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Solhan Ril' Morian
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20.03.13 22:11


Solhan Ril'Morian




© CRÉDIT - FICHE
Mon Héros
  • Nom : Ril'Morian
  • Prénom : Solhan
  • Surnom : Sol
  • Sexe : Homme
  • Age : 17ans
  • Guilde souhaitée : Marchombre
  • Maitre // Apprenti souhaité : recherche activement un maitre !
  • Objectif : Être libre d’abord et surtout. Retrouver son frère aussi peut-être. Toucher à l’Harmonie…
  • Mot de passe:

Le RPiste ...
  • Votre prénom // surnom : /
  • Votre âge (facultatif) : /
  • Ce que vous aimez/ n'aimez pas : /
  • Comment avez vous connu ce forum : DC
  • Avez vous déjà fait des forums RPG : /
  • Votre activité sur le forum : minimum 2/7
  • Est-ce un double compte : Ouep :)
  • Votre première impression sur ce forum : /

Ce que Sol peut faire ?


S’il devait se décrire en deux mots, Solhan répondrait sans hésitation « bon cavalier ». En effet, depuis l’âge de dix ans, Solhan passe autant de temps les fesses sur une selle que les deux pieds au sol. Parfois au grand damne de sa mère ou de ses frères lorsque ceux-ci sont à la maison. Par conséquent, il est également capable de prendre soin des chevaux et est parfois tellement en phase avec sa jument qu’on pourrait croire qu’ils se parlent. D’ailleurs, Sol lui parle et est convaincu que non seulement elle le comprend, mais en plus lui répond.

Hormis cette capacité, Sol est assez agile (il est capable de toucher son nez avec ses orteils !) et aime la précision, ce qui lui a permis de faire mordre la poussière à des adversaires souvent plus grands et forts que lui. Il se débrouille aussi avec les armes blanches : il est plutôt bon au lancer de couteau sur cible statique et sait tenir une épée par le bon bout sans se couper quoi que ce soit par inadvertance.

Petite particularité, Sol est gaucher, ce qui lui permet souvent de surprendre son adversaire lorsqu’il se bagarre.

À quoi il ressemble ?


Solhan est un jeune homme à la constitution fine. Il est très loin des malabars aux énormes pectoraux mais il reste tout de même musclé un minimum et n’a pas honte de retirer sa chemise. Pas très grand pour un garçon de son âge : à peine un petit mètre soixante-dix, il a des cheveux noirs un peu trop longs, des yeux gris, et la peau pâle de ceux qui ne connaissent pas grand-chose à la vie au grand air. Son visage, sur lequel s’étale généralement un sourire, n’a pas encore perdu toutes ses rondeurs d’enfance, lui donnant un air innocent. Ses longs cils et sa fossette au menton achèvent de faire craquer les filles, même s’il n’en a pas forcément conscience.

Ses vêtements se composent d’une tunique sombre de bonne qualité, d’un pantalon renforcé par du cuir de siffleur pour la monte et de bottes en la même matière. Une épée est accrochée à la selle de son cheval mais elle est surtout là pour décourager les brigands susceptibles de l’attaquer. Ses seules autres armes sont trois poignards : deux dissimulés dans sa botte gauche et sa manche, le troisième à la ceinture.

Son caractère ?


Solhan est un garçon silencieux, un peu timide, romantique sur les bords, qui a tendance à ne pas dire ce qu’il pense et à s’écraser devant les autres. N’allez pas voir là la preuve d’un esprit faible, malléable ; c’est juste qu’il préfère observer que parler et qu’abonder aux propos de ses interlocuteurs est le moyen le plus rapide pour qu’on lui fiche la paix. Sauf lorsqu’il est en total désaccord avec l’autre. Dans ce cas, il fait clairement comprendre son opinion. Parfois avec ses poings. En effet, Sol a un côté bagarreur dû aux nombres de guêpier dans lesquels il a été se fourrer avec la (très grande) participation de ses grands frères.

Pourtant le jeune homme n’est pas du genre à foncer dans le tas sans réfléchir. Il a l’esprit vif et arrive souvent à analyser une situation et faire en sorte qu’elle ne tourne pas au vinaigre. Son principal atout ? Il a été entrainé dans tellement de mauvais pas qu’il sait faire face à presque n’importe quoi !

