Il a un esprit conventionnel et purement "terrien". Ne croira donc pas qu'il s'agit de Gwendalavir d'un autre univers mais d'un endroit caché de la Terre, caché de tous.
Ce n'est pas un homme d'action, songeant aux dangers avant de s'aventurer. Dans le monde s'ouvrant à lui, il n'aura pas beaucoup de choix..
Il aime plaisanter, selon lui: "l'humour résout bien plus de problèmes que l'on pourrait le croire". Chose qui a bien diminué depuis la fin d'existence de ses deux parents.
Depuis toujours, il a une soif de connaissance inépuisable. Vouloir connaître le pourquoi du comment à l'endroit de qui en est presque obsessionnel. La Vérité est son Saint-Graal, la rechercher est et sera toujours l'une de ses priorités.
Énigmes ou défis faisant appel aux compétences intellectuelles sont pour lui un petit plaisir, l'encourageant souvent à communiquer avec des personnes influentes.
Aime être dans des quartiers chics, que ce soit pour leur gastronomie, luxe, art contemporain, musique, et sécurité. Apprécie néanmoins être à l'écart de ses facilités. Vivre en plein air, dans un oxygène riche, pure et naturel. Et surtout pour ses nombreux décors épanouissant et apaisant.
Il aurait bien voulu dans certains cas être un séducteur hors norme, avec la capacité de faire fondre le cœur d'une demoiselle aussi bien qu'une boîte de pralines. Mais cela n'aurait pas collé avec le genre de personne qu'est Armando Meister. Étant plutôt vieux jeu, il est certains qu'au tréfonds de la Terre s'il le faut, il existe sa moitié idéale, faite pour lui, et lui pour elle.
Têtu, borné, idiot, aveugle, etc.. Tant de dénominatifs reçus à son effigie. Il est vrai que l'obstination fait partie intégrante de ses défauts. Cette assurance d'être dans ses droits ou ses raisons l'a empêché quelques fois d'apercevoir la solution à un problème.
De ce fait, en lien il peut aussi être arrogant. Un petit chouïa hautain dans ses élégants costumes lors d'opéra, autres spectacles ou réceptions amenant toute le gratin de la ville. Certains que ce sont ses origines espagnoles qui font refléter chez l’hidalgo, le don Quichotte moderne.
D'autre part, l'égoÏsme ne fait pas partie de sa personnalité, conscient qu'une grande partie du bonheur personnel est dans le partage.
Bien plus de bonheur à donner qu'à recevoir...
Est également persuadé que chaque personne, quelque soit sa classe sociale, a de l'honneur ou/et de la noblesse en mettant en avant les bonnes manières, l'hospitalité, la générosité et autres. Choses qu'il a également assimilé personnellement. Il sait donc être naturellement compatissant, aimable.
Il sera donc en conséquence galant dès que l'occasion se présentera, politesse et autres élément de courtoisie en action.
Il a surement bien d'autres défauts et qualités, mais il laissera ses prochaines compagnies en découvrir les surfaces.
1m86, élancé et peu massif il se distingue par son regard bleu et une coupe un peu classique comparée à l'entourage. Ses cheveux noirs sont, à cause d'origine éloignée Méditerranéenne, sec et drus. Sa pilosité est noir également mais avec quelques peu reflets roux. Ne s'est risqué qu'à une simple, courte barbichette élégamment taillée. Dans son "transfert", ne portait qu'un costume sombre, chemise - cravate. Avec un long imperméable noir et des chaussures noires aussi.
Dans un fracas sourd et sombre, l'orage tonnait en dehors, la pluie harcelait chaque millimètre dont, à l'aide du vent puissant, venait flirter avec ses fenêtres du premier étage. L'appartement était ni grand ni petit, suffisant pour une seule personne. Le lieu était principalement éclairé par la lumière naturelle présentée par trois fenêtres, toutes au côté du modeste salon. Le sol de la demeure était jonchée de fleurs blanches pour la plupart de façon organisée et regroupée. Au centre de ces bouquets résidait un cadre avec une photo souriante et aimante d'une dame âgée. Beaucoup de mots accompagnaient l'image immobile dont un d'entre eux, plus symbolique, disait: Je t'Aime Maman
Puis dans ce calme presque mortuaire une ombre passe furtivement, foulant à peine le sol. Le silence cesse pour faire place au bruissement distinct d'une porte claquée et d'un trousseau de clé tournant pour verrouiller la dite porte.
