Avaël est sûrement la seule apprentie d'Azan et était promue à un grand avenir, immiscer son esprit dans celui des autres et en faire des esclaves, est devenue une sorte de jeu pour elle. Bien sûr, utiliser une capacité d'une telle puissance et elle finit généralement par chuter, si elle ne tombe pas dans le coma avant. Entrer et fouiller dans l'esprit des gens ne lui pose en revanche aucun problème, ce qui est vraiment éprouvant pour elle est d'imposer sa volonté. Le contrôle est facilité par le contacte avec la cible, mais elle a beau avoir un charme fou, elle instaure une certaine confiance avec les gens autour d'elle ou au contraire, faire trembler le plus idiot des thüls. Avaël dessine bien, elle contrôle l'art de l'imagination plutôt correctement, mais quelque chose et plutôt drôle avec elle, c'est qu'il lui est plus facile d'utiliser les hautes spires que les plus basses. Elle dessinera plus facilement un feu de joie plutôt qu'un simple feu de camp. Mais il n'empêche que le dessin reste quelque chose d'assez naturel qu'elle utilise correctement malgré quelques imperfections. Ce n'est pas une grande athlète et sa condition physique n'est pas des plus enviable, et porter une hache d'arme lui est compliqué. Mais esquiver une attaque et contrer ne lui pose aucun problème.

 Il y a eu deux raisons pour lesquels Azan a pris Avaël sous son aile. Sa capacité à utiliser l'art du dessin et son manque de sentiments. Avaël n'a aucun problème à rester seul ou à tuer. Elle l'a fait avec ses parents et ses frères et sœurs. C'était sa condition pour aller avec son maître. Aucun problème. Ils moururent. Il y avait une pointe de sadisme dans son acte. Voir les autres souffrir devenait au fil du temps quelque chose de plus en plus jouissif, l'influence de son maître ? Elle ne le sait et s'en moque, elle l'est devenue et ça ne la gène pas. On peut dire qu'elle est adepte de ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Échapper à la mort est un jeu pour elle et sacrifier un autre à sa place, même un proche ou un ami, ne lui pose aucun problème. On pourrait croire qu'elle n'aime pas la compagnie des autres, mais c'est totalement faux, être avec les autres et partager de bons moments n'est en aucun cas un problème. Son absence de sentiments, n'est en faite qu'une maîtrise parfaite de son esprit. A force de perdre le contrôle d'elle même àcause des éssais de son ancien maître, ou simplement sous la torture, Ether a appris à garder pour elle ce qu'elle ressant, et a mètre de côté tout ce qui peut entraver son ascension vers le pouvoir, ou tout ce qui peut gêner le chaos. Elle n'est pas fanatique, comme une bonne partie des autres mercenaires. Elle connaît le chaos, connaissait la prophétie et la connaît toujours. Elle soufre, pas tant que ça hein, d'une obsession, le pouvoir. Contrôler les gens, les faire obéir et voir leurs regards d'impuissance. Utiliser l'art ts'liches n'est pas le seul moyen qu'elle a de manipuler. Utiliser de ses charmes, de son corps, ou du chantage pour le faire est certainement encore plus plaisant pour elle.

Ether est une jeune femme, dans la vingtaine, un visage d'ange, des yeux étrangement turquoise, des cheveux longs et blanc. Elle mesure un peu plus qu'un mètre soixante et est aussi épaisse qu'un manche à balais. Ether est une jeune femme, un peu particulière, elle a la peau pâle à l'ombre, mais elle semble prendre une teinte de peau plus normale au soleil et il se passe un système plutôt similaire lorsqu'elle dessine ou utilise le savoir ts'liches au niveau de ses yeux. D'un naturel turquoise vif, ses yeux se mettent a luire et briller d'un éclat cyan lorsqu'elle fait appel a son don. Elle a un visage angélique et sensible, on dirait presque qu'elle est inoffensive à la regarder comme ça. Pas très grande, elle porte pourtant des formes radieuses, au grand plaisir de la gente masculine, quelle garde jalousement caché sous un vêtement a dominance blanche et or. Elle ne laisse jamais ses jambes à nue et les caches elles aussi sous un pantalon de cuir noir, couvert jusqu'au genou par des botes lui montant jusqu'au genou. Si elle reste aussi pudique à garder son ventre couvert en public, il faut savoir qu'en petit comité, ça ne la gène pas plus que ça que de ne porter une tunique lui dissimulant seulement la poitrine, elle préfère même ce genre de vêtement la laissant plus libre de ses mouvements. La raison de cette dissimulation, est la cicatrice de trois griffes lui couvrant la totalité de l'abdomen. Cadeau d'un brûleur.