Le plus gros défaut de Sol, c’est qu’il n’a quasiment aucune expérience du terrain autre que les bagarres de gamin et les courses-poursuites avec les marchands pour rire un peu. Il a toujours vécu dans le cocon familial, sans danger, et depuis qu’il l’a quitté pour les routes, il n’a fait aucune réelle mauvaise rencontre (sauf une mais il était à cheval, les brigands à pied et il les avait rapidement distancés).

Outre cela, Solhan est plutôt quelqu’un de casanier. Il n’avait jamais envisagé de quitter son chez-lui d’Al-Far avant la mort de son père et maintenant qu’il fait escale à Al-Chen, il n’a plus vraiment envie de repartir… Du moins, tant qu’il s’y sent libre, il ne voit aucune raison pour reprendre la route.

Ce qu’il a vécu ?


Solhan était le petit dernier d’une famille de cinq garçons. Le chouchou à sa mère, la tête de turc de ses frères.

Bon, là il caricaturait un peu.

Solhan adorait ses frères en vérité, et ceux-ci le lui rendaient bien même si l’ainé, Sayan, avait déjà quitté la maison lorsque Sol était trop jeune pour s’en souvenir. Sayan avait alors dix-huit ans et avait déjà accompli de nombreux voyages à durée plus ou moins indéterminée dans tout Gwendalavir, revenant à l’improviste après être resté des mois, voire une fois plusieurs années, sans donner signe de vie.

Lorsque Sayan avait définitivement fait ses bagages, les trois autres frères de Solhan étaient âgé respectivement de huit, dix et quinze ans. Suffisamment grands pour pouvoir aider leur père, pas assez pour comprendre les larmes de leur mère au départ de son ainé.

Cependant, Sayan était revenu les voir. Assez souvent pour que Solhan apprenne à connaitre un peu son grand frère et savoir qu’il était chevalier. Mais il était intimidé par cet homme bien plus grand et imposant que lui, qui avait près de dix-huit ans en plus que lui et possédait épée, armure et cheval. Aussi n’arrivait-il pas à le considérer vraiment comme son grand frère, mais plutôt comme une plus ou moins vague connaissance, comme le gentil marchand chez qui maman allait souvent et chez qui elle l’emmenait parfois.

Solhan avait cinq ans lorsque Sayan cessa de revenir à la maison. La dernière fois qu’il l’avait vu, une dispute avait éclaté entre son père et lui, et Sayan était parti en claquant la porte, clamant qu’il ne reviendrait plus. Il avait tenu sa promesse.

À cette époque, Yoram et Aldric avaient eux aussi commencé à voyager de concert. C’était la seule condition pour qu’Aldric puisse voyager : ne pas partir seul et rester toute une semaine de chaque mois à la maison. Après tout, il n’avait encore que treize ans et restait le plus jeune après Sol.

Le seul qui n’était pas parti à l’aventure, bien qu’il soit plus âgé, c’était Darrell. Il s’était révélé être un sédentaire, au contraire des autres, et étudiait pour prendre la succession de leur père, qui s’était fait à l’idée que ses autres fils ne seraient jamais ses héritiers. Mieux valait tard que jamais puisque c’était la raison pour laquelle il s’était disputé avec Sayan.

Leur père était un vieil homme qui avait eu ses enfants sur le tard avec une épouse de près de vingt ans plus jeune que lui. Et il disait comprendre parfaitement que ses enfants aient envie de parcourir Gwendalavir comme il l’avait fait dans sa jeunesse. Concernant ce dernier fait, Solhan était obligé de croire sur parole puisque lui-même ne l’avait toujours connu que comme un vieil homme aux cheveux couleur de sel, sans plus aucune trace du poivre. Néanmoins, il connaissait l’histoire de son père par cœur, ses aventures aux quatre coins de Gwendalavir et les créatures qu’il avait rencontrées, tant il l’avait racontée. Il savait également que son père avait eu la hanche réduite ruinée par une chute de cheval et que c’était la raison pour laquelle il ne pouvait plus se déplacer sans sa canne ni faire de l’équitation.

Leur père était un petit noble d’Al-Far qui n’était retourné dans sa ville natale qu’au décès inopiné de son frère ainé qui lui laissait alors l’encombrante tâche de faire honneur à son nom et poursuivre sa lignée. Malheureusement, ce décès avait également coïncidé avec la chute qui l’avait estropié, l’empêchant ainsi de quitter la ville aussi souvent qu’il le voulait. Mais, comme il avait déjà visité la plupart des coins du continent (d’après ce qu’il racontait), cela ne l’avait pas aigri outre mesure et la seule nostalgie qu’il se permettait de cette vie passée était les histoires qu’il contait à ses enfants.

