Mon personnage Sexe et âge: Homme de 32 ans Aptitudes: Maîtrise du don du dessin et très doué avec les armes. Séducteur
Caym Cali
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03.10.15 15:08
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Roxane
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04.10.15 20:05
Par une fraîche nuit d'automneRoxy feat Caym
Dans quel pétrin m’étais-je fourrée ? Mes doigts pianotaient nerveusement sur le rebord de la masse boisée – un simple tronc coupé faisant office de table. Le luxe n’était pas le premier souci pour ces gens, et étant moi-même une voyageuse, je le comprenais fort bien. Ce n’était pas tellement cette piètre condition qui me rendait à ce point agitée, mais plutôt un petit détail, tout simple, infime : des bandits. J’étais entourée de bandits. Vous savez, ces braves gens qui tuent pour le simple plaisir de l’acte ? Ces personnes dont la pitié n’était qu’un pâle souvenir à exterminer, à emmurer dans une tour oubliée, à effacer sur tous les visages qui la quémandaient… ? Oh, vous auriez bien raison de dire que j’avais particulièrement bien choisi mes ôtes pour ce soir. Mais ce n’est pas tellement comme si j’avais eu le choix.
Le matin même, j’avais quitté un village où j’étais restée quelques semaines, dans le simple but de soigner les malheureux. Il y avait toujours des blessés, des promeneurs égarés qui allaient plus loin qu’ils ne le devraient, et qui revenaient avec un membre entaché. Ce n’était pas le travail qui manquait, jamais. J’étais même heureuse de pouvoir me rendre utile, d’avoir une véritable raison de m’arrêter un moment. J’adorais la route, les chemins vers l’aventure, mais parfois, le calme des villes était rassurant. Et puis, ce n’était pas comme si je ne prenais aucun plaisir à avouer mon appartenance à ma guilde, moi qui étais une femme. J’espérais que cela finirait par renverser les choses, un jour. Les rêveurs ne devraient pas réserver leur savoir uniquement pour les hommes. C’était complètement injuste, et insensé. J’étais presque certaine que je n’étais pas la seule qui savait manipuler les possibles dans le seul but de soigner. Alors j’avais parfois cet espoir fou, naïf, de les faire changer d’horizon.
C’est donc par un départ que ceci m’était arrivé. La nuit s’attardait, et je ne savais si je devais perdurer dans mes pérégrinations, ou si je devais revenir sur mes pas pour retrouver ledit village. Et plus je songeai, plus mes pas me portaient au loin. Et bientôt, l’évidence de la décision me frappa, au même titre que les premières étoiles qui perçaient le ciel avec timidité : les bâtisses étaient bien trop loin, maintenant. Rentrer serait inutile. Je me devais d’avancer. Encore, et toujours. Mais cela ne me gênait plus depuis longtemps. J’étais habituée à me hâter autant, et à finir la nuit à la belle étoile. Cela n’est pas comme si c’était un véritable changement. Par contre, je ne me serais certainement pas attendue à tomber sur un campement de bandits. Le chaos à ma portée, c’est le cas de le dire.
Il n’y avait eu d’abord que la toile typique d’une tente, et je crus à de simples voyageurs. Mais ces petites maisons de nuit se multipliaient au fur et à mesure de mes pas et une multitude de personnes à la démarche presque féline, et au regard sombre envahissait ma rétine. Et alors même que je voulais reculer pour fuir ce spectacle, pour ne pas à devoir me retrouver dans des situations pénibles, une femme avait surgi derrière moi. Je ne l’avais pas entendue – évidemment. On n’entend jamais les soldats de la mort arriver.
-Que fais-tu ici ? Qui es-tu ?
-L’une des vôtres. Tu ne me reconnais pas ? J’ai dû mettre cet accoutrement de voyageuse pour une simple mission d’observation. Mais je suis de retour, maintenant.
Je n’avais pas cillé. Mes yeux s’étaient enfoncés dans ceux noirs de la femme, qui me sondait entièrement. Mon mensonge était imperceptible – j’avais suffisamment œuvré pour entretenir cette part en moi. Ce n’était pas une qualité des plus admirables, mais bien souvent, elle avait suffi à me sauver la vie. Alors pour rien au monde je n’abandonnerai cette part de moi, même si je n’en étais pas fière.
Si cette femme m’avait cru, la réponse était évidente. Autrement, je ne serais pas à l’instant entourée de ces hommes et femmes à la lame nerveuse, en train de manger comme si de rien n’était. Comme si j’étais des leurs. Mais je n’attendais que le bon moment pour fuir l’endroit. Il ne suffirait de rien, d’une occasion précise, où ils ne feraient pas attention à moi. Je saurais être patiente.
-Hey, petite ? Va porter ça au gars, là-bas.
La main d’un homme grassouillet effleura mon épaule, et je reconnus le cuisinier qui m’avait apporté avec un sourire mon repas, dénotant étrangement avec le reste de ses compagnons. Il m’indiqua du menton un homme qui s’avançait entre les tentes, le regard quelque peu absent, et malgré moi, le rouge me monta aux joues. Il était encore jeune, bien que les marques de la vie adulte aient laissé des traces sur ses traits. Ses cheveux noirs et longs étaient noués sur sa nuque en catogan, lui donnant un air…irrésistible. Je ne cacherai pas qu’il était particulièrement craquant, et je pense même que je me serais laissé aller à quelques œillades appuyées si je ne savais précisément qui il était. Rasinar avait été une exception, mais il ne faisait plus partie de ma vie depuis longtemps. Il était hors de question que je flirte avec un bandit, qui me rappellerait trop ces soldats noirs qu'étaient les mercenaires du chaos; aussi séduisant qu’il soit. Même si c’était avec beaucoup de regret…ça, je ne pouvais le nier.
