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L'Univers des Romans : introduction
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14.11.18 19:23

Gwendalavir

Plongée dans un univers fantastique



Le forum Le Monde d'Ewilan est fondé sur les romans de Pierre Bottero parus de 2003 à 2008 chez l'éditeur Rageot. Le contexte du forum s’appuie sur les trois trilogies : La Quête d'Ewilan, Les Mondes d'Ewilan et Le Pacte des Marchombres.
Nous vous encourageons vivement à lire les livres afin de découvrir avec plus de précision cet univers incroyable qu'est Gwendalavir. Si vous n’avez pas lu ces œuvres d’art et êtes tout de même attirés par leur univers, la suite de ce sujet ainsi que toute la Vigie éclaireront suffisamment votre lanterne pour nous rejoindre.



Le décor

Il existe un monde, parallèle au notre, un monde, où la technologie n'existe pas, un monde peuplé d'êtres humains mais aussi de créatures et de peuples inconnus sur Terre.


Bienvenue en Gwendalavir !


   Dans ce monde à l’ambiance médiévale-fantasy, une part des habitants sont dotés d'un certain Don : le Dessin. Ces Dessinateurs peuvent faire basculer dans la réalité tout ce qu'ils imaginent, via l'Imagination (ou les Spires). Mais il faut apprendre à utiliser ce Don pour devenir un véritable Dessinateur, les plus puissants pouvant faire un Pas sur le Côté (se téléporter). Les autres Alaviriens peuvent avoir la capacité d'effectuer de menues tâches comme allumer un feu, mais pour eux ce simple dessin requiert efforts et concentration. D'autres habitants sont dépourvus de toute capacité relative au Dessin.
   C'est ainsi qu'à l'inverse de nous, Terriens, les Alaviriens connaissent l'existence de notre monde, car quelques rares Dessinateurs parmi les plus doués sont capables d'effectuer un "Grand Pas" d'un monde à l'autre…

   Le continent est gouverné par l'Empereur Sil'Afian, monarque juste et aimé de son peuple. Les meilleurs soldats de l'Empire font partie de la troupe d'élite : la Légion Noire. Noire pour la couleur de leur armure qui est faite de Vargélite, une sorte de métal ultra-résistant. Ils se battent jusqu'à la mort pour protéger l'Empire de ses ennemis.

   Parmi ces derniers, on trouve les Mercenaires du Chaos, bien implantés en Gwendalavir. Guerriers entrainés qui cherchent à semer la terreur afin d'accomplir une obscure prophétie qui mènera au chaos final, qui serait pour eux comme une renaissance. Certains d'entre eux possèdent un Don très puissant, c'est pourquoi tous les habitants les craignent, bien qu'ils soient en infériorité. Il y a de cela quelques années, la forteresse des Mercenaires du Chaos a été attaquée par une coalition de guerriers: des Légionnaires, des Frontaliers ainsi que des Thüls, épaulés par l’insaisissable guilde des Marchombres (les ennemis héréditaires des Mercenaires du Chaos, qui œuvrent pour la liberté). La bataille fut d’une violence inouïe et les pertes nombreuses, mais la victoire a été celle du Bien, et le Chaos a pratiquement été anéanti, mais il est certain qu’il signera, un jour, son grand retour.

   N'oublions pas non plus les pillards qui pullulent le long des routes, ce qui rend les voyages plutôt difficiles, ainsi que les pirates alines qui règnent sur le Grand Océan du Sud, ravageant les côtes de l’Empire au gré de leurs envies.

   Petit détail local, les transactions s’effectuent au moyen de pièces triangulaires avec un trou en leur centre.

... A suivre

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14.11.18 19:24

Au Cœur des Romans

Un peu d'Histoire...




Introduction

Que vous découvriez l’univers ou que vous ayez besoin d’un petit rafraîchissement, les membres du  forum ont travaillé à vous résumer l’histoire passionnante de l’Empire.

Un grand merci à tous les membres qui ont permis à cette chronologie de voir le jour, principalement à Neleam, Dream et Myya, mais aussi Killian, Siobhan, Ilea et Alban.

Cette partie s’appuyant sur les romans, nous tenons à avertir ceux qui n’auraient pas encore lu l’intégralité des trois trilogies que cette section contient des spoilers.




Il était une fois...

