J’ai utilisé une mise en page un peu spéciale pour que l’ensemble de la fiche de présentation soit sous forme de texte, donc les informations qui ne concernent pas le personnage se trouveront après le reste de la fiche, sur ce, bonne lecture ! :)
[Nom complet / Prénom :]-Amaëlle Walker ?
Le jeune homme au regard de jais acquiesça doucement. Retenant presque sa respiration. En voyant le sourire triste que lui adresse la brune, il comprit immédiatement qu’il tenait une piste. Elle lui fit signe de s’assoir, et fit de même, sans un mot. Pendant quelques instants, son regard se perdit dans le vague. Puis il revint vers lui. Après des minutes qui lui semblèrent des siècles, elle prit enfin la parole. Son regard fixé a celui de l’inconnu.
-Que veux-tu savoir ?
-Je…Hésita-t-il. Le maximum possible je suppose.
-Bien…Je pars donc du principe que tu ne connais d’elle que son nom ?
-Oui, répondit le chevalier, son regard de jais planté dans celui de la jeune femme qui lui faisait face, Amaëlle Walker
La brune effleura rapidement le visage du visiteur du regard. Notant sa chevelure rousse et ses yeux charbon, il avait un de ces visages que l’on n’oublie pas. Elle poussa un long soupir. Jamais elle aurait pensé qu’elle ferait ça un jour.
-Commençons par le début alors…Am-
[Surnom :]-Excusez-moi, possède-t-elle un surnom ? Un pseudonyme dont elle pourrait se servir ?
La jeune femme lui adressa un regard agacé, elle n’appréciait pas d’avoir été coupée de la sorte.
-Je ne connais qu’un seul surnom qu’elle a porté, et je doute qu’elle s’en serve.
-Lequel ?
-Maëlle. C’est comme ça que je l’appelais.
Il hocha la tête, et elle poursuivit.
-Donc, Amaëlle et moi nous connaissions depuis que nous avons a peu près cinq ans,
[Age :] « Pour te situer, elle a une vingtaine d’années aujourd’hui.
[Origine :] « Elle est, tout comme moi, née aux pied de la chaine du Poll. Elle a grandi dans une maison légèrement éloignée de celles des autres montagnards
Elle sembla pendant une seconde se perdre dans ses souvenirs. Puis, elle reprit
-J’adorais cette maison. Elle était loin d’être grande, d’ailleurs, elle me faisait bien plus penser a une maison de poupée qu’a un palais , mais on s’y sentait immédiatement chez soi. Tout y était très chaleureux. De la couleur des murs à l’ameublement. En passant, bien sûr, par le plus important, ses habitants. Merÿll et Aza étaient des gens adorables. D’ailleurs, Amaëlle était très attachée a son père. Et elle avait de quoi… Aujourd’hui, je crois qu’elle vit dans les alentours d’Al Jeit
[Future Guilde :]« Et je ne doute pas qu’elle ait rejoint les rangs des mercenaires.
[Capacités]« Depuis sa plus tendre jeunesse, Amaëlle n’a jamais été du genre a se laisser faire. Plutôt de celui à relever tous les défis. Même ceux loin de sa portée. Elle n’admettait jamais la défaite. Alors, pour compenser, elle s’entraînait. Dur. A tout pratiquement. Tir à l’arc, escalade, combat au corps a corps, endurance, même de la danse. Elle a très vite dépassé tout le monde dans toutes les catégories. Elle combattait elle-même pour ses convictions et en était fière. Elle n’avait besoin de personne. Vous savez, Amaëlle a toujours fait partie de ces gens qui travaillent, non pas pour répondre à une quelconque pression, mais seulement pour le plaisir. Le plaisir d’être supérieur. Mais elle ne montrait rien de tout ça. C’est cela qui m’a toujours impressionné. Sa modestie. Elle était bien consciente d’être supérieure aux autres dans bien des domaines, mais au lieu de le leur faire ressentir, elle préférait les aider, a s’améliorer, a avoir confiance en eux. Alors personne ne s’attaquait a elle, jamais. Certains a cause de l’admiration qu’ils lui vouaient, d’autres car ils avaient peur d’elle, ou d’autres encore, parce qu’elle ne leur donnait tout simplement aucune raison de le faire. Elle pouvait passer plusieurs nuits blanches de suite pour travailler la même chose sans se lasser. Encore aujourd’hui, du moins la dernière fois que je l’ai vue, elle dégageait une aura…Les gens s’écartaient sur son passage, comme si instinctivement, ils se méfiaient. Elle a toujours eu cette capacité de se faire comprendre sans mots. D’arrêter quelqu’un d’un regard, de le réconforter d’un geste.