-Bien sûr. Avec plaisir.
Je me saisis de l’assiette pleine, essayant de sourire à moitié, gardant mes yeux plissés comme si j’étais aux aguets. J’ignorai si je pouvais passer dans l’art du mimétisme de cette guilde maudite, mais on ne pouvait nier que je fasse de gros efforts. J’aperçus à la volée un calme plat près de l’homme, et il n’y avait aucune autre personne qui l’entourait. Une douce caresse me réchauffa le cœur : j’étais tirée d’affaire ! Une fois ma besogne accomplie, il me suffirait de partir par-là. Il n’y avait aucun regard pour s’accrocher à moi, aucun témoin pour courir à ma poursuite. J’étais libre, et bien plus facilement que je ne me l’étais figuré.
Je m’approchai alors lentement de l’homme, me plaçant au-devant de lui pour qu’il s’arrête. Je lui offris alors mon plus beau sourire, essayant de ne pas me laisser déstabiliser par ses traits avenants. Sérieusement…Il était encore plus séduisant de près. A croire qu’il avait été conçu pour tromper ses dames – chose qui devait être particulièrement plaisant en vue de sa condition. Quoi de mieux pour désarmer les gens et soustraire leur méfiance qu’un visage accueillant ?
-Hey, salut toi. On m’a demandé de t’apporter ça alors…tiens.
Je lui fourguais alors le plat entre les mains, presque à la hâte, n’attendant pas même une réponse de sa part. Il fallait que je parte, profitant de la légère confusion que lui apportait ma venue pour disparaître aussitôt. Je n’aurais pas d’autres occasions de filer d’ici, et si je voulais vivre encore longtemps, il valait mieux que je parte de cet endroit au plus tôt. On ne pouvait avoir confiance en ses gens. Je l’avais appris au cours de ma vie, parfois à mes dépens.
-Bon app’. Et à plus tard, peut-être.
Je ne lui laissai pas le temps de réagir. Déjà, je tournai les talons, m’apprêtant à m’enfoncer parmi ces maisons de toiles, m’apprêtant à me faire oublier de lui à jamais. Mais cela ne se passa pas comme cela. Bien sûr, cela aurait été bien trop simple sinon. Et puis, autrement…il n’y aurait pas d’histoire.
Spoiler:
TT désolée, j'ai l'impression que c'est pourri comme réponse éè
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Caym Cali
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06.10.15 9:14
HRP : je viens de percuter : ce n'est pas un campement de MDC ! ce sont de "simples bandits" et du coup Caym vient voir si ils sot bon (genre bien méchants). Si c'est le cas alors le chaos les sponsorisera :P
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Roxane
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25.10.15 13:47
Par une fraîche nuit d'automneRoxy feat Caym
Mes pas me portaient vers l’infini bleuté de la nuit. Comme je souhaitais que son ombre m’enveloppe de ses doigts glacés ! Je n’étais pas comme eux. Comme tous ces bandits. Je ne pouvais me fondre dans cette masse car je n’avais pas ce pacte étrange qui semblait les unir avec chacune des perles du ciel. Ce pacte inconnu, mais qui ne pouvait qu’être véridique – sinon, comment pourrions-nous ne jamais les apercevoir ? C’était insensé.
Je marchais doucement, me concentrant pour imiter le pas feutré de ces gens. Si je me déplaçais avec l’élégance d’un Raïs dans un magasin de porcelaine, ils auraient tôt fait de comprendre que je n’étais pas des leurs. Même si j’étais dissimulée derrière tout cet amas de tissus que représentaient ces petites montagnes de tentes, je n’étais pas encore en sécurité. Il me tardait d’atteindre les limites de ce campement, pour recouvrer cette liberté volée pour quelques instants. J’étais certaine que cela ne serait pas long. Plus que quelques mètres, seulement, et je pourrais me permettre de courir – de fuir, comme je l’avais toujours fait.
Et puis ? Je marcherai. Encore et encore. Jusqu’à ce que la fatigue soit-elle que je ne puisse plus avaler un autre pas dans ma cadence. Ou jusqu’à ce que le destin m’arrête un moment, me demandant de sa petite voix suave de venir en aide à quelqu’un. Je ne pourrais pas résister. C’était mon but, après tout. Sauver des vies. Voir ces sourires soulagés sur le visage lasse des parents, des maris, des femmes. Une monnaie d’échange bien pauvre pour avoir permis une plus longue existence. Mais cela m’était égal – je ne faisais pas cela pour de l’argent. Seul ce regard humide valait de l’importance ; seule cette reconnaissance était à même de me payer dignement. Ainsi allait ce chemin que je m’étais moi-même choisi. Et parfois, lorsque mes échecs me pourrissaient le crâne, parfois, je me demandais si tout cela avait un sens. Mais une main se tendait vers moi, et je la saisissais. Tout reprenait alors ses véritables couleurs, jusqu’à m’éblouir complètement.
