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Une rencontre folle ( PV Viladra Memphis)
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15.10.11 15:59
A l'âge de dix ans , Andrew pouvait ce faufilé partout ou il le voulait grâce à sa souplesse et à son agilité et c'est pourquoi le jeune homme était bien installer dans un compartiment en parlant avec son voisin en direction de paris. Deux heures plus tard le jeune garçon sorti du train en ce disant que pour une fois il ne s'était pas fait prendre avant qu'il entende :

Hey toi là viens ici


Andrew ce tourna légèrement pour voir arrivé vers lui deux armoires a glace de la SNCF , il leurs fit un petit sourire avant de ce faufilé entre les passants avec souplesse en volant trois quatre portefeuilles bien garnis et semer ses poursuivants. Andrew sorti de la gare et alla dans une ruelle et jeta les portefeuilles en récupérant l'argent ou il y avais environ trois cents euros. Puis en ce retournant pour sortir de la ruelle il vit les deux hommes qu'il le poursuivait a la gare près a l'attrapé , le jeune garçon ce baissa juste a temps et ce releva en donnant un bon coup de pied entre les deux jambes qui fit couiné l'homme et tomba a genoux au sol en ce tenant les parties intime , Andrew ce glissa rapidement derrière l'homme et sorti une brosse a dent avec une lame scotché dessus et la plaça sous la gorge de l'homme tout en ne lâchant pas l'autre homme des yeux.

Bouge et je tue ton ami.

Andrew avait parer d'une voix froide sans émotions apparente , autre homme qui avait voulu aider son ami s'arrêta net en entendant les paroles trop froid et mur pour un garçon de dix ans puis il eu des frissons en levant les mains en l'air tout en ce reculant. Andrew le regarda faire avec un petit sourire puis il retira la lame du coup du pauvre homme tout en chopant son portefeuille et le jeune homme parti comme un courant d'air. Le jeune garçon , alla manger tranquillement dans un Mc donald gratuitement grâce a l'argent qu'il avais gagné durement ( ^^)

Dans l'après midi il chercha un endroit ou il pourra dormir , il trouva un endroit a côté d'un parc , il passa son après midi a trainer dans la rue , en volant des portefeuilles , en ce faisant courir après part la police de paris mais il sentait sur lui un regard depuis la gare mais a chaque fois qu'il ce retournait pour voir qui le regardait comme ça , il ne voyait personne. Donc a la tombé de la nuit , Andrew avait un plans pour savoir qui le regardait , il entra dans une ruelle et rapidement il alla mettre contre le mur un vieux Mannequin trouvé un peut plus tôt dans cette même ruelle et le jeune garçon mis sa veste troué sur le Mannequin puis il alla ce cacher dans l'ombre. Son attente ne fut que de courte duré en voyant une femme sortir de l'ombre en s'approchant doucement du Mannequin, la femme s'arrêta devant quand Andrew sorti de l'ombre en ayant dans une main le couteau de son père tuer il y a un ans et une brosse a dent avec une lame scotché dessus.


Pourquoi me suivez vous depuis la gare ce matin ?

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Viladra Memphis
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Mon personnage
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Viladra Memphis
Mentaï



15.10.11 20:16


.:I Hooo champs Elysées... palapalapa... I:.

Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres,
Qui, le long des grands murs de l'hospice blafard,
Comme des exilés, s'en vont d'un pied traînard,
Cherchant le soleil rare et remuant les lèvres?
Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres?



