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Esrin Ilïen, Légionnaire aveugle
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Esrin Ilïen
Masculin
Âge : 29
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 322
Date d'inscription : 06/09/2016

Mon personnage
Sexe et âge: Mâle de 26 ans
Aptitudes: Légionnaire Aveugle
Esrin Ilïen
Légionnaire__Membre



07.09.16 9:13
https://ewilan.forumactif.fr/t2881-esrin-le-legionnaire-aveugle


Esrin Ilïen



Votre Heros


Nom : Ilïen
Prénom : Esrin
Surnom : l'Aveugle
Sexe : Masculin
Âge : 26 ans
Guilde : Légion Noire
Maître/Apprenti : /
Objectif(s) : Venger le massacre de sa famille




Un peu de Vous


Prénom/surnom : Antoine / Tonito
Âge : 21
Goûts :
Comment avez-vous connu le forum ? Google est mon amis
Avez-vous de l'expérience en RPG ? Oui (mais pas depuis 2 ans)
Votre activité sur le forum ? 4 Jours/7
Est-ce un double compte ? Non
Votre première impression sur le forum ? Je vais m'y plaire !
Validé le :20/11/2016



Capacités


Plateaux d'Astariul / CC+3

Au loin, la plaine n'était que désert de poussières et de roches, rarement parsemée de végétation. L'endroit semblait vide de toute vie animale, et pourtant non loin de là se déroulait une grande bataille. Des milliers de combattants, deux camps, deux races. D'un côté les légionnaires de l'Empire, protégeant les colons et les villes du Nord, de l'autre une horde des Raïs, ces guerriers cochons, sanguinaires, ayant pour but de détruire l'Empire et l'humanité. Un observateur extérieur pouvait à loisir voir les forces en présence, leurs flancs qui faiblissaient, leurs percées dans les rangs ennemis ou encore les mouvements de retraite. Tous les soldats pouvaient voir leur adversaire, armuré ou monstrueux, tuant l'un de ses camarades ou mourant par la lame de l'un des siens. Tous, sauf un.

Il combattait en première ligne, au niveau d'une percée des légionnaires. Entouré par les ennemis, il semblait être comme tous les autres. Pourtant Esrin était aveugle. Mais il voyait avec ses propres yeux. Son ouïe fine le prévenait des coups de l'ennemi, le sifflement d'une lame qui approchait, ou le bruit des bottes sur le sol dur. Pour compenser le délai de réaction lié à son absence de vision, il faisait preuve d'une réactivité hors du commun, parant un coup au dernier moment, se retrouvant la seconde suivante derrière son adversaire pour le transpercer de son épée puis d'esquiver le couteau d'un guerrier cochon qui voulait le prendre à revers.

Sa vitesse d'action était impressionnante, mais il devait sa survie à son entrainement de légionnaire, le meilleur que pouvait recevoir un Alavirien, sauf si on était un Frontalier bien entendu. Des années de pratique et de souffrance pour perfectionner son art de combattre et contourner son handicap en ont fait l'un des meilleurs guerriers de la Légion Noire. Accepté dans leurs rangs à l'âge de 18 ans, il y a de cela sept ans déjà, il n'avait cessé de progresser, surprenant même les plus optimistes de ses professeurs.

Le guerrier n'était pourtant pas infaillible, et la blessure à ses yeux, cicatrisée dans la douleur, le tirait horriblement, dans une douleur continue. Même si Esrin s'y était habitué, il lui suffisait de prendre un coup au visage pour déclencher une douleur si violente qu'il en était paralysé. Il devait changer régulièrement ses bandages, car sa peau était très fragile à cet endroit et sa blessure pouvait s'infecter.

Un bruit strident ou un grondement très sourd pouvaient totalement perturber la capacité d'Esrin à se repérer dans son environnement, et à ce moment il était facile de le surprendre et de le neutraliser, à cause de son ouïe trop fine. Malgré sa grande forme physique et son endurance, se concentrer constamment sur ses sens lui demandait beaucoup d'énergie, ce qui pouvait le désavantager dans un combat qui s'éternisait.


Description Mentale


Marches du Nord, Campement de la Légion Noire / CC+2

L'hiver avait été rude cette année-là. Le froid avait figé la maigre végétation de la région et les arbustes ressemblaient à des sculptures de glace. Une couche de neige de plusieurs centimètres recouvrait les bâtiments et terrains du camp, assourdissant les pas de deux hommes qui se dirigeaient vers la place centrale.  Leur armure d'un noir mat et profond, en vargelite, était renforcée par d'épaisses fourrures pour palier au froid.

J'étais l'un de ces légionnaires, en service dans le Nord depuis déjà deux mois. Mon camarade, Philippe, que j'avais rencontré lors de la formation des recrues, était devenu la personne la plus proche pour moi, en oubliant ceux qui étaient morts. Suite à la chute du Chaos, la Légion avait eu énormément de travail, que ce soit interne ou externe. Des têtes ont sauté, des réformes ont été adoptées et un long investissement quotidien dans l'éradication de divers rebelles, raïs en perdition et mercenaires paumés a ponctué ces deux dernières années. Pas très glorifiant pour la Légion, mais bon, il fallait bien que quelqu'un s'en occupe.

Suite à cette période, nous sommes rentrés dans une relative paix, officiellement. Officieusement les hommes-cochons étaient trop affaiblis pour nous poser le moindre problème. Donc on nous avait envoyé dans les Marches pour des vacances bien méritées. Je plaisante à peine.