Mais je savais qu’il me manquait quelque-chose. Je savais que je ne serais entière que lorsque cela me comblerait. Même si je ne voulais pas l’admettre. L’amour avait quelque-chose de terriblement agaçant. Si l’occasion se présentait, je fuyais. Et lorsque je me retrouvais esseulée, avec l’envie irrésistible de cet homme inconnu qui m’étreindrait, j’aurais tout fait pour que cette accroche s’installe dans mon cœur. Une fille pleine de contradictions, ça, c’était certain. C’était ce que tous devaient penser de moi. Mais je n’y pouvais rien – au fond, je crois que j’avais peur de cet engagement. Est-ce que la chance finirait par tourner ?
-Tu cours où comme ça ?
Cette voix autoritaire me surprit dans mes pensées. Mon cœur rata un battement, et mon étonnement fut tel que mes jambes cessèrent de fonctionner. J’aurais pu continuer mon chemin, feindre de ne pas avoir entendu ces mots mais j’en fus incapable. Il y avait dans le ton usité une manière de me dire doucement qu’il ne me permettrait pas de fuir. M’avait-il démasqué ? C’était fort probable. Restait à espérer qu’il se taise auprès des siens. Je n’avais pas envie d’être contrainte à les suivre, de devoir soigner ses hommes qui commettaient des larcins immondes.
Je me retournai lentement, laissant les secondes s’égrener entre nous, comme si elles pouvaient parler à ma place. Je fus face à cette personne au visage si séduisant, qui provoquait en moi des papillons ordonnés insensés. C’était un voleur, un mécréant, capable sans doute du pire. Bel homme ou non, je ne devais pas me laisser attendrir. Ma voix fut dure, mes traits tirés, comme si ma colère était justifiée.
-J’ai à faire ailleurs, tu ne vas pas m’interdire de partir, tout de même ? Je ne me souviens pas qu’on m’ait ordonné de rester chaque nuit auprès des miens sans rien faire. Je ne suis pas cloîtrée ici, n’est-ce pas ?
Tous mes membres étaient tendus, tandis que j’étais incapable de dissimuler la peur sourdre qui dansait dans mes yeux. S’il voulait m’attaquer, je ne saurais pas me défendre – pas avec cette pauvre dague qui dormait sous les plis de mes vêtements. Ce genre d’hommes était entraîné depuis avant leur naissance à se battre contre leurs proies et j’étais presque certaine que les coups qu’ils donnaient dans les ventres de leur mère étaient exécutés dans un entraînement routinier. Je n’avais aucune chance face à lui…Je ne pouvais que compter sur sa bonne volonté.
-Ecoute, chéri, je t’ai donné ton repas, tu peux aller sagement dormir dans ta tente, maintenant. Honnêtement, tu n’as aucune utilité à me suivre. Je ne vais rien faire d’intéressant.
Il ne me croyait pas, c’était évident. Tout en moi criait celle que j’étais réellement – une simple voyageuse qui s’était trompée de chemin. Je serrai mes dents, le suppliant implicitement du regard pour qu’il me laisse partir, peu importe mes paroles douteuses qui ne me justifiaient en rien. Je n’étais pas son ennemie – pas tant qu’il décidait de ne pas me voir comme telle.
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Caym Cali
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13.11.15 21:11
HRP:
je suis vraiment désolée désolée désolée pour le temps de réponse et la petite réponse que je fais. j'étais persuadée que c'était à toi de répondre T.T Du coup je t'offre 5 cookies pour me faire pardonner Si tu veux que je continue plus, dis-le moi, mais je voulais te laisser la possibilité de fuir. Après je pense que ça serait plus drôle que tu tentes de te dépatouiller de cette situation :P
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Roxane
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29.11.15 13:27
Par une fraîche nuit d'automneRoxy feat Caym
Les yeux de l’homme me sondaient, c’était évident. Il ne me croyait pas, cela se sentait, et pourtant, il ne réagissait pas plus que cela. Qu’attendait-il pour me dénoncer ? Pour m’attraper ? Mon cœur battait à une cadence folle, contrastant tellement avec l’allure tranquille que j’essayais de démontrer. Comme si j’étais innocente. Après tout, c’était un peu le cas ; je n’avais atterri ici que par hasard, et en aucun cas je ne souhaitais rester, ou faire office d’espion pour je ne sais quel maître. La seule chose que je voulais – et fallait-il m’en blâmer ? – était de sortir vivante d’ici. Cependant, avec ce gars à mes trousses, c’était réellement mal parti.
-Tu n’as pas répondu à ma question. Où vas-tu. Ailleurs n’est pas une réponse satisfaisante.
-C’est-à-dire…
Je me tus, incapable d’en dire plus. Il ne lâcherait décidément pas l’affaire, et je ne savais quelle excuse proférer. Je toussais légèrement, les joues en feu face à ce dilemme dont je n’arrivais pas à me dépêtrer. Ne pouvait-il donc pas me laisser tranquille, comme tout homme raisonnable ?! Bien sûr que non. Il ne s’agissait pas du plus commun des mortels ; c’était un brigand, un scélérat, né pour voler et tuer. La pitié, chez lui, n’existait pas. Il n’y avait que la ruse qui dictait sa vie. Rien d’autre.
-Mais je te laisserais tes mystères, j’imagine qu’un homme se cache là-dessous.
