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Et si...Rien n'avait vraiment existé ?
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Tsukiyomi Ayame
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Tsukiyomi Ayame
Mercenaire du Chaos



18.03.12 5:39
Cela faisait déja plusieurs jours que je longeait le pollimage. Je serais deja rendue a la forteresse, mais Le jeune homme avait l'air de peser une tonne pour KimiBoshi. Pauvre petite bete, ne vois tu pas que cela n'est pas une vrai souffrance ? Noon... Tu n'est qu'un simple cheval. Tu ne vois pas ce qui t'entoure tu ne fait que suivre mes indications... Depuis mon départ d'Al-Jeit, Le jeune homme n'avait pas bougé d'un seul poil. L'avais-je tué ? Si oui : Je le lance dans le pollimage et je repars, si non : Bah je suis mon objectif final point. Je pouvais m'endormir le soir et me réveiller le matin sans l'Avoir entendue pononcer un seul mot ou bouger. Je l'avais observé de pres. Ses cheveux verts était court. Son masque remonter jusqu'a son nez lui aurait donner l'air d'un terrorriste Biochimique dans mon monde. Ahahah j'imaginais cette scene. Lui marchant dans la rue avec son ''Magnifique'' Masque tout bonnement, quand tout a coup, BANG ! L'armée débarque et le tue sur le champ apres l'Avoir torturé pour qu'il parle. Ahh... Raaaaahh ! Je me ramoli ! Je ne dois plus penser a mon passé... Hé mais... Avec La couleur de mes cheveux et celle de mes yeux, qui dit je ne suis pas née a Gwendalavir ? Sinon, Comment pourrais-je ''déssiner'' ? Apres tout, tout ce qu'ont m'a racontée sur mes parents, venait de mes 2 familles d'acceuil... Ils me détestaient, alors ils ont bien pu me mentir toute mon enfance. Tsé, ont sait jamais, peut etre que mon vrai nom c'est Almira Tsu'Kiyomi. Cette seule pensée me tira un sourire. M'imaginer vivre ici avec une vrai famille... OK ! Stoooop, ont est méchante tsuki, méchante, ,méchante...*soupir* Mon ventre commenca alors a gargouiller. J'ai faim je ne le cacherai pas. Je m'arreta alors sur le bord de l'eau afin de chercher mes provisions... Hé Meeeeerde ! Il ne me reste pas assez de provisions pour terminer le voyage... Je devrai donc m'arreter a Al-Chen... Avec lui sur le dos, sa fera assez louche merci... Ahh si il est réveillé, jle forcerai a m'obéir et a me suivre sinon jle tuerai en plein milieu de la ville meme si tout le monde nous regarde. Point Final ! Sinon, jl'enterre en faisant attention de pas l'étouffer et jreviens le chercher apres. Je ne me casserai pas vraiment la tete avec sa.Alors que je mangeais le peu de ce qui me restait, L'adolescent Commenca a bouger. Je le regarda et vit qu'il était redevenu conscient.

-Tien,tien,tien, ont a bien dormi ? J'espere que oui, car ont a encore de la route a faire. Ah et j'imagine que tu a mal a quelques endroits non ? Ohh, pauvre chou j'ai pas fait exipres, mon pied a partie tout seul ( expression du visage et ton de voix arrogant/e ) Si ton dos te brule, c'est normal aussi.

Je me leva et m'approcha de lui. Je lui pris la machoire et le forca a me regarder. Je planta alors mon regard dans le sien avec un air sadique dont j'avais le secret.

-Tu sais, un jour ou l'autre tu devras bien t'ouvrir les yeux et te rendre compte que les fils du chaos sont la vrai puissance de ce monde. Nous sommes les seuls qui connaissent la clé du chaos. Et vous simple personne de bas étage, vous serez les premiers a disparaitre. Ou a nous servir d'esclaves. Moi...j'adorerais avoir un esclave personnel. Peut etre que je vais te garder... Je te verrais bien vetu de simple vetements a obéir a mes ordres. Justement, je vais avoir besoin de toi. Nous approchons d'Al-Chen tu vois, et j'ai besoin de faire le plein de provision. Tu va donc me suivre gentillement en faisant semblant d'etre mon frere sa marche ? Parceque si tu ose te rebeller, je te tuerai. Meme si tout Al-Chen nous regarde. M'ai-je bien fait comprendre ?

Un simple mouvement de tete, imperceptibe, Me fit compendre qu'il avait bien compris. j'aimais mieux sa. Je lui lacha la machoire et alla ranger mes affaires Quand tout a coup, j'entendis un bruit de galop venant pres d'ici. Je me retourna alors vers le bruit et vit un homme de taille moyenne s'approcher. De loin, je pouvais voir ses cheveux noirs. Malgré qu'il soit loin, je sentais en lui une force assez forte. Biensur, avec cette force, je sentais bien que c'était un Mercenaire. Apprentie ? Peut etre. Mercenaire complété ? Je vais le savoir assez vite.Ce qui est drole, c'est Que je peut croiser n'importe qu'elle mercenaire, il ou elle m'avait déja vu une fois. Pas longtemps nécéssairement, mais Mes cheveux était assez inoubliable grace a leur couleur. Et je me promenais assez souvent dans et pres de la forteresse quand je ne m'entrainais pas alors tous avait un petit souvenir de moi a quelque part dans leur mémoire...
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Kem Alran
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18.03.12 11:17
[désolée c'est court...]


Kem galopait le plus vite possible. Al'Chen n'était plus très loin. Il longeait le Pollimage sans réellement faire attention au paysage. Il la suivait depuis Al'Jeit. Et voulait savoir pourquoi elle avait capturé l'homme. L'homme que les Mentaïs recherchaient. Et que, lui, devait retrouver pour qu'ils n'aient plus qu'à le cueillir…

Mission ingrate mais au moins il sortait de la Forteresse. Il en pouvait plus d'être confiné ainsi, surtout depuis que Viladra l'avait fait monter en grade. Il voulait profiter de cette liberté attendue depuis qu'elle l'avait pris sous son aile. Et maintenant, il était Mercenaire accompli, pouvait même prétendre à prendre un apprenti lui aussi, ce qui impliquait qu'il n'avait pas le droit à l'erreur. Viladra n'aurait aucun scrupules à l'abattre, ancien apprenti ou non.

Là-bas, il la vit, marchant tranquillement. Elle était reconnaissable entre mille, avec ses cheveux rouge sang. Elle dût l'entendre car il la vit se retourner sur sa selle. Il galopa et ne ralentit qu'une fois arrivé à sa hauteur. L'homme aux cheveux verts était réveillé et le regardait fixement. Peut-être qu'il ne pensait pas croiser quelqu'un avec des yeux comme les siens…

Il regarda la Mercenaire et dit :


-Puis-je t'accompagner jusqu'à Al'Chen ?

Elle le regarda et sembla le passer aux rayons X.

-Ne t'inquiète pas. Je suis Kem. Qui es-tu ?

Il regarda son captif. Cheveux verts, masque sur le visage…c'était bel et bien lui. La Mercenaire continuait de le regarder.

-Il faudra que tu m'expliques deux ou trois choses aussi…

Il se tut. Ne pas trop parler. C'était à son tour à présent. Al'Chen n'étant plus trop loin, ils devraient faire attention. Deux Mercenaires se promenant avec un homme attaché…cela était trop voyant…
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18.03.12 12:32
Quand Heath ouvrit les yeux pour la première fois, il ne bougea pas. Pourquoi aurait il bougé les mains et les pieds liés? Il se contenta de promener son regard, sans même bouger la tête. L'autre ne devait pas être loin, autant lui faire croire qu'il dormait.