Une rencontre folle ( PV Viladra Memphis) 174963Sanstitre

Vêtue d’un pantalon et d’une veste de cuir moulant, je fendais les champs Elysées sans faire attention aux regards étonnés qui se posaient sur moi. Les mains dans les poches, mes yeux dissimulés derrière des lunettes noires me permettaient d’analyser mon environnement sans qu’on le remarque. Savez-vous pourquoi j’étais là ? Pour plusieurs raisons… La première étant que j’avais durement entrainé Kem Al’ran et qu’il était temps que je lui laisse une petite pause afin qu’il ne s’effondre pas. Ayant profité de ce laps de temps pour laisser les tâches administratives de la forteresse à mes subalternes, j’avais dessinais un pas sur le coté en direction de la planète terre… Ayant eu des échos comme quoi de nombreux habitants de ce lieu avait trouvé refuge à Gwendalavir, j’avais déjà remarqué des éléments possédant des potentiels très intéressants parmi les marchombres et l’idée de recruter dans ce même endroit avait éveillé ma curiosité…
Ayant donc choisi la ville la plus grande de l’un des nombreux pays, j’avais opté pour Paris, capitale de la France. Si vous voulez mon avis, cela ne valait pas la beauté de notre monde… Des odeurs particulièrement nauséabondes, des gens bruyants, des machines qui semblaient aussi incompréhensibles qu’inutiles… Et ne parlons pas de la nourriture qui n’arrivait pas à la cheville de la notre. En fait, je ne comprenais pas vraiment pourquoi les grands dessinateurs idolâtraient cet endroit. Sachant que leur technologie ne pouvait être adaptée à notre monde, je n’avais rien vu qui en vaille l’intérêt… Néanmoins mon but n’était pas touristique, donc j’avais minutieusement observé les jeunes enfants qui passaient dans mon champ de vision, savant pertinemment qu’il n’était pas difficile de manipuler leur esprit malléable et naïf.

« Il va bientôt être le milieu de la journée et rien en vue…
A croire que tous les bons éléments ont déjà été trouvés.
Allons dans un endroit plus fréquenté…
Que les champs Elysées ? J’ai du mal à voir.
Les quais de gare ! De nombreux pique-Pocket y vont !
Va pour la gare. »

Me dirigeant donc vers la haut bâtiment où était marqué « gare Montparnasse », je gravis la volée de marche jusqu’à atteindre une terrasse qui surplombait les différents trains qui venaient déverser son flot de voyageurs. Comment arrivais-je à connaître toutes ces notions là ? Et bien parce que tout bon mentaï doit se fondre parmi n’importe quel peuple et le connaître parfaitement… Nous avions une éducation très sévère en ce qui concernait tout cela, après tout.
Regardant nonchalamment les plus jeunes qui courraient rejoindre leurs parents ou d’autres qui semblaient un peu perdus, une petite silhouette agile attira mon regard et je vis un gamin d’à peine dix ans tout au plus, semer deux contrôleurs qui le prirent en chasse. Plutôt habile, il substituait aisément des portes-monnaies et lorsqu’il sortit du bâtiment, je dessinai tranquillement un pas sur le coté.
Réapparaissant sur un toit, je ne tardai pas à le retrouver qui se faufilait dans une ruelle sans voir les deux hommes à la mine patibulaire qui ne l’avaient pas lâché. Curieuse de voir comment il allait sortir de ce traquenard, je sautai sur le faîte suivant, me stationnant juste au-dessus d’eux. Lui bloquant toutes retraites, j’allais faire demi-tour en me disant qu’il n’en valait pas la peine lorsqu’il sortit une brosse à dents et je compris à sa manière de la tenir qu’il s’agissait plus d’une arme que d’un objet d’hygiène… Fonçant dans le premier, il visa judicieusement les parties sensibles et posa son objet sur sa gorge.

Intéressant… Murmurais-je, amusée.

Le voyant menacer les hommes, il réussit à les distancer et je poursuivis ma filature silencieuse. Voyant qu’il jetait fréquemment des regards autour de lui, mon sourire s’élargit à l’idée qu’il ait développé le sixième sens guerrier. Si c’était le cas, j’étais tombée sur une perle… Tant mieux, je n’autorisais que l’élite à suivre mon enseignement.
Traçant les policiers ou autres représentants de la justice, il s’engouffra par la suite dans une ruelle et toujours en hauteur, je le vis déplacer fébrilement un mannequin avant de lui enfiler son manteau. Ho… Voyez-vous ça, c’était un piège pour ma personne… S’il avait deviné qu’il était observé, il aurait pourtant du comprendre que stratagème était trop grossier pour fonctionner. Décidant qu’il était néanmoins temps que la rencontre se fasse, je sautai souplement du toit avant de me réceptionner silencieusement au sol après avoir ralenti la chute de ma greffe. Faisant disparaitre mes griffes de métal, je marchai tranquillement jusqu’au mannequin que je fixai d’un air sarcastique.
Enfin, sa voix résonna dans mon dos. Une voix sur qui devait certainement se dire qu’il venait de me jouer un mauvais tour… Une voix froide qui ne faisait pas son âge et qui cachait certainement beaucoup de souffrances. Amusant…

