Mon personnage Sexe et âge: Homme de 29 ans (je crois) Aptitudes: Comme tous les marchombres, grande agilité et rapidité, plus un petit cadeau du Rentaï...
Stormer Nuva
Marchombre
27.05.18 13:49
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27.05.18 20:54
- Ça va allez ?
Elle ne dit rien, détourna le regard, hésita… Pourquoi devait-elle s’obliger à l’accompagner ? Sûrement pour se prouver qu’elle était forte, qu’elle ne reculerait devant rien. Et quoi encore ? Entrer dans cet antre maudit ne lui plaisait aucunement; peut-être le fait d’avoir le Marchombre à ses côté la rassurerait. L’homme à la chevelure blanche reprit :
- Je sais bien qu’aller à la Citadelle ne te plaît pas… Tu préférerais peut-être m’attendre à l’extérieur ?
***
Tous deux s’étaient retrouvés dans des circonstances plus que mauvaises : enfermés dans Al Chen inondé par les eaux, attaqués par des créatures ne craignant que la roche. Toutefois, cela s’était bien terminé pour eux, grâce aux dessins de la blonde ainsi que l’agilité du Marchombre. Ils avaient vaincu cet obstacle en usant de toutes leurs forces, physiques comme mentales. Cela datait maintenant de dix mois, dans lesquels l’inséparable duo vagabonda aux alentours de la ville fraichement reprise aux Nérosiens dans le but de défendre les caravaniers et autres populations qui traversaient la région. Les animaux étaient devenus d’une nature agressive à cause du dôme, même après sa disparition. Tous ces trajets servirent de gagne-pain à Stormer, et surtout au pauvre portefeuille vide de Splith.
Ils comptaient maintenant explorer la région Raïs. La destination obligeait les compagnons à passer dans l’enceinte de la Citadelle des Frontaliers pour y acheter de nouvelles provisions, ce qui ne plut d’abord pas à la Thüle d’âme qui finit par accepter. Stormer passa à la caisse et choisit un nouveau cheval expérimenté et endurant, Filant; Splith emboita le pas et jeta son dévolu sur un jeune encore non-baptisé, en qui elle ressentait un potentiel supérieur aux autres, qu’elle nomma brillamment ̎Martin ̎. Cette dernière se paya également une cape par précaution.
***
Il était temps de lui répondre. Elle n’était certes pas enjouée à l’idée de passer dans son ex-prison, mais cela ne l’empêchait pas de rester polie. Elle soupira, puis lui fit comprendre par les mots que rien ne lui ferait changer d’avis. La porte de la Citadelle était en vue, Splith se devait maintenant de rabattre la capuche de sa cape sur sa tête, pour passer inaperçu à la population. Cela eu l’effet escompté : les gardes les laissèrent passer sans que la jeune femme ne doivent montrer son visage. Tous deux entrèrent, et l’ex-Frontalière se souvint de tout : cette architecture si spécifique à ce lieu, ces toits en apparence sombre, ces rues au sol pavé… Elle ressentait un profond dégoût en même temps qu’elle admirait ces personnes qui avaient créé ce style particulier et magnifique. Ils hébergèrent leurs chevaux en lieu sûr, en espérant qu’il ne leur arrive rien cette fois, puis ils sortirent de l’écurie. Splith remarqua que son compagnon avait la tête ailleurs : sur son visage se lisait une profonde nostalgie, ce qu’elle ne compris pas étant donné qu’ils n’avaient pas particulièrement discuté de leurs origines; cela la fit sourire. Stormer sembla enfin s’éveiller, et sans plus tarder il questionna la guerrière :
- Alors, par où veux-tu commencer ? Les provisions ?
- Cela me parait être une bonne idée. Il ne me semble pas qu’un forgeron ici ne vende d’armure Thüle ou de hache de guerre. Restons en donc au réapprovisionnement de nos sacs puis partons.
Stormer ne releva pas sa dernière réplique sur le moment. Les deux compagnons commencèrent donc leurs emplettes. D’abord, Splith guida son frère de cœur vers le marché, d’après ses souvenirs. Finalement, elle était enjouée de pouvoir montrer le chemin à son ami, en passant dans les plus sombres ruelles, puis dans les grandes avenues, en se faufilant tels des ombres.
- Je connais une bonne épicerie, qui à coup sûr nous proposera tout ce dont nous avons besoin, assura-t-elle.
Arrivés sur ledit lieu, aucun épicier ne correspondait aux dires de la jeune femme. Cela fit réagir l’homme au regard de glace; la blonde, gênée, baissa la tête. Elle la releva soudainement, puis proposa d’un regard anxieux :
- Ne t’inquiète pas, j’en connais d’autres ! Cet abruti est sûrement une exception… Dépêchons-nous, avant que les boutiques ferment !
La seconde épicerie : remplacée par un bar; la troisième, par une maison… La dix-huitième, transformée en parc de repos. Le soleil était sur le point de se coucher, quand l’ex-Frontalière s’effondra au sol, épuisée par cette course aux légumes. Stormer se pencha au-dessus d’elle, s’apprêtait à l’aider pour se relever. Splith, tout en prenant sa main, soupira.