[Qualités :]« Sa ténacité était et est sûrement toujours sans conteste sa plus grande qualité . Avec sa volonté. Tout ce qu’elle voulait, elle l’obtenait, quel que soit le moyen qu’elle devait utiliser. En dehors de cela, elle a toujours été capable de garder son sang-froid dans de nombreuses situations. Elle était aussi très solidaire, fidèle, du genre à ne jamais vous laisser tomber ou vous trahir. C’est un des nombreux traits de caractère que j’apréciais chez elle. Quand on lui attribuait une mission, on pouvait être sur qu’elle faisait tout pour l’accomplir au mieux.
[Défauts :]« Amaëlle a toujours été de ceux qui détestaient perdre. Elle ne supportait pas d’échouer. Je l’ai vue entrer dans des colères noires a cause de cela et je peux vous assurer qu’elle était effrayante. C’était une des rares choses qui ne plaisait pas chez elle. C’est un des seuls moment ou on la voyait perdre son sang-froid. Elle est également très possessive. Il suffisait de voir le regard qu’elle posait sur les filles qui approchaient son amoureux du moment, et elle trouvait toujours un moyen de les faire fuir. Ca me faisait rire a ce moment-là, mais je réalise seulement a quel point elle aurait pu aller loin.
[Histoire de votre personnage :] « Revenons en a son histoire
***
-Emyliaaaaa ! Attends !
La petite fille blonde poursuivait son amie en riant, ses pieds s’enfonçant dans la neige a chacun de ses pas. La petite brune ne s’arrêtait pas, riant également aux éclats. Elle ramassa une boule de neige et la lança sur son amie qui la regarda une seconde ahurie :
-Tu vas me le payeeeeer !
Se relançant a la poursuite d’Emylia, Amaëlle s’approcha suffisamment pour sauter sur le dos de son amie et elles roulèrent toutes les deux terre, et finirent par s’arrêter, allongées sur le dos, le regard perdu sur l’infinité de la voute qui s’étendait au-dessus d’elles. Encore secouées de rires :
-Je t’avais dit de m’attendre !
***
-Hein ?!
-Je…Je pars !
L’adolescente éclata en sanglots, suive de près par son amie.
-Mais…Mais…Tu peux pas ! Balbutia la blonde
-Je..J’ai pas le choix. On part a Al-Jeit . C’est…Tellement loin !
Amaëlle prit sa meilleure amie dans ses bras :
-On se reverra d’accord ? Quand je serais plus grande, je quitterais ce village perdu et je viendrais te rejoindre a Al-Jeit ! Tu m’attendras ?
-Promis…
***
-TU L’A TUE !
Une mère. Sa fille. Toutes les deux le visage baigné de larmes. La jeune femme dirigea doucement son regard jusqu’au corps gisant au sol. Un couteau planté en plein cœur, son père au visage figé en une dernière expression horrifiée.
-Amaëlle, écoutes moi, je…Je suis seulement sortie une minute. Quand je suis revenue, il était….
Sa voix s’éteignit tandis qu’une étincelle de haine s’allumait dans le regard de sa fille.
-C’EST TA FAUTE ! Hurla-t-elle
Animée d’une rage noire, elle attrapa le couteau de cuisine qui trônait sur le plan de travail à côté d’elle. Et s’approcha avec lenteur de sa mère.
-Amaëlle….Amaëlle…Attends…Qu’est que tu-
Elle ne put pas finir sa phrase. Sa voix s’éteignit dans un gargouillement écœurant tandis que le couteau se plantait dans sa poitrine. La maison était a présent vide. Vide ? Non. Presque pourtant. Mais l’unique occupante vivante de la demeure n’est pas silencieuse. Elle lâche des hoquets loin d’être régulier. On la croirait prête à éclater en sanglot. Et non pourtant, elle éclata de rire, un rire dément, a glacer le sang, un rire qui emplit la maison, presque jusqu'à en faire frissonner les morts.
***
La brune flânait tranquillement dans les rues d’Al-Jeit. Dégustant les parfums qui s’échappaient des étals de fruits, et de parfums divers. Elle baladait son regard entre les étoffes de toutes les couleurs, les bijoux et les babioles diverses quand il finit par s’arrêter sur une silhouette dans la foule. Une blonde. Elle était de dos, et même si ca faisait des années qu’elles ne s’étaient pas vues, Emylia la reconnut aussitôt :
-Amaëlle ?!
