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Une association machivélique [Maik - Pytypok]
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Nessa Minyatur
Féminin
Âge : 32
Autre(s) Compte(s) : Deag Jörgan
Messages : 4997
Date d'inscription : 29/01/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Jeune femme de *je dois compter*
Aptitudes: Reflexes accrus ; Maîtrise le corps à corps mais mal les lames traditionnelles. A l'aise dans l'eau, mal à l'aise dans les airs ou sur un cheval.
Nessa Minyatur
Capitaine Aline__Membre



29.12.13 11:34
https://ewilan.forumactif.fr/t2028-journal-de-bord-d-une-pirate-l
*Alice Tîwele. Alice Tîwele. Alice Tîwele.*

Depuis quelques jours, Nessa avait pris l’habitude de répéter intérieurement son nom, craignant de l’oublier. Rui ne l’appelait toujours que « Nessa », et chaque heure passée en sa compagnie la ramenait à ses années d’anonymat plongées dans le chaos. Chaos identitaire dans un premier temps, et Chaos véritable lorsqu’elle en avait rejoint les Mercenaires.
Et voilà que l’histoire se répétait. Qu’elle, Alice Tîwele, héritière de l’archipel aline, rechutait. Car quoi qu’elle en dise, elle ne détestait rien de ce qui l’entourait. Si elle avait su ce que c’était, elle aurait identifié son sentiment comme étant celui ressentit par les habitués de colonies de vacances.
L’ambiance lui était familière, le lieu aussi, et petit à petit, les gens aussi. Sauf que ce n’était pas chez elle et qu’elle n’avait aucune responsabilité, si ce n’est de répondre aux caprices et besoins de Rui. Ce qui ne lui posait guerre de problème. Pour un peu elle en oublierait même ses projets de fuites. Sans elle dessus, Rui laissait l’archipel en paix et elle retrouvait  l’indépendance d’une vie sans attaches.
Sauf que des attaches elle en avait. Son équipage, ses amis, sa terre, ses mers, son navire, son grand-père, son titre… pas nécessairement dans cet ordre, mais quand même. Elle savait qu’elle devait de partir. Mais la volonté n’avait jamais été son point fort, et Rui était un maître dans l’art de briser les volontés. Celle de Nessa était si souple qu’elle ne cassait jamais, ce qui ne l’empêchait pas de savoir l’étirer au possible, retardant si bien l’échéance qu’il se pourrait que, d’ici à ce qu’elle décide de réellement s’en aller, ils aient passé ensemble le bel âge de quatre-vingts printemps. Rui la divertissait constamment par ses réflexions, ses ordres, ses visites nocturnes, etc. De sorte qu’elle n’avait pas le temps de s’ennuyer et donc pas le temps de planifier son évasion.
Mais cela faisait quelques minutes que Rui était partit la Dame sait où, et Nessa en profitait pour se rafraîchir la mémoire. Son nom d’abord, puis ses origines ensuite, la rencontre de ses parents, et son changement radical. L’abandon du Chaos pour la liberté Pirate. Voilà ! Les choses reprenaient formes, il lui suffisait maintenant de s’y accrocher et elle pourrait…
- Nessa !
Oh ! Rui ! Adieu résolutions, bonjour bel apollon…  
Elle abandonna son fauteuil et il la prit par la main, tout émoustillé. Nessa avait à peu près la même lueur dans le regard lorsqu’elle avisait un petit tas d’or.
Elle se laissa traîner au dehors et ils déambulèrent quelques instants dans le camp avant d’arriver devant des cages contenant deux surprenants prisonniers sur lesquels un rêveur -contraint et forcé ou consentant, allez savoir- s'évertuait à dérouler un Dessin guérisseur. Nessa évalua rapidement son niveau et fronça les sourcils. Il lui était toujours difficile de juger les Rêveurs, mais de ce qu'elle pressentait, il était au moins apte à leur sauver la vie.
Rui se planta devant eux et les désigna d’un geste, attendant la réaction de Nessa.

Une réaction qui tarda à venir... Que voulait-il donc qu’elle fasse de ça ?
- Alors ? Combien d’après toi ?
Ah ! Voilà qui expliquait la lueur vénale qu’elle avait décelée un peu plus tôt. Évaluer la marchandise était dans ses cordes.
Néanmoins la dite marchandise était vivante (quoi qu’inconsciente) et, sinon humaine, au moins humanoïde. Le plus petit lui rappela vaguement Nain Rouge et son souvenir se fit plus vif. Que faisait-il à l’heure actuelle son petit matelot rougissant et caractériel ?
Un claquement de doigts la rappela à la réalité. Coutumier de ses déconnexions, Rui ne s’en formalisait presque plus. Mais il avait besoin d’une réponse.
Nessa fit le tour de la cage de fortune, évaluant l’âge et la robustesse de ces curieuses créatures.
- Tu as déjà des acquéreurs potentiels ?
- Ce ne sont pas tes affaires.
Pas susceptible pour un sou, Nessa ignora la brutalité du ton.
- Le Faël peut rapporter gros je suppose… Mais avec des cheveux pareils c’est quitte ou double.
- Et l’autre ?
- Jamais vu un individu pareil… A mon avis tu n’en tireras rien, autant le relâcher.