Philippe m'a proposé un duel, mais j'avais pensé que c'était un prétexte pour prendre un peu l'air. On étouffait, tous placardés dans les dortoirs. J'avais accepté plus pour me dégourdir les jambes qu'autre chose. Le froid nous avait pris dès notre sortie de la tente, nous laissant échapper une épaisse fumée à chaque respiration. Des vacances je vous ai dit ?

"J'espère que tes extrémités ont gelé, ça fera une pause pour l'infirmière" balançais-je avec humour. J'étais comme ça, sortant des blagues même dans les moments les moins appropriés. Même si cela pouvait m'apporter les foudres de certains individus dépourvu du moindre sens de la répartie.

"Esrin... Tu ne changeras donc jamais ? Heureusement que tu ne vois pas combien je suis exaspéré."
"Pas besoin de le voir pour le savoir. Et non je ne changerais pas, je dois bien être le seul légionnaire humainement sociable."
"Je me demande toujours comment tu as réussi le test psychologique... Trêve de plaisanteries, je te prends en duel."
"Tu y tiens vraiment ? Les duels ne sont pas autorisés, nous devons privilégier le travail de groupe à la confrontation"
"Autant tu es un bon déconneur, autant tu tiens absolument à respecter les ordres à la lettre. Personne ne va nous entendre, et les officiers sont en réunion dans la tente du commandant. Je veux te montrer que je suis bien meilleur que toi."

Nous savions tous les deux que c'était faux. Il ne m'avait jamais battu. Mais j'étais trop modeste pour le lui rappeler. Et puis il était comme ça, orgueilleux et provocateur. Le son d'une épée sortant de son fourreau mit fin à mes pensées et je dégainai à mon tour ma propre arme pour me mettre en garde. J'entendais les pas sourd de Philippe dans la neige, il tournait autour de moi, comme un prédateur tourne autour de sa proie.

"Je t'attends Esrin, cesse de jouer sur la défensive. Tu ne me fais pas peur." me lança-t-il.
"Comme tu veux"

Sur ces mots j'anticipai un déplacement de côté pour surprendre mon adversaire puis mon épée fendit l'air dans la direction où se trouvait Philippe. Celui-ci, surpris, avait réussi à éviter le coup et m'attaqua de l'estoc alors que mon épée se dirigeait vers le sol. Je parai in-extremis son épée en remontant la mienne puis reculai pour me mettre hors de portée de son prochain coup.

"Cesse de te défiler Esrin, je vais te battre. Comptes-tu fuir ?"
"Qu'est-ce que tu racontes ? Je ne fuis jamais !"
"Ah oui ? On en parle de la bataille des Plaines ? Où tu as failli condamner tout un flanc ?"
"Je..."
"Et quoi ? Tu vas encore voir des fantômes ? Tu vas encore dire que tes parents sont ..." me coupa-t-il.

Avant même qu'il eut terminé sa phrase, un accès de rage me prit et je désarmai avec un grand cris Philippe d'un coup puissant. Une colère sombre et terrible avait pris possession de mon corps et mon épée se retrouva sur le cou du légionnaire. J'étais méconnaissable. Mes yeux étaient striés de sang, je suais à pleines gouttes malgré le froid ambiant et je tremblais de tous mes membres. Je respirais difficilement. Tout semblait figé et cela dura de très longues secondes. Petit à petit mon esprit revint à lui et j'étais à la fois choqué et profondément perdu. Doucement je baissai mon épée, secouant la tête, cherchant à me convaincre que tout ça n'était qu'un rêve, que je n'avais pas fait ça. Et comme toujours dans cet état, je me mis à me défiler. Et à fuir. Sans me retourner je me dirigeai vers l'entrée du camp en courant.

"Tu es dangereux Esrin ! Un fou furieux !" Me cria Philippe derrière moi.

Il avait raison. J'étais certes l'un des meilleurs légionnaires de mon temps, il existait une part sombre de moi-même qui menaçait chaque jour la vie de mes camarades. Elle pouvait prendre possession de moi sans que je ne puisse rien y faire. Des fantômes venaient me hanter, je faisais des cauchemars terrifiants. Heureusement peu de personnes le savaient, et je refusais toujours la moindre aide. C'était mon démon. C'était à moi de le combattre. Mais en avais-je la force ?  

Description Physique


Une taverne d'Al-Jeit / CC+4

L'obscurité du lieu est pauvrement refoulée par quelques bougies éparses. Une odeur désagréable empeste la salle, mélange d'alcool, de sueur et de vomi. Respirant avec difficulté l'air lourd et dense, vous cherchez d'un large regard une personne parmi la foule. Excluant de votre recherche les soulards, paysans et autres badauds, votre vision s'arrête sur un homme encapuchonné assit à une table éloignée des autres, dans un coin plus sombre de la pièce. Vous n'arrivez pas à le détailler d'aussi loin, mais il porte une longue cape de voyage, semblant abîmée par les années. Son visage est caché par sa capuche, pourtant vous reconnaissez la description de celui que vous cherchez.

Vous approchant de sa table, vous remarquez de plus en plus de détails sur cet homme. Sous sa cape vous devinez la forme d'un fourreau d'épée, ainsi qu'une armure légère de cuir brun. Un guerrier. Vous ne savez pas grand-chose à son propos, seulement quelques indications sur où le trouver et comment le reconnaître. Arrivé à la table, vous sortez de votre poche un message cacheté, remit par votre employeur.