Dernier opposant, grand et sombre, le passage ouvert laisserai place à la chaleur de son chez-soi à un climat agressif et triste. Dans un grincement certain, la deuxième porte, plus grande, s'ouvre et notre ombre se maudit d'avoir en sa possession de parapluie disponible. Ne se précipitant nullement, il sort et referme la porte arpentant à présent les prochaines rues en direction d'une tristesse plus forte encore. L'ombre semble tenir une rose blanche dont certaines épines auront raison de son étreinte.
La rue semblait aussi grise que le temps le pouvait. Les seules couleurs étaient celles d'affiches publicitaires ensoleillées qui se décomposaient sous l'eau céleste. Il entreprend de prendre un détour par un marché qui commençait à ranger ses affaires. C'est en passant devant un magasin de téléviseur et autres appareils électriques qu'il se rendit compte de l'heure. Il était bientôt midi et l'écran affichait quelques publicités, dont une en particulier, il s'arrêta un instant les cheveux déjà trempé. Contemplant les sublimes images du Sahara, d'un désert sans fin et incroyablement panoramique.
S'y imagine un instant, pour seule compagnie sa solitude et un dromadaire face au lieu des plus mythiques et silencieux au monde. Sous ce moment de répit intérieure continue son chemin et laissera son attention aux différentes tonnelles et marchandises. Livres, cassette, vieux portraits raté, chapeau de safari, vieux bijoux, perles, ... Perles ?
- Mère en portaient..
S'approchant du vendeur qui commençait déjà à ranger son matériel, il lui demande le prix de ces dernières. Le collier n'étant disponible en tant qu'achat unique, il fallait se procurer également d'autres bibelots, faisant ainsi un tout, un seul lot. Le montant n'étant réellement élevé, et l'enthousiasme absent de lui, il se souscrit facilement aux demandes du marchand. Prenant le tout sous son bras gauche contre des bouts de papiers il se dirige vers un parc. Achètera aussi une pomme bien rouge et ronde qu'il mettra dans sa poche.
Sa destination étant à deux pâtés de maisons il se permet, à l'avance sur son planning de s'asseoir sur un banc malgré la pluie incessante. Tente de s'imaginer dans le lieu de silence ensablé et surtout, chaud. Sort le collier de sa boîte, l'imagine sur un buste dans un commerce chic avant de le mettre dans une de ses poches intérieures. Ouvre ensuite son achat supplémentaire. Y découvre divers objets inutiles, dont une bille qui lui rappelle la plage, enfant il plaçait une bille au sommet d'une tour de sable. La prend donc pour l'examiner en souriant nostalgique.
Ensuite, c'est le flash. Un bourdonnement insoutenable est dans sa tête. Tout est flou autour de lui, il a les jambes en coton, s'écroule en hurlant à l'aide. Plusieurs sensations l'alarme. Impossible.. Impossible ! Aurait-il été empoisonné ? ... Impossible !
Il semble sortir d'un cauchemar. Mais le plus étrange, qui lui semble impossible... Tout lui semble silencieux. Plus de pluies. Plus d'orages, plus de vents. Aucun bruit d'automobiles ou de pas dans les flaques d'eau. Rien. Si ce n'est une brise .. chaleureuse ?
D'autres sensations, au toucher le perturbe au plus haut point.
*impossible...impossible...IMPOSSIBLE..*
Il a chaud.
*... du sable ?*
Sort alors de sa bouche un cri rempli de frustration, de peur et de tristesse. Le collier de perles s'enfonçant à moitié dans le sable..
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