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À mi-chemin du chaos [Kiriel - Lino - Killian]
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18.06.17 15:14

 
 

Ah ! Que demander de plus ? Je découvre les merveilles d’un nouveau monde et j’en deviens son Christophe Colomb, en moins espagnol évidemment…

Le pittoresque de ces contrées m’est revigorant, j’ai la pleine impression de revivre. Le bruit des roues des chariots écrasant la poussière et la terre du sol me donne le rythme, les enfants nés des grands chemins autour des caravanes, la mélodie.


À la droite d’un itinérant, Kiriel accorde les cordes d’un luth poussiéreux. Il avait la possibilité de choisir parmi les poussières diverse objets qui représenteraient son avance de paiement. Notre héros a finalement trouvé un moyen sûr de subvenir à ses besoins sécurité. Notre héros espère bien débuter ainsi calmement son aventure.
La personne qui tient les rênes de la caravane se nomme Kristof et il s’agit également de son employeur. Un petit personnage avancé en âge. Ses cheveux grisonnant sur le côté et sa paire de lunette qu’il porte constamment prouvent incontestablement qu’il ne peut plus protéger de lui-même ses précieuses marchandises. Ce qui arrange Kiriel par la même occasion.

Quelques jours après sa discussion auprès du chevalier féminin, il s’était mis en quête de découvrir la fabuleuse cité d’Al-Jeit., C’est d’ailleurs au sein d’une de ses tavernes qu’il apprit l’existence des Itinérants et de certaines personnes engagées en tant que garde du corps ou simplement afin de décourager les crapules et autres gredins de chemins.

Décidant de voir de plus près ces fameux nomades, il fit la rencontre de ce cher Kristof. Avec de nouveaux articles, et en grand nombre. Sous cet air résigné à tout déplacer, Kiriel trouva opportun de lui venir en aide. Ils s’échangèrent par la suite quelques politesses et le marchand fit part au Terrien de ses soucis de sécurité.

... certains de mes articles sont très précieux et je crains ne plus être dans la fleur de l’âge. Évidemment, j’ai en retour une plus grande expérience et sagesse des chemins. Vous en revanche me paraissez fort et d’une pleine vitalité. Si rien ne vous retiens ici que diriez-vous de m’accompagner. Notre destination est Al-Far. C’est à quelques jours d’ici.

Mais je ne suis pas encore gâteux
s’enquit-il d’un sourire charmeurJe vous promets un salaire à la clé de ce bout de route. Par contre, je ne peux vous le promettre qu’à l’arrivée. J’effectuerai mes ventes et vous attribuerai ainsi une part de mes gains. D’ici là, prenez ce qu’il vous plait dans ce coffre.

Ah ! Et ne vous inquiétez nullement vous serez principalement là que pour décourager les plus téméraires. Et puis, on ne s’attaque pas impunément aux itinérants.

Qu’en dites-vous ?


Ainsi, Kiriel a trouvé un moyen idéal pour découvrir les terres de Gwendalavir sans se fatiguer. En espérant qu’il décourage en effet les plus téméraires.




__________________________________________________________________________________




Lors du début de soirée du deuxième jour nous nous arrêtâmes afin de profiter des attributs récupérateurs d’une bonne nuit de repos. Enfin pas pour tout le monde. Kiriel trouva ainsi un premier inconvénient.

Chargé de la sécurité des affaires du vieux Kristof, Kiriel se trouva seul pour y veiller. Au bout de quelques heures le calme total régnait sur les lieux. Seuls quelques rires se distinguaient au loin, sûrement d’autres mercenaires installés à un endroit plus propice à la surveillance.
C’est alors que notre héros leva les yeux. Le souffle court, il perçu l’émotion que l’on ressent face à l’immensité des cieux. Ce sentiment de petitesse face à bon nombre de constellations, d’étoiles, de couleurs tant froides que chaudes. Elles se présentaient face à lui comme un artiste présente ses œuvres abstraites dans une galerie entièrement sombre.

Un autre élément vint lui chatouiller la curiosité, le vent. Celui-ci était différend depuis le voyage, plus riche en odeur familière. Avant de s’absenter brièvement vers sa source il installa une ficelle de sécurité accroché à une cloche afin de prévenir une quelconque présence nouvelle à l’arrière du chariot.