A vrai dire je voulais que tu tranches la gorge du contrôleur, commençais-je froidement malgré mon petit sourire, mais comme tu n’as pas eu le courage de le faire… J’ai voulu voir par la suite si tu avais plus d’audace que je ne le crois.

Me retournant alors, je le surplombais de plusieurs têtes vu qu’il n’était qu’un enfant et que j’étais une assez grande femme, mais je plongeai mes yeux noirs dans les siens, d’un bleu glacial. Oui, il était quelqu’un qui avait un énorme poids sur le cœur… Peut-être arriverais-je à en tirer quelque chose s’il acceptait de me suivre. En cas de refus, tuerais-je ce môme d’à peine dix ans ? Oui, même si j’y prendrais moins de plaisir que d’habitude, je n’hésiterais pas à le faire. Après tout, il avait accaparé plusieurs heures de mon temps, il fallait bien une compensation… non ?
Mais s’il acceptait… Ce serait une bonne chose. Plus jeune que les apprentis que j’avais eus jusqu’alors, je décelais en lui un potentiel plutôt intéressant. Il était d’ailleurs tout aussi intriguant que les trois autres et sa maturité compenserait largement ce défaut…
Ramenant lentement ma lourde chevelure de jais en arrière, j’avançais de deux pas, me trouvant juste en face de lui, à quelques centimètres de la petite lame accrochée à sa brosse à dents. Arme dérisoire, qu’elle se trouve à un millimètre de ma peau ou bien à trois kilomètres, elle ne m’inquiétait pas le moins du monde… Je voulais juste voir s’il allait tenter de m’éventrer, mais le fait qu’il ait refusé de tuer ce qui était pourtant un ennemi me faisait croire que non. Tant pis, s’il me suivait, je forgerai son âme afin qu’elle devienne plus tranchante et sans la moindre trace d’hésitation. C’était vivre ou mourir… Seuls les faibles périssaient avant l’heure de la mort.

Alors, jeune terrien… Repris-je tranquillement, mes yeux froids dans les siens. Souhaites-tu poursuivre ta vie de vagabond faiblard sur une terre inhospitalière qui ne te permettra pas d’atteindre le sommet… Ou cherches-tu une voie plus sombre et plus puissante que tu ne l’as jamais imaginé dans un lieu qui dépasse ce que tes pensées pourraient te montrer… ?

Mes paroles étaient de velours liquide. Les personnes qui réagissaient à celles-ci se différenciaient en deux parties… Il y avait ceux qui ne pouvaient pas supporter mes mots et qui se mettaient en tête l’idiotie de vouloir m’attaquer. Inutile de vous dire qu’ils ne faisaient pas long feu… Et après il y avait l’autre, plus réfléchie et moins abrutie que la première. Analysant mes mots, ils prenaient conscience de la chance que je leur offrais et n’hésitez pas à me suivre pour pouvoir enfin acquérir la puissance nécessaire à l’assouvissement de leur envie de vengeance… Ou de desseins encore plus sombres. Il était jeune, c’était un fait, mais je lisais dans son regard belliqueux mais tout aussi volontaire qu’il était suffisamment grand pour pouvoir choisir entre ces deux solutions. Restait à savoir laquelle…

« Ce serait bête de le tuer…
Moi je pense qu’il va accepter.
On ne peut pas trop prévoir les agissements d’un môme… Surtout d’un terrien…
Nous verrons bien, du calme. »


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15.10.11 21:02
Andrew venait tout juste de terminé de parler avec une voix froide quand il entendit la voix toute aussi froide que la sienne lui dire :

A vrai dire je voulais que tu tranches la gorge du contrôleur, mais comme tu n’as pas eu le courage de le faire… J’ai voulu voir par la suite si tu avais plus d’audace que je ne le crois.