La jeune femme se retourna, son regard bleuté cherchant celle qui l’avait appelée. Il se fixa sur Emilya qui frissonna immédiatement, loin de la chaleur teintée de surprise à laquelle elle s’attendait, elle ne trouva qu’un mépris froid :
-Ah…Emilya. Lâcha la blonde.
Passant outre la froideur de son ancienne amie, Emilya s’approcha d’elle et voulut la serrer dans ses bras. La jeune femme recula d’un pas sans la lâcher du regard. Décontenancée, la brune ébaucha un sourire mal assuré :
-Tu m’as manquée ! Que dirais-tu de s’installer autour d’une chope de bière pour rattraper le temps perdu ?
Amaëlle la jaugea une seconde du regard et à cet instant, Emylia ne douta pas une seconde qu’elle allait refuser, qu’elle allait lui rire au nez puis partir :
-Pourquoi pas. Finit par marmonner Amaëlle
Un énorme sourire aux lèvres et sure d’avoir avancé un peu, Emilya entraîna donc son amie jusqu'à une auberge ou elle commença des boissons pour elles deux et elle commença à faire la conversation toute seule, essayant d’ignorer le regard agacé et le silence d’Amaëlle. Elle commençait à être a cours d’idées quand un vacarme a côté d’elle la tira de son monologue. Elle se retourna et réalisa qu’une bagarre avait commencé entre deux ivrognes, elle les fixa un moment incapable d’agir, et quand elle reprit possession de ses moyens, l’un des deux était a terre , une plaie béante lui avait été faite au niveau de l’abdomen par un tesson de bouteille tandis qu’on sortait son adversaire de l’auberge. Emylia lança un regard éperdu a Amaëlle qui ne lui prêtait pas la moindre attention, le visage dans sa main en coupe, elle regardait tranquillement le spectacle, un léger sourire flottant sur ses lèvres. Un nouveau frisson parcourut la brune. Elle se leva pour aider l’homme et il lui sembla entendre un léger gloussement. Se persuadant qu’elle se trompait, elle se précipita vers le blessé.
Quand elle revint, plus aucune trace d’Amaëlle.
***
« -J’ai appris ce qui s’était passé un peu plus tard. On m’a raconté l’incident. La mort de son père, puis ce qu’elle avait fait de sa mère… Et c’est à ce moment que j’ai compris qu’elle avait changé. Qu’elle ne redeviendrait plus jamais celle qu’elle avait été. Que la partie infime d’elle-même qui était cruelle, sadique, mauvaise, l’avait rongée jusqu'à prendre possession d’elle, et faire de la Amaëlle que je connaissais ce qu’elle est aujourd’hui.
Emylia poussa un long soupir et son regard se perdit dans le vague. Elle fut sortie de sa rêverie par la voix du chevalier.
[Petite Description :]-Mademoiselle ?
Elle reporta son regard sur lui.
-Excuse-moi. Tu veux savoir autre chose ?
-Pouvez-vous me la décrire ?
-Bien-sûr. La première chose que tu remarqueras sur elle sont ses yeux. Des yeux d’un bleu…Unique. Tu n’en verras pas deux comme les siens. Son teint , halé, lui sied a ravir. Et elle possède des cheveux blonds, presque blancs. Bref, elle est très belle. Alors évite de te laisser charmer chevalier, d’autant plus que tu seras sûrement à son gout, et que si tu tombes dans ses filets, tu ne feras sûrement pas long feu. Ne te fies pas aux apparences, aussi fin que soit son corps, et malgré ses airs d’enfant, elle est loin, très loin, d’être inoffensive. Ah ! Et elle possède une tache de naissance sur le bras…
Elle réfléchit un instant :
-Sur le bras gauche. Juste au-dessus du poignet, il me semble. Du coté des habits, elle ne porte jamais rien de bien chaud. Elle est parfaitement consciente de ses attraits et n’hésite pas a s’en servir. Autant de ses courbes généreuses avec les hommes, que ses airs d’enfant innocent quand il le faut. Elle est commença depuis l’adolescence. Je me rappelle d’ailleurs qu’elle nous avait tirées de bien des mauvais pas comme ça.
***
-EH !