Pollimage. Le fleuve était devant lui, immense et magnifique. A sa beauté naturelle se rajoutait le changement constant de ses eaux. Heath avait toujours adoré le Grand Bleu. Beaucoup moins le Lac où il se jetait, trop banal à son gout malgré sa taille. Doucement, pour ne pas se faire remarquer, Heath bougea chaque muscle de son corps, cherchant une douleur. Rien. Ou pas grand chose. Il récupérait vite mais, au jugé il avait déjà passé quelques jours dans le choux. Et il passerai encore quelques jours à ne rien faire, alors autant en profiter pour se reposer un peu. Il ferma les yeux.

Lorsqu'il les rouvrit ils s'étaient arrêtés. Au son, ils n'étaient pas loin d'une grande étendue d'eau. Le Lac Chen. Bien entendu. La fille n'avait surement plus de quoi manger, une halte s'annonçait donc dans la ville portuaire la plus célèbre de l'Empire. Comme pour lui donner raison, la fille lui lança une tirade pleine de sarcasme. Encore ce ton hautain. Pour un peu, Heath aurait éclaté de rire. Les gens stupides sont définitivement stupides.

Elle lui pris le menton, le forçant à la regarder. Pour un peu il lui aurai craché au visage. Mais pourquoi abimer de si joli yeux? Si il la trouvait morte un jour il lui lacèrerait la totalité du visage mais garderai les yeux en souvenir.


-Tu sais, un jour ou l'autre tu devras bien t'ouvrir les yeux et te rendre compte que les fils du chaos sont la vrai puissance de ce monde. Nous sommes les seuls qui connaissent la clé du chaos. Et vous simple personne de bas étage, vous serez les premiers a disparaitre. Ou a nous servir d'esclaves. Moi...j'adorerais avoir un esclave personnel. Peut etre que je vais te garder... Je te verrais bien vetu de simple vetements a obéir a mes ordres. Justement, je vais avoir besoin de toi. Nous approchons d'Al-Chen tu vois, et j'ai besoin de faire le plein de provision. Tu va donc me suivre gentillement en faisant semblant d'etre mon frere sa marche ? Parceque si tu ose te rebeller, je te tuerai. Meme si tout Al-Chen nous regarde. M'ai-je bien fait comprendre ?

Il aquiéssa, plus par ennui que pour une autre raison. Si il faisait quelque chose, il le ferai dans la cité. Il s'en foutait royalement de mourir. Mais quitte à s'amuser pour la dernière fois, autant que ce soit grandiose. Il trouverai bien quelque chose. Pour tout dire, il n'avait rien écouté de ce qu'elle avait dit. Elle aurait put parler à un mur ça aurait fait la même chose. Il s'ennuyait ferme, alors aucune chance qu'il prête ne serai-ce qu'un peu d'attention à elle. Ou au cavalier qui venait d'arriver.

Apparemment, l'homme la connaissait. Surement un autre mercenaire. Au regard que lui jeta l'inconnu, il connaissait aussi le garçon aux cheveux verts. Moins bon ça... Totalement oublieux de ceux qui l'entourait, Heath leva les yeux vers le ciel, vers les oiseaux qui, eux, étaient libres. Un grand sourire tendit ses lèvres. Bientôt. Bientôt il volerait avec eux. Il se tendit pour se relever d'un bond, passant de la position allongée à la position debout en un rien de temps, les yeux toujours tendus vers le ciel. Immobile et heureux, il attendit que le temps se passe. Que la scène se mette en place pour son grand final. Il mourrait aujourd'hui, mais il n'en avait que faire. Il serai libre, et cela seul comptait.
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18.03.12 14:46


Chouette, de l'action!

Le lac Chen. Lilith ne comprenait pas pourquoi les cartographe l'avait appeler « lac », même la Dame passait par ici ! Elle était incapable de voire la rive qui était en face d'elle, quelques kilomètre plus loin. La tentation de plongé dedans était on ne peut plus forte, la jeune femme se retint, talonnant sa monture pour qu'elle redémarre. Un bruit d'éclaboussure dans son dos l'informa que Loup, lui, n'avait pas résister et avait commencé a s'enfoncer dans l'eau. Il en sortit après une demi-heure de trempette sportive finalement accompagné par la Frontalière. Les deux amis, mouiller jusqu'à la moelle épinière, repartirent de bon train vers Al Chen. Elle était heureuse, ce voyage en solitaire n'était pas le premier, mais avoir son ami canin à ses côté par ce temps, était un pur bonheur.

Le chemin depuis la Citadelle n'avait pas été très mouvementer, on pourrait même dire le contraire. À part un presque bébé brûleur débarquer de nul part, deux attaque de bandits pas très dangereux et un feux ininflammable à cause d'une forte pluie et une incapacité total en dessin, les péripéties attendue par la guerrière n'avait pas été au rendez-vous. Il lui manquait de la bagarre et son voyage idyllique commençait à la pomper un peu. Quand Loup lui indiqua la présence lointaine de trois inconnus dont un en mauvais état, Lilith y vit une promesse d'aventure et elle n'hésita pas une seconde à attacher son cheval à un arbre et à partir à pied vers la direction donnée par le loup.

Elle marchait aussi silencieusement qu'une ombre, elle était une (très) bonne Frontalière et ce n'était pas pour du beurre. Deux personne, un homme et une femme, discutait sur la berge, ils ne semblaient pas portés sur le bavardage et tous leur corps résonnait comme une menace.

« Mercenaires... »

Apprentis ou pas c'était des adversaires de qualités et leur aura sombre devait être pris au sérieux. À leurs pieds, il y avait une sorte de sac à patate vivant aux cheveux vert. Cet énergumène ne semblait pas dangereux et il était, de toute façon, hors service. Il était surement la victime de ces deux assassins. Esquissant un sourire, Lilith s'installa un peu mieux. Les arbres qui la cachait lui permettait de voir sans être vu et, aussi doués qu'ils soit, les deux Enfants du Chaos n'avait aucune chance de l’apercevoir ni même de sentir sa présence. Loup se coucha à ses côtés, il avait compris la démarche : Attendre, écouter puis intervenir.





[HRP : désolée pour la petitesse de ce post...]
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Tsukiyomi Ayame
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18.03.12 16:53
L'homme qui allait a toute allure, ne rallentissa que lorsqu'il arriva a ma hauteur. Il était d'une taille Standard a un Jeune homme de son age. Bien que...j'ignore encore quel age il a. Mais Jelui donne 23 maximum et 19 minimum. Dans tous le cas, je suis la plus jeune des deux. Comme toujours. Je crois bien que je suis la plus jeune en ce moment chez les mercenaires. Je le regarda intensément. Un non mercenaire aurait eu peur de ce regard, mais lui bah il est habitué. Je diriga mon regard vers ses yeux... Ils n'était pas de la meme couleur...la chance ! J'avais toujours voulu des yeux bicolores. Je pris alors mon habituel pose hautaine et attendit qu'il parle. Pendant ce temps, je sentais le regard de la pomme verte humaine dans mon dos.

-Puis-je t'accompagner jusqu'à Al'Chen ?


Je l'analysa encore plus. Pénétrant dans son ame autant que dans son esprit afin de connaitre ses intentions. Je trouvais qu'il louchait un peu trop vers mon prisonnier...*soupir* Bon.. Je devais au moins me faire quelques aliés parmis les mercenaire. Mais si il touche a la pomme verte...

-Ne t'inquiète pas. Je suis Kem. Qui es-tu ?

Kem...Ce prénom me rappelait quelque chose... Si je me souviens ! Il était un des apprenties de Viladra en meme temps que moi ! Parcontre je ne pense pas l'avoir déja vu au parravent. Meme m'avoir déja entrainé en sa compagnie. Ces yeux...sa ne s'oublie pas... Bref.