Ertho Aldon pénètre dans la salle à manger, convertie pour l’occasion en salle de classe.
Il se dédie depuis de longues décennies à enseigner l’histoire de l’empire dans les coins les plus reculés de l’empire, pour que les fermes, même les plus éloignées des cités, puissent connaître leurs origines.
Les enfants étaient au centre et tentaient de rester silencieux, curieux d’apprendre de la bouche d’un des historiens les plus réputés l’Histoire de Gwendalavir, tandis que certains adultes étaient debout au fond de la pièce. Les rumeurs disaient qu’il était un excellent conteur mais aussi un historien qui s’intéressait aux faits présents afin de les ajouter à la chronologie de l’Empire. Ce comportement lui faisait d’ailleurs perdre sa crédibilité aux yeux de beaucoup de ses collègues qui estimaient qu’étudier l’Histoire nécessitait avant tout un œil neutre, acquis avec le recul des années.

Mais Ertho s’en moquait, pleinement conscient que de grands faits se sont déroulés tout au long de sa vie ; alors, même s’il est incapable de savoir quelles en seront les conséquences, il les raconte afin que personne ne perde la trace de ces évènements.


- Pour commencer l’histoire de l’empire, je pense qu’il faut raconter ce qu’il y avait avant l’empire. Je suis certain que certains d’entre vous ont déjà entendu parler de l’Age de Mort.

Il laissa ses mots en suspend afin que chacun puisse s’imaginer la vie de leurs ancêtre à cette époque. Rien de bien joyeux au vu du nom.


- Il s’agit d’un âge de mort et de désolation pour toute la race humaine.
Il y a trois mille ans les humains étaient présents en Gwendalavir et s’installaient tranquillement dans ce nouveau monde. Il y a mille cinq cents ans commençait l’âge de Mort. Son nom « Age de Mort » n’est pas suffisant pour raconter l’horreur qu’ont vécue nos ancêtres. Durant cinq cent ans, les hommes étaient maintenus en esclavage par les Ts’liches. Il s’agit de créatures monstrueuses qui ressemblent à des mantes-religieuses géantes. Imaginez-vous des insectes de deux mètres de haut, qui se tiennent sur leurs pattes arrière, ce qui leur laisse quatre bras de libres, prolongés par d’effroyables lames tranchantes. Les Ts’liches élevaient les hommes comme du bétail dans l’unique but de les dévorer. Ceux qui n’étaient pas mangés étaient utilisés comme des jouets pour divertir ces créatures qui n’aimaient que le sang et la mort. Pourquoi se laisser faire ? Car il ne fait aucun doute que nos ancêtre se sont battus lorsque les Ts’liches sont venus les asservir, mais ces créatures aux exosquelettes extérieurs sont extrêmement difficile à tuer. Il ne fait aucun doute que les hommes ont été submergés.

Les enfants avaient des éclairs de peur dans les yeux, ils s’imaginaient parfaitement toute l’histoire.

- Je vois qu’il y a des petits malins parmi vous qui se disent « Et le Dessin ? ». Certes, le Dessin est un don propre aux humains. Les Ts’liches eux sont capables de sentir les dessins que font les humains et utilisent l’Imagination pour faire un pas sur le côté et apparaitre à côté de l’humain qui vient de dessiner. Hors ce n’est pas tout, les Ts’liches savaient que les humains étaient intelligents et ne reculeraient devant rien pour retrouver leur liberté ; alors pour leur ôter tout espoir, ils ont verrouillé les Spires. Autrement dit, aucun dessinateur ne pouvait plus dessiner. Tout le monde de l’Imagination était désormais fermé aux humains.

Un silence s’abattit sur la salle, chacun imaginait l’horreur de n’avoir aucun moyen de se défendre contre ces infâmes créatures, de savoir que seule la mort les attendait et que le dessin n’était plus qu’un lointain souvenir.

- Mais un jour, un certain Merwyn Ril’Avalon changea le destin de notre espèce. Son Don était tellement puissant qu’il réussit à exploser le verrou qui empêchait les dessinateurs de profiter des Spires. Cet acte était le premier d’une longue révolution. Les humains se sont organisés extrêmement rapidement et ont débuté le combat pour leur liberté et la vie de leurs descendants. Nous sommes tous les enfants de ces valeureux guerriers qui ont retrouvé foi en la vie et qui ont eu suffisamment de force et de courage pour se libérer. Depuis ce jour tous les hommes sont libres.