"Je cherche Esrin, j'ai un message à lui ..." , commencez-vous à dire.
"Vous l'avez trouvé. Asseyez-vous messager, vous avez bien mérité une pause depuis votre départ d'Al-Chen. J'espère que votre voyage s'est déroulé sans encombre." vous répond-t-il en vous montrant la chaise en face de lui.

Surprit par son invitation et vous demandant comment il peut savoir l'origine du message, vous acceptez poliment et prenez place à la table. Même assit, vous ne parvenez pas à deviner son visage, car celui-ci était toujours caché par son ample capuche. Il semble plutôt grand, dans les 1m80. Vous remarquez sa musculature plutôt imposante, propre à un guerrier bien entrainé. Il ne faut pas lui chercher de noise à celui-là. Vous rappelant soudain qu'Esrin vous avait posé une question, vous vous empressez de lui répondre, gêné.

"Le voyage a été tranquille, merci. Je dois vous remettre ce message d’Arën Doll, il m'a précisé que c'était urgent."

L'homme commence alors à retirer sa capuche et vous avez un sursaut de surprise lorsque vous apercevez les bandages qui cachent ses yeux. En bandes serrées, ils recouvrent toute la partie haute du visage, noués à l'arrière de sa tête et ils semblent être remplacés régulièrement. Du reste de son visage, vous voyez une peau usée par la fatigue et l'effort, comme si cet homme avait déjà vécu toute une vie alors que vous ne lui donnez pas la trentaine. Une cicatrice apparaît sur sa joue droite, pas très longue, mais bien marquée. Esrin ne possède pas de barbe, mais ses cheveux sont plutôt longs, d'un brun sombre portant sur le noir. Un menton carré et des joues creusées achèvent la description de cette moitié de visage.
Il n'est ni maigre ni bien portant, d'une corpulence moyenne, mais avec une musculature bien présente et harmonieuse. Esrin sourit, après avoir subi cet examen d'un instant. Son sourire est sincère et chaleureux, mais vous sentez derrière une crispation liée certainement à de la tristesse ou à du remord.

"Ne faites pas attention à ces bandages. Ils sont simplement là pour ceux qui sont allergiques à la misère des autres. Je vous en prie, pouvez-vous me lire cette lettre ? Malheureusement depuis que mes yeux ne voient plus, lire m'est impossible."

Esrin ne paraît pas éprouver de tristesse, du moins en apparence. Il continue de sourire, semblant fier d'être aveugle. Vous êtes admiratif devant ce courage car perdre la vue est un véritable handicap. Surtout pour un guerrier.

Ce que vous ne savez pas c'est que derrière ces bandages se cache la raison de l'aveuglement d'Esrin. Son plus grand secret. Et aussi l'un des moteurs d'une noirceur vengeresse qui envahit année après année le cœur d'Esrin l'Aveugle…

Histoire



Plaines d'Astariul / CC-14

Manquant une énième fois de m'étaler dans la boue, je continuais ma course effrénée à travers le convois, bousculant ceux qui n'étaient pas assez rapide pour s'écarter. Je les entendais protester derrière moi, qu'ils pouvaient être rabat-joie ces adultes ! J'étais à bout de souffle, mais il fallait absolument que je fasse part de ma découverte à maman, j'avais été si surpris.

Tout en cherchant ma mère, je me souvenais de ces dernières semaines. Elles avaient été longues, mais nous approchions de notre but, c'est ce que j'avais entendu en cachette pendant une réunion des adultes.  J'étais si heureux, c'était mon premier voyage et j'adorais ça. Tous ces paysages nouveaux chaque jour, je me croyais dans un de ces livres d'aventures que mon père me lisait quand j'étais petit. A présent nous étions dans les plaines d'Astriul, ou Astarul, je ne sais plus. C'était immense, je ne voyais pas l'horizon, comme si on était à la mer. Enfin, c'est ce que m'ont raconté les copains, je ne suis jamais allé à la mer.

Essoufflé, j'arrivai enfin devant mon chariot, mais ma maman n'était pas là. Naïvement inquiet, je commençais à m'inquiéter.

"Maman ? Maman !" criais-je, à moitié en pleurant
"Je suis dedans Esrin !" me répondit une voix familière depuis l'intérieur du chariot

Reprenant mon sourire je couru jusqu'à l'arrière du chariot. Ma maman était bien là, entrain de ranger. C'était la plus jolie de toutes les mamans, et la plus gentille. Je l'adorais. Elle s'arrêta un instant, me sourit puis remarqua les traces de boues sur ma chemise et son sourire disparu.

"Esrin, elle est propre de ce matin ! Je t'avais interdit de courir dans les flaques de boue."
"Mais Maman... J'ai vu quelque chose à l'arrière du convoi ! C'était énorme !" Lui répondis-je, reprenant encore mon souffle.
"Mon chéri, tu as dû voir un coureur, il y a beaucoup dans la région. Et ne cherche pas à éviter ta punition."
"Non ce n'était pas un coureur, c'était cent fois plus gros ! C'est vrai maman."
"Bon... Il ressemblait à quoi ton gros monstre ?" Me demanda-t-elle avec un soupir.
"Il était tout poilu, avec huit pattes, ou dix, je ne les ai pas comptés, mais il en avait beaucoup ! Il avait des sortes de fouets qui faisait de la lumière bleue tout autour de son corps et..."
"Esrin, tu es certain que tu n'inventes rien ?" Me coupa-t-elle, soudain très inquiète et sérieuse.
"Oui maman, je te le promets. Qu'est-ce qu'il y a maman, j'ai fait une bêtise ?"

