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Une bourse trop pleine (PV Eyrim Earring)
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23.07.13 8:48
(c'est mon premier rp depuis un LONG moment ^^'' j'espère qu'il te plaira, si il y a un problème mp moi)

La nuit avait était des plus....reposante l'on va dire, surtout quand l'on passe plusieurs semaines à dormir à la belle étoile et que le sol est remplit de branche qui te laboure le dos. Yarrick était tranquillement entrain de roupiller dans son lit, la fenêtre ouverte, laissant passer un vent frais. Le soleil avait à peine pointé que la ville reprenait son activité, les gens partaient déjà au travail, les soldats découvraient quelques cadavres dans les ruelles sombres de la cité d'Al-Far, bien sur le cadavre d'un certain bourgeois ne faisait pas abstraction à la règle, un homme qui avait eut la malchance de croiser le chemin d'un Bandit. Quelques nuages étaient parsemés un peu partout dans le ciel, qui se teintait doucement du bleu azur que tout le monde connaît, remplaçant la noirceur de la nuit. Notre homme ouvrit les yeux peu de temps après l'arrivée de l'aurore, s'asseyant sur son lit, il s'étira nonchalamment et fini par se lever. Yarrick s'approcha de la table de la chambre, dessus l'on pouvait voir un grand pichet contenant de l'eau et une petite bassine. Notre homme versa un peu du liquide transparent dans le récipient et s'en servit pour se nettoyer le visage et pour se réveiller un peu. Une fois son brin de toilette terminé, notre homme s'essuya avec un morceau de tissu qui lui servait de torchon et s'assit sur la seul chaise de la pièce pour étaler son butin sur la table.

Après quelques minutes à compter son or, Yarrick parut satisfait, avec l'argent que l'homme d'hier soir lui avait gentiment donné, il y avait pour une petite fortune d'économie, il était temps de faire quelques achats! Le Bandit se leva, s'habilla, endossant son manteau, ses armes et mit sa capuche, il allait sortir quand on frappa à la porte. Stoppant tout mouvement Yarrick tendit l'oreille, au bruit des armes il dirait qu'il n'y avait qu'une personne. S'approchant le plus silencieusement possible de la porte il osa posait une question.

-C'est pourquoi?
-Un contrat.

Au simple mot Yarrick ouvrit la porte.

**********************************

Drôle de contrat, voilà le premier mot qui était venu à l'esprit du bandit quand on lui avait proposé ce travail. Après avoir ouvert la porte il était tombé nez à nez avec un homme à l'allure des plus inhabituelle, après s'être présenté rapidement l'inconnu lui avait demandé s'il pouvait entrer. Yarrick l'avait donc laissé entrer non sans avoir regardé son arme,une dague magnifique ornée d'une petite pierre sur le bout du poignet. Se tenant près à réagir à la moindre action suspecte il l'avait écouté, assit sur sa chaise tendit que son client était assit sur son lit. C'était un contrat classique, le bandit devait simplement transporter des pépites d'or et des perles vers Al-Vor pour les donner à un marchant. Bien sûr si cet homme était venu le voir s'était que ce chargement n'était pas  légal et qu'il fallait se faire discret....Bah ! l'idée de volée cette cargaison avait traverser l'esprit de Yarrick, mais il ne vaudrai mieux évité cela, on ne sais jamais et puis son employeur semblait être un homme puissant au vu des décorations ostentatoire de sa dague. Yarrick avait finalement accepté non sans avoir d'abord demandé la somme qu'il allait gagner. Quel ne fut pas sa surprise quand il entendit le nombre de pièce qu'il allait se faire pour un seul contrat! Sa bouche s'était légèrement ouverte et ses yeux étaient devenu rond comme des billes, encore plus lorsqu'on lui dit qu'il devait retrouver le commendataire dans 4 jours ! Il ne devait donc pas s'attarder!

********************************

Le soleil était encore haut dans le ciel lorsque derrière Yarrick, les remparts d'Al-Far disparaissait dans l'horizon, sans se soucier de cela notre bandit ordonna à son cheval de partir au galop d'un simple claquement de langue. Avec lui se trouver deux autres hommes, Uriel et Etrial, ils avaient été engager pour...."Sa sécurité" lui avait-on dit, enfin c'était surtout pour les marchandises et évité qu'il "n'oublie" de rapporter à la bonne personne ces pépites. Les deux gardes du corps étaient armé de simple armure de cuir et d'épée courte, pas de quoi faire peur à un Homme comme notre Bandit, mais bon, il n'avait pas trop envie de les tuées et puis il pourra toujours volées ces pépites une fois sa paye encaisser.

La première journée de voyage se passa sans réel problème, mise à part le fait que les deux hommes ne cessait de fixer Harker à la moindre action suspect, ce qui avait le don de l'épuiser.

Le deuxième jour fut plus calme, peut-être à cause du fait que notre bandit n'est rien fait pour envenimer la situation et puis il avait l'impression que les deux crétins qui l'accompagner n'avaient jamais vu autre chose que les murs de la ville....Pathétique...La nuit était sur le point de tomber et ce fût lorsque le petit groupe installa son bivouaque que Yarrick vit l'un des hommes s'approchait de lui, l'air suspect...trop même ! Avant même qu'il n'est le temps de comprendre ce qui se passait, l'homme ce jeta sur notre Bandit qui n'eut pas le sortir son arme, celui-ci le plaqua au sol.

S'en suivit une lutte à terre acharné, Etrial essayait de l'étrangler, mais Yarrick n'avait pas l'intention de se laisser faire, celui-ci chercha une pierre et frappa violemment son agresseur  qui tomba sur le côté en poussant un crie de douleur. Sans attendre, Harker se leva, jetant un regard au tour de lui, cherchant le deuxième. Il ne le vit que trop tard, une vive douleur lui traversa la jambe et sans attendre il perdit l'équilibre et posa un genoux à terre, Uriel tenait son épée dans une main, celle-ci dégoulinait de sang....celui de notre bandit. A genoux, la tête encore sonné par la situation dramatique qu'avait prit son contrat. Notre homme voyait son espérance de vie descendre rapidement, il sortit son épée à son tour et essaya de se lever, mais sans succès.