Sa dernière évaluation ne plût pas du tout à Rui.
- Si tu n’en as jamais vu c’est peut-être un spécimen rare d’autant plus précieux !
- Ou une malformation génétique. La liberté ou la cuisine pour le petiot, je ne vois rien d’autre à faire… Et je ne vois toujours pas qui achèterait un Faël.
- Ce ne sont pas tes affaires, j’ai dit !

Une petite alarme clignota dans l’esprit de Nessa. Rui ne lui dissimulerait pas cette information gratuitement. Et si cela ne la concernait vraiment pas, pourquoi avait-il besoin de son appréciation ? Les Pirates n’avaient pas les mêmes besoins que les continentaux, son analyse était donc forcément influencée par ses origines.
La conclusion qui se dessinait progressivement la contrariait énormément… Elle n’eut pas le temps de se rembrunir que les deux créatures se réveillaient.

- Reconsidère ton évaluation, exigea Rui. Trouve-leur une utilité rentable.

Puis un mercenaire le héla et il partit à sa rencontre, non sans avoir fait comprendre à Nessa que même éloigné il la gardait à l’œil. Elle lui répondit par un adorable demi-sourire qui n’avait de mignon que l’apparence, et il s’éclipsa.
De leur côté, les prisonniers n’avaient pas le réveil tendre. Et à première vue, même à moins que demi-remis de leur capture, ils trouvaient l’énergie nécessaire pour l’invectiver.
Elle les laissa répandre leur venin tout leur soul puis, lorsqu’ils firent une petite pause –sûrement une panne de salive ou d’imagination- elle se présenta.

- Bonjour, je m’appelle Alice Tîwele, je suis une Pirate.

Ah que c’était bon de le dire à voix haute ! Même si les prisonniers n’avaient cure de son identité et la méprisaient ouvertement, elle comptait bien en faire ses alliés. Car si elle ne se trompait pas sur les intentions de Rui il lui avait mentit en prétendant oublier l’Archipel et comptait bien refourguer ses trouvailles à des Pirates. Qui d’autre accepterait un si abject commerce ? Et un Faël pesait lourd dans un équipage en tant que vigie et archer par exemple.
Et puisqu’il ne respectait pas les termes de leur accord, elle ferait de même.

Cette fois, elle interrompit les élans antihumains des deux  individus particulièrement inspirés en chuchotant :

- Dites-moi petits bonhommes… Vous préférez les bateaux ou la forêt ?


[HRP : Je change ce que vous voulez au besoin, suffit de demander ;)][/b]
[HRP 2 ; EDIT : j'avais oublié que vous étiez sévèrement blessés, surtout Maïk je crois, du coup j'ai fait intervenir un Rêveur et je vous laisse décider de ses compétences et par conséquent de votre "état" à votre réveil x)]
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Maik Ekko
Féminin
Âge : 32
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 72
Date d'inscription : 14/04/2013

Mon personnage
Sexe et âge: 25 ans, mâle
Aptitudes: Tir à l'arc, haine (oui chez lui c'est une aptitude)
Maik Ekko
Faël



05.01.14 23:50
Maik avait l'impression de ne plus être vivant. Quelque part, dehors, son corps flottait, était pressé dans un hachoir. La douleur était telle qu'il ne sentait plus ses doigts de pied, qu'il avait sombré dans un long délire. Il n'avait aucune idée de ce qu'il s'était passé entre son réveil assez catastrophique dans la cage et le moment où il avait tiré une flèche sur le Petit. Maik se serait certainement mis à faire n'importe quoi, sauter partout, crier s'il n'avait pas été dans un état comme celui-ci. En attendant, la première chose qu'il vit en se réveillant, ce fut cet humain penché qui avait l'air d'imaginer un truc. Un rapide regard sur son corps réussit à lui faire comprendre que pour son bien personnel, il n'avait pas intérêt à le tuer, lui, car il était tout simplement en train de le – les – guérir. Maik Ekko était encore dans les vapes. Les blessures qu'il avait reçues étaient terribles, il avait littéralement eu l'impression d'être une torche en train de flamber...aussi Maik s'évanouit de nouveau sitôt après avoir ouvert les yeux, sa tête tombant sur le sol dur.