Solhan se rendit bien vite compte que, si les récits d’aventures de leur père avait fait naitre une envie irrépressible de voir le monde chez ses frères, lui en faisait des cauchemars. Plus d’une fois lorsqu’il était enfant il s’était réveillé en pleurant à la suite d’un rêve où il était poursuivi par un Raï à tête de cochon ou un affreux Ts’liche. Si bien que, finalement, il ne resta plus sous le toit de Ciaran Ril'Morian que son frère Darrell et lui.

S’il n’était pas attiré par le voyage, Sol avait tout de même une passion dévorante : les chevaux. Il les adorait et pouvait passer des heures dans les écuries à les regarder, les brosser ou les monter, les apprivoisant comme s’il s’agissait d’oiseaux rares : avec patience et douceur. Cet engouement pour les équidés datait de l’époque où il avait vu Sayan pour la dernière fois. Cette fois-là, son grand frère l’avait juché sur son grand étalon, portant le nom d’Honneur, et l’avait emmené faire un tour en dehors de la ville. C’était lui, Solhan, qui tenait les rênes et il avait constaté avec émerveillement qu’Honneur répondait à toutes ses sollicitations, encore malhabiles, d’enfant.

Sayan avait vu les yeux brillants d’étoile de son plus jeune frère et, cinq ans plus tard, un homme amena une jeune pouliche à peine débourrée pour Sol de la part de son grand frère. Comme Honneur, elle possédait une robe bai brulé mais avait en plus une étoile blanche entre les yeux. Aussitôt, Solhan, alors âgé de seulement dix ans, décida de la nommer Ombre à cause de sa robe sombre, après avoir hésité avec deux autres noms : Courage parce que Honneur & Courage et Etoile à cause de sa tache.

Lorsque Sol eut quinze ans, Ciaran décéda. Le vieil homme était alors âgé d’un peu plus de soixante-dix ans. Darrell devint donc, à vingt-cinq ans, marié et déjà père d’un enfant, le nouveau chef de famille des Ril'Morian. Depuis le début de la maladie de Ciaran un peu plus de deux ans auparavant, Sol avait commencé à se sentir mal à l’aise dans cette grande maison où Darrell était de plus en plus traité comme le maitre au fur et à mesure que la santé de leur père déclinait. Aussi Solhan partait-il dans de longues chevauchées, s’absentant généralement tôt dans la journée pour revenir tard le soir. Et, dans les jours suivants le décès de leur père, il décida soudain de partir : il avait besoin de changer d’air et puis… ce n’était plus vraiment sa maison à présent ; c’était celle de Darrell. D’ailleurs en parlant de celui-ci, il tenta de le faire changer d’avis :

- Tu ne connais rien de Gwendalavir, qu’irais-tu faire sur les routes ? Tu n’as que quinze ans ! Tu te souviens de quand tu étais petit et que tu faisais des cauchemars ? Ce sont ces êtres-là, qui te faisaient si peur, que tu vas rencontrer ! Et puis, est-ce que tu penses à maman ? Elle vient de perdre papa, tu ne peux pas partir maintenant !

- Il faut que quelqu’un prévienne nos frères…

- Et comment les retrouverais-tu ? Restes avec nous !

- Je sais ou est Yoram. Je trouverai les autres.

Finalement, Darrell baissa les bras et le laissa partir avec regret. C’était son dernier frère qui s’en allait là, le laissant seul avec sa nouvelle lourde responsabilité et son chagrin.

Sol se retrouva donc sur les routes de Gwendalavir et, pour une des premières fois de son existence, quitta Al-Far et sa familiarité rassurante pour affronter l’inconnu. Au lieu de s’en sentir oppressé, lui, le petit dernier, le pleurnichard, celui qui trainait toujours dans les jupes de sa mère dès que ses frères étaient occupés, il en ressentit au contraire une espèce de libération qu’il ne s’expliqua pas.

Après quelques jours, il dénichait Yoram qu’il savait installé dans un petit village en bordure de la forêt Barail où il coulait des jours heureux avec son épouse et ses deux enfants et qui, par chance, était chez lui. Chance parce qu’il n’avait pas cessé de parcourir la route malgré sa petite famille. Puis, au hasard des routes, il rencontra Aldric dans les collines de Taj, près d’Ondiane, et faillit ne pas le reconnaitre avec tout le chaume noir qui lui avait dévoré le visage. Cela faisait alors un peu plus de six mois qu’il était parti de chez lui, suivant les routes sans se soucier de la direction en espérant tomber par chance sur ses deux frères vagabonds.

