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Traquer des mercenaires - mode d'emploi [PV Pir et Caym]
Elia Lil' Aman
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Date d'inscription : 23/12/2014

Mon personnage
Sexe et âge: Jeune fille de 21 ans
Aptitudes: Souplesse, agilité, aisance et capacités exceptionnelles propres aux marchombres
Elia Lil' Aman
Apprenti(e)



19.07.17 4:14
https://ewilan.forumactif.fr/t2427-parcours-d-une-apprentie-march
CC-1


Elia stoppa complètement sa respiration. Sa présence devint imperceptible, comme le lui avait appris Fressa. Plaquée contre un amas rocheux, à une dizaine de mètre du sol et dans le noir complet, à l'ombre de la lune, il n'y avait aucune chance que ses poursuivants la repèrent à distance. Et pourtant, l'un d'entre eux n'était plus qu'à quelques prises d'arriver à sa hauteur. Il était jeune et inhabituellement maladroit pour un mercenaire. Elia aurait pu se charger de lui sans problème s'il n'avait pas six alliés aux alentours qui la traquaient également. Le bruit d'un affrontement aurait tôt fait de les rassembler et elle était loin d'être à la hauteur pour tous ces adversaires. Même Fressa ne l'avait pas été...

Plus tôt, dans la journée

Elia chevauchait aux cotés de Fressa, lorsqu'un cri hideux perça le vent. Les plateaux d'Astariul n'étaient pas réputés pour leur sûreté et l'apprentie marchombre était constamment sur ses gardes, mais elle ne pu retenir un léger sursaut, que son maître perçu en souriant.

- C'est un Brûleur, mais il est encore loin. N'aie crainte, nous le sauront s'il se rapproche.

Elia n'était pas inquiète. En la présence de son maître, elle ne l'était jamais. Elle le savait capable de se sortir de toutes les situations, et de l'en sortir aussi par la même occasion. En plus d'un an d'entrainement, elle ne l'avait jamais vu en mauvaise posture. Ni même surpris, ou déstabilisé. Pas une seule fois. Jusqu'à ce jour.

Sept hommes armés, vêtus de noir et clairement belliqueux, sortirent de derrière un monticule de pierres. Sept mercenaires du chaos. Les deux marchombres avaient stoppé leurs montures, tandis que leurs adversaires avançaient lentement vers eux. Elia en remarqua quatre autres qui arrivaient par l'arrière, empêchant une éventuelle retraite. Arrivés à quelques mètres des cavaliers, les mercenaires se mirent en action. Les marchombres aussi.

Fressa siffla et sa monture se cabra, donnant un coup de sabot au visage de l'assaillant le plus proche, qui tomba à terre. Dans le même mouvement, le maître marchombre bondit en arrière et, à l'issu d'une magnifique pirouette, atterit tout en souplesse derrière l'un des mercenaires qui les avaient pris à revers. L'homme s'effondra avec un trou dans l'abdomen. En priant pour que le groupe ne comporte pas de mentaï, il se rua sur un autre adversaire. Celui-ci lui donna plus de difficulté et, le temps qu'il l'abatte, les autres étaient sur lui. Il sentit une vive brûlure à la cuisse, tandis qu'un poignard transperçait son mollet, le forçant à poser un genou à terre. Il para une attaque qui aurait dû lui traverser la main, mais un violent coup dans le dos le fit basculer en avant. Il lança un dernier regard vers son apprentie qui s'enfuyait, mais ne put croiser son regard. Il s'évanouit sous les coups des neufs hommes autour de lui.

Elia savait quoi faire, son maître le lui avait assez souvent répété. "Si tu croises des mercenaires, fuis le plus loin possible." Au sifflement de Fressa, elle avait fait demi-tour avec sa monture et l'avait lancée au galop. L'apprentie marchombre assista au combat de son maître en s'éloignant. Elle le vit s'écrouler, puis se retourna.

Bien plus tard, Elia s'arrêta et descendit de sa jument. Elle la fit continuer vers le Sud, tandis qu'elle même se dirigea vers l'Est. Les mercenaires la traqueraient encore un moment, il lui fallait brouiller les pistes si elle ne voulait pas finir comme son maître. Elle le pleurerait plus tard, pour le moment, elle devait sauver sa peau ! Elle courut jusqu'à la nuit, mais ils retrouvèrent sa trace malgré tout.

Maintenant, elle était dissimulée sur un rocher, mais ne pouvait plus bouger, ni même respirer, au risque de se faire repérer par le mercenaire en contrebas, qui, quoi qu'il en soit, ne tarderait pas à la découvrir s'il continuait à grimper dans cette direction.

- Lâche l'affaire Graël. Il fait trop sombre on ne la retrouvera pas. On a déjà capturé son maître de toute façon, la mission est accomplie.

