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Déstabilisation? [PV Maël et Noë]
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07.07.13 14:55
L’aube se levait sur la mer. Le bateau du capitaine de Noëliam se préparait à l’attaque. Un navire du souverain avait été repéré et les richesses qu’il contenait n’allait bientôt plus leurs appartenir. Noëliam s’apprétait. Elle aiguisa ses couteaux avant de les ranger soigneusement dans sa chemise, ses bottes et sa ceinture. Elle fit de même avec son sabre puis sortit dehors donner ses ordres. Elle n’aimait pas spécialement faire cela mais elle n’avait pas le choix en tant que second du capitaine. Elle se percha sur un filet et surveilla l’équipage.

-Ciwan, tu as vérifié les canons ? Elira, pourquoi le pont n’est pas propre ? Raimond, les nœuds des filets sont ils bien solides ?

Après avoir fait le tour du bateau, Noëliam donna le signal.

-Parer à l’abordage !

Avec un rugissement collectif, l’équipage se rua en avant. Les canons fusèrent, les cordes furent lancées et la bataille commença.
Noëliam remarqua toutefois quelque chose de troublant. Un homme venait d’apparaître sur le bateau. Un dessinateur ! Elle retient un juron entre ses dents. C’est vrai qu’en général, les navires de l’empereur était assurés par la garde d’un dessinateur. Ou d’une dessinatrice. Elle se jeta sur lui, l’attrapa par le col et le plaqua contre le mur, l’empêchant ainsi de s’en aller.

- Qui est-tu ? Et que comptais tu faire ? lui dit-elle d’une voix dure.

Elle lui jeta un regard noir. Elle en profita pour le détailler. Plus grand qu’elle, il avait des cheveux noirs et des yeux magnifiques. Aussi bleus que l’océan. A vrai dire, il était séduisant. Très séduisants...  si l’on oubliait qu’il venait du bateau ennemi. Elle reprit d’une voix plus dure encore, le fixant dans les yeux :

-Quel est ton nom ? Et que voulais tu faire ?

Puis soudain, ce fut le noir...   elle se retrouva ailleurs.
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07.07.13 18:32

¤ Déstabilisation

« La lâcheté commence là ou cesse la puissance »

Gérard Klein




•••

Un soleil aveuglant éclairé ma chambre ce matin à l'Académie, un soleil que nous n'avions pas eu l'habitude de voir depuis un moment déjà. Je pose un pied au sol, puis le deuxième, avant de m'approcher de mon bureau ou était posé mes affaires. Un brin de toilette, puis j'enfile ces vêtements tout propres pour une journée de répit ou je n'allais pas être obligé d'apprendre toutes ces choses inutiles sur l'histoire du Dessin. J'allais pouvoir prendre l'air, et pourquoi pas m'exercer à la pratique du don que je dispose depuis ma naissance, celui de pouvoir dessiner ce dont j'ai envie grâce à l'Imagination. Je sors dans les couloirs de ce château gigantesque, et je descends les marches de l'escalier quatre à quatre, impatient de revivre sous ce soleil de plomb. Je pousse la lourde porte d'entrée sous les yeux de quelques élèves matinaux comme moi, et je dévale les quelques marches du porche. Libre, voilà mon état d'esprit à ce moment-là. Je décide donc d'aller me balader. Je marche seul avec pour seule compagnie mes pensées divergentes, n'ayant pas vraiment d'amis, je passais la plupart de mes journées de repos seul en campagne, au bord d'un lac, en montagne. Là où mon pas sur le coté me transportais chaque fois que je plongeais mon esprit dans l'Imagination. Si seulement quelque chose de nouveau pouvait se produire pour une fois... Je m'apprêtai à plonger dans les Spires pour trouver un lieu de calme et de sérénité comme à l'habitude, mais une intuition étrange me fit hésité un court instant, mais la curiosité pris le dessus et je fis ce pas sur le coté.