Après avoir appris à Aldric la mort de leur père, il ne tourna pas la bride pour l’accompagner jusque chez eux, même lorsqu’Al’ lui apprit qu’il n’avait jamais croisé Sayan sur la route. Sol ne voulait pas abandonner. Ou plutôt, comme il s’en aperçut avec étonnement, ne voulait pas rentrer. Après avoir parcouru une partie du continent (et sans avoir aperçu le moindre Ts’liche ou raï d’ailleurs), il ne pouvait tout simplement pas tourner la bride et retourner dans son petit cocon comme si de rien était. À présent que l’appel de la liberté s’était fait en lui, il comprenait aisément que ses frères aient préféré passer leur vie sur la route. Et puis… Même s’il avait tenu à retourner chez lui, il n’y avait plus vraiment de « chez lui ». Sa maison était devenue celle de Darrell et de sa famille. Plus la sienne.

Néanmoins, Solhan dut s’arrêter un jour, à peu près un an après le début de son voyage. Il avait depuis bien longtemps épuisé l’argent qu’il avait emporté à son départ, ainsi que celui des quelques petits boulots qu’il avait réalisé de temps à autre pour payer sa pitance et ses vêtements.

Sol se résolut donc à mettre pied à terre à Al-Chen. C’était la grande ville la plus proche de la capitale, qu’il voulait visiter, et il avait besoin de renflouer sa bourse, qui ne paraissait pleine que grâce aux bouts de métaux tordus qu’il y avait glissé. Il valait toujours mieux avoir l’air prospère que fauché lui avait dit son père. De plus, Ombre n’était pas en forme pour l’instant. Il avait beau la ménager, elle boitait dès la mi-journée et il s’était résolu à la laisser se reposer.

Le jeune homme n’eut pas trop de peine à trouver une auberge qui l’accepte comme palefrenier. Il se proposait à dormir dans l’écurie et demandait un salaire de misère contre le droit de loger sa jument et d’avoir trois repas par jour. Et comme il savait de toute évidence y faire avec les chevaux, ce n’était pas trop cher payé.

C’est aussi à Al-Chen qu’il tomba définitivement amoureux. Non d’une quelconque fille mais de la liberté et de ceux qui l’incarnait. À Al-Far, les Marchombres n’étaient qu’un cri au loin que les marchands lançaient lorsqu’un objet disparaissait de leur étalage (ce qui arrivait souvent). Des voleurs hypothétiques dont il n’avait jamais vu ne fut-ce que l’ombre. Ici, c’était différent. Ici, il les vit de ses propres yeux.

C’était environs deux semaine après avoir débuté son travail à Al-Chen. Comme chaque jour, il s’était rendu au marché, bien qu’il n’ait plus qu’un très maigre pécule en poche et rien à troquer. Mais il prenait plaisir à flâner devant les étals, le nez au vent, tandis que des odeurs allant du poisson aux épices lui chatouillaient les narines. Il savourait alors pleinement sa présence loin de chez lui, et d’autant plus lorsque les embruns lui fouettaient le visage, le faisant rêver de cette mer qu’on disait immense, infinie, et qu’il n’avait jamais vue encore.

C’est par pur hasard que son regard tomba sur la forme gracieuse qui traversait la foule en douceur, presque invisible aux yeux des gens, mais qui, même de loin, semblait dégager une aura de mystère et de dangerosité. De liberté.

Sol la suivit des yeux, inexplicablement attiré par cette silhouette qui semblait presque danser. Elle semblait se jouer du monde, avancer à sa propre allure, en décalage mais en même temps parfaitement synchrone avec le reste du monde. Solhan fut subjugué et c’est troublé qu’il tourna les talons. Les jours suivants, il retourna avec une impatience fébrile au marché, perdant tout intérêt pour les objets exotiques que les marchands exposaient sur leur étal, espérant revoir la silhouette. Le reste du temps, dans son écurie, il tentait d’imiter sa démarche, sa posture, sans y parvenir. Pourquoi le faisait-il ? Pourquoi était-il aussi captivé par une silhouette aperçue que quelques secondes ? Il ne savait pas jusqu’à ce que l’évidence lui saute aux yeux. Elle avait l’air – était – libre comme l’air. Et il voulait l’être aussi. Totalement libre. Alors, en attendant, il s’efforçait de reproduire ce qu’il avait pu voir – et s’entrainait aussi avec son couteau aussi car, bien vite, il se rendit compte que les voleurs de chevaux étaient légions et prêts à tout.

