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A l'auberge de la chouette tapageuse
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20.08.13 0:01
Tanura chevauchait vers Al-chen: elle espérait qu'elle pourrait y trouver un travail d'escorte vers le nord, ainsi elle rentabiliserait son trajet de retour vers son foyer, dans les Marches. Elle ne souhaitait que ça: rentrer chez elle retrouver sa famille. Il n'y avait pourtant pas si longtemps qu'elle était partie, mais visiblement, l'amour qu'elle portait à sa fille n'avait pas la même échelle de temps qu'elle. La jeune femme se souvenait de fois où elle n'avait pas vu ses proches pendant un an, voir deux, qu'elle avait passé à arpenter les routes à la recherche de la gloire. Mais c'était différent, à cette époque, elle avait le père de sa fille à ses cotés. Et la Dame savait que Tanura aurait suivit cet homme dans l'Autre Monde!
Mais bon. Cette époque était désormais bien lointaine. Elle leva la tête pour regarder autour d'elle. En partant d'Al-far, elle avait longé le Pollimage durant plusieurs jours et se trouvait maintenant à quelques kilomètres au sud d'Al-chen: on apercevait le lac au loin, mais il commençait à faire nuit. Malgré son envie d'arriver à destination, Tanura préféra se mettre en quête d'un endroit où dormir plutôt que de continuer dans l'obscurité.
Elle arrêta son cheval pour réfléchir. Le gros étalon pommelé, nommé Sel, passa du trot au pas, puis s'arrêta totalement. La jeune femme jeta un coup d’œil circulaire dans les environs pour s'orienter, ce qui n'était pas une mince affaire dans l'obscurité du crépuscule. Tanura fini par identifier approximativement l'endroit où elle se situait et réussi à se représenter approximativement l'itinéraire à emprunter pour arriver à l'auberge la plus proche.
C'était La chouette tapageuse. Elle en avait bon souvenir: si la nourriture n'était pas exceptionnelle, la bière y était bonne et les gens accueillants. Elle claqua de la langue et son cheval repartit d'un trot tranquille. Une petit vingtaine de minutes plus tard, Tanura avait gagné la cour de l'auberge, qui se situait dans un bourg tranquille. Elle laissa Sel à l'écurie, pour entrer dans le bâtiment lui même. Comme dans son souvenir, l'ambiance était généreuse et la salle bien pleine, à tel point qu'elle douta un instant de trouver une chambre disponible.
Heureusement, après s'être entretenue avec l'aubergiste, Tanura apprit qu'il restait quelques chambres et après avoir payé d'avance pour la sienne, se mit en quête d'un endroit où s'assoir. La plus part des tables étaient déjà entièrement occupées par des groupes, mais en cherchant, elle fini par en trouver une occupée par un type tout seul. Elle tira distraitement sur la braconnière de son armure en s'approcha, puis se laissa tomber sur un siège en face de lui.

"Bonjour!" lui dit-elle en souriant.

C'était un bel homme à l'air un peu sombre. Tanura n'y fit plus vraiment attention et leva le bras pour héler la serveuse et commander à boire et à manger, puis attendit en regardant autour d'elle. L'autre la mettait un tantinet mal-à-l'aise. Quand son repas arriva, elle leva sa choppe et lança maladroitement à son compagnon de table:

"A la vôtre l'ami!"
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20.08.13 2:52
Daelnor trainait dans cette auberge depuis plusieurs mois, la clientèle avait l'air joyeuse et accueillante en apparence. Quelques heures et plusieurs bières plus tard elle pouvait devenir volcanique. Il le savait très bien et garder les traces de quelques rixes sur son corps.
Mais ce n'était pas encore le cas, pour le moment tout était calme, la bonne humeur régnait en maître.
Il observait l'assistance, une bière devant lui et sa pipe dans la bouche. Puis une femme entra dans l'auberge et vint se poser comme une fleur à sa table. Cette demoiselle troubla sa tranquillité et s'impose à lui. Il l'a fixa quelques minutes un sourcil arqué. Puis retira de sa bouche la pipe qu'il posa sur la table et sortit de son mutisme.