Le deuxième agresseur se releva péniblement en se massant la tête. C'est à se moment que Yarrick réagit s'aidant de son autre jambe, il se propulsa vers Uriel épée pointé droit vers son coeur, celui-ci n'eut pas le temps de comprendre ce qui venait de se passer qu'une lame traversa son corps, aucun cri de douleur, ni insulte, seulement le gargouillement d'un être sur le fil de la mort qui regardait stupidement la lame avant de rendre l'âme. Notre homme retira sa lame du cadavre encore chaud de son ennemi et se mit en position pour s'occuper de l'autre. Celui-ci ne jeta pas un seul regard pour son compagnon mort et engagea le combat avec Yarrick.

La situation était critique, notre Bandit avait beaucoup de mal à se mouvoir avec blessure à la jambe et il avait perdu beaucoup de sang. Une entaille apparut sur sa nuque, puis un fil de sang apparut sur son avant bras gauche. Enchainant esquive et parade Harker se baissa pour ne pas se prendre le coup d'estoc, mais sa blessure à la jambe le paralysa et il sentit une lame froide lui transpercer le côté gauche de son torse. Une immense douleur traversa son corps et il tomba lourdement au sol, cherchant vainement à reprendre son souffle, notre homme se laissa tomber sur le dos et vis le visage de son bourreau.  Celui-ci afficha un large sourire et prit un malin plaisir à appuyer la pointe de sa lame dans la blessure de Yarrick, qui poussa un hurlement de douleur à vous faire arracher la gorge. Sa vision commençais à se troubler et avant de sombrait dans le coma, il put voir son agresseur se relever d'un bond et prendre la fuite. Puis il vit une forme noir, celle-ci se pencha vers lui, elle lui parler, mais il ne comprenait pas le moindre mots...Tout était si froid....Tout était si noir...

-Fil de Raïs...vous allez voir....


Puis ces yeux se fermèrent....Tout était si calme.
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23.07.13 18:44
Eyrim se trouvait à Al Far pour des raisons professionnelles. Elle eut envie de rire rien qu’à cette pensée. Elle avait dix-sept ans, des rêves de gamine plein la tête, et pourtant elle vivait avec un homme formidable qui avait pourtant 4 ans de plus qu’elle, et se sentait d’un certain côté déjà très adulte. Le fait qu’elle puisse avoir des raisons professionnelles de se rendre dans une ville lui parut très drôle, et elle dut se mordre la joue de l’intérieur pour ne pas rire pendant que le marchand dans la boutique de qui elle était lui expliquait les mérites comparatifs de tel ou tel bois. Elle travaillait toujours au port d’Al Chen, mais un des plus beaux navires de la flotte alavirienne avait perdu une pièce très importante, toute petite mais assez rare à trouver. Ce petit morceau de métal retenant la drisse en haut du mât est une des pièces les plus importantes, mais seul ce vieil artisan d’Al Far savait encore comment les fabriquer. Se posait d’ailleurs le problème de la succession ; elle espérait que cet homme avait un apprenti à qui il pourrait transmettre ce qu’il savait faire…

Elle récupéra donc l’objet pour lequel elle avait été envoyé à Al Far –Evan l’y avait amené d’un pas sur le côté, ce qui permettait à la faëlle de prendre un peu de temps pour elle, puisque ses employeurs lui avait confié la mission d’aller jusqu’à Al Far et d’en revenir sans penser qu’elle pouvait avoir les services d’un dessinateur confirmé ; puis elle se dit qu’elle n’avait aucune envie de trainer plus dans cette ville mal famée où chaque coin de rue était un coupe-gorge, et elle alla récupérer son cheval qu’elle avait laissé pour la journée à un gamin à l’entrée de la ville en échange d’une pièce. Quand elle enfourcha Isalie, sa jument, elle se sentit soulagée. Certes elle aimait voyager, mais l’ambiance d’Al Far ne lui plaisait pas. Elle aurait sans aucun doute plus apprécié la ville de nuit, car la nuit était un peu son domaine. Elle aimait l’obscurité, le calme, et quelque part l’agitation même d’Al Far lui aurait certainement parue plus calme sous le joug de la lune et des étoiles.

En attendant le soleil régnait dans le ciel, et elle dut bien se résoudre à ne pas pouvoir accélérer sa course. Avec un petit soupir, elle mit Isalie au pas et commença d’avancer sans se presser –elle avait tout son temps- en jetant des coups d’œil tout autour d’elle. En sortant enfin de la ville elle se sentit déjà un peu mieux, et imposa à son destrier une allure légèrement plus soutenue, savourant la gifle de l’air sur son corps ; il y avait si longtemps qu’elle n’avait chevauché ainsi, préférant s’adonner à sa passion pour la voile…

Le paysage qui s’étendait devant elle était pourtant tout sauf accueillant, et elle le savait fort bien, mais caresser doucement le bois de son arc la rassurait un peu. Tant que le danger était à portée  de flèche, aucun risque, elle saurait se défendre.

Et puis elle aperçut quelques silhouettes au loin, trois détermina-t-elle en plissant un peu les yeux. La très bonne vision des faëls lui était en certaines occasions très utile, et en cet instant précis il lui sembla discerner une agression. A deux contre un.

