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D'une simple rencontre à une grande amitié ... [PV:Eyrim]
Myya Liandra
Féminin
Âge : 26
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Sexe et âge: Faëlle de 26 ans
Aptitudes: Archère hors pair ; excellente grimpeuse et fervente adoratrice de la salade de champignons!
Myya Liandra
Faël



27.01.13 16:33
https://ewilan.forumactif.fr/t3125-memoires-d-une-faelle-myya-lia


L’odeur de la forêt me rappelait mon enfance, je me souviens encore de ces moments ou avec ma sœur je m’amusais à faire toutes les bêtises les plus inimaginables … La chasse à l’Ours Élastique, les récoltes de framboises, les nuits sous les étoiles et ou le matin quand on rentrait on se prenait un savon … Tous ces souvenirs me rendais nostalgique ! Cependant le passé est le passé, j’ai 18 ans maintenant et mes occupations sont ailleurs. Je ne regrette pas ma vie d’aujourd’hui, non, toutes les rencontres et aventures que j’ai vécus et que je compte refaire ne sont pas à me délaissé. Certes des fois je me demande si je suis vraiment à ma place mais je me rends compte aujourd’hui que je n’aurais jamais pu rester dans la forêt et me trouver un compagnons comme ma sœur, au contraire, en faite je suis son opposé, je suis son jour elle est ma nuit, je suis fougueuse et intrépide, alors qu’elle elle est calme et patiente. Je l’aime par dessus tout et même si je la vois rarement nous resterons à jamais lié par le lien de la fraternité. Bon revenons à nos lapins, j’observe les alentours et le paysage m’éblouis, cette forêt sera à jamais le plus féerique endroit que je connaisse, bien sur Al-Jeit et L’Arche seront à jamais splendide mais la forêt est vraiment belle. Je dois dire que c’est vraiment dans la forêt que je me sens le plus en sécurité. Je montais ma fidèle jument, Najava, je me sens plus grande, c’est claire vous avez vu ma taille … Bref sous le magnifique soleil je me mis à rire toute seule et je vous laisse cherchez pourquoi car moi même j’en sais rien ! Je reviens chez moi pour l'unique raison que c'est bientôt l'anniversaire à ma sœur et je ne peux pas rater ça.

•ø•

Cependant je senti le vent ce faire plus froid et j’essaye alors de me cacher derrière les fourrés et tout d’un coup je vis une silhouette sous un arbre, c’était une Faëlle qui devait à peu près avoir mon âge …


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30.01.13 20:01
C’était le milieu de l’après-midi ; je marchais depuis le matin, sous un soleil radieux qui m’encourageait à chaque pas à continuer à aller de l’avant. Un courant d’air assez violent avait réussi à s’infiltrer dans les bois, ce qui me ravissait car j’ai toujours aimé sa présence tourbillonnante et enivrante. L’ambiance sylvestre de la forêt m’envahissait petit à petit, et à chaque fois que mon pied foulait ce sol si fertile, j’avais un peu plus l’impression de me fondre parmi les grands arbres bienveillants qui, toujours, ont su accueillir ceux qui le méritait. Ce jour-là, je faisais partie de cette élite et le sentais. J’étais si absorbée par cette expérience somme toute assez nouvelle (mon habitude était plus d’appartenir à l’eau qu’à la forêt), que j’entendis trop tard le bruit de quelqu’un en approche. On n’est jamais trop prudent, et le bruit courait que quelques marcheurs se cachaient dans la forêt, je me suis donc jetée derrière un tronc en encochant une flèche.

J’aperçus alors la silhouette d’une cavalière sur son cheval, qui tentait visiblement de se protéger du vent. En plissant un peu les yeux, je reconnus alors avec bonheur une Faëlle, qui arpentait en même temps que moi les tréfonds de cette forêt aujourd’hui en fête. Je sortis alors de ma cachette (bien que l’inconnue m’eût déjà repérée, j’en étais certaine) et baissai mon arc, présentant mon sourire le plus avenant sur le visage.


« Bonjour, lui fis-je, je suis heureuse de rencontrer une compatriote. Je me nomme Eyrim. »

Elle paraissait partager ma joie, sentiment que je comprenais très bien, tant la loyauté envers son peuple est forte chez les faëls.
Elle me répondit qu'elle s'appelait Miyya, mais elle semblait surtout préoccupée par autre chose, que j'analysais assez rapidement : le vent était glacial.


-Tiens, fis-je en lui lançant mon manteau, mets-ça, moi le vent ne me gêne pas, au contraire, j’adore ça. L’habitude de la voile, je suppose…

Elle me regarda en écarquillant les yeux, surprise certainement, car les faëls navigateurs ne sont pas monnaie courante, mais elle jeta néanmoins le vêtement sur ses épaules avec reconnaissance, en soupirant d’aise.
Elle me remercia avec un large sourire tout en descendant de cheval.


Puis elle jeta un bref coup d’œil aux alentours pour s’apercevoir que je n’avais avec moi ni cheval, ni compagnon, à peine un léger sac de cuir jeté en bandoulière sur mon épaule.
Des points d’interrogation dansaient dans ses yeux quand elle me demanda ce que je faisais seule dans la forêt.

-C’est une longue histoire, qu’il est possible de résumer en peu de mots, mais je ne sais pas si cela t’intéresserait de l’entendre...
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Myya Liandra
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Myya Liandra
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18.02.13 14:05
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- Bonjour, me dit elle, je suis heureuse de rencontrer une compatriote. Je me nomme Eyrim.
- Il en va de même pour moi, ça faisait longtemps que je n’étais pas rentrée auprès des miens. À oui j’allais oublier moi c’est Myya, Myya Li !

Un frisson parcouru mon corps. Quel vent glacial … Après un regard, je compris qu’Eyrim l’avait remarqué et comme pour me le prouver elle me lança son manteau en me disant :

- Tiens, mets-ça, moi le vent ne me gêne pas, au contraire, j’adore ça. L’habitude de la voile, je suppose…

Je la remercia avec un grand sourire.

- Merci beaucoup c’est vraiment très gentil, je dois dire que je suis surprise, je n’est pas l’habitude de ce genre de comportement. Je suis tellement avec des humains que je trouve ça inhabituel, la gentillesse n’est pas toujours dans leurs cordes. Dis-je en enfilant son manteau. C’est un plaisir de rentrer à la maison ! Tu viens de dire que tu as l’habitude de la voile ? C’est plutôt inhabituel pour des Faëls.