Chose faite.

S’en allant contre l’air frais et puissant, il dû tenir son couvre-chef craignant de le perdre. Zigzaguant entre les différentes caravanes d’antan s’approche de sa destination. C’est alors qu’il vit sa vieille amie la mer et l’eau. Le bruit des vagues remplissait son aura d’un calme oublié, il remplissait ses poumons jusqu’à leur zénith de cet air si bon.

Il se remémora la veille, certains itinérants avaient annoncé s’approcher du lac de Chen. Ceci n’était rien d’autre qu’un lac ? Incroyable.


Le lendemain matin, je sentis une petite secousse à mon épaule comme si on me tapotait avec le bout d’un bâton. Je perçus également quelques voix. Mais je ne vis rien, tout n’était que noir. C’est alors que je compris, il fallait que je me réveille.

Les paupières terriblement lourdes, le feu en face de moi était depuis bien longtemps éteint et je m’étais assoupi à une heure inconnue dans cette même position assise. Les voix venaient celles d’enfants s’amusant à me réveiller.

Me levant doucement et maladroitement je gesticulais de la main en souriant bêtement :

Ouste ! Les petits monstres !

Leurs rires au loin étaient un bon réveil. En me massant le visage dans l’espoir de retrouver un certain sens d’éveil, une seconde voix se fit entendre derrière moi à hauteur d’épaule.

Eh bien ? La nuit a été calme ?
J’ai aperçu votre installation à l’arrière, plutôt astucieux.
Ce n’était autre que Kristof déjà installé et tenant les rênes. Un sourire amical aux lèvres.

Je répondis, avec ce sourire du matin que l'on connait tous.

Très calme en effet. Dites-moi j’ignorais que Gwendalavir possédait de si grands lacs

Oh non, non. Le lac de Chen est le seul dans son genre. C’est une chose merveilleuse. Et encore vous n’avez sûrement pas encore vu son pont.. Son sourire devint plus malicieux.

Suspicieux, j’esquissais un sourcil n’ajoutant qu’un simple :

hum.. en effet.


Le voyage se poursuivit donc. Et elle se fit plus courte mais plus difficile d’accès. Selon les informations de Kristof, à l’aide d’une carte il m’expliqua et démontra que pour rejoindre Al-Far il leur faudra passer par les dentelles Vives, cette chaîne de montagnes redoutables et hélas mal fréquentées

Le passage accidenté fut extrêmement difficile d’accès. Une récente tempête a eu raison d’affaiblir la terre en amont. Résultat ? Nous avons dû prendre une demi-journée afin de dégager le chemin. Il fallut prendre moult précautions. Sans compter du vent fort et puissant.

Nous sommes finalement parvenus à en sortir sans trop de dégâts conséquents. Nous plaçâmes le camp dans une clairière au sein de la forêt d’Ombreuse.

Était-ce simplement son nom ou la fatigue ou allez savoir autre chose. Mais ce soir-là, Kiriel d’Acerus eu l’étrange sensation d’être observé.

 
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Lino Mil'Fira
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Lino Mil'Fira
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06.04.18 18:31
Traverser le Polimage lui avait été trivial, alors que lui Lino avais dus si prendre des centaines de fois pour y arriver et une fois sur l'autre berge il s’était effondré … Comment lui était-il possible de traverser ce serpent d'eau sans même se fatiguer ? Comment était-il concevable que l'on puisse traverser ce fleuve dés la première fois alors que lui Lino n'avait réussi que après plusieurs des années? Lino commençait à s'inquiéter.
- Es que je ne jouerai pas avec des forces que je ne contrôle pas ?
Il se mis a rire.
- Qu'importe ! Qu'importe ma vie, qu'importe la ruine, qu'importe la Mort ? Seul toi compte ! Seul toi doit vivre ! seul toi doit Être ! 
Une main dessine dans l'aire une croix et effectue un salut. Lino effectue à son tour un signe de croix dans l'air et effectue la salutation.