- Je suis vraiment désolée, s’excusa-t-elle. Jamais je n’aurais pensé que la Citadelle aurait changé à ce point. C’est embarrassant, pour moi qui y ai passé mes treize premières années de ma vie.
Elle sourit tristement à son ami, ce qui appuya davantage ses propos. Quelque chose la heurta, non, quelqu’un. Cet individu partit en courant sans se retourner. Elle ne prit pas le temps de réfléchir : son porte-monnaie avait disparu. La course poursuite commença.
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Stormer Nuva
Marchombre
04.06.18 19:39
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09.07.18 18:03
La blonde l’avait pourtant remarqué, avec son air louche; lui, qui baissait la tête; lui, qui courait dans sa direction; lui, qui de ses petites mains, avait tant répété ce geste qu’il s’apprêtait à effectuer. Elle n’eut pas le temps de réagir. Il l’avait déjà volé. Le dur labeur de la jeune femme. Jamais elle ne laisserait quelqu’un voler le fruit de son honnête travail, jamais !
Elle se mit à courir, à suivre cet enfant, tombé apparemment sur la mauvaise victime. Il tourna à droite; Splith fit de même. À chaque embranchement, le garnement tentait de la semer : sûrement il la prenait pour une étrangère. Grâce à ses jambes endurcies, elle rattrapa le voleur qui était arrêté dans un virage. La blonde se rapprocha du gamin : il était en réalité coincé entre sa victime et un autre homme, qui semblait vouloir aider la jeune femme –peut être la pensait-il en détresse ?- ; quoi qu’il en soit, il fallait absolument que Splith se dépêche pour enfin retrouver son camarade. Elle s’approcha d’un pas soutenu, stoppa sa marche devant l’homme. Quelque chose clochait, elle s’empressa de le détailler : Sa coiffure était d’une couleur blonde sans artifices, peignée sobrement et sans quelconque gel. Ses sourcils, froncés pour donner cette impression de sérieux propre aux Frontaliers, cachaient en partie les pupilles bleu profond de ses yeux. Il restait reconnaissable entre mille pour la jeune femme, mais celle-ci ne se souvenait pas de qui il pouvait bien s’agir ! Tenant d’une poigne forte le bras du garnement, le Frontalier commença son juron :
- Allez mon garçon, rends à cette demoiselle ce qui lui appartient. Je fermerai les yeux sur ton acte si tu t’excuses auprès d’elle tout de suite.
Le voleur fut sûrement séduit à l’idée de se tirer d’affaire juste avec une excuse; il approcha et le Frontalier prit la boîte de gâteaux. Une boîte de gâteaux ? Se moquait-il de la jeune femme ? Non, elle le savait : depuis le début son camarade avait aidé à sa façon, mais ne l’avait pas prévenue assez tôt. L’homme de la Citadelle tendit à la guerrière l’objet. Elle la prit, croisa ses yeux, et se souvint.
- Splith ? reprit-il d’une voix sans âme, c’est toi ?
La jeune femme en question esquissa un sourire grimaçant, dépitée par ce qui était en train de se passer : son frère Sei, qu’elle avait auparavant rejeté ainsi que toute sa famille, se trouvait face à elle, après une dizaine d’années. Elle improvisa, tentant de rester impassible :
- Non, non… Vous devez vous tromper, articula-t-elle.
Elle devait rester neutre, ne pas montrer un moindre soupçon de son caractère. Son cœur s’emballait; il lui fallait vider son esprit, et en vitesse ! Heureusement pour elle, ses rencontres depuis son départ de la Citadelle l’avaient métamorphosée : d’abord grâce à ses premiers amis Thüls, puis Stormer, sans oublier les étranges mais appréciables lurons de la Forêt de Baraïl et enfin Luned Avalon avec qui la jeune femme avait cherché le Marchombre lors de sa disparition. Elle se ressaisit.
- Hem, se racla-t-elle la gorge. Merci. Je suis de passage, et j’aimerai savoir si quelque part dans la Citadelle il y aurait une épicerie.
- Bien sûr ! s’exclama le blond en détendant son visage, Il y en a une pas très loin justement. Ne vous en faites pas, je vous y emmène : c’est après tout mon devoir en tant que villageois de la Citadelle.
- Non, je me débrouillerai, insista Splith, voulant se débarrasser de son frère. J’ai de toute façon un compagnon à retrouver; il faut que j’y aille.
Stormer atterrit soudainement du toit et se posta à proximité de la Frontalière. Celle-ci souffla. Ne pourrait-elle pas échapper à son frère ? Si au moins il ne découvrait pas son identité, tout irait bien; mais il avait des doutes, et cela ne plaisait guère à la guerrière.
- J’insiste, reprit Sei. Vous êtes réuni; il n’y a alors aucune objection à ce que je vous guide, n’est-ce pas ? Et puis, pour m’excuser du quiproquo concernant votre identité, je vous paierais le repas à vous deux.
Raaaah, c’est raté, pensa Splith désespérée.
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Stormer Nuva
Marchombre
29.07.18 21:52
Hors RP:
Liste des effets secondaires (dans l’ordre d’apparition) : - joues rouges - bégaiement - dodelinement (il a la tête qui tourne) - s’endort (en tombant de sa chaise ?) - ronfle bruyamment