Mais après tout c’est peut-être seulement moi qui trouve cela inhabituel, rien que la marque de gentillesse m’avait surprise. Je côtoyais trop les humains. Je descendis alors de mon cheval et la questionna du regard. Elle était de petite taille se qui me surprenais pas, elle avait une peau claire pour une Faëlle mais disons foncé pour un humain. Je me rendis compte alors que j'étais vraiment très indiscrète. Qu'es-ce que je suis curieuse !!! Mince alors ...

- Après tout ce n’est pas mes affaires. La curiosité est un de mes vilains défauts. Dis-je un peu gêner.
- C’est une longue histoire, qu’il est possible de résumer en peu de mots, mais je ne sais pas si cela t’intéresserait de l’entendre...
- Je suis toute ouïe, après ton histoire je te raconterais la mienne, si tu veux l’entendre évidemment ?



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03.03.13 21:40
- Je suis toute ouïe, après ton histoire je te raconterais la mienne, si tu veux l’entendre évidemment ?
-Bien entendu ! Lui affirmais-je avec empressement.

Cela faisait si longtemps que je n'avais plus côtoyé un de mes pairs... Je trouvais la compagnie des humains fascinante, mais revenir aux origines est parfois utile, voire indispensable. Je ressentais un soulagement profond à me trouver à ses côtés, comme si j'avais retenu ma respiration durant tout ce temps et qu'il m'était tout à coup donné d'inhaler un air familier et apaisant. Je repris donc en m'asseyant dans la mousse :

-Ce ne sera pas bien long, je t'assure; il s'agit simplement de tout reprendre depuis le début, car ma vie est somme toute déjà remplie pour le peu de temps qu'elle a durée. Je suis née assez près de Sinuïl, où j'ai vécu par intermittence, voyageant beaucoup jusqu'à mes 15 ans où je me suis rapprochée du Grand Océan du Sud afin de me consacrer à la voile; une année plus tard, je m'en suis lassée et suis partie découvrir l'Empire. J'ai eu, durant un certain temps, un emploi au port d' Al-Chen, mais j'ai eu le mal du pays et suis retournée voir les miens le temps d'une douce parenthèse... Au terme de ce séjour, je suis passée par notre capitale, Sinuïl, et en tant que voyageuse et par là même en quelque sorte ambassadrice non officielle, j'ai été mise au fait d'un grand projet qui s'y tramait: nous avons depuis toujours de solides et cordiales relations avec l'Empire, mais les contrées plus au Nord nous échappent, et c'est à cela qu'il faut remédier. Je suis donc porteuse d'un message d'amitié de la part des faëls pour les Frontaliers des Marches du Nord, et ma mission première est pour le moment de me rendre à la Citadelle afin de jeter un pont diplomatique entre deux peuples. Je compte m'acquitter de cette tâche le plus rapidement possible, sans prendre de risques inutiles cependant, car je suis plus utile à mon peuple vivante que morte. Ce sera long, et sans doute assez peu aisé de convaincre les frontaliers de l'utilité primordiale de cette unification inter-nations, mais la difficulté ne m'a jamais effrayée et je suis même assez ravie d'exécuter ce trajet vers une contrée que je n'ai jamais visitée. Je me suis toujours considérée comme une anthropologue en herbe, et découvrir de nouvelles cultures ou des modes de vies différents est une activité plus que passionnante.
Mais je n'ai déjà que trop parlé de moi, de ma vie ou des tâches qui ont pu m'être incombées; raconte-moi donc ta propre histoire.

Tandis que je parlais, la nuit avait commencé à poindre le bout de son nez et le vent était tombé. Myya, emmitouflée dans mon manteau, semblait prêter une attention pleine d'intelligence à mes paroles. J'étais très heureuse d'avoir rencontré par hasard une de mes compatriote, et plus encore d'être tombée sur celle qui, entre tous, paraissait si naturelle, enjouée et pleine de vie que l'on avait tout de suite envie de mieux la connaitre. Myya, la faëlle qui se tenait là, bien droite devant moi, était à n'en pas douter quelqu'un qui méritait qu'on lui accorde plus que de l'attention: elle méritait de l'affection, et de l'amitié. Voici tout ce que je pouvais dire pour le moment de cette heureuse rencontre, qui ne tarderait sans doute pas à devenir plus que cela.
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Myya Liandra
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17.03.13 15:54
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- Ce ne sera pas bien long, je t'assure; il s'agit simplement de tout reprendre depuis le début, car ma vie est somme toute déjà remplie pour le peu de temps qu'elle a durée. Je suis née assez près de Sinuïl, où j'ai vécu par intermittence, voyageant beaucoup jusqu'à mes 15 ans où je me suis rapprochée du Grand Océan du Sud afin de me consacrer à la voile; une année plus tard, je m'en suis lassée et suis partie découvrir l'Empire. J'ai eu, durant un certain temps, un emploi au port d' Al-Chen, mais j'ai eu le mal du pays et suis retournée voir les miens le temps d'une douce parenthèse... Au terme de ce séjour, je suis passée par notre capitale, Sinuïl, et en tant que voyageuse et par là même en quelque sorte ambassadrice non officielle, j'ai été mise au fait d'un grand projet qui s'y tramait: nous avons depuis toujours de solides et cordiales relations avec l'Empire, mais les contrées plus au Nord nous échappent, et c'est à cela qu'il faut remédier. Je suis donc porteuse d'un message d'amitié de la part des faëls pour les Frontaliers des Marches du Nord, et ma mission première est pour le moment de me rendre à la Citadelle afin de jeter un pont diplomatique entre deux peuples. Je compte m'acquitter de cette tâche le plus rapidement possible, sans prendre de risques inutiles cependant, car je suis plus utile à mon peuple vivante que morte. Ce sera long, et sans doute assez peu aisé de convaincre les frontaliers de l'utilité primordiale de cette unification inter-nations, mais la difficulté ne m'a jamais effrayée et je suis même assez ravie d'exécuter ce trajet vers une contrée que je n'ai jamais visitée. Je me suis toujours considérée comme une anthropologue en herbe, et découvrir de nouvelles cultures ou des modes de vies différents est une activité plus que passionnante.
Mais je n'ai déjà que trop parlé de moi, de ma vie ou des tâches qui ont pu m'être incombées; raconte-moi donc ta propre histoire.