Eyrim lança Isalie au galop, et dans le même temps encocha une flèche. Un des hommes dut la voir arriver, car il prit la fuite sans demander son reste. Elle arrivait après la bataille, elle le voyait bien mais se dit aussi que cinq minutes plus tard, l’homme qui gisait  à présent sur le sol serait mort. Elle descendit de cheval d’un bond et se précipita en courant vers le lieu du massacre. Un mort était étendu, dans un bain de sang qui faillit faire tourner de l’œil la jeune faëlle. Elle s’obligea à détourner le regard pour ne pas vomir, et ses yeux tombèrent sur un autre homme qui semblait encore en vie. Elle s’agenouilla à côté de lui et prononça doucement quelques mots, pour voir s’il réagissait.

« Est-ce que vous m’entendez ? Si vous m’entendez, clignez des yeux. N’essayez pas de bouger surtout, vous êtes blessé. »

« Fils de raïs… Vous allez voir… »

Il divaguait, en plus, songea-t-elle désespérée.

« Vous m’entendez ? S’il vous plait, dites-moi si vous m’entendez… »

Il n’eut d’autre réaction que de fermer les yeux, et de sombrer dans l’inconscience, laissant Eyrim seule avec un blessé au milieu d’une boucherie, sans même savoir ce qu’elle faisait là, qui était cet homme et pourquoi on avait tenté de l’assassiner.

Elle entreprit de regarder d’un peu plus près les blessures, et éventuellement songea à apporter des premiers soins, avant de se souvenir qu’elle n’avait aucune compétence dans ce domaine. Elle constata ainsi quelques estafilades qui semblaient assez superficielle, et surtout deux blessures plus profondes, une à la jambe (probablement celle qui l’avait affaibli en premier lieu) et une seconde, extrêmement préoccupante, au niveau du torse.

Eyrim se mordit la lèvre. Si elle ne s’occupait pas très rapidement de cet homme, il allait succomber de ses blessures sous ses yeux. Tout doucement, elle tenta de déchirer le morceau de chemise autour de la blessure de l’homme, et la nettoya un peu, en priant pour qu’il ne se réveille pas. Tant qu’il était dans les vapes, il lui était plutôt aisé de faire cela, mais  s’il venait à se réveiller, la tâche se révèlerait certainement plus ardue. Il ne se réveilla pas, et elle put s’occuper ainsi de la plaie à sa jambe et des autres égratignures qu’il avait subies. Elle sentait bien cependant que cela ne suffirait pas à le sauver, et qui plus est, il ne reprenait toujours pas conscience.

Elle prit une profonde inspiration. Elle savait ce qu’il lui restait à faire, et elle s’en serait volontiers passée, car elle avait vraiment compté sur ces quelques jours pour prendre enfin un peu de temps.

Cependant, sans plus s’occuper d’un quelconque état d’âme, elle chargea l’homme tant bien que mal sur Isalie en tentant de ne pas aggraver ses blessures, et elle se remit en route vers Al Far, dans l’espoir de trouver un médecin avant la tombée de la nuit.

L’homme qu’on lui avait indiqué n’était pas bavard mais faisait des miracles disait-on, et ainsi le médecin vit-il arriver une jeune faëlle tâchée de sang et un homme fort mal en point alors que la nuit était déjà tombée. Sans un mot, il s’occupa tout de suite d’eux, et étendit le blessé avant de s’occuper de ses plaies bien mieux que ne l’avait fait Eyrim. Cette dernière était épuisée, elle s’effondra sur une chaise et regarda en silence le médecin effectuer son œuvre.
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24.07.13 6:14
(Je m'excuse d'avance, pour le changement de personne, je suis entrain d'essayer la troisième et première personne pour voir laquelle des deux me va le mieux ^^)

Le vent balayait les collines. Son souffle frais et silencieux me caressait le visage, me procurant une sensation de bien-être éphémère mais pourtant si agréable. La brise traversait la cime des arbres, créant au passage une mélodie à peine audible et pourtant si apaisante. Allongé contre le tronc d’un chêne, les yeux fermés, profitant de ce petit moment de bonheur. Le soleil n’était pas encore à son zénith, preuve que l’heure du déjeuner approchait, mais je n’avais aucune envie de me lever, non, je voulais rester ainsi pour l’éternité; cette sensation de bien-être était comme une drogue, une fois que l’on n’y a gouté. Loin des soucis et des problèmes du monde, si seul…Si serein.

Une nouvelle rafale de vent vînt se frotter à mon visage, mais il y avait quelque chose de différent avec la précédente, une odeur, un parfum, si anodin pour les gens et pourtant unique pour le chevalier que j'étais. Du haut de ma colline, il n’y avait aucune fleur, si ce n’était quelques coquelines sans grand intérêt, de l’herbe à perte de vue, et loin, à l’horizon, des montagnes et pics recouverts de leur éternel neige à la blancheur immaculée. Quelques nuages venaient perturber le ciel et titillaient le soleil. Des bruits se firent entendre, étrangers au chant du vent, des pas légers; un être s’aventurait dans mon antre du silence, mais elle ne brisait pas l’harmonie des lieux, au contraire, elle la complétait….la rendait parfaite. Les pas se rapprochaient rapidement, et très vite, une petite voix fluette se fit entendre.

-Yarrick !

A l’appel j’ouvris enfin les yeux et la vit. Sa silhouette gracieuse, son visage angélique, ses cheveux d’or se baladant au gré du vent. Me faisant un signe de main, son visage arborant un magnifique sourire, digne des plus belles déesses. Sa robe d’été bleu azur virevoltait dans la brise. A cette vision mon cœur rata un battement; comment un être aussi parfait pouvait-il à ce point m’envouter ? S’approchant de moi d’un pas rapide, elle se mit à ma hauteur et en se penchant légèrement, son magnifique sourire toujours aussi vif, elle s’adressa à moi d’un ton calme:

-Comment-allez vous, mon amour ?