Une nuit, alors qu’il travaillait depuis près d’un mois à l’auberge, un bruit le réveilla. Il ne sut pas trop ce qui l’avait réveillé et jeta un coup d’œil machinal vers le grenier à foin où dormait l’autre palefrenier (lui préférait le box vide jouxtant celui d’Ombre). Celui-ci ronflait toujours comme un bien heureux. Sol tendit l’oreille et se redressa lorsque des voix lui parvinrent. Il s’agissait peut-être simplement de clients de l’auberge mais on n’est jamais trop prudent. Il passa la tête en dehors de la stalle et se figea, le cœur battant. Quatre hommes. Deux d’entre eux tenait des chevaux par la bride au milieu de l’écurie et les deux autres essayaient de faire sortir Flamme de sa stalle mais le puissant étalon renâclait. C’était sans doute ce qui l’avait réveillé.

Sa main se referma sur son couteau et Solhan se redressa sans bruit. Il ne pouvait pas réveiller son collègue sans quoi il serait aussitôt repéré mais il ne pouvait pas non plus les affronter tout seul. Il fallait qu’il prévienne le patron.

La bouche sèche, Sol essaya de se fondre dans les ombres qui peuplaient l’écurie pour atteindre discrètement les portes. Pendant ce temps, les hommes marmonnaient des jurons en coulant des regards inquiets vers le grenier à foin. Ils essayaient toujours de faire sortir Flamme. Celui-ci se cabra, envoyant bouler l’un des hommes. Lequel atterri juste à côté de Solhan.

Il regardait droit vers lui. Sol paniqua et lança son poing, oubliant qu’il tenait toujours son couteau. Il percuta le voleur de chevaux en plein dans la mâchoire et l’autre se cogna la tête contre le bois de la stalle derrière lui. Il s’assomma sur le coup.

Cependant, les trois autres l’avaient repéré. Solhan se mit à courir. Il était presque aux portes… Un homme se présenta devant lui, le surplombant d’une bonne tête. Sans réfléchir, Sol plongea, roula entre ses jambes et failli s’assommer contre le battant de la porte.

Il sortit, les trois hommes sur les talons. L’auberge se dressait à quelques mètres de là. De la musique, des rires et des cris en sortait. Il y était presque ! Il tomba. L’un des hommes avait réussi à le rattraper et lui avait littéralement sauté dessus pour le stopper. Ils roulèrent tous deux au sol. Solhan se releva rapidement. Pas assez. Les deux derniers hommes avaient laissé tomber les chevaux et les avaient rattrapés. Trois contre un.

Solhan avait perdu son couteau dans sa chute et, pour dormir, il avait ôté ses bottes et mis de côté ses deux autres lames. Il était quasiment sans défense, il était paniqué… Il allait faire face.

Il esquiva le premier poing, le deuxième, passa sous le bras de son adversaire et le frappa de toutes ses forces dans la nuque. L’homme tomba mais les deux autres l’attaquaient déjà. Le premier réussi à l’attraper et l’immobilisa. Le second ramassa le couteau du Sol et le leva. Solhan ferma les yeux…

Bruit sourd. La pression qui maintenant Sol immobile cessa et celui-ci rouvrit les yeux sans trop y croire. Les deux hommes étaient au sol. A quelques pas de là, à un endroit où il n’y avait personne quelques instants plus tôt, se dressait une silhouette solitaire. Frêle, sauvage, dangereuse. Sol en resta bouche-bée. Et bien qu’elle se tint immobile, il y avait dans sa posture cette espèce de grâce qui fit que Solhan la reconnu aussitôt. Marchombre.

Êtres insaisissables
Ombres dans la nuit
Silence.



