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Fâcheuses retrouvailles [Yam-Caym]
Caym Cali
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Caym Cali
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18.07.16 21:53
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Une étrange destination
Caym arriva enfin en vue de la ferme fortifiée.
Il était à pied et avait effectué un pas sur le côté qui l’avait laissé à plusieurs kilomètres de là. Il ne connassaît pas vraiment cette région, c’était assez reculé et inintéressant. Les voleurs et autres bandits n’avaient aucun intérêt à s’implanter dans les environs. Al-Far n’était pas très prospère et possédait déjà sa mauvaise graine, il y avait peu à prendre ou à terroriser. La région était nettement moins lucrative que celle d’Al-Jeit.
Mais le mentaï était là. Il avait entendu des rumeurs à la capitale et il avait songé qu’il ferait bien de vérifier ça. La ferme de la famille Vil’Temian se disait la plus sûre du continent, ils avaient pendu les bandits qui avaient tenté de leur faire du mal et dorénavant ils prospéraient. Les rumeurs enflaient ensuite, disant qu’ils avaient démantelé tout un groupe de mercenaires du Chaos et que ceux-ci les craignaient. Forcément, ces dernières extrapolations ne plaisaient pas vraiment à Caym et il avait décidé d’aller y jeter un œil afin de voir de ses propres yeux ce qu’il s’y passait.
Marquant une légère halte afin d’observer le roc qui lui faisait face, négligeant les quelques souvenirs qui refaisaient surface. Des flammes, des cris et la mort.

La ferme était véritablement fortifiée. Une imposante muraille en pierre l’encerclait et la dissimulait des visiteurs indésirables. Deux bâtiments s’élevaient au-dessus de ces murailles et il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait de vigies. Le mercenaire avait l’impression d’entrer dans un château fort, impression renforcée lorsqu’il franchit le pont-levis.

Deux hommes en armure et armés de lances, épées et tout ce qu’ils avaient trouvé qui pourrait être menaçant, lui barraient le passage. Devant sa mine d’incompréhension, ils lui demandèrent de s’acquitter de sa taxe.
Le mentai les dévisagea avec attention, ces idiots semblaient sérieux… Il éclata de rire devant le ridicule de la situation.

-Vous n’espérez pas que je paye pour entrer dans une ferme ?!

-Trois pièces d’or.

Le mercenaire manqua de s’étouffer. Quel culot. Ils faisaient payer l’entrée… Ce village était une véritable mine d’or ! Avec toutes les histoires à leur propos, ils pouvaient voler toutes les pauvres âmes crédules qui cherchaient leur protection.
Se méprenant sur le silence du visiteur, l’autre garde prit la parole, avec un vocabulaire bien propre à ceux des campagnes, sans vraiment se soucier de la décence de ses propos.

-On n’est pas des rêveurs qui bouffent des pissenlits, soit tu payes soit tu fous le camp à la recherche d’une autre âme dégénérée qui t’accorderait l’hospice contre ton doux sourire.


Son camarade ricana tandis que Caym haussa un sourcil. Il avait pris sa décision. Il entrerait. Mais il était bien entendu hors de question qu’il débourse la moindre pièce.

-Je suis navré que vous ayez mal interprété mes propos. Ma compagne me devançait sur la route de peu, me permettriez-vous de jeter un œil de l’autre côté, afin de m’assurer qu’elle n’est pas passée sans moi ? Je m’inquiète de ne pas la trouver ici.

Voyant que les gardes hésitaient, Caym continua sa comédie, et promit de na pas franchir le pont, il voulait juste voir. Il promit également de partir s’il ne voyait pas sa promise dans la cour.
Le tenant par le col, les gardes l’autorisèrent à jeter un œil sur la cour basse. Étonnamment, il n’y trouva pas sa compagne et dut rebrousser chemin. Leur tournant le dos, Caym s’éloigna du domaine des Vil’Temian un sourire aux lèvres. Il croisa un chariot solitaire, mené par un couple âgé et se dissimula à l’arrière afin de pouvoir effectuer son pas sur le côté sans éveiller la suspicion des guetteurs.

Ce léger passage dans les spires permit au Mentaï de mettre les pieds à l’intérieur de cette ferme fortifiée sans amaigrir sa précieuse bourse. Il se permit même de retourner discrètement vers le pont-levis à la recherche du coffre, celui où les gardes gardaient les taxes d’entrées.
Le coffre en question n’était pas surveillé, à la grande surprise de Caym. Ce dernier plongea la main dans les pièces d’or et en retira une belle poignée, tout en vérifiant que personne n’arrivait. Satisfait de voir dorénavant sa bourse bien remplie, sur le point d’exploser, il se dirigea d’un pas naturel vers le village, à la recherche d’un endroit où manger et où se reposer. Une taverne ferait parfaitement l’affaire. Enfin, s’il en trouvait une. Les fermes fortifiées possédaient une organisation bien particulière et la vie s’organisait en communauté. Les tavernes n’existaient pas. Mais le mercenaire avait remarqué que ces gens-là possédaient un concept bien différent, s’ils faisaient payer l’entrée, il y avait fort à parier qu’on y trouverait des lieux de débauche qui ne possédaient qu’une seule fonction : plumer complètement les visiteurs.
Et c'était dans des lieux comme ceux-là que le mentaï trouverait ses réponses.