J'étais très inquiet tout d'un coup, je voyais rarement ma mère dans cet état. La dernière fois, les éclaireurs avaient aperçu une sorcière, enfin une goule comme disent les adultes, et tout le monde avaient arrêté de rigoler. Ma maman m'avait dit que c'était très méchant une sorcière. J'avais eu peur je me souviens, mais mon papa m'avait rassuré. Il est si fort !

"Mon chéri, tu vas te cacher dans le chariot, sous tes draps. Je vais voir Yaan, je veux que tu restes dans le chariot, d’accord ? Ne sort pas tant que je ne suis pas revenue."
"D'accord Maman, j'ai peur..."
"Ne t'inquiète pas, je suis là, et ton papa aussi. Tu ne crains rien."

Sur ces mots, elle partit vers le centre du convoi. Yaan était le chef de la caravane. Il faisait peur avec toutes ses cicatrices sur le visage, mais il nous avait protégé plein de fois. Ma maman m'avait dit que je ne risquais rien, et je lui faisais confiance. Je l'aimais tellement ma maman...

Ma cachette était située dans un coin, entre plusieurs caisses et sacs. Il y avait ma couchette et aussi mes quelques jouets, dont un coureur sculpté dans du bois que m'avait offert mon papa, je le trouvais si joli. M'enfonçant dans les draps je commençais à avoir un gros coup de fatigue. J'avais couru longtemps, et sur le coup je n'avais pas ressenti de fatigue. Peut-être qu'il fallait le temps à la fatigue de me rattraper, car je courais plus vite qu'elle. J'étais super rapide, c'était ma maman qui le disait. Je commençais à m'endormir donc, emporté par le sommeil. Et c'est avec une dernière fois le visage de ma maman inquiète dans mon esprit, que je fermai les yeux.


--ᚖ--

Une odeur de fumée me réveilla en sursaut. J'étais encore tout engourdi, et il me fallut un temps pour complètement me réveiller. Je me mis à tousser alors que j'inspirais de l'air brulant et agressif. Paniqué, je ne voyais rien, il y avait de la fumée partout. Il y avait un crépitement horrible, comme si le bois du chariot était en train de bruler. J'avais si peur.


"Maman ! Maman !" essayais-je de crier, mais ouvrir la bouche me faisait tousser horriblement.

Il fallait que je sorte du chariot. Mais je ne savais même pas où je me trouvais. Dehors j'entendis des cris horribles, des bruits d'épées. Je ne savais pas ce qu'il se passait, mais une seule chose comptait : retrouver mes parents. Avec eux je ne risquais rien, ils me l'avaient dit. Je tâtonnai devant moi, pour essayer de trouver une ouverture par où sortir de cet enfer. C'est à ce moment-là qu'un craquement horrible résonna dans tout le chariot et le toit tout entier me tomba dessus. J'étais bloqué sous la toile, je criais de douleur et pleurais mais j'essayai en fin de m’extirper de là. Des flammes dansaient autour de moi, semblant avancer irrésistiblement vers moi. Un moment je fus hypnotisé et en levant la tête je compris que c'était la fin. Je ne me souvenais que la douleur, une douleur horrible et insoutenable, avec une forte odeur de chair grillée. Puis ce fut le noir.



Al-Chen / CC-12

Si mes yeux le pouvaient, je serais entrain de pleurer. Mais même ça m'était interdit. Je venais une nouvelle fois de me faire prendre à parti par un groupe de délinquants. Tous des pourritures, qui n'avaient aucune volonté de trouver un travail et passaient leur temps à commettre des méfaits. Bien sûr, il fallait que ça tombe sur moi. Je les connaissais, et eux aussi. Esrin l'Aveugle, le souffre-douleur. Voilà comment on m’appelait.

Ils s'amusaient avec moi, me bousculaient quand je leur tournais leur dos. Je ne voyais rien venir, bien entendu, donc c'était un jeu pour eux. J'avais beau les supplier, ils ne m'écoutaient même pas. Ils me traitaient de bon à rien, mais surtout, et ce qui m'avait fait craquer, ils m'ont dit que je n'étais qu'un orphelin, que mes parents étaient morts. Entendre parler de mes parents me détruisaient. Je n'avais que 10 ans alors.

Tout en rentrant à la maison, j'essayais d'être le plus discret possible. Je ne voulais pas avoir d'autres problèmes pour la journée. J'avais mal partout, les bougres ne m'avaient pas raté. Ma fierté était en morceaux, tout comme ma chemise. Je commençais même à me demander s'ils ne disaient pas la vérité. Qu'est-ce que pourrait devenir un aveugle ? Je n'avais aucun don.

Une odeur de coureur grillé m'attendait quand je pénétrais chez moi. Loin de me réjouir, je me dirigeais dans le salon, où je savais que se trouvait Dan. Celui-ci me vit rentrer, car je l'entendis se lever.  

"Esrin, bon dieu ! Qu'est-ce qui t'es arrivé ?"

Ne prenant pas la peine de lui répondre, j'allai m'assoir dans le siège près de la cheminée. La chaleur de l'âtre me fit du bien. Je sentais du sang chaud couler de mes bandages au visage. Les salauds, ils ne m'avaient vraiment pas loupé. Dan s'était approché de moi.

"Attends, je vais changer des bandages. Encore cette bande de petits cons ? Il faut vraiment que je dise à la garde de mieux faire leur travail ! Qu'est-ce qui t'as pris de te balader là-bas ?"

"J'étouffe ici, tu le sais. Je me baladais juste."

"C'est trop dangereux pour toi Esrin !" me cria-t-il.