- C’est une vie intéressante que tu as là, ma mère étant de même ambassadrice au sein de notre peuple, je comprends parfaitement ta mission. Les frontaliers … je ne suis jamais vraiment allez à la Citadelle à vrais dire, je l’ai admiré de derrière ses remparts par de brèves occasions mais je n’y ai jamais mis les pieds. Cependant j’ai déjà entendu parlé d’eux, de leur talents certes et également de Edwin Til' Illan mais aussi de leur orgueil selon beaucoup. Je ne les jugerais pas en fonction des ragots qui traînent, c’est pour cela que je compte allez les voir au moins une fois dans ma vie et me forger un opinion propre.
Sinon mon histoire n’est pas si passionnante, j’espère que tu ne t’attends pas quelque chose d’extraordinaire, car si c’est le cas je peut te dire que tu seras déçu.

Je suis née en plein cœur de notre forêt, j’ai une sœur de quatre ans mon ainée et puis comme tout le monde, deux parents. Ma mère étant ambassadrice, comme je viens de l’affirmer plus haut. Ma sœur et moi somme le jours et la nuit, elle est disons mon contraire. Je suis pleine de vie, bouillante d’énergie et elle, elle est calme et posé. J’ai toujours entrainer ma sœur dans toutes les sortes de situations invraisemblable. Mais au fur et à mesure que je gagnais en âge je comprenais que la vie douce et tranquille de certains Faëls n’était pas faite pour moi. Ayant gagner de grandes capacités durant mon enfance avec mon père et savant parler l’Alvarien comme ma langue natale grâce à ma mère, j’ai pris le peu de mes affaires et abandonna ma vie pour ceux que des gens nomme une vie d’Aventure. Et depuis bientôt maintenant deux ans je parcours les routes pour des rencontres et autres quêtes à vivre pleinement.

Voilà tout est dit, je suis revenu au près des miens pour leur donner de mes nouvelles. Mais en fonction de comment va se terminer cette journée je pense qu’ils attendront de mes nouvelles encore un petit peu de temps.
Je termina sur cette phrase avec un petit clin d’oeil.



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30.05.13 19:32
- C’est une vie intéressante que tu as là, ma mère étant de même ambassadrice au sein de notre peuple, je comprends parfaitement ta mission. Les frontaliers … je ne suis jamais vraiment allez à la Citadelle à vrais dire, je l’ai admiré de derrière ses remparts par de brèves occasions mais je n’y ai jamais mis les pieds. Cependant j’ai déjà entendu parlé d’eux, de leur talents certes et également de Edwin Til' Illan mais aussi de leur orgueil selon beaucoup. Je ne les jugerais pas en fonction des ragots qui traînent, c’est pour cela que je compte allez les voir au moins une fois dans ma vie et me forger un opinion propre.
Sinon mon histoire n’est pas si passionnante, j’espère que tu ne t’attends pas quelque chose d’extraordinaire, car si c’est le cas je peut te dire que tu seras déçu.
Je suis née en plein cœur de notre forêt, j’ai une sœur de quatre ans mon ainée et puis comme tout le monde, deux parents. Ma mère étant ambassadrice, comme je viens de l’affirmer plus haut. Ma sœur et moi somme le jours et la nuit, elle est disons mon contraire. Je suis pleine de vie, bouillante d’énergie et elle, elle est calme et posé. J’ai toujours entrainer ma sœur dans toutes les sortes de situations invraisemblable. Mais au fur et à mesure que je gagnais en âge je comprenais que la vie douce et tranquille de certains Faëls n’était pas faite pour moi. Ayant gagner de grandes capacités durant mon enfance avec mon père et savant parler l’Alvarien comme ma langue natale grâce à ma mère, j’ai pris le peu de mes affaires et abandonna ma vie pour ceux que des gens nomme une vie d’Aventure. Et depuis bientôt maintenant deux ans je parcours les routes pour des rencontres et autres quêtes à vivre pleinement.
Voilà tout est dit, je suis revenu au près des miens pour leur donner de mes nouvelles. Mais en fonction de comment va se terminer cette journée je pense qu’ils attendront de mes nouvelles encore un petit peu de temps.


Elle me regardait en souriant, et je ne croyais pas encore vraiment à ce que je venais d’entendre ; me proposait-elle de m’accompagner dans mon long voyage à travers Gwendalavir, au travers de ce qui serait très certainement un périple relativement dangereux, éprouvant aussi, et ce nonobstant le fait que nous ne nous connaissions que depuis quelque instants à peine et qu’il lui était impossible de savoir si j’étais quelqu’un qui en valait la peine ou non ? Je trouvais cela à la fois étonnant, courageux, un peu fantasque et surtout incroyablement gentil. Et puis, il me sembla discerner un soupçon de compréhension et un semblant de réponse.

Elle prenait le risque, tout simplement. Le pari peut-être, de croire en cette nouvelle rencontre. Quant à moi, j’en avais déjà pris mon parti ; Myya était quelqu’un de dévoué, enjoué, souriant, et je ne demandais qu’à la connaître davantage. Qu’elle me propose de m’accompagner était inespéré, je n’aurais jamais osé lui demander et, au fond, j’étais très heureuse de trouver un peu de compagnie, sûre que j’étais d’en avoir besoin pendant les prochaines semaines qui constituerait ce voyage qui promettait d’être passionnant.
Et puis il y avait autre chose ; ma nature quelque peu anthropologue me poussait à toujours découvrir avidement de nouvelles personnes, à tenter de percer à jour leurs manières de penser, de fonctionner, de communiquer, de vivre tout simplement, et je sentais qu’il y avait en la jeune faëlle en face de moi une pépite d’or, quelqu’un de formidablement intéressant à découvrir.

« Une rencontre de plus », me dis-je avec satisfaction. Car je n’ai jamais été loin d’affirmer que mon principal but dans la vie était de tisser des relations avec autrui.

Ce fut donc les yeux brillants de joie que je choisis, moi aussi, de prendre le pari de la confiance au premier abord :

« Je t’avoue être un peu étonnée de la rapidité avec laquelle tu m’offres cette proposition, mais je ne peux que t’en remercier chaleureusement. Connaître les gens est peut-être ma principale occupation, et une des plus passionnantes. »

La journée cependant se finissait, il était temps de se plier à la course du soleil et de dormir, mais je me sentais d’humeur à parler toute la nuit, propice qu’est cette dernière à toute forme de communication –beaucoup plus en tout cas, selon moi, que le jour hypocrite ; la nuit a au moins le mérite de faire disparaître les codes et de désinhiber les personnalités– tout en sachant que ce n’était, étant donné la situation, ni intelligent ni raisonnable.