Williyard, une bière et que ça saute ! gronda-t-il

Il jeta quelques pièces au commis puis se tourna vers la femme et d'une voix plus douce bien qu'autoritaire s'exprima.

"Tout d'abord, il aurait été judicieux de demander si la place était libre avant de vous y asseoir. De plus, nous ne sommes pas amis même si votre remarque avait pour but de faire cesser cette ambiance pesante."

Il inspecta du regard la femme et balaya du regard la salle. Il passa sa main dans sa barbe à plusieurs reprise puis prit une gorgée de sa pinte de bière et reprit la parole.


"Les femmes qui viennent dans le coin sont soit serveuses, soit femmes de joie, vu votre équipement je pencherais ni pour l'un ni pour l'autre." dit-il en montrant l’assistance de la main.

Il fixait la femme de ses yeux gris, le visage fermé en attendant la répartie de celle-ci.
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20.08.13 21:16
Sévèrement remise à sa place, Tanura s'empourpra, peu habituée à être si vertement repoussée, alors que ses intentions étaient bonnes. D'autant qu'elle n'y pouvait rien: la place en face de ce type était la seule libre. Elle rentra imperceptiblement la tête dans les épaules et plongea le nez dans sa bière aussitôt. Reposant sa choppe dont elle avait bu une bonne partie d'une traite, elle s'attaqua à son repas, sans même lever la tête à nouveau, mi-vexée, mi-honteuse.
C'est alors que l'inconnu lui parla. Tanura redressa la tête, les sourcils arqués et un sourire sarcastique sur le visage.

"Qu'est-ce que vous voulez, serveuse est un métier dangereux! Et puis..." dit-elle en se penchant au dessus de la table, poursuivant à mi-voix: "L'armure fait fantasmer certain hommes, ça arrondit mes fins de mois."

Elle baissa à nouveau la tête vers son repas et prit quelques bouchées, puis avala le fond de sa bière, laissant sa blague mijoter. Il n'y avait certainement pas cru un instant, mais elle trouvait ça drôle quand même. Tanura fini par lever la tête vers l'étranger et le fixa quelques instants avec un demi-sourire amusé sur le visage.

"Plus sérieusement: je suis chevalier. Je rentre chez moi dans le nord." ajouta-t-elle. "Et vous? Vous êtes marchombre ou vous aimez juste faire la gueule?"
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21.08.13 1:35
Il observa la femme s'empourprer et s'en amusa. Elle n'avait pas bronché face à ses reproches sans fondements.
Il fixa la femme tout au long de sa première tirade ne laissant entrevoir qu'un discret sourire. Avant qu'il ne puisse répondre, la femme repris et lui envoya une petite pique.
Daelnor patienta avant de répondre, il jouait avec sa pinte de la main gauche et de la main droite triturée sa barbe. Il porta la pinte à ses lèvres et la reposa sur la table quelques gorgées plus tard. Il passe une main dans ses cheveux puis souffla avant de répondre.


Je ne suis pas une tapette qui porte une tenue en cuir moulante donc non, je ne suis pas un marchombre. Faire la gueule est une passion pour être totalement honnête, c'est même un art dont je suis un des plus grands artistes. Mais j'ai d'autres passions et si par tout hasard vous cherchez à arrondir vos fins de mois, je pourrais vous faire découvrir une des mes nombreuses passions. dit-il avec un petit sourire narquois tout en continuant de fixer Tanura.
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21.08.13 13:28
C'était assez mauvais. Tanura plissa le nez et repoussa son assiette de viande pas assez cuite et de légumes qui l'étaient trop, incapable d'en avaler plus et commanda une autre bière pour se rincer la bouche. On lui apporta rapidement une choppe bien remplie, dont elle avala rapidement quelques gorgées avant que son interlocuteur ne reprenne la parole.
Tanura laissa échapper un petit rire amusé.