Je poussai un soupir, véritablement soulagée de m’en tirer à si bon compte. Je lui offris un sourire entendu, comme si, effectivement, je n’allais rejoindre qu’un bellâtre pour passer ma nuit dans ses bras. Oh, mon joli petit truand, tu m’as démasquée ! Tais donc cette découverte auprès des « miens », avant que je ne sois méprisée pour ce petit écart… Il m’était si facile de jouer ce rôle qu’il m’offrait sur un plateau d’argent, sans même le savoir. Je me mordillai les lèvres, souriant de plus belle, et commençai à faire un pas pour m’enfuir le plus tôt possible de son aura angoissante. Il fallait que je parte maintenant, autrement, il risquait de changer rapidement d’avis. Après tout, il risquait bien trop vite de se rendre compte que je n’avais rien d’une voleuse comme eux tous. Il fallait simplement que sa prise de conscience se fasse le plus tard possible.
Je fis un autre pas, me rapprochant davantage de ce qui serait ma délivrance. Mais il semblait que le destin ait trouvé cette conclusion bien trop facile à leur goût. L’homme reprit la parole, ses yeux fichés dans les miens, à la recherche d’un quelconque indice qui me trahirait. La ruse, vous disais-je. Ce gars m’avait laissée prendre dans mon propre piège.
-En revanche, n’espère pas t’enfuir comme ça. Ton chef m’a dit que tu pourrais m’expliquer rapidement et avec précisions les attaques que vous avez menées et vos prochains plans. Je te propose donc d’aller discuter dans une tente, à l’abri et au chaud.
-Il a dit ça ?
Mes mâchoires se crispèrent, tant il était évident qu’il mentait. Il me testait, rien de plus. Il m’avait démasquée, depuis peut-être plus longtemps que je ne le pensais. Comment mon soi-disant chef aurait pu lui dire quoique ce soit, puisqu’il ne me connaissait pas ? Quoique je fasse, je serais foutue. Si je fuyais maintenant, il aura tôt fait de me rattraper – les situations de ce genre devaient faire partie de son quotidien. Après tout, n’est pas brigand qui veut. Mais si je me laissais prendre dans son jeu, cela voulait dire que je serais enfermée seule dans sa tente, et Dieu sait ce qu’il pourrait faire avec moi. Dans tous les cas, je m’étais fait avoir en beauté, et je n’avais pas une multitude d’alternatives possibles. Cependant…je ne cessais de me répéter que s’il agissait comme tel, c’était qu’il voulait me donner une petite chance. S’il avait vraiment voulu me faire cuire en brochette pour ce que j’étais en train de faire, il aurait réagi depuis longtemps. Pourquoi faisait-il cela, je n’en avais rien à faire. Il fallait simplement que je le suive, sans discuter. Je n’avais pas vraiment le choix.
-Alors discutons. Je te suis. Il m'attendra bien un moment.
Je fis un léger signe de tête, me laissant guider par ses pas. Mon corps entier était crispé ; mon souffle s’accélérait de lui-même. Un mécanisme de peur qui ne pouvait lui échapper, finissant de le convaincre tout à fait sur ma venue ici. Restait à le persuader que je ne voulais en rien lui voler quelques informations, que je n’étais pas une traitre ici. J’ignorais qui il était vraiment – il avait parlé de « mon » chef, excluant la dénomination pour son compte ; ce qui signifiait, de toute évidence, qu’il n’avait pas un lien direct avec le peuple d’ici – mais cela n’avait que peu d’importance présentement. Je voulais simplement survivre, qui qu’il fut, quoiqu’il veuille faire de moi. Je me plierai à ses volontés, pourvu qu’il me promette une délivrance à la fin. Mais c’était loin, bien loin, d’être gagné.
HRP:
Si tu veux, tu peux faire un strip-tease dans la tente, ça m'ennuie pas. Voilà voilà. *fuit* XDD Non mais t'en fais pas pour l'attente, moi aussi je traîne un peu mais c'est à cause de la tonne de trucs à faire >< Cela dit, je dévore quand-même tes cookies, mwahahha!
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Caym Cali
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13.12.15 15:31
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Roxane
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19.12.15 13:44
Par une fraîche nuit d'automneRoxy feat Caym
Cet homme ne semblait pas lâcher l’affaire et, au contraire, prenait un malin plaisir à me faire entrer dans son jeu. Quelle idiote étais-je…Pourquoi avait-il fallu que je m’enfonce de la sorte ? Moi qui espérais me tirer de cette situation ridicule, je ne faisais que rallonger mes heures au sein même de l’antre de mes ennemis. Mieux valait ne pas penser au fait que ce brigand avait compris mon manège – et ce qu’il comptait faire de moi dans sa tente. Le suivre, c’était tout ce qui importait. J’aviserais ensuite. Après tout, ce n’est pas comme si je n’avais pas l’habitude des situations fâcheuses.
Nous commençâmes donc à déambuler entre les maisons de toile, d’un pas assuré, comme si le mensonge dans lequel tous deux baignons n’avait rien de plus véridique. J’essayais tant bien que mal de me situer dans ce campement, cherchant à savoir où aller en cas de fuite précipitée ; alors que, dans le même temps, je baissais la tête afin que mes cheveux dissimulent mon visage, craignant que ces voleurs ne comprennent que je n’avais aucun lien avec eux. Mon cœur battait à une cadence irrégulière, tant la peur me broyait le ventre. Je ne savais pas comment j’allais faire pour me sortir de ce pétrin, ni si j’allais y parvenir. Cet homme, aussi charmant qu’il soit, n’avait pas l’air de vouloir particulièrement plaisanter avec moi.