Tant pis. Je ne ferais preuve ni d’intelligence ni de raison, décidai-je en reprenant :


« Je sais bien qu’il est déjà relativement tard, mais je n’ai pas vraiment envie de dormir… Selon comment tu te sens, je te proposerais bien d’allumer un feu et de déterminer en premier lieu notre itinéraire un peu plus précisément que je ne l’ai moi-même fait ; je sais qu’il était stupide de ma part de ne l’avoir pas déjà fait, mais j’avoue que j’ai une tendance à toujours remettre à plus tard. Cela dit, si tu préfères dormir, ne te gêne surtout pas pour moi, je comptais de toute façon rattraper mon retard cette nuit et je peux aussi le faire seule. »
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Myya Liandra
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08.07.13 20:06
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« Je t’avoue être un peu étonnée de la rapidité avec laquelle tu m’offres cette proposition, mais je ne peux que t’en remercier chaleureusement. Connaître les gens est peut-être ma principale occupation, et une des plus passionnantes. »

Le soleil se couchait mais je n’étais pas fatiguée, cette rencontre devenait de plus en plus passionnante et j’étais prête à rester éveiller toute la nuit si il le fallait, pour finir ou approfondir cette rencontre si bien avancé dans le chemin de l’amitié.

- Bah, mieux vaut être rapide que timide !

« Je sais bien qu’il est déjà relativement tard, mais je n’ai pas vraiment envie de dormir… Selon comment tu te sens, je te proposerais bien d’allumer un feu et de déterminer en premier lieu notre itinéraire un peu plus précisément que je ne l’ai moi-même fait ; je sais qu’il était stupide de ma part de ne l’avoir pas déjà fait, mais j’avoue que j’ai une tendance à toujours remettre à plus tard. Cela dit, si tu préfères dormir, ne te gêne surtout pas pour moi, je comptais de toute façon rattraper mon retard cette nuit et je peux aussi le faire seule. »

- Je me sens prête à soulever des montagnes mon amie, je ne suis en aucun cas fatiguée. Alors allumons ce feu et déterminons notre trajet. Foi de Faëlle je te suivrais jusqu’à la Citadelle et je t’aiderais à accomplir ta mission et quand nos chemins devrons se quitter cela saura au même endroit où ils se sont croisés pour la première fois ! Lui dis-je en la regardant extrêmement sérieuse. Je le jure sur la flèche, et joignant mon geste à la parole je pris une flèche dans mon carquois et la brisa avec le genoux. Je la regarda alors droit dans les yeux puis continua mes paroles. Quoiqu’il se passe  je serais toujours une amie prête à t’aider !

Sur ces paroles je lui tendis la flèche brisée d’une main et de mon autre main nous serrâmes la main afin de celer ce pacte d’amitié. Et comme deux meilleures amies nous nous entraidions pour allumer un feu et installer nos affaires. Puis au bout d’une quinzaines de minutes passé dans le silence de la nuit je proposa un trajet.

- Je ne suis jamais allée dans la forêt d’Ombreuse, alors même si le voyage est pas des plus aisés je propose que l'on aille jusqu’à Ombreuse en longeant Baraïl et que nous allions à Al-Chen et sur le lac nous louons un bateau à voile et on remonte le Pollimage puis on quitte le fleuve pour rejoindre les Frontaliers en cheval. Et pour ce qui est le retours je proposerais de longer les montagnes pour rejoindre Al-Poll, où je ne suis jamais allé, et rejoindre Baraïl en passant par le fleuve de l'Ombre. Voilà ma proposition, mais tu es le guide de ce voyage donc je te laisserais avoir le dernier mot, une fois n'est pas coutume.

Et après une grande discutions qui passa du voyage à notre vie quotidienne, nos rencontres, nos amours [je tiens à préciser que j'en ai pas ^^'] et notre passé nous décidâmes de nous reposer.

- Après tout nous avons un long voyage devant nous demain, alors reposons-nous quand-même. Et sur ces paroles je m'enfonça tout au fond de ma couverture.

•ø•

Mais au bout d'un moment je ne réussissais pas à m'endormir. Et comme une jeune Faëlle je dis à Eym en regardant les étoiles :

- Eym tu dors ?

Elle me répondit d'un mot que non. Alors je continua,

- Je sais pas, mais quand je suis avec toi je suis vraiment contente, pendant longtemps j'ai côtoyé les humains et être avec quelqu'un de mon peuple me rend particulièrement heureuse.  
Ce que je vais te dire te paraîtra peut-être ridicule mais je te considère déjà comme une amie très chère, et j'aimerais que tu le sache avant que l'on commence cette aventure ...


Il y eu un long moment de silence puis je continua sur ma lancée,

- J'ai un surnom que seule ma sœur connait, c'est My, certains amis m'appellent comme ça, mais que ceux en qui j'ai un grand attachement comme Naé ou Evan, alors si tu as envie tu peux m’appeler My aussi Eym !

Même si la forêt chantait je sentais  Eym complétement perdu par le flot de paroles que je venais de dire.

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23.07.13 1:28
« Je me sens prête à soulever des montagnes mon amie, je ne suis en aucun cas fatiguée. Alors allumons ce feu et déterminons notre trajet. Foi de Faëlle je te suivrais jusqu’à la Citadelle et je t’aiderai à accomplir ta mission et quand nos chemins devrons se quitter cela saura au même endroit où ils se sont croisés pour la première fois ! »

Elle avait prononcé ces mots, extrêmement sérieuse, me regardant droit dans les yeux. Je prenais à peine conscience de la pleine mesure de ce que cela signifiait quand elle sortit une flèche de son carquois et la brisa en prononçant ces mots :

« Je le jure sur la flèche. Quoiqu’il se passe, je serai toujours une amie prête à t’aider ! »

Je pris le temps de la remercier d’un regard. Je savais bien entendu ce que cela signifiait, et le fait qu’elle se serve de cette tradition si justement ancrée dans nos mémoires pour celer ainsi un pacte qui se réalise pourtant la plupart du temps en silence me toucha et m’ébranla au plus profond de moi.

