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| 08.01.17 21:39 - Carte situant le RP en Gwendalavir:
Les Marches du Nord, leur température éternellement hivernale, leurs innombrables bêtes sauvages et leurs phénomènes plus surnaturels qu’ailleurs. Pays de fous pour beaucoup, paradis alavirien pour les seuls habitants de ces terres inhospitalières : les Frontaliers. Les Frontaliers sont un peuple courageux, rude, sauvage et incroyablement fort, de corps comme d’esprit. Formés au combat depuis l’enfance, leur sabre est véritablement un prolongement de leur bras, et leur inséparable arme de prédilection. Toute personne connaissant un Frontalier pourra également vous préciser qu’ils ont un code honneur aussi droit que leur lame et leurs lois excluent toute pitié. Ce peuple, héritier du sang de Merwyn, n’est affecté par aucune sorte de Dessin que ce soit. Attendez, ne me dites pas que vous ignorez qui est Merwyn Ril’Avalon ! Cet adepte de la salade de champignons n’est autre qu’un grand Dessinateur ayant permis à tous les alaviriens de sortir de l’Age de Mort, une époque sombre où les cruels Ts’Liches se servaient des humains comme d’esclaves ou de pitance. Vous ne voyez toujours pas ? Mais je ne peux plus rien pour vous ! Même les terriens le connaissent sous le nom de Merlin… Fermons cette parenthèse et revenons-en à nos mout… Frontaliers. Ce sont les gardiens des frontières entre l’Empire et les royaumes des repoussants Raïs, les guerriers cochons que les Ts’Liches ont également longtemps manipulés. Située sur le flanc de la Chaîne du Poll, la Citadelle est le lieu d’habitation des plus féroces guerriers de Gwendalavir. On peut surtout préciser que c’est une forteresse imprenable, et que si elle tombe un jour malgré tout, ce serait bien parce qu’il ne resterait aucune trace des autres habitants de l’Empire. La Citadelle, telle que nous la voyons d’en bas, est absolument vertigineuse. Dressée sur son piton rocheux, elle embrasse les reliefs de la nature et est droite, comme lançant un défi au ciel. De ses trois massives tours elle côtoie les nuages, d’une dernière plus fine et élancée elle les surpasse largement. Cette tour, malgré son altitude tout à fait remarquable, nous pouvons la voir très distinctement. Elle est couronnée d’un dôme de cristal reflétant élégamment la lumière qui lui vient directement d’au-delà du ciel. Il s’agit de la Vigie. Seuls les Dessinateurs les plus talentueux -ou presque- peuvent y accéder. Selon leurs témoignages et la légende, on pourrait voir la moitié de l’Empire de là-haut. Comment est-ce possible ? Je crois que seul quelques élus auront à jamais la chance de le savoir… Mais tenez ! Nous approchons des grandes portes, un solide mur pour qui n’est pas invité en ce lieu ! Vous savez, on raconte que les Frontaliers ne demeurent de fidèles alliés de l’Empire que parce que aucun Empereur n’a tenté de supprimer leurs coutumes ou de destituer leur gouvernant ! Sans cela, qui sais ce qui serait advenu… Les portes de la Citadelle s’ouvrent pour nous ! Entrez, mais n’oubliez pas… Honneur et courage ! | | | 13.01.17 18:59 Myakko est une elfe. En soi, ils ressemblent fortement aux humains mis à part leurs longues oreilles pointues et des réflexes surhumains. Ici, notre chère demoiselle a changé son apparence pour ressembler à une simple humaine d’une vingtaine d’année, à la longue chevelure noire et qui ne semble pas encore avoir à travailler dans quoique ce soit. Sa cicatrice tatouage est elle aussi dissimulée grâce à la magie.
Niveau pouvoir et équipement, elle possède dans ses poches (dimensionnelles et sans fond) une quantité assez incroyables de lames en tout genre, principalement pour lancer ou installer sur des pièges. S’ajoutent à cela des fioles de poison plus ou moins virulent, lui permettant une simple neutralisation à la mort immédiate. Nous noterons aussi la présence de filin, de cordage et de poulie, une bonne vingtaine de tenues différentes, une tunique complète en camelin (un genre de camouflage optique naturel) et assez de provision pour survivre plusieurs mois (notamment en feuille de camelle brune, l’équivalent Autremondien du Lembas). Myakko est capable, comme la plupart des elfes, d’utiliser la magie, mais elle n’y est pas très douée, si bien qu’elle se cantonne aux utilisations faciles de celle-ci, comme les petits soins, le changement d’apparence et d’autres enchantements qui ne lui demandent pas d’être plus fort magiquement que son adversaire. Elle est accompagnée d’un petit écureuil roux, son familier, avec qui elle partage un lien mental fort et une communication par pensée. Il est par conséquent très intelligent, comme tous les familiers.
La jeune elfe était en plein mission de repérage quand elle se fit aspirer. Face contre la terre Alavirienne, elle remercia les cieux de n’avoir pas fait cela pendant l’assassinat. Ah oui, je ne vous l’ai pas dit, Myakko est une maitre assassin de la guilde… Elle se redressa rapidement en regardant autour d’elle. D’autres avaient subi le même sort, ce qui l’arrangeait un petit peu. Les voyages dimensionnels étaient plutôt sympas mais il l’était moins quand on arrivait en plein milieu d’un volcan, d’une tribu cannibale ou de la capitale des démons. La forteresse, plutôt impressionnante, qui se dressait non loin de là ne ressemblait cependant pas à l’architecture démoniaque qu’elle avait pu croiser lors de sa précédente visite. C’était déjà ça…
Elle se couvrit d’une chaude veste qu’elle sorti de ses poches en espérant pour les autres qu’ils auraient de quoi se vêtir aussi. Ils étaient vraisemblablement dans une chaine de montagne, et elle n’était pas Autremondienne. Myakko avait suffisamment voyagé pour s’en rendre compte, et les arbres environnants ne ressemblaient à aucunes espèces qu’elle pouvait connaître. De toute façon, les gardes ou soldats qui finiraient par descendre de la forteresse pour les appréhender lui permettront de répondre à la question du où ? Comment, elle le savait, mais pas pourquoi. Alors elle s’approcha des autres qui reprenaient leurs esprits tant bien que mal.
« Rien de cassé ? Une idée d’où on est ? », lança-t-elle un peu à la cantonade.
Ne lui restait maintenant qu’à trouver comment sortir d’ici. Elle ne doutait pas que si plusieurs Autremondiens avaient été aspirés par des failles comme eux, Omois et ses scientifiques chercheraient à les retrouver, en espérant que cela ne les fasses pas ouvrir des fenêtres sur n’importe quel monde… Ne leur restait qu’une attente, un espoir, ou peut-être la chance que les habitants de ce monde soit aussi capable de les renvoyer d’où ils viennent… [/justify] | | | 13.01.17 22:12 - description de Luned:
Luned est une jeune fille de 18 ans, cheveux châtains et grand yeux gris. De petite taille elle est aussi assez menue. Sa formation de marchombre lui confère une souplesse et une agilité quasie inhumaines, ses mouvements sont emprunt de grâce et elle manie avec aisance dagues et poignards. Elle est vétue d'un pantalon noir épais. d'une paire de botte fourées et d'une veste elle aussi doublée de fourure.