- Ouii tu me dis quelque chose ''Kem''. Tu était un des apprenties de Vil en meme temps que moi.Je suis Ayame. Tu peut m'accompagner si sa t'enchante, mais je ne vais que chercher quelques provisions. Ensuite je retourne a la forteresse. J'imagine que cette Pomme verte est importante pour les mentai.


Il recommenca a loucher vers l'adoelscent attacher apres mon cheval. Cesse de loucher sur MA proie !

-Il faudra que tu m'expliques deux ou trois choses aussi…


- Hm ? ah ! lui. Je n'ai absolument rien a te dire. Je l'ai trouver, je le ramene. Si il me fait Suer, Je le tue et Les mentai ne sauront jamais que je l'ai retouver. Point finale.

Alors que je me retournais vers l'adolescent, je vit qu'il était rendu debout. heureusement il etait encore attacher. Je me précipita vers lui , le pris par le collet, et tout en le tenant, je l'encastra dans le sol.

-Non non non... Le ciel et la liberté n'est pas pour toi..
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Kem Alran
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Kem Alran
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18.03.12 17:33
- Ouii tu me dis quelque chose ''Kem''. Tu était un des apprenties de Vil en meme temps que moi.Je suis Ayame. Tu peut m'accompagner si sa t'enchante, mais je ne vais que chercher quelques provisions. Ensuite je retourne a la forteresse. J'imagine que cette Pomme verte est importante pour les mentai.

Il n'avait jamais entendu parler d'elle auparavant non plus. Mais l'avait vue. Avec ses cheveux, elle ne passait guère inaperçu…Ainsi donc elle était également apprentie de Viladra. Une bonne chose. Au moins ils savaient tous deux ou mettre les pieds et ce qui les attendaient en cas d'échec.

Elle du voir ses regards vers son prisonnier car elle dit :

- Hm ? ah ! lui. Je n'ai absolument rien a te dire. Je l'ai trouver, je le ramene. Si il me fait Suer, Je le tue et Les mentai ne sauront jamais que je l'ai retouver. Point finale.

Le tuer ? Si jamais il n'obéissait pas ? Non. Il ne la laisserait pas faire. Les Mentaïs avaient besoin de lui. Pour finir un certain travail. Il ne savait pas lui-même en quoi il consistait et n'avait même pas songé à leur demander. Ils auraient fait encore pire que Viladra…
Elle vit que son prisonnier était debout. Violemment, elle le mit au sol en lui expliquant que le ciel et la liberté n'étaient pas pour lui…

Kem fronça les sourcils…Cette fille était étrange, mais il sentait qu'elle était redoutable. Comme tous les apprentis de Viladra, soi-dit en passant.

Il ne broncha pas. Et il ne pouvait guère parler trop ouvertement devant "la pomme verte" comme elle disait. Il regarda autour de lui, méfiant. Ils étaient bien trop exposés et n'importe qui pouvait les observer ou surgir en un clin d'œil. Il ne doutait pas de leurs capacités respectives, à lui et Ayame, mais il ne voulait pas vraiment s'attirer des ennuis pour l'instant. Plus tard peut-être…

Il murmura à la jeune femme, pour qu'elle seule entende :


-Ce garçon, tu ne le tueras pas. Les Mentaïs ont besoin de lui. Je ne sais pas pourquoi. Nous allons le livrer à la Forteresse. Ensemble. D'accord ?

Il avait opté pour un ton froid. Comme il avait appris. Elle le regarda, un air mauvais sur le visage. Il rajouta :

-En échange, je vais être clément avec toi et te laisser diriger le groupe.

Un gros sacrifice qu'il faisait pour un cas comme celui-ci. Bien sûr, il n'aimait pas cela, mais il ferait avec. Et il avait toujours été doué pour faire aller les gens là où il le souhaitait. Même à Al'Far, les Gardes faisaient ce qu'il disait alors qu'il était recherché.

Un sourire en coin, il la laissa réfléchir. Elle n'avait pas grand chose à perdre. Ils ramenaient le gamin et elle commanderait. Normalement, cela devrait la satisfaire…

Si rien d'autre ne venait perturber leur voyage bien entendu…
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18.03.12 18:02
Oiseaux.
Pendant un instant, il se pris à imaginer en être un. Sentir le Vent sur ses ailes, voir le moindre détail. Était il un aigle? Une mouette? Ou tout autre chose? Qu'en avait il à faire. Il était oiseau...

Le choc sur le sol le ramena à la réalité. Mal. Son dos lui faisait mal. Les deux yeux totalement vide, il regarda la Mercenaire droit au fond des pupilles. Des pupilles pleines de haines, de souffrance... Des pupilles fermées, ne donnant sur rien d'autre que sur de la froideur... Sauf peut être cette lueur extrêmement diffuse. Qu'en savait il?

Le regard toujours aussi froid, il lui fit un grand sourire. Elle voulait jouer au plus fin? Au plus hautain? Bien. Il adorait les jeux. Il passa ses pieds au dessus de ses cheveux verts puis, d'une détente du bassin, les passa derrière ceux, rouges, de la jeune fille, puis l'approcha de lui.


"Alors, on ne frissonne plus à mon contact sous la Lune? Ou alors ta haine t'a déjà tellement bouffé que le trognon que j'ai devant, ce pathétique déchet de l’existence, que tu ne sais plus ce que c'est qu'un contact humain? Tu veux sentir ma nuque se briser? Vas y, elle est à toi."

Il relâcha la pression juste assez pour qu'elle lui fasse face et lui cracha à la figure. Puis partit d'un rire énorme, les yeux exorbités. Fou. Il était fou, ça les deux autres n'en douterai plus. Mais qu'en avait il a faire? Et son rire qui continuait, strident, aiguë, dérangeant. Brisé. Il arrêta d'un coup, retrouvant son regard de glace et, d'une vrille du buste, enfonça le nez de la jeune fille dans la poussière. La totalité de l'action n'avait duré que quelques secondes tout au plus.

Elle voulait joué au plus fort? A celui qui roule le plus des mécaniques? Il ne la valait pas en combat. Et alors? Jamais elle n'aurai sa liberté. La laissant par terre, il se releva. S'assit. Dans le ciel, les oiseaux avait brusquement changé de cap. Personne ne pourrai remarquer ça. Personne qui devait se concentrer sur autres chose. Mais lui, il n'avait d'yeux que pour les oiseaux. Et s'il était reconnaissant à la personne qui les avait fait fuir d'assister à son dernier rôle, il lui en voulait d'avoir éloigné les oiseaux.

Ignorant parfaitement la fille, il se tourna vers l'homme, le toisant d'un regard toujours aussi froid.


"Si vous pensez qu'attaché vous me prenez ma liberté, grand bien vous fasse. Frappez moi, je ne sentirai rien. Tuez moi, je n'en ai rien à faire. A la première occasion, je fuit ou je me tue. Quant à l'idiote qui se trouve par terre, j'espere très sincèrement lui avoir pété le nez. Comme ça elle voudra me faire souffrir. Et il est tellement facile de bouger très légèrement pour qu'un coup à la base destiné à une zone non vitale du corps devienne un coup fatal."
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Tsukiyomi Ayame
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19.03.12 0:11
Directement apres lui avoir dit qu'il n'aurais plus le droit a la liberté, Le jeune homme enfila ses jambes autour de mon coup et me rapprocha de lui, m'empechant de bouger. Je me sentais si vulnérable...Kem, idiot, pourquoi tu ne me laisse pas tuer ce petit impertinent ?! Je lui ferais plaisir, et a la fois je me débarasserais d'un monstre. D'une voix froide et étrange, le jeune homme sortit ces quelques phrases qui m'ont fait sentir bizzare...

"Alors, on ne frissonne plus à mon contact sous la Lune? Ou alors ta haine t'a déjà tellement bouffé que le trognon que j'ai devant, ce pathétique déchet de l’existence, que tu ne sais plus ce que c'est qu'un contact humain? Tu veux sentir ma nuque se briser? Vas y, elle est à toi."