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Tsukiyomi Ayame
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Tsukiyomi Ayame
Mercenaire du Chaos



18.07.16 23:16
'' Ahahahah, un autre qui tient à se faire vider les poches ? ''

Dans ce lieu reculé et sombre, un simple jeu de dés visant à vider les poches d'une touriste aux cheveux de sang se transformait peu à peu en confrontation lorsque cette jeune femme se montra plus redoutable que prévu. Vu sa petite taille et son apparence d'adolescente, les arnaqueurs ne s'étaient tout simplement pas méfiés, ce qui les avaient menés à leur échec.

Un homme d'une grande stature s'approcha de la table ou la jeune femme était assise, adossée au mur. Son visage tordu dans un rictus malveillant, il se vanta de n'avoir jamais perdu à ce jeu et pris place devant la mercenaire. Bien évidemment, elle savait que si elle le battait, une horde d'hommes lui sauterait dessus. Même qu'elle était étonnée qu'aucun des hommes qu'elle avait détroussé n'avait encore essayer de reprendre son bien

Un sourire aux lèvres,tsuki pris les dés, dicta les règles, comme avant chaque jeu, et alors, la partie commença. Au fur et à mesure que la jeune mercenaire se rapprochait de la victoire, l'homme devant elle, ainsi que tous les autres devinrent impatients et en colère. Au début, ce n'était qu'un jeu pour eux surement... Mais maintenant, c'était personnel. Voir qu'une jeune fille de 19 ans qui n'était même pas du coin osait leur faire honte à ce point. EUX, ces hommes qui a chaque fois réussissaient a détrousser leur adversaire jusqu’à la dernière pièce. EUX qui ne connaissaient que la victoire.

Après son énième victoire, tsuki se leva, avec son petit butin bien au chaud dans sa bourse, et se dirigea vers la sortie. Se retournant une dernière fois vers les hommes, son visage arborant ce même air arrogant dont elle seul avait le secret.

'' Ce n'est pas que je n'aime pas vous battre les garçons, car, j'adore ça, mais je dois y aller. En espérant ne jamais avoir a revoir vos faces de raïs ''

L'homme qu'elle venait de battre se lança alors sur elle, un poignard dans la main. Évitant le coup comme si l'homme avait pris 100 ans à faire son mouvement, tsuki se tassa sur le côté, ses cheveux laissant une traînée rouge dans son sillage. Au moment ou la main de l'homme arriva à ses côtés, elle lui prit le poignet et le retourna afin de le casse sec. L'homme hurla de douleur avant de reprendre ses esprits, et le poignard qu'il avait laissé tomber. À ce moment, deux hommes vinrent se joindre au premier. Alors qu'un se lançait vers la droite de la jeune femme, l'autre visa la gauche. Dans un mouvement fluide, elle sauta sur la table derrière elle, afin de faire un saut renversé et arriver derrière les hommes. Elle sortit alors son Katana et d'un mouvement circulaire, elle blessa profondément les deux hommes dans le dos. Le grand gaillard en profita pour se jeter sur elle et lui entailla le bras. Tsukiyomi se déplaça alors rapidement afin d’être a coté de l'homme et le transperça sur la largeur. En sortant son katana, elle lui fit faire un mouvement rapide avec de la pression vers l'extérieur de l'homme, lui ouvrant ainsi le ventre.

Elle lança un regard glacial au reste de la troupe qui n'avait pas bougé depuis le début de la confrontation.

''S'il y a quelqu'un d'autre qui souhaite récupérer le contenu de ma bourse, allez-y. Ne vous gênez pas. J'ai encore toute mon énergie.''

Aucun homme ne bougea.

''C'est bien ce que je pensais .''

Elle se retourna et sorti de cet horrible taudis. Elle prit une grande respiration, mais au moment ou elle voulut continuer son chemin, elle tomba sur un homme qui avait un visage familier. Un sourire arrogant illumina son visage. Un mercenaire se tenait devant elle. Non ! Un Mentaï. Ont l'avait donc retrouvée. En même temps, sa tête devait avoir été mise a prix. On ne quittait pas la forteresse sans conséquences. Mais... Elle s'en fichait royalement.
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Caym Cali
Féminin
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Aptitudes: Maîtrise du don du dessin et très doué avec les armes. Séducteur
Caym Cali
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23.07.16 23:03
https://ewilan.forumactif.fr/t2550-chronique-d-un-redoutable-merc