La suite se déroula naturellement dans le silence, comme si nous savions que nous ne devions pas briser cet instant de rêve que nous ressentions encore dans nos esprits, cet instant où nous avons su que nous serions amies dans le sens plein du terme. Il fallait le laisser durer encore un peu, ne pas gâcher trop vite le plaisir de pouvoir le savourer. En attendant, puisqu’il fallait bien faire quelque chose et malgré tout garder une contenance, nous ne restions pas inactive et allumions le feu, et installâmes le campement tout en laissant flotter dans l’air autour de nous le bruit d’une flèche qui, quelque part, était peut-être encore en train de se briser, et la sensation d’une main que nous ne cesserions peut-être jamais de serrer.

Ce fut Myya qui rompit le silence, pour proposer un trajet. Je souris en songeant qu’il était probable qu’elle ait bien plus l’esprit pratique que moi, et que cela pourrait m’être d’un grand soutien d’avoir quelqu’un à mes côtés qui me tire parfois de mes rêveries et me fasse redescendre sur terre.

« Je ne suis jamais allée dans la forêt d’Ombreuse, alors même si le voyage est pas des plus aisés je propose que l'on aille jusqu’à Ombreuse en longeant Baraïl et que nous allions à Al-Chen et sur le lac nous louons un bateau à voile et on remonte le Pollimage puis on quitte le fleuve pour rejoindre les Frontaliers en cheval. Et pour ce qui est le retour je proposerais de longer les montagnes pour rejoindre Al-Poll, où je ne suis jamais allé, et rejoindre Baraïl en passant par le fleuve de l'Ombre. Voilà ma proposition, mais tu es le guide de ce voyage donc je te laisserais avoir le dernier mot, une fois n'est pas coutume. »

« Al Chen est de l’autre côté du lac mon amie, et le traverser dans le seul but de joindre cette ville serait à mon avis plus une perte d’énergie qu’un gain de temps… En revanche, je connais bien le lac Chen, et il y a du côté de cette rive-ci un village où nous pourrions sans problème embarquer dans un bateau en partance pour le Nord. Nous pourrions remonter le Pollimage jusqu’au nord des plateaux d’Astariul, et de là nous partirions à cheval vers la Citadelle. Quant au retour, je ne vois rien à redire à ta proposition, il serait en effet très certainement intéressant d’aller à Al Poll… »

Après d’autres paroles échangées, simplement sur nous, notre quotidien que nous évoquâmes chacune à l’autre, Myya, me rappelant à la raison une nouvelle fois, déclara que l’heure de dormir était peut-être arrivée.

« Après tout nous avons un long voyage devant nous demain, alors reposons-nous quand-même. »

Cependant, et malgré ces sages paroles, nous sentions toutes deux que nous ne parviendrions pas à nous endormir avant un peu de temps, tant la journée avec été riche. Au bout d’un moment j’entendis en effet Myya me dire :

« Eym, tu dors ? »

Je répondis par la négative.

« Je sais pas, mais quand je suis avec toi je suis vraiment contente, pendant longtemps j'ai côtoyé les humains et être avec quelqu'un de mon peuple me rend particulièrement heureuse.  
Ce que je vais te dire te paraîtra peut-être ridicule mais je te considère déjà comme une amie très chère, et j'aimerais que tu le sache avant que l'on commence cette aventure ... »

Elle se livrait, et j’accueillais ses paroles en silence, les laissant simplement parvenir jusqu’à moi sans tenter de les analyser.

« J'ai un surnom que seule ma sœur connait, c'est My, certains amis m'appellent comme ça, mais que ceux en qui j'ai un grand attachement comme Naé ou Evan, alors si tu as envie tu peux m’appeler My aussi Eym ! »

« Alors tu as un nouveau surnom My. Et une amie dévouée, sois en certaine également. Tu pourras compter sur moi My, achevais-je dans un souffle, sans troubler le silence de la nuit. »

***

Le lendemain matin, ce fut le soleil qui me réveilla, en venant caresser ma peau de ses rayons lumineux, et traverser la barrière de mes paupières comme un rien.  Je me redressai d’un bond, commençai à rassembler les affaires et proposai à Myya, plutôt que de perdre un temps précieux à manger alors que nous nous étions levées tard (pour cause de coucher tardif également), d’avaler quelques fruits en route. J’avais deux-trois choses dans mes provisions qui feraient l’affaire.

« La prochaine fois, on se lèvera plus tôt, et on pourra plus prendre notre temps ! Ca nous apprendra à dormir à une heure indue aussi… »

Nous nous mîmes donc en marche, dans la direction qui avait été décidée la veille, jusqu’à ce que les paroles prononcées par mon amie la veille me reviennent en mémoire.

« Tu as parlé d’Evan ? »
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Myya Liandra
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28.07.13 12:21
https://ewilan.forumactif.fr/t3125-memoires-d-une-faelle-myya-lia



« Alors tu as un nouveau surnom My. Et une amie dévouée, sois en certaine également. Tu pourras compter sur moi My.»

Je recueillis ses paroles en silences, heureuse plus que tout ! Puis sans un mot je fermas les paupières et me glissa dans un profond sommeil.

•ø•

Le lendemain  nous nous réveillâmes assez tard, faut dire que le sommeil nous avait trouvé assez tard, enfin assez tôt. Puis sans plus tarder nous rangeâmes nos affaires et prirent déjà la route.

« La prochaine fois, on se lèvera plus tôt, et on pourra plus prendre notre temps ! Ça nous apprendra à dormir à une heure indue aussi… »

Je lui souris, Eym était une Faëlle pleine de surprises et j'aimais particulièrement ça.

- Bah, on a bien le droit de faire des folies !

Nous mangeâmes notre petit déjeuner en route. La suite se déroula dans un silence calme. Nous connaissions notre destination et avions établis un chemin le soir. Je montait Najava tout en mangeant des fruit avec un bout de pain.Puis Eym prit la parole d'un air intrigué :

« Tu as parlé d’Evan ? »

Cette fois ci, ce fut moi qui fut surprise. Evan était un ami humain très cher. Quelqu'un de très ... comment dire .... très spécial !

- Euh .... Oui. Evan Banner ! Il est un de mes meilleurs amis humains. Nous nous sommes rencontrés à Al-Far il y a des mois de cela. Quand nous nous sommes rencontré il m'avait bousculé comme un gros balourd. Je venais d'acheter un superbe poignard et lui perdu dans ses pensées ne m'a pas vu. Sur cette phrase je sortis mon poignard et le montra à mon amie.

J'avais parlé sur un ton joyeux. Evan, cet humain était vraiment rigolo. Il était capable de ce mettre dans toutes sortes de situation.