P-- PARDON ?!! ''PATHÉTIQUE DÉCHET'' ?!? NON MAIS C'EST QUI QUI A LES CHEVEUX DE LA COULEUR DE CERTAIN SAC POUBELLE VERTS FLUO ?! ET DE LA COULEUR DES ''DÉCHETS'' TOXIQUES !? PAS MOI ! Pour les contacts humain, j'ai honte de l'avouer mais...je ne me rappelle plus... Les seuls que je connaisse sont les contacts de morts... Ceux des personnes que je tue... De ce qui est de te briser la nuque, j'aimerais bien mais y'a l'autre la qui m'en empecherais.Alors que j'allais répliquer, ''dechet toxique'' dessera ses jambes afin de me mettre face a lui. Ses yeux...Ses yeux comme les miens... Ce visage qui ressemble tellement a celui d'une fille... il aurais été parfait. si il n'aurais pas été barré d'un immense sourire hideux...*soupir* Alors que je ne m'y attendais pas, il me cracha au visage. MAIS T'EST DÉGEULASSE !! avant que je puisse agir, il se mis a rire, aigu,strident,gossant ! Il repris son sérieux, se retourna et m'enfonca le nez dans le sol. Mon orgeuil en pris un coup... p- pourquoi... Toujours couché a terre pour ne pas qu'ils voient les larmes couler sur mes joues, j'entendit l'adolescent se retourner afin de s'adresser a Kem.

"Si vous pensez qu'attaché vous me prenez ma liberté, grand bien vous fasse. Frappez moi, je ne sentirai rien. Tuez moi, je n'en ai rien à faire. A la première occasion, je fuit ou je me tue. Quant à l'idiote qui se trouve par terre, j'espere très sincèrement lui avoir pété le nez. Comme ça elle voudra me faire souffrir. Et il est tellement facile de bouger très légèrement pour qu'un coup à la base destiné à une zone non vitale du corps devienne un coup fatal."

idiote...idiote...idiote... Ce mot tournait sans cesse en rond dans ma tete. Moi idiote ? noon... Il aurait dit prétentieuse que sa ne m'aurait pas dérengé. Mais idiote ? Je me le faisait deja dire dans l'autre monde au japon, qu'il ne vienne oas se rajouter... Tant que ce n'étais pas de monstre. Oui, Je veut aussi le faire SOUFFRIR. jE VAIS LE DÉCAPITÉ POUR ENSUITE LE BRULER ET MANGER CE QUI RESTE ! JE M'EN FOUS DE CE QUE KEM VA EN PENSER, IL VA PAYER ! Tout en serrant les poings, je me leva doucement. J'éssuya mon visage d'un geste rageur. M'avoir fait coincé par...lui ? Non... Je ne le prend tout simplement pas. Je commenca a dessiner. Une immense boule d'énergie électrique apparu devant moi, dégageant une lumiere bleutée. Je me foutais de le tuer. Je lui envoya dans le dos. La lumiere l'enveloppa, et lui tira un cri de douleur. Il s'éffondra alors sur le sol. Kem me regarda avec une pointe de colere. Mon ton arrogant me repris.

- Ne t'inquiete pas, il est pas mort. m'enfin, je crois. Bref.

Je pris le prisonier, et lui enleva sa veste. Je la mis. *soupir* Ont est tellement mieux dans des vetements trop grand pour nous. Je ne l'attacha pas parcontre. Si ont se faisait attaquer, je devais l'enlever rapidement. Je pris un bout de tissus dans mon sac, et le lui mis autour de la bouche. Je l'attacha alors sur KimiBoshi. Pauvre petit cheval.. Trainer ce misérable insecte. Je m'assis sur celui-ci,et avant meme que Kem parle, j'ouvrit la bouche.

- Aller,ont se met en route.

Je lui tourna alors le dos et commenca a avancer. Je me mis alors a fredonner. Venant du japon dans l'autre monde, vous pouvez imaginer les paroles.

<< oya oya warui ko mou omezame desu ka?>>

(HRP: My my, what a wicked child! You're already awake? )

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Kem Alran
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20.03.12 19:56
Tout ce passa extrêmement vite. La "pomme verte" s'agrippa au cou de Ayame et l'attira à lui. Il parla, Kem ne comprenant que la moitié, ne sachant pas quoi faire. Il voulait agir…mais comment ? La situation était….étrange. Soudain, il la lâcha, non sans lui avoir craché à la figure, ce qui mit Kem en colère.
Ayame s'effondra au sol lorsqu'il plaqua sa tête contre, et Kem aurait juré avoir vu ses épaules secouées de soubresauts.
Mais il voulait frapper l'autre, qui s'était tourné vers lui et lui assénait :


-Si vous pensez qu'attaché vous me prenez ma liberté, grand bien vous fasse. Frappez moi, je ne sentirai rien. Tuez moi, je n'en ai rien à faire. A la première occasion, je fuit ou je me tue. Quant à l'idiote qui se trouve par terre, j'espere très sincèrement lui avoir pété le nez. Comme ça elle voudra me faire souffrir. Et il est tellement facile de bouger très légèrement pour qu'un coup à la base destiné à une zone non vitale du corps devienne un coup fatal.


Il serrait le manche de sa dague si fort que ses jointures étaient blanches. Il voulut s'avancer, le prendre au collet et lui enfoncer la tête sous l'eau quelques minutes, le temps de lui éclaircir les idées, mais Ayame fût plus rapide. Un défaut que Viladra n'avait pas réussi à éliminer. Il réfléchissait un peu trop des fois.

Elle dessina une boule d'énergie, ou d'électricité, et l'envoya sur le prisonnier qui cria et s'effondra. Elle deviendrait sans doute Mentaï. Elle serait supérieure à lui donc. Bien que certains d'entre eux ne valaient pas mieux qu'un simple apprenti, elle avait été l'apprentie de Viladra.
Il la regarda, le regard en flamme. Un regard bicolore était dur à supporter, un regard bicolore en feu était impossible. Pourtant elle ne cilla pas et dit :


- Ne t'inquiete pas, il est pas mort. m'enfin, je crois. Bref.

Elle le jeta sur le cheval après lui avoir ôté la veste et l'avoir bâillonné. Puis elle se hissa elle-même, il l'imita, et dit :

- Aller,ont se met en route.

Elle n'attendit pas sa réponse et talonna sa monture. Il fît de même. Elle commença à chanter, dans une langue qu'il ne connaissait pas. Il se mit à ses côtés et dit :

-Il ne faudra pas être aussi…démonstrative, à Al'Chen. Même si nous n'y restons pas longtemps, je n'ai pas envie d'attirer l'attention. Je l'attire suffisamment naturellement.

Il regarda autour de lui. Il était sûr qu'ils n'étaient pas seuls…
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20.03.12 23:50
Souffrance. Souffrance pure. Éclat de douleur, à travers tout son corps.
Immobile, pantelant, Heath restait comme mort, récupérant du choc.

Elle était donc dessinatrice. Bien, une information de plus. Un challenge de plus pour rester libre. Le secondes passèrent, devenant minutes puis heures. Il avait assez récupéré pour comprendre qu'il était sur le dos d'un cheval, bâillonné et sans veste. Sa veste il s'en fichait. Le baillons moins.

Il voulait la faire souffrir. La blesser. Il avait réussi avant, et il continuerait. Il allait y laisser sa vie? Soit, il emporterai la sienne. Il la plongerai dans les tréfonds de l'enfer avec lui. Immobile et concentré, il eut tout le temps de choisir ce qu'il allait faire, sans prêter attention au voyage. Néanmoins ils devaient encore être hors d'Al-Chen, sinon, il n'aurai pas été attaché ainsi. Pour joli qu'elle soit, cette fille allait pleurer le jour de leur rencontre.