La deuxième fois qu'il ouvrit les yeux fut un peu plus concluante. L'humain semblait toujours là, en train de dessiner. Il lui semblait avoir quelques cheveux lui tombant sur ses yeux, s'ils n'étaient tous plus présents, il sentait la brise sur sa peau sans qu'il n'ait plus mal nulle part. Pour la première fois depuis un long moment, Maik poussa un soupir de soulagement. Il tenta ensuite de se remettre debout en prenant appui avec ses jambes, mais ses muscles étaient encore trop faibles, sa peau trop blessée. Il retomba, perdant l'équilibre, fusillant du regard Pytipok' qui venait d'apparaître dans son champ de vision.

« Toi...toi...toi je vais te... », dit-il d'une voix faible, qui ne tarda pas à monter en volume. Il ne s'aperçut qu'ils n'étaient pas seuls, du moins seulement tous les trois lorsqu'il vit cette belle humaine – si du moins, elle pouvait être belle selon leurs critères, il ne connaissait pas très bien les goûts des humains. « TOI ! Sais-tu qui je suis ? Moi Maik Ekko, et je être un faël libre ! Tu ouvrir cette cage, rendre mes armes ! Saleté de petites raclure d'humain non respectueuse ! Je être un noble faël et si toi...toi et tes amis ne me libèrent pas dans la minute, vous avoir des flèches en travers de votre gorge, compris ? »

Compris. Elle ne paraissait pas l'avoir écouté, mais il fallait dire qu'il parlait assez vite et indistinctement. Il se fichait de savoir si elle s'appelait Germaine ou Alice, si elle était blonde ou brune. Pour un peu, il se serait allié – vraiment allié, cette fois-ci – à cette petite raclure de Pytipok', pour la descendre...mais manque de chance, ce qui les séparait, cette fois-ci, c'était les épais barreaux de cette cage, et s'il aurait pu s'en débarrasser armé de son poignard, il était à présent tout nu et allongé par terre.

En mer ou en forêt ? Sur le coup, Maik ne comprit pas vraiment le sens de cette question-là, à part qu'il s'agissait sûrement de leur futur. Des humaines « innocents » n'enferment pas des visiteurs dans une cage...bon, à part, bien sûr, s'ils découvrent qu'ils ont fait cramer un camp et tué tous ses habitants. À quelques exceptions prêtes, Maik était sûr des intentions malfaisantes de la fille.

« Toi...toi, toi...la forêt. Bien sûr que ça être la forêt. Dès que je pouvoir me lever, je tuer ce...cette chose ! Ce traître lancer des bouteilles d'alcool en feu sur ma personne ! Je ne sais pas quel être ça être, mais ce n'être un idiot d'humain, fils et fille de Raïs ! »

Il s'était maladroitement levé, et se dirigeait vers le Petit, très maladroitement, ne cessant de perdre son équilibre. Enfin, lui mit une rouste en pleine poire.

Bien fait.
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Pytipokoupotipyk Nianiak
Féminin
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Messages : 71
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Pytipokoupotipyk Nianiak
Petit



14.01.14 23:04

Qui de nous deux ?
Une chaleur diffuse me sorti d'une agréable torpeur. De la chaleur ? Qu'est-ce que c'était que ça ! Je ne voulais pas brûler !
Et mes paupières... Ce qu'elles sont lourdes !
Mais je me sens bien. Cette chaleur est réconfortante, elle semble aspirer ma douleur. Mes bras ! je sens mes bras... J'ai l'impression de sourire.
Je flotte sur un petit nuage. Je me sens cotonneux, comme si j'avais mangé des champignons bleus, les petits qui ne poussent que dans les tanières d'ours élastiques. Mais c'était encore mieux, parce que je n'avais pas mal au ventre. Et je n'avais pas peur que l'ours arrive et me dévore tandis que j'étais immobilisé.
Enfin là ça allait vraiment mieux. A tel point que je sentais le froid.

Il fallait que j'ouvre les yeux.

Ce fut sur-Petit.
J'avais l'impression d'avoir été assommé. D'avoir bu tellement de liqueur que ma bouche était pâteuse et ma tête lourde. Alors que j'allais me rendormir les évènements me revinrent en mémoire.
J'étais entouré d'humains qui parlaient.
...
DES HUMAIIIIIIIINS !
Je me jetais sur mes pieds (heureusement pas loin!) afin d'évaluer la situation. Les humains nous encerclaient. pire encore j'étais en cage. Avec l'autre pignouf de Maik.
Le pire du pire de la piritude.

