La patience porte enfin ses fruits [pv: Roxy and Rasou]


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La patience porte enfin ses fruits [pv: Roxy and Rasou]


	Invité Invité 21.06.12 14:38 Al-Jeit est tellement plaine de monde, tellement de personnes inintéressante. L'académie abritait l'élite passée, actuelle et avenir des dessinateurs de Gwendalavir, ils sont tous là tous sauf les mentaïs. C'étaient les seuls personnes qui avaient une petite valeur. Que ces dessinateurs et tout les autres habitants de Gwendalavir meurent ne lui ferait ni chaud ni froid. Tout le monde peut mourir sauf une et là est le problème. Être seul au monde au sens littéral ne le dérangeait pas avant qu'il se passe l'irréparable avant que Rasinar ne s'attache à une personne. Une seule personne qui change la donne. Elle hante ses pensées jour et nuit depuis qu'il est parti d'Ondiane. Il pouvait détester le monde entier, être sans pitié, sans faiblesse et maintenant, il ne peut détester Roxane. Si elle était en danger, il ne pourrait pas l'ignorer, il ne pourrait penser qu'à la sauver. Si elle venait à mourir, Rasinar ne sait pas si il tiendra le coup. Au début, il se disait qu'il la détestait parce qu'elle l'avait rendu vulnérable, mais ce n'est pas elle qu'il déteste, mais l'amour qu'il lui porte. Il déteste l'amour, c'est le plus grand défaut du monde car on ne peut pas facilement le rectifier. Rasinar avait du mal à trouver le sommeil, tout ça à cause de l'amour. Le sommeil arriva enfin après qu'il se soit visualisé au pied du lit de la rêveuse dans la chambre où elle passait ses nuits. Rasinar s'était endormi sans se rendre compte qu'il venait de faire un pas sur le côté.

Âge : 27 Autre(s) Compte(s) : xxx Messages : 8130 Date d'inscription : 22/09/2010 Mon personnage Sexe et âge: Femme, 20 ans Aptitudes:	Roxane Rêveur__Membre 21.06.12 15:06 -Je vais me coucher. -C’est ça ! Bonne nuit. Roxane se leva brusquement de la chaise où elle était assise. Les disputes avec les autres rêveurs, ce n’était pas la première fois que ça arrivait. Mais là, le petit nouveau l’agaçait vraiment. Il se croyait tout permis et surtout plus fort qu’eux tous, juste parce-qu’il était un peu plus âgé. Hé bien, vous savez quoi ? Qu’il aille se faire voir. Un des rêveurs essaya bien de l’attraper par le bras, de la calmer mais elle se dégagea brusquement. Si une seule personne s’opposait à elle, il allait le regretter… Enfin, regretter, façon de parler. Vous savez tous aussi bien que moi que la jeune femme est tout à fait incapable de tuer quelqu’un ni même de le frapper. Alors, disons que le mieux qu’elle puisse faire est de…bouder. Mais vous savez tous aussi qu’une Roxy qui boude n’est pas amusant. On aime tellement ses chants, ses rires ! Elle est la perfection incarnée, la…//SBAFF//roh, ça va hein. Revenons-en à nos petits moutmouts. La demoiselle était donc sortie de la pièce et se dirigeait vers sa chambre. Le lendemain, elle devrait partir à une expédition et elle était un peu sur les nerfs…Ca devait jouer sur sa mauvaise humeur, sans doute. Ce ne serait pas un énorme convois comme lorsqu’elle était partie avec Killian-cela faisait maintenant six mois, elle avait compté- mais il était tout de même imposant. Elle devait juste rester auprès des personnes, au cas où ils se feraient attaqués et qu’ils auraient besoin de ses soins. Le nouveau rêveur se joignait à eux et voulait déjà prendre toutes les commandes-c’était d’ailleurs le sujet de leur dispute-. Bref bref bref…La rêveuse était entrée dans sa chambre, avait claqué de toutes ses forces la porte et avait enfuie sa tête dans son coussin pour hurler sa rage. Et c’est finalement ainsi qu’elle s’endormit. Tout bêtement. Voilà. Fini ! Je plie mon ordi, le rp est terminéééé ! Han, ne dramatisez pas comme ça ! Laissez le temps à la petite Roxane de se réveiller et d’apercevoir quelque-chose(ou plutôt quelqu’un) d’absolument extraordinaire ! Aller, courage ! Une minute est passée ! Encore quelques heures ! … Vous allez tenir ! … Bon, ok, je m’arrête là. Sinon, vous allez décrocher du rp et ne lirez jamais la suite. Reprenons… Roxane était donc en train de baver sur son coussin lorsqu’elle ouvrit ses petits yeux embrumés. Et ce fut avec un cri déchirant qu’elle se leva et se cacha derrière une armoire…Jusqu’à ce qu’elle remarque le malheureux venu. Rasinar. (ça rime avec tête de canard)Son cœur rata un battement. Elle sortit de sa cachette, et le détailla de haut en bas. Il n’avait absolument pas changé…il était toujours aussi beau, aussi merveilleux que dans ses souvenirs. Mais elle resta là, immobile, comme incapable de faire un simple petit mouvement. Elle n’osait croire qu’il était vraiment là, mais brûlait d’envie de vérifier. Et puis, l’aimait-il toujours ? Pourquoi était-il venu maintenant ? Pourquoi pas ? La rêveuse avala sa salive et osa faire un pas. Et doucement, inaudible presque, elle murmura : -Salut. Bien sûr, il y avait plus romantique comme amorce. Mais elle n’osait tout simplement pas dire autre chose. Surtout que, en soit, elle l’avait trompée. Même si leur situation n’avait jamais été vraiment précisée. En fait, maintenant que Rasinar était là, elle ne savait plus trop si elle avait envie ou non de le voir…