Retrouvailles
Caym marcha au hasard des allées, le nez en l’air, enregistrant le plus de détails possible. L’implantation des bâtiments, leurs matériaux, les passants… Tout. Ces informations lui permettraient d’établir un plan. Mais avant de rendre son verdict il devait savoir ce qu’il se passait réellement ici. Si une famille de bourgeois décidait de voler sans vergogne, ils pourraient être tolérés par les mercenaires du Chaos, contre monnaie sonnante, mais Caym sentait qu’il y avait autre chose. Quelque chose de plus complexe.
Ce qui le travaillait était cette rumeur sur le funeste destin des mercenaires du Chaos. Si ces noblions avaient osé s’en prendre à sa guilde, ils venaient de signer leur arrêt de mort. Le mentaï n’appréciait guère cette manière de ne laisser entrer que les riches, si certains voleurs étaient impressionnés, Cali ne l’était pas, tous méritaient leur chance, et condamner des innocents à une mort certaine avait le don de le rendre fou.
Dit comme ça, ça sonnait presque chevaleresque, mais ça ne l’était pas. L’avidité est le défaut de tout homme, et un des pires qui soit, du point de vue de Caym. Ce défaut est à l’origine de la tragédie de sa vie. Avec le temps, il avait fini par haïr le monde entier pour sa lâcheté et son hypocrisie, jamais il n’oublierait. Et peut-être devrait-il rappeler à ces riches bourgeois la dure réalité de la vie.
Les rides formées sur son front par son mécontentement finirent par disparaitre, en même temps qu’il approchait de ce qui ressemblait à une taverne. Un joyeux boucan s’en dégageait, accompagné par une odeur de transpiration, d’alcool. Poussant la porte le mercenaire scruta rapidement les lieux, prêt à réagir. Repérer les possibles sorties, les tonnelets de bière, les clients bagarreurs, ceux qui ne résisteraient pas et les autre, les clients-surprise dont il fallait se méfier.
Mais son analyse se stoppa brusquement lorsqu’il aperçut la fine silhouette à la chevelure de feu qui fonçait droit sur lui. Enfin, vers la sortie.

Tsukiyomi Ayame.

Il la reconnut sans même avoir besoin d’observer son visage. Il la sentait, comme il l’avait toujours sentie. Déjà lorsqu’elle était la protégée de Viladra elle dégageait cette sensation d’indiscipline, de danger et de folie, un mélange bien trop explosif et incontrôlable au goût du mercenaire, mais sa chef en avait décidé autrement. Jouer avec le feu lui plaisait.
Elle était partie et Ayame s’était retrouvée à la tête de forteresse mais pas pour longtemps. Elle avait lâchement fui, lançant ainsi le départ d’une superbe chasse à l’homme (enfin, à la femme dans ce cas présent). Caym avait ralenti les recherches afin de laisser à la jeune femme un peu de temps pour s’enfuir et se préparer à la traque. Il ne l’appréciait pas, mais par égard pour l’amitié que lui portait Viladra, il devait le faire.

La tête de la jeune femme avait été mise à prix, comme celle de tous les déserteurs. Cependant, au vu de son implication chaotique, il avait été précisé qu’elle pouvait être ramenée vivante à la forteresse.
Lui laisser une chance de s’expliquer n’était pas forcément synonyme d’avoir la vie sauve.

Enfin, peu importait pour le moment, Caym allait devoir agir. La tuer ? La laisser s’enfuir et poursuivre sa mission ?
Réagissant au quart de tour, il pivota et laissa la rousse sortir de l’établissement avant de s’élançer à sa suite. Plus grand qu’elle, il la rejoignit rapidement et lui fit une jolie clef de bras, avant de la projeter à l’intérieur d’une maison. Caym entra à sa suite puis la lâcha avant de refermer la porte. Il avait besoin de calme. De discuter. Peut-être savait-elle des choses.

Et s’il devait la tuer ?

Il grimaça à l’idée, il ne l’appréciait pas (pour dire vrai, il n’appréciait pas grand monde) mais elle restait une mercenaire et à la vue du sang qui maculait dorénavant son précieux sabre, elle ne s’était pas éloignée de la Voie.

-Ayame, quel plaisir de te revoir enfin.


L’ironie suintait de sa voie, et il accompagna le tout d’un sourire moqueur. Cependant il ne comptait pas perdre plus de temps en badinage.

-Enfin t’es mignonne mais j’ai une mission. J’ai entendu dire que les mercenaires du Chaos s’étaient fait botter le cul par les propriétaires de cette charmante ferme.
Sa voix était devenue grave, toute trace d’humour avait disparue. Il alla droit au but. Si c’est vrai, je vais leur remettre les idées en place et leur démontrer que si les gens tremblent en entendant notre nom, c’est qu’il y a une raison. Et si cette rumeur est fausse… Eh bien, je pense quand même leur laisser un petit souvenir.

Il se tut, attendant la réaction de la jeune femme. Il n'allait certainement pas lui demander son aide, il n’en avait pas besoin, mais si elle désirait aider, il accepterait et en ferait part au conseil lorsqu’elle sera jugée. Dans tous les cas il la ramènerait à la forteresse, consciente ou non. Le mentaï était sur ses gardes, en position de combat, mais également prêt à dessiner. Il savait que sa potentielle adversaire maniait les orages et autres trucs météorologiques et surtout qu’elle était redoutable avec un sabre entre les mains, ce qui était le cas.
Avec tout ce qu’il y avait à faire dans cette ferme fortifiée, se battre contre une de ses pairs ne lui plaisait pas vraiment, perte de temps et d’énergie.
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