Wooooohhh nom d'une vieille catin Ts'liche ! C'était quoi ce merdier ? Elle revenait dans les environs de la Citadelle pour s'occuper de la tombe de sa mère et des gens popaient dans les bois comme ça ! Bon les Pas de Coté ça existait mais généralement les gens n'étaient pas aussi bizarrement habillés, n'étaient pas si nombreux d'un coup. « Rien de cassé ? Une idée d’où on est ? » Et ils savaient où ils atterrissaient. Du haut de son arbre, parce que oui lorsque tout ce petit monde était apparu Luned était en train de prendre de la hauteur, ouais c'est bon on a tous nos petits rituels trés trés cons! La jeune marchombre froncat ses yeux gris et lançat sans réfléchir -Vous êtes dans les Marches du Nord pas très loin de la Citadelle des Frontaliers | | | 14.01.17 23:20 - Caractéristiques générales:
"C'est Laara, une elfe lycanthrope qui sème le chaos depuis 93 années (genre à peu près 17 ans pour un humain quoi), avec une magie très faible, mais un niveau de combat plutôt élevé. Elle est sans domicile fixe, et erre sur AutreMonde à la recherche de divertissements (qui sont généralement une manière d'emmerder quelqu'un d'une façon ou d'une autre). Elle pratique le métier de mercenaire, mais arrêtée pour de nombreuses raisons par les forces de l'ordre, on tente de la soigner dans un hôpital psychiatrique (enfin bon... les médecins tirent plutôt à la courte paille pour savoir qui va devoir aller la voir durant la journée). [...] Finalement, elle a opté pour le métier de fleuriste, parce qu'elle trouve les plantes carnivores super chaleureuses. " (Extrait de la présentation de Laara)
- Caractéristiques physique:
Plutôt petite, yeux roses fendus de pupilles verticales, oreilles pointues, cheveux bleus, tresses longues qui descendent jusqu'aux pieds, peu de poitrine, un corps musclé, conserve la beauté de son espèce (soit elfe), un air un peu (beaucoup) dingue. Sous forme de louve : conserve des poils aussi bleus que ses cheveux.
- Caractéristiques mentales:
"Cette elfe, c'est une dingue. Complètement folle. Elle effraie parfois les gens, et puis des fois elle les attire, parce qu'elle a un enthousiasme débordant pour tout. Toujours partante pour n'importe quelle aventure improbable et insolite. Un rien l'amuse. Sa vie c'est une vraie éclate. Elle ne se prend pas la tête. Elle interprète tout à sa façon, comme ça l'arrange. Elle ne se fait pas blesser psychologiquement, elle s'arrange toujours pour avoir raison dans sa tête. Elle se moque de tout le monde. Parfois juste parce que c'est drôle, parfois par méchanceté. Elle se fout bien de ce que ça peut leur faire, y'a qu'elle qui l'intéresse. Cela dit elle peut considérer une personne. Ca lui arrive. Oui, elle apprécie profondément quelques rares êtres conscients. Ceux-là, elle leur évite les dommages collatéraux de ses conneries. Parce qu'elle en fait. Beaucoup. Et elles sont souvent dangereuses pour les gens alentours. Parfois même, elle les fait sur les gens alentour. C'est pour ça qu'elle a été poursuivie par les forces de l'ordre et emmenée dans un hôpital psychiatrique. Mais ils ont rien pu changer. Elle a conscience de sa folie, et elle aime ça, elle trouve ça rigolo. Elle aime la violence. Elle a des pulsions qu'elle doit satisfaire. Alors elle provoque la bagarre, comme ça, ça n'a pas l'air d'un assassinat. Elle adore se battre, ça la détend. Elle passe sa vie à provoquer les gens, les testant. Elle les classe. Il y a ceux qui sont amusants, et les coincés. (Des fois les coincés peuvent être amusants.)
Ses armes sont très importantes à ses yeux. Sa favorite est une hache, assez vieille, sur laquelle elle a peint des yeux menaçants avec une bouche pleine de croc. Elle adore les broyettes aussi (les armes à feu). Elle a ramené un bazooka de la Terre, qu'elle a décoré, un mini-gun, et des grenades. Heureusement pour elle, elle a des poches sans fond pour planquer tout ça. Vu que c'est absolument interdit sur AutreMonde, elle ne les utilise que rarement, en cas de nécessité, parce que ça fait quand même un boucan pas possible, et ça se repère de loin." (Extrait de la présentation de Laara)
Quand j'ai senti cette sensation d'aspiration, je me suis demandée pourquoi un aspirateur géant m'en voulait soudainement, puis j'ai compris que ça n'avait rien à voir avec une quelconque femme de ménage, mais qu'il s'agissait plutôt de nos chères dimensions qui jouent à saute-bééé de temps en temps. Du coup je me suis demandée où j'allais atterrir cette fois (entre les limbes, le monde des déchets ou l'Outremonde, elles ont l'embarra du choix les failles !), et ai prié pour finir entourée de beaux gosses comme dans l'univers des démons, ou alors pour atterrir soudainement au milieu d'une bagarre drôle.
Evidement, il se trouve que mes espoirs ont été vains et que la faille m'ait recrachée sur le flanc d'une montagne, qui n'a pas l'air autremondienne vu la couleur pâle et verte de la végétation (quel dommage, j'aurais bien voulu revoir mon pote le yéti), et en compagnie de pas mal de monde, qui, eux, ont tout à fait l'air autremondiens. Je cherche Mitsuki du regard, me demandant si je dois espérer qu'il se soit fait aspirer en même temps que moi ou pas, histoire de le garder à l'oeil. Mais au vu de son instinct de survie, il vaudrait mieux pour lui que ce ne soit pas le cas.
Sinon il y a cette fille qui demande où l'on se trouve, et une autre qui répond juste après depuis le haut d'un arbre. Des noms que je ne connais pas, et une citadelle. Ok, qui dit citadelle sur AutreMonde, dit gens pas amicaux dedans, et les gens pas amicaux dedans vont pas être très heureux de voir trainer autant de gens à côté. Espérons que cela soit le cas ici aussi, comme ça on va pouvoir s'amuser. Un sourire enthousiaste aux lèvres, je sors ma hache. Vivement qu'ils arrivent ! On va bien rigoler. Un doute s'insinue alors en moi : ai-je suffisamment de réserves de breubière sur moi ? Il serait bien triste que je me retrouve coincée ici durant longtemps sans alcool !
Après vérification, il s'avère que tout va bien, y'a de quoi tenir un moment. Du coup je peux me reconcentrer sur ma situation actuelle, à savoir comprendre où je suis, quand je suis, et avec qui. Et puis aussi : y a-t-il des trucs intéressants à voir par ici ou dois-je chercher rapidement à revenir dans ma dimension ? Non mais parce que déjà le comité d'accueil est pas terrible, j'espère au moins qu'ils ont préparé un apéro dans la citadelle des Fronmachins là. Je perçois un mouvement à ma droite : les grandes portes de ladite citadelle commencent à s'ouvrir. Bon, c'est déjà mieux, manquerait plus que je sois forcée à les escalader pour aller goûter leurs boissons ! Satisfaite, je pose ma hache sur mon épaule et me dirige vers l'entrée. J'espère qu'ils ont de beaux spécimens masculins ici.