	Invité Invité 25.06.12 11:24 [hrp: j'avais pas vu que tu avais répondu T.T] Il faisait sombre, seul une petite torche éclairait la pièce. L'odeur acre du sang comblait tout l'espace. La victime du mercenaire était là (et lasse) enchaînée au mur. Les bras écartés par les chaîne laisser voir une poitrine meurtrie. Une multitude de sillons écarlates parcourraient son corps. Les mains du mercenaire était couverte de ce liquide poisseux qu'était le sang. Rasinar ne se souvenait pas avoir capturé quelqu'un, l'avoir emmené à la forteresse et l'avoir torturé. Peut importe le pourquoi et le comment, l'important était qu'il avait sa victime à sa merci. Pouvoir ainsi torturer quelqu'un autant que bon lui semblait. Savoir que sa victime ne pouvoir rien faire. Sur un vieux bureau en bois étaient posée cinq dagues à la forme particulière. Spoiler: Ses cinq lames tirèrent un sourire à Rasinar. Une à une il les planta entre les côtes de sa victime jusqu'à la garde. Sa victime sa crispa de douleur, elle ne pouvait crier à cause du bâillon. Le mentaï se pencha vers sa victime pour lui susurrer à l'oreille : -Voilà ce qui arrive à ceux qui s'attache au autres. Tu n'aurais jamais dû aimer. L'amour t'a rendu plus vulnérable que tu ne l'a jamais été. En s'éloignant, le mercenaire arracha violemment les poignards du corps de l'homme brisé. En posant le dernier couteau ensanglanté contre la gorge de sa victime, Rasinar sentit une chaînette au coup du malheureux. La pierre qui pendait au bout accrocha la lumière et étincela une fraction de seconde. Cette pierre c'était celle des deux faël qui l'avait sauvé quand il n'était qu'un enfant, cette pierre c'était la sienne. Soudain, Rasinar croisa le regard de l'autre, c'était comme se regarder dans un miroir, mais en beaucoup plus déroutant. La victime de Rasinar était lui même. Le mentaï se réveilla en sursaut le visage couvert de sueur. Il n'était plus dans l'auberge où il s'était endormi. Il était... il était dans un endroit qu'il n'oubliera jamais, il était dans la chambre de Roxane. Il se tourna vers le lit pour vérifier que c'était bien ça. Elle était juste là, endormie. Il se leva et revérifia encore, ce n'était pas un rêve cette fois. Il tendit la main pour écarter les cheveux qui couvraient son visage. Elle n'avait pas changée, identique à ses souvenir et ses rêves. Il n'allait pas la réveiller en pleine nuit, Rasinar s'adossa au pied de son lit. Il réfléchit à ce qu'il allait lui dire, à ce qu'il allait faire, mais son cauchemar revenait à ses pensées. Un grand combat intérieur entre le mercenaire sans pitié qui refusait la moindre petite émotion signe de faiblesse et le marchombre, non pas le marchombre, l'enfant éduquer par les faël, croyant aux âmes sœur et ne s’intéressant pas aux disputes des hommes aux oreilles rondes. Les heures s'écoulaient pendant qu'il gardait le regard dans le vide à penser à ses choix. Un grand cri le sorti de son état de déconnexion. Il se leva d'un bond prêt à se défendre. Ce n'était que Roxane, il faut croire que la surprise fut grande de se réveiller et de voir quelqu'un dans sa chambre. Elle se tenait debout face à lui, endormie, elle était belle, mais avec les yeux ouverts qui éclairaient son visage, elle était magnifique. Oubliant tous ce qu'il avait prévu comme scénario, Rasinar l'attrapa et la serra dans ses bras. -Tu m'as manqué. Quatre mots, pendant qu'il était éveillé, il avait imaginé des discours entiers, mai à cause de l'émotion le mieux qu'il ai pu dire était ces quatre malheureux petits mots.

Âge : 27 Autre(s) Compte(s) : xxx Messages : 8130 Date d'inscription : 22/09/2010 Mon personnage Sexe et âge: Femme, 20 ans Aptitudes:	Roxane Rêveur__Membre 25.06.12 19:00 Rasinar ne répondit pas. Enfin, du moins, pas tout de suite. Il se contenta d’engloutir les mètres qui les séparaient et la prit dans ses bras. Une émotion intense parcourut le corps de la jeune femme, et elle se mordit la lèvre pour ne pas pleurer. Après tout ce temps…Il était enfin revenu. -Tu m'as manqué. Roxane leva sa tête vers lui, fichant ses yeux émeraudes dans les siens. Elle attendit de longues minutes encore, pour pouvoir l’observer à sa guise, puis elle s’approcha de ses lèvres et s’en empara. Ils s’échangèrent un long baiser qui s’éternisa longuement, jusqu’à ce que des petits coups pressants se firent entendre à la porte. S’ensuivit une voix grave qui demanda doucement : -Roxy ? Es-tu réveillée ? Si non, il est temps…Nous t’attendons dans une demi-heure maximum pour manger le petit-déjeuner. Nous allons bientôt partir ! -Oui oui, j’arrive…Il faut juste que je me prépare. Les pas s’éloignèrent et la rêveuse replongea dans les yeux de son amour. Elle déposa sa tête sur son torse, écoutant distraitement les battements de son cœur. Longtemps, elle avait rêvé de pouvoir faire ça. Elle prit une longue inspiration, comme pour se donner contenance, et déclara enfin : -Toi aussi, tu m’as manqué. Je…Je pensai que tu ne reviendrais plus. Quoiqu’il en soit, je vais devoir partir avec un convoi jusqu’à Al-Vor. Si tu veux, tu peux…m’accompagner ? La jeune femme n’attendit pas sa réponse et disparut se laver. Le temps de lui laisser réfléchir…Et elle fut de tellement bonne humeur qu’elle se mit à chantonner ce qui lui passait par la tête. Elle inventa une chanson d’amour dédiée secrètement à son mercenaire préféré (devinez qui s’est ?=D). Puis elle s’observa dans le miroir. Elle essaya bon nombres de coiffures, tenta de mettre une touche de maquillage, y renonça…Pour finir, elle en eut tellement marre qu’elle sortit de sa salle de bain comme elle y était rentrée : cheveux lâchés, sans rien sur le visage…Evidemment, et malheureusement pour le cher jeune homme, elle apparut entièrement habillée. Elle lui sourit d’ailleurs doucement, et osa glisser sa main dans la sienne. -Je ne sais pas si tu dois rester ici ou si tu peux venir avec moi, je dois l’avouer…Pour petit-déjeuner, je veux dire. Pour le voyage, tu pourras venir : ce sont des rêveurs qui ne t’ont jamais vu. Roxane n’entendit pas la réponse s’il en donna une car de nouveaux, des coups donnés à la porte retentirent. Elle s’excusa alors du regard et sortit, promettant à son cher et tendre qu’elle allait tout de suite revenir. Mais elle ne mangea presque pas. Son regard était perdu vers sa chambre et un sourire béat restait fiché sur ses lèvres. Quand elle pensait qu’elle allait passer un nombre considérable de jours avec Rasinar…Elle termina rapidement de manger et le rejoint, courant dans les escaliers. Avant d’ouvrir la porte, elle eut peur qu’il ait soudainement disparu…Et pria un donc intérieurement, avant d’actionner la poignée. -OH OUIIII ! Tu es là ! Tu es là tu es là tu es là ! La rêveuse courut jusqu’au mercenaire et tourna autour de lui, comme si elle faisait une incantation. Elle éclata de rire et se jeta sur son lit, souriant à qui mieux mieux. Puis après quelques minutes de silence, elle chuchota, craintive : -Tu restes…jusque quand ? [Hs : désolée j’ai pas trop d’idées pour le moment Uu]