*
Une forêt tropicale commençait à se dessiner sous mes yeux, encore un endroit trop calme. Je me résignai donc à arpenter chaque recoin de cet endroit là. Détendu et serein je marchais tournant la tête dans tous les sens pour admirer ce la nature avait de plus beau à m'offrir, mais un bruit de branche qui se brisait me tira de mes pensées. Inquiet et sur le qui vive, je me retournai rapidement, mais il n'y avait rien, rien de plus que tout à l'heure. Je tournai les talons et repris la marche toujours aux aguets. Un arbre au tronc très large et creux attira mon attention, je m'en approchai calmement, et quelque chose d'inattendu fit son apparition. Un ours, oui un ours plutôt imposant mesurant près de deux fois ma taille une fois sur ces pâtes arrières. Par pur réflexe, stupide me dirai vous, je pris mes jambes à mon coup et détala dans la direction opposée à ce monstre poilu. Aussi gros que rapide il gagnait facilement du terrain, ce qui me fit reprendre conscience. Je suis un dessinateur, je peux m'échapper bien plus vite que lui. Aussitôt je prenais possession de l'Imagination et la forêt disparaissait.

*
Je me retrouvais désormais sur un bateau en pleine mer. Un bateau qui se faisait aborder qui plus est. Des pirates armés jusqu'aux dents se jetaient sur le bateau où je me tenais pour piller les richesses qu'il devait y avoir dans les cales du bateau. Perdu au milieu de cette bataille, une jeune fille me sauta au cou. Du moins je supposai qu'il s'agissait d'une fille à ses cheveux longs. Mais comme tout était relatif. On me plaqua contre un mur, en me tenant fermement par le col.


« Qui es-tu ? Et que comptais tu faire ? » dit la jeune fille d'une voix forte.


Il s'agissait bien d'une fille, son allure fine, son sourire charmeur, un regard tendre, masqué par ses traits de brute. Cette jeune fille habillée de façon plutôt simple, un pantalon moulant et une chemise blanche, mettait en valeur la finesse de son corps qui pourrait faire tomber beaucoup d'hommes sous son charme. A commencer par moi, je dois l'avouer, cette fille ne me déplait pas, mais dans les circonstances actuelles, il est plutôt difficile de la voir différemment qu'une brute épaisse qui ne cherche que la richesse et la gloire.


« Quel est ton nom ? Et que voulais tu faire ? » insista-t-elle sur un ton plus fort encore.


Je perdis alors mes moyens et revint à la réalité, un des gardes du bateau s'apprêtait à abattre sa lame sur nous et à nous trancher tous les deux. Je gagnais une fois encore les Spires, pour se retrouver au bord d'un lac près d'Al-Jeit. La pirate certainement pas très habituée à faire un pas sur le coté se retrouver un peu chancelante.

*
« Mon nom est Maël. Maël Nil'Tajan, je suis un dessinateur en cours d'apprentissage. Je suis navré de t'avoir transporté ici, mais l'un des gardes allais nous déchiqueter de son épée. J'ai eu peur pour ma vie, et pour la tienne aussi. Tu as l'air jeune, tu as tout comme moi, toute la vie devant toi. » lui expliquai-je d'une voix tendre et douce.


Je ne voulais pas qu'elle me prenne comme un ennemi, mais plutôt comme un ami. Même si elle risquait de s'emporter lorsque j'allais lui annoncer que je serai incapable de la transporter à nouveau sur le bateau. Je fis apparaitre de nulle part un verre d'eau, pour qu'elle puisse reprendre ses esprits, du moins c'est ce que j'espérais.



•••


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13.07.13 21:30
Noëliam se retrouva près d’un lac, avec pour seule compagnie cet étranger bizarre. Mais à quoi jouait-il ? Elle entendit, en son for intérieur, deux petites voix lui dire :
-L’ange :*beau gosse, le gars*
-Le démon : *bof. Un étranger bizarre, surtout*
Noëliam chassa ces deux petites voix de sa tête et se reconcentra sur l’homme qui lui faisait face.

« Mon nom est Maël. Maël Nil'Tajan, je suis un dessinateur en cours d'apprentissage. Je suis navré de t'avoir transporté ici, mais l'un des gardes allais nous déchiqueter de son épée. J'ai eu peur pour ma vie, et pour la tienne aussi. Tu as l'air jeune, tu as tout comme moi, toute la vie devant toi. » Termina t-il d’une voix si douce que Noë se calma aussitôt.

Se rendant compte qu’elle était encore chancelante, il fit apparaître un verre d’eau. Noëliam s’en saisit et le remercia, sachant bien que l’eau lui ferait du bien qu’un cours laps de temps (puisque le dessin allait disparaître). Elle but une gorgée puis se présenta à son tour.