C’était en effet l’une des raisons pour laquelle l’esclavage était interdit, ni même envisageable sur le continent.
Un petit garçon blond comme les blés leva la main :


- Mais les Ts’liches, ils ne vont pas revenir pour se venger ?

C’était un point qui devait certes être inquiétant lors qu’on ignorait le destin de ces créatures. Le conteur lui sourit avant de lui répondre.

- Non. Car aujourd’hui la race des Ts’liches a été anéantie. Une fois le Verrou tombé, les Dessinateurs eurent à cœur de se venger de ces êtres cruels. Aussi les quelques survivants Ts’Liches ont-ils préféré se terrer. Il y a sept ans, le dernier de cette espèce a été tué par Siam Til’Illan, la célèbre Frontalière. Cette menace n’existe plus aujourd’hui, mais ce n’est pas pour autant que d’autres espèces ne tenteront pas de nous asservir de nouveau.

Durant plus d’une heure, l’historien parla des faits les plus marquants de l’empire, notamment de la difficulté d’organiser les humains en une société : un empire. Aujourd’hui encore se sentent certaines différences entres les grandes Cités, différences dues aux origines de la ville et de ses meneurs. Les villes comme Al-Far ont connu quelques heures de gloire, lorsqu’elles étaient gouvernées par des gens illuminés, mais peu après elles ont rapidement chuté car peu de personnes étaient capables de prendre la relève de la gérance. L’empire n’a pas toujours eu l’influence qu’il connaît aujourd’hui car, pendant de longues années, les villes voisines refusaient de s’allier la capitale, jusqu’à ce qu’elles comprennent qu’elles y gagneraient.



Règne de Sil'Afian, chronologie actuelle



Le conteur reprit la parole, après la pause, pause qui s’était convertie en débat politique et idéologique à propos de comment vivre et comment gouverner.


- Il est maintenant temps de vous conter le présent, tout ce que nous avons vécu au cours de ces quinze dernières années sous le règne de Sil’Afian. Je pense qu’il s’agira de faits que vous avez pu vivre ou dont vous avez au moins entendu parler. Il y a vingt ans, Sil’Afian, notre actuel empereur, montait sur le trône. Cinq petites années plus tard commençait une crise dans le monde du Dessin qui fit vaciller la sécurité de tout l’empire : sept des douze Sentinelles, les dessinateurs de haut vol qui dédient leur vie à protéger l’empire de tout danger, déclarèrent que la menace Ts’liche avait été anéantie. Ils réclamaient alors ce qui leur était soi-disant dû : argent et pouvoir. Or la menace était loin d’être écartée et pratiquement tous le savaient. Seulement, les Ts’liches se faisaient extrêmement rares. On peut aisément en imaginer la raison : ils attendaient patiemment leur heure.

Laissant monter le suspense, l'historien repris après une courte pause :


-L’empereur refusant de renvoyer les grands dessinateurs chez eux avec un titre de noblesse, de nouveaux privilèges et plus d’argent qu’ils n’en gagnaient déjà, la très célèbre Eléa Ril’Morienval en profita pour passer à l’action. Elle élabora un plan pour prendre le pouvoir par la force. Elle contacta les Ts’liches, nos pires ennemis, afin qu’ils attaquent simultanément. Elle s’occuperait de l’empereur et des institutions de pouvoir, et gouvernerait Gwendalavir, ou du moins la partie la plus riche, au Sud, tandis que les Ts’liches pourraient dominer tout le reste du continent et asservir les humains restants.

Certains des enfants grimaçaient à l'idée de ce qui allait se passer tandis que certains adultes hochaient la tête, se souvenant d'avoir entendu parler de quelque chose semblable. Mais il était certain que tous apprenaient.