	Invité Invité 27.06.12 19:08 Rasinar ne pouvait plus la lâcher. S'il avait pu se figé avec Roxane dans cette étreinte pour l'éternité, il l'aurait fait, mais l'idée de l'emprisonnée l'en empêchait. Lorsque leur regard se croisèrent, le mercenaire se perdit dans l'éclat des yeux de la jeune fille. Il n'y avait plus qu'eux au monde, le reste avait disparu, le reste n'avait plus raison d'être. Lorsqu'elle l'embrassa, c'est un instant de souvenir qui revint, des heures de rêve qui se réalisèrent. Rasinar ferma les yeux et arrêta d'entendre, seul comptaient les trois autres sens. Pouvoir sentir chaque effluve douce provenant de la rêveuse, pouvoir goûter pleinement à ses lèvres, sentir son corps contre le sien. Il avait totalement perdu la notion du temps, se baisé ne durait que depuis un instant et en même il dura des heures entières. Il aurait pu durer encore longtemps si un Rêveur n'était pas venu toquer à la porte : -Roxy ? Es-tu réveillée ? Si non, il est temps…Nous t’attendons dans une demi-heure maximum pour manger le petit-déjeuner. Nous allons bientôt partir ! -Oui oui, j’arrive…Il faut juste que je me prépare. Partir, comment ça partir ? Ils venaient à peine de se retrouver et elle devait déjà partir. C'était impossible, la longue attente seul avait été dure, mais après ce qu'il venait de se passé, se resséparer tout de suite serait tellement dur qu'il en deviendrait fou. Elle était là, blottie contre lui, une chaleur bienveillante émanait de son corps, une énergie nouvelle fit battre le cœur de Rasinar. -Toi aussi, tu m’as manqué. Je…Je pensais que tu ne reviendrais plus. Quoiqu’il en soit, je vais devoir partir avec un convoi jusqu’à Al-Vor. Si tu veux, tu peux…m’accompagner ? Il resta figé, l'idée qu'elle aie peut-être pu souffrir à l'idée qu'il ne revienne pas l’empêcha de pensé correctement. C'est à peine s'il a pu entendre ce qu'elle lui dis après. Le mercenaire ne comptait pas revenir, en partant, il pensait ne plus jamais la revoir. Ce ne fut pas le cas, Rasinar la revit chaque nuit en rêve, pour finalement revenir sans vraiment l'avoir prévu. Cette situation allait causer sa perte et c'est lui même qui l'a créée. Maintenant il était piégé, il ne pouvait plus rien faire d'autre que d'assumer son erreur. Il la protégerait tant que possible, si quelqu'un la blesse il va mourir, si par le plus grand des malheurs quelqu'un osait la tuer lui et tout ses semblables allait subir mille morts avant d'être exécuté. Rasinar devait protéger ce convoi, c'était impossible autrement. Le mentaï ne s'était même pas rendu compte que Roxy n'était plus là. Sortant de son état second, il la chercha du regard jusqu'à ce qu'elle sorte de la salle de bain, elle était là, fraîche comme une rose. Elle s'approcha en souriant, et tout le stresse du garçon s'envola jusqu'à ce que quelqu'un vienne toquer à sa porte ENCORE ! -Je ne sais pas si tu dois rester ici ou si tu peux venir avec moi, je dois l’avouer…Pour petit-déjeuner, je veux dire. Pour le voyage, tu pourras venir : ce sont des rêveurs qui ne t’ont jamais vu. Elle s'excusa du regard et parti manger, le laissant seul. Décidément elle était fort occupée et demandée en ce moment avec cette expédition. Sa proposition de suivre un convoi vers Al-Vor était absolument irrefusable (pas refusable quoi et non ça existe pas comme mot). Passé du temps avec elle n'avait pas de prix. En plus peut-être qu'un marchombre sera la et qu'il le remarquera et l'aidera. Rasinar ne savait pas quoi faire en l'attendant. Il était bloqué dans sa chambre jusqu'à leur départ. Puisqu'il était cloîtrer dans cette chambre autant qu'il se fasse un brin de toilette. Il fit au plus vite pour ne pas raté le retour de sa douce. Il était encore à moitié nu lorsqu'il entendit quelqu'un arriver en courant. Il enfila en vitesse son pantalon et ses chaussures, juste à temps pour paraître normal quand elle entra dans sa chambre. -OH OUIIII ! Tu es là ! Tu es là tu es là tu es là ! Elle était redevenue un enfant découvrant que son jouet était encore là. Elle sautait dans tout les sens, en faisant un bruit incroyablement fort pas rapport à ça taille. C'était bien la peine de manger si c'était pour la gaspiller juste après. Rasinar aurait pu partir peut-être aurait-il du partir. Maintenant, il ne pouvait plus quitté la jeune fille sans se briser le cœur. Le silence revint enfin après la tornade sonore de Roxane. D'une voie presque inaudible, elle lui posa la question qui tue : -Tu restes…jusque quand ? Le mercenaire aurait tellement aimé pouvoir lui dire : ''jusqu'à la mort'' mais il savait parfaitement que c'était impossible et il ne se sentait pas la force de lui mentir. Il cherchait un compromis acceptable entre son amour et les ordres qu'il avait reçus. Il ne pouvait pas lui briser le cœur en partant tout de suite, mais il ne pouvait pas rester indéfiniment à profiter de la vie malheureusement. C'est dans des moments comme ça qu'il regrette d'être un mercenaire du chaos. Il s'assit à côté d'elle sur le lit, le regard dans le vide. Après un petit soupire il lui annonça : -Jusqu'à ce que tu sois à nouveau en sécurité ici. (comme c'est le cas bye et le rp se termine) Il ne savait pas comment il allait pouvoir partir, mais de toute façon il avait encore plein de temps pour trouver une solution. En attendant, il entendait bien profiter d'être avec elle. Sans lui laisser le temps de réagir, il l'embrassa avant de l'attaquer sournoisement. Elle n'avait aucune chance d'éviter cette attaque et s'écroula sur son lit sans avoir pu résister. Poussant à la fois des petits cris et des éclats de rire, elle se débattait pour éviter les chatouilles. Il ne lui laisse de répits que lorsqu'il perdit l'équilibre et tomba de tout son long sur la pauvre jeune fille. Entre deux souffles il lui dis : -Tu ne peux plus bouger. Tu te rends ou je continue ?