* * *

Pas si intelligents ces mercenaires. Ils l'avaient bâillonnés, soit. Mais deux erreurs s'offraient à lui. La première, le baillon n'était pas serré, juste un morceau de tissu enfouit dans sa bouche. Ensuite, ils avaient oubliés que le dessin de pensées (Le "Courrier" il se plaisait à l'appeler) n'était pas bien sorcier. Ça lui demandait du temps et des efforts. Mais il avait tout son temps. Et de l’énergie à revendre. Il resta bien une dizaine de minutes à "Écrire" sa lettre, jouant dans le même temps de sa langue pour extraire le tissus le rendant muet.


"Alors petit déchet? Bien installé là haut? J'espère que t'écoute bien parce que je vais te pourrir la vie. Littéralement. T'aura absolument plus une seule minutes de paix. Je vais te prendre ta sanité, te rendre folle. Je te parlerai tout le temps, je te cracherait des horreurs pendant ton sommeil et emplirait tes rêves de cauchemars et susurrant à l'oreille de la petite pièce close qu'est ton cerveau.
Alors mes cheveux verts te déplaisent? Tu me traite en moisissure et apparemment cette couleur te rappelle ton monde c'est cela? Sache que le vert est la couleur de la foret. Des plantes, des pommes et des poire, de tout ce qui est végétal sur cette terre. C'est la couleur que l'on se plait à donner au Vent. Un symbole de liberté et de différence. Si les hommes de ton monde ont décidé de foutre leur vie en l'air ce n'est pas mon problème. J'en ai rien à foutre.

Et toi tes cheveux? Que peut on en dire. Avec ce rouge. Étaient ils de la couleur des fraises? Celle des cerises? Étaient ils une aube qui se lève au petit matin? Non. Ils sont tellement imbibés du sang de tes victimes qu'ils sont le parfait reflet de ce que tu est. Une machine. Une machine couverte de sang et sans aucune émotion. Ça cogite là haut? Y a-t-il encore un peu de lumière ou est tu définitivement vide? Vide comme un pantin, une marionnette de haine et d'avidité. Ça te plait? Ça te plait tout ce sang versé hein? MONSTRE!! J'espère que tu pourrira dans les flammes et, lorsque je te verrait agoniser, déjà morte et sous le bec de tes amis charognards, je cracherait sur ton cadavre et je rirait. Je rirait et je danserais de joie. Non, en fait monstre est encore trop gentil pour toi. Toi et tes yeux froid, qui ne versent plus de larmes. Toi et tes cheveux rougis du sang d'inconnus que tu as tué. Que tu as tué parce que tu est un démon. Un monstre de haine. Une flamme noire et sans vie. Un cadavre. Ça t'a plut? Combien de gorges as-tu tranchée? Combien de plexus défoncés, de bras cassé, de gorges tranchées, d’ennemis empalés, de ventres ouverts? Combien de litres de sang amasses-tu sur tes mains?

Tes parents doivent pleurer le jour de ta naissance et le monde lui même doit très certainement de garder loin de l'oeil du bonheur. Et grand bien lui fasse. Les immondices comme toi ne devraient pas avoir leur place sur cette terre. Ton monde est ravagé de guerres et de haine. Et tu es comme lui. Et comme lui tu finira hait par les tiens et détruits par les démons qui t'habitent. Et dont je fait désormais partit. Nous sommes deux dans ta petite pièce. On va pouvoir passer l’éternité ensemble toi et moi."


[HRP : Euh... Désolé pour le monologue .___. Je pense qu'on as compris que, au moins pendant un petit moment le seul but de Heath va être de te pourrir la vie Tsuki ^^' Désolé, c'ets le côté haineux du personnage qui ressort ^^']
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Tsukiyomi Ayame
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21.03.12 2:42
A peine avais-je entamer le voyage, que je commencais a me poser d'autres questions. Oui, j'étais perturbée. Kem s'arreta alors pres de moi. Ah bon, il m'avait suivi celui la .

-Il ne faudra pas être aussi…démonstrative, à Al'Chen. Même si nous n'y restons pas longtemps, je n'ai pas envie d'attirer l'attention. Je l'attire suffisamment naturellement.

Je cessa alors immédiatement de chanter pour me retourner vers lui. Avec un air agacer sur le visage, je plonga mes yeux dans les siens.

-Roooh ne soit pas si inquiet. J'attire plus l'attention que toi. Pas pour rien que j'ai pris sa veste ! ( Montrant une meche de cheveux ) Tsé a al-Chen je sais pas, mais j'y suis deja aller et je peut te dire que tout le monde avait leur Regard braquée sur moi. Toi y'a que tes yeux. moi c'est carrément tout. Alors cesse de te pleindre.

Je me retourna et continua. Me parlant toute seule,me posant des questions qui resteront a tout jamais sans réponses... Plusieurs avait passer Quand tout a coup je sentis un dessin se former. Bon un dessin...c'était plus un message que d'autre chose. Un rapide coup d'oeil a Kem me fit conclure que j'étais la seule destinataire. Une voix froide commenca a resonner dans mon esprit. La voix de l'adolescent...

"Alors petit déchet? Bien installé là haut? J'espère que t'écoute bien parce que je vais te pourrir la vie. Littéralement. T'aura absolument plus une seule minutes de paix. Je vais te prendre ta sanité, te rendre folle. Je te parlerai tout le temps, je te cracherait des horreurs pendant ton sommeil et emplirait tes rêves de cauchemars et susurrant à l'oreille de la petite pièce close qu'est ton cerveau.
Alors mes cheveux verts te déplaisent? Tu me traite en moisissure et apparemment cette couleur te rappelle ton monde c'est cela? Sache que le vert est la couleur de la foret. Des plantes, des pommes et des poire, de tout ce qui est végétal sur cette terre. C'est la couleur que l'on se plait à donner au Vent. Un symbole de liberté et de différence. Si les hommes de ton monde ont décidé de foutre leur vie en l'air ce n'est pas mon problème. J'en ai rien à foutre.


Hein mais... Me - Me pourrir la vie ?! deja fait ! Déja que j'ai quelques problemes, aggrave pas sa.. Je ne déteste pas tes cheveux. Mais oui ils me font rappeller mon monde...l'herbe ondulant sous chaque brise... Les feuilles des arbres d'été... Des pommes... Les gens de mon monde...Non. Je ne suis pas comme eux...

Et toi tes cheveux? Que peut on en dire. Avec ce rouge. Étaient ils de la couleur des fraises? Celle des cerises? Étaient ils une aube qui se lève au petit matin? Non. Ils sont tellement imbibés du sang de tes victimes qu'ils sont le parfait reflet de ce que tu est. Une machine. Une machine couverte de sang et sans aucune émotion. Ça cogite là haut? Y a-t-il encore un peu de lumière ou est tu définitivement vide? Vide comme un pantin, une marionnette de haine et d'avidité. Ça te plait? Ça te plait tout ce sang versé hein? MONSTRE!! J'espère que tu pourrira dans les flammes et, lorsque je te verrait agoniser, déjà morte et sous le bec de tes amis charognards, je cracherait sur ton cadavre et je rirait. Je rirait et je danserais de joie. Non, en fait monstre est encore trop gentil pour toi. Toi et tes yeux froid, qui ne versent plus de larmes. Toi et tes cheveux rougis du sang d'inconnus que tu as tué. Que tu as tué parce que tu est un démon. Un monstre de haine. Une flamme noire et sans vie. Un cadavre. Ça t'a plut? Combien de gorges as-tu tranchée? Combien de plexus défoncés, de bras cassé, de gorges tranchées, d’ennemis empalés, de ventres ouverts? Combien de litres de sang amasses-tu sur tes mains?

ces phrases résonnais sans cesse dans mon esprit. Noon... Je ne suis pas un monstre ! j'ai des sentiments comme tout le monde... Je pleurs presque tout les soirs.. Me posant des questions restant sans réponses... Démon.. A ce moment je lacha les rennes de KimiBoshi pour mettre mes mains sur les cotés de ma tete. Je ne voulais plus rien entendre.Je ne suis pas un démon... mon monde le croyait et maintenant lui... Noon ! Je ne suis pas un démon !!! Je secouait ma tete de tout les cotés comme pour m'enlever ces mots de la tete. Mais il continua..