Cette scène, on l'avait déjà vécue des centaines de fois. Depuis qu'il m'avait sauvé des flammes. Depuis que j'avais perdu la vue. Dan était un éclaireur de la garde d'Al-Chen. Il devait surveiller les territoires au Nord de la cité pour prévenir un débordement des raïs ou la présence de goules, voire d'un bruleur. Il y a deux ans, il est tombé sur le reste d'une caravane. Et m'a trouvé, dans les décombres d'un chariot, miraculeusement vivant. Et j'étais le seul. Du moins, c'est ce qu'il pensait, parce qu'on n'avait retrouvé que très peu de corps sur le total d'âmes que comptait la caravane entière. L'affaire était toujours non résolue.

"Dan. Est-ce que mes parents sont morts ?"

Dan était en train de changer mes bandages, ce qui me fit pousser un petit cri de douleur. Ma peau était très fragile sur tout le visage, à cause des brulures que j'avais reçu. Il poussa un soupir.

"Cela fait deux ans qu'on a perdu leur trace. Je sais que c'est dur à entendre pour toi. Tu n'as que dix ans. Mais ils sont certainement morts à l'heure qu'il est."

"Je les retrouverais. Ils représentent tout ce qui me reste sur cette terre."

Retrouver mes parents, cette quête que je m'étais promise de mener à bien, semblait impossible. Mais c'était le seul moteur qui me poussait à avancer. A me battre. Dan essayait de m'entrainer du mieux qu'il pouvait, mais le guerrier aveugle était un mythe. Comme je ne pouvais pas voir les coups venir, je me faisais surprendre, et mes propres coups étaient facilement évitables. Mais je ne perdais pas espoir.

"Tu n'es pas prêt pour les retrouver Esrin. Je... Je veux que tu fasses attention à toi. Je ne suis pas ton père, je le sais bien. Mais je tiens à toi comme à mon propre fils."

Je devinais qu'à ces mots il pleurait, et je le savais sincère. Il prenait soin de moi, faisait tout pour me simplifier la vie et surtout il me protégeait. Il avait raison, le monde était bien trop vaste de dangereux pour moi. Je plaçai mes bras autour de son cou pour une étreinte chaleureuse.

"Un jour tu seras fier de moi Dan, je te le promets. Et ce jour là, je serais prêt à les retrouver"




Al-Chen / CC-6

Je poussais un cri de douleur alors que le bâton de Dan venait une nouvelle fois de me percuter les côtes. Il était trop rapide, j'entendais certes très faiblement le bruit du bois qui traversait l'air, mais je n'avais pas eu le temps de réagir. Je restais agenouillé un moment, pour reprendre mon souffle. Je n'arrivais pas à me concentrer, ma tête était un vrai capharnaüm, pleine de pensées contradictoires et d'ordres contraires. Mes sens me jouaient des tours, le sifflement sur ma droite n'était pas caractéristique de son bâton fendant l'air, mais simplement le vent dans les feuilles de l'arbre sous lequel nous nous entrainions. Je n'arrivais pas à différencier les sons, à les analyser, à les comprendre.

J'avais beau m'entrainer, jour après jour, me renforcer physiquement, ce problème restait un mur infranchissable. Sans la vue, je ne pouvais pas me repérer dans mon environnement. Depuis quelque temps, je rechignais même à venir m'entraîner avec Dan. A quoi bon, ça ne donnait absolument rien depuis des années. Certes, j’encaissais mieux les coups, mais nous combattions avec des armes en bois. Face à une épée je ne donnais pas cher de ma peau. L'espoir se réduisait, inexorablement, et une déprime profonde commençait à s'installer.

Dan essayait bien de me motiver, de me remonter le moral. Mais il ne pouvait pas m'aider. Mon handicap m'empêchait de vivre, de me libérer. Si seulement mes sens s'ouvraient, me laissaient voir ce monde qui me manquait tant. Oui, j'entendais le doux chant des oiseaux, mais je ne voyais pas leur belles plumes. Quel plaisir de sentir la bonne odeur des épices, mais quel intérêt si je ne pouvais en apprécier les couleurs chatoyantes ?

La tristesse me prit, une nouvelle fois. Je n'en pouvais plus. A quoi bon vivre si je ne pouvais pas survivre ? A quoi bon me défendre si je ne savais pas me battre ? A quoi bon chercher à voir quand on avait perdu la vue...

Un grand calme se fit en moi, comme jamais auparavant. Je n'avais plus rien à perdre. J'abandonnais. C'est alors que tout devint clair dans mon esprit. Ma respiration se calmait, mon pouls ralentissait, mes tremblements disparaissaient. Je me laissais envahir par ce nouvel état, surpris de le découvrir, en appréciant la simplicité. Je compris alors. Ouvrir mes sens. Depuis tout ce temps, c'est que je voulais. Les ouvrir pour voir le monde. J'essayais de les forcer, de les dompter pour qu'ils obéissent à mes envies. Je voulais retrouver les sensations d'avant la perte de ma vision, et je m'étais enfermé dans cette nostalgie et cette envie d'interpréter mon environnement comme je le faisais auparavant.

Un sourire apparu sur mes lèvres, le premier depuis bien longtemps. Et mes sens s'ouvrirent enfin. Je voyais, ou plutôt j'entendais, je sentais, je goutais, je touchais. Tout devint clair et limpide, chaque son était une lumière, chaque odeur était une couleur. Je ne voyais plus à travers mes yeux, mais à travers mes narines, mes mains, ma peau et ma bouche. Les chants des oiseaux résonnaient en moi comme la plus belle des symphonies, devinant leur source dès les premières notes. Le vent m'apportait des odeurs de légumes fraichement récoltés, provenant du jardin de notre voisin. Je comprenais le monde. Et l'espoir ne me quitta plus jamais.  