Âge : 27 Autre(s) Compte(s) : xxx Messages : 8130 Date d'inscription : 22/09/2010 Mon personnage Sexe et âge: Femme, 20 ans Aptitudes:	Roxane Rêveur__Membre 30.06.12 16:58 -Jusqu'à ce que tu sois à nouveau en sécurité ici. Roxane sourit doucement. Puis elle tourna la tête vers son Rasinouchounet, et le contempla-le dévora serait plus juste-du regard. Puis avant qu’elle ne puisse lui dire autre chose, il sauta carrément sur elle et l’embrassa. Puis il la chatouilla partout, elle se débattant comme elle le pouvait. Elle crut même qu’elle allait mourir de rire mais le jeune homme s’arrêta à temps. Elle s’étala complètement sur son lit, en reprenant sa respiration. Puis elle entendit la voix du mercenaire retentir : -Tu ne peux plus bouger. Tu te rends ou je continue ? La demoiselle se mordilla les lèvres. Puis elle se releva et se cala contre Rasinar, en ronronnant presque. Glissant ses doigts dans les siens, elle murmura : -Je me rends, cher vilain monsieur…Emmenez-moi dans votre demeure et enfermez-moi à jamais… Elle lui déposa un baiser sur la tempe, puis savoura tout simplement ce moment…Jusqu’à ce que, encore une fois, le rêveur toque à sa porte en lui demandant de sortir. Poussant un profond soupir, elle se détacha du garçon et s’apprêta à partir. Maintenant qu’il y avait Rasinar, elle voyait cette expédition sous un œil tout à fait différent…[on se demande pourquoi >>] ************************************************************************ -On peut y aller ! Les charrettes se mirent en route, accompagnées de plusieurs rêveurs et d’hommes prêts à les protéger. Roxane était calée dans les bras de Rasinar, et personne n’osait lui faire des réflexions. Elle était en train d’expliquer quelques de ses aventures passées sans lui : -J’ai rencontré une marchombre prénommée Killian…je te dis pas les catastrophes qu’il y a eu ! Déjà, il y avait un petit cirque dans le village et donc on a fait connaissances avec les artistes…Elle est tombée amoureuse d’un type et a fini la nuit avec lui…Puis, pendant que j’étais…Ailleurs, le village a commencé à brûler ! Quand je suis revenue, elle était dans une auberge en flammes…Elle a survécu, mais pas lui. Il a quand-même réussi à la mettre enceinte ! Dans quelques mois on se reverra pour que je la fasse accoucher… La rêveuse se tut, confuse. Elle avait failli lui avouer qu’elle était tombée amoureuse d’un autre ! Et s’il l’apprenait…En fait, elle ne voulait même pas savoir ce qu’il arriverait. Surtout que, enfin…Il n’y avait pas eu que des bisous-bisous entre eux. Puis elle fronça les sourcils, venant de se rendre compte qu’elle ne connaissait pas grand-chose de Rasinar, et inversement. En tous cas, s’il voulait qu’elle se confie sur son passé…Il allait devoir préparer ses bras pour qu’elle puisse s’y réfugier. Elle se dégagea soudainement de lui, le repoussent gentiment, prétextant vouloir se dégourdir les jambes…Elle ne voulait juste pas que sa gène se remarque. ************************************************************************ -Il fait beauuu ! Le soleil briiiille ! Les zozios ils chanteuh ! La vie est belleuh, mon ptiiii….Toudoudoum, damdam ! Toudoudoudou… -Silence, Roxane. On ne s’entend plus. Comme vous avez pu le constater, notre rêveuse préférée (sisi je vous assure) s’était mise à chanter-beugler plutôt- à tue-tête. Elle s’était donc éloignée de Rasinar mais n’avait pu résister longtemps à se rapprocher de lui, en lui dédiant une chanson de sa création, inventée sur le moment même. Mais devant l’antipathie de ses camarades…Elle se rassit brusquement, boudant sur eux. La rêveuse regarda ensuite le mercenaire dans les yeux, et lui posa une multitude de questions : -Et toi, qu’as-tu fait pendant notre séparation ? Et, au fond…C’était comment ta vie avant ? Pourquoi es-tu devenu…membre de cette guilde ? Est-ce que tu m’aimes ? Bah oui, quelle question. Mais fort ? Je veux dire…Fort fort ? Puis elle se tut, se souvenant que lors de leur première rencontre, ses multiples questions avaient pour but de l’agacer royalement…

	Invité Invité 30.07.12 13:30 Si cela avait été un vrai combat, il n'aurait même pas posé la question enfin si cela avait été un vrai combat contre n'importe qui d'autre que Roxane. Dans ce cas, il se serait déjà retourné après avoir tué son adversaire. Les seules fois où il s'est retourné sans avoir tué son adversaire, c'était lorsqu'il avait un ordre contraire. Roxane serait morte si elle n'était pas Roxane. Soudain elle se colla à lui, une stratégie originale et très efficace. Rasinar fut pétrifié, là un véritable adversaire aurait pu le tuer comme bon lui semble. Il était un pantin sans la moindre volonté jusqu'à ce que quelqu'un toque à la porte. C'est incroyable quand même, il n'y a pas moyen d'être tranquilles une minute sans que quelqu'un frappe à cette foutu porte. Au moins une fois sur la route, plus de porte sur lesquelles les autres peuvent taper. Le prochain qui viendra les déranger repartira la queue entre les jambes en poussant des gémissements. Roxane était encore demandée et ils étaient encore séparés. ~ ~ ~ -On peut y aller ! Tout était prêt, chaque charrettes avaient étés vérifiées, tout le monde avait une place quelque part dans la caravane, personne n'allait être obligé de marcher. Les deux tourtereaux avaient pris place au fond d'une des nombreuses charrettes, ce n'était peut-être pas très confortable, mais ils étaient tous les deux et c'était parfait ainsi. Les autres voyageurs ne semblaient pas contre le fait que Rasinar soit du voyage. Ils le regardaient d'un oeil pas très amical, mais acceptait sa présence. Cela tombait très bien car le mentaï ne voyait pas quoi faire si quelqu'un n'avait pas accepté qu'il fasse parti du voyage. Roxane était en train de lui raconter une de ses histoires. Rasinar sentait comme un état d'apaisement lorsqu'elle parlait, comme un poids qui s'envole et ça lui faisait plaisir à elle aussi alors pourquoi s'en priver. -J'ai rencontré une marchombre prénommée Killian...je te dis pas les catastrophes qu'il y a eu ! Déjà, il y avait un petit cirque dans le village et donc on a fait connaissances avec les artistes...Elle est tombée amoureuse d'un type et a fini la nuit avec lui...Puis, pendant que j'étais...tu étais.. ? Ailleurs, le village a commencé à brûler ! Quand je suis revenue, elle était dans une auberge en flammes...Elle a survécu, mais pas lui. Il a quand-même réussi à la mettre enceinte ! Dans quelques mois on se reverra pour que je la fasse accoucher... Elle avait commencé son récit avec une certaine joie, mais à la fin, elle paraissait ailleurs (j'espère que ce n'est pas le même ailleurs que dans l'histoire) presque troublée. Ce trouble n'altérait en rien sa beauté, le jeune homme fit glisser ses