Tes parents doivent pleurer le jour de ta naissance et le monde lui même doit très certainement de garder loin de l'oeil du bonheur. Et grand bien lui fasse. Les immondices comme toi ne devraient pas avoir leur place sur cette terre. Ton monde est ravagé de guerres et de haine. Et tu es comme lui. Et comme lui tu finira hait par les tiens et détruits par les démons qui t'habitent. Et dont je fait désormais partit. Nous sommes deux dans ta petite pièce. On va pouvoir passer l’éternité ensemble toi et moi."

Mes...Mes parents...Je ne les connaissais pas. Immondices... Haine...Guerres...Démons... Ces mots résonnait sans cesse dans mon esprit. J'allais devenir folle... Passer l'éternité... Je ferma les poings empoignant des cheveux et secoua encore ma tete. Des sanglots commencerent a apparaitre. Non...Je devais cacher a Kem ce qui m'arrivait... J'éssuya alors mon visage d'un geste rageur. Ayant partit vers la fin de l'apres midi, Le soleil Était coucher. Étant trop perturbée, je décida de camper ici. De toute facon, Al-Chen était encore a une journée d'ici... Je déscenda de mon cheval et commenca a fouiller dans mon sac.

- Bon. Ont va s'arreter.

Je ne dis que quelques phrases pour ne pas qu'il sache que je n'allait pas bien. Je déssina un petit feu. Exercice facile appris lors d'un de mes entrainements. Je sentais bien que Kem désirait continuer, mais c'est la vie. Il M'a laisser diriger alors hein... C'est son probleme si il n'est pas content... Étant legerement derangee. Toutes les questions qu'il me posait restait sans reponses...
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Kem Alran
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21.03.12 19:10
Elle cessa de fredonner et le regarda, l'air mauvais, en disant :

-Roooh ne soit pas si inquiet. J'attire plus l'attention que toi. Pas pour rien que j'ai pris sa veste ! Tsé a al-Chen je sais pas, mais j'y suis deja aller et je peut te dire que tout le monde avait leur Regard braquée sur moi. Toi y'a que tes yeux. moi c'est carrément tout. Alors cesse de te pleindre.

Oui, ses cheveux étaient voyants, certes. Pas de quoi en faire une montagne. Ils attireraient l'attention tous les deux. Tous les trois devraient-ils dire. Les cheveux rouges passaient, on pouvait dire que c'était du roux prononcé, mais des cheveux verts pomme…

Ils marchèrent tranquillement le long du fleuve, s'approchant un peu plus d'Al'Chen.
Kem réfléchissait. Que ferait-il si jamais Ayame voulait vraiment tuer le garçon ? Serait-il capable de la tuer elle ? Elle dessinait. Il n'avait pas énormément de chance dans ce combat qui serait inégal. Quoique, Viladra lui avait appris des tonnes de choses, en particulier de ne jamais hésiter à tuer même les siens. Sauf qu'Ayame avait été une apprentie de Viladra et donc avait reçu le même entraînement et les mêmes conseils.
Le soleil déclinait petit à petit et ils marchaient toujours. Sauf que sa compagne de voyage faisait une drôle de tête depuis quelques minutes. Il ne dit rien, fît celui qui ne le voyait pas, mais l'observa du coin de l'œil.

Elle s'était même pris la tête entre les mains. Il fronça les sourcils. Que lui arrivait-il ? Il porta son regard vers la silhouette inanimée du garçon, dont il ignorait encore le nom et s'en fichait pour l'instant, et se demanda si cela avait un lien. Le dessin ? Était-il dessinateur et la faisait-il souffrir ? Il ne savait pas et ne poserait pas de questions. Ses connaissances en dessin était si limitées qu'il risquerait de se faire trancher la gorge…

Elle démonta et dit sèchement
:

- Bon. Ont va s'arrêter.

Elle dessina un feu. Elle parla, mais sans plus. Lui la regardait, observant les flammes qui créaient des ombres dansantes dans ses cheveux.
Il posa quelques questions anodines, du genre "Comment as-tu rencontré le garçon?" ou "Pourquoi l'avoir fait prisonnier ?" mais elle ne répondait pas et semblait…perturbée.
A la fin, attachant l'autre solidement pour qu'il ne songe pas à partir il dit d'un ton sans appel :


-Va te coucher et dors. Je monte la garde. Et si quelque chose ne va pas, tu peux me le dire….

Certes Viladra lui avait dit de ne jamais trop s'intéresser aux gens, mais s'il devait voyager avec la Mercenaire, valait mieux qu'elle soit dans son état…normal. Surtout si des affrontements devaient avoir lieus…

Étonnamment, elle s'exécuta, se couchant le plus loin possible du garçon aux cheveux verts et de lui. Kem s'installa près du feu, gardant un œil sur l'inconscient, réfléchissant toujours. Arrêterait-il un jour ? Non. Réfléchir faisait partie de lui. Et là, il se demandait comment ils allaient continuer le voyage…

Il se mit à siffler dans la nuit, un son grave et juste, se remémorant sa vie d'antan, voleur d'Al'Far, tuant chaque nuit les voyous qui s'en prenait aux honnêtes marchands, ce faisant appeler l'Enfant de la Mort. Ce qu'il était toujours. Mais sous un autre sens.
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23.03.12 1:15
Le soir tomba vite. Quand on s’ennuie, l'esprit humain a deux tendance : Éluder le temps, ou le rallonger. Pour Heath, il l'avait éluder, faisant passer les heures en quelques minutes. S'était il assoupit? Avait il eu une absence? Son cerveau s'était il débranché pour quelques heures? Il n'en savait rien. Tout ce qu'il savait c'était que lorsqu'il ouvrit les yeux, la Lune était déjà haut dans le ciel et le feu finissait de se consumer.

Silence. Pour autant qu'une nuit en extérieur peut être silencieuse. Bien entendu, on entendait toujours le bruit du vent et des insectes, mais les activités des deux mercenaires s'étaient arrêtées. Prudent, il ne bougea néanmoins pas.

Pendant son inconscience, sa rage s'était calmée. Pas effacée. Elle était toujours là, guettant son moindre faux mouvements, sa moindre pensée noire. Et il en avait à la pelle. Elle eut tot fait de croitre à nouveau, passant de chaton à tigre, d'oisillon à rapace assoiffé de sang. Plus de mots, plus d'insultes. Il allait lui faire vivre un cauchemars. Elle s'était réfugiée dans ses rêves? Quels rêves? Il n'y en aurait bientôt plus. Si on pouvait faire passer un mot, on pouvait faire passer une image. Il ferma les yeux.

Il se rappela la scène de son point de vue. Qu'elle sente sa peur. Sa rage. Son impuissance. Lui faire vivre ce qu'il avait vécu. Il se rappela chaque minutes dans ce noir intense, dans cette prison de pierre, et envoya ces souvenirs dans sa petite tête sanglante.


Noir. tout est noir et je ne voit rien. Rien du tout.
Je suis par terre, sous terre? Où suis-je? Aidez moi!! Je suis aveugle!!

Là bas.. Une porte... Avancer en rampant, pas la force de me lever. Ramper, millimètre par millimètre. De l'autre côté de cette porte doivent se trouver les réponses. Non? Mes bras me font mal. Ma tête aussi... Où suis-je? La porte, enfin...