Cité du Chaos / CC

Dans la poussière et le sang de la bataille, mon détachement s'était isolé du reste de l'armée. Nous étions seulement quatre, mais même sous le nombre nous semblions invincibles. Déviant du centre de l'affrontement à cause des mouvements des groupes de combattant, nous nous retrouvâmes adossés contre une grande bâtisse de pierre. Sur un sifflement de Lian, nous entrions dans le bâtiment, en attendant les renforts.

Le caporal Lian était le plus gradé de notre petit groupe. Grand et bien bâti, même pour un légionnaire, il avait plusieurs années de service à son actif, comme pouvaient le prouver les nombreuses cicatrices sur son visage. En officier avisé, il ordonna à Marc et Phillipe de surveiller la seule entrée du bâtiment en la barricadant avec les meubles présents dans la pièce. Pour ma part j'avais tous mes sens en aguet, prêt à me défendre contre des mercenaires nous attaquant par derrière. Je devinais que la salle était grande, car le son de nos voix résonnait.

"Esrin, ici nous devrions pouvoir tenir. Va explorer les autres salles, il s'y trouve peut être des prisonniers. Fait attention aux éventuels pièges." M'ordonna Lian.
"Bien compris."

Sur ces mots, renforçant la prise sur mon épée, je m'avançai dans la salle suivante. Attentif aux moindres bruits suspects, j'optais pour une avancée furtive, limitant mes geste au strict minimum pour réduire le bruit de mes pas. Tout avait l'air calme. On entendait au loin, dans un bruit très assourdi, le tumulte de la bataille. Je restais tout de même sur mes gardes, s'il y avait des prisonniers dans le bâtiment, ils devaient être gardés par plusieurs mercenaires.  

Je traversai plusieurs pièces vides, toujours attentif. Mon adrénaline, à son plus fort au milieu de la mêlée commençait enfin à redescendre. Ma respiration se faisait plus calme, ce qui me rassurait, les mercenaires auraient pu m'entendre de loin avec leurs sens aiguisés. Mais il s'avérait que j'avais de quoi les surprendre. Qui pourrait se douter qu'un légionnaire pouvait être aveugle? Le silence ambiant était étrange, presque surnaturel. Loin d'en avoir peur, je continuai mon exploration.

Plusieurs minutes plus tard, je tombai sur un escalier, du moins je le devinais grâce au courant d'air frais qui y montait. Quel meilleur endroit pour une prison que le sous-sol? Je commençai ma descente, heureusement l'escalier était en pierre brut et aucun bruit ne me trahi. En effet, l'étage en contrebas était bien plus frais, et j’eus un léger frisson. Toujours cette absence de bruit, je commençai à me poser des questions. Si gardes il y avait, j'aurai dû les entendre depuis longtemps.

Il y eu un clap, assez bruyant, puis tout s'accéléra. Un bruit de tissu sur ma gauche, celui d'une lame qu'on sort de son fourreau sur ma droite. Une embuscade bien préparée, je devinais qu'ils comptaient sur l'effet de surprise et leur vision nocturne. Et ben c'était raté, je n'avais pas besoin de les voir, moi. Parant au dernier moment le coup du mercenaire à ma droite, je me retournai pour lancer un coup de pied vers mon second adversaire, qui apriori ne s'y attendait pas car il s'écroula au sol dans un grands bruit. De ma main gauche libre, tout en évitant un autre coup précipité du premier mercenaire, j'attrapai celui-ci pour accompagner son mouvement et le faire tomber sur son camarade. Totalement désemparés il me suffit de les assommer au sol pour les neutraliser. Ils avaient été si pitoyable que j'avais décidé de les épargner, pour l'instant.

Après avoir lié leurs mains et leurs jambes avec de la corde trouvée non loin, je continuais mon avancée, sentant que je m'approchais du but. L'air était particulièrement humide et il s'y trouvait une forte odeur de moisissure. Non loin de moi j'entendis des gémissements humains, certainement un prisonnier. Je décidais d'aller dans cette direction. Je trouvais la cellule quelques pas plus loin, bien fermée par de solides barreaux de fer. Heureusement, j'avais pensé à voler la clef aux gardes. Dans un crissement beaucoup trop fort à mon goût, la porte s'ouvrit difficilement. Le gémissement s'était accéléré, le pauvre devait penser que j'étais l'un de ces mercenaires venu le torture. J'entrai dans la cellule avec calme, les mains vides bien en évidence.

"Je suis un légionnaire de l'Empire. Je vais vous libérer, je ne vous veux aucun mal."

Le prisonnier s'était calmé, reconnaissant certainement mon armure. Il se trouvait au fond de la cellule, je m’accroupis devant lui pour l’examiner et voir s'il était en état de marcher. Il se laissa faire, ce dont je le remerciai. Les salauds ne l'avaient pas loupés, il semblait avoir été frappé au visage à plusieurs reprises et plusieurs de ses côtes étaient cassées. Mais il devrait pouvoir marcher jusqu'à l'étage avec mon aide.

"Nous allons remonter à l'étage pour rejoindre mon détachement. Est-ce qu'il a d'autres prisonniers?"
"Je suis le seul dans ce bâtiment messire".