Les deux adolescentes se figèrent. Et se retournèrent doucement pour se retrouver face a un homme imposant à l’air tout sauf affable. Amaëlle se mordit la lèvre d’un air coupable. En se chamaillant, les deux jeunes filles avaient fait tomber un vase dans l’échoppe dans laquelle elles se trouvaient. Et apparemment l’homme en était le propriétaire. Amaëlle et Emylia échangèrent un regard. Et d’un seul coup, la blonde sembla changer du tout au tout. Elle afficha une expression penaude :
-Désolée Monsieur, nous ne voulions pas casser votre vase. Nous sommes prêtes à rembourser les dégâts.
Posant un regard de chien battu sur l’armoire a glace, elle se pencha et entreprit de ramasser les morceaux éparpillés, par terre , donnant au passage à l’homme une vue sur son décolleté. Comme prévu, son regard se perdit sur la poitrine de la jeune femme et elle se redressa un air énervé sur le visage :
-ESPECE DE COCHON ! Hurla-t-elle
Elle gifla le propriétaire de la boutique et en sortit d’un pas rapide. Vite suive de sa meilleure amie tandis que l’homme restait seul dans sa boutique, ahuri, et une main posée sur sa joue. Amaëlle tint son rôle quelques mètres mais finit par exploser de rire en même temps qu’Emylia. Son jeu d’actrice les avaient encore une fois sauvées
***
La brune rit doucement, sous le regard pensif du chevalier. Il se releva et s’inclina légèrement vers la jeune femme :
-Merci beaucoup Mademoiselle. Grace a vous je pense que nous la retrouveront vite.
-Je peux te demander une faveur ?
-Dans la mesure du possible…
-Je sais qu’Amaëlle a mal tourné et qu’elle a sans le moindre doute rejoint les Mercenaires du Chaos. Je sais aussi que si vous la cherchez, ce n’est sûrement pas pour ses beaux yeux, alors si votre mission est de la tuer, je te demande seulement de faire ça vite.
Le chevalier roux acquiesça doucement :
-Je vous le promets.
Pour la première fois depuis le début de leur échange, l’expression de la brune se radoucit et elle adressa un regard plein de reconnaissance au chevalier :
-Merci.
***
-TU L’A TUE !
Une mère. Sa fille. Toutes les deux le visage baigné de larmes. La jeune femme dirigea doucement son regard jusqu’au corps gisant au sol. Un couteau planté en plein cœur. Son père au visage figé en une dernière expression horrifiée.
-Amaëlle, écoutes moi, je…Je suis seulement sortie une minute. Quand je suis revenue, il était….
Sa voix s’éteignit tandis qu’une étincelle de haine s’allumait dans le regard de sa fille.
-C’EST TA FAUTE ! Hurla-t-elle
Animée d’une rage noire, elle attrapa le couteau de cuisine qui trônait sur le plan de travail à côté d’elle. Et s’approcha avec lenteur de sa mère.
-Amaëlle….Amaëlle…Attends…Qu’est que tu-
Elle ne put pas finir sa phrase. Elle s’éteignit dans un gargouillement écœurant tandis que le couteau se plantait dans sa poitrine. La maison était a présent vide. Vide ? Non. Presque pourtant. Mais l’unique occupante vivante de la demeure n’est pas silencieuse. Elle lâche des hoquets loin d’être régulier. On la croirait prête à éclater en sanglot. Et non pourtant, elle éclata de rire, un rire dément, a glacer le sang, un rire qui emplit la maison, presque jusqu'à en faire frissonner les morts.
***
Amaëlle se réveilla en sursaut, le cauchemar n’en était pas la cause, non, au contraire. Revivre la même scène, le même flashback, tous les soirs la… Détendait, presque. La répétition des même images, aussi atroces soit-elles, l’apaisaient. Non, ce qu’i l’avait réveillée était le contact d’un métal glacé sur son cou. Elle ouvrit les yeux pour se retrouver à quelque centimètre du visage d’un homme. Deux billes de jais sondant son regard. Chevalier sûrement. Voilà des mois qu’elle était poursuivie par ces « Idiots en boîtes de conserves » comme elle les appelait. Il lui faudrait un miracle pour la sortir de cette situation. Un sourire en coin étira ses lèvres. Elle adorait les défis.
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Êtes vous nouveau sur les forums en général ? Non ! D’ailleurs ceci est le DC d’Ekira pour ceux qui se souviennent ( ça fait un moment que je suis pas passée sur le fo’)
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