...

Fermée... Je frappe, quelqu'un va venir ouvrir, j'en suis sur... Ou pas...? Qu'est ce que ce sentiment qui monte en moi..., Cette boule au fond de ma gorge... Je frappe encore... Rien ne se passe... Trou noir...

* * *

Pourquoi? Pourquoi est ce que je doit endurer cela?
Je me lève dans le noir, chaque matin (Ce que je me suis amusé à appeler matin pour moi, sont surement des heures, voir même des minutes. Plus de temps ici, plus d'attaches. Je suis mort, ou tout au moins plus en vie. Je suis prisonnier de ma petite pièce noire...

Claustrophobie. Hier matin (Ou il y a quelques minutes?) je me suis jeté contre les murs, espérant briser cette prison, ces barreaux invisibles... En vain...

Derrière moi la porte s'ouvre... Douleur, intense... Noir...

* * *

Je suis mort. Définitivement. intérieurement. Je ne suis qu'une coquille vide, un bateau brisé sur les rocs de l’Archipel Aline. Je reste prostré dans un coin, ne regardant pas, ne voulant pas voir. Lorsque quelqu'un entre, je me lève et j’obéis. Docile. Oh, on ne me demande pas grand chose, simplement de rester assis tranquille... Je ne demande pas mieux. Ils m'ont déjà assez frappé. Pourquoi devrai-je me battre...? Je suis trop petit, trop jeune... Pas assez libre...

* * *

Je ne suis plus moi... Cette idée à point dans mon esprit alors que mon corps lui même ne m'appartient plus. Et cette non appartenance, ce rejet de moi même, a achevé de me reveiller.

Haine. Haine pure, rage folle. Contenue. Pas d'éclat ou tu sera frappé.

Lentement, je me leve, dans mes yeux brule la flamme rouge sang de la vengeance. Il est temps de se mettre au travail.

* * *

Je regarde mes mains. A la lueur du jour, enfin. Elles ont changées... Elles sont couvertes de sang...

Je n'en ai tué aucun. Mais aucun n'est indemne. Rage et violence ont pris le dessus sur moi, j'aurai très bien put les tuer. Pourquoi ne l'ai-je pas fait alors?

Incompréhension. Haine. Haine pure et brulante.

J'attrape la tête du premier qui passe, la pose sur le bord d'une pierre. Pose mon pied dessus. Un grand coup. La mâchoire se fracasse sur la roche. Et le son de la folie meurtrière se fait doucement entendre à mes oreilles. Tout de suite interrompue par quelque chose d'extraordinaire. Que je n'avait pas vu depuis des années.

A travers une ouverture, le soleil perce...

* * *

Et je l’éteins pour toi. Toi qui regarde cela, toi que je détruirai pierre par pierre. Vois-tu ce que vous avez fait de moi? Ce que tu as fait de moi? N'espère aucun soleil, aucune clémence. Tu n'aura que scènes de batailles sanglantes. Tu n'auras que yeux arrachés et tripes rependues. Je couvrirait le soleil de sang et ravagerait les terres paisibles. Les yeux que tu verra seront arrachés et l'on te regardera avec des orbites vides, purulentes et couvertes d'insectes.

Tu es un monstre, tu vivra comme un monstre. N'espère aucune lumière dans l'enfer où je vais te plonger. Contemple ma haine. Tu aime le sommeil? Bientôt tu suppliera pour ne plus dormir. Je te laisse, fait de beaux cauchemars. Et ne te réveille pas demain. Tu le regretterai."


A chaque mot, il avait projeté des images mentales plus horribles les unes que les autres. Intercalant entre ce dont il parlait et avec des images plus sanglantes et brisées les unes que les autres. Il la plongerait dans un cauchemar si profond qu'il la détruirait de l’intérieur.

Il ouvrit les yeux, regardant la Lune. il ouvrit la bouche, et adressa un salut silencieux à l'Astre Lunaire.


*Je te dédie ce sanglant réquiem. Cette haineuse symphonie.*
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Tsukiyomi Ayame
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23.03.12 2:23
Kem me posa plusieurs questions.''Comment a tu rencontré ce garcon,pourquoi l'a tu fais prisonnier...'' Un : Je l'ai rencontré sur un toit d'al-jeit. j'avais entendu du bruit. Deux : Bah il est peut etre contaminé par le masque a gaz toxique... Je fixais le feu. J'avais l'air un peu dérengée. Dans le Genre Folle oui. Mais aussi dans le genre : J'ARRETE PAS DE PENSER A PLEINS DE TRUCS. La lumiere que produisait le feu, créeait des ombres dansante dans mes cheveux. Kem me fixait. il commenca a parler.

-Va te coucher et dors. Je monte la garde. Et si quelque chose ne va pas, tu peux me le dire….

Peuh...Comme si je te dirais ce qui se passe dans ma tete. J'ai appris a tout garder pour moi, et sa continuera comme sa. Je pris mes affaires et alla me coucher le plus loin possible des deux garcons. En esperant que la voix dans ma tete cesse... Je m'endormis l'esprit rongé par les mots du jeune homme...

***

Je revais. De quoi ? De moi...Mais j'étais un peu differente. J'était brune et mes yeux...ils étaient Verts... J'était dans une foret entourée de cerisiers et de fleurs de lotus... Tout d'un coup, je redevint comme avant, et le paysage pris feu. Je me retrouva alors dans une piece sombre...

Noir. tout est noir et je ne voit rien. Rien du tout.
Je suis par terre, sous terre? Où suis-je? Aidez moi!! Je suis aveugle!!

Là bas.. Une porte... Avancer en rampant, pas la force de me lever. Ramper, millimètre par millimètre. De l'autre côté de cette porte doivent se trouver les réponses. Non? Mes bras me font mal. Ma tête aussi... Où suis-je? La porte, enfin...

...

Fermée... Je frappe, quelqu'un va venir ouvrir, j'en suis sur... Ou pas...? Qu'est ce que ce sentiment qui monte en moi..., Cette boule au fond de ma gorge... Je frappe encore... Rien ne se passe... Trou noir...

* * *

Pourquoi? Pourquoi est ce que je doit endurer cela?
Je me lève dans le noir, chaque matin (Ce que je me suis amusé à appeler matin pour moi, sont surement des heures, voir même des minutes. Plus de temps ici, plus d'attaches. Je suis mort, ou tout au moins plus en vie. Je suis prisonnier de ma petite pièce noire...

Claustrophobie. Hier matin (Ou il y a quelques minutes?) je me suis jeté contre les murs, espérant briser cette prison, ces barreaux invisibles... En vain...

Derrière moi la porte s'ouvre... Douleur, intense... Noir...

* * *

Je suis mort. Définitivement. intérieurement. Je ne suis qu'une coquille vide, un bateau brisé sur les rocs de l’Archipel Aline. Je reste prostré dans un coin, ne regardant pas, ne voulant pas voir. Lorsque quelqu'un entre, je me lève et j’obéis. Docile. Oh, on ne me demande pas grand chose, simplement de rester assis tranquille... Je ne demande pas mieux. Ils m'ont déjà assez frappé. Pourquoi devrai-je me battre...? Je suis trop petit, trop jeune... Pas assez libre...

* * *

Je ne suis plus moi... Cette idée à point dans mon esprit alors que mon corps lui même ne m'appartient plus. Et cette non appartenance, ce rejet de moi même, a achevé de me reveiller.

Haine. Haine pure, rage folle. Contenue. Pas d'éclat ou tu sera frappé.

Lentement, je me leve, dans mes yeux brule la flamme rouge sang de la vengeance. Il est temps de se mettre au travail.

* * *

Je regarde mes mains. A la lueur du jour, enfin. Elles ont changées... Elles sont couvertes de sang...