"J'ai moi même une dent contre les marchombres: me voilà soulagée d'apprendre que vous n'en êtes pas. Mon homme m'a quitté pour une petite salope en tenue de cuir moulant comme vous dites."

La partie moins drôle c'est qu'elle était enceinte à ce moment, mais elle n'en dit rien, plus intéressée par l'avance plus qu'à demi-mot que venait de lui faire l'homme en face d'elle. C'était tentant. Elle n'avait pas connu d'homme depuis... depuis une éternité. Tanura s'adossa dans sa chaise en faisant machinalement tourner sa bière dans sa choppe, puis adressa un sourire provocateur à son vis-à-vis.

"Vous n’êtes pas en train de me proposer une partie de dés n'est-ce pas?" ricana-t-elle avant de boire quelques gorgées. "J'ai tout ce qu'il me faut pour la fin du mois, mais j'envisage de faire un geste gracieux..."

Tanura posa sa choppe sur la table et détacha son gorget de maille avec la grâce d'une courtisane qui ôte un sautoir de son cou. Sa chemise entrouverte laissait voir la naissance de ses seins et la plaie qui finissait de cicatriser juste au dessus.

"Je me débarrasse de ceci, le contact sur la plaie est assez désagréable. Je suis Tanura Deignar." dit-elle posant la pièce d'armure sur la table à coté de sa choppe.
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21.08.13 16:24
Daelnor vida d'une lampée sa pinte et héla à nouveau le petit williyard pour en avoir une nouvelle.

Et pas de la pisse de Raïs ! gronda-t-il

Il remarqua la mine dégoutée de la femme devant son repas qui était ignoble. Il laissa échapper un rire caverneux avant de rajouter pour le serveur.

Demande à Hyle, le cuisinier, de faire un carré d'agneau à la menthe et des haricots en grains pour la petite dame. Si c'est toujours dégueulasse dit-lui que sa femme sera au courant, il comprendra maintenant dégage de là.


Il laissa le serveur faire son boulot puis se tourna vers la femme.

Le cuisinier n'est pas très doué et ne fait pas preuve d'une réelle motivation de faire les choses biens, mais ce que j'ai commandé est sa spécialité. Je lui ai rajouté un peu de motivation par la même occasion donc le plat devrait être plus que comestible.

Il écouta la tirade de la femme en s'adossant à sa chaise. Il se délectait du kaléidoscope d'expressions que la femme arborait depuis le début de la conversation. Une fois celle-ci finie, il prit la parole à son tour.

Que ce soit une marchombre n'est qu'un détail, avez vous fait payer son audace à votre homme ainsi qu'à la gueuse en question ?

Il enchaina avant qu'elle ne puisse répondre.


Vous préfèreriez une partie de dès ? dit-il avec un sourire

Il se leva et se pencha au dessus de la table posant sa main droite sur celle-ci, il avança sa bouche jusqu'à une des oreilles de Tanura puis lui chuchota :

Vous envisagez un geste gracieux ... Vous êtes séduisante pour sûr mais il ne faut pas prendre mes taquineries au pied de la lettre. Quoi que ...
Il éloigna sa tête d'elle, lui fit un clin d’œil et lui envoya une pichenette dans le nez avec sa main gauche. Il retira sa main droite de la table et s'affala lourdement sur sa chaise en ricanant.

Enchanté Tanura preux chevalier, je me nomme Daelnor Adunalo.
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21.08.13 18:26

"Je lui ai fais un enfant dans le dos! Il ne verra jamais sa fille, ça lui fera le c**. J'ai besoin que de ça comme vengeance. J'espère que sa p*** est stérile."