Le jeune garçon allait parler pour rembarré la jeune femme quand cette dernière ce retourna pour plonger ses yeux noir dans ceux du jeune homme qui était d'un bleu glacial. Andrew pouvait voir dans les yeux noir de la jeune femme une étincelle s'allumer avec un petit sourire amusant...On aurait dit qu'elle était pareil que lui , il sourit mais sa n'atteignait jamais ses yeux. Oui, le jeune homme pouvait sentir une aura malfaisante entouré la jeune femme enfin...malfaisante pour les autres car pour lui elle était rassurante voir même apaisante.

Andrew ce gifla mentalement quand il la vit s'avancer vers lui en ce plaçant devant son couteau/brosse a dent de fortune et il la vit le défié du regard. Oh oui....il savais qu'elle le testait mais il ne savait pas pourquoi, il l'avais senti toute la journée son regard sur lui comme si elle le testait, l'observait pour lui prouver quelques chose. Il savais aussi que maintenant son mannequin n'avais servi a rien car elle n'avais pas été surpris de son piège. Il ce contenta de la regarder car si elle l'avais suivit toute la journée c'était pas pour faire la causette dans une ruelle malfamé, son attente dura même pas quelques secondes avant qu'il l'entendre parler en lui disant :

Alors, jeune terrien…. Souhaites-tu poursuivre ta vie de vagabond faiblard sur une terre inhospitalière qui ne te permettra pas d’atteindre le sommet… Ou cherches-tu une voie plus sombre et plus puissante que tu ne l’as jamais imaginé dans un lieu qui dépasse ce que tes pensées pourraient te montrer… ?


Le jeune homme de dix ans tiqua sur le mot " Terrien" . Il fronça des sourcils en ce demandant pourquoi elle l'avais appelé comme sa puis il commença a réfléchir tout en ne la lâchant pas des yeux a sa proposition si il voulait toujours vivre dans la misère a volé pour ce nourrir , a toujours ce cacher sans pouvoir venger la mort de son père ou de la suivre pour arpenté une nouvelle vie plus sombre mais aussi plus puissant qu'il ne l'aurait jamais vu ou imaginé en pensé. Andrew plongea son regard de glace dans ceux de la nuit éternel de la jeune femme en voulant savoir si c'était vrai , quand il eu terminé il afficha un petit sourire froid.Mais il savait sa réponse au moment ou elle avais dit "sombre" et" puissante"


Pourquoi....

Oui pourquoi elle lui proposait sa ? il n'avais rien de particulier , pas d'argent, plus de parents, il n'était qu'un gamin sans importance.

Pourquoi me faire cette proposition aussi alléchante ? qu'est ce que je gagne dans tout sa ? J'ai rien en échange , pas d'argents, pas de parents pour vous payer, j'ai absolument rien a vous donner. Alors dite moi pourquoi?

Il voulait savoir avant de donner sa réponse mais il savais déjà qu'il allait dire oui car il avait une vengeance accomplir, rien qu'en pensant aux meurtriers de son père une lueur de haine sans pitié s'alluma dans ses yeux glacial tout en serrant ses poings. Oui du haut de ses dix ans , Andrew serait capable de tuer pour venger son père qu'il avais tant aimer mais il l'avais haï de l'avoir laisser seul dans la rue sans aucune protection, il avais du ce battre, voler , ce faire tapé dessus pour qu'il arrive a ce qu'il en était aujourd'hui alors il était près a tout quitte a changer de vie comme lui avait dit la jeune femme pour une voie plus sombre plus puissante qu'elle ne l'ai déjà
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Viladra Memphis
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Viladra Memphis
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15.10.11 22:45


.:I Un tout premier test pour un tout petit enfant... I:.

Je sais qu'il est des yeux, des plus mélancoliques
Qui ne recèlent point de secrets précieux ;
Beaux écrins sans joyaux, médaillons sans reliques,
Plus vides, plus profonds que vous-mêmes, ô Cieux !