- Comme je vous l’ai dit plus tôt, il y avait douze Sentinelles. Seules deux d’entre elles étaient persuadées que la menace Ts’lische existait encore. Altan et Elicia Gil’Sayan. Ils étaient une menace pour Dame Ril’Morienval, elle décida donc de recourir à ses nouveaux alliés Ts’liches pour qu’ils attaquent ces deux loyales Sentinelles. La force unie des Ts’liches et de la Sentinelle félonne firent basculer l’équilibre : les Ts’liches s’étaient défaits de deux des plus puissantes Sentinelles, ce qui les rendait maintenant plus nombreux et plus puissants que les Sentinelles restantes. Elea Ril’Morienval était persuadée de leur être utile en tant qu’alliée : elle s’était trompée. Les Ts’liches agissant rapidement ont réservé le même sort à Eléa et ses complices. Toutes les Sentinelles étaient figées. Comme congelées. Incapable de bouger, ni même de parler. Les douze Sentinelles ont été gardées dans un lieu secret où il leur était impossible de communiquer avec le monde extérieur. Libérés des sentinelles, l’unique vraie menace pour eux, les Ts’liches mirent de nouveau leur Verrou en place dans l’Imagination afin d’empêcher quiconque de dessiner. Seuls les dessins accessibles depuis les Spires les plus basses de l’Imagination étaient possibles, comme faire un feu.

L’historien marqua une pause pour reprendre son souffle.


- Ce fut le début de nombreuses attaques Ts’liches, mais aussi Raïs. Je ne doute pas que vous connaissez ces hideux guerriers-cochons, bêtes et assoiffés de sang. Une alliance a été faite entre ces deux peuples vindicatifs afin de tenter d’exterminer les humains et de prendre leurs territoires. Sans les dessinateurs, tout le continent était affaibli. La seule raison pour laquelle tous les humains n'étaient pas servis était le petit nombre de Ts'liches et les guerriers bien entrainés qui défendaient le continent coute que coute. Ce fut le début de sept difficiles années, ou nulle place n’était à l’abri des attaques. Même les Alaviriens perdaient la tête et profitaient de cette peur générale pour détrousser les voyageurs ou tuer les dissidents.

Les adultes opinaient du chef, ils se souvenaient de cette époque, elle n’était pas si lointaine. Tous avaient perdus des membres de leur famille à cause de ces attaques.

- L’histoire changea lorsque la fille des deux loyales Sentinelles, toujours gelées, arriva en Gwendalavir. Oui, « Arriva ». Car cette jeune fille alors âgée de treize ans résidait sur la Terre. La Terre est un monde parallèle que seuls les plus puissants dessinateurs peuvent rejoindre grâce à un « grand pas ». Ignorant tout de ce monde, elle a réussi, épaulée par de fidèles amis, l’impossible. Son pouvoir était exceptionnel, elle a pu libérer les Sentinelles et délivrer tout le continent du verrou Ts’liche. Bien entendu je vous raconte ça comme si tout s’était passé en un après-midi sans grande difficulté, mais ce n’est pas le cas. Cette jeune fille s'appelle Ewilan et sa quête pour retrouver ses parents et les délivrer dura près d’un an et coûta la vie à des amis qui lui étaient chers.

Le conteur hésita mais pensa qu’il serait plus simple de ne pas rentrer trop dans les détails sinon son public serait perdu.


- Tandis que l’empire se remettait doucement de ces années difficiles, Eléa Ril’Morienval, la traîtresse, prévoyait un autre plan. Elle prit la fuite à l’Est. Elle savait, on ignore comment, qu’au-delà de la Mer des Brumes se trouvait un autre continent avec d’autres peuples. N’ayant rien retenu de la leçon, elle s’allia avec la ville la plus puissante de ce nouveau continent. Cette ville s’appelait Valingaï et était peuplée d’un peuple belliqueux qui rêvait de s’étendre et de dominer les autres villes. Lorsqu’ils entendirent parler de Gwendalavir ils commencèrent à penser à son annexion. Nul doute que cette idée ne leur est pas venue toute seule. Elea Ril’Morienval était d’une perfidie qui ne connaissait aucun égal. Altan et Elicia Gil’Sayan se mirent à la recherche de la traîtresse par-delà des océans avec comme mission de rencontrer ces nouveaux habitants, s’ils existaient.

Les petits écoutaient, la bouche entr’ouverte. Ils ignoraient que la Mer des Brumes cachait un autre continent. C’était…. Enorme.