Fressa n'était pas mort. Et Elia allait le libérer. C'était à son tour de traquer ses ennemis.
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25.07.17 21:55
Voler c’est jouer avec sa vie
           

           


           Voilà trois jours que je les traquais. Ce n’était pas pour une mission cette fois, et même s’il y aurait un joli butin à la fin, la motivation qui me poussait était bien plus simple et terrible : la vengeance. Ce trésor m’appartenait et il était hors de question que je laisse une bande de misérables profiteurs, tous mercenaires du Chaos qu’ils étaient, me voler mon dû. On ne plaisantait pas avec moi et ils allaient payer cet affront de leur vie.

Tout avait pourtant bien commencé. J’avais suivi l’escorte impériale, épiant leurs faits et gestes, notant leur routine, jaugeant les capacités des uns et des autres. En bref, je faisais mon travail. La seule différence était que cette fois, c’était pour mon compte, personne n’avait commandité cette attaque. Mais l’un des hommes de l’escorte avait eu le malheur de laisser entendre, lors d’une soirée bien trop arrosée dans une taverne mal famée, qu’il convoyait un trésor de la plus haute importance, pour le compte de l’Empereur. Le contenu du coffre, avait-il dit, avait une valeur inestimable. L’abruti. Cette information n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd et je l’avais suivi, sans difficulté, jusqu’au convoi.

Ils étaient une douzaine d’hommes dont la moitié ne devait pas savoir manier une épée et parmi ceux qui savaient se battre, seuls trois devaient avoir déjà participé à un vrai combat. Un jeu d’enfant. Je les avais surveillés quelques jours, le temps que l’escorte progresse suffisamment loin de la ville. Mieux valait que la garde d’Al-Far ne se mêle pas de cette histoire. J’avais attendu la nuit de nouvelle lune pour attaquer, afin que l’obscurité soit totale. Après avoir repéré les deux sentinelles qui étaient de garde, j’avais abattu d’une flèche le combattant le plus chevronné des deux, l’épinglant comme un insecte au tronc d’arbre contre lequel il était adossé, puis j’avais égorgé le second sans même qu’il ne m’ait aperçu. J’avais ensuite fondu sur les autres, profitant de l’effet de surprise. J’en avais déjà tué deux avant que les autres n’émergent. Ils étaient encore ensommeillés et de ce fait, étaient lourds, lents et maladroits, ce qui me permit d’en éliminer trois de plus. Les cinq hommes restants avaient repris leurs esprits et m’attaquèrent de concert. Ils ne faisaient pas le poids, seuls deux utilisaient leurs lames autrement que comme des cure-dents, les autres se contentaient de battre l’air devant mes yeux. Ils moururent comme ils se battaient : stupidement.

Le vrai combat commença alors. Maintenant que les deux aguerris étaient bien réveillés, leurs attaques étaient plus puissantes, mieux réparties. Ils avaient visiblement l’habitude de combattre ensemble. Le défi, pour intéressant qu’il fut, ne m’inquiéta pas. A aucun moment je ne me sentis en danger. Pourtant, l’un d’eux parvint à passer ma garde lorsque je fus distrait par un mouvement capté du coin de l’œil. Sa lame traça un trait sanglant le long de mon avant-bras sans que je ne m’en soucie. Ce n’était qu’une peccadille qui ne me gênait nullement mais j’avais vu quelque chose. Une silhouette. Dangereusement près du coffre. Accélérant mes attaques, je me pressais de terminer ma besogne pour en avoir le cœur net.

Le dernier homme était à peine tombé que déjà je me détournais de la scène et me précipitais vers le trésor. Mon trésor ! Comme je le craignais, il avait été vidé. Un grondement de rage jaillit de ma poitrine et j’envoyai valdinguer le coffre. Il fallait que je retrouve celui qui avait osé me voler. Ma réputation en dépendait. Personne ne s’en prenait à moi. Personne !

Je bondis sur ma monture sans même prendre le temps de ramasser l’or qui pouvait se trouver dans les bourses des morts. Des pillards s’en chargeraient bien assez tôt. Galopant à bride abattue, je suivis mon voleur en me guidant aux bruits de course. Il était à cheval lui aussi et… Il n’était de toute évidence pas seul. Il avait rejoint un groupe important, au moins une douzaine de cavaliers. Mais il était hors de question que je laisse ce trésor me filer entre les doigts après tout le mal que je m’étais donné. Je les avais suivis.

Et me voilà trois jours plus tard, à l’entrée des plateaux d’Astariul, à les épier pour découvrir leur point faible, la faille dans leur surveillance, l’erreur qui me permettrait de récupérer mon bien… Mais pour l’heure, cela ne donnait rien. Leur camp était sans fioriture, sans faille, leurs gardes efficaces m’empêchaient de tenter la moindre action. Je rageais de l’admettre mais ils étaient forts, très forts.

Mais j’étais plus fort encore.


           
           

           
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