-Je m’appelle Noëliam El’ liance, j’ai dix-sept ans et je suis matelot. Ou plus précisément, second du capitaine. Excuse-moi si je t’ai brusquée mais mon bateau allait attaquer un navire de l’empereur et j’ai cru que tu étais un dessinateur chargé de le surveiller. Je t’ai donc sauté dessus, croyant que tu allais prendre par surprise les miens.

Elle espérait qu’il n’avait pas remarqué sa marque de noblesse. Elle n’avait pas très envie de dévoiler une partie de son passé. Pas maintenant. Elle reprit, plus confiante :

-Et, pour ton histoire de garde, je savais. J’ai des reflexes. Crois-tu que je ne sois qu’une pirate de pacotille belle parlante ?

Et voilà. Cela recommençait. Elle était méprisante avec les gens qu’elle ne connaissait pas. Ou même avec les gens qu’elle connaissait. Mais seulement quand elle était en colère. Et là, elle été toute bizarre. Comme si se retrouver en face de cet homme évoquait quelque chose chez elle. Un souvenir ? Noë eut soudain très mal au crâne. Elle tomba à genoux, la tête entre les mains, poussant un cri de douleur. Quelque chose la submergeait, mais était-est un souvenir ? Elle n’entendait plus rien, où était passé ce fameux Maël ? Et puis soudain, la lumière. Elle se retrouva dans ses bras. Qu’est ce qui s’était passé ? Elle se releva violemment, regardant autour d’elle. Elle se trouvait encore près du lac. Elle demanda :

-Qu’est ce qui s’est passé ?

Elle regarda alors la position du soleil. Elle comprit qu’elle ne s’était évanouie que quelques minutes. Elle demanda :

-On est où ?

Maël lui répondit et ses yeux s’éclaircirent. A seulement quelques kilomètres d’Al Jeit ! Elle se leva du rocher d’où elle était assise et dit au dessinateur :

-Je rentre à Al Jeit. Mon capitaine va s’inquiéter. Si tu veux m’accompagner, il n’y a pas de problème, je serai ravie d’en apprendre plus sur toi.

Elle le regarda, puis, dit très vite :

-Et pas de pas sur le côté !

Tout en riant, elle se mit en marche. Le paysage était magnifique. Une forêt de sapin surplombait le lac et le soleil couchant donnait d’agréables reflets roses et orange. Le soleil couchant ! Ils allaient devoir trouver un endroit pour dormir. Elle aperçut une auberge au loin et entraîna Maël. Quand ils entrèrent, Noë eut le plaisir de voir des bandits qui malmenaient les clients. Enfin, un peu d’action ! Elle se planta devant eux, un grand sourire barrant ses lèvres. Ils étaient sept.

-Holà messieurs ! On ne maltraite pas les clients ! Un peu de tenue s’il vous plaît !

Celui qui paraissait être le chef se figea. Pour qui cette gamine se prenait elle ? Il sourit intérieurement. Au moins, il pourrait s’amuser un peu avec elle. A son tour, il se planta devant elle.

-Dégage sale gamine ou je...

Il n’eut pas le temps d’achever sa phrase. Noë lui avait asséna un coup de talon en plein plexus. Plié en deux, le souffle coupé, il recula en grognant. Les autres se levèrent et se précipitèrent sur elle. Déjà elle avait saisi le poignet de l’un d’eux. Elle se retourna. Claquement sec. Cri de douleur. Genoux explosé. Autre cri de douleur. L’action avait duré dix secondes. Elle dit joyeusement :

-Et de deux !

Le troisième arriva sur elle, et ce fut là son dernier adversaire. Il lui porta un coup destiné à l’éventrer, elle se décala d’un simple coup de hanche. Dans la même seconde, elle abattit le tranchant de sa main. De nouveau claquement sec. A la clavicule. Le bandit tomba par terre, sans savoir même ce qui lui arrivait. Elle se retourna, mais Maël s’était déjà occupé des autres.

Elle n’avait pas cessé de sourire.

Elle s’en alla trouver l’aubergiste qui s’était caché derrière ses fourneaux. Elle lui demanda, adressant un clin d’œil à Maël.