| | | 15.01.17 19:23 - PHYSIQUE:
"Sortcelière humaine. Brune aux longs cheveux bruns. Visage qui donne parfois l’impression que t’es au bord de l’explosion, regard captivant, beaux yeux verts en amande qui affichent presque toujours un air fort et déterminé. Sourcils assez fins et légèrement arqués, longs cils noirs. Des pommettes hautes viennent adoucir ton visage qui peut sembler sévère par moments. Tu possèdes également une bouche charnue et bien rosée. Tu souris, sous tes lèvres on remarque de belles dents blanches qui sont parfaitement alignées. Tu es plutôt grande et tes longues jambes sont mises en valeur par ta couleur de peau qui légèrement hâlée." Extrait de la présentation d'Amber
- MENTAL:
"Tu casses tout autour de toi, tu te met dans une colère noire chaque fois qu’un truc cloche. Tu es courageuse et t’as pas peur de grand-chose, ce qui est un sacré avantage. Tu commences à jouer un rôle. T’es plus aussi franche qu’avant, car on t’as fait comprendre qu’il fallait pas se montrer tel qu’on était. On finit trop facilement blessé et on souffre. Maintenant, t’es encore plus réaliste et lucide. Tu caches ta vraie personnalité à présent. T’es devenue plus agressive, même si dans le fond t’as toujours la même force de caractère et cette gentillesse à toute épreuve, t’aimes toujours parler avec ironie et dire ce que tu penses. Et encore, ça t’en es plus très sûre parce que maintenant t’es plus prudente, tu fais plus attention à ce que tu dis. T’essayes de redevenir comme avant, petit à petit parce que ça te manque, la joie de vivre et cette énergie folle, l’ambition et la détermination se lit plus dans ton regard. Maintenant, on voit juste le chaos. Mais tu vas changer, tu l'espères de tout coeur." Extrait de la nouvelle présentation d'Amber
- EN GENERAL:
En bref, Amber vit sur Autremonde depuis ses 13 ans c'est à dire depuis le meurtre de son père, que sa mère a tué (elle l'a tué parce qu'elle était devenue folle). Donc Amber vit seule, sans mère ni père. Elle devient une Voleuse Patentée (Voleurs qui travaillent pour le gouvernement) et sinon, elle a une meilleure amie: Mara. Elle est dingue du frère jumeau de celle-ci, Jar. Elle vit actuellement à Tingapour (capitale de l'Empire d'Omois). Pour son niveau de magie il est plutôt élevé et même chose pour son niveau de combat. Au niveau de son "équipement" elle porte généralement une tenue simple, un jean et un t-shirt ou un sweat, une veste et des baskets. Par contre elle dissimule toujours quelques armes dans sa tenue histoire d'être toujours en sécurité comme par exemple une dague et une machette dans l'intérieur de sa veste ainsi qu'un poignard. Elle a aussi un autre petit poignard dissimulé à l'aide d'un sort sur sa cuisse en cas urgence.
La jeune femme allait rendre visite à Mara’tylanhnem Duncan lorsqu’elle fût soudainement aspirée par quelque chose, quelque chose d’énorme. Elle se retrouvait alors sur une terre qu’elle ne connaissait pas et qu’il ne ressemblait en rien à Autremonde. Elle comprit rapidement qu’elle venait de passer à travers un portail dimensionnel. C’était quoi ce brolk encore ? Elle voyait un paysage assez étrange, des montagnes et une nature verdoyante. Et apparemment comme elle s’en doutait, Amber n’était pas la seule à avoir été aspirée sur cette autre planète. Elle avait rapidement repéré une elfe qui avait demandé où l’on se trouvait et une fille perchée en haut d’un arbre lui répondre que l’on était dans les Marches du Nord près d’une Citadelle de je ne sais quoi, ce qui confirma à Amber qu’elle ne savait absolument pas où elle avait atterri. Un autre monde certes, mais elle n’avait aucun repère ni quoique ce soit. Jamais entendu parler des marches du nord ou d’une quelconque citadelle. Les portes de cette dernière s’ouvrirent, et la petite foule d’Autremondiens commençait à marcher vers l’entrée sans la moindre hésitation.
Et si c’était un piège ? Non, elle en doutait, sinon l’Académie l’aurait informée d’une quelconque bizarrerie, de la découverte d’une faille dimensionnelle sur sa planète créée par une autre dimension, quelque chose de ce genre. Elle réfléchit quelques instants et se dit que finalement elle n’avait rien à perdre à entrer dans la bâtisse. Puis, tout le monde y allait, elle n’avait pas vraiment envie d’être la seule idiote du coin à rester hors de la citadelle.
La Voleuse commença donc à suivre le mouvement en observant les gens de son monde. Elfes, vampyrs, sortceliers… Ils avaient tous dû être aspirés à n’importe quel endroit d’Autremonde, tous éparpillés, et pourtant ils avaient tous atterris au même endroit. Étrange. Amber continuait de marcher en se demandant ce qui pourrait bien se passer, et surtout quand allaient-ils pouvoir rentrer chez eux. Elle jeta un dernier regard sur la foule en espérant voir ne serait-ce qu’une personne qu’elle connaissait et ne fût pas surprise de ne voir aucun visage familier. Elle soupira et posa une main sur sa cuisse en passant la porte, tous les sens en alerte. | | | 15.01.17 21:28 - Un petit bref:
Mara est une petite jeune femme brune, sa chevelure est tranchée de la célèbre mèche blanche que toute la famille Impériale est dotée. Ses yeux d’un mélange vert et marrons étirés légèrement en amande et surmontés de long cils exprime souvent inquiétude et réserve. Son visage est enfantin, des fossettes ressortent aux creux de ces joues, les tâches de rousseurs qui parsèment son nez lui donne souvent un âge moins avancé. Sa taille est fine et musclée et on la croit souvent inoffensive quand on la voit au premier abord. Mais cette jeune apprentie Voleuse Patentée est redoutable, entraînée dès son enfance par le maître des Sangraves qui s’est fait passer pour son père pendant onze ans, imprégnée de magie démoniaque pour ensuite lui enlever. On l’a enlevé de sa mère dès sa plus tendre enfance et c’est pour ça qu’elle s’est accrochée à son jumeau Jar qui pour elle est un exemple. Elle a rencontré Amber, sa meilleure amie quand elle est arrivée à Omois et à aussi fait rencontre de sa soeur Tara pour enfin savoir qu’elle était aussi une des héritières du trône -chose qu'elle n'accepte toujours pas- . Elle a rencontré l’amour mais l’a perdu assez vite, la plongeant dans une période assez sombre dont elle vient de s’en sortir. Cette jeune fille autrefois gamine et pleine de vie a enfin murie et est devenue beaucoup moins souriante même si dès fois son ancienne nature refait surface. Elle a une analyse des choses plutôt limité et panique très vite. Compte tenu du fait qu’elle est une d’une maladresse et d’une poisse à mourir cela lui donne un air de grande bêtasse qu’elle n’est pas cependant…enfin cela reste à voir. Elle est sociable et de nature accueillante, mais elle peut vite mal interpréter les choses et se fâcher alors qu’il n’y a pas de quoi…en bref voilà Mara