Ether Dil'Kaliane, fille aînée de sa famille et doué du talent des dessinateurs. Sa famille faisait partie des riches exploitants les pauvres gens d'Al'Far. Ils n'étaient ni craint, ni respecté, ni excessivement riche. Ils vivaient bien. Ether eu rapidement plusieurs frères et sœurs. La famille s'élevait a sept enfants. Aujourd'hui il n'en reste plus qu'une. Ether devait s'approcher de ses quinze ans, lorsqu'elle fugua de chez elle après avoir sut que son père l'avait promise. Elle partit de la ville avec l'une des nombreuses caravanes qui partaient ravitailler les villages plus au nord. A ce moment la les raïs étaient un problème quotidien et n'en posaient pas trop et les bandits n'étaient pas assez nombreux, ni même organisaient pour attaquer un convoi de cet acabit. Ils remontaient vers le nord. Une cinquantaine de chariots, escorté par plus de cent thüls et une trentaine de membres de la garde de la ville. Ce n'était pas les quelques raïs qui posèrent le plus de problèmes, quoique au retour, une horde raï les attaqua et plusieurs dizaines de défenseurs vinrent à trouver la mort. Les blessés étaient plus nombreux et le convoi dut suspendre son chemin le temps que les blessés soient moins nombreux et qu'ils puissent se remettre en route. C'est pendant ce laps de temps qu'un brûleur eu la brillante idée de sortir de son territoire de chasse et d'attaquer le camp. Le combat fut bref malgré tout. Ether eu le malheur de se trouver dans les premières sur sa course. Elle avait eu le temps de voir l'animal sauter sur la personne qui remplissait un sceau d'eau face à elle et elle n'eut que le temps de reculer avant que le brûleur ne s'intéresse à son cas. Ether, tentant le tout pour le tout, et se sachant morte, se lança dans l'Imagination et n'en ressorti avec son dessin que pour voir avec horreur que le bûrleur comptait jouer avec sa victime. Elle ne s'était que simplement fait griffé par la créature qui se retrouva la tête sous le dessin de la victime. Un arbre tomba sur la tête du monstre lui broyant le crâne sur le sol. Le végétal disparut alors que la jeune dessinatrice haletait tandis que son sang se rependait sur le sol. La mort venait, mais fut repoussé grâce au talent d'un rêveur qui la sauva ne lui laissant que ses cicatrices pour marques. Lorsque le convoi rentra a bon port, Ether partit directement. Elle voulait vivre d'autres aventures. Elle désenchanta vite, lorsqu'elle fut droguée etfaite prisonnière. Elle servi de distraction pendant un certain temps aux malfrats qui l'avaient capturé. Elle qui voulait vivre des aventures et profiter de la vie avant que la mort ne reprenne son droit. Ether s'échappa. Nul ne sut comment, mais elle s'échappa. Elle tua pour la première fois de sa vie et du y prendre un certain plaisir, car personne n'en réchappa. Prisonniers, comme bandits. On dit toujours que tuer ne doit pas devenir une habitude, mais lorsque l'on n'est ni influant, ni riche, ni capable de quoi que se soit d'autre. Tuer devient vitale. Elle n'avait aucun talent particulie, et ses meurtres, toujours défensif, étaientgrotesque et réalisé grâce à ses desseins. Lentement mais sûrement, Ether changeait et un jour elle alla trop loin pour revenir en arrière. Elle entra au service d'un homme lui promettant protection contre ses services. C'était tout ce qu'elle cherchait à cette époque. Azan, lui ne cherchait que quelqu'un sur qui s'exercer. Elle intégra de manière ingrate les rangs des mercenaires, mais ça ne lui fut que bénéfique. Supporter les contrôles manteaux que lui imposait le mentaï, lui apprirent à totalement maîtriser son esprit et ses sentiments. Déjà que tuer ne lui posait aucun problème, elle pouvait a présent faire abstraction de tous sentiments ou même toute envie. Azan n'avait plus besoin d'elle, mais reconnaissant ses capacités pour le dessin il décida d'en faire son élève et en première mission, pour jauger de sa loyauté, elle devait éliminer toute sa famille. La seul remarque qu'elle fit lorsqu'il le lui annonça fut : «  Sans problème. ». Dans la semaine qui suivi on reporta le meurtre de la famille Dil'Kalian et l'incinération de leur maison. C'était comme elle l'avait dit : sans problème. Azan semblait satisfait et il entrepri d'enseigner les techniques qu'il avait utilisée sur elle. Il ne fit que ça. Il n'eut pas le temps de faire autres choses. Il mourut. Ça ne lui fit rien, ni chaud ni froid. La vengeance passait au second plan car si le Chaos se répandait sur le monde, elle aurai sa vengeance. Elle échappa une fois encore à la mot et rejoignit rapidement les mercenaires survivants. Lorsque la forteresse fut attaquée Havaël se trouvait à l'extérieur peu avant l'assaut. Elle resta a bonne distance et finit par retrouver d'autres mercenaires survivants. Ne pouvant toujours pas servir les mercenaires comme elle le voulait, elle devait se former. Trouver un maître, pour perfectionner son art du dessin et apprendre à se battre convenablement.