- Serait-il possible d’avoir une chambre avec deux lits ? Et de manger juste avant ?

L’aubergiste les plaça prés d’une fenêtre donnant sur le lac avant d’enregistrer leurs commandes.

La nuit était tombée depuis longtemps, pourtant Noëliam ne parvenait pas à trouver le sommeil. Quelque chose l’a turlupinée mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. C’est alors qu’elle comprit... Elle se leva et appela Maël doucement :

-Maël, comment t’as pu arriver sur mon bateau ? Tu le connaissais ? Parce que...  tu ne peux pas faire de pas sur le coté quand tu ne connais pas l’endroit n’est ce pas ?

Elle écouta sa réponse et hocha la tête. Soudain, elle entendit des voix. Elle se leva, aussi silencieuse que la nuit. Elle descendit l’escalier et eut un hoquet de surprise. Des mercenaires ! Elle tendit l’oreille et put entendre une partie de leur conversation.

-Demain... nous attaquerons ! dit un mercenaire, un sourire sadique barrant ses lèvres.

Ils éclatèrent de rire et Noëliam pensa qu’ils étaient vraiment stupides. Décidemment, encore une aventure qui n’est pas de tout repos !        



[de plus en plus long! ^^]
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22.09.13 14:00

¤ Déstabilisation

« La lâcheté commence là ou cesse la puissance »

Gérard Klein




•••

Toujours titubante, Noëliam me fit comprendre très clairement que le garde qui était sur le point de nous fracasser quelques minutes auparavant, n’était rien. Qu’elle le savait et qu’elle aurait su se défendre. C’est vrai qu’en la regardant on aurait pu penser à une belle et gentille fille, douce et délicate, son visage si gracieux, cependant son regard laissait paraître deux chose à la fois, la passion, mais aussi la colère. Cette fille est vraiment différente de toute celle que j’ai pu rencontrer à l’Académie jusqu’à aujourd’hui. Son charme n’avait rien d’une fille qui se préoccupe de son maquillage, et de sa perfection tous les jours pendant des heures devant son miroir. Mais elle ne néglige pas pour autant son aspect physique. A la fois douce et robuste, une fille certainement fait pour moi, une fille qui aime l’aventure et le danger.


« Je n’ai jamais dis le contraire, seulement moi j’ai pris peur et j’ai fais un pas sur le coté. Je suis encore désolé de t’avoir embarqué dans cette histoire avec moi… Je suis sur que tu est une pirate fantastique »

*
Est-ce que ce sera suffisant pour m’excuser de l’avoir perdu aux abords d’un lac. Son regard devint terne, son visage pâli, et elle chancela à nouveau la tête la première. Aussitôt je la pris dans mes bras pour ne pas qu’elle tombe plus bas et ne se blesse. Le mieux était de l’allonger, ainsi que la couchait délicatement sur le rocher sur lequel nous étions, je m’agenouillais et posais sa tête sur mes genoux. Elle était magnifique, quelques peu impulsive c’est vrai, mais son visage était rayonnant et enchanteur. Elle ouvrit les yeux quelques minutes plus tard, elle avait l’air d’être désorientée à nouveau. Elle me demanda ou nous étions, avant que je puisse faire quoi que ce soit elle était déjà debout prête à en découdre d’un ennemi quelconques.


« Nous sommes à quelques kilomètres d’Al-Jeit. Mais il serai plus prudent que tu te repose avant de partir, tu n’est pas encore en forme. »

Non elle était bien décidée à partir sur le champ pour Al-Jeit, et refusait un nouveau pas sur le coté. J’en aurais été incapable de toute façon, faire un pas sur le coté me demandais beaucoup trop d’énergie, et en faire deux dans un intervalle de temps très court était d’autant plus pénible pour moi. Voilà la limite de mon don, des dessins bien supérieurs à ceux de mon âge, mais en quantités très limités. Cela me demander tellement de concentration et de force. Elle partait déjà, direction Al-Jeit, en me proposant de la suivre pour en apprendre d’avantage sur moi. Je n’avais pas trop le choix, étant à bout de force, la seule option restante été la marche, autant voyagé accompagné, c’est toujours plus agréable et toujours plus sécurisant.