Elle n’était plus chez elle! Oh non même plus du tout et les évènements qui ne cessaient de se précipiter allait peut-être un peu trop vite pour la jeune Héritière pas vraiment réveillée. Certes elle était censée être réveillée depuis longtemps pour aller voir sa meilleure amie…mais cela ne voulait pas dire qu’elle l’avait fait et alors qu’elle s’était précipité pour aller voir Amber soudain elle avait été aspirée enfin c’est ce qu’elle avait ressenti, une espèce de de…de faille sans doute, qui l’avait englouti comme on englouti un repas pour la rejeter (violemment qui plus est) dans un monde - en plein dans un arbre - qu’elle ne connaissait pas. Alors après avoir recouvert ses esprits -car se prendre un arbres « vaguement » dur dans la tête ne fait pas du bien, elle s’était relevée et avait inspecté les environs. Il se trouve qu’elle ne connaissait pas ce grand espace verdoyant, ni même ce palais-cité-sanctuaire…bref comme vous voulez. Brolk de Slurk mais qu’est-ce qu’elle faisait là? Comment était-elle arrivée ici? (La jeune fille n’était pas très rapide d’esprit) surtout dans de tel moment. Légèrement paniquée Mara commença à énumérer tout ce qu’elle savait et ce qu’elle voyait. Elle n’était plus chez elle, elle n’était même plus sur AutreMonde (même si elle était nulle en géographie, ce paysage ne ressemblait en rien à sa planète d’origine), elle leva la tête et rencontra une jeune fille debout sur la branche de l’arbre qu’elle avait percuté. D’accord…les gens ici se déplaçait-il sur les arbres? Les portes de l’immense bâtisse étaient ouvertes, voyant quelques personnes entrer à l’intérieur qu’elle ne put reconnaitre (elle ne savait même pas si ils étaient de son monde ou bien de celui où elle était atterri). Plusieurs options s’offrirent alors à elle, soit elle gambadait telle une fleur en éclosion dans ce joli endroit qui avait pas l’air super accueillant vu la tête que faisait la fille sur l’arbre et elle savait déjà l’issu de ce choix: elle se perdait et mourrait en voulant rentrer chez elle. Soit elle parlait à la fille à l’arbre et elle restait plantée là comme un poteau électrique, soit elle suivait le mouvement et entrait dans le monument où elle aviserait ensuite, peut-être reconnaitrait-elle quelqu’un? En tout cas elle n’allait pas restait sous le regard brûlant de l’étrangère qui n’avait pas l’air plus au courant qu’eux de ce qu’il était en train de se passer et préférait se faire bouffer par quelque chose que de rester ici. Mara se précipita donc vers le palais et s’y engouffra. Avant même d'observer où elle se trouvait elle regarda le visage des gens qui eux regardait l’architecture. Une elfe, la fille aux cheveux bleus de la dernière fois et…oh Amber! Enfin rassurée d’observer un visage familier, elle se rapprocha du groupe, jetant des coups d’oeil dans toutes les directions, pas très sûre de cet endroit malgré les visages familiers qu’elle venait de reconnaître…enfin surtout Amber. Une chose était sûre elle n’était pas la seule à être dans la bouse de traduc. « Amber! »
L’interpellé se retourna…mais les autres aussi…peut-être était-elle la première à troubler cet étrange silence? Peut-être les détails sur les fresque était-il enchanté d’ailleurs qu’est-ce qui leur certifiait qu’ils étaient en sécurité, que ce n’était pas un piège. Et d’ailleurs qui été celui qui les avait fait entrer si ce n’est un AutreMondien? « Hum…euh vous êtes sûr qu’on a le droit d’être ici? Et d’ailleurs on est où? » | | | 17.01.17 0:55 - Keylo Grouffe :
Niveau physique : blond, yeux marron, la petite trentaine, l'air un peu lent d'esprit, le sourire facile. Niveau caractère, c'est un bisounours de nature (bienveillant, emphatique, assez naïf), lâche, pas très intelligent, avec un gros complexe d'infériorité, en proie à des cas de conscience assez violents depuis qu'il est forcé de faire le mal, mais en fait il fait le bien quoique non il sait pas trop. Donc en fait il est plutôt courageux, quand il veut. Également sujet à des accès de colère disproportionnés quand on le pousse trop [comprendre : quand Lisa Grey est dans les parages]. Niveau capacités, c'est un être humain doué d'une magie plutôt puissante. D'ailleurs il a tendance à trop se reposer sur sa magie au détriment des capacités physiques, même s'il connait des rudiments de combat. Il a une bonne connaissance des sortilèges existant (ayant passé une partie de sa vie le nez dans les grimoires de magie), même s'il ne sait pas toujours bien les appliquer. Niveau équipement, il ne porte aucun matériel particulier visible, mais comme les autres, il trimbale pas mal de trucs dans ses poches : de la bouffe (surtout des trucs sucrés, et quelques bières), un Rondoudou inanimé, beaucoup de potions (de soin, de recharge de magie, de coupe-fatigue), un couteau suisse, un bipeur, une boule de cristal (équivalent des téléphones portables). Il a aussi une hor incrustée à son poignet, sorte de montre-téléphone portable multifonctions, mais je suppose qu'elle ne fonctionne pas ici.
Vous savez quoi les mecs, je commence à en avoir marre. Je pensais être enfin débarrassé de cette journée infernale, panser mes plaies physiques et surtout mentales, peut-être prendre du recul, et surtout m'éloigner le plus possible de Lisa Grey. Mais non, il a fallu qu'on se fasse aspirer par une putain de faille dimensionnelle.
Sur le moment, j'ai pas compris grand-chose. Une sorte de déchirure est apparue dans l'air, sans qu'on ait demandé quoi que ce soit, et ce qui ressemblait à un portail magique sauvage nous a happés, Lisa et moi. Ce n'est que plus tard que j'ai commencé à comprendre ce qui nous arrivant, en observant les réactions des autres, ainsi que le paysage montagneux et le grand bâtiment étrangers à tout ce que je connais d'Autremonde (bon, d'accord, je sais pas grand-chose de la géographie autremondienne, à part pour Omois, et encore). On a été transportés dans un autre univers, ou une autre dimension, appelez ça comme vous voulez. Parait que ça arrive de temps en temps (rarement, mais quand même), fluctuations de magie et savants fous (quand c'est pas les héritières aux gènes pétés) qui font n'importe quoi obligent.
Et comme si ça suffisait pas, je suis encore coincé avec elle.
Peut-être qu'avec un Transmistus* ?... ouais, non, ça marche pas. Faut croire qu'on est réellement dans une autre dimension. Laquelle, j'en ai foutrement aucune idée. Probablement une que je ne connais pas, et d'où il va être très difficile de rentrer, avec la chance que j'ai.
Bon, au moins, on est pas tout seuls. Les autres se hâtent déjà en direction des portes du grand bâtiment dont je vous ai parlé tout-à-l'heure. Trois tours massives, dont l'architecture ne ressemble à rien de ce que je connais. Les gens qui habitent là-dedans ne sont pas omoisiens, en tout cas.
Une bonne nouvelle, c'est que des flammes dorées sont apparues dans mes mains quand j'ai tenté d'invoquer mon sort, signe que la magie fonctionne.
- Donc, on vient de se faire transférer dans une dimension absolument inconnue, on sait pas pourquoi ni comment, ni même où on a atterri, ni si ces Frontaliers de je sais pas quoi sont amicaux ou vont nous dégager de leur territoire à coups de fourche. Et ça inquiète personne. Tu sais quoi, je propose qu'on arrête de se foutre sur la gueule toutes les deux minutes, le temps que cette situation retrouve un semblant de sens.
Je me mets en marche pour rattraper les autres, qui ont déjà passé les portes de l'étrange monument. Oh non, la folle aux cheveux bleus est là. Vous savez, la nymphomane psychopathe - faut pas qu'elle me reconnaisse. Et... la petite princesse d'Omois ? C'est vraiment elle ?