Nous nous arrêtâmes finalement devant une tente légèrement plus grande que les autres, et le jeune homme m’indiqua une chaise en face d’une petite table très simple, avant de s’éclipser quelques minutes. Je m’assis, observant nerveusement les tissus sombres qui m’entouraient, comme s’ils auraient pu détenir un passage secret menant à une fuite. Mais que pouvais-je trouver ? Il n’y avait qu’une seule sortie possible, et mon compagnon d’infortune ne me laisserait jamais m’évader aussi facilement. Je poussai un long soupir, dépitée par avance, et entortillai mes doigts, de plus en plus agitée. Il refit alors son apparition, et un sourire tranquille assura à nouveau mes traits, alors qu’intérieurement, je hurlai. Pourquoi ce genre de choses n’arrivait-il qu’à moi ?!
C’est alors que la bougie encore endormie sur le bois s’éveilla, lançant des reflets légèrement rougeâtres dans l’habitacle. Mes sourcils se froncèrent à cette image ; j’avais clairement ressenti l’utilisation du Dessin, même si nous utilisions les spires d’une différente façon. Je ne connaissais que peu de gens capables d’utiliser ce pouvoir, bien qu’une utilisation aussi simple pourrait, en principe, être fait par presque n’importe qui. Je ne voulais guère m’avancer dans des aprioris injustifiés, mais je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il s’agissait plus d’un brigand. Méfiante, je ne me départis pourtant pas de mon sourire innocent, le détaillant avec une toute nouvelle attention. Il s’avança d’un air assuré vers moi, s’accroupissant pour me faire face.
-Bonsoir… Il me semble qu’on ne s’est pas présentés tout à l’heure. Je m’appelle Cali. Et toi ?
Il n’était plus qu’à quelques centimètres de mon visage et autant dire qu’il m’intimidait grandement. Sa prestance, son aura, (…ses muscles), tout chez lui m’impressionnait. Un rouge vif colora mes joues, alors que je fus incapable de lui répondre dans l’immédiat. Ses yeux étaient plongés dans les miens, et une main peut-être trop voyageuse effleura la mienne. Mais il était certes des plus attirants, jamais je ne pourrais succomber devant mon ennemi. Surtout pas dans ces circonstances.
-Je vais être honnête avec toi. Ton chef ne m’a jamais parlé de toi, je souhaitais juste passer plus de temps en ta compagnie. -Ah oui ? Voilà qui est intéressant, « Cali ».
Je le repoussai fermement, maintenant une distance plus que respectable entre nous. Si je ne voulais pas être perturbée par ses charmes, je n’avais pas vraiment d’autres choix que de m’éloigner de lui. Et surtout, cette proximité me gênait, comme s’il y avait quelque-chose de malhonnête dans son approche. Il était évident qu’il ne détenait pas un tel désir. Il cherchait juste à me berner, rien de plus. Mais ça ne serait pas aussi facile…Foi de Roxy.
-Je m’appelle…Nadia. Je ne peux pas dire que je sois enchantée de te connaître.
J’avais à peine hésiter sur le prénom. Il était bien trop risqué de donner le mien dans un lieu aussi dangereux que celui-ci. Je lui jetai un regard noir, tentant d’être impressionnante à mon tour, mais j’avais plus la sensation d’être ridicule qu’autre-chose. A vrai dire, je n’avais pas vraiment l’habitude de jouer un tel rôle. Je suis plutôt la femme naïve, qui rigole pour un rien, d’ordinaire. Mais là…tout était trop différent.
-Ecoute, tu me fais perdre mon temps. Tes avances ne m’intéressent pas. Alors salut, j’ai un véritable amant à rejoindre.
Je me levai d’un bond, presque trop rapidement pour quelqu’un d’innocent. Mes muscles étaient tendus, prêts à l’attaquer si la tournure prenait un nouvel angle, bien plus défavorable qu’il ne l’était déjà. Mais il était hors de question que je reste une minute de plus en sa présence.
-Bonne soirée, Cali.
Je ne lui laissai pas le temps de répondre, le poussant à nouveau légèrement ; déjà, je l’avais dépassé, prête à bondir au-dehors. Je comptais bien recouvrer cette liberté qui m’avait échappée bien trop tôt. Cependant, la tension dans l’air qui s’était allumée me paraissait bien trop imposante pour n’être qu’une jalousie d’un prétendant. Et quelque-chose me fit clairement comprendre que je ne sortirais pas aussi aisément d’ici que je ne l’escomptais.
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15.02.16 20:37
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28.03.16 13:31
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Il m’avait rattrapée : évidemment. Alors que j’étais à deux doigts de sentir la caresse de la nuit au dehors, il s’était levé d’un bond et m’avait retenue, me rapprochant de lui et de tous ses muscles alléchants (…8D). Une posture des plus désirables, qui faisait de lui un homme irrésistible. Combien de femmes avaient succombé à son charme ? A voir les frissons qui me parcouraient imperceptiblement lorsque sa bouche effleura mon oreille, le nombre devait dépasser l’entendement. J’avais presque honte de papillonner comme cela devant lui, mais je n’y pouvais rien : ses charmes étaient trop désirables pour que je ne puisse y succomber. C’était sa faute après tout….Il n’avait qu’à être un laideron, ça faciliterait les choses !