*
Après un moment de marche à parler de chose et d’autres elle et moi, à apprendre à se connaitre, le soleil commençait à disparaitre à l’horizon derrière nous, donnant un aspect orangé au ciel. Au loin, une lanterne accrochée au dessus de la porte d’une auberge éclairait les alentours du bâtiment. La jeune pirate m’attrapa le poignet et m’entraîna vers cette auberge. Sa main était chaude et douce, elle me serrait le poignet si fort, comme si elle ne voulait plus jamais me le lâcher. Ma poitrine devint soudainement douloureuse, mon cœur battait si fort d’un coup, ma respiration devint haletante comme si je venais de courir un 100 mètres.

*
En entrant dans l’auberge, un groupe de bandits faisaient des misères aux autres clients. Mon intuition me disait que Noëliam ne laisserait pas les choses se passaient ainsi, et elle était bonne. Aussitôt la jeune écervelée se dirigea vers eux et commença à chercher les ennuies. C’est alors que les sept hommes assez baraqués se jetèrent presque tous sur elle en même temps. Quatre d’entre eux essayèrent de l’attaquer par derrière, instinctivement, je fit apparaitre une vulgaire planche en bois à hauteur de leur tête et lui fit décrire une courbe parfaite, assommant les hommes les uns après les autres. Essoufflés du dernier effort que je venais d’accomplir je dû m’asseoir immédiatement sur la chaise que me tendait un client qui visiblement avait compris ma détresse. Noëliam était bien plus habituée que moi à ce genre de situation, comme si ne rien n’était, elle demanda à l’aubergiste un repas et une chambre.

*
Le repas terminé, l’heure de dormir et reprendre des forces pour moi était arrivée, mais la rouquine en avait décidée autrement. Se levant de son lit, pour s’y asseoir dessus en tailleur, elle m’appela et me demanda comment j’avais pu faire un pas sur le côté sur son bateau alors que je ne le connaissais pas. En vérité, même moi cela m’avais surpris au début, mais après y avoir réfléchis pendant le repas, tout c’était éclaircie. Je me souviens avoir rêvé de ce bateau quelques nuits auparavant. Voilà peut être comment m’était apparu la vision du bateau.


« Je crois que j’ai rêvé de ton bateau. Et je cherchais un endroit ou trouver de l’action, et mon inconscient à dû me guider jusqu’à ton bateau. Mais je t’avoue que même moi j’ai été surpris. »


Soudain elle se leva, sortit de la chambre sans même me prévenir de quoi que ce soit. J’attendit un instant puis toujours très silencieusement, revint et s’installa à nouveau sur son lit. Malgré l’obscurité, j’aperçu un sourire se dessiner sur son visage.


« Puis ce que nous sommes à l’heure des interrogations. Comment une jolie fille comme toi est devenue pirate ? »


J’étais un peu gêné de demander ça de cette façon mais la phrase était sortie toute seule de ma bouche, comme si ce n’était plus mon cerveau qui fonctionnait mais autre chose. Je m’assis dans le lit, m’adossant à l’oreiller que je venais de redresser. Près à passer des heures à parler avec elle, malgré ma fatigue. Je ne savais pas encore ce que nous réservait demain, mais j’avais la nette impression qu’avec Noëliam je n’allais pas m’ennuyer le moins du monde. Cependant, sera-t-il possible de la revoir un jour si elle reprend son bateau et la mer vers des horizons inconnus… C’était la première fois que je m’amusais autant depuis ma naissance. Des journées comme celles-ci j’en ferais tout les jours si je le pouvais. Cette fille est vraiment extraordinaire, et si différente des autres.



•••


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29.09.13 21:31
Noëliam remonta vite les escaliers avant de fermer la chambre à double tours. Elle avait réussie à entendre pas mal de choses intéressantes. Elle se retourna vers Maël qui, n’étant pas curieux du tout, continua de parler comme si de rien n’était.

« Puis ce que nous sommes à l’heure des interrogations. Comment une jolie fille comme toi est devenue pirate ? »

-Euh... ben c’est une très longue histoire en fait. Une très très longue histoire. Ma vie presque entière en fait. Et c’est pour cela que je ne te raconterai rien pour l’instant ! dit-elle en bondissant hors du lit, un immense sourire barrant ses lèvres.