- Probablement pas, et j'en ai aucune idée, je déclare pour lui répondre. Excuse-moi, mais est-ce que tu es Mara'tylahnhem Duncan ?
J'ai du mal à croire qu'il s'agit réellement de la princesse impériale. Celle que le Maître des Sangraves a élevé à la Forteresse, que j'ai vue grandir de loin, que je prenais simplement pour sa gamine et dont j'avais secrètement pitié. Son frère faisait flipper, déjà petit, mais elle, ça se voyait qu'elle avait rien à faire là. Enfin, c'est sûrement juste une fille qui a pris son apparence.
*sortilège de téléportation. (se prononce normalement Transmitus) | | | 17.01.17 11:49 - Lisa Grey :
Lisa Grey, 23 ans, sortcelière (équivalent autremondien des sorciers) et Voleuse Patentée (équivalent autremondien des agents secrets/espions/machin du même genre).
Brune, peau blanche, yeux noirs, de taille moyenne, mince, elle est actuellement vêtue d’un t-shirt à peu près blanc, d’une veste noire, d’un pantalon moulant et d’une paire de baskets. Elle ressemble vaguement à Carly Rae Jepsen.
Maladroite, un peu neuneu sur les bords (je cite « Elle est nouille un peu »), plutôt sympathique, gentille, toussa toussa, mais aussi très rapide à se mettre en colère. Elle prend des cours de yoga pour calmer ses nerfs mais ces derniers n’ont absolument aucune utilité lorsqu’elle se retrouve face à quelqu’un qu’elle n’apprécie guère (du genre Keylo, exemple totalement pris au hasard). Très faible en magie, elle compense par ses capacités au combat et ses compétences dans l’art de manier les couteaux (et les crochets, sisi, comme le pirate). Elle ne se balade d’ailleurs jamais sans ses deux lames favorites qu’elle range toujours dans ses poches magiques (plus grandes à l’intérieur qu’à l’extérieur, comme le TARDIS ou le sac de Mary Poppins). Elle aime bien se convaincre te convaincre les autres qu’elle est une héroïne sans peur et sans reproches, mais au fond c’est juste un moineau effrayé qui préfère rester bien au chaud chez elle dans son confort. Pourtant elle a accepté de rejoindre un groupe d’extrémistes contre les Sangraves et de les réduire en poussière du mieux qu’elle le pourra, pour les punir de lui avoir pris son père.
Elle était fatiguée de cette journée. Non, ce n’était pas le bon mot. Epuisée convenait mieux. Elle avait rarement vécu une expérience aussi éprouvante, même dans sa minable petite carrière de Voleuse Patentée. Ils avaient capturé un Sangrave haut placé, chose dont elle était très fière, brisé la vie d’une gamine, chose dont elle était beaucoup moins fière, et tout ça en compagnie de cet adorable blondinet qu’elle rêvait de voir crever en enfer, chose dont elle aurait bien voulu se passer. Et maintenant, alors qu’elle s’apprêtait à rentrer enfin chez elle et dormir jusqu’au lendemain, voire jusqu’au surlendemain, voire jusqu’au sursursursursurlendemain, voilà qu’une espèce de portail étrange (elle allait dire surnaturel, mais sur une planète comme AutreMonde, le terme aurait été un peu décalé) les aspirait et les emmenait bien loin d’ici. Où ? Elle ne saurait trop le dire. L’endroit était atypique, bien différent de tout ce qu’elle avait pu visiter jusque-là. Pourtant, elle en avait fait, des voyages. Elle avait même déjà été à Krankar, c’est dire. Peut-être le portail les avait emportés ailleurs que sur AutreMonde. Peut-être sur Terre, mais elle en doutait. Le Dranvouglispenchir, à la limite. Ou Santivor. Ou… oh mon Dieu Canard, dites-moi au moins que ce ne sont pas les Limbes (elle les avait déjà visitées très brièvement, elles ne ressemblaient pas à cela, mais vous savez, avec ces démons et leurs besoins incessants de toujours évoluer, on pouvait s’attendre à tout).
Elle décida de rester à peu près calme (du moins en apparence, parce qu’à l’intérieur de son cerveau c’était la panique) et de regarder un peu aux alentours. Une foule de personnes aussi paumées qu’elle s’était matérialisée en même temps, ce qui était plutôt rassurant, puisqu’ils n’étaient donc pas tous seuls, et donc pas visés personnellement. Elle en avait un peu marre de ces psychopathes qui s’amusaient à la kidnapper, elle et Keylo, dans des endroits improbables parce que « oh mais ils sont trop mignons tous les deux ! ». D’ailleurs, ce dernier était toujours là. Elle aurait préféré qu’il se fasse bouffer par le portail, mais tant pis, elle ferait avec. Il lui proposa de faire une trêve le temps qu’ils arrivent à comprendre ce qu’il se passait ici et elle hocha la tête :
« Euh, ouais. Sans doute une bonne idée. »
Tandis qu’elle suivait le mouvement de foule vers l’intérieur de la Citadelle, elle laissa traîner son regard un peu partout, espérant reconnaitre une tête familière (histoire de ne pas rester toute seule avec Keylo, vous voyez). Un peu devant eux, elle reconnait des cheveux bleus qu’elle avait déjà croisés quelque part auparavant. Qui c’était, déjà ? Oh attendez, ça me revient ! C’était l’espèce de folle qu’elle avait rencontrée dans sa fleurplanterie, alors qu’elle voulait accompagner L’ilne pour la recruter. Même que les rôlistes avaient changé de personnages et qu’elle était passée pour une plante verte. Peuh. Elle, la plante verte. N’importe quoi. En temps normal, elle était toujours très importante. Hrm, hrm.
Bref, quoiqu’il en soit, Lisa ne préférait pas trop s’approcher de l’elfe bleue, surtout que cette dernière avait déjà sorti sa hache et qu’elle n’avait pas franchement envie de la voir de plus près. Elle détourna donc le regard et vit Keylo en train de discuter avec une Damoiselle. Non mais vas-y, drague-la pendant qu’on y est, allez, c’est parfaitement le moment. Eh mais, d’ailleurs. Attendez. Ce n’était pas la princesse impériale ? Mara Duncan ? (pardonnez-moi cette familiarité, je n’ai jamais réussi à retenir son nom complet). Elle se rapprocha d’eux, interrompant sans aucune gêne leur conversation (de toute façon, c’était Keylo qui parlait, donc c’était pas important) tandis qu’elle saluait la jeune fille :
« Bonjour, Mara Duncan ! Quel honneur ! Comment allez-v… »
Oh mais, attendez, en fait, elle l’avait rencontré au speed-dating de la Saint-Valentin (ne me jugez pas), alors elles étaient potes maintenant ! Classe. Elle allait pouvoir impressionner Keykey. Oh wait, qu’est-ce que je raconte, on s’en fout d’impressionner Keykey.
« Je veux dire, salut Mara, ça baigne ? »
Ouais, bon. Pas top. Ridicule, je dirais même. Bonjour la bonne impression. Heureusement, elle aperçut Amber à deux pas de là et se rapprocha aussitôt d’elle.