Tanura ricana à cette pensée. Elle espérait de tout son cœur que la naissance de Taabysé arriverait aux oreilles de Sogwin. Ce serait furieusement jouissif. Elle voyait d'ici l'expression sidérée qui se peindrait sur son visage, qu'il n'arrivait pas à garder neutre et inexpressif en toute circonstances comme certains frontaliers. Elle voyait parfaitement chaque pli d'expression, chaque ridule sur ce visage qu'elle connaissait si bien.
Tanura frissonna quand il se pencha vers son oreille, prise d'un soudain émoi, mais ce ne fut qu'une déception. Ainsi ce n'était qu'une boutade. Tant pis. C'était bien dommage. Il lui fit une pichenette sur le nez. Le geste enfantin la fit sourire et elle se frotta doucement le nez, puis s'adossa à nouveau dans sa chaise.

"Tant pis pour vous, Daelnor!" répondit Tanura en riant.

Elle but quelques gorgées dans sa choppe. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait trempé ses lèvres dans une bière du sud que le goût lui en semblait presque étranger. Elle avait une saveur différente de celle qu'on brassait dans le nord. Elle était dans les parages depuis plus de deux semaines, mais n'avait pas bu une goutte d'alcool pendant qu'elle escortait le sergent Renard à Al-far.
Le plat de Tanura arriva alors. Rien qu'à l'odeur, cela lui sembla déjà plus comestible.

"Merci, c'est pas de la grande cuisine, mais au moins je n'ai pas l'impression de manger des cendres de légumes assorties à de la viande qui crie encore." dit-elle après avoir gouté.

La jeune femme fit rapidement un sort à son plat: elle venait juste de se rendre compte qu'elle était affamée. Évidemment, son dernier repas consistait en une tranche de viande de siffleur, machouillée en selle dans les brumes de l'aube.
Tanura commanda encore une choppe pour faire descendre son repas, puis se passa la main dans ses cheveux et bailla.

"Vous êtes de la région?" demanda-t-elle finalement en songeant qu'elle irait bientôt se coucher?
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22.08.13 2:35
Daelnor haussa un sourcil en entendant les insultes que proférait la femme puis explosa de rire.

Tu ne lui souhaites que du bonheur à ce que je vois ! s’exclama-t-il en rigolant puis repris plus sérieusement.

Vous avez la haine ce qui est normal mais votre enfant souhaitera certainement voir son père un jour, il ne faudrait pas que la personne qui souffre le plus de votre vengeance soit votre enfant. M'enfin bon, ce n'est pas ma vie à moi. D'ailleurs, où est l'enfant ?
il conclut sa tirade en prenant une bonne gorgée de sa pinte.

Un sourire apparut inexplicablement sur son visage. Il se rappelait que dans un cas plus ou moins similaire à cette femme lui avait laissé deux cadavres dont un démembré, il y a de cela quelques années. Il reporta son attention sur la femme une fois cette pensée chassée.

Daelnor sourit en entendant la femme lui faire comprendre qu'il se privait probablement d'un moment mémorable. Il répliqua par une boutade.

Je ne couche jamais le premier soir avec une inconnue et encore moins avec une jeune maman aussi charmante soit-elle ! Je ne suis pas un homme facile ! s'esclaffa-t-il
Par contre le deuxième soir, c'est une autre chose ! ahahah

Il observa la femme engloutir son repas avec avidité et le remercier.


Ce n'est rien, le cuisinier n'est effectivement pas très doué ... Il ne doit pas souvent manger la nourriture qu'il prépare ...
Je viens de cette région plus précisément d'Al-Chen mais je vagabonde dans la région depuis maintenant quelques années.
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22.08.13 12:54
Il n'avait pas tort. Arriverait un jour où Taabysé voudrait rencontrer son père. Tanura se dit qu'elle avait encore quelques années devant elle avant d'avoir à régler ce léger problème. Quand bien même, Sogwin vivait toujours sur les routes aux dernières nouvelles et il ne serait pas simple de lui mettre la main dessus. Une chose était sûre, si la petite voulait rencontrer son géniteur, elle se débrouillerait toute seule pour le trouver, mais ce jour n'était pas encore arrivé: pour l'heure l'enfant marchait à peine même tenue par les deux mains.