Tout en aiguisant ses minis lames, elle poursuivit :

-En revanche, j’ai quelques chose de très intéressant, enfin, si tu es curieux...

Elle lui dit tout ce qu’elle avait entendu. Des mercenaires attaquaient tous les villages aux alentours d’Al Jeit pour y semer la panique et provoquer la peur. Par conséquent, tous s’enfuiraient dans la cité et libre seront les mercenaires pour l’encercler.

-Voilà une bonne occasion de se défouler et de leurs mettre une bonne raclée ! Éclata t-elle de rire.

Avant de sortir, elle lui lança deux lames.

-Au cas où tu serai à court de dessin !

**********************************************

Quelques rayons de soleil pointaient à l’horizon. Un vent calme soufflait sur la première auberge. Noëliam pénétra dedans sans bruit. Quinze mercenaires leurs étaient passés devant et menaçaient les clients. Plusieurs étaient déjà blessés, d’autres étaient carrément entre la vie et la mort. Il fallait vite les soigner. Mais Noë se savait parfaitement incapable de combattre plus de... un demi-mercenaire. Zioups. La partie promettait. Mais cela ne l’empêcha pas de se jeter dans le tas sans réfléchir comme une grosse abrutie de première.

-Bande de nycnkzsvcve !!! Hurla t-elle

Par chance, sacrée chance même, elle était tombée sur des apprentis mercenaires. Ils étaient donc à peu près du même niveau qu’elle. A la différence qu’ils étaient quinze. Et elle elle n’est que elle ! [Kung Fu panda1 : « Et nous on est que moi ! » xD] Enfin non, il y avait l’autre espèce de dessinateur super mignon aussi. D’ailleurs il était où ?! Bouah ! Trop tard, cinq se jetait déjà sur elle. Elle attrapa un poignet, le cassa tout en esquivant la lame d’un autre... mais ne put éviter le coup qui la cueillit dans les côtes. Ouch. Elle se plia en deux, sortit son sabre... chose inattendue des apprentis, elle se jeta par terre et frappa. Tendons explosés, un premier mercenaire tomba. C’était déjà ça. Le deuxième fut le plus facile. Elle n’eut juste qu’à lancer une de ses lames dans sa gorge. Le troisième par contre, réussi à la blesser assez gravement. Le trait de feu qu’elle reçut dans le dos la déstabilisa suffisamment pour qu’elle baisse sa garde sitôt qu’il en profita pour lui ouvrir la cuisse. Dans un semblant de rage, elle lui enfonça son sabre dans les cervicales. Non sans grandes difficultés. Le quatrième et le cinquième furent beaucoup plus intelligents. Ils avaient attrapés des otages qu’ils menacaient de tuer si elle ne se rendait pas. Elle leva les mains en l’air... ils n’auraient pas dût. Rapide, forte et précise, elle lança trois couteaux. Tous trouvèrent leurs cible. Elle avait gagnée. Elle s’effondra. Cela lui avait demandé énormément. Et ça ne se voyait peut être pas, mais Noëliam n’est pas encore suffisament forte pour combattre plus de deux mercenaires sans mourir. Celui-ci était un sacrée coup de chance. Il allait falloir qu’elle s’entraîne d’avantage. Peut être avec l’aide d’Aaron. Elle se fit un bandage avec les rideaux de l’auberge. Quelques mercenaires s’étaient éclipsés discrètement pendant que Noë et Maël combattaient. Il était où d’ailleurs ?


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18.02.14 0:11

¤ Déstabilisation

« La lâcheté commence là ou cesse la puissance »

Gérard Klein




•••

Ce matin serait très certainement le plus mouvementé que j'allais connaitre depuis ma naissance. Je n'étais pas un grand sportif, et détestais par-dessus tout me battre, mais la justice est bien plus importante à mes yeux. J'avais donc pris l'initiative de défendre la justice à défaut de mes convictions quelques en soit les actes que cela encourt. Et bien plus que ça, je m'étais fait la promesse de protéger cette fille que j'appréciais : Noëliam.
Nous entrâmes dans l'auberge, ou une bonne quinzaine de mercenaires étaient déjà présents sur les lieux et avaient semés la panique, blessant des clients. Noëliam n'étant pas du genre diplomate à résoudre les conflits par la parole s'élançait immédiatement tête baissé sur nos rivaux. Elle était d'une rapidité et d'une agilité à couper le souffle, jamais je ne parviendrais à rivaliser face à elle, cependant je ferai du mieux que je pourrai.
Cinq mercenaires s'étaient déjà élancés sur la jeune pirate, tandis que les autres me regardaient avec attention, se demandant si j'allais moi-même prendre part aux festivités. Loin d'avoir les capacités physiques de la jeune pirate, j'allais devoir jouer sur l'effet de surprise, et mon art du dessin devait rester le plus secret possible. Je pris les deux lames que m'avait gentiment prêté Noë la veille.