Caym m’indiqua à nouveau la chaise, et je m’y asseyais presque résignée. Ce petit jeu n’avait plus aucun sens : lui comme moi nous doutions de la personnalité de l’autre. Il alla chercher à manger, me proposant de partager son repas. Je déclinai l’invitation, de plus en plus mal à l’aise. J’avais beau chercher de nouveaux moyens de sortie, je n’en voyais aucune. Devais-je trahir mon identité ? A mes propres risques ? Je ne savais comment il réagirait si je lui avouais ne pas appartenir à ce groupe de brigands, bien que je me doutais qu’il l’avait déjà deviné. A moins…de lui donner ce que tout homme recherchait ? Il ne faudrait alors qu’attendre le moment où il s’endormirait pour fuir. C’était tout à fait faisable….Et peut-être plus sensé que de trahir mes pensées de si tôt. Et puis….Au moins, je pourrais me laisser aller dans ses bras de ce gars canonnissime. Ce qui était loin d’être à négliger. (coquiiiine !)
-Alors Nadia, où as-tu grandi ? Et surtout, la question qui m’intéresse la plus : pourquoi une femme aussi séduisante que toi, et pas si idiote, a fait pour se retrouver dans un camp de bandits de ce genre ? il émit un rire discret, avant de se reprendre, le visage tout à coup sérieux. Désolé, je t’ai imaginée pendant quelques secondes être une maudite Marchombre, mais… j’avoue que c’est assez drôle.
-Pourquoi ? Si je l’étais, tu fuirais ? Tu alerterais les tiens ? Ca serait pas très sympa, tu sais…On ne dénonce pas une femme qui nous intéresse juste parce qu’elle est une Marchombre…J’en serais presque vexée !
Je lui fis une petite moue désolée, avant de sourire doucement. Il fallait que je rentre véritablement dans son jeu de séducteur, et ainsi espérer une porte de sortie. Je me relevai, me nichant dans ses bras après avoir entouré son cou de mes mains. Nos bouches n’étaient séparées que par un seul souffle, et le rouge qui me monta aux joues étaient plus que véritable. Mon dieu, son visage était tellement sexy vu de près ! Pendant un instant, je crus réellement oublier qui il était…
-Mais je fais beaucoup trop de bruit pour être une Marchombre, non ? On dirait un Raïs dans un magasin de verre…Alors hôte-toi cette idée stupide !
Mes mains s’égarèrent dans sa chevelure, caressant distraitement sa nuque alors que mes yeux étaient virés dans les siens. Ne pas siller, autrement, je me dénoncerais. Mais c’était bien plus facile à dire qu’à faire.
-J’ai grandi bien loin d’ici, si tu veux savoir. Et si je suis ici, c’est parce que je veux aider les miens à s’en sortir….Et faire de nouvelles rencontres…bien plus qu’intéressantes…
Après tout, je ne mentais qu’à moitié. Je voulais véritablement aider les personnes de Gwendalavir lors de situations périlleuses, les mettre hors de danger de mort. La meilleure façon pour qu’il me croie était de lui dissimuler l’entière vérité sous des paroles qui comportaient une part de sincérité.
Mes lèvres effleurèrent les siennes, sans pour autant y goûter véritablement. Il était soi-disant un amant bien plus perfectionné que celui imaginaire que je m’apprêtai à rejoindre ? Libre à lui de le prouver. Mes sens étaient aux aguets, ma patience était de mise ; il ne restait plus qu’à attendre avant de pouvoir partir. Et en attendant, j’avais droit à un homme merveilleux rien que pour moi. Que demander de plus ?
-Tu disais être meilleur que mon amant….Alors je te mets au défi de me le montrer.
HS : …COQUIIIIIIIINE ! *fuit* j’ai hésité aussi à lui donner des cookies en échange, mais je pense qu’il surveille sa ligne pour continuer à être irrésistible 8D XDD
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Caym Cali
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31.03.16 23:21
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Roxane
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08.04.16 22:25
Par une fraîche nuit d'automneRoxy feat Caym
Allait-il perdre le contrôle devant mes avances ? Autrement dit, avais-je seulement une chance d’y échapper ? La réponse à mes interrogations ne tarda pas. Devant mon regard enjôleur et son rire viril, il n’y avait plus de doute possible : il se jeta littéralement sur moi, prenant non plus la maîtrise de la scène mais de mon corps tout entier. A vrai dire, j’avais vraiment l’impression de n’être plus qu’un rôle dans tout ceci, me pliant simplement à ses exigences. Cela aurait pu être terriblement frustrant…si je n’adorais pas ça.