"Mon frère et sa femme prennent soin d'elle." répondit-elle laconiquement.

Tanura pencha la tête et saisit le médaillon argenté qui pendait entre ses seins, puis l'ouvrit pour jeter un œil au petit portrait de Taabysé qui s'y trouvait. Il avait été peint par la femme de son frère, de sorte qu'elle n'avait eu qu'à acheter le collier.
La petite présentait des traits semblables à ceux des frontaliers, mais avait les yeux bleus et les cheveux blonds de sa mère.

"C'est elle." dit-elle en tournant le médaillon vers Daelnor. "Mais bon, je vais cesser de vous rebattre les oreilles avec ma fille, ce n'est pas un sujet passionnant."

Tanura sourit à la plaisanterie de son vis-à-vis. Il semblait renfermé au premier abord, mais était finalement un agréable compagnon de table. Ainsi il vivait une vie de vagabondage. Elle aussi avait passé les dernières années de sa vie à arpenter le pays sans but, cherchant gloire et fortune. La jeune femme pencha la tête sur le coté et répondit:

"Ah, moi aussi je vagabonde beaucoup. La gloire et la fortune se cachent bien, n'est-ce-pas?"

Une chose était sûre, Tanura avait vite comprit que sa quête ne ferait pas bouillir la marmite. C'est ainsi qu'elle et son ancien compagnon s'étaient retrouvés à escorter des caravanes. Elle se souvenait encore de la tête de Sogwinn quand il avait réalisé qu'il allait devoir obéir à un Thül. Et aussi de la tête du Thül quand il avait comprit qu'il allait pouvoir imposer ses quatre volontés à un frontalier.
Tanura réprima un sourire en déterrant ses vieux souvenirs. Heureusement que leur capitaine s'était montré magnanime!
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22.08.13 17:49
Daelnor hocha la tête, puis plissa les yeux pour mieux voir le petit portrait à l'intérieur du médaillon. Il remarqua que la petite fille avait les cheveux blonds et les yeux de sa mère.

C'est petit comme bête ça ! Ce sujet est passionnant pour vous alors faites comme vous voulez. Il n'y a rien d'anormal à ce qu'une jeune maman parle de sa progéniture. dit-il avec un sourire compréhensif.

Il suivit du regard le retour du médaillon à sa place original laissant ses yeux s'attardés sur la poitrine de la femme. En remontant vers son visage, il remarqua la plaie. Il se pencha sur la table et du bout des doigts érafla la plaie.

Vous vous êtes fait ça comment ? Vous allez avoir l'air d'une vraie dure avec vos cicatrices ! dit-il en se moquant.

Daelnor s'adossa à nouveau dans sa chaise et vida cul-sec le reste de sa pinte avant de la faire claquer sur la table une fois vide. Il arqua un sourcil en entendant la femme parler de gloire et fortune.

Je ne peux trouver ce que je ne cherche pas, la gloire n'a jamais été une chose que je recherche en ce qui me concerne. Par contre, je ne dirais pas non à la fortune, mais à trop la chercher, on s'en éloigne malheureusement ... Mais si vous avez une astuce je suis preneur !
Et en quoi consiste votre activité de chevalier exactement ? car je n'ai aucune idée de ce que font ce type de bestiole !
Il croisa ses bras et fixa la femme en attendant une réponse.
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22.08.13 19:27

"Elle a onze mois! Je serais juste de retour pour son premier anniversaire!" déclara Tanura en replaçant son médaillon sous sa chemise.

Il était étrange de parler de sa fille tout en sentant le regard d'un homme sur sa poitrine, mais elle s'en accommodait fort bien. Daelnor effleura alors sa plaie du bout des doigts en lui demandant comment elle c'était fait ça.

"Bah! C'est tout frais, je ne pense pas que ça laissera de cicatrice définitive. C'est un coup de poignard qui aurait dû me transpercer. Je l'ai esquivé d’extrême justesse et après ça, j'étais tellement hors de moi que le type a flippé et qu'il a détalé comme un lapin." expliqua-t-elle en riant.