Une rencontre folle ( PV Viladra Memphis) 174963Sanstitre

Quand je vis un imperceptible tressaillement sur son visage lorsque je prononçai les qualificatifs de ce que j’appelais être la voie du chaos, je compris que c’était gagné d’avance. Mais était-il vraiment aussi solide que je le pensais ? Beaucoup d’apprentis avaient baissé les bras au bout d’un moment et j’avais du les tuer lorsqu’il avait été évident qu’ils n’iraient pas plus loin. Celui-ci étant beaucoup plus jeune, on pouvait penser que son enfance et son enseignement jusqu’à l’âge adulte se ferait uniquement sous mon ombre, de ce fait il ne risquait pas de me décevoir… Mais ne pressons pas les choses, qui trop se hâte se perd en chemin…
Comme il avait baissé sa garde, je n’étais plus obligée de me tenir aussi près de lui et reculai de quelques centimètres. Me regardant étrangement lorsque je l’appelai terrien, je compris qu’il se demandait quel genre de personne je pouvais être. Une schizophrène attardée ? Une folle à lier qui se croyait dans un autre monde ? Ou tout simplement une mythomane aggravée… ? Non, il était plus malin que cela tout de même… Et puis je voyais à son expression qu’il comprenait que j’étais parfaitement lucide lorsque je m’exprimais.

« Comme si la lucidité pouvait avoir un rapport avec toi…
Je ne vois pas comment je peux l’être plus.
Effectivement, quand on est à un degré zero, on ne peut pas augmenter !
Abrutie… »

Je savais qu’il dirait oui. Que ferait un enfant de son âge, rempli de haine qui ne pouvait rien faire d’autre que voler quelques maigres biens ? Que ferait-il lorsque des hommes plus forts que lui décideraient qu’il était temps de lui apprendre à vivre ? Que ferait-il à trainer dans les rues, passer son temps à fuir pour garder un semblant de vie… ? Il s’était enfoncé dans une impasse. Sans couleur, fade et triste, il ne pourrait jamais s’en sortir sans quelqu’un comme moi… Même si je lui proposais une voie bien plus noire et plus féroce que celle qu’il avait connu jusqu’à présent, elle seule pouvait lui permettre d’atteindre ses objectifs…
Me répondant alors, il commença l’esquisse d’une question, hésita, puis se lança enfin. Me demandant pourquoi je lui offrais cette chance et ce que j’avais à y gagner, j’haussai légèrement un sourcil surpris. Ce n’était pas vraiment dans les habitudes de mes élèves de me poser ce genre de question… En général il disait ok et ça se terminait comme ça avec quelques conditions de leurs parts que je refusais la plupart du temps. Mais je comprenais sa méfiance… Après tout, je pouvais très bien être une profiteuse ? Rien que le fait qu’il ne se doute pas trop de moi était un exploit. Dans ce monde, lorsqu’un adulte s’intéressait à un enfant, on y voyait pour la plupart du temps un coté malsain…
Reportant mon attention sur lui bien que quelques secondes à peine venaient de se dérouler depuis sa question malgré toutes ces réflexions internes, je laissai échapper un rire cristallin.

Rien à me donner ? Relevais-je dans la fin de mon rire. Je n’ai besoin de rien… Je possède déjà tout ce qui vaut la peine d’être possédé. Si je te propose de me suivre c’est uniquement parce que tu recèles un potentiel intéressant et un mental malléable qui n’a pas été encore sculpté…

« Drôle de façon de dire les choses…
J’avoue, étonnant. »

… Et comme je suis de nature joueuse, j’aime transmettre mon savoir. Si tu avais été un peu plus âgé j’aurais pu trouver une compensation mais là… On va dire que c’est de la générosité gratuite de ma part…