Après l'aventure qu'il lui était arrivé il y a quelques jours, Lino senti un besoin de se ressourcer et était entré dans la première taverne qu'il avait croisé. Le tavernier fut assez surpris, il peut le dire, voir cet homme étrangement vêtu et vider, en deux jours, sa réserve complète de Rhum. Aline et Être toujours debout et apte à se déplacer comme s'ils n'avaient bu que de l'eau… Heureusement pour lui, que nombreux fêtards avaient payé certains de ses verres, sans ça le jeune mercenaire se serait sans doute retrouvé dans l’embarras…
Alors qu'il buvait allégrement sont énième verre, la porte de la taverne s'ouvrit sur une jeune femme. Sans attendre le mercenaire aguerrie avait reconnut immédiatement la souplesse et la grâce des marchombres. Sans plus, il avait continué à boire… « Elle a une cicatrice sur la pommette gauche… ! ». Il regardait à nouveau la jeune femme qui ne l'avait pas encore remarqué… Une Ex-marchombre… son nez bougea légèrement… Reniflerait-elle ? Elle se retourna vers le mercenaire :« ça y est je me souviens… Une ex-marchombre à l’odorat sur-développé… Le boss m'a parlé d'elle. Intéressant ! Alors voyons voir si mon apparence lui dis quelque chose. » Lino leva sa main droite en signe de salutation… La main gantelet d'un gant blanc. En suite, il sorti de la taverne.

Une journée plus tard la jeune femme sortit de l’accueillante taverne… Elle prit le chemin de la foret d'Ombreuse… sur la route elle fit la rencontre d'une chose à laquelle elle ne s’attendait pas… Une épée noir planter dans le sol où la lame était enveloppait d'une brume sombre… Une barrière de flamme noire l'entourait tel un bouclier… L’atmosphère était plus qu’inquiétante, sinistre. Une aura de haine passa de l'épée à la jeune femme…
Au bout d'une minute de face à face, une autre personne rentra dans la scène. Un homme vêtue d'une armure sombre, mi-cuire mi-vagelite, portant un manteau de cuire noir à capuchon qui masquais son visage hormis ses lèvres. Elles dessinaient un arc de cercle sur son visage, un sourire moqueur. Et enfin… Un gant blanc ; Blanc comme neige, étincelant. Reflétant à merveille la lumière du soleil. Le mercenaire entra dans le cercle de feu. La main fantôme attrapa la poignet de l'épée et la sortit du sol. Lame tendu devant lui, le Démon modifia son dessin… La brume fila à une vitesse phénoménal vers la jeune femme et l’emprisonna. Il se dirigea à pas feutrés vers sa proie Dissidente toujours devant lui.
-Tu te nomme, si mes souvenir sont bon, Killian. Jolie nom pour un joli minois, pour une sombre histoire. 
Il eut une réaction de la part de l'ex-marchombre, Lino n'en tin pas compte.
- Je te propose un marché : tu m'affronte et je t'offre quelque chose que tu recherche hardiment. 
Il fit disparaître la brume mais avant qu'elle n'eut esquissé le moindre mouvements, Dissidente était sous sa gorge.
-Acceptes-tu le marché ? 
Sans lui laisser le temps de parler, il lui envoya un coup de pied dans le visage. Elle roula et se releva souplement quelques mètres plus loin. Elle avait sorti ses armes mais elle était dans une pose de combat défensive plutôt qu'offensive… « -mais tu vas te battre, oui ?! » Lino dégaina sa dague et la lança avec précision dans la direction du ventre de son adversaire. Dans une roulade, elle évita la dite lame et se mis a courir dans la foret.
- … C'est moi le chat. 
La course poursuite commença…