*
Quatre des mercenaires dégainés leurs armes, c'était le moment pour moi de montrer ce que je savais faire réellement, mais dans la discrétion. Je plonge dans les spires et dessine une quelque chose d'un peu abstrait, je ne saurai vous expliquer quoi exactement, mais mon objectif était de détruire les chaînes qui servaient à tenir le lustre suspendu au plafond. L'effet recherché fût atteint avec brio, il s'écrasa violemment sur la tête de deux d'entre eux.
Les deux restants étaient dans un état de choc, ne comprenant pas vraiment ce qu'il venait de se produire. Je profitai de ce moment d'inattention chez eux, pris mon courage à deux mains et m'élançai sur mes assaillants lames en main, près à en découdre. Les deux adversaires avaient très certainement reçu un entraînement intensif, car leurs mouvements étaient sûrs, et bien placés. Contrairement à ma coéquipière j'allais en baver et en voir de toutes les couleurs, c'était évident.

*
Un des voyous me porta un coup de poing à l'estomac. Douleur intense, souffle coupé, plié en quatre mais pour autant toujours apte au combat. Croche pied, coup de coude, je me relevai laissant au sol l'homme inconscient. Voilà bien la preuve que quelques coups bien placés valent mieux que des gestes irréfléchis. Tandis que des renforts se joignaient au deuxième brigand, je portai un coup de pied circulaire au visage de celui-ci et profita qu’il soit couché par terre pour lui taillader les jambes avec les poignards bien aiguisés de Noëliam.
Je ne voulais en aucun cas tuer quelqu'un, simplement blesser, immobiliser, ce qui pour le moment était une réussite. J'aperçus quelques hommes qui prenaient la fuite, et ne vit pas le crochet du droit fondre sur moi. Le choc fût plus violent que le premier, et bien plus douloureux. Allongé, sonné, deux hommes assez lâches profitaient pour me donner des coups de pieds. Impossible de me relever, j'étais roué de coup, et incapable de riposter.

*
La situation se présenter mal, une bonne idée serait la bienvenue pour me tirer de cette mauvaise passe. Si Noë pouvait venir m'aider, je serai comme qui dirai sauvé... Mais bien sûr Noë ! Je pris sur moi et plongeai dans les spires immédiatement, le dessin que je visualisais allait obligatoirement me vider du peu de force qu'il me reste pour pas grand-chose mais, c'était la seule échappatoire. Je réussis à faire apparaître derrière les trois hommes une marionnette de cire, qui avait les traits de la jeune pirate.
Aussitôt, le groupe se tourna, ce qui me laissa une courte seconde d'ouverture. Toujours allongé au sol, je fis une rotation portant trois balayages successifs, faisant perdre pieds à mes adversaires. Maintenant tous au sol, je pus porter un coup de pied violent sur le thorax d'un des hommes, planter une de mes lames dans le bras de l'autre, et donner un coup de poing au nez au troisième.

*
Voilà les dernières choses dont je fus capable de faire avant de rester immobile au sol au milieu de ces hommes qui pour certain fuyaient en rampant, et d'autres restaient inconscients. Les combats furent brefs pour ma part, mais épuisant, voir exténuant. Je restai là un moment, observant d'un oeil ma coéquipière qui continuait de mettre à terre les hommes les uns après les autres. Plus entraîner que moi, elle s'occupa de beaucoup plus de mercenaires que moi. Je ne pouvais m'empêche de m'inquiéter pour elle, si elle venait à se faire battre, j'étais moi-même hors d'état de continuer le combat pour lui venir secours. Mais une partie infime de moi savais que tout ce passerai très bien pour elle.



•••


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