doigts sur sa joue, tout doucement comme pour éviter de casser un visage de porcelaine. Le peu de temps qu'il avait passé avec Roxane faisait remonter en lui une telle douceur... Et lorsqu'elle s'éloigna, toute cette douceur s'enfonça profondément en lui, toute petite étoile lointaine dans un ciel sombre. ~ ~ ~ Depuis le départ de Roxane, c'était le silence total, Rasinar observait les autres. Les rêveurs se détendaient, leur visage étaient nettement moins fermés que lors du départ. Les hommes de l'escorte par contre paraissaient plus tendus, ça c'était facile de faire le fier quand on est proche de la société, mais le travail commence maintenant. Ces hommes n'avaient pas l'air très doué au combat, mais assez pour les protéger des animaux ou d'une petite bande de brigand. Rasinar n'allait pas avoir à combattre sauf si par une malchance énorme une troupe de raïs s'était introduite profondément dans les terres ou que les fils du chaos trouvent un quelconque intérêt à attaquer ce convois auquel cas, Rasinar emmènerait Roxane loin de la caravane sans aider personne d'autre. En parlant de Roxane, elle était revue nue en faisant fuir le silence. Elle hurlait comme un loup à la lune, les autres rêveurs appréciaient très moyennement sa chanson. Après peu de temps, l'un d'entre cria pour la faire taire. Lorsqu'ils furent tous les deux assis, tous poussaient un soupir d'apaisement alors que Roxane prenait un aire bougon. La scène avait donné un petit sourire au visage du mercenaire. Ce sourire s'effaça directement lorsque la rêveuse se tourna vers lui et planta son regard dans le sien. Rapidement, les questions fusèrent les une après les autres. -Et toi, qu'as-tu fait pendant notre séparation ? Et, au fond...C'était comment ta vie avant ? Pourquoi es-tu devenu...membre de cette guilde ? Est-ce que tu m'aimes ? Bah oui, quelle question. Mais fort ? Je veux dire...Fort fort ? Quand elle arrêta de poser ses questions, le jeune homme l'embrassa. Il fit durer ce baiser par plaisir et aussi pour qu'elle ne reprenne pas son interrogatoire. Il écarta ses lèvres de celles de la rêveuse que lorsqu'il était à court d'aire. Avant qu'elle n'aie le temps de recommencer à parler, il posa son doigt sur ses lèvres. -Cela devrait répondre à ta dernière question, pour toutes les autres tu devras attendre le moment venu. Ne t'inquiète pas, il viendra rapidement. ~ ~ ~ Le soir tombait, ils venaient de manger tous ensemble autour du feu. Rasinar s'était tue et avait écouté les gens parler pour tout le monde ou entre eux. Il avait même surpris quelqu'un qui les regardait entrain de dire : ''encore un type pas clair, décidément elle les choisit.'' Il n'était pas le premier et alors ? Il ne serait sûrement pas le dernier aussi. Tout le monde avait assez bu et était fatigué, le moment était venu. Rasinar se pencha vers Roxane pour lui chuchoter à l'oreille : -Le moment des réponses est venu. On va allez là où personne ne nous dérangera. Là où personne ne nous dérangera ou là où personne trouvera celui qui nous aura dérangé. Sans même attendre sa réaction, le mercenaire lui pris la main et l'attira en périphérie du camp. Il devait éviter les guerriers de garde ce soir, seul cela n'aurait pas été un problème loin de là, mais avec Roxane ce sera moins facile. Bien heureusement, il pouvait compter sur l'incompétence de l'escorte. Ils sortirent du camp comme le vent passe entre les arbres. La rêveuse s'était montrée très discrète, tout c'était passé parfaitement. Rasinar guida la jeune fille vers un petit bois. ~ ~ ~ -je vais chercher du bois pour faire un feu, je reviens tout de suite. Rasinar s'était arrêté juste à l'orée du bois, à côté d'une grosse pierre plate. Il s'enfonça en courant dans les bois, trouver du bois pour le feu ne lui prit que deux minutes grand maximum. Et une fois le feu allumer grâce au dessin, Rasinar prit place aux côtés de Roxane. La lumière du feu donnait un teint doré à sa peau, elle était magnifique. Sans plus attendre il répondit aux questions qu'elle lui avait posées plus tôt : -Le moment est venu pour toi de connaître mon histoire, sache que ce n'est pas un cadeau, car si tu en parles à qui que ce soit il ou elle va mourir ainsi que tous ceux qui seront au courant. Je vais commencer au moment où j'étais encore un marchombre. J'étais un élève très prometteur, mon maître avait fait de moi un marchombre accomplis, peut-être même aurais-je pu faire partie du conseil, mais malheureusement cette guilde n'était pas faites pour moi. Sans user de mon don pour le dessin, j'étais déjà très déjà un guerrier, voleur, espion très doué et avec celui-ci, j'étais le meilleur, peut-être même meilleur que Ellundril Chariakin. Malheureusement, ce don était très mal vu dans la guilde, j'étais exclu par ceux que je croyais les miens. J'ai tenté de me faire une place, en étant irréprochable, mais beaucoup de marchombre me faisaient subir des discriminations. J'ai fini par basculer, ceux qui étaient sur ma route sont morts et j'ai rejoint les mercenaire du chaos. Ils m'acceptaient à ma juste valeur et je suis rapidement devenu quelqu'un d'important. Je me sentais à ma place parmi eux. J'avais plein de sang marchombre sur les mains et j'en avais de plus en plus quand je suivais les ordres. Au bout d'un moment, je me suis posé des questions sur moi, après tout c'est normal, j'étais un adolescent. J'ai voulu revoir mon parcours pour trouver des réponses. Ces réponses je les ai trouvées avec toi, j'ai retrouvé ma détermination, mais j'ai aussi trouvé quelque chose de bien plus important, l'Amour. Et depuis, cet amour n'a pas cessé de grandir en moi et le fait de ne pas te voir ne faisait que renforcer le désir. J'ai passé du temps à la capitale, mais la seule merveille que j'y ai trouvé, c'est une tour ayant la même couleur que tes yeux. Roxane n'avait pas dit un mot durant tout le récit, elle le regardait. Rasinar se sentait mal à l'aise, c'était la première fois qu'il racontait sa vie, c'était plus difficile qu'il ne le pensait. Rasinar n'osait même pas regarder la rêveuse, il avait peur de sa réaction. Maintenant comment Roxane va-t-elle réagir ? (vous le saurez dans le prochain épisode^^)