- Les Valinguites utilisaient le dessin d’une manière très différente, ils l’utilisaient pour donner des ordres et obliger les personnes à leur obéir, contre leur volonté. Comme si ce pouvoir n’était pas suffisant, un culte malsain prenait son essor. Un culte dévoué à Ahmour. Il s’agissait d’une sorte de méduse qu’ils réussirent à invoquer grâce à leur prêtre et à leur puissant don. Cette méduse aux pouvoirs surhumains s’étendait dans l’Imagination pour accéder à notre monde, rendant le moindre dessin dangereux. Il était impossible pour les dessinateurs de rester trop longtemps dans l’Imagination. Une fois de plus les Spires étaient condamnées et l’empire extrêmement affaibli. Profitant de l’occasion l’armée de Valingaï, aidée par la traîtresse, se mit en marche, bien décidée à prendre le contrôle de tout Gwendalavir.

- Une fois de plus la jeune Ewilan Gil’Sayan se mit en marche, âgée d’à peine quinze ans. Accompagnée par ses amis à la loyauté sans borne, ils se rendirent à l’Est. De terribles combats les attendaient là-bas, notamment à Hurindaï : la cité fut entièrement écrasée par les Valinguites. Nos Alaviriens évitèrent l’armée valinguite avant qu’il ne fût trop tard et parvinrent à Valingaï grâce à l’aide des Fils du Vent, un peuple nomade pacifique qui arpente d’immenses plaines sur leurs navires à roues. Les événements s’enchaînèrent bien trop rapidement pour qu’ils pussent y échapper : le roi de Valingaï, toujours conseillé par notre vipère, les envoya vers une mort certaine : les Jeux de l’arène. Nos héros, au prix de trop nombreuses vies et grâce à leur indéfectible soutien mutuel, parvinrent à défaire la terrible méduse Ahmour, et à définitivement se débarrasser d’Elea Ril’Morienval.

Certains adultes semblaient peu satisfaits de la rapidité de l’histoire. Il manquait énormément de détails.


- Pour les intéressés je pourrais vous donner plus de détails concernant toutes ces aventures qui nous permettent d’être vivants et libres aujourd’hui. Pour le moment je me contenterai des faits les plus importants afin de ne pas perdre mon jeune publique.

En effet certains des enfants commençaient à fatiguer et leur attention se faisait moindre.


- Qui aurait pensé qu’après toutes ces épreuves la situation resterait aussi compliquée ? Car un nouvel ennemi se fit plus puissant, les Mercenaire du Chaos. Leur unique but est de détruire le monde afin d’en reconstruire un selon leur idéal. Le chaos est pour eux source de vie et la libération des âmes. Terrés dans l’ombre, ils n’ont eu de cesse de se préparer à renverser l’empire. Pour ce faire, ils ont été jusqu’à soutenir les Raïs pour harasser l’empire par le Nord, tandis que de l’intérieur, ils apportaient un soutien tactique et logistique à un réseau de bandits, les Blancs, pour saccager les villages et envahir les routes. Averti de l’imminence de cette menace, l’empereur confia l’attaque de leur citadelle au célèbre Edwin Til’Illan. Ce refuge était resté secret car il était protégé par des sphères graphes, il s’agit de billes magiques qui ont un pouvoir important dans l’Imagination. La prise de cette citadelle nécessita une grande bataille. Une des plus importantes batailles jamais connues. Les Frontaliers s’allièrent avec leur ennemi de toujours, les Thüls. Cette trêve momentanée, initiée par Siam Til’Illan et Rhous Ingan, a permis de créer une union des plus fortes. Légionnaires, Frontaliers et Thüls attaquaient la forteresse tandis que les Marchombres, réunis pour l’occasion afin de tenter d’éradiquer leur ennemi juré, investissaient l’intérieur de la forteresse. Les Marchombres et les Mercenaires du Chaos sont deux guildes ennemies dans le sang, leurs principes étant aussi contraires que le jour et la nuit.
Si nous pouvons encore en parler librement aujourd'hui, c’est parce que notre peuple, et non pas ces adorateurs du Chaos, a été vainqueur de ce carnage.

Le conteur prit une gorgée d’eau afin d’hydrater sa gorge avant de reprendre.


- Depuis ce jour nous vivons une époque paisible qui se remet lentement de toutes ces pertes. Certes les bandits courent toujours les routes, ils ont cependant perdu un soutien de choix. Les Mercenaires du Chaos se font très discrets, mais comme les Ts’liches, il ne faut pas croire qu’ils ont été totalement éradiqués. Ils attendent eux aussi patiemment leur heure afin de pouvoir prendre le pouvoir.


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