Cette simple phrase me remplit d’une joie immense et je me retenais à grand-peine de la prendre dans mes bras et de l’embrasser. Je fis mine de ne pas l’avoir remarquée et continuai à contempler le paysage. Du coin de l’œil, je la vis faire gonfler ses joues, et c’est avec cette mine boudeuse qu’elle s’assit à côté de moi en silence. Pendant un moment, seul le bruit du vent venait perturber la bulle qui s’était formée entre nous deux. La fatigue dissipée, je me relevai quelque peu pour me mettre assis, m’aidant de mes coudes, je pris une position plus confortable. Puis je tournai la tête vers l’élue de mon cœur et d’une voix simple, mais pourtant chargée d’émotion et de sentiment, je lui adressai mes premiers mots.

-Je t’aime.

Surprise par ma phrase, Violette tourna vivement la tête vers moi, le rouge lui montant au visage, elle semblait être dans tous ses états et cela me tira un petit sourire amusé. J’amenai l’une de mes mains vers celle de mon ange et caressai son dos, un sourire chaleureux et bienveillant ayant remplacé celui de ma moquerie. Mon regard amoureux se planta dans celui encore troublé de ma bien-aimée, plongeant dans ses yeux couleur émeraude; j’y trouvai mon parfait complément, et doucement je m’approchai d’elle. D’abord hésitante et quelque peu réticente, Violette fini par céder et s’approcha à son tour; nos lèvres se croisèrent, se frôlèrent, s’éloignèrent, pour finalement se retrouver et ne faire plus qu’un. Une formidable vague de sensations et d’émotions nous envahit l’un l’autre, le baiser se fit plus pressant, plus passionné. Cet échange ne dura que quelques secondes, mais pour nous il dura une éternité. Ce fut a contre cœur que nos lèvres se séparèrent pour nous permettre de reprendre notre souffle. Ma bien-aimée, reprenant doucement pied à terre, fini par tourner vivement la tête, essayant vainement de cacher son embarras. Je lui pris doucement le menton et la fit tourner de nouveau le visage vers moi. Je lui souris et m’approchai de nouveau, pas pour l’embrasser, mais simplement pour déposer un tendre baiser sur son front. Ma pauvre compagne était devenue rouge pivoine et avait du mal à garder les idées claires. Je m’écartai, caressai sa joue d’un revers de la main et m’adossai à nouveau à l’arbre, refermant les yeux pour profiter de nouveau de la brise. Violette s’approcha de moi et posa sa tête contre mon épaule, sa main posée sur mon torse. Nous restâmes là sans bouger, m’emplissant les poumons du parfum de mon ange.

Tout à coup, une violente douleur éclata dans mon torse; je n’y prêtai d’abord pas attention, ne voulant pas gâcher ce moment de pur bonheur, mais la douleur ne cessait de croître, me tirant des grimaces de douleur, puis des gémissements. Contre toute attente, je ne voulais toujours pas ouvrir les yeux, mais la souffrance qui pulsait dans mon torse devenait insoutenable; je voulais bouger mais une grande force m’immobilisait. Lorsqu’ enfin j’ouvris les yeux, c’est avec effroi que je vis le paysage qui s’affichait devant moi: le ciel était nuageux, le soleil avait complètement disparu sous l’épaisse masse grise. Un orage se préparait au loin, l’on pouvait déjà voir les éclairs et la pluie tomber dans les hauts des montagnes. Les arbres de la clairière n’étaient plus que des amas de bois mort pliés par le vent violent qui s’était levé, le transformant en complainte de désespoir et de souffrance. La peur m’envahit. J’essayai vainement de me lever, de fuir, mais je me rappelai soudainement que Violette était allongé contre moi. Je tournai mon visage vers elle….Et je vis horrifié que ma tendre moitié avait laissé place à un cadavre calciné. Son visage se tourna à son tour et ouvrit sa bouche, laissant sortir une voix meurtrie et déformée par la tristesse et la douleur.

-Pourquoi ?

Mes yeux s’agrandirent en comprenant qu’il s’agissait de Violette ! Mes souvenirs me revinrent tel un violent coup de masse. Je me revoyais défier mon ancien chef de gang, mon arrivée dans le fief de Violette, je me vis ouvrir rapidement les portes de sa chambre….Je revis ce corps brûlé dans son lit. Des larmes s’écoulèrent de mes yeux et j’hurlai de toutes mes forces, incapable de me libérer de l’emprise du mort-vivant.

-Non ! Je ne voulais pas ! Violette ! Ce n’est pas ma faute ! Je ne voulais pas que tu meures !

Mes mots se dissipèrent dans le brouhaha du vent, et la douleur sur mon torse reprit de plus belle, m’obligeant à fermer les yeux et a hurler de plus belle.
Dans un souvenir lointain, un homme brisé, revit avec effroi son passé et avec…toutes les atrocités de la vie.


J’ouvris rapidement les yeux et essayai de me relever pour prendre une grande bouffée d’air. Mais une puissante poigne me retînt et m’obligea à me rallonger. Surprit et apeuré par ce qui m’entourais, je me débattis du mieux que je pouvais, gigotant dans tout les sens, renversant se qui se trouver autour de moi. Mais la poigne me maintenait fermement allongé; c’est alors que j’entendis une voix parmi la multitude de bruits qui m’entourait.

-Bon dieu ! Mais tenez-le bien ! S’il bouge trop, je risque de lui ouvrir une veine, et vu son état cela pourrait lui être fatale !


Il me fallut un moment pour comprendre à qui appartenaient les voix, il s’agissait d'un médecin d'Al-Far, je le connaissais assez bien pour lui avoir déjà rendu visite pour mes blessures de "travaille". Mes souvenirs me revinrent doucement, et je me rappelai le voyage vers Al-Vor, les pépites, et le combat avec les traitres. Tout cela me donna une impressionnante migraine. Tout à coup une vive douleur au torse me ramena à la réalité et je poussai un puissant hurlement avant de me remettre a gesticuler dans tous les sens.

-Mais tenez-le bon sang ! Sa blessure est moins grave que prévu, mais ses mouvements brusques et incontrôlable m’empêchent de bien refermer la plaie !

La plaie ? Je me souviens ! L'un d'eux m’avait transpercé de sa lame et avait bien faillit m’achever si quelque chose n'avait pas faire fuir mon bourreau à se moment là. Essayant de reprendre le contrôle de mes mouvements, je m’imposai une immobilité des plus difficiles et essayai de prendre la parole.

-Je…

-Plus tard mon jeune ami, pour l’instant il faut refermer ta blessure ou tu risques de mourir sans avoir put me payer.


Je ne dis plus rien et c’est dans le silence, brisé quelques fois par mes gémissements de douleur, que le Médecin referma ma plaie. Il utilisa un fil et une aiguille pour refermer ma plait. Au bout d’une bonne heure, l’opération prit fin et c’est avec soulagement que je me laissai tomber de sommeil. Lorsque j’ouvris les yeux, une bonne partie de la nuit d’hier et de la journée était passé, le soleil était sur le point de se coucher. Les bruits de la ville me rappelais que j'étais à Al-Far et l'odeur dans une des auberges encore "fréquentables" où l'on ne risquait pas de se faire poignarder la nuit dans notre sommeil. J’étais allongé dans le lit, de la sueur coulait encore de mon corps, mais ma fatigue était en grande partie dissipée par ma longue nuit de repos. Je tournai la tête et remarquai qu’il n’y avait personne ,étrange, pourtant quelqu'un avait bien dût me sauver, sinon il n'aurai pas prit la peine de me ramener, il aurai simplement prit mes biens avant de partir en me laissant crever. Peut-être un sauveur anonyme qui œuvre pour le bien !....C'est ultra débile! Je pris la décision de me lever, mais à ma première tentative, je m’écrasai la tête contre le sol sans avoir la moindre chance de tenir. Ma deuxième tentative fut plus fructueuse, et je réussis à tenir debout et même à faire quelque pas. Je ne portais pas mon armure, simplement ma tunique marron et un pantalon en coton noir. Je m'approcha d'une chaise et m'y assis le simple fait d'avoir fait trois pas m'avais complétement vidé de mon énergie....J'étais vraiment passer prêt de la mort, c'est à se moment que la porte s'ouvrit, sans attendre je pris sur la table ma dague et la lança vers l'entré, celle-ci se planta dans la porte...J'avais raté?
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25.07.13 17:45
L’homme était étendu, inconscient, et le médecin avait même l’air de le connaître, ainsi qu’Eyrim le comprit à la façon qu’il avait d’examiner certaines cicatrices qu’on devinait anciennes, certainement pour vérifier que rien ne s’envenimait. Il parut satisfait, et ne prononça pas un mot durant de longues minutes, se contentant de s’occuper de son blessé en agissant exactement comme si la faëlle n’était pas là, ne lui proposant ni à s’asseoir, ni à boire, ni à manger, ce qui aurait pourtant pu la réconforter vu l’heure tardive et le long chemin qu’elle avait dû accomplir. Et puis quelque chose changea dans l’attitude du blessé, d’extrêmement serein il passa à agité, et le médecin s’adressa alors pour la première fois à Eyrim depuis qu’elle était arrivée chez lui –ce fut cependant pour lui donner un ordre, ce dont en temps normal elle se serait formalisée, mais qui lui était bien égal à présent, vu l’état de fatigue et de  lassitude avancé dans lequel elle se trouvait.

« Venez m’aider. Tenez-le pour qu’il ne s’agite pas pendant que j’essaie de le recoudre. »

Elle se leva donc péniblement sans rien dire –le ton autoritaire n’appelait d’ailleurs aucune réponse- et alla lentement se saisir des épaules de l’homme qu’elle avait recueilli, pour les plaquer fermement contre la surface sur laquelle il était allongé, laissant ainsi tout le loisir à l’autre de faire son œuvre tranquillement.

Soudain une violente secousse agita le convalescent, qui se réveilla dans un sursaut en hurlant :

« Non ! Je ne voulais pas ! Violette ! Ce n’est pas ma faute ! Je ne voulais pas que tu meures ! »

Il se dégagea de la pression que les mains de la faëlle exerçaient sur ses épaules –il faut dire que la force qu’il y avait dans ses bras ne valaient sûrement pas la sienne, ce qui lui valut une exclamation acerbe du médecin qui s’impatientait.

« Bon dieu ! Mais tenez-le bien ! S’il bouge trop, je risque de lui ouvrir une veine, et vu son état cela pourrait lui être fatal ! »

Il l’aida à le rallonger et le calma un peu. Tout ceci commençait à sérieusement tirer sur les nerfs d’Eyrim qui, elle le sentait n’allait pas tarder à craquer. Elle voulut répliquer quelque chose, ne trouva rien, demeura coite, mais une boule se nouait peu à peu dans sa gorge. Quand l’homme recommença à s’agiter, elle parvint assez difficilement à le garder plaqué une fois encore.

« Mais tenez-le bon sang ! Sa blessure est moins grave que prévu, mais ses mouvements brusques et incontrôlables m’empêchent de bien refermer la plaie ! »

« Je fais du mieux que le peux, docteur, mais voyez-vous je manque cruellement de repos et d’expérience en médecine, et il me semble que vous n’avez aucun reproche à me faire étant donné l’effort que j’ai déjà accompli, marmonna-t-elle sèchement. »

Le blessé fit une tentative de parole, et fut vite rabroué par l’insupportable médecin qui s’occupait de lui. Une heure plus tard, l’intervention était enfin finie, l’inconnu s’était rendormi et Eyrim paya sans mot dire l’homme de science, avant se mettre en quête d’une auberge pour la nuit. Fort heureusement, le médecin l’aida à transporter son patient jusqu’à un établissement tout proche, dans laquelle elle prit deux chambres. L’instant de libération arriva, elle put enfin s’écrouler sur un lit.

Elle se réveilla quand le soleil était déjà haut dans le ciel, couverte de courbature. Elle soupira légèrement en songeant à l’homme qu’elle avait sauvé la veille, sans même savoir qui il était, ni ce qu’il fabriquait dans la région, ni même comme il se nommait. Dans quel pétrin sans nom s’était-elle encore fourrée ? Elle s’obligea à se lever, et se prépara rapidement, pour sortir de sa chambre et passer devant la porte de son voisin sans lui octroyer un regard. Il devait certainement dormir encore, et elle estimait qu’elle avait largement le droit de prendre un peu de temps pour elle. Il allait falloir qu’elle supporte les rues d’Al Far encore un peu… Ceci dit, tout vaudrait mieux que végéter plus longtemps dans cette petite chambre. Pour son protégé, on verrait bien plus tard, se dit-elle. Il avait intérêt à attendre sagement son retour, elle le comptait pas revenir avec d’avoir vécu une journée de plus.

Elle sortit donc, sans grand enthousiasme cependant. Qu’avait-elle de plus à faire ici ? Rien de spécial, lui sembla-t-il, ou du moins rien qui en valut la peine. Pas de point d’eau bien sûr, sur lequel elle aurait pu louer un navire et mettre les voiles pour la journée. Elle dut se contenter d’aller au gré des rues. Lorsque le jour commença à décliner, elle perçut le changement dans l’ambiance d’Al Far. Cette ville n’était jamais vraiment tranquille, mais tous les prédateurs et autres ivrognes commençaient à mettre le nez dehors dès le crépuscule. En général, mieux valait pour une jeune femme ne pas traîner dehors. Cependant les hommes ne s’en prenaient pas souvent aux faëlles, elles avaient la réputation de n’être pas très conciliantes.

Ce soir-là, l’un d’eux fit l’erreur de prendre Eyrim pour une proie relativement facile. Il faut dire qu’il manquait un peu de chance, elle était de fort méchante humeur.

« Eh, mad’moiselle… Tu voudrais pas, euh, venir boire un verre ? J’suir sûr que tu manques un peu de compagnie. »

En temps normal, cette remarque aurait valu à son auteur un regard méprisant, et elle aurait passé son chemin. Ce jour-là, elle avait probablement besoin d’évacuer un peu la tension certaine qui s’était accumulée  en elle durant les dernières heures, elle fit un volte-face soudain et, regardant le soudard dans les yeux, lui lâcha d’une voix froide :

« Toi, tu vas me laisser tranquille tout de suite si tu ne veux pas te retrouver avec une flèche entre les deux yeux dans la seconde qui vient. Je ne plaisante pas, alors retourne voir ton pote le tavernier et fiche-moi la paix. »

« Bah pourquoi que tu te mets dans cet état-là ma jolie ? On peut discuter un peu quoi… »

Son regard graveleux donna envie de vomir à Eyrim. Il avait fait un pas dans sa direction, elle ne supporta pas son maintien, la façon dont il avait de parler, de la sonder, sa façon d’être et même de respirer lui étaient insupportables. Elle ne se sentit pas le courage de se battre cependant, et sentit confusément que si elle venait à répondre, elle ne ferait qu’aggraver les choses. Elle tourna donc de nouveau les talons et s’en fut en courant, avec une envie de pleurer qui la tenaillait au fond de la gorge. Elle avait remonté un peu le tissu qui formait son habit de manière à ce qu’il lui recouvre les épaules. Elle ne voulait surtout, surtout pas que quelqu’un d’autre l’aborde ainsi.

Quand elle arriva devant l’auberge, elle reprit son souffle et constata que personne ne l’avait suivie. Ce fut alors qu’elle se souvint du malade, et se dit qu’il serait peut-être temps qu’elle aille  vérifier comment il se portait. Elle monta les escaliers, inspirant profondément avant de tourner la poignée de la chambre qu’elle avait louée la veille pour le miraculé. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il fût non seulement parfaitement conscient et éveillé, mais suffisamment en forme pour avoir le réflexe d’attraper un couteau et de le lui lancer dessus avec une vivacité impressionnante. Elle eut le réflexe de se décaler d’un souple mouvement d’épaule, pour se rendre ensuite compte que cela n’avait servi de toute façon à rien : le couteau s’était fiché dans le bois de la porte à côté s’elle, il avait raté son coup.

« Est-ce que je peux savoir exactement ce qu’il vous prend ? »

Elle peinait à calmer les battements de son cœur, la surprise avait été bel et bien présente.

« Je suis heureuse de voir que vous allez mieux, mais à l’avenir vous serez très aimable de bien vouloir garder pour vous ce genre d’aimable accueil. Il ne me semble pas avoir fait quoi que ce soit le méritant, d’ailleurs, ne vous déplaise, au contraire. »

Devant son regard interrogateur, elle enchaîna :

« Oui, c’est moi qui vous ai récupéré juste avant que vous ne tombiez en morceau, qui vous ai conduit chez un médecin au terme d’un épuisant retour sur Al Far, qui vous ai tenu pendant que vous déliriez et que vous étiez inconscient pour que le médecin puisse achever tranquillement son travail et vous sauver, c’est moi qui vous ai trouvé cette chambre pour cette nuit, et c’est à présent sur moi que vous venez de jeter un couteau. Excusez-moi de ne pas vous paraître très aimable, mais je trouve que tout ceci commence à faire un peu trop pour moi. »

Il ne fallait pas qu’elle craque, il ne fallait pas qu’elle craque. Hors de question que ses nerfs lâchent juste à cet instant, devant cet homme qu’elle ne connaissait pas. Elle avait forcé sa voix à ne flancher à aucun moment, mais ne savait pas si c’était vraiment très réussi… Pour se donner une contenance, elle continua d’une voix qui s’était quelque peu calmée :

« Que faisiez-vous d’ailleurs à cet endroit-là des plateaux d’Astariul ? Et que vous voulaient ces hommes ? »

C’est alors que, pour la première fois, l’idée que l’homme en face d’elle puisse ne pas être complètement honnête lui effleura l’esprit. Sa naïveté et sa stupidité lui fondirent dessus comme des rapaces. Il se pouvait très bien que dans l’histoire, ce fût lui le méchant, et non les deux autres malheureux qui tentaient de l’abattre la veille…

Elle se mordit la lèvre. Qu’est-ce qu’elle avait encore fait ?
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27.07.13 6:51
C'est quoi ça? Une gamine? J'avais été sauvé par une enfant à peine sortit des jupes de sa mère?! Elle devait à peine dépasser la quinzaine et voyager déjà ? Et ben ! On n'en vois de tout de nos jours! La petite fille commença un long et ennuyant discourt sur le pourquoi du comment de l’existence de la vie....enfin plutôt pour expliquer que c'était elle qui l'avait sauver.

"Merci j'avais remarqué, à moins que tu sois une fille de joie je vois pas l’intérêt que tu sois entré dans cette chambre..."

Elle continua son long discours et pendant ce temps je trifouilla dans mes affaires à la recherche d'un objet de la plus grande importance pour moi. Alors qu'elle était entrain de se plaindre d'avoir sauvée ma vie (faudrait savoir ! ) et que l'expérience avait été exténuante et tout le tralala, je fini enfin par trouver mon objet tant convoité ! je le sortit et m'exclamai d'un air triomphant en levant ma pipe au dessus de moi.

-AH HA!! Te voilà !

Je suppose que ma petite action à dû faire réagir la jeune demoiselle, mais franchement je m'en contre-fou! Je sortis une petite boite et l'ouvrir, le contenu avait une forte odeur de tabac et c'est avec précaution que je pris une grande pincer de feuilles sécher et la plaça dans ma pipe avant de l'allumer. Je tira un grand coup sur la pipe et retint un moment ma respiration avant d'expirer dans un soupir d'extase! Franchement c'est le pied cette herbe à pipe! Un imposant nuage de fumé s'échappa de ma bouche avant de disparaitre dans la salle. Un large sourire apparut sur mon visage et je fermai les yeux pour mieux profiter de cette douce sensation qui m'envahissais à l'instant. Après une poignet de seconde je les rouvris et planta mes yeux d'azur dans ceux de la jeune femme, croisant mes jambes et posant ma main sur la table, l'autre tenant la pipe, le coude pose sur la plate forme. Je tira une nouvelle fois sur mon herbe avant de m'exprimer d'un ton presque ironique.

-Et alors? Tu m'a sauvé et après? Tu a sauver le monde? Tu te sent meilleur? Ton âme est-elle apaiser? Tu veut une médaille? Tu veut de la considération? Si tu voulais de l'argent, il fallait m'achever et non pas me sauver.... A la limite je te rembourserai pour la chambre et le Médik, mais on vois que t'es pas d'ici toi, à coup sûr tu dois penser que tout est bien dans le meilleurs des mondes et que les gens se salut et se font la bise à tout va sans jamais se disputé....Ma pauvre fille.

Je pris une nouvelle bouffé avant de reprendre, sur un ton neutre cette fois, mon regard étant devenu aussi froid que la nuit.

-Ce que je fessais là bas ne concerne en aucun cas une jeune fille "pure" comme toi, et pour ces....fientes de chien galeux...Disant qu'ils se sont attaquaient à plus gros qu'eux et que maintenant, ils ont intérêt à trouver une belle plaque pour crever la gueule ouverte avant que je ne les retrouver et que je leur fasse payer ce qu'ils m'ont fait.

Un imposant sourire sadique barrait maintenant mon visage et je ricanai quelque peu avant de reprendre un peu d'herbe à pipe. Plusieurs minutes passèrent, avec comme seul tempo les expirations de fumée. Puis je fini par me lever et commença à enlever mon haut tranquillement.

-Libre à toi de rester ici ou de sortir le temps que je me lave un peu avant d'aller manger...Bien que tu sois encore trop jeune pour moi.


La phrase bien que dit avec légèreté caché très mal la sous-entendu.

Je fis bien attention à mes blessures pendant que le me laver le corps avec une serviette humide, ben oui, les bains c'est pour les riches et les nobles! Pas pour les Gens de mon "rang social", puis je m'habillai rapidement avec mes armes et me rallumai une pipe avant de sortir. Sans prendre la peine de voir si la jeune fille était encore là, je suivie le couloir et descendit les marches pour me dirigeait vers la salle à manger, l'endroit bien que meubler simplement était assez sympa, enfin sympa pour les gens normaux! Ici pas vraiment d'ivrogne, ni trop de gens qui chante à tue-tête, l'endroit servait à boire mais aussi à manger! Chose assez rare pour un quartier d'Al-Far...Enfin je veut dire pour un quartier pas trop mal-famée d'Al-Far. Je pris une table prêt de la fenêtre qui donnait sur l'extérieur et attendit qu'on vienne prendre ma commande....C'est pas que mais j'avais faim moi !
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08.08.13 19:46
Eyrim faillit éclater de rire quand il parla des chiens galeux, selon ses propres dires, qui l’avaient mis à mal.

« Je ne crois pas qu’ils se soient attaqués à plus gros qu’eux, quant à moi, fit-elle en se contenant non sans mal de rire. Si je n’étais pas passée par là, ils auraient sans aucun doute possible triomphé de votre personne. »

Cependant au fur et à mesure qu’il parlait, elle ne parvenait plus à avoir envie de rire. De la consternation. Voilà tout ce qu’elle ressentait face à ce gouffre sans fond qui, elle le découvrait, séparait sa manière de penser de celle de l’homme qui lui faisait face. Il ne faisait d’ailleurs aucun doute, au passage, que ce dernier faisait probablement partie plutôt de la catégorie méchant, comme elle l’avait pressenti. Cependant elle s’en fichait bien, et ce n’était pas cette considération-là qui la préoccupait, mais plutôt la sensation que quoi qu’elle puisse faire, dire ou penser, elle ne parviendrait jamais à le convaincre qu’elle était autre chose qu’une petite fille fragile, innocente ou naïve. Habituellement, elle tentait malgré tout de faire comprendre à la personne en face de l’erreur qu’elle faisait en ne la considérant que par son jeune âge, mais là elle avait bien compris que c’était inutile. Malgré tout c’était plus fort qu’elle, et même si elle s’obligea à maitriser le ton de sa voix au point qu’il ne parviendrait certainement pas à deviner combien elle était énervée, elle lui fit la remarque :

« Je ne suis trop jeune pour rien du tout. Vous m’avez peut-être prise pour une humaine, je vous informe que je suis une faëlle, mais cela m’étonne que vous ne vous en soyez pas rendu compte avant, il me semble que cela est quand même plutôt visible. A moins que vous n’ayez prêté aucune espèce d’attention à ma personne, ce qui ne m’étonnerait à vrai dire pas beaucoup, étant donné le rustre que je devine en vous. Ensuite sachez une chose : je n’ai pas grand-chose d’une jeune fille pure, comme vous le dites, en revanche je peux vous dire que vous m’écœurez. Je ne regrette pas de vous avoir sauvé la vie, mais je n’en tire aucune fierté non plus. Gardez votre argent, vous pourriez en avoir besoin pour d’autres utilités moins vaines, je suppose. »

Elle avait terminé sa dernière phrase sur un ton légèrement méprisant et ironique, mais elle ne savait pas s’il l’avait saisi, il semblait déjà s’être désintéressé d’elle et était tranquillement en train de se déshabiller.

En sortant, elle lui lança une dernière pique.

« Ah, et puis je ne me souviens pas vous avoir tutoyé. »

La consternation flottait toujours dans son esprit, elle se demandait bien quel genre de personne il pouvait être. Quelque part elle le trouvait absolument insupportable, et elle sentait qu’elle aurait eu à le baffer un plaisir immense, ou tout du moins à lui faire ravaler sa verve –qu’il n’avait d’ailleurs pas toujours très éloquente, d’une flèche bien ajustée qui ne le blesserait pas mais lui ferait au moins une belle frayeur. Elle avait déjà usé de ce système pour faire comprendre à d’autres avant lui qu’elle était tout sauf une enfant, et peut-être plus à craindre qu’ils ne l’imaginaient.

Et puis elle se rendit compte que c’était la colère qui la faisait penser ce genre de choses, et probablement un soupçon de mauvaise foi aussi pour la partie qui concernait l’habilité langagière du bandit ; quand elle était énervée, elle avait tout simplement du mal à trouver de la répartie, et elle s’en sentait frustrée… Prendre conscience de cela la mit d’encore plus mauvaise humeur. Décidément, voilà quelques jours dont elle se souviendrait longtemps. Par chance, elle n’en avait rien montré à l’autre ours, qui n’avait probablement pas compris dans quel état d’irritation profonde elle se trouvait. S’il y avait bien quelque chose qu’elle aimait encore moins que d’être en colère, c’était bien que l’objet de sa colère fût au courant de l’effet qu’il avait sur elle.

Elle décida donc d’aller faire quelque pas, sans espérer se calmer, car cela sous-entendrait qu’elle n’avait pas de bonnes raisons d’être en pétard, et elle estimait au contraire ses raisons tout à fait valables, mais avec quelque part dans l’idée qu’elle pourrait se changer les idées.

Cependant, avant de de sortir, elle fit un petit détour par sa chambre pour récupérer son arc et ses flèches qu’elle avait posés là. Ainsi elle se sentait quelque peu plus en sécurité.

Quand elle descendit les escaliers qui menaient vers la partie de l’auberge où l’on pouvait se restaurer, elle tomba sur Harcker –bien qu’à ce stade de notre récit elle ne puisse pas encore le nommer- qui avait fait sa commande et attendait que l’on vienne le servir. Lui revinrent en tête les paroles qu’il avait prononcées quelques minutes auparavant, à propos de personnes dont il aurait voulu se venger… Elle se mordilla pensivement la lèvre inférieure, arrêtée dans son élan vers la sortie, se demandant quelle réaction il convenait d’adopter. Devait-elle passer son chemin, ignorer cet insupportable personnage et s’en aller dès qu’elle le pourrait, sans lui adresser de nouveau la parole ? Ou allait-elle aller le voir, tenter d’engager la conversation en restant calme, et peut-être éviter un massacre ?

Mais que lui importait après tout ce type si peu élégant, qui l’avait déjà considérée comme une fille de joie, puis comme une gamine, puis qui lui avait fait des sous-entendus graveleux, et qui apparemment n’avait pas non plus grand-chose à faire d’elle ? Elle serra les dents, avant qu’une idée ne germe dans son esprit.

Personne n’eut le temps de la voir bouger, elle avait déjà encoché une flèche, et presque simultanément un trait vint se ficher dans la table du bandit, à deux millimètres de sa main.

Les conversations se turent un bref instant, quelques regards cherchèrent à attraper au vol l’identité de l’archer, mais à Al Far on en avait vu d’autre et très vite le bruit ambiant revint couvrir le silence qui s’était fait. Eyrim s’approcha alors doucement de la table, pour venir récupérer sa flèche. Allait-il comprendre qu’elle était autre chose qu’une enfant ?


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