- Mais pourquoi donc cette question ? Tu as l'air de le connaître également. Si c'est le cas, il est vraiment abonné aux Faëlles !

Je rigolais, Eym avait l'air de bien le connaître, même peut être plus qu'une simple connaissance, vu son air. J'attendais avec impatience la réponse de mon amie. Quelle était donc sa relation avec Evan ? Même si j'avais une petite idée sur la réponse.



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15.08.13 13:55
Je regardais devant moi, aussi loin qu’il est possible de regarder, sans rien voir cependant. Intérieurement je souriais.

« Il me semble alors que oui, il doit être abonné aux faëlles. »

My me regarda avec un petit air interrogateur, et cependant amusé. Je lui devais certes une explication, mais il me semblait qu’elle avait de toute façon déjà compris. Je laissai alors un petit silence flotter, avant de reprendre :

« Effectivement, je le connais ; je le connais même très bien, à vrai dire. Il était de passage à Al Chen quand nous nous sommes rencontrés, il venait d’accoster à bord d’un bateau absolument… merveilleux, tu aurais dû voir ça, on l’aurait cru sorti tout droit d’un rêve de la Dame. Et puis nous avons commencé à parler, et nous nous sommes plutôt bien entendus, je dois dire. »

Je voyais que My en attendait plus, et je prenais un malin plaisir à lui faire attendre la révélation qu’elle avait déjà deviné mais qu’elle n’osait je suppose exprimer à voix haute, sait-on jamais.

Avec un petit rire, je conclus alors :

« Depuis, nous partageons nos jours et nos nuits, voilà. »

C’était dit, je pouvais à présent embrayer, et je ne me fis pas prier.

« Il est vraiment différent, il aime les mots autant que moi et surtout, surtout, à ses côtés je me sens toujours comme dans un voyage, comme sur un voilier au milieu des éléments déchaînés, je me sens ivre, et j’en veux toujours plus… Il est lui tout simplement, et cela suffit à ce qu’il soit unique et simplement celui qui était né pour me rencontrer. Les mots peuvent dire bien des choses, mais il y en a d’autres qui en sont au-delà, tu sais. »

Il me semblait que c’était la première fois que je parlais à quelqu’un de lui comme cela ; certes My le connaissait aussi, mais je la regardais tout de même avec un petit air inquiet. En avais-je trop dit ?

Je fus convaincue que non rien qu’à voir son regard.

Je lui souris et sans autre forme de procès, nous partîmes toutes les deux dans un grand éclat de rire que seules connaissent les amies proches. Certes il n’y avait pas longtemps que je la connaissais, pourtant il ne faisait aucun doute que je pouvais la considérer comme cela.

« Et toi, côté amour, y a-t-il quelqu’un en vue ? » [si tu vois ce que je veux dire xD]

Nous continuâmes à deviser légèrement tout en avançant, et bientôt la lisière de la forêt se dit apercevoir, avec derrière, immenses et balayées en cette saison par des vents chauds réconfortants, les collines de Taj. Devant nous s’ouvrait le voyage, et pour moi une fois n’était pas coutume, il s’agissait cette fois d’une traversée sur la terre ferme et non par les eaux. Malgré tout je me retrouvais un peu dans ces courants aériens, comme si j’étais chez moi partout où il y avait du vent, même sans voiles, même sans cordages et sans navire. L’élément seul suffisait à ce que je me sente heureuse.

« Regarde My, fis-je à mi-voix. C’est beau, non ? »

Et beau ça l’était, aucun doute à avoir là-dessus, même si c’était la première fois que je m’en rendais compte. On ne dira jamais assez les mérites des étendues inhabitées. Bien sûr les collines de Taj étaient parsemées de villages, mais on était ici loin de toute agglomération et de tout grande ville, et si je me dressais assez haut, si je tendais le cou assez haut vers le ciel, je parvenais même à apercevoir les dentelles vives tout au bout. A moins que ce ne soit le fruit de mon imagination, ce qui était loin d’être impossible également.

La position du soleil nous indiqua la direction à prendre, vers le lac Chen es ses embruns, et s’il est vrai que je quittais la forêt de Baraïl comme à regret (c’était tout de même elle qui m’avait vue en partie grandir), j’étais heureuse de sentir que je me rapprochais du lieu que je considérais désormais comme celui auquel j’appartenais.

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Myya Liandra
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Myya Liandra
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14.09.13 21:13
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« Effectivement, je le connais ; je le connais même très bien, à vrai dire. Il était de passage à Al Chen quand nous nous sommes rencontrés, il venait d’accoster à bord d’un bateau absolument… merveilleux, tu aurais dû voir ça, on l’aurait cru sorti tout droit d’un rêve de la Dame. Et puis nous avons commencé à parler, et nous nous sommes plutôt bien entendus, je dois dire. »

Ah Evan ... ça ne m'étonnait pas de lui. Une belle histoire qui tiendra, je le sais parce que je suis Faëlle. Sixième sens de la guilde ! Mais l'histoire n'était pas finis, j'attendais la suite, même si je me doutait des paroles qui venaient.

Elle me regarda et d'un air complice nous explosâmes de rire toutes les deux, comme si nous nous connaissions depuis l'enfance. Nos destins ainsi liés, étaient désormais inséparable.

« Et toi, côté amour, y a-t-il quelqu’un en vue ? »

Elle me regarda d'un air narquois, et je pris mon temps avant de répondre.

- Non, de ce côté là je n'ai aucune expérience et aucune envie d'apprendre. Pour l'instant rien ne m'est tombé dessus par hasard. Pas une bousculade .... et je n'attend rien. [.... XD]

Non, cette voie, l'amour, était belle mais très peu pour moi. Je tiens trop à ma liberté pour être enchaîné à un mâle. Me sortant de mes pensées, la lisière de la forêt apparut. Derrière les arbres restant dévoilèrent le début des Collines Taj et la fin de Baraïl. Ainsi, à travers les années, ce na sera pas aujourd'hui que je viendrais te voir Élya. Excuse moi mais certaine fois la vie nous attire vers un nouveau départ, et ça a été mon cas. Ma renaissance n'était pas liée avec ton destin sœurette. Je verrais ma nièce une autre fois, peut-être ....