Caym s’empara de moi, jusqu’à me voler le baiser que je lui délivrai. Il ne laissa qu’un court temps pour que nos souffles s’éloignent, avant de les contraindre à se joindre à nouveau ; il me défit de tous ses tissus qui encombrent le corps des femmes, jusqu’à ce que je ne sois plus que sous ma forme la plus humble sous ses étreintes. Ses mains cherchaient le contact de ma peau, ou de ses zones qui gagnaient tout en féminité, alors que sa bouche, téméraire, me brûlait l’épaule ou mes propres lèvres. Et comme il avait joué de mes paroles fourbes auparavant, il se joua de moi, profitant de mes mensonges pour que je ne le désire que davantage. Ce n’était pas de l’amour qu’il me donnait, mais je m’en contentai ; je lui faisais à mon tour comprendre, par des caresses sur sa peau, sur tout ce qui lui donnait le nom d’homme, par mon envie de le voir tout autant profiter que moi. Et dans cette tente de brigands, où je n’aurais jamais voulu être, je me donnai à un être vil, sans doute perfide, mais ô combien séduisant. Mais ce qui fut sans doute le pire, c’est que je ne regrettai pas une seule seconde ce qui se déroulait entre nous, et qu’au contraire, j’en réclamai davantage.
Ainsi, lorsque nos corps se séparèrent, j’escaladai à nouveau le sien pour l’épuiser davantage, dans le but qu’il s’endorme rapidement et que je m’en aille me confondre avec la nuit, ou peut-être un peu aussi, sans que je ne me l’avoue très clairement, parce que je le désirai. Je ne sais dire exactement combien de temps nous restâmes ainsi, à nous découvrir l’un et l’autre, mais je sais que le feu qui s’était emparé de nous me sembla inépuisable.
Nous finîmes tout de même par nous lasser, ou tout du moins, par ne plus pouvoir faire autrement que de nous écarter définitivement. Je me logeai ainsi contre son torse, faisant le contour du bout des doigts d’une ligne imaginaire présente sur sa peau. De temps à autre, mes lèvres effleuraient son front, ses lèvres ou même ses épaules, me délectant ainsi de ses dernières minutes passées à ses côtés. Ses paupières semblaient lourdes, ce qui était une aubaine pour moi. Je n’en donnai pas l’impression, mais intérieurement, j’étais tendue, redevant la simple rêveuse que j’étais, en quête de fuite et de survie. Tout cela ne serait bientôt plus qu’un doux souvenir à oublier.
-Si cela peut rassurer ton côté mâle, tu étais bel et bien beaucoup plus compétent que cet idiot. Je ne regrette pas de l’avoir planté…
J’éclatai de rire, passant ma main sur sa joue avant de la laisser s’éloigner dans ses cheveux. Je lui offris un dernier baiser sur le nez, sur les lèvres, m’écartant un peu de lui comme si je voulais recouvrer un peu d’indépendance pour mon sommeil -alors qu’en vérité, je ne voulais tout simplement pas qu’il attarde ses bras sur mon corps, ne me facilitant ainsi pas la tâche lorsque je partirais. Je continuai de sourire, innocemment, comme celle qui avait passé une merveilleuse nuit dans les bras de son amant – ce qui était certes le cas…
-Hé bien, mon petit amant séduisant, je te souhaite une bonne nuit. J’espère que je serais toujours la bienvenue dans cette tente…Caym. Dormons, maintenant. Je ne sais plus s’il se fait tard ou tôt, mais il faut qu’on se repose pour demain.
Je lui fis un léger clin d’œil avant de me retourner, fermant les yeux tandis que j’ouvrais mes oreilles. Et je le laissai rejoindre les songes, écoutant sa respiration jusqu’à ce qu’elle soit régulière. Je ne sais pas combien de temps j’attendis…mais cela me sembla être une éternité. Enfin, lorsque je fus à peu près sûre qu’il dormait réellement, je m’extirpai du lit avec une lenteur de papy Raïs, rassemblant mes affaires sans faire aucun bruit. Du moins était-ce ce que j’avais pensé. Disons que j’avais trop vite oublié ma maladresse et la bêtise qui s’y rapportait. Alors que je sautillai pour remettre mon pantalon, je trébuchai misérablement sur le coffret qui jouxtait le lit, déversant dans un grand fracas tout son contenu……..La probabilité pour que Caym soit encore endormi était de zéro.
-Oups, je me relevai vivement, ne lui adressant pas même un regard. Bon, ben mon choupinou, c’était très bien tout ça mais je dois me sauver. Salut !
Et je tentai, dans un dernier élan de désespoir, de fuir au-delà de cette tente. Mais il était inutile de préciser que la nuit était loin, très loin de se terminer.
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Caym Cali
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15.04.16 23:11
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Roxane
Rêveur__Membre
18.04.16 17:28
Par une fraîche nuit d'automneRoxy feat Caym
Fuir ! C’était tout ce que j’escomptai à l’instant. Mes maigres affaires rassemblées, mes jambes se déliaient déjà dans l’espoir de trouver la porte de sortie – mais tout ceci aurait été bien trop facile pour les Roxane dans mon genre…Sérieusement, il fallait croire que mon but premier, à chaque fois, était de m’attirer dans des situations impossibles. Chose faite, croyez-moi ! Je pensais que le pire était passé, mais je n’avais rien vu.