Sa voix illustrait mon observation, il avait été torturé et ses cordes vocales étaient atrophiées.

"Quel est votre nom?" demandais-je avec douceur, tout en l'aidant à se relever
"Yaan Tiul, j'étais le chef d'un... Vous allez bien messire?" me demanda-t-il, surpris

A ce nom des souvenirs que je croyais enfui à jamais au plus profond de moi ressurgirent soudain. Les morts, les cris... Les flammes. Le noir. Il me fallut un instant pour me remettre. Yaan ! Le chef de notre convoi ! J'étais pris soudain de nombreuses émotions, la colère, la nostalgie, l'amour d'une famille, la peur, la joie.

"Maman ! Maman est vivante? Et papa?"
"Pardon, je ne... Mais... Esrin ! Esrin, c'est toi?"

Je le pris dans mes bras, ne pouvant pas pleurer. Je fis attention de ne pas trop peser sur lui, à cause de ses blessures. Yaan lui pleurait, à chaude larme.

"Gamin, c'est bien toi?"
"C'est moi Yaan. Si tu savais comme le temps m'a paru si long depuis ce jour..."
"On te croyait mort, quand ils nous ont emmené ici... Mon dieu, tu es bien vivant ! Et un légionnaire qui plus est ! Mais... Qu'est-il arrivé à tes yeux?"
"Yaan, sais-tu où sont mes parents?"
"J'aimerais le savoir Esrin, crois-moi. Mais ils n'étaient pas dans le groupe de prisonniers qui a été amené ici. Je ne sais pas où est parti l'autre, ils nous avaient bandé les yeux. Je suis désolé gamin, j'étais censé tous vous protéger... C'était si horrible... Tous ces morts..."
"Ce n'est en rien de ta faute Yaan, tu as fait de ton mieux, j'en suis certain. Tu es sauf, et je suis certain que tous les autres de ton groupe vont être sauvés."
"Oh je l'espère aussi. Tu sais, je m'en veux de te le dire, mais tes parents sont certainement morts à l'heure qu'il est."
"Je sais. Mais tant que j'en aurais pas la certitude je continuerais de les chercher." achevais-je d'une voix qui ne laissait aucun doute.

Ma quête venait de faire un grand pas. Mes parents n'étaient pas morts ce jour-là, ils étaient vivants, quelque part. Je les retrouverais, quel qu’en soit le prix.




Al-Jeit, Caserne de la Légion / CC+4

"Je refuse Esrin, je ne te laisserais pas partir."

La colère montait en moi, comme un feu sombre qui menaçait de me consumer. Comment pouvait-il me refuser cela ? Je me forçais à rester calme. J'étais pourtant confiant lorsque le commandant Wil’Wayard avait accepté de me recevoir. J'avais beaucoup d'estime pour lui, c'était un héros, la fierté de toute la légion. Mais sa figure paternelle commençait à me mettre en rogne.

"Commandant, je vous demande simplement de me laisser quelques semaines pour retrouver leur trace." dis-je calmement
"Tu es l'un de nos meilleurs guerriers, nous avons besoin de toi. Les Marches de Nord ne sont toujours pas sécurisées et de nombreux mercenaires se baladent encore dans la nature. Notre travail est trop important pour que je me permette d'accepter ta requête, même si elle est noble. Je ne dis pas que tes parents sont morts, mais une enquête est déjà lancée pour retrouver les survivants du convoi. Ils font du très bon travail, n'en doute pas."
"Je sais où se trouve ma place. Mais ce sont mes parents, je les cherche depuis des années. La Légion est mon métier, mais ils sont ma famille. Si j'ai souffert toutes ces années c'est pour avoir le moyen de les retrouver !" répondis-je, avec un brin de colère
"Ma réponse est non Esrin, quand la situation sera plus calme je reviendrais sur ta demande. Pour l'instant je t'ordonne d'honorer ton engagement dans la légion. Tu peux te retirer."
"Bien Commandant"

Sortant de la tente de commandement, j'étais désemparé. Je savais que mes parents pouvaient être vivants, que je pouvais enfin les retrouver. J'étais coincé ici, les mains et les pieds liés par mon serment auprès de la Légion. Je ne regrettais pas mon engagement, loin de là, mais je me rendais compte que je m'étais bercé d'illusions. Elle était bien belle maintenant ma quête...

Je me remémorais les promesses faites à Dan ou encore à Yaan. Retrouver mes parents. Les sauver. Enfin avoir une famille. Être aimé... Je les cherchais depuis tant d'années et enfin, après tant de labeurs et de souffrances, ma quête avait avancée, j'avais retrouvé Yaan et l'espoir était revenu. Un jour je partirais de la Légion. Si elle refusait de m'aider, alors je n'avais plus besoin d'elle. Ma quête était trop importante.

Maman, papa, je vous retrouverais. Je vous le promets.

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Killian Delkaïron
Féminin
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : Kem Al'Ran
Messages : 16092
Date d'inscription : 18/04/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Ex-Marchombre de 30 ans...une femme bien entendu
Aptitudes: Sait ce battre contre toutes sortes d'armes, n'a pas peur et viendra toujours en aide aux autres
Killian Delkaïron
Mercenaire__Membre



07.09.16 10:47
Bienvenue à toi !

