[HAHAHA, tu me fais passer pour une perverse ! x') Jack prend le dessus chéri, fais gaffe ! x)]

Une fois rentrés dans la maison, Hiko proposa à la jeune marchombre d'aller s'asseoir sur le canapé, le temps qu'il lui prépare à manger. Malgré le fait que sa journée n'ait pas été chargée, elle se sentait un peu fatiguée et ne se sentait pas de refuser un peu de repos. Il lui tendit une couverture, qu'elle accepta avec plaisir, puis il repartit vers la cuisine. Il revint peu après avec un plateau chargé de quelques petits plats, et elle lui tint le plateau afin qu'il puisse s'installer plus facilement, puis se blotti à nouveau contre lui lorsqu'il fut assis. Elle fut ravie de pouvoir manger, comme si son corps n'attendait plus que ça, et elle fut contente de reprendre des forces. Une fois qu'ils eurent mangé, ils parlèrent. Ils parlèrent durant des heures, profitant chacun de la présence de l'autre, et Elfyra profitant surtout des cheveux du légionnaire, qu'elle adorait. Elle passait de temps à autre les mains sous sa tunique, profitant de la chaleur de la peau d'Hiko pour se réchauffer les mains.

Plus tard dans la soirée Elfyra se mit à bailler, puis demanda à aller se coucher, surtout que le lendemain leur journée risquerait d'être chargée, ils n'avaient pas tout préparé, même s'ils avaient bien avancé. Ils hésitaient entre plusieurs endroits où se rendre, hésitant entre la quantité et la qualité des combats. Cependant elle se dit qu'elle était trop fatiguée pour penser à tout cela, et décida de remettre la tache de choisir au lendemain. Elle n'aimait pas les choix, elle avait toujours peur de faire le mauvais. Et en plus elle était incapable de choisir. Hiko l'accompagna dans la chambre et elle fut soulagée de voir qu'elle pourrait dormir dans un lit. Elle enleva sa combinaison de cuir, très inconfortable pour dormir, puis se glissa dans le lit à coté du beau légionnaire qu'elle embrassa amoureusement. Ensuite elle se releva car elle venait de se rendre compte qu'elle avait oublié d'éteindre la lumière, puis elle repartit dans le lit. Hiko passa un bras sous sa nuque et l'autre sur sa hanche, et elle en profita aussitôt pour se rapprocher et l'embrasser dans le cou, puis sur la joue, puis sur les lèvres.

[Ahahahah, bah nah je saute la nuit voyons (a)]

Elfyra s'endormit vite dans un sommeil ponctué de plusieurs rêves, qui n'avaient pas vraiment de sens, mais elle les préférait comme ça. Elle aimait beaucoup se rappeler de ses rêves, surtout que la plupart du temps ils étaient bizarres, et cela lui plaisait énormément.
Lorsqu'elle se réveilla le matin, Hiko semblait toujours dormir d'un sommeil profond, et elle en profita pour se glisser discrètement hors du lit, revêtir sa tenue de combat et sortir faire des étirements marchombres. Elle aimait beaucoup les faire le matin, quand le soleil est doux, et que la brise est juste fraiche. Elle passa une demi-heure à échauffer ses muscles, puis elle s'assit au bord de la falaise, profitant du silence et de la douceur du soleil matinal.

-Bonjour, fit-elle lorsqu'elle entendit des bruits de pas dans son dos.

Puis, sans la moindre hésitation, elle sauta dans le vide, à ras de la falaise, et se rattrapa au dernier moment, ce qui lui permit d'éviter une flèche qui fonçait droit sur elle. Elle se déplaça un peu sur la falaise puis remonta sur le sol, une dague dans chaque main. Son adversaire, pour un combattant peu aguerri, aurait sans doute parût s'être volatilisé, mais elle savait qu'il se cachait dans la forêt. Quoi de mieux pour combattre tout en restant caché ? La jeune marchombre voulut se lancer à la poursuite de son agresseur, mais avant il fallait qu'elle prévienne Hiko. Elle lui envoya donc un message télépathique disant:

-Petite visite matinale, je m'en occupe. Je vais me balader un peu dans la forêt, je reviens dans pas longtemps. Je t'aime !

Envoyer ce message ne lui avait pas pris beaucoup de temps, c'est pourquoi elle en profita pour s'élancer dans la forêt, discrètement, mais rapidement. Elle decida alors de grimper dans un arbre, une avancée haute serait sans doute plus discrète. Elle tendit l'oreille afain d'écouter les bruits, et elle entendit alors des bruits de pas provenant de la maison.

[ Toi une perverse ? Nooooooooooooooon xD Je commence à prendre le dessus sur Jack :B ]

Hiko avait très bien dormis. Pour une fois, il pouvait dormir sans se soucier du lendemain, oubliant presque ses résponsabilitées. Il eu un sommeil profond, sans aucun rêves. Au matin, il sentit Elfyra se glisser hors du lit. Il ne fit rien, et ne bougea pas d'un centimètre. Elle revêtit sa tenu de combat puis sortit. Hiko, la voyant sortir, s'assis sur le bord du lit, et ébouriffa ses cheveux. Ils n'étaient jamais coiffés et ils avaient pour autant toujours la même forme. Il enfila un pantalon et une chemise, prit son sabre et ses dagues et sortit admirer sa bien-aimée.