Après dix minutes, Lino dû se rendre à l’évidence. Les pas discrets de la Demi-mercenaire l'avait semé… Il voulut renoncer lorsqu'il entendit un cheval. Intriguait, il se dirigea vers le son produit… Perché en haut d'une colline il observait se qu'il y avait en contre bas : Une caravane d’Itinérants…
- C'est pas vrais…. Il y en a partout… Hum ? 
Une forme avait attiré son attention… sous l'une des bâches Killian, c’était caché. Lino se mit en observation et à compter les effectifs de la caravane… Parmi les nombreux itinérants, un en particulier attira son regard, de part son accoutrement, de sa façon de se déplacer et d’interagir avec les autres… Il l'observa un moment puis il s'y désintéressa… il disparut dans l'ombres…
Deux heure plus tard, la caravane arriva à un point dans la foret où ils auraient voulu ne jamais aller s'ils avaient su le sombre destin qui les attendaient. Sept cadavres d'animaux gisaient à terre et bloquaient le chemin… la caravane s’arrêta, des hommes et des femmes descendirent des chariots pour aider à dégager les pauvres bêtes qui avaient été affreusement égorgées… Sous l'un des animaux, se trouvait une sphère graphe… Cette dernière s'illumina et un dessin naquit. Une barrière se créa tout autour de la caravane, emprisonnant comme des rats, les Itinérants. Dans la barrière un son se répercuta et sonna en échos :
- Livrez moi Killian, une jeune femme, semblable à une marchombre qui a investi clandestinement votre caravane, elle possède une cicatrice sous la pommette gauche. Livrez la moi ou je tue sept personnes, puis encore sept, et encore et ça toutes les demis heures. Ce dessin est créé à l'aide de sphère graphe, il est donc vain d’espérer que je m’épuise à le faire tenir. Pour ceux qui voudrais savoir qui je suis, et bien je suis ici. 
Une écharpe de brume noire et rouge se dirigea vers un seul homme tenant dans sa main une épée plus noir que la nuit…
- Je suis le mercenaire à la main fantôme. 
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Killian Delkaïron
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Aptitudes: Sait ce battre contre toutes sortes d'armes, n'a pas peur et viendra toujours en aide aux autres
Killian Delkaïron
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06.04.18 20:35
Enfin une taverne. Elle aimait voyager et aller là où Taï’Dashar la conduisait, mais là elle avait besoin d’un vrai repas, d’un vrai bain et d’un vrai lit. Elle laissa son cheval au palefrenier et entra dans l’établissement. Il y avait du monde. Bon, elle ferait avec. Elle observa rapidement l’atmosphère générale, son nez bougeant discrètement comme toujours. Et sa Greffe capta une aura malveillante. Elle tourna la tête et aperçut un homme, au bar. Cagoulé, entièrement dissimulé, la seule chose qu’on pouvait noter était son gant blanc. Chose étonnante, il la salua. Pourquoi ? Devait-elle le connaître ? Peut-être s’étaient-ils vaguement croisés à la Forteresse, mais elle n’y avait mis les pieds que brièvement et sans avoir le droit de trop en voir. Enfin. Mercenaire ou pas, elle n’avait aucune raison de lui chercher des noises et surtout, elle n’en avait pas envie. Et puis, il s’en alla, ce qui mit un terme à toutes sortes de tergiversations.
 
Elle alla voir le tavernier, paya sa chambre et lui demanda de monter son repas. Malgré tout, être entourée de soudards qui hurlaient ne l’enchantait pas. En haut, la chambre était sommaire mais confortable. Elle n’en demandait pas plus. Killian entreprit de se déshabiller, prévoyant de donner un coup de lavage à ses affaires poussiéreuses, et alla dans la salle d’eau pour remplir la cuve. Pendant ce temps, elle s’observa. Elle avait conservé une belle et nette cicatrice sur sa pommette gauche, souvenir de Caym. En plus de toutes celles qu’elle portait après tant d’années de combats, et l’énorme de sa poitrine, cette cicatrice avait encore plus de significations. Elle montrait la chute de certains idéaux et principes et l’ouverture d’une brèche que le chaos avait infiltrée à sa guise.
 
Après le bain, elle utilisa le restant d’eau pour laver ses habits qu’elle mit à sécher près de la cheminée. Habillée d’une tenue secondaire, elle mangea le plat apporté, et alla sans plus attendre se coucher. Le lendemain, ses habits sentaient nettement mieux et étaient bien plus agréables à porter. Elle mangea, descendit, offrit un pourboire et sortit. Elle chercha son étalon et s’en alla droit vers la forêt d’Ombreuse. Réputée maudite, Killian y puisait souvent un apaisement étrange, et depuis qu’elle y avait maté une meute de bandits, elle n’avait pas autant peur. Au bout de quelques heures de marche, elle capta quelque chose de bizarre. Elle descendit du cheval et le laissa brouter, sachant qu’il la retrouverait, n’importe où elle irait. Avançant avec prudence, aux aguets, elle tomba nez à nez avec une épée noire plantée dans le sol, entourée d’un voile de fumée noire. C’était… sinistre. Son premier réflexe était de fuir. Pourtant, elle était curieuse. Comment avait-elle atterrit là ? Elle ressentit sa colère battre en elle. Pourquoi ? Elle avait réussit à l’endormir jusque là.
 