Ton personnage est super mystérieux, hâte d'en apprendre plus sur lui !
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Invité
Invité



07.09.16 10:52
Bienvenue Esrin ;)
Éclaire nos lacunes te concernant ^^
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Esrin Ilïen
Masculin
Âge : 29
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 322
Date d'inscription : 06/09/2016

Mon personnage
Sexe et âge: Mâle de 26 ans
Aptitudes: Légionnaire Aveugle
Esrin Ilïen
Légionnaire__Membre



07.09.16 11:13
https://ewilan.forumactif.fr/t2881-esrin-le-legionnaire-aveugle
Merci à vous deux !

C'est en cours ;)
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Elyssa Cil'Darn
Féminin
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : Edwin
Messages : 3142
Date d'inscription : 06/03/2014

Mon personnage
Sexe et âge: Femme de 27 ans
Aptitudes: Enchaîne sans difficulté les pas sur le côté
Elyssa Cil'Darn
Dessinateur



07.09.16 12:35
https://ewilan.forumactif.fr/t2859-chronique-d-une-dessinatrice-a
Un légionnaire ! /swoon/

Bienvenue chez nous ! N'hésite pas à poster ici quand tu as fini ta fiche que le sujet remonte.

Ah, et je peux répondre à d'éventuelles questions que tu te poserais, accessoirement ;).
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Esrin Ilïen
Masculin
Âge : 29
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 322
Date d'inscription : 06/09/2016

Mon personnage
Sexe et âge: Mâle de 26 ans
Aptitudes: Légionnaire Aveugle
Esrin Ilïen
Légionnaire__Membre



07.09.16 13:15
https://ewilan.forumactif.fr/t2881-esrin-le-legionnaire-aveugle
Merci pour ton accueil :)

Je n'hésiterais pas à me tourner vers toi si une question venait à montrer le bout de son nez ;)
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Stormer Nuva
Autre / Ne pas divulguer
Âge : 22
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 902
Date d'inscription : 04/04/2016

Mon personnage
Sexe et âge: Homme de 29 ans (je crois)
Aptitudes: Comme tous les marchombres, grande agilité et rapidité, plus un petit cadeau du Rentaï...
Stormer Nuva
Marchombre



07.09.16 14:48
https://ewilan.forumactif.fr/t3127-souvenirs-de-stormer-glacon-a
Bienvenue !
Joli avatar XD
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Esrin Ilïen
Masculin
Âge : 29
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 322
Date d'inscription : 06/09/2016

Mon personnage
Sexe et âge: Mâle de 26 ans
Aptitudes: Légionnaire Aveugle
Esrin Ilïen
Légionnaire__Membre



07.09.16 16:43
https://ewilan.forumactif.fr/t2881-esrin-le-legionnaire-aveugle
Stormer Nuva a écrit:
Bienvenue !
Joli avatar XD

Merci à toi pour la trouvaille ;)
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Invité
Invité



07.09.16 18:04
Bienvenue !
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Esrin Ilïen
Masculin
Âge : 29
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 322
Date d'inscription : 06/09/2016

Mon personnage
Sexe et âge: Mâle de 26 ans
Aptitudes: Légionnaire Aveugle
Esrin Ilïen
Légionnaire__Membre



08.09.16 17:04
https://ewilan.forumactif.fr/t2881-esrin-le-legionnaire-aveugle
Aeterna Adresil a écrit:
Bienvenue !

Merci ;)

J'ai déjà posté la description physique d'Esrin.

La suite se prépare, stay tuned :D
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Invité
Invité



08.09.16 17:22
La population des monsieurs (c'est à dire nous) s'agrandit tous les jours! Esrin Ilïen, Légionnaire aveugle 54893 Bienvenue à toi et bon courage pour le reste de ta fiche!
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Esrin Ilïen
Masculin
Âge : 29
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 322
Date d'inscription : 06/09/2016

Mon personnage
Sexe et âge: Mâle de 26 ans
Aptitudes: Légionnaire Aveugle
Esrin Ilïen
Légionnaire__Membre



08.09.16 17:24
https://ewilan.forumactif.fr/t2881-esrin-le-legionnaire-aveugle
Merci à toi Reagan :)
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Alice Blanc
Féminin
Âge : 26
Autre(s) Compte(s) : /
Messages : 785
Date d'inscription : 04/07/2015

Mon personnage
Sexe et âge: 20 ans c'est une fille
Aptitudes: pratique la boxe française et sais dessiner
Alice Blanc
Terrien [Admin]



08.09.16 19:36
https://ewilan.forumactif.fr/t2489-alice-blanc
Hello bienvenue à toi:) Bon courage pour la suite !
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Neleam
Féminin
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : Caym Cali
Messages : 10802
Date d'inscription : 28/11/2010

Mon personnage
Sexe et âge: Femme d'une petite trentaine d'années, MORTE
Aptitudes: Guerrière émérite, grande conteuse et bonne résistance à l'alcool.
Neleam
Chevalier__Admin



13.09.16 13:51
https://ewilan.forumactif.fr/t1995-neleam-une-femme-de-legende
Bienvenue ! Bon courage pour le reste de ta fiche, j'ai hâte de te lire ! ;)

Jouer un légionnaire aveugle, je trouve que c'est absolument génial *-*
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Esrin Ilïen
Masculin
Âge : 29
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 322
Date d'inscription : 06/09/2016

Mon personnage
Sexe et âge: Mâle de 26 ans
Aptitudes: Légionnaire Aveugle
Esrin Ilïen
Légionnaire__Membre



13.09.16 14:02
https://ewilan.forumactif.fr/t2881-esrin-le-legionnaire-aveugle
Merci à vous deux :D

Un peu de nouvelles, je viens de reprendre les cours donc j'ai moins de temps libre pour continuer la fiche. Mais ça avance ;)
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