Un vent chaud et réconfortant s'empara de moi, me faisant ainsi sourire. Eym se tourna vers moi et dit doucement :

« Regarde My, c’est beau, non ? »

Je portai mon regard vers les collines, éblouissantes sous le soleil matinal. Séparés des uns des autres, des pâtés de maisons, des fois même des villages s'étendaient dans les collines. J'en savait beaucoup inhabité, certes, mais quelques fois un mouvement, dans une des bâtisses, attirait mon attention. Oui c'était beau, même magnifique.

- Oui, répondis-je dans le vent, oui c'est beau ...

Pendant longtemps nous restâmes ainsi à regarder les collines et profitant de la vue splendide que nous offrait le monde. Puis au bout d'un moment nous reprîmes notre route vers le lac Chen. Parlant, pendant un long moment, de tout et de rien apprenant ainsi à mieux nous connaître. Nous ne vîmes pas que le soleil montait de plus en plus haut dans le ciel et très vite l'heure de manger sonna. Mais pour ne pas perdre de temps nous magnâmes sur la route. Les collines, a part quelques villages, était vides, même pas de petit animal qui pointait le bout de son nez. A un moment nous passâmes près d'une petite forêt de fougère et soudain surgissant de nulle part un brûleur apparut. Se dirigeant droit vers nous, tel un prédateur mortel ...



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08.10.13 22:38
Nous partions. Ca y était, enfin, nous quittions la forêt, et nous aventurions dans l’immensité des collines de Taj. C’avait quelque chose de très excitant, en même temps que de très rassurant : nous avions un quotidien, des habitudes à prendre, et le voyage serait suffisamment long pour apprendre à bien se connaitre.

La Citadelle était notre destination mais beaucoup plus que la destination, n’est-ce pas le voyage qui compte ? Ainsi nous avions le temps d’imaginer ce que nous ferions là-bas et comment nous nous y prendrions pour établir ces relations sinon diplomatiques du moins amicales entre nos deux peuples qui avaient malgré tout beaucoup de valeurs en commun.

Le rythme malgré tout assez soutenu que nous nous imposions bien que nous n’ayons aucune limite de temps n’était pas un réel problème pour les faëlles que nous étions. Et la marche avait quelque chose de délassant que chevaucher, même si j’aime cela et qu’il est vrai que c’est un moyen de transport bien plus rapide, ne nous offrira jamais.

Cependant dans mes réflexions je fus rapidement obligée d’admettre ceci : le cheval est tout de même bien plus pratique que nos petites jambes de faëlles quand il s’agit de détaler à toute allure (bien que nous soyons d’une rapidité assez considérable à la course, nous ne pouvions tout de même égaler un galop équestre). Ainsi lorsque survient le danger est-ce un handicap que de n’avoir aucun moyen de prendre la fuite.

Lorsque surgit le brûleur, avant même que j’aie eu le temps d’être surprise de la présence aussi incongrue d’une telle bestiole ici, d’avoir peur ou de songer à la fuite, mes doigts avaient pris le contrôle, saisi une flèche et l’avaient décochée en plein dans le front du brûleur. Je n’eus guère le temps de voir si Myya en avait fait autant,  l’horrible monstre poussa un cri et se jeta sur nous. La panique me prit peu à peu. Je me demandais comment nous allions nous en sortir, puisque de toute évidence il nous était impossible de songer à courir, il nous rattraperait quoiqu’il en soit.

« Il va falloir se battre ! » lançais-je à Myya avant de me précipiter sur le côté pour éviter une des flagelles de l’animal.

Je fus déstabilisée et trébuchai, je me retrouvais sur le sol en me demandant comment j’allais faire pour m’en sortir, le brûleur se dirigeai sur moi, menaçant, quand une des flèches de mon amie vint providentiellement se ficher en plein sur lui, détournant son attention, lui faisant mal probablement, l’affaiblissant. Il faudrait que je songe à la remercier si nous survivions.

Je repris quelque peu mes esprits, et me redressai tout en encochant une flèche à vive allure. Où la tirer, voilà la question que je me posais. Tout allait très vite, le temps de la réflexion ne nous était pas offert, et sans réfléchir je la lâchais en plein dans son œil. Je me demandais une fraction de seconde s’il s’agissait là d’un coup de génie ou d’une formidable erreur, sans pouvoir trancher entre les deux. Le brûleur n’était en effet bien entendu pas aveugle, puisqu’il avait deux yeux, mais la douleur l’ayant rendu fou, il se tortillait dans tous les sens, pas loin bien souvent d’assener un coup d’un de ses flagelles mortels à Myya ou à moi.

Je n’eus pas beaucoup le temps de m’interroger plus avant, ni celui de regretter ou de me féliciter d’ailleurs, je plongeai simplement sur le côté, le cœur battant d’avoir frôlé la mort et une partie électrifiée de l’anatomie répugnante de notre ennemi sauvage.

Bientôt cependant Myya envoya une flèche droit dans son second œil encore valide, le rendant ainsi complètement aveugle et inapte à nous voir. Agrippant le sol de mes ongles, je me redressai comme je pouvais et m’éloignai en courant, le plus vite que je pouvais, ne m’arrêtant que lorsque j’estimais avoir atteint une distance suffisante pour que ma flèche ait acquis durant sa course une vitesse dont la force d’impact pourrait venir à bout du monstre.

Je vis du coin de l’œil Myya tenter de résister comme elle pouvait, je devais faire vite –cependant j’avais toute confiance dans les capacités de mon amie. Sans cesser de courir, j’encochai ma flèche, fis un volte-face qui dura une milliseconde durant laquelle je lâchai ma flèche ; elle traversa de part en part le cou de la bestiole, qui s’effondra. J’avais maitrisé mon mouvement, mais ne pus m’empêcher de glisser à terre sitôt que le trait eût été lâché ; je pouvais respirer, enfin, reprendre haleine et esprit.

Je n’aurais bien entendu pas souhaité laisser Myya seule près de ce danger que représentait le brûleur, mais je n’avais pas eu le choix : il fallait que l’une de nous s’éloigne, les flèches tirées de trop près n’auraient jamais pu en venir à bout.

Au bout d’un long moment, je me redressai difficilement, et revint précautionneusement vers l’endroit où gisait à présent l’animal, énorme et vaincu. Je m’approchai de Myya, mon amie, ma compatriote et à présent sœur d’arme.

« Est-ce que tout va bien ? »
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31.10.13 19:15
Oh, une petite bête, là ! Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? Ça ressemble à une libellule...