Et il y avait une humaine mal coiffée qui parlait. Je crois qu'elle voulait faire genre c'était notre amie. Haha. Sale humaine.
En fait elle semblait leur proposer un marché. Ils étaient libres, enfin au vu de la tête de l'humanoïde poilu qui l'accompagnait ça ne semblait pas lui plaire/au programme. Mais bon ce n'était pas le plus urgent. Car l'autre fils d'ours tentait de marcher. A croire que lui aussi avait trop bu !
Je ricanais, nous imaginer boire de la liqueur à en perdre la mémoire, comme de vieux amis était ... totalement impossible. déjà parce qu'il n'aimait pas la liqueur, et ensuite parce que ce n'était pas mon ami, bien qu'il soit vieux. Mais peut-être que faute d'être mais on pourrait être camarades de massacre d'humain !
Finalement, le Fael réussit à mettre un pied devant l'autre de façon à s'avancer. J'étais fier de lui et failli l’applaudir lorsque son poing me heurta.

...
Il m'avait frappé.

- Oh sale fils de trodd ! Je vais te..

Hors de moi je me ruais sur ce Maik de malheur afin de lui faire avaler son poing. Je hurlais comme un sauvageons dans le bu de l'effrayer, ce qui réussi fort bien car il s'écroula sur son flasque arrière-train. Notre corps à corps fu interrompu par ces crétins d'humains. J'avais du sang qui me coulait d'une oreille (le fils d'ours avait-ils voulu me l'arracher pour la manger?) et des traces de griffures sur les avants-bras. Et la barbe toute emmêlée. mais au moins Maik ne faisait pas le fier, lui aussi était... plus rouge qu'à son habitude. Et il n'était plus brulé !
Quelle était donc cette magie qui m'avait rendue mes deux bras et sa peau luisante ?

Deux humains me tenaient de façon à ce que je ne puisse atteindre le demi-ours. Et lui aussi était bien tenu. Mais nous étions libres !
Ô joies ! l'air hors de cette cage était tellemnt plus pur ! J'en aspirais une goulée afin d'en profiter. Puis je décidais d'entreprendre des négociations. Avecl'humaine qui nous avait parlé. Les autres ne semblaient pas l'apprécier car pour eux les femelles ne servaient qu'à manger. Quels idiots. Grâce à son aide on pourrait tous les tuer.

-Je pas aller bateau ! ... heu... Je veux dire que je préfèrerais rester pas très loin de la forêt.

Pourquoi est-ce que je parlais comme cet attardé de fael ? Et puis j'allais pas accepter le marché de l’humaine, je ne savais pas ce qu'étais un bateau, mais c'était humain. Et il était hors de question que j'y aille !

-Tu nous aides à tuer ces sales humains et nous on te laissera la vie sauve.

Ca me semblait être un marché convenable. Mon ventre était aussi d'accord; il grognait d'approbtion. Enfin surtout de fin, mais il était d'accord.

-Mais seulement après qu'on ait mangé.

Je me débarrassais de mes gardes en faisant la méthode de l'anguille glissante anguillonnée et je leur échappa pour me planter devant la femme. Et je lui souris. C'était mon arme secrète et je savait qu'elle n'y résisterait pas. J'en profitais pour me recoiffer de manière délicatement sensuelle et lui soufflai un peu de ma délicieuse haleine écorsifiée afin de la faire succomber.
Il fallait vraiment que je tue tous les autres car ils venaient de découvrir ma botte secrète ! La mort était la seule chose qui les attendait...


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Pytipokoupotipyk Nianiak
Féminin
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Pytipokoupotipyk Nianiak
Petit



27.07.14 5:17
- Bloup -


Peu importe les moyens, seule la fin compte.
Voilà ce que j'allais retenir de ma rencontre avec tête de cailloux, fils d'ours. On avait réussit à nous échapper de l'emprise des méchants après avoir été nourris, et je m'étais enfuit le plus vite et le plus loin de l'autre. Voilà tout. J'étais retourné dans cette maudite forêt, mais le ventre plein cette fois-ci. Ca allait un peu mieux, mais je n'aimais pas l'idée de laisser ces Grande sans punitions. Mais l'humaine m'avait fait comprendre qu'il était plus sage de partir sans demander son reste. De fuir.
Je détestais ce mot, et encore plus savoir qu'il me qualifiait.

Mais parfois, il fallait que je fasse taire mon égaux afin de pouvoir vivre des beaux jours par la suite. Donc j'étais parti, silencieux, et plein de colère. Quelle journée moisie..! La prochaine avait intérêt à être mieux !
Et cette forêt était encore plus moisie, donc je devais la quitter aussi tôt que possible. L'idée de trouver un arbre passeur me sembla lumineuse et je me mis en quête de mon arbre. Je mis près de deux jours avant de le trouver, mais je l'avais trouvé !
Je senti ma main se réchauffer doucement en la posant sur le tronc de l'arbre passeur. Je souris, il ne me restait plus qu'à trouver où j'allais aller.

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