Un homme arriva alors. Celui de la taverne, elle le reconnaîtrait entre mille, surtout avec son gant blanc. Il prit l’épée, et soudain Killian se sentit figée. Merde ! Se faire avoir comme un débutant ! Il s’avança et la nomma. D’où la connaissait-il ? Et apparemment il en savait bien plus sur elle encore. Merde ! Caym ? Non… pourtant il était le seul à la connaître ainsi. Elle fronça les sourcils, ne voulant pas lui faire le plaisir de le questionner pour le moment. Son marché l’intrigua car elle ignorait ce qu’elle recherchait si hardiment, mais elle n’en tint pas compte non plus. Elle se méfiait. C’était bizarre. Elle était si focalisée par tout ça qu’elle sentit à peine sa mobilité revenir. Et quand elle s’en rendit compte, il lui fourra un coup de pied au visage qu’elle sentit nettement et qui l’envoya au sol. Crotte ! Elle se releva aussitôt, dagues en main, prête à se défendre. Elle ne voulait pas l’attaquer. C’était un Dessinateur, un Mentaï surement, et elle n’avait pas vraiment de chances.
 
Elle attendit donc qu’il attaque le premier, et évita la lame destinée à lui percer le ventre, prenant ensuite ses jambes à son cou. Elle détestait fuir le combat, mais avec les années et l’expérience, elle avait apprit à reconnaître un affrontement perdu d’avance. Tout ce qu’il allait faire était de la torturer et la tuer à petits feux. Elle se glissa souplement entre les buissons, s’évanouissant comme de la fumée, calquant sa respiration sur ses pas, ceux-ci devenant légers. La jeune femme posait à peine le pied au sol, aussi était-elle très discrète. Ce devait être pour ça que l’homme ne put la suivre. Elle entendit rapidement du bruit et s’approcha d’un rebord de colline pour apercevoir une caravane. Une aubaine ! Il devait y avoir plus de cent personnes. Comment la retrouver ? Impossible. Elle fit un détour pour arriver à l’arrière de la caravane et descendit, se faufilant lentement jusqu’au dernier chariot sur lequel elle put grimper et se cacher sous la bâche. Elle espérait que personne l’ait vue.
 
Pendant un long moment, elle fut juste bercée par le mouvement du chariot qui roulait sur la route cahoteuse et par les bruits de conversations animées. Puis tout s’arrêta. Pourquoi ? La jeune femme déglutit et espéra un problème mineur et commun aux Itinérants. Mais l’attente se fit longue. Des murmures commencèrent à s’élever. Quelque chose clochait. Et elle le comprit rapidement en entendant des cris de stupeur et une voix s’élever.
 
 - Livrez moi Killian, une jeune femme, semblable à une marchombre qui a investi clandestinement votre caravane, elle possède une cicatrice sous la pommette gauche. Livrez la moi ou je tue sept personnes, puis encore sept, et encore et ça toutes les demis heures. Ce dessin est créé à l'aide de sphère graphe, il est donc vain d’espérer que je m’épuise à le faire tenir. Pour ceux qui voudrais savoir qui je suis, et bien je suis ici. 
 
L’homme de la forêt ! Killian maugréa ; elle ne souhaitait pas que tant d’innocents perdent la vie pour elle. Seulement elle refusait de se montrer faible et se livrer. Le dilemme !
 
-Et comment on la retrouve ta gonzesse ?! Nous sommes plus d’une centaine !
 
L’homme avait hurlé pour se faire entendre. Killian ne pouvait le voir, mais tous étaient tendus, et même les quelques gardes qui côtoyaient la caravane. Ils ignoraient que faire et ne mesuraient qu’à peine la dangerosité de l’individu au gant blanc. Killian respira profondément. Elle devait sortir… sinon ses gens mouraient. Le chaos s’infiltrait peut-être en elle, mais elle refusait que des innocents périssent. Elle décida d’attendre un peu et d’évaluer l’évolution de la situation. Et si jamais, elle sortirait peu avant la demi-heure impartie.
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