Elle s'étira pendant plusieurs minutes, puis elle s'assit au bord d'une falaise. Hiko avait tout de suite perçu la présence d'une autre personne. Elfyra était capable de se débrouiller toute seule, il la laissa donc faire.

-Bonjour, fit-elle lorsqu'elle entendit des bruits de pas dans son dos.

Puis, sans la moindre hésitation, elle sauta dans le vide, à ras de la falaise, et se rattrapa au dernier moment, ce qui lui permit d'éviter une flèche qui fonçait droit sur elle. Elle se déplaça un peu sur la falaise puis remonta sur le sol, une dague dans chaque main. Chacun de ses gestes était calculé, elle savait très bien se battre et elle était loin d'être inoffensive. L'homme était partit se cacher dans la forêt, elle le savait sans doute déjà. Hiko voulu changé d'arbre pour mieux les observer quand Elfyra lui envoya un message télépathique :

-Petite visite matinale, je m'en occupe. Je vais me balader un peu dans la forêt, je reviens dans pas longtemps. Je t'aime !

Ce message fit sourire le capitaine, il la laisserait le combattre mais il ne prendra aucun risques de la perdre. C'est alors que des bruits de pas se firent entendre de la maison. Hiko devait y retourner, Elfyra saura très bien se débrouiller seule. Il bondit sur un autre arbre, aggripa une branche et se laissa glisser le long du tronc. Il courut vers la maison et dégaina ses dagues. Il s’arrêta derrière un arbre d’où l’on pouvait voir la maison. Il vit 8 hommes, sans doute des voleurs de bas étage. Deux des hommes surveillait pendant que les autres retournait la maison. Hiko bondit, ne laissant aucune chance aux vigiles. Les dagues planter en plein dans l’artère fémorale, la mort fût instantanée. Ils n’étaient plus que 6. Hiko prit le sabre d’un des vigiles ( il ne voulait pas encore dégainer le sien ) et s’avança, Discrètement, il brisa la nuque d’un autre bandit, envoya une dague dans l’échine d’un quatrième. Il récupéra sa dague et se retrouva face aux 4 derniers combattants. Les deux premiers chargèrent vers lui avec une lenteur énorme. Hiko saisit le poignet du premier, lui fit faire une vrille au dessus de sa tête, l’empalant sur le sabre du deuxième. Il n’eu qu’a lui donné un coup de poing puissant dans la mâchoire et un autre dans l’estomac pour le neutraliser. Les deux restant prirent peur et s’enfuirent en courant. Hiko les rattrapa sans difficulté et les acheva sans les faire souffrir.

La maison était saccagé, mais faire un petit échauffement comme celui là ne lui déplaisait pas. Cependant cela révélait son côté sanguinaire… Maintenant il devait se soucier d’Elfyra, il lui envoya donc un message télépathique, même si il était presque sur qu’il n’y aurait aucun soucis :

- Alors mon amour, tu t’en sors ? Lui adressa-t-il avec un grand sourire qu’elle ne voyait pas mais qu’elle devinerait sans doute.

[Bon, je vais essayer d'écrire avec un narrateur interne, je garantie pas le résultat hein XD]


J'étais observée de toutes parts. Ou du moins, c'était l'impression que j'avais. Je savais qu'au moins trois personnes étaient cachées dans cette forêt; elles avaient beau tenter de calmer leurs respirations, elles n'étaient pas très discrètes, elles étaient de ces respirations rauques, ou bien difficiles, comme quand on a un rhume, mais qu'on essaie de pas faire trop de bruit en respirant. Cependant, en fermant les yeux et en se concentrant sur les bruits proches, je parvenais à déceler une quatrième personne, mais elle était beaucoup plus discrète. En effet, je ne savais que trop que si je parvenais à déceler sa présence, ce n'était pas grâce à mon ouïe, mais seulement à l'aura maléfique qu'elle dégageait. C'était elle la plus dangereuse, mais c'était aussi elle qui attaquerait en dernier, c'était à prévoir. Les trois autres combattants devaient être des bandits, rien de plus commun, et ce n'étaient sûrement pas eux qui auraient tiré une flèche sur elle. Leurs haches grossières étaient les seules armes qu'ils arrivaient à peu près a manier, et parfois quelques couteaux mal aiguisés aussi. En dehors de la forêt j'entendais des bruit de combats, et je devinais qu'Hiko devait se régaler, il semblait aimer se battre et ne pas pouvoir s'en passer. Je raffermis ma prise sur les dagues que j'avais dans les mains, et cherchai à déterminer les positions des bandits dans les arbres. Leur nervosité et leur impatience était palpables, mais on sentait également qu'ils avaient peur. Pas de moi non, de l'autre personne. *Bien, enfin un adversaire à ma hauteur* je songeai, avec un sourire. Je lançai une de mes dagues en direction d'un arbre, et un cri retentit. Je savais que j'avais touché le bandit à un endroit mortel, il ne tarderait pas à mourir. Mon attaque fut le signal du début du combat, et les bandits de ruèrent sur moi avec une animosité féroce. Le premier qui me parvint avait la figure déformais par un rictus, et semblait avoir perdu au moins la moitié de ses dents. Il avait des coupures un peu partout sur le visage, ce qui me répugna plus que tout, et je n'hésitai pas à attaquer. Je l'évitais d'un pas souple sur le côté, lui donnai un gros coup de coude dans les cotes, que je sentis céder et entendis craquer, puis l'attrapai par la nuque et l'envoyant par terre en lui fauchant les pieds. Minable. J'espérais que le second serait plus farouche et durerait plus longtemps. Lui était plus grand et plus vieux que l'autre, avait plus de dents, mais plus de cheveux, et était borgne. Je me demandais comment il faisait pour vivre avec seulement un œil. Lorsqu'il fut assez proche je lui balançai mon pied dans le foie, lui faisant faire un vol plané, puis il resta cloué au sol. Je ne voulais pas le tuer au sol, tout comme le premier. Ils avaient déjà pris une bonne leçon, et mettraient quelques temps à se remettre. Chacun devait avoir au moins trois côtes cassées et une commotion cérébrale, puisque leurs têtes s'étaient violemment éclatées par terre.
La dernière personne ne m'avais jamais quittée des yeux. Je sentais toujours son regard sur moi.