Âge : 27 Autre(s) Compte(s) : xxx Messages : 8130 Date d'inscription : 22/09/2010 Mon personnage Sexe et âge: Femme, 20 ans Aptitudes:	Roxane Rêveur__Membre 30.07.12 20:43 Roxane plongea ses yeux dans ceux de Rasinar. Elle attendait…les réponses. Et pour s’occuper en attendant qu’il daigne lui répondre, elle espérait quand le regardant aussi intensément il détournerait le regard en premier. …Fallait bien s’amuser aussi un peu ! Mais au lieu de mots, le jeune homme approcha son visage du sien et l’embrassa longuement. Elle fut d’abord surprise qu’il lui donne un baiser en publique puis elle profita simplement du contact, se sentant rougir malgré elle. Il déposa son doigt sur ses lèvres, comme s’il se doutait qu’elle allait de nouveau parler. Et ses joues de redoubler de rouge, faisant sourire légèrement le mercenaire… « Et si c’était le bon ? » -Cela devrait répondre à ta dernière question, pour toutes les autres tu devras attendre le moment venu. Ne t'inquiète pas, il viendra rapidement. Il semblait vraiment l’aimer…Et Roxy, elle…L’aimait-elle vraiment ? Oh oui, bien sûr. Elle l’adorait, elle l’aimait, le chérissait…Voulait passer sa vie à ses côtés… Comme tous les autres. Car ce n’était pas un secret, notre jeune rêveuse était un véritable cœur d’artichaut. Il suffisait qu’un garçon assez mignon lui offre un sourire et elle était aux anges. Vous pensez bien que cela lui posait problème… Et elle repoussait chaque fois l’occasion de se remettre en questions, de se demander qui elle aimait vraiment… En bref, elle ne s’aidait pas du tout. Mais viendrait un moment où chacun de ses amants se douteraient de son subterfuge…Bah ! Oublions ça pour l’instant ! *********************************************************************** -Non non ! Je suis sûre qu’un chapeau de soleil pour les cheveux serait facile à créer ! Ou une casquette, s’ils préfèrent. Roxane était partie dans une longue conversation avec une autre jeune femme du voyage. L’une était d’accord pour essayer de fabriquer des chapeaux pour animaux, mais soutenait l’idée que ce serait vraiment compliquer à faire. Et évidemment, la rêveuse était persuadée que c’était simple. Tu prends un chapeau normal et tu fais des trous pour les oreilles ! Voilà ce qu’elle répétait sans cesse. Tout le convoi venait de manger, assis en cercle autour du feu. Les blablatages allaient bon train, sauf pour Rasinar qui ne pipait mot. Il semblait simplement observer chaque personne, écouter le monde parler. Et cela ne semblait pas vraiment le déranger que Roxane l’abandonne temporairement pour discutailler avec les autres. Puis les voix se baissèrent car plusieurs personnes décidèrent d’aller se coucher, les gardes choisis pour veiller la nuit se préparaient à faire leur ronde et certains continuèrent à boire ou à manger, comme s’ils n’avaient rien avalé depuis des semaines. Enfin, à voir leur tour de taille, c’était plutôt par pure gourmandise… Rasinar s’approcha alors de Roxane qui venait de souhaite bonne nuit à sa nouvelle amie. Il lui chuchota au creux de l’oreille, d’une voix si tendre qu’il fit frissonner la jeune femme. -Le moment des réponses est venu. On va aller là où personne ne nous dérangera. Et sur ces mots, il lui prit doucement la main pour la conduire hors de la forêt, loin d’oreilles indiscrètes. La rêveuse se laissa guider, un brin d’appréhension la titillant…Pourquoi ne voulait-il pas qu’ils entendent ? Etait-ce…Si terrible ? Bien que des multiples questions l’assaillaient, Roxane se taisait. Il allait tout lui dire et il ne servait à rien de précipiter les choses. Elle allait devoir être patiente, pour une fois… *********************************************************************** -Je vais chercher du bois pour faire un feu, je reviens tout de suite. Pour toutes réponses, Roxane lui sourit. Ils venaient de s’installer près d’une énorme pierre, dos contre elle. Mais Rasinar s’était relevé rapidement prétextant donc d’aller chercher du bois…Il cherchait probablement ses mots. Car de la lumière n’était pas vraiment nécessaire, et s’ils avaient froid, ils pouvaient toujours se coller l’un à l’autre… Enfin, elle le laissa faire et attendit, étrangement calme. Il revient quelques instants plus tard, déposant les branches recueilles en face de la rêveuse. Il l’alluma grâce à un dessin puis vint prendre place à ses côtés. Il sembla l’observer un instant, rêveur, puis il commença son récit, sérieux : -Le moment est venu pour toi de connaître mon histoire, sache que ce n'est pas un cadeau, car si tu en parles à qui que ce soit il ou elle va mourir ainsi que tous ceux qui seront au courant. Roxane retint sa respiration. Pourquoi devrait-il tuer quiconque connaissait son histoire ? Allait-il la tuer après lui avoir tout révélé ? Elle se recula légèrement de lui, comme s’il allait sauter sur elle pour lui trancher la gorge. Il…lui faisait peur. Et elle aurait donné cher pour être loin de lui, à l’instant. Même si elle mourrait envie de tout connaître… -Je vais commencer au moment où j'étais encore un marchombre. J'étais un élève très prometteur, mon maître avait fait de moi un marchombre accomplis, peut-être même aurais-je pu faire partie du conseil, mais malheureusement cette guilde n'était pas faites pour moi. Sans user de mon don pour le dessin, j'étais déjà très déjà un guerrier, voleur, espion très doué et avec celui-ci, j'étais le meilleur, peut-être même meilleur que Ellundril Chariakin. Il s’arrêta un moment, comme cherchant ses propres mots. Ca avait vraiment l’air dur pour lui, de raconter son passé. Comme pour elle, lorsqu’elle était contrainte à parler du sien. Mais lui avait débuter en parlant de lui à partir du moment où il était marchombre…Et ses parents, avant ? Qu’en étaient-ils ? -Malheureusement, ce don était très mal vu dans la guilde, j'étais exclu par ceux que je croyais les miens. J'ai tenté de me faire une place, en étant irréprochable, mais beaucoup de marchombre me faisaient subir des discriminations. J'ai fini par basculer, ceux qui étaient sur ma route sont morts et j'ai rejoint les mercenaire du chaos. Ils m'acceptaient à ma juste valeur et je suis rapidement devenu quelqu'un d'important. Je me sentais à ma place parmi eux. J'avais plein de sang marchombre sur les mains et j'en avais de plus en plus quand je suivais les ordres. La rêveuse avala sa salive. Ca n’avait vraiment pas l’air de le déranger, d’avoir tuer les siens. Même s’ils ne l’acceptaient pas, elle trouvait sa façon d’agir dur. Pourquoi tuer ? En même temps, elle ne comprenait pas les marchombres et encore moins les mercenaires. Ni toutes autres guildes qui tuaient pour le plaisir ou par nécessité. Elle, elle détestait frapper ou ôter la vie à quelqu’un. Elle avait horreur de voir une personne mourir, ami ou ennemi. C’était une rêveuse, après tout… -Au bout d'un moment, je me suis posé des questions sur moi, après tout c'est normal, j'étais un adolescent. J'ai voulu revoir mon parcours pour trouver des réponses. Ces réponses je les ai trouvées avec toi, j'ai retrouvé ma détermination, mais j'ai aussi trouvé quelque chose de bien plus important, l'Amour. Et depuis, cet amour n'a pas cessé de grandir en moi et le fait de ne pas te voir ne faisait que renforcer le désir. J'ai passé du temps à la capitale, mais la seule merveille que j'y ai trouvé, c'est une tour ayant la même couleur que tes yeux. Aïe…Il l’aimait vraiment vraiment beaucoup. Roxane se mordit les lèvres, honteuse du nombre d’hommes dont elle était amoureuse. Il était très peu probable qu’ils acceptent tous de sortir avec. Et puis…Oh, en y réfléchissant, elle n’avait pas envie de s’installer dans une maison avec un homme et finir le restant de ses jours avec une marmaille d’enfants. C’est ce qu’elle avait dit à Anton, lorsqu’il le lui avait demandé. Elle avait besoin de se sentir libre, de ne pas être tout le temps aux côtés d’un homme. Jamais elle ne pourrait se marier ou avoir un enfant. Elle aimait trop sa liberté. Roxane secoua la tête, prenant soudain conscience qu’elle s’était perdue dans ses propres pensées. Rasinar semblait attendre une réaction et elle réfléchit encore un instant, pas encore très sûre de ce qu’elle ressentait. Puis elle fit, chuchotant presque : -Je ne comprends pas comment tu peux tuer…Les tiens ou même quiconque…Mais nous vivons dans un monde ou on a parfois pas le choix alors je ne dirais rien là dessus. Par contre, je suis désolée que les marchombres t’ont traité comme tel. Ca devait être dur à vivre. La demoiselle replia ses genoux sous son menton, entourant ses bras autour de ses jambes. Elle ne désirait pas vraiment abordé la dernière partie de son récit, à savoir l’amour qu’il portait pour elle. Elle n’avait jamais dit ‘je t’aime’ à quelqu’un. Du moins, elle ne s’en rappelait pas. -Mais, avant d’être marchombre ? Je veux parler de ton enfance…Dis-m’en plus, s’il te plait. Roxane tourna sa tête sur le côté pour l’observer, sa tempe touchant encore ses genoux. Elle lui sourit gentiment, comme pour l’inciter à continuer. C’est qu’elle était curieuse…Et puis, elle voulait tout savoir sur l’un des hommes qu’elle aimait…

	Invité Invité 12.08.12 17:57 -Je ne comprends pas comment tu peux tuer... Les tiens ou même quiconque...Mais nous vivons dans un monde où on a parfois pas le choix alors je ne dirais rien là-dessus. C'était trop tard, elle venait d'en parler. Elle ne comprenait pas, c'est normal, elle n'a pas grand en tuant. Tuer fut comme une drogue pour lui. Au début, c'est dur, on est hanté par ses victimes chaques nuits. Ensuite le moindre petit meurtre nous donne une impression de toute puissance, on a le pouvoir de décider qui peut vivre ou mourir. Après ça s'envenime, petit à petit on devint accroc au meurtre et les victimes s'accumulent. Pour finir, le meurtre ne nous apporte plus rien, on est en manque de cette sensation de puissance et on va toujours plus loin dans le meurtre pour le ressentir. -Par contre, je suis désolée que les marchombres t'ont traité comme tel. Ça devait être dur à vivre. Rasinar ne racontait pas son histoire pour trois raisons, la première, parce qu'il voulait rester un inconnu, inconnu de ses ennemis pour qu'il ne se méfie pas, la seconde, parce que cela lui faisait mal tout simplement et la troisième parce qu'il ne voulait pas qu'on compatisse pour lui, attirer la compassion veut dire qu'on est faible et cela il ne le supporte pas. -Mais, avant d'être marchombre ? Je veux parler de ton enfance...Dis-m'en plus, s'il te plait. Avant d'être marchombre... ça remonte à loin, mais il s'en souvient encore. C'était les plus belles années de sa vie, magnifique, mais il y a un mais. Cette belle histoire commence par un moment triste. Le jeune homme pris une grande inspiration. Il avait pris son cristal entre les doigts et le faisait tourner, la lumière du feu se réfractait dedans c'était magique et ça l'aidait à se souvenir de ces années. Il ne savait pas où commencer, le début était trop difficile pour lui. -Ma mère est morte quand j'avais sept ans, on était seul mon père et moi. Après la mort de ma mère, mon père s'est occupé de moi comme il pouvait. Il travaillait beaucoup pour qu'on ne manque de rien, malheureusement à cause de ça, j'ai manqué d'attention. J'étais inutile, plus gênant qu'autre chose donc je suis parti. J'ai pris la direction de Ondiane, j'espérais que les rêveurs pourraient m'accueillir, mais j'ai fait une mauvaise rencontre et j'ai perdu connaissance. Quand je me suis réveillé, j'étais chez les rêveurs blessé. J'ai fait la connaissance d'un couple de faëls, il m'avait sauvé et ramener là-bas. Je suis sorti de chez les rêveurs en essayant de les rattraper, mais quand je les ai trouvés, la femme était morte et son assassin aussi. Un grand soupire suivit l'annonce d'une mort qui remonte à loin. C'était dur, mais le plus dur était à venir, ces souvenirs le hantaient déjà assez avant et maintenant il se les rappelait encore. Ils l'avaient sauvé, ils l'avaient sauvé et ils sont morts peu après. Cela le rendait tellement triste. -Juste avant de mourir le faël me dit :'' Le mercenaire du chaos avoir tué ma compagne donc lui être mort, je t'offrir trois cadeaux avant de mourir, le collier de ma compagne sa pierre être aussi pure que ton regard, mon arc et une parole"on ne peut mourir qu'une fois, mais voir un proche mourir être plus dure que la mort elle même. Tu devoir protéger les gens que tu aimer au péril de ta vie. Je déteste me rappeler ça, je me rends compte que je suis devenu comme le tueur de mes sauveurs, mais en même temps j'aime ces souvenirs, car les cadeaux du faël sont importants à mes yeux. Rasinar serra le cristal dans sa main. Je n'ai pas quitté ce collier depuis, je garde l'arc en sécurité et maintenant que je l'ai comprise, j'appliquerai la parole qu'il m'a offerte. Le mentaï avait le regard figé dans les flammes. Il n'avait pas la force de bouger encore moins de la regarder. Maintenant il ne pourrait plus s'empêcher de voir Roxane comme la femme faël tuer par un mercenaire. Il alimentait ses cauchemars en racontant son histoire, ses souvenirs et sa vie actuel allait se mélanger pour lui donner des visions horribles. C'était trop dur, il ne pouvait plus continuer comme ça. La suite était plus heureuse, mais il n'en pouvait plus. Rasinar enfuit sa tête dans ses genoux, au bord des larmes. -Désoler je ne peux pas continuer. (faut en garder pour plus tard)

Âge : 27 Autre(s) Compte(s) : xxx Messages : 8130 Date d'inscription : 22/09/2010 Mon personnage Sexe et âge: Femme, 20 ans Aptitudes:	Roxane Rêveur__Membre 18.08.12 16:06 -Ma mère est morte quand j'avais sept ans, on était seuls mon père et moi. Après la mort de ma mère, mon père s'est occupé de moi comme il pouvait. Il travaillait beaucoup pour qu'on ne manque de rien, malheureusement à cause de ça, j'ai manqué d'attention. J'étais inutile, plus gênant qu'autre chose donc je suis parti. Roxane se taisait, le laissant parler. C’était comme si Rasinar avait longtemps enfui se secret en lui. Qu’il n’en parlait à personne, refusant de repenser à des choses qui devaient être oubliées. En somme, il était tout a fait comme elle. Qui se doutait que derrière une jeune fille si innocente et souriante, se cachait un dur passé ? Elle avait cependant du se confier par deux fois. La première, Neleam l’avait tout simplement démasquée dans son jeu. Et elle ne pouvait tout bonnement pas lui mentir, car elle sentait qu’elle lui apporterait beaucoup. Résultat, maintenant, elle connaissait des moyens de se défendre. La deuxième fois, c’est à Killian qu’elle avait tout révélé. Parce-que cela faisait un moment qu’elles se côtoyaient et que la jeune femme avait jugé bon de lui avouer la vérité. De plus, elle lui avait bien avoué ses moments durs à elle. Mais si jamais Rasinar exigeait d’elle d’entendre ce qui fait qu’elle était comme cela maintenant, elle n’était pas sûre de pouvoir parler franchement. Pas qu’elle n’avait pas confiance mais…Roxane ne le connaissait pas vraiment, c’était aussi simple que cela. Et puis, deux personnes à connaître son passé, c’était bien assez. -J'ai pris la direction de Ondiane, j'espérais que les rêveurs pourraient m'accueillir, mais j'ai fait une mauvaise rencontre et j'ai perdu connaissance. Quand je me suis réveillé, j'étais chez les rêveurs, blessé. J'ai fait la connaissance d'un couple de faëls, il m'avait sauvé et ramener là-bas. Je suis sorti de chez les rêveurs en essayant de les rattraper, mais quand je les ai trouvés, la femme était morte et son assassin aussi. La rêveuse hocha la tête, désolée pour lui. C’est souvent les meilleures personnes qui partent les premières, n’est-ce pas ? Ce qu’avaient fait les faëls était admirable, vraiment. Sauver un bel inconnu des griffes de la mort ! Surtout que ce peuple avait plutôt tendance à ce cacher dans la forêt, plutôt que de se montrer. Puis un soupçon d’espoir la traversa….Il venait de dire que c’était un couple qui l’avait aidé. Et seulement la femme avait succombé. Ce qui signifiait que l’homme était toujours en vie ! Mais toutes ses espérances s’anéantirent dans un seul souffle. Celui poussé par Rasinar, qui se remémorait ses souvenirs. Non. Ca ne s’était pas passé comme elle le voulait. Il était mort, lui aussi. Il était mort pour avoir redonné la vie. -Juste avant de mourir le faël me dit :'' Le mercenaire du chaos avoir tué ma compagne donc lui être mort, je t'offrir trois cadeaux avant de mourir, le collier de ma compagne sa pierre être aussi pure que ton regard, mon arc et une parole"on ne peut mourir qu'une fois, mais voir un proche mourir être plus dure que la mort elle même. Tu devoir protéger les gens que tu aimer au péril de ta vie. La demoiselle leva la tête vers son amoureux. Un mercenaire du chaos a tué un faël. Faël qui lui a sauvé la vie. Et lui, qu’était-il devenu ? Mercenaire. Se rendait-il compte de cet acte ? Quelque part, ça faisait un peu obscurcir la mémoire de ce mort. Mais Roxane n’en dit rien. C’était son choix d’appartenir à cette guilde et elle le respectait. Même si jamais elle ne l’approuverait… -Je déteste me rappeler ça, je me rends compte que je suis devenu comme le tueur de mes sauveurs, mais en même temps j'aime ces souvenirs, car les cadeaux du faël sont importants à mes yeux. Je n'ai pas quitté ce collier depuis, je garde l'arc en sécurité et maintenant que je l'ai comprise, j'appliquerai la parole qu'il m'a offerte. Roxane le vit achever sa tirade en fixant les flemmes en train de vaciller devant lui. Ainsi, elle n’avait même pas du à dire ce qu’elle pensait. Puisqu’il était apparemment de son avis. Elle voulait lui poser encore plus de questions, lui demander pourquoi ne renonçait-il pas à cette guilde ou des choses dans ce rang là… Mais elle ne pouvait pas. Parce-qu’il avait enfui sa tête dans ses genoux, mais pas assez vite pour qu’elle ne remarque pas des larmes poindrent dans ses yeux. Roxane était certes bavarde, mais savait s’arrêter de parler lorsqu’il le fallait. -Désolé je ne peux pas continuer. La demoiselle hocha la tête et se déplaça pour être devant lui. Puis elle lui souleva tendrement la tête et l’embrassa doucement. Ses baisers se firent plus forts, plus pressants. Elle voulait qu’il oublie ce qu’il avait vécu, ne vivant que sur l’avenir. Elle voulait qu’il se sente bien avec elle, et se sentait un peu stupide de lui avoir poser autant de questions dérangeantes. Même en même temps, s’il n’avait pas envie d’y répondre, il en avait le droit. Roxane passa ses bras autour de son cou et lui chuchota au creux de l’oreille : -Ca ne fait rien…Tu m’as déjà beaucoup dit… Et elle se rempara de sa bouche, y déposant des baisers passionnés. Au bout d’un moment de smoutchage, la rêveuse se décolla de la bouche de Rasinar mais resta contre son torse. Et elle s’endormit là, heureuse. Un sourire éclairait même son visage dans ses rêves. **************************************************************************** Le lendemain, lorsqu’elle se réveilla, Roxane vit Rasinar en train de se lever. Elle en fit de même mais s’approcha de lui, glissant ses bras dans son dos et lui offrant un doux baiser. Elle lui sourit avant de murmurer : -Bonjour toi… La rêveuse avait tellement envie de rester auprès de lui éternellement ! Mais elle devait aller rejoindre le convoi. Ils avaient besoin d’elle et elle ne pouvait pas les laisser tomber. Aussi, se détachant à contrecœur de son chéri, elle se dirigea vers les autres rêveurs et personnes. Elle fit un rapide tour des gens pour voir s’ils ne manquaient de rien, puis s’assit à l’avant d’une des charrettes et laissa les doux rayons du soleil la bercer. Roxane entendit bien quelques de ses confrères chuchoter sur son dos, mais elle les ignora. Elle se doutait bien de quoi ils pouvaient causer et elle n’avait aucune idée de s’énerver ou de s’en mêler. Ils pensaient ce qu’ils voulaient, après tout. Il n’y avait juste qu’à espérer que Rasinar n’écoute pas… -Comment c’était, le dernier là ? -J’sais plus ! Elle nous en avait beaucoup parlé en tous cas… -Brendon ? -Dans ces tons là. ‘Anton !’ faillit-elle corriger. Mais elle se retint au dernier moment. Et puis, quand bien même, elle n’aurait pas eu le temps. Une armée de Raïs venait de faire son apparition, criant comme des cochons. Tout le monde s’affola autour d’elle, sans qu’elle ne parvienne à bouger. Cela lui rappelait une toute autre bataille. Celle avec Killian, durant laquelle nombres de personnes étaient mortes. Et vu leur nombre, ils allaient encore faire des ravages. Ce serait à nouveau du sang partout, des larmes et une tristesse sans fin. Incapable de bouger, une marre de sang se formant près d’elle-un homme tombant sous le coup d’une hache- Roxane se retint de hurler. Elle détestait la vue des morts. Autant que ses souvenirs.

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