J'attrape très habilement la bestiole entre mes deux mains, parce que je suis très habile. Puis je la regarde deux secondes d'affilée, avec beaucoup de curiosité et d'attention, avant de lui arracher les ailes. C'était juste pour voir si ce genre d'aile, ça se déchire comme du papier... Puis je me demande ce que ça mange ce genre de truc, alors pour vérifier je commence par essayer de lui faire manger ses ailes. Mais elle veut pas, alors je commence à lui ouvrir le ventre avec une épingle à cheveux pour voir ce qu'il y a à l'intérieur.

Mais juste quandje commence j'entends un bruit bizarre... Je crois que je reconnais, c'est le cri d'un bruleur ! C'est bizarre, parce que je suis dans les collines de Taj et qu'ici y a pas ce genre de truc d'habitude. Mais bon, je pousse quand meme un petit cri de joie et je vais voir qui le brûleur a tué cette fois.

Mais quand j'arrive à l'endroit d'où venait le cri, c'est tout pourri, le brûleur en fait il est mort... Enfin cela dit, comme ça au moins je peux regarder un peu mieux à quoi il ressemble ! C'est quand même très gros.

Puis je lève le nez, et je vois que les gens qui l'ont tué en fait, c'est... Des faëlles ! Et y en a une, c'est même une faëlle que j'avais déjà rencontrée à Al Jeit, devant l'Arche. Je pensais pas que c'était capable de tuer un brûleur ces trucs là...

Et puis alors je me rends compte que celle que j'avais déjà rencontrée, elle est pas morte ! Alors que j'avais empoisonné sa bouteille d'alcool ! Ça se fait pas ça ! Ça y est, je suis super énervée maintenant. Elle aurait pas du s'en sortir, maintenant les deux elles vont avoir de mes nouvelles.

Je me mets à quatre pattes et je m'approche silencieusement du cadavre de brûleur, puis avec mon poignard je découpe précautionneusement une flagelle. Quand j'aurai fini, ce serait bien que j'ai le temps de revenir et de le disséquer complètement...

Je me redresse, toute contente, avec ma flagelle à la main. Dedans, y a plus autant d'électricité que quand le brûleur était vivant, mais y en a toujours un peu quand même. Je crois que les deux faëlles m'ont vue maintenant mais je m'en fiche en fait. Je jette un coup d'oeil autour de moi, il y a quelque arbres, c'est parfait. Avec de l'électricité, je peux faire du feu.

Maintenant, il faut encore que je trouve comment je pourrai... Oh, je sais !

Je cours allègrement vers les deux faëlles et je jette par terre une petite poignée d'une poudre narcoleptique, puis du même mouvement je met le feu à un arbre avec la flagelle.

Voilà, là on y est ! Elles sont toutes les deux endormies par terre, par une quantité de produit qui aurait pu assommer le brûleur, et le feu commence à se propager tout autour d'elles. Pour être bien sûre qu'elles pourront pas s'échapper, je vais aussi mettre le feu de l'autre côté. Comme ça, elles sont encerclées.

Et je m'en vais en sautillant et en chantant,
Un, deux, trois, nous irons au bois
Quatre, cinq, six, cueillir des cerises...!
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Myya Liandra
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10.03.14 21:48
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D'une simple rencontre à une grande amitié ... [PV:Eyrim]  176835tumblrm017waIBaL1r66t8po1500

D'une simple rencontre à une

grande amitié


«On se demande parfois si la vie a un sens... et puis l'on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie. » Brassa

feat Eyrim Earring

Il fait noir ! Pas de bruit, pas d'odeur, pas de sensations … rien. Rien qu'une abîme sans fond ou je suis perdue.

J'ouvre les yeux, il y a de la fumée, beaucoup de fumée. Je me lève en sursaut, la forêt brûle, et le feu se propage autour de nous. Eym, d'un coup je me penche vers elle, elle était toujours évanouie par terre.

- Eyrim, Eyrim … réveille toi !
Lui dis-je en la secouant brusquement.

Elle ne voulait pas émerger du sommeil profond dans lequel elle était plongé, en tombant elle c'était cogné contre une pierre et maintenant elle saignait du front. Cependant le feu gagnait du terrain, et il fallait se dépêcher. Je passa alors mon bras autour de ses épaules et la mena jusqu'à l'endroit dont le feu ne s'était pas encore emparé. Mais les flammes avançait plus vite que nous, je devais faire vite. La fumée se propageait dans l'air et je ne voyait plus rien, un véritable brasier prenait autour de nous, je commençai à tousser et Eyrim, c'est pas tout mais elle est lourde !

Au bout d'un moment je réussis à nous tirer loin du feu, je posa alors Eyrim contre une pierre puis siffla les chevaux, ils apparurent finalement loin des flammes, ayant vu le feu venir ils s'étaient enfui au plus vite.  Alors je me leva pour regarder le désastre causé pas la jeune humaine. Le feu se propageait dans la sens inverse de notre direction, sans rien dire ni faire des larmes commencèrent à couler sur mes joues. Un massacre causé par une humaine. Les humains, et encore les humains, n'ont ils aucun respect pour la vie qui les entours ? Moi qui me sentait proche d'eux je comprend encore aujourd'hui qu'ils sont bien différents de mon peuple. Puisse un jour la nature reprendre tous ceux qu'ils lui ont volé …

Je mis Eyrim sur ma jument et partit au galop aussi loin que je pouvais partir. Tout c'était passé si vite, d'abord le brûleur et ensuite la jeune fille. Une combat puis un incendie, aujourd'hui encore une fois je du me rendre compte de l'évidence, les humains pervertie ne pouvait apporté que du malheur.  Cette jeune incendiaire me faisait pensé à Vilaldra, une Mercennaire du Chaos …

Au bout d'un moment quand nous fûmes à des lieux de l'incendie j'arrêta les chevaux et prépara un feu pour la nuit car les étoiles commençait à briller dans le ciel sombre. J'examina alors Eyrim, cette petite avait lancé une chose et nous nous étames retrouvées endormies. Manque de chance Eyrim était tombé sur une pierre, rien de bien grave mais elle allait encore dormir un bout de temps. Je pris deux, trois herbes médicinales dans mon sac, je les broya dans un fond d'eau puis appliqua un pansement sur la plaie de mon amie. La couchant près du feu et l’enveloppant dans une couverture je m'assis à côté d'elle emmitouflé dans une couverture fourrée. Les sens en aguets, ma main posé sur mon sabre je regarde au loin la fumée qui s'élève.


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