-C'est bon, je sais que t'es là, tu peux descendre maintenant.

A ces mots l'autre m'obéit. Enfin, on ne pouvait pas vraiment appeler ça obéir, il allait bien descendre un jour ou l'autre. Son identité fut claire, même si je m'en doutais bien avant: un mercenaire. Je devinais rapidement que ce n'était pas un mentaï, mais plutôt un de ces mercenaire qui se sont entrainés au combat toute leur vie, sachant pertinemment qu'ils serviraient le mal. Physiquement, il était bien plus agréable à regarder que les autres. Un peu plus grand que moi, des cheveux courts et en pagaille, virant au gris, et des yeux d'un bleu froid et glaçant. Et son hygiène à lui ne laissait pas à désirer.

-Pourquoi êtes-vous ici ?
-Je sers le mal, et mon but et de te tuer, marchombre, répondit-il
-Essaies toujours.

Je me mis en position de combat, et évaluai sa condition physique. Il semblait plus musclé que moi, mais de ce fait il serait moins rapide, puisque ses coups seraient emportés par son élan. Il fallait que je combatte avec finesse.
Ce fut lui qui attaqua le premier. Son coup avait beau être rapide, je le fus plus encore, et laissai sa daguer passer à quelques centimètres de moi. J'attrapai son poignet, et le tordit. Il craqua. Sa deuxième attaque fut plus précise, et je ne put l'éviter complètement. Il m'entailla profondément le bras. La douleur me rendit encore plus rapide et plus efficace. Je me glissai tout près lui, et frappai. Mon genou cogna sa cuisse, mon poing, peu après, frappa son estomac, et mon genou frappa a nouveau, mais sa tête cette fois-ci. Il reparti en arrière, le visage en sang, et je fus heureuse que le regard ne tue pas. Sans réfléchir et reparti à la charge, et cette fois ce fut ma dague que j'enfonçai dans son ventre. Je lui fit faire un tour, et il ouvrit la bouche dans un cri, sans qu'aucun son ne sorte. Je retirai ma lame et le laissai tomber à terre. Dans un dernier geste, il voulut planter sa dague dans ma cuisse, et, malgré mon mouvement de recul, je ne put éviter le coup, et sa dague entama ma chair dans une ligne cuisante. Cette blessure là fut plus profonde encore que la première, et je décidai de le tuer, je ne pouvais décemment pas laisser vivre un mercenaire. Heureusement, il venait de se relever, vacillant fortement, et je n'eus pas à le tuer à terre. J'eus juste à lui planter mon poignard dans le cœur.
J'étais en train d'essuyer et ramasser les lames du mercenaire ainsi que les miennes lorsque la voix d'Hiko retentit dans ma tête:

-Alors mon amour, tu t'en sors ?
-Je les ai tous mis hors d'état de nuire, c'est bon.

La voix du légionnaire semblait heureuse et souriante, et le ton de ma réponse fut semblable. Je marchais vers la maison à pas lents, me retenant aux arbres pour ne pas m'appuyer sur la jambe blessée, mais le jeune homme me retrouva et me porte jusque dans l'herbe.

-Je vais avoir besoin de points de suture je crois, souriais-je, mais une pointe de douleur s'entendant dans ma voix.

-Je vais avoir besoin de points de suture je crois... Dit-elle avec une pointe de douleur entre les lèvres.

Au lieu de s'affoler, le capitaine sourit... Pourquoi ? Tout simplement car il n'aimait pas les gens faible à se lamenter toujours sur leurs sort. