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Surpriiiiiiiiiiiiiiiiiise !!! [libre]
Neleam
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Neleam
Chevalier__Admin



25.09.13 22:21
https://ewilan.forumactif.fr/t1995-neleam-une-femme-de-legende

[Ceci est un RP cadeau, pour notre Roxane adorée. Parce qu’on t’aime]
[il s’agit d’une sorte de rp, faite juste un seul post, pour offrir un présent à Roxane, et lui souhaiter ce que vous voulez]
[et non ce n’est pas son anniversaire pour de vrai, mais elle a quand même le droit d’être heureuse, alors Roxchou, retrouve le sourire et ta forme ! tu nous manques <3]




Pour tout le monde il s'agissait d'un beau jour. Un jour d'été parmi de nombreux autres.
Il faisait beau, le soleil était haut dans le ciel, les oiseaux chantaient et les fleurs coloraient le sol. Une légère brise venait rafraichir l'air afin de ne pas souffrir de trop de la chaleur. Les cours d'eau étaient assaillis par les enfants qui jouaient gaiement dans leur eau fraiche.
Et à l'Est, près des montagnes, une rêveuse à la chevelure de feu cueillait des fleurs.
Tranquillement mais surement. Elle voulait faire le plus gros et le plus beau de tous les bouquets. Concentrée sur sa cueillette elle ne vit pas la silhouette qui traversait dans son dos pour pénétrer dans le domaine des rêveurs.

Le château de Fériane était assaillit par de sombres individus.

Par sombre, il ne faut pas imaginer qu'ils ont de mauvais desseins, mais simplement que ces individus sont habillés de façon sobre et qu’ils dissimulent leur identité.
Ils suivent tous le même chemin : ils pénètrent dans la cour puis longent le mur et, guidés par un rêveur, ils pénètrent dans une grande pièce.

Neleam faisait parti de cette foule d'inconnus. A vrai dire elle en était l'investigatrice.
Elle avait trouvé en une jeune marchombre la partenaire idéale. Killian. Une amie lointaine. Elles s'étaient rencontrées dans la citadelle des frontaliers lors d'un concours... Et elles s'étaient retrouvées aujourd’hui pour organiser une énorme surprise à Roxane.
Killian avait trouvé son amie triste et mélancolique, et elle attribuait ça à un chagrin d'amour. Neleam avait décidé de lui faire une surprise en espérant que ce remède la remettrait sur pied. Il s’agissait donc de l’occasion rêvée pour fêter les vingt ans de leur amie commune. Beaucoup de personnes avaient répondues positivement à l’invitation et c'était pourquoi ils étaient maintenant tous immobiles et silencieux, dans la pénombre, attendant patiemment l'entrée de Roxane.
C'est ce qu'elle fini par faire. La rousse entra dans la pièce, avec un ballot de fleur énorme devant elle, si bien qu'elle entendit plus la surprise, qu'elle ne la vit.
Surprise (ou terrifiée?) par tant de cris la demoiselle avait lâché son bouquet, puis avait reconnus les visages familiers dans la pièce. Rassurée elle finit par réaliser que le gros gâteau devant elle était là pour son anniversaire, tout comme ses amis.

Neleam était enfin face à Roxane.
La rêveuse avait perdu ses traits enfantins et était devenue une femme accomplie et très belle. Elle n'avait pas à avoir le cœur brisé. Ses sourcils légèrement froncés montaient sa légère incompréhension, alors la guerrière serra son amie dans ses bras.
Elle lui souhaita le meilleur anniversaire possible et lui offrit son cadeau : une barrette-chenille. C’était un objet très étrange, car la chenille parlait. Neleam l’avait tout de suite adoptée, et s’était dit qu’ainsi Roxane aurait toujours quelqu’un avec qui papoter dans les cheveux !
Puis après avoir discuté gaiment, la guerrière céda, à regret, sa place à d’autres admirateurs.

La guerrière resta longtemps près du buffet et se fit de nouveaux amis, attendant d’avoir de nouveau l’occasion de discuter avec Roxane, mais elle semblait très prise. La rêveuse n'était pas seule et ne le serait jamais, elle avait su s'entourer d'une foule de personnes, toutes plus originales et adorables les une que les autres, et Neleam espérait que leur surprise aurait l'effet escompté.

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Deag Jörgan
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Deag Jörgan
Thül



26.09.13 0:11
Le jour où un message lui était parvenu annonçant une fête d'anniversaire surprise pour Roxane, Deag avait bondit de joie. Et accidentellement percuté sa sœur qui en avait lâché sa tourte de siffleur. Curieusement, l'addition rêveuse et Thül provoquait irrémédiablement une série de malencontreux évènements en amplifiant sa maladresse.
Puis il avait lu l'autre raison de cette petite fête et s'était rembruni. A peine s'il avait réagit aux menaces fraternels jurant de l'occire pour avoir causé la perte de leur dîner (la bosse de la sœur était elle bien dérisoire). Alors comme ça la petite Rêveuse n'avait pas le moral ? Un quoi ? Chagrin d'amour ? Quel mufle avait donc pu briser le petit palpitant fragile de sa rêveuse préférée ? Qui que ce soit, il devrait payer...

C'est ainsi que Deag envisagea dans un premier temps de lui offrir les restes de son amant déchu en guise de baume à sa peine. Plan avorté par la sagesse de Nessa qu'il ne manqua pas d'avertir dès le projet formé. Celle-ci argumenta que retrouver, occire, et emballer le malotru risquait de le mettre en retard pour la fête, et d'incommoder les plus délicats des invités.
Ni une, ni deux, Deagan se creusa plus profondément la cervelle, et arriva vite au bout. Il se souvint de sa première rencontre avec Roxane et fonça réquisitionner de quoi confectionner son présent. Par chance ses grosses paluches ne servaient pas qu'à broyer de la barbaque...

Le jour J, le Thül se rendit donc à Fériane, pressé de retrouver la petite rêveuse. Il s'attira les regards exorbités des rêveurs qu'il croisait et qui convergeaient irrémédiablement vers son imposant chargement. Son cadeau était grossièrement emballé mais il avait fait de son mieux avec les moyens du bord. Sa sœur aurait sans doute fait mieux mais elle avait refusé de l'aider jusqu'à l'an prochain. Rancunière, la Thülette.
Quoi qu'il en soit, il pénétrait dans la salle, aménagée spécialement pour l'occasion, avec un long et large paquet sur l'épaule quand il reconnu Neleam. Heureux de la revoir il s'élança vers elle, manquant de faucher quelques têtes au passage. Heureusement que la bête est haute et que même à hauteur d'épaule le cadeau était suffisamment haut pour épargner la majorité des invités. Quand aux plus grands ils n'avaient qu'à avoir de bons réflexes.

Curieusement on le pria instamment de déposer son chargement dans un coin, soi-disant pour qu'il soit plus à l'aise. Il salua ensuite le reste des invités, se présenta, et avisa l'imposant gâteau qui lui tendait les bras. Là aussi on lui demanda poliment de s'en éloigner, pour "ne pas le cacher". Il fit mine d'y croire et intima à son estomac l'ordre de cesser de gargouiller.
Roxy se faisait attendre. Bon, on n'allait pas critiquer sa ponctualité. D'un parce que c'était quand même son anniversaire, et de deux parce qu'elle n'était pas censée savoir qu'elle était attendue.

Mais finalement, oui !, elle apparut ! Sous les "surpriiiiiise !!!" tonitruant de ses amis survoltés. Enfin... Deag devina qu'il s'agissait bien de Roxane puisqu'elle était en fait dissimulée derrière un énorme bouquet de fleurs. Du Roxy tout craché ! Elle parvenait à colorer de sa présence et de ses idées le plus sombre et austère des lieux. Deag sourit, attendrit, et s'en voulut d'avoir tant tardé pour revoir son amie.
Quand vint son tour, Deag n'eut qu'à ouvrir grand les bras pour être escaladé par la rêveuse qui persistait à le prendre pour un arbre. Mais contrairement à leur première rencontre où il était resté stoïque (ou plus exactement figé d'effroi), il l'aida dans son ascension et la serra tendrement contre lui, en faisant attention à ne pas lui faire mal. Elle devrait donc s'en sortir avec quelques bleus mais rien de cassé.  

Il lui souhaita un joyeux anniversaire, s'inquiéta rapidement de ses malheurs et jura d'aplatir qui elle voudrait, gratuitement et sur simple demande. Puis il se rappela de son cadeau et couru le chercher.
La foule s'écarta vivement à son approche, et il lui offrit son gros paq... (non je vais reformuler) : et il déposa le cadeau à ses pieds. En le déballant elle découvrit une monstrueuse paire d'échasses qui, malgré sa taille, semblait stable, robuste, et maniable.

- Je me souviens qu'un jour tu as voulu voir le monde à ma hauteur, expliqua-t-il en rougissant un peu. Et comme mes épaules ne sont pas toujours disponibles...

En tout cas pour l'heure, elles l'étaient, et Deag le lui fit comprendre par un coup d’œil complice qu'elle saisit sur le champs. Riant aux éclats, il lui offrit un tour de piste mémorable, quitte à choquer une nouvelle fois les rêveurs de Fériane qui s'écartèrent prudemment de leur chemin. Bon instinct, les gars !
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26.09.13 8:05
Lorsque Lahim avait reçu cet étrange message, elle avait  tout de suite changé de direction. En effet, elle etait partie pour Al-Poll, et avait déjà parcourut la moitié du trajet...
Elle ne connaissait pas très bien Roxane. Une rêveuse drôle et gentillle. Mais fêter ses vingt ans n'était pas rien!  Elle ne réfléchit que quelques secondes, avant de sourire finalement. Elle fit faire demi tour à son cheval, et le lança au galop. Elle était certes pressée,  mais aussi parce qu'elle aimait quand le vent fouettait son visage. Le soleil était haut et brûlait sa nuque,  ce qui n'était pas désagréable!
Ellle mit deux bonnes heures pour attendre Al-Chen. Elle confia son cheval à un petit garçon qui travaillait dans l'écurie,  puis poussa la porte d'une taverne. Contrairement à ce qu'elle pensait, il y avait beaucoup de monde. Des Thüls, des chevaliers, et même des frontaliers! Elle serait bien rester, s'il n'y avait pas eu autant de bruit! Elle se contenta de se désaltérer et de manger du siffleur très rapidement, et bientôt,  quitta cet endroit bruyant.
Le ciel s'était teinté de rouge et d'orange lorsqu'elle arriva à Fériane.
Là, le spectacle la laissa sans voix. Une centaine de personnes se trouvaient devant elle, discutant, chuchotant... Elle se glissa entre les invités,  reconnue Neleam, la salua avec un grand sourire, ainsi que Killian, et bien d'autres encore. Elle vit un marchombre qu'elle connaissait assez bien, et commença à papoter avec lui. Un rêveur vint soudain la voir, lui proposant de garder son cadeau. Avec un grognement, elle le lui donna. Ils n'étaient pas méchants,  ces rêveurs, mais parfois pénibles!  Elle remarqua un homme, plus grand que le plus grand des hommes quelle avait connus, ce glisser  entre les personnnes. Lahim comprit que le géant était un thül de pur race!
Soudain, tout le monde se tu. Les portes s'ouvrir...

Et Roxane apparut, un gros bouquet de fleurs à la main. La marchombre dû se boucher les oreilles tellement les cris de joie étaient nombreux...
Lorsque se fut son tour d'offrir le cadeau, Lahim regarda autour d'elle. Où était passé ce rêveur qui lui avait prit son cadeau? Elle le découvrit à quelques mètres d'elle,  et se précipita sur lui.
Il ne remarqua même pas la main de Lahim reprenant son cadeau, et la marchombre courut vers Roxane. Arrivée sur sa proie, Lahim sauta sur elle, et lui fit un gros calin.

"- Roxaaaaaaaaaaane! Cria-t-elle."

Elle lui tendit son cadeau, bien plus petits que les autres qu'elle avait déjà ouvert. La rêveuse défit le ruban de soie, et sortit d'un petit paquet un joli bracelet d'argent.

"- Alors? Il te plaît mon cadeau? " Demanda Lahim.

Les yeux embués de Roxane lui donnèrent la réponse. Émue,  la jeune marchombre la prit une dernière fois dans ses bras,  puis laissa les autres offrir leurs cadeaux.
Elle était presque triste à l'idée que demain, tout le monde reparte là où il était... ses yeux allant de la foule, jusqu'au buffet...
Lahim se figea.
Buffet?
Elle le découvrit, là, majestueux,  avec un énorme gateau, des petites tartes...

De nouveau heureuse, Lahim se dirigea vers lui...
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Killian Delkaïron
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Aptitudes: Sait ce battre contre toutes sortes d'armes, n'a pas peur et viendra toujours en aide aux autres
Killian Delkaïron
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26.09.13 19:53

Surpriiiiiiiiiiiiiiiiiise !!! [libre] 826465waterrosefergregoryrosedeagua
Surpriiiiiiiiiiiiiiiiiiise !


« Les amis sont toujours là pour nous soutenir»

feat Everybody !

Cela faisait un certain temps que Killian avait remarqué l’attitude de son amie de toujours, Roxane. Celle-ci semblait ailleurs, loin du monde, déprimée. Elle ne souriait plus comme avant, ne dansait plus comme avant. Tout ce qu’elle faisait était ses tâches quotidiennes. Sans entrain. Et cela minait notre Marchombre. Alors elle voulait de marquer le jour de ses vingt ans d’une pierre blanche. Elle rencontra Neleam, Chevalier de renom qu’elle connaissait depuis son époque Frontalière, et ensemble elles décidèrent d’organiser une fête en l’honneur de la Rêveuse. Elles envoyèrent partout des invitations, à tous ceux qui connaissaient de près ou de loin Roxane. Parce que oui, qui ne connaissait pas Roxane ? L’élite des Rêveurs ? La dragueuse par excellence ? La boute-en-train ? Tout le monde, aux quatre coins de l’Empire, la connaissait, si ce n’était de nom, c’était par réputation.

Enfin bref, ils étaient à présent tous rassemblés dans la pièce plongée dans le noir, immobiles et silencieux. Ils étaient nombreux et cela faisait chaud au cœur. Elle avait vu des Marchombres oui, des Chevaliers, un Thül ! D’autres qu’elle ne connaissait pas, et elle avait même vu Anton. Ainsi qu’un Mercenaire du Chaos. Elle le savait, le sentait. Mais ne ferait rien. S’il était là, c’était qu’il connaissait Roxane.

La star de la soirée se faisait attendre, mais quand la porte s’ouvrit, dévoilant son rai de lumière ainsi que la silhouette de la Rêveuse chargée d’un ballot de fleurs, ils éclairèrent la pièce et hurlèrent un joyeux anniversaire à la jeune femme. Celle-ci était marrante à voir à ce moment : elle avait un visage figé dans la stupeur la plus totale. La bouche à moitié ouverte, elle avait manqué lâcher son paquetage, mais n’en avait rien fait.

Peu de paroles furent échangées, laissant plutôt la place à la saveur de ce silence ému et festif. Neleam fut la première à s’avancer avec son cadeau, puis suivirent les autres. Chacun y allait de son paquet et de sa petite remarque amusante ou anecdotique. Killian patienta, et quand elle put y aller, elle tendit son cadeau, un simple carnet ouvragé, dans lequel elle pourrait noter ses pensées, ses vagues à l’âme, ses textes. Elle pouvait même s’initier à la poésie Marchombre. D’ailleurs, le carnet s’ouvrait sur celui-ci :


« Mots et phrases,
Vers et pensées,
Papier. »


Et la couverture était ornée d’une phrase qu’un voyageur de l’autre monde lui avait un jour offerte :


« Je suis le Maître de mon destin,
je suis le Capitaine de mon âme. »


Elle espérait que ce petit geste lui plaise, et surtout qu’elle en verrait la portée. En tout cas, Killian lui murmura un joyeux anniversaire, et le reste, Roxane le vit dans ses yeux. Roxane savait lire en la Marchombre. Et celle-ci était persuadée qu’elle avait saisit son message.

Elle se recula, laissant la place à une autre personne, et la fête ne faisait que commencer.


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27.09.13 22:46
Eyrim était en retard, comme d’habitude. Pourtant cette fois-là c’était bien la fois où elle aurait du se presser un peu, faire un effort, que sais-je encore ! Bien sûr qu’elle le savait, mais elle avait été retardée par tout un tas d’impératifs barbants, irritants, gonflants, insupportables en somme, qui pourraient peut-être se résumer en un seul mot : Travail. Grrr, qu’est-ce qu’elle détestait ce mot, surtout quand il devait être la cause de son retard à l’événement de l’année : l’anniversaire de Roxane.

Pensez-donc ! Tout le monde avait été convié, plein de gens y seraient et y étaient déjà sûrement, la fête de l’année je vous dis ! Voire même des deux ou trois prochaines décennies. C’était bien entendu Neleam qui avait tout organisé, contacté tout le monde, envoyé des invitations, donné des directives ; mais finalement, ceux qui font vraiment la fête sont ceux qui participent, non ? Et participer, Eyrim comptait bien là-dessus.

Mieux vaut tard que jamais, voilà ce qu’elle se disait en arrivant vers Fériane, un peu essoufflée. Il y avait déjà pas mal de monde là-dedans et elle dut jouer un peu des coudes pour rentrer, mais qu’importait, il était encore temps !  Elle en eut la confirmation quand elle vit la petite rêveuse toute mignonne suivre un bouquet florissant de fleurs toutes plus colorées, odorantes, magnifiques en un mot qu’elle tenait à la main. Derrière ce feu d’artifice de sensations donc, tout le monde put voir la plus jolie rêveuse de tous les temps, qui semblait un peu absente sur le moment mais redescendit bien vite sur Terre quand elle entendit tout le monde hurler en cœur un « SURPRISE » retentissant. La faëlle elle-même ne fut pas en reste, et elle mit un point d’honneur à ce que sa voix fluette demeure perceptible parmi la masse des autres voix.

Des personnes défilèrent, pour offrir des cadeaux à une Roxane tantôt rougissante, tantôt souriante, qui semblait un peu confuse mais très heureuse de voir ses amis réunis. Le monde devenait joli quand il tombait sous le regard bienveillant, innocent, et si fraichement naïf du joli minois de la petite rousse.

Quand vint enfin son tour, Eyrim ne fit pas vraiment preuve de retenue : elle se jeta sur elle et lui fit un gros câlin qui faillit faire tomber son amie à la renverse. Puis, histoire de la laisser respirer, elle s’écarta un peu mais sans la lâcher, et la regarda droit dans les yeux avec un sourire jusqu’aux oreilles tout ce qu’il y a de plus sincère puis lui dit :

« Qu’est-ce que tu es belle aujourd’hui ! Plus qu’hier et moins que demain. »

Puis elle attrapa une petite fleur violette qui se perdait au milieu des tulipes et des pissenlits dans son bouquet, et la lui piqua dans les cheveux, juste derrière l’oreille.

« Comme ça, tu ressembles à une divinité des fleurs ! »

Le sourire, le sourire change beaucoup de chose, Eyrim l’avait compris depuis peu mais maintenant qu’elle le savait elle pouvait offrir des sourires sincères, affectueux, rayonnants, lumineux peut-être à qui en avait besoin. Elle avait souvent observé Roxane pour prendre des leçons de sourire, et aujourd’hui elle pouvait enfin la remercier en lui rendant un de ces magnifiques sourires dont elle avait le secret, un peu comme un baume peut-être ?

« Tiens, ça c’est pour toi. »

Elle sortit de derrière son dos un petit paquet, un tout petit petit paquet qui tenait dans le creux de sa main.

« C’est un attrapeur de rêve. Met-le au-dessus de ta tête au moment de dormir, il stoppera tous les cauchemars, les mauvais rêves et les idées noires pendant la nuit. On n’a pas encore inventé l’équivalent pour le jour, mais je suppose que ce n’est pas à toi que je vais apprendre les vertus d’un joli sourire ! » finit-elle en riant.

Parfois on a l’impression qu’une vague noire dans l’existence nous menace, nous maintient dans un équilibre précaire entre ombre et lumière ; parfois on a la sensation que la vague peut s’abattre d’un instant à l’autre, et qu’on n’est qu’en sursis, constamment, qu’il ne sert à rien de se battre contre cela peut-être.

Et puis parfois quelqu’un nous sourit, ou bien on se souvient que quelqu’un nous a souri un jour, et alors on se redresse, on rit au nez de la vague, et avec insolence on lui fait même un petit pied de nez, histoire de lui expliquer que ce n’est pas elle qui va décider de l’orientation de nos vies.

Eyrim se pencha vers Roxy et lui souffla à l’oreille :

« T’es la meilleure. L’oublie pas, ce serait un peu bête. »

Puis elle s’éloigna d’un petit pas guilleret, laissant la place à d’autre pour offrir à leurs tours leurs présents.

Et elle se dirigea droit vers le gâteau. Sa façon à elle de faire un pied de nez à la vague.

La fête pouvait commencer !
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28.09.13 0:47
Evan fut mis au courant de l'anniversaire de Roxane par Eyrim. Pour une raison bien particulière, il lui tenait beaucoup à coeur d'aller le lui souhaiter comme il se devait. Le Dessinateur avait bien mi quarante cinq minutes à se préparer, le jeu en valait la chandelle, et une fois qu'il fut fin près, un saut dans l'Imagination le transporta instantanément au beau milieu de la cour de Fériane, manquant la fontaine de peu. Elle avait été déplacée ou quoi?

Beaucoup de monde se tenait là, et lorsque le groupe enfla suffisamment pour bien préparer la surprise, Neleam, la brave chevalier qu'Evan avait reconnu et salué d'un signe de tête ponctué d'un clin d'oeil, les guida tous à l'intérieur d'une large pièce au décor sobre mais original, et les lumières furent soigneusement tamisées.

Evan se posta près du Thül qui manqua de lui ôter la tête du cou avec on ne sait quel paquet de quinze tonnes, et attendit l'arrivée de la Rêveuse. Déjà se formaient dans son crâne les phrases qu'il souhaitait plus que tout lui dire. Le battant ginça et apparût un bouquet de fleurs rousses qui perdirent leurs cheveux alors que tout le monde scandait un "surprise" sans égal. Les fleurs se changèrent en un visage aux traits étonnés, et une bouche grande ouverte.

Le jeune homme savoura l'air de surprise de Roxane et attendit gentiment que les amis chers au coeur de la douce eurent fini de l'étreindre. Lorsque l'agitation sembla retomber un peu, Evan se dirigea vers la belle rousse.

- Bonjour Roxane.

La jeune interpellée (elle avait des substances illicites sur elle *sors*) se retourna et dût lever la tête pour regarder le garçon qui lui faisait face dans les yeux.

- Ne fronce pas les sourcils comme ça, ria-t-il, c'est normal que tu ne me reconnaisses pas, il y a des années de cela que nous nous sommes rencontrés pour la première fois, lorsque tu m'as sauvé la vie. [HRP: Sisi, c'était elle la Rêveuse! Cf ma prez)

Elle sembla comprendre ce que je lui dis, mais je lui ôtai toute possibilité de réponse.

- Je peux sentir que tu n'es pas bien. Tu es comme à côté de toi-même. La seconde fois que je t'ai vue, le soir où j'ai rencontré Killian ici-même à Fériane, tu souriais tant et tu rayonnais tant que tu en faisais pâlir les lanternes. J'ai ce souvenir d'une jeune femme au cheveux de feu qui tournoyait sur la piste en riant, et voilà que ce sourire ne se montre plus.

> La vie peut se montrer parfois difficile, te reprendre ce qu'elle t'a donné, ou te refuser ce que tu souhaites tant, mais tu as le temps de traverser ça, et le courage. Oui le courage, parce qu'il en a fallu pour te battre corps et âme pour sauver la vie d'une personne chère à mes yeux. Vois-tu, je ne te connais pas, c'est vrai, mais je t'apprécie pour ce que tu es, parce que les échos que j'ai de toi sont vraiment formidables. Je ne t'ai jamais fréquentée directement, mais quand Neleam a fait appel à moi, je n'ai pas hésité une seule seconde. Les personnes comme toi méritent le meilleur du monde, et des autres. Je ne peux pas te dresser une liste de tout ce qu'il y a de bon en toi, je ne te connais pas suffisamment pour cela, mais cela je sais: Rien n'est insurmontable. Quand les forces nous quittent, que l'espoir nous lâche et que l'abandon nous guette, tu as des amis sur qui tu peux compter. Ici ou de l'autre côté de l'Empire. Des personnes qui se déplaceront instantanément, ou qui feront le voyage pour toi. J'appelle cela en valoir la peine. Je ne te connais pas, mais je sais que tu en vaux la peine.

> Je ne t'avais pas apporté de présent particulier parce que je souhaitais capturer quelque chose dans l'instant. Roxane, j'ai un cadeau pour toi.

Evan se coula dans les Spires et trois fleurs du bouquet s'élevèrent dans les airs et se figèrent entre les deux jeunes gens. Sous les yeux brillants de la jeune femme, les trois tiges s'enroulèrent. Le Dessinateur pris la main de Roxane.

- Vois. Ceci (il posa l'index de la jeune fille sur une tige), est ton passé. Il t'a satisfaite et déçue, attristée et rendue joyeuse, mais surtout il t'a beaucoup apporté, et il t'a menée jusqu'ici.

Sous la volonté d'Evan, la fleur se figea et se cristallisa. Il guida la main de la Rêveuse sur une autre tige.

- Ceci est ton présent. Il se vit et tu l'apprends. Il est intense et éphémère, et il se vit à fond. Le présent c'est un sourire, c'est un étreinte, un conseil et une main tendue.

Comme pour la première, la tige se cristallisa. Enfin, il attrapèrent la dernière tige.

- Ton futur, lui, se prépare. Tu y mettras ce que tu voudras, tu y aimeras qui tu voudras et tu iras où tu voudras. Le futur se plie à ta volonté. Il est le plus mystérieux de tous, et peut s'avérer sombre si tu l'abordes sans sourire. Tu feras de ta vie ce que tu veux, belle Roxane.

Evan lâcha la main de la Rêveuse et la dernière fleur se figea.

- Ris, chante et danse sans jamais laisser le malheur te prendre ta joie, ta voix et ta voie. Joyeux anniversaire, jeune rêveuse.

Il lui prit le visage entre les mains et lui embrassa le front. Un sourire, et il s'éloigna vers le buffet. Il avait une faim de loup..

Un verre à la main, il se dirigea vers deux femmes qui discutaient ensemble. Cheveux de nuit contre peau tannée.
Grand saut d'une nuit contre histoire d'années.

Le futur, le plus mystérieux de tous, hein?

Un pas en avant le dira peut-être.
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28.09.13 12:37
Süraby était de passage à Fériane et c'est ainsi que la rumeur de l'anniversaire, la grande surprise et l'humeur morose d'une certaine rêveuse de sa connaissance arriva jusqu'à elle. Comme la plupart des amis de la faëlle, Roxane apparaissait puis disparaissait de sa vie, leurs chemins se croisant puis se séparant, semblable à un rayon de soleil jouant avec les nuages.

Rares étaient les alaviriens que la faëlle appréciait réellement, et plus rares encore étaient ceux qui la faisait culpabiliser de les quitter. Roxane appartenait pourtant indéniablement aux deux catégories.

Elle faisait rêver les gens, une aura de fraîcheur pure arrosait quiconque s'en approchait et celui qui ne s'en apercevait pas était soit sot, soit jaloux. La preuve en était : le monde qui se pressait dans la grande salle témoignait de l'attachement irrémédiable que diffusait la jeune fille - maintenant jeune femme - autour d'elle, que se soit par ses yeux rieurs où sont sourire espiègle.

Tous se mêlaient : d'elle, demi-faëlle chétive au Thül imposant qui dominait tout le monde en passant par multiples dessinateurs, autres marchombres et, bien entendu, rêveurs. Roxane était capable, même sans le vouloir, d'unir des individus provenant de mondes radicalement différents.

Elle avait vue la rêveuse chanter, danser, tomber, se relever, rire et même l'embrasser.

Aujourd'hui, Süraby voulait lui rendre la pareille.

Lorsqu’elle l’aperçue, elle la saisie dans ses bras et l’entraina dans une danse loufoque où s’entremêlait valse et rock sauté :


« Je t’ai vue, l’air perdue, ta tête vers le bas pendait
Tu chantais, cramponnée, ta voix puissante résonnait »


Elle envoya son amie en l’air avant de la rattraper dans ses bras et de la faire tourner. La faëlle était habile mais d’une bonne tête de moins que la rêveuse.

« Et tu finis par descendre, tu t’étais faite attendre, en bas,
Aujourd’hui, qui descend ? »


Elle stoppa net sa valse effrénée et balança la rêveuse en arrière. Elle se pencha et avec un grand sourire, déposa un baiser sonore sur ses lèvres :

« C’est moi ! »
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Myya Liandra
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Sexe et âge: Faëlle de 26 ans
Aptitudes: Archère hors pair ; excellente grimpeuse et fervente adoratrice de la salade de champignons!
Myya Liandra
Faël



28.09.13 20:17
https://ewilan.forumactif.fr/t3125-memoires-d-une-faelle-myya-lia



Je venais de quitter Al-Jeit quand je reçus l'information. Un fête, et pas n’importe laquelle en plus, l'anniversaire de Roxane ! Après avoir reçu l'info, j'étais partis au galop non-stop depuis trois jours. Pour une fois je ne m’attardais pas sur le paysages et compagnie, et d’ailleurs j'ai oublié le cadeau. De toute façon tant que je la vois et lui fais le plus gros bisou du siècle, et surtout je li souhaite le plus merveilleux anniversaire du monde. Cette Rêveuse tellement pleine de vie et de joie que tout le monde adore. L vie ne serait pas la même sans elle, elle éblouis tellement le monde. Sans elle rien ne serait pareille, ni la vie de nos compagnons, ni la vie à Fériane ni toutes les blessures qu'elle a soigné. Elle méritait plus que tout le plus belle anniversaire de sa vie et elle devait savoir combien elle nous était chère.

Quand je suis arrivée à Feriane le château était plein, passant de ma cheftaine adorée à la toute nouvelle petite Marchombre. Mon frérot adorée et ma meilleure amie Eyrim. Tout le monde était là, personne ne manquait la fête exceptionnelle donné en son honneur. Quand j'arrivai elle était dans les bras de Sübary, laissant le temps à sa chef de profiter de notre merveilleuse amie je réfléchissait au cadeau. Soudain je vis notre Roxy pendant un instant seule, ça y est c'est mon tour. Je me jeta sur elle avant que quiconque me prive d'elle.

- Bien le bonjour ma belle amie ! Dis-je dans son dos.

Quand elle se retourna je me jeta sur elle et lui fit le plus gros câlin que j'avais fait depuis bien longtemps ! Longtemps nous restâmes ainsi enlacé.

- Je n'ai pas de cadeau pour toi, si ce n'est que mon amour pour toi en tant qu'amie fidèle. Lui dis-je quand nous arrêtâmes de nous enlacer. Sache que tu es la plus merveilleuse personne que je connaisse sur cette terre. Puisse-tu longtemps embellir nos vie jeune femme.

D'un coup un homme superbe passa devant nous, sans attendre je lui attrapa le bras et l'amena vers moi. Je le mis à ma place et m'éclipsa doucement.

- Mon cadeau ...

Voyant mes autres amis au buffet je me jeta vers eux, laissant la place à une autre personne !


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04.10.13 2:29
Son ombre s’allongeait devant elle. Elle était apparue au moment où le lampadaire s’était couronné roi de la place, et, depuis, l’ombre n’avait pas oscillé. Le temps s’était-il figé ? Sous un soleil ambulant, les ombres devenaient aiguilles et le temps, un concept tangible. Le lampadaire, lui, jouait simplement le rôle d’éclaireur. Une feuille brunie par sa chlorophylle lui effleura la nuque, le dos. Elle se posa à ses pieds, parmi ses jumelles qui formaient un tapis coloré sur la pelouse. Lavrenti inclina sa tête, fixa le saule pleureur derrière lui. –Comme s’il ne l’avait pas vu, comme s’il n’avait pas ressentit sa présence, comme s’il ne savait pas que le flux de la sève de l’arbre nourrissait aussi ses propres veines.– Une nouvelle feuille vint se bercer jusqu’au sol devant lui. Le temps. L’accumulation de feuilles à ses pieds était-elle le seul moyen de suivre la trace du temps ?

Son ombre s’allongeait devant elle. Parfois, elle disparaissait le temps d’un clin d’œil, sous les caprices du lampadaire. La pénombre devenait usurpatrice, et même Roxane se volatilisait. Puis les électrons reprenaient leur parcours souverain et l’obscurité se recroquevillait dans les ombres. À la fin de son cours règne, Lavrenti se rendait compte que la seule chose que la noirceur n’arrivait pas à lui voler, c’était le lien pure et profond qui le liait à la Nature.

Son ombre s’allongeait devant elle. La rêveuse était debout, les bras le long du corps. Sa chevelure rousse, abondante, atteignait presque le bas de son dos alors qu’elle levait la tête pour observer les étoiles. La lumière, provenant de derrière, transformait la rêveuse en silhouette humaine et gracile, dépourvu de traits. Harmonieuse. Lavrenti mis ses mains dans ses poches et leva lui aussi la tête. Il avait cru qu'au centre de la ville lumière, les étoiles, boudeuses, s’étaient esquivées à jamais. Pourtant, il les voyait. Roxane, aussi, les voyait.

Ses yeux retombèrent sur l’ombre qui n’avait toujours pas oscillé. Son immobilité complète introduisit le doute chez le sculpteur de branches ; rêvait-il ? Pourtant, les feuilles tombaient et le sol, s’épaississait. Il lui semblait qu’il n’était pas réellement là; d’ailleurs, il semblait tout percevoir sauf sa propre personne. Peut-être rêvait-il donc. Peu importe.
Lavrenti s’accroupit, sélectionna une feuille orangée. Il la fit tournoyer entre son pouce et son majeur. Pouvait-il y écrire tout ce qu’il ne pouvait pas dire à Roxane, tout ce qu’il ne pouvait pas lui donner, tout ce qu’il pouvait lui dire et lui donner, puis laisser un coup de vent déposer la feuille dans sa paume ?

« Je t’aime », lui avait-elle dit.

Ne l’aimait-il pas, lui aussi ? Puis la source de sa folie refaisait surface ; la Nature qui entravait ses relations humaines. C’était elle qui le rendait nomade, solitaire, fou, presqu’inhumain. Des choses que Lavrenti avait acceptées, appris à aimer. Car la Nature était son centre, sa périphérie, son être, son amour primordial. Son choix était fait, fixé.

Le sculpteur de branches se leva, fit quelques pas en arrière jusqu’à ce que le saule pleureur fut à proximité. Il laissa ses bras retomber le long de son corps, mains ouvertes. La feuille orangée retrouva son chemin au sol.
Il commença à y sculpter son âme.
Allait-elle se volatiliser comme les étoiles sous une ville illuminée ?
Le lampadaire qui les éclairait allait-il s’éteindre à jamais ?


Lavrenti n’avait jamais tenté de sculpter sans contact physique. Il se demanda pourquoi, car un autre monde de vastes possibilités s’ouvrait soudainement à lui. Grâces à elles, il cru capable de donner formes et nuances à ses émotions et ses regrets.

Chaleur externe qui se reflète, puis qui naquit en lui.
Une lueur contenue,
Réelle.
Et pourtant, une autre flamme brûle.
Haute et claire, elle consume et nourri l’âme.
Éternelle.


Lavrenti ne put dire combien de temps il déversa son art, car toujours l’ombre demeurait immobile. Il savait, seulement, que le temps s’écoulait à mesure que les branches découvraient leur nudité.
Il ouvrit ses bras en grand. Par le même geste, les feuilles se soulevèrent d’un coup. Le temps d'un soupir, elles s’immobilisèrent en apesanteur inversée, puis reprirent leur ascension. Retrouvèrent leurs tiges. Le saule pleureur frissonna et, alors qu’une larme et un sourire glissaient sur le visage du sculpteur, les feuilles se transformèrent en un million de bégonias. Roses, jaunes et oranges, elles ondulaient sur les branches du saule pleureur.  La première d’entre elles, larme de cristal rosé, tomba devant la rêveuse. Lavrenti se détacha de son œuvre.
L’offrit à Roxane.
Allait-elle se volatiliser comme les étoiles sur une ville illuminée ?

L’ombre oscilla enfin, la rêveuse tourna la tête.
« Moi aussi. »
Et pourtant, encore plus enlacé aux racines de son être… « Le choix était fait. Fixé. » Indéniable.
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