Des cicatrices de toute façon, une de plus ou une de moins. Elle en avait une dizaine, plus ou moins discrètes. Un rêveur aurait pu les effacer et laisser sa peau lisse comme celle d'un nouveau-né, mais elle ne le voulait pas. Ses marques étaient comme des ornements pour elle. La signature de la vie qu'elle s'était choisie. Tanura resta un instant pensive suivant du bout du doigt une petite cicatrice blanchie d'un combat lointain à l'intérieur de son poignet, puis leva les yeux vers Daelnor.

"Hélas non, je n'ai jamais trouvé ni l'un ni l'autre, la fortune encore moins que la gloire! L'idéal des chevaliers est de devenir une légende, un personnage de chansons et de contes. Mais comme justement la gloire ne nourrit pas son homme, certains aux origines plus modestes, comme moi, se retrouvent à escorter des gens ou des marchandises. " expliqua Tanura, presque tristement, avant d'ajouter sur un ton plus vif: "Mais je ne désespère pas de prendre part à une grande quête un jour!"
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23.08.13 1:54
Ah oui, elle est encore toute petite ! Pourquoi vous la laissez toute seule pour faire un travail aussi dangereux alors qu'elle est aussi jeune ? En tout cas vous avez du courage d'élever une gamine toute seule par les temps sombres que nous vivons

Il regardait toujours la plaie de la femme tout en écoutant le récit de son aventure.

Effectivement, vous l'avez évité d’extrême justesse ! Mais pour qu'elle raison vous battiez vous avec cet homme ? Et c'est quand même étrange qu'il se barre si facilement après avoir été aussi loin dans ses actions ... dit-il dubitatif

Écouta avec attention la femme disant qu'elle ne venait pas d'un milieu aisé, qu'elle aspirait à un destin bien plus grand et qu'elle ne rechignait pas à la tâche pour avoir un jour ou l'autre se destin.


Vous semblez savoir ce que vous voulez même si je ne comprend pas cette nécessité à vouloir la gloire, des chansons et des légendes à votre nom. Je part du principe qu'on agit en fonction de ce que nous désirons et non pas en fonction de que les autres désirent. Vivre sa vie pour plaire aux autres, rentrer dans leur estime et quelque chose qui me dépasse complétement. Ou alors, vous n'aspirez qu'à vous rendre plus utile pour les autres ? dit-il en se grattouillant sa barbe.

J'ai l'impression que nous sommes les opposés dans nos philosophies de vie ! Sauf peut être en ce qui concerne les binouzes ! s'esclaffa-t-il
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23.08.13 18:24

"Plus fort que moi! Je ne tiens pas en place." dit-elle entre deux gorgées de bière. "Je m'occupais de dresser mon cheval entre deux tétées, mais sinon je crois que je me serais ennuyée à un tel point que j'aurais fini par moisir! Quand je ne suis pas sur les routes, je prépare mon voyage suivant. C'était la première fois depuis des années que je restait plus de trois mois au même endroit." Tanura fit une petite pause pour appuyer ses propos, puis renchérit: "Et encore, cette fois là, j'étais à Fériane avec une plaie d'un doigt de profondeur dans le flanc."

Elle pinça les lèvres à ce souvenir plutôt désagréable, qui datait de deux ou trois ans. Elle n'avait jamais frôlé la mort d'aussi près. Ce coup de hache par derrière avait tranché net le cuir de son armure et avait faillit la tuer. Le coup en lui même n'était pas grave, c'était plutôt le sang qu'elle avait perdu durant le combat qui l'avait mise en danger, heureusement le travail exemplaire des rêveurs lui avait permis de s'en sortir sans autre séquelle qu'une cicatrice de plus.