Etonnant à dire mais quelque part ce n’était pas faux… Si je le recrutais pour agrandir la puissance des mercenaires, c’était surtout pour mon plaisir personnel. J’aimais me créer des risques et enseigner ma puissance à des élèves pour ensuite avoir la possibilité qu’ils tentent de me trahir une fois formés était quelque chose d’assez excitant… Evidemment, je préférais garder mon cercle fermé dans lequel ils avaient une certaine confiance de ma part mais dans notre guilde, les trahisons étaient monnaie courante et j’avouais moi-même avoir tué des membres qui n’avaient pas été assez bons à mes yeux.
Reprenant la parole puisqu’il n’avait pas répondu, j’adoptai un ton plus calme. Tachant d’éteindre les dernières traces de froideur, ce fut peine perdu mais l’effort comptait plus que les faits dans ce cas là…

Je ne suis pas là pour t’apprendre à te débarrasser d’abrutis comme on peut le croiser mais à…

Interrompue par l’arrivée de deux hommes particulièrement éméchés, je pensai qu’ils n’allaient pas tourner dans notre rue mais la vision d’une jeune femme et d’un enfant attira leur attention et ils bifurquèrent vers nous en titubant. L’un d’eux soutenant l’autre ou soutenu par l’autre, on ne voyait pas vraiment la différence, arborait une bouteille de rhum bien entamée et j’arrivais à sentir l’odeur acre de l’alcool de mauvaise qualité jusqu’ici alors qu’ils se trouvaient encore à dix mètres. Baissant mon regard vers celui que j’avais choisi pour devenir mon élève, un mince sourire froid s’esquissa sur mon visage pale.

… J’enseigne la finesse de l’art du combat. Les subtilités de la mise à mort, la forge d’une âme d’acier et l’obéissance envers le chaos. A toi de voir si tu me suis…

Me tournant pour faire face aux hommes qui venaient enfin d’atteindre notre niveau, l’un d’eux grogna à moitié endormi et envoya sa main pataude en direction de ma poitrine. Quel abruti… Sortant un sabre court de nulle part, je tranchai l’os au niveau du coude, envoyant son membre valdinguer contre un mur. Le sang giclant sur ma peau et sur celle de l’enfant dont je ne connaissais pas encore le nom, l’alcool fit hurler l’estropié avec un léger temps de retard tandis que le deuxième se contentait d’ouvrir et de fermer la bouche comme un poisson hors de l’eau.

L’hésitation est le pire défaut qu’un combattant peut avoir. Annonçais-je en poussant de ma botte l’homme ensanglanté qui s’affala à terre.

Esquivant un poing maladroit, je pivotai sur mes hanches afin de lui tourner le dos et ramenai ma lame en arrière, embrochant d’un geste le deuxième qui s’éteignit dans un gargouillement rougeâtre. Tombant à mes pieds tandis que son ami gémissait, pitoyable dans son costar cravate, je posai un pied sur sa tête et le forçai à rester aplati face contre sol, lui écrasant impitoyablement le nez sur le goudron. Des craquements de cartilage raisonnant, je tournai à nouveau un regard froid vers l’enfant. Avait-il déjà assisté à une mise à mort ? Avait-il déjà tué ? J’espérais bien que oui… Et si ce n’était pas le cas, pourvus qu’il ne panique pas. La mort était monnaie courante chez les mercenaires, s’il n’était pas capable d’assumer ce genre de choses, il ne deviendrait jamais l’un des nôtres.
Ramenant mon sabre dans l’imagination d’où je l’avais sorti, je posai une main sur ma hanche.

Tu as une arme. Dis-je d’un ton coupant. Sers-t-en et tranche la gorge de cet homme.

Mon premier ordre avait été donné… Je ne tolèrerai aucune excuse comme quoi cet alcoolique ne lui avait rien fait, que cela n’en valait pas la peine ou qu’il n’avait pas envie. On était mercenaire ou on ne l’était pas… Je me fichais totalement que cet homme survive ou non, il n’était qu’un instrument qui me permettait de tester sa volonté et les tripes qu’il avait. S’il le tuait, alors je daignerais lui demander son nom et il ferait parti des rares personnes proches de moi. Il n’imaginait pas tout ce qu’il allait découvrir… A savoir Gwendalavir en premier puis la forteresse, puis le monde, tout simplement.

« Allez petit, ne faillis pas…
Courage ! »



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