Je n'en ai tué aucun. Mais aucun n'est indemne. Rage et violence ont pris le dessus sur moi, j'aurai très bien put les tuer. Pourquoi ne l'ai-je pas fait alors?

Incompréhension. Haine. Haine pure et brulante.

J'attrape la tête du premier qui passe, la pose sur le bord d'une pierre. Pose mon pied dessus. Un grand coup. La mâchoire se fracasse sur la roche. Et le son de la folie meurtrière se fait doucement entendre à mes oreilles. Tout de suite interrompue par quelque chose d'extraordinaire. Que je n'avait pas vu depuis des années.

A travers une ouverture, le soleil perce...


Je me réveilla en sueur et en criant. Mon corps, Il tremblait de partout. Ce que j'avais ressentie...tout -- tout avait l'air si réel ! Je compris que c'était ce que le garcon avait vécu. Une voix retentit alors...

Et je l’éteins pour toi. Toi qui regarde cela, toi que je détruirai pierre par pierre. Vois-tu ce que vous avez fait de moi? Ce que tu as fait de moi? N'espère aucun soleil, aucune clémence. Tu n'aura que scènes de batailles sanglantes. Tu n'auras que yeux arrachés et tripes rependues. Je couvrirait le soleil de sang et ravagerait les terres paisibles. Les yeux que tu verra seront arrachés et l'on te regardera avec des orbites vides, purulentes et couvertes d'insectes.

Tu es un monstre, tu vivra comme un monstre. N'espère aucune lumière dans l'enfer où je vais te plonger. Contemple ma haine. Tu aime le sommeil? Bientôt tu suppliera pour ne plus dormir. Je te laisse, fait de beaux cauchemars. Et ne te réveille pas demain. Tu le regretterai."


J'éclata en sanglots. Des sanglots forts qui ne cesserait pas de si tot. Je m'assis dans mon lit et pris ma tete entre mes deux mains. Je pleurais. J'ai des sentiments comme tout le monde...je ne fait que les cacher. j'ai changer depuis on arriver ici... Je ne suis pas un monstre. Je regarda la lune et lui adressa un chant...Le visage baignée de larmes...

-Last Night...Good night...

Sans arreter de pleurer, j'esperais sincerment que Kem c'était endormi et qu'il ne me voyait pas ainsi. Malheureusement, je vis du coin de l'oeil qu'il me regardais...
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Kem Alran
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23.03.12 20:47
[dites moi si c'est pas bon ^^]


Kem resta longtemps adossé, à regarder tantôt le prisonnier et tantôt sa compagne Mercenaire. Aucun d'eux ne bougeait, sans doute endormis. Soupirant, il regarda le ciel, la lune immense qui les éclairait, les étoiles qui brillait. Peuh. Il reporta son attention sur le feu qui était devenu braise et terminait de se consumer.

Il ne savait pas dans quoi il s'était lancé en se joignant à Ayame. Il ne savait pas ce qui les attendaient, mais une chose était sûre, le garçon était dangereux. Fou, certes, mais dangereux. Et, dans sa folie, peut-être même plus qu'eux deux réunis. Il faudrait trouver un meilleur moyen de le ligoter. Peut-être que le don de Dessin d'Ayame pourrait servir…
Le lendemain, ils atteindraient sans doute Al'Chen. Et ils devraient être très prudents. Bien plus que d'ordinaire. Parce qu'ils attireraient l'attention, lui avec ses yeux, les deux autres avec leurs cheveux. Et les cacher n'augmentera qu'un peu plus la curiosité des gens.

Tout d'un coup, le corps de la Mercenaire se convulsa et elle se redressa en hurlant, tremblante. Il se prépara à se lever s'il fallait. Mais elle avait sa fierté de Mercenaire et ne voudrait pas de sa sollicitude. S'il la lui donnait…


Puis elle éclata en sanglots, ininterrompus, secouant son corps de soubresauts. Elle semblait chanter, mais il ne percevait pas les paroles. Il la regarda pleurer. Le corps de la "pomme verte" était immobile. Kem sentait qu'il se passait quelque chose depuis quelques heures, entre les deux personnes. Mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Il hésitait entre aller chez elle et lui dire de se calmer ou de rester là à regarder sa compagne souffrir. Parce qu'elle souffrait. Et cela se voyait nettement. Elle était certes Mercenaire, mais restait une femme comme lui un homme. Un être humain qui éprouvait des sentiments. Ils avaient appris à les laisser au fonds d'eux, de ne pas les sortir ou de les montrer en public. Il s'était lui-même forgé un visage de pierre, libérant ses rares émotions en privé. Et là, ce qu'elle avait subit reprenait le dessus. Le cauchemar qu'elle venait de faire semblait être la goutte d'eau qui avait tout déclenché.


Finalement, il se leva et se dirigea vers elle. Il s'assit en tailleur devant elle sans la regarder fixement. Elle se serait sentie humiliée s'il la regardait pleurer.
Il regardait donc plus ses bras serrés autour de ses genoux.


Il ne savait pas quoi dire. La réconforter ? Elle le tuerait. La serrer dans ses bras ? Il serait pire que mort. La regarder ? Alors pourquoi être venu devant elle ?

Du coin de l'œil il regarda l'autre. Immobile toujours encore. Mais peut-être avait-il les yeux ouverts et les observaient. Il imaginait bien son sourire.

-Est-ce lui ?

Simple question. Et le sanglot qui éclata lui donna une réponse claire et nette. Il était donc au cœur de toute cette histoire. S'il n'avait pas eu de mission, Kem l'aurait tué, pour régler cette histoire une bonne fois pour toutes. Mais il devait le ramener à la Forteresse. En revanche, rien n'interdisait quelques tortures. Même si l'autre avait dit qu'il s'en fichait. L'eau n'était pas loin. Et quoi de mieux que l'eau gelée pour vous remettre les idées en place ?

Négligemment, il s'approcha de leur prisonnier. Un sourire aux lèvres, il le jeta sans ménagement sur ses épaules. S'approchant du lac, il s'accroupit et, d'un geste, plongea la pomme verte dans l'eau. Il appuya sur sa tête, l'obligeant à boire la tasse. Kem le sentait se débattre sous lui. Les gerbes d'eau qu'il recevait étaient glacées. Agrippant les cheveux verts, il tira la tête en arrière. L'autre inspira un grand coup. Froid, Kem susurra :

-Tu sais, tu penses être délivré si tu meurs. Malheureusement, tu te trompes lourdement. La mort n'est qu'une prison de plus. Éternelle et ennuyante.

Il replongea la tête dans l'eau quelques minutes et la ressortit :

-Alors maintenant, si tu continues à nous mettre des bâtons dans les roues, je peux te garantir que tu seras encore plus tape-à-l'œil que maintenant. Même si tu nous dis être insensible. Je le sens en toi. Tu as peur. Et c'est bien. Maintenant je ne veux plus t'entendre. Et toi tu ne feras plus rien. Ni mentalement, ni physiquement.

Il le retira et le bâillonna. Les mains liées dans le dos, la bouche close, il dégoulinait d'eau, mais Kem le jeta loin des restants du feu. S'il avait froid, tant pis pour lui.

Il se retourna vers Ayame qui était à moitié debout. Les larmes avaient cessées.

-Il faut que l'on se remette en route. Viens.

Il monta sur sa selle après avoir installé le captif devant lui. Maintenant, ce serait lui qui le garderait. Et il n'hésiterait plus. Il attendit que sa compagne le rejoigne pour s'élancer au pas.

Elle ne lui dirait rien de ce qu'elle avait vu ou entendu de la part du prisonnier. Et il ne demanderait pas. Sa fierté avait dû être ébranlée. Il fallait qu'elle se reconstruise la carapace de Mercenaire dans laquelle ils vivaient…
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