Caym ne me laissa évidemment pas partir comme je le voulais. Sans que je ne puisse trop comprendre comment, mes membres se retrouvèrent alourdis, jusqu’à ce que je ne sache faire un pas de plus. C’est à peine si j’arrivais à cligner des yeux devant la peau nue de ce bandit, qui prenait un plaisir malsain à s’habiller avec lenteur. Evidemment, lui, il avait largement le temps. Mes pupilles le détaillaient, cherchant à dissimuler la frayeur qui partageait mes émotions. Qu’est-ce qu’il attendait de moi, au juste ? Moi qui espérais sa clémence, après une nuit de dur labeur à lui faire oublier ses soupçons…Cela avait été trop d’espoir en une seule cervelle, et la vie cherchait à me donner une bonne leçon. Mais croyez bien que je m’en serais passer avec plaisir.
-La discrétion n’étant pas ton fort, je pense que tu ferais bien de retourner t’entrainer avec tes pairs. Il serait dommage que tu meures aussi jeune.
Je voulus répliquer, cependant, mes lèvres aussi étaient liées. C’était sans doute la chose la plus difficile pour moi, être privée de cette douce parole que j’usai toujours avec, comment dire…adoration ? Je n’étais que spectatrice, même pas fichue de pouvoir exprimer toute ma « gratitude » devant la scène qu’il me jouait. Son profil était plus qu’agréable, mais le voir s’habiller était d’un tout autre intérêt, surtout dans une situation aussi stressante que celle-ci. Puis je sentis soudainement comme un poids s’alléger sur mes épaules ; mes muscles se détendirent et je pus bouger à nouveau. Alors là ! C’était parfait, parce que je ne me laisserai certainement pas faire par ce triple nigaud !
-Non mais tu te crois où ! Je t’arrête tout de suite avec tes grands airs, et puis je…
M’écoutait-il seulement ? Il se retourna de son air nonchalant insupportable, me signifiant d’un air suffisant que je devais le suivre. Que pouvais-je faire d’autres, dites-moi, que d’exécuter son ordre ? Je n’étais qu’une petite brindille face à lui, et je savais très bien qu’il pourrait me casser d’une façon ou d’une autre. Neleam m’avait autrefois appris à me battre, mais ce n’était pas comme si j’avais eu beaucoup l’occasion d’entraîner mes capacités de combattante…Et puis, c’était un mercenaire, de toute évidente, et il ne ferait qu’une bouchée de moi. Je n’avais à vrai dire pas d’autres choix – tous deux nous le savions, et il en profitait.
Nous partîmes ainsi dehors, mes pas suivants les siens, alors que je m’empêchai de le maudire ouvertement sous tous les noms. Nous nous retrouvâmes rapidement devant la tente de ce qui semblait être le chef, encore debout à une heure aussi tardive – à moins que nous puissions déjà qualifier l’instant de « beaucoup trop tôt ». Il était accompagné d’un homme, qui se présenta comme étant son bras droit, et leur regard lourd fit on ne peut mieux comprendre à Caym qu’ils ne me connaissaient décidément pas. Cela prouvait que non, je n’avais rien à faire avec ce chef, et que tout ceci n’avait été que fabulation. Restait à savoir s’il comptait me dénoncer maintenant, ou qu’il voulait profiter encore de ma situation à son avantage. Ce qui, commençant quelque peu à le connaître, ne m’aurait pas étonnée.
-Je vous ai amené Nad’ elle a besoin d’un petit entrainement de...remise en forme. -Bien, je l’entrainerais personnellement et selon son niveau, et si vous le désirez, on l’incorporera à nos troupes. Une femme d’apparence aussi fragile et innocente est un précieux atout.
Nous y étions ! Je n’eus pas même le temps de trembler, de crier, de protester. Je ne sus même pas avoir peur de mon sort qu’il était déjà scellé, semblait-il. Mes poings se refermèrent malgré moi, tandis que mon front se plissa de mécontentement. Mais ils me regardaient tous sans me voir, cherchant en moi un quelconque moyen de parachever leurs objectifs malsains. Sérieusement ? « Une femme aussi fragile et innocente »… ? Attendez que ce Frydhil m’apprenne réellement à me battre, et je vous en mettrai tous une ! Du moins c’était ce que mon orgueil espérait, car il était évident que je n’aurais jamais le courage de faire cela.
Ma bouche s’ouvrit tout de même, alors que je cherchai mes mots pour tenter au moins d’imposer ma voix. Mais c’était de nouveau trop en demander, car ce Frydhil apparut à mes côtés, prenant soin de m’éloigner de la tente et de ces deux hommes qui devraient encore discuter. Mon regard se fit lourd de reproches lorsque je passai près de Caym, et j’eus juste le temps de murmurer ces quelques mots lorsque je le dépassai :
-Tu me paieras ce coup bas…
Son air peu convaincu me fit clairement comprendre que ce n’était que de belles paroles en l’air : il aurait toujours le dessus sur moi, quoiqu’il arrive. Et ce qui était terriblement agaçant, c’était que je reconnaissais cette vérité comme indéniable. Je serais intégrée dans ce jeu stupide de faux-semblant jusqu’à ce qu’il daigne me libérer de son joug. Et je craignais qu’il ne soit pas prêt à me délaisser.
[Hs : voilààààà ! Finis pour moi ! Je fus rapide, cette fois 8D Ce rp m'aura bien fait rire en tous cas ♥ J'adore Caym, ça c'est un homme ! :D]
Âge : 30
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Caym Cali
Envoutant_Mentaï _Caym_Membre
19.04.16 10:07
HRP:
Merci pour ce RP poulette ! C'était fort chouette ! Promis, tu auras ta revanche ! ... ou pas.