« Dédé ! Je veux dire, Amber ! Je suis grave contente de te voir ! Comment tu vas ? Tu as encore énervé un troll et il s’est vengé en envoyant la moitié de la population autremondienne dans un autre univers ? »
| | | Alexandre N. O'Nyme Invité
17.01.17 12:15 - Caractère:
T'es pas causant, gamin. T’as le visage impassible, les yeux éteints. Y en a qui disent que tu ressens rien. C’est qu’ils voient pas tes prunelles s’allumer quand elles tombent sur un ange blessé, ils voient pas ton sourire fatigué quand tu pars les bercer. T’es une carapace, t’es indestructible, t’as l’aura glacée, tu fais flipper. Eux ils ont droit qu’au sourire malsain, au sourire fou, celui que tu leur sers en même temps que les coups. Y a la violence qui suinte de ta voix, la haine qui s’échappe de tes mouvements. T’es un Titan en marche, tu niques tout sur ton passage. Tu te fous de ceux que t’auras à renverser, à défoncer, à massacrer, tu t’en fous parce que y en a d’autres que tu dois protéger. Des femmes surtout, qui se croient fortes, ne le sont pas. Pas comme toi. T’es un homme toi, tu chiales pas. T’es une main de fer dans un gant de titane.
- Physique:
Ta gueule d'enculé se dessine dans l'encadrement de la porte. T'as les traits tirés, le visage marqué par des rides trop profondes. Y a un reflet métallique dans tes yeux terreux quand tu la vois s'agiter sous les draps. Tes lèvres ourlées se muent en un sourire fatigué, qui se perd dans ta barbe mal rasée. Tes doigts osseux s'accrochent aux mèches filasses qui tombent sur ton front, tordent les cheveux poivre et sel. Un dernier regard, et ton imposante stature s'est déjà barrée, laissant l'enfant se reposer. Y a tes muscles qui roulent des mécaniques sous ton costume, côtoient tes os d'un peu trop près. Tes jambes un peu raides qui protestent à chaque pas. Putain, c'est vraiment pas le moment. Tu fais craquer ta nuque. Sourire malsain. Tu vas te briser jusqu'à la fin.
- En gros:
C'est un mec qui connaît rien à la magie mais sait foutrement bien se battre. Il est invulnérable face à la magie, ce qui est vachement pratique. C'est un ancien agent des services secrets et grand daddy du forum. Il trimballe quelques armes sur lui, a des instincts bizarres et une relation à l'autre compliquée.
T'as pas bronché quand t'es passé de l'autre côté. T'as juste fixé la lumière, comme si tu pouvais la défoncer. Y a des gens autour de toi qui s'excitent, qui paniquent, comme si dire de la merde pourrait y changer quelque chose. T'as les yeux qui fouillent chaque recoin, qui reconnaissent rien. T'as l'habitude, maintenant, de débarquer dans des endroits que tu connais pas. Alors tu notes tout dans ta tête, les planques, les chemins, les corps qui se traînent comme des chiens. Y a une meuf perchée sur un arbre qui vous balance une info, comme ça, cadeau. Ça t'avances foutrement pas, mais tu hoches vaguement la tête. Pas encore le moment de te faire des ennemis. T'en as qui sortent déjà les armes, au cas où, t'as des visages familiers dans la foule, des gens qui se retrouvent. Y a ta blonde qui se ramène, qui scrute, crache son venin. Elle a peur la gosse. Toi t'as peur de rien, t'es un homme toi.
Et déjà ils se cassent tous dans l'espèce de merde de quatre murs, comme s'ils allaient être en sécurité. T'as un sourire malsain. T'as pas confiance, pourquoi t'irais te planquer là-bas. C'est le meilleur moyen de crever, et t'as pas le temps pour ça. Chacun sa merde. Tu rejoins la gosse accrochée à son arbre, histoire d'être moins à découvert. On sait jamais, elle a l'air causante. Pas très maligne, mais causante. Ça fait longtemps qu'j'ai pas entendu ce nom, tu m'rafraîchis la mémoire ? S'ils ont une foutue citadelle, c'est qu'ils ont les moyens de la défendre. Mais comment, t'en as aucune idée, et ça te pète les couilles.
| | | 17.01.17 12:30 - Caractère:
Tu t’es rencontrée au coin d’un regard, depuis tu apprends à t’apprivoiser. Tu te découvres, te corriges. La poupée a grandi, elle se répare toute seule. Elle a abandonné la carapace de sarcasmes, affronté ses peurs. Doucement, elle sort de son coma blanc, de ce cœur gelé qui l’empêchait d’exister. Elle a décidé de vivre à en crever. Elle laisse les rires la guider, sans plus chercher à se contrôler. Les mots affluent à ses lèvres, moqueurs, cyniques, enjôleurs, mélange hétéroclite d’émotions qui la traversent sans qu’elle comprenne comment. Toi, tu suis ses pas, de loin, à ton rythme. Ton visage figé reprend des couleurs, ton cœur gelé recommence à fondre. Tu prends ta première bouffée de liberté.
- Physique:
Ses doigts fins qui s’amourachent de ta crinière de soleil, se perdent sur ta nuque. Doucement, ils suivent le tracé de tes os, viennent caresser ta joue, dessinent des cercles sur tes pommettes saillantes. Délicats papillons de chair qui viennent se poser sur tes lèvres entrouvertes, pétales rosés. Ils s’attardent sur ta bouche, avides, insensibles à tes yeux d’océan qu’ils ne pourraient goûter. Les papillons qui reviennent se poser sur ta peau, plus bas, caressent les courbes de ton corps, s’enivrent de ton odeur. S’amusent de tes seins fermes et de ta peau de lait. Se perdent sur tes reins.
- En gros:
C'est une connasse. Elle aime bien cracher sur tout le monde et apprend (lentement) à montrer qu'elle a des sentiments. Elle a une jolie réputation de traînée aussi mais elle s'en bas les couilles. A part ça elle est un poil claustrophobe parce qu'elle est loup-garou, du coup elle préfère les grands espaces.
T'es perdue, tombée dans un endroit que tu connais pas. Tu papillonnes, pas rassurée, la louve en toi qui gronde. Tu la fais taire d'un soupir, scrute silencieusement les alentours. Y a des voix qui s'élèvent autour de toi, des visages familiers qui apparaissent. Keylo, qu'est-ce que t'as encore foutu ? tu marmonnes machinalement. Y a une gamine en hauteur qui vous annonce que vous êtes prêts d'une citadelle. Ouais ben ça nous avance pas des masses, tu râles en sa direction. Instinctivement, tu cherches ton chef de meute, rejoins sa stature imposante. Il saura quoi faire, il sait toujours. T'as vraiment une sale gueule, tu lui dis joyeusement. Il a un sourire amusé. Il sent ta peur. Tout le monde se précipite vers la fameuse citadelle, pas vous. T'as des frissons quand tu t'imagines coincée entre ces murs, préfères l'air libre. Et déjà Alex part de l'autre côté, vers l'enfant sauvage, et tu te hâtes de le suivre, chiot perdu. Il fait semblant de s'y connaître, de la connaître, mais t'es pas certaine que ça va fonctionner. L'enfant a l'air stupide, assez pour laisser filtrer des informations. Tu t'adosses contre le bois, laisse l'odeur te calmer, te donner l'impression que tu maîtrises la situation. | | | 17.01.17 12:36 La jeune elfe pris quelques secondes pour récapituler. Selon toute vraisemblance, plusieurs autremondiens, n'ayant à priori aucun lien entre eux (tout du moins, entre tout ceux téléporté, puisque certain se connaissent), ont été aspiré par des genres de failles dimensionnelles et transportée sur un monde totalement inconnu. Elle compta parmi eux la sœur de la jeune héritière, ce qui n'était pas là pour l'arranger. Si ce n'était pas vraiment sa mission, elle se voyait mal dire à Tara qu'elle avait abandonné sa soeur à son sort, et elle allait devoir garder un oeil sur elle. Ce qui risquait d'être compliqué, puisque oubliant toute notion élémentaire de prudence, le gros de la troupe commençait à pénétrer dans l'immense forteresse. Si cela se trouvait, c'était la base "des sangraves du coin" (les méchants de chez nous), mais cela ne semblait être venu à l'idée de personne. Elle zieuta sa boule de cristal qui ne captait aucun réseau. Le contraire aurait été étonnant, de toute façon. La magie restait cependant possible. Tant mieux.