"Et bien il faisait partie une bande de voleurs venus nous dévaliser, moi et l'homme que j'escortais, durant la nuit. Trompant ma vigilance, ils entrèrent dans notre campement et tentèrent de voler mon cheval et de fouiller dans nos bagages pour y trouver des objets de valeur. Je me suis heureusement réveillée à temps. J'en ai assommé un du plat de ma hache et l'autre a brandit sa dague en espérant probablement me prendre de vitesse. J'ai esquivé et j'ai esquissé le geste de le frapper, mais l'imprudent n'était pas assez bien armé pour me faire face et il a préféré fuir. Le troisième fut autrement plus coriace..."

Tanura termina sa bière en écoutant Daelnor poursuivre. Elle lui avait probablement raconté en détails les combats de cette nuit là si il l'avait laissé continuer.

"Vous n'avez pas tort, mais entendre mon nom dans les chansons est un rêve d'enfant." expliqua-t-elle en souriant. "Mais nous serons certainement toujours plus d'accord sur la bière que sur le reste."
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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Pytipokoupotipyk Nianiak
Petit



31.10.13 17:58



Une taverne. Quel charmant endroit. Je pousse la porte avec assurance et tous les regards se braquent vers moi. Ma petite taille semble les surprendre. Je ricane amusé. Je referme soigneusement la porte, personne ne devrait fuir, sinon ce ne serait pas drôle.

-Chers humains, il est l’heure pour vous de cesser de souiller cette terre par votre présence. Que la mort vous bénisse.

Je ponctuais mon rapide discours d’un sourire et m’arma. Sarbacane dans une main et poignard dans l’autre. Je soufllais trois fois dans ma sarbacane avant que les Hommes ne réagissent. L’un se retrouva à vomir tout ce qu’il pouvait, tandis qu’un autre se grattait dans tous les xsens et que le dernier inspirait de l’air, jusqu’à exploser.
Un Homme s’approcha de moi, mais je lui plantais mon arme dans le pied. Il se plia, j’attaquais la cuisse, puis m’occupais de ma sarbacane. Inutile de l’achever, il se viderait de son sang. L’artère avait été sectionnée, je n’allais pas prendre le temps de le tuer proprement. Ce n’était qu’un Humain après tout.

Puis ça devint la pagaille. Les armes sortirent de leur fourreau, certains prirent leurs jambes à leur coup et je continuais mon massacre. Je continuais à lancer des sorts, sans cesse différents, et poignardais à tout va. Je tapais dans tout ce qui était à ma portée et ma petite taille me permettait de passer sous les tables et de semer mes poursuivants.
Devant moi se trouvait une femme. Avec une hache. Et un air combatif sur le visage. Je soufflais rapidement dans ma sarbacane et la femme pu prise de chaleur. Sa détermination faiblit et son inhibition disparue. Je me jetais sur elle avant que son camarade ne réussisse à m’attraper et la fit trébucher. Je lacerais sa tenue, dévoilant son corps aux formes si féminine. Et appétissantes car tous les hommes de la taverne la regardaient maintenant avec envie. J’avais réveillé leur bestialité.
Je me tournais vers l’homme et l’obligea à poser sa main sur la table. Je le regardais, une lueur de démence dans les yeux. Oui, il commençait à avoir peur. A se rendre compte que rien ne guidait mes actes.
Armé de mon couteau je commençais à le planter dans la able, entre chacun de ses doigts. D’abord lentement, puis plus rapidement. La lame ne faisait plus qu’effleurer le bois et passais au plus près de la peau. Je ne regardais plus la main, mais les yeux de l’homme. Il avait de fortes chances de perdre un doigts, voir même sa mains. Je souris, comblé. Puis la lame se planta avec force, s’empalant dans le bois. Le visage de l’homme se crispa et je partis dans un rire démentiel.

Estimant mon travail achevé, je laissais la femme et  l’homme entre les mains de leurs congénères maintenant assoiffés de sang et de sexe. N’était-ce pas beau, une race capable de se déchirer toute seule ? de commettre les pire crimes contre une personne qui pourrait être son frère ?
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