Je m'excuse s'il reste des fautes ou quoi mais... Je n'ai pas eu le courage de me relire !
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Nessa Minyatur
Féminin
Âge : 32
Autre(s) Compte(s) : Deag Jörgan
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Date d'inscription : 29/01/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Jeune femme de *je dois compter*
Aptitudes: Reflexes accrus ; Maîtrise le corps à corps mais mal les lames traditionnelles. A l'aise dans l'eau, mal à l'aise dans les airs ou sur un cheval.
Nessa Minyatur
Capitaine Aline__Membre



21.03.13 11:28
https://ewilan.forumactif.fr/t2028-journal-de-bord-d-une-pirate-l
Jolie fiche ! Re-Bienvenue donc ;) puisses-tu trouver rapidement un maître.

Petit fou-rire :

Citation :
À cette époque, Yoram et Aldric avaient eux aussi commencé à voyager de conserve

De conserve ?? xD

Sinon tout est OK pour moi :) Ah oui sauf l'apostrophe de ton nom, je crois que c'est Ril' et non R'il qui est correct. A vérifier tout de même !
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Invité
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21.03.13 17:40
Bienvenue!

(yeh les amis, je reprend peu à peu du service!) x)

Joli fiche, tu est le DC de qui? (à chaque fois que j'écris DC, cela me fait penser à un décès, pas vous? *cours se cacher* x)
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Myya Liandra
Féminin
Âge : 26
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Mon personnage
Sexe et âge: Faëlle de 26 ans
Aptitudes: Archère hors pair ; excellente grimpeuse et fervente adoratrice de la salade de champignons!
Myya Liandra
Faël



21.03.13 18:03
https://ewilan.forumactif.fr/t3125-memoires-d-une-faelle-myya-lia
Je paris sur le DC d'Evan :)

Re-Bienvenu ^^

Très belle fiche ;)
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Killian Delkaïron
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Sexe et âge: Ex-Marchombre de 30 ans...une femme bien entendu
Aptitudes: Sait ce battre contre toutes sortes d'armes, n'a pas peur et viendra toujours en aide aux autres
Killian Delkaïron
Mercenaire__Membre



21.03.13 18:23
Re bienvenue !

Moi je songe plus à Erys ^^
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21.03.13 19:06
Re bienvenue donc ! Superbe fiche, mais... de qui est-ce le DC ? =)
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Roxane
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Mon personnage
Sexe et âge: Femme, 20 ans
Aptitudes:
Roxane
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21.03.13 21:03
RE BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE! =D



Edit = Solhan? Sérieux?! J'avais créé en primaire un elfe avec une amie qui s'appelait Solane! O/
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21.03.13 21:38
Nessa : Merci ! Et zut pour le nom !
Quoi, tu l'écris avec deux "c" ?

Merci aussi aux autres ! :)

Myya Li : raté !

Killian : oui mais toi tu triches ...

Roxane : sérieux ? xD


Bon, je retourne à la chasse au mot de passe ! (et vérifier pour le nom aussi...)
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Nessa Minyatur
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Nessa Minyatur
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21.03.13 21:53
https://ewilan.forumactif.fr/t2028-journal-de-bord-d-une-pirate-l
Je pense que c'est de "concert" ^^ Mais comme tu parles de Chevalier un peu avant ça a dût créer une liaison x)
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Killian Delkaïron
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Autre(s) Compte(s) : Kem Al'Ran
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Killian Delkaïron
Mercenaire__Membre



21.03.13 22:01
Comment ça je triche ?? ?XD
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21.03.13 22:10
Nessa : ah bon ? ... Oui c'est plus logique en fait xD Je corrigerai ça dès que ma connection le voudra bien >_<

Kiki : t'avais vu mon kit sur La Plume je te rappelle ! Moi j'appelle ça de la triche :P


Edit : zut, trompée de compte >-<
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Killian Delkaïron
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Autre(s) Compte(s) : Kem Al'Ran
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Aptitudes: Sait ce battre contre toutes sortes d'armes, n'a pas peur et viendra toujours en aide aux autres
Killian Delkaïron
Mercenaire__Membre



22.03.13 18:10
Euh....désolée du flood mais...non j'ai pas vu le kit sur la Plume Erys ^^
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22.03.13 19:03
Moi aussi je m'excuse du flood

Je retire ce que j'ai dis alors Killian, je pensais que tu l'avais vu... Mais alors tu as bien deviné !


Edit : j'ai modifié ma présentation pour avoir Ril'Morian. Ce serait possible de modifier le pseudo? Merci !
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Nessa Minyatur
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23.03.13 11:21
https://ewilan.forumactif.fr/t2028-journal-de-bord-d-une-pirate-l
C'est fait ! ;)
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23.03.13 18:40
Merci Nessa !
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