Elle tiqua. La voix qui venait de s’élever depuis les arbres pour lui répondre, Myakko ne l'aurait pas repérée si la demoiselle perchée ne s'était pas manifestée. La jeune elfe lui porta donc automatiquement un semblant d'admiration et de curiosité. Ils y avaient des gens spéciaux. Et il fallait croire qu'elle n'était pas la seule à s'y intéresser puisqu'un homme, qui semblait bien plus dégourdi que la moyenne des moutons qui s'était retrouvés avec elle ici, semblait porter intérêt à la femme lui aussi. Myakko lui emboîta donc le pas sans mot dire, curieuse de ce qui allait suivre.
HRP - Selon toute vraisemblance, tout ceux qui souhaitaient poster l'ont fait (modulo une hypothétique retardataire, qui rejoindra en cours de route le cas échéant). | | Âge : 32
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| Elcane Hil'MilhoirLégionnaire__Membre
17.01.17 14:32 - MDJ - Elcane, en quelques mots :
24 ans, Frontalière, combattante. Sérieuse, courageuse & froide. Brune, musclée & grande.
“Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi, tu seras un étranger.” De Roger Ikor ________________________________________ Elcane était dans la tour de garde lorsque l'incident eut lieu. Elle entamait une garde de vingt quatre heures et devait tourner sur plusieurs postes. Elle avait rapidement monté les échelons des Frontaliers et dirigeait à ce jour un groupe de quatre personnes. La matinée avait été calme et ils avaient pu négocier avec le commandement une séance dans les salles d'entraînement dont ils étaient ressortis moulus mais ravis. Ils avaient tout juste repris leur poste lorsqu'ils apparurent.
Une bande d'une dizaine de personnes approchaient de la Citadelle et leur arrivée n'avait pas été annoncée. Elcane consulta le registre des consignes du jour et vit que rien de tel n'était prévu pour leur journée. Fronçant les sourcils, elle interpela ses collègues pour leur montrer les hommes et femmes qui s'approchaient. Leur accoutrement sauta aux yeux de la jeune femme qui chercha vaguement une ressemblance avec les peuples qu'elle connaissait. Faëls? Non, trop grands. Thüls? A voir la petite maigrichonne au milieu du groupe, c'était peu probable. Pirates? Non... Humains, c'était sûr.
Elle adressa quelques ordres brefs à deux de ses collègues qui la suivirent. Ils descendirent une vingtaine de marche et se postèrent devant la Grande Porte de la Citadelle.
- Ouvrez, demanda-t-elle aux frontaliers responsables de l'ouverture.
Elle porta la main à son épée et descendit à la rencontre des membres du groupe qui, s'ils ne paraissaient pas méchants ou revendicatifs, portaient bien sur leur visage l'étonnement naïf de ceux qui ne savent pas ce qu'ils font ici. Elle se campa quelques mètres devant eux et déclama:
- Annoncez votre nom et le motif de votre visite.
Elle prit soin de les détailler un par un et sentit, presque malgré elle qu'elle n'était pas en danger. | | | 17.01.17 19:59 Après avoir passé les portes de la fameuse Citadelle, le petit groupe s’arrêta et Amber entendit une voix prononcer son nom. Elle fit volte-face mais ne vit personne qu’elle connaissait. Alors, elle faisait comme tous les gens et observait les maisons, les habitants. Il était évident qu’ils n’étaient pas sur Autremonde et que leurs « hôtes » ne savaient pas non plus ce qu’ils fichaient là. Très bien. Ils étaient donc foutrement dans la merde. Elle vit une jeune femme qui portait une épée s’avancer calmement vers eux. Pas bon ça, ils étaient armés apparemment. Ceci dit, avec l’elfe bleue ils s’en sortiraient sûrement, elle avait l’air d’une psychopathe avec sa hache et son air de « si quelqu’un m’approche et m’attaque je le décapite en deux secondes ». Un sourire narquois et carnassier se dessinait sur son visage juste quand elle entendit une voix familière.
« Dédé ! Je veux dire, Amber ! Je suis grave contente de te voir ! Comment tu vas ? Tu as encore énervé un troll et il s’est vengé en envoyant la moitié de la population autremondienne dans un autre univers ? »
C’est pas vrai ! Par Demiderus mais c’est bel et bien elle! La vache, quelle coïncidence ! Son amie était accompagnée par un blondinet à l’air niais qui restait un peu plus loin, en jetant des regards furtifs en sa direction. Il voulait quoi, lui ? Et puis, c’était qui ? Puis… Dédé ? Un nouveau surnom ? Très bien, elle adoptait. Cela lui rappelait la taverne où Lisa et elle avaient fêté l’obtention de son diplôme de Voleuse Patentée. Elle éclata de rire et aperçut alors Mara tout près d’elle. Non mais c’est pas vrai ils se sont tous donnés le mot aujourd’hui ! Au moins, elle n’était plus seule. Elle rapporta d’abord son attention sur Lisa, décidant qu’elle voulait mettre certaines distances entre sa meilleure amie et elle (sachant très bien qu’elle voudrait parler de Jar).
« Oh bah ça alors, si je m’y attendais ! Lisa, moi aussi je suis heureuse de te revoir ! Plutôt bien en général et quelques soucis comme d’habitude. Je t’expliquerai bien ça autour d’un verre mais là c’est un peu le zbrol. Ah bah oui c’est sûrement ça, un troll qui nous envoie dans un univers de gens totalement pétés ! Et toi, comment tu vas ? Et… ,continua-t-elle en baissant la voix, J’ai cru remarquer que le mec plutôt mignon là-bas, le blondinet, était avec toi ? C’est qui lui ? Tu m’en as pas parlé Dédé, il va falloir qu’on rattrape ça. »
Amber serra son amie contre elle dans un petit câlin des familles et après quelques secondes à lui sourire d’un air absent, tourna son visage vers Mara et lui dit bonjour. Elle avait reprit du poil de la bête on dirait, la jeune femme était bien contente de la voir en forme et ayant repris des couleurs. Le deuil était donc presque terminé même si elle n’oublierait pas.
« Bon, au moins on se retrouve ici. Comme quoi, l’univers fait de la merde mais le hasard fait bien les choses. Alors, ça va ? Comment t’as été aspirée toi ? Jar n’est pas là? Demanda-t-elle en espérant une réponse négative de sa part. Elle ne voulait pas le voir.
Soudain la jeune femme qui devait avoir à peines quelques années de plus qu’Amber éleva le ton et demanda leur nom ainsi que le motif de leur visite. Mais, elle était bête ou bien ? Bon, elle ne pouvait pas savoir. Déjà qu’eux, étaient pommés, alors elle n’imaginait pas la réaction des habitants de la Citadelle en les voyant débarquer. Elle jeta un rapide coup d’oeil vers leur groupe, puis vers Mara. Bon, c’était l’Héritière, elle attendait quoi ? En tout cas ça serait pas Amber qui irait se présenter. Elle était trop méfiante pour cela. Elle n’avait plus confiance en personne, et encore moins en des étrangers. | | Âge : 22
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Mon personnage Sexe et âge: Homme de 29 ans (je crois) Aptitudes: Comme tous les marchombres, grande agilité et rapidité, plus un petit cadeau du Rentaï...
| 17.01.17 20:03 - MDJ - Stormer :
Description physique : - un mètre soixante-quinze - longs cheveux blancs qu’il noue régulièrement au niveau de sa nuque - peau pâle - yeux bleus glace qui portent le plus souvent une expression glacée - corps musclé par de multiples entraînements - multiples hématomes sur le corps, mais le plus souvent masqués par ses vêtements
Tenue : - vêtements sombres en cuir (ensemble et bottes souples) - porte actuellement une besace en cuir (pour voyager cela peut s’avérer utile) - armé : une paire de griffes de métal attachée à sa ceinture (ses armes de prédilection), ainsi que toutes sortes de poignards et de dagues éparpillés dans ses habits
Caractère : Stormer est quelqu’un d’assez secret, refermé sur lui-même. Il ne laisse que peu paraître ses sentiments, son visage est le plus souvent revêtu d’une expression neutre dont seuls les yeux peuvent laisser transparaître des émotions. Il adopte en temps normal une attitude froide et détachée, ce qui peut déstabiliser ses interlocuteurs. C'est un solitaire de nature qui peut manquer de tact : lorsque l’on passe quinze ans sans autre contact que celui d’un père adoptif, on n’est absolument pas habitué aux conversations avec d’autres personnes. Par son attitude parfois déconcertante, il peut paraître asocial, et non sans raison. Les marques d’affection le déstabilisent et ce curieux personnage apprécie avoir de longs moments à réfléchir ou méditer au calme, son lieu favoris étant le sommet d'une montagne enneigée.
Achetant de la viande de siffleur à un commerçant, Stormer remarqua une rumeur montante que diffusaient des personnes autour de lui. De l'agitation ? Et chez les Frontaliers de surcroît ? Par la barbe de Merwyn ! Lui qui avait hésité à passer par la Citadelle, il ne regrettait finalement pas sa décision : ce n'était pas tous les jours que l'on voyait ce genre de réaction dans les Marches du Nord ! Le marchombre paya la marchandise et décida d'aller comprendre ce qu'il se passait. En un instant, il noua ses longs cheveux blancs sur sa nuque et se fondit dans l'ombre d'un bâtiment dont il commença l'ascension par la suite. Vivement, il atteint ensuite le toit et se laissa glisser de façon à être en face de la muraille de la Citadelle. De là, il s'élança et crocheta un interstice dans la pierre, ce qui lui permit de commencer à se mouvoir sur cet imposant mur. Par ses mouvements fluides et sa célérité, l'homme aux cheveux blancs parvint rapidement à son objectif. Accroupi en haut de la muraille, il examina avec circonspection ces étrangers qui s'incrustaient chez les Frontaliers comme si c'était chose courante. Ces derniers n'étaient d'ailleurs pas vraiment prêts à accueillir des personnes qui entraient chez eux sans remplir un minimum de formalité... d'autant plus que l'un des étrangers provoquait ouvertement le peuple guerrier avec une hache sur l'épaule et un grand sourire. Stormer se releva, tourna son regard à l'extérieur de la Citadelle et remarqua qu'un homme discutait tranquillement plus bas avec une personne perchée dans un arbre et qu'une femme le rejoignait. Trouvant plus intéressante la situation qui se déroulait chez les Frontaliers, l'homme aux cheveux blancs s'installa plus confortablement et posa sa tête sur ses bras croisés. Alors que les étrangers, dont certains continuaient à brandir leurs armes, commençaient à vouloir se disperser dans la Citadelle, une Frontalière se campa devant eux et exigea de connaître le motif de leur présence. Mais, visiblement, le regard que posa la femme à la hache sur un Frontalier ne plus pas à ce dernier et il sortit immédiatement son sabre en un chuintement menaçant. Il allait punir cette étrangère pour ce regard outrageant. Douloureusement. | | | 17.01.17 21:53 Oh et ça y est, ça commence à papoter dans mon groupe autremondien (tiens y'en a une avec une mèche blanche qui me dit quelque chose, et puis un autre qu'il me semble avoir croisé à une fête), super les copains se retrouvent, youhou ! Bon ils ont pas l'air bien malins, ils répètent les mêmes questions genre "et on est où ?" comme s'ils avaient pas encore compris que personne en savait rien. Je les écoute encore quelques secondes histoire de savoir vaguement à qui j'ai à faire (du style de quoi faire de petits alliés ou plutôt des gens à éviter parce qu'un peu trop neuneu ?). Ah je me disais aussi que la petiote (qui doit être plus grande que moi) à la mèche blanche avait un air qui m'est familier. Oui c'est un peu l'héritière impériale quoi. Eh beh c'est cool ça, elle va être obligée de prendre la responsabilité du groupe ça va être marrant. J'me demande comment elle va s'en sortir sans son palais pour dormir, ses gardes pour la protéger et sa tata pour diriger.
Ah bah tout de même ! Un comité d'accueil ! Il était temps, je commençais à m'ennuyer. Bah c'est vrai quoi, ils sont mignons les petiots à nous regarder comme ça avec leurs cures-dent accrochés à la hanche, mais moi j'ai faim, et puis j'ai soif, et puis j'aimerais bien savoir pourquoi on est là aussi (oui parce que le comment je m'en fiche : le fait est que je suis là), mais peut-être qu'il n'y a pas de "pourquoi" et alors là on va avoir un petit soucis. Bah oui, on va faire quoi alors en attendant que quelqu'un trouve la solution pour nous renvoyer chez nous ? Bon on va dire que je vais d'abord me contenter de goûter ce qu'il y a à goûter ici, à savoir les spécialités culinaires (ils ont intérêt à avoir des plats meilleurs que le braaa rôti ici sinon je vais me plaindre à l'agence touristique) et puis les représentants de la gente masculine aussi. La femme qui s'est présentée devant nous nous parle dans une langue qui m'est inconnue. Super j'adore ne rien comprendre, c'est vachement pratique.Je regarde un de ses copains d'un air étonné tout en grimaçant (histoire de bien faire comprendre que j'ai rien compris). En tout cas elle a pas l'air contente. J'me demande si elle non plus ne sait pas ce qu'on fait là. On est bien avancés avec ça. Après quelques instants de réflexion, je me dis que je ne vais pas gaspiller le peu de magie présent dans mon sang pour lancer un traductus(1), et que je vais laisser l'héritière se charger de la partie négociation. Je regarde autour de moi d'un air goguenard. Je vois pas grand chose de plus intéressant que le poto à la Frontalière que j'ai réussi à énerver (héhé), du coup je me focalise sur lui en priorité. Bah quoi il se croit marrant lui avec son cure-dent ? Je reste immobile face à son espèce de menace, dans une position insolente et avec un sourire provocateur. Tu vas voir que s'il daigne s'approcher je vais me changer en louve sous son nez ça va lui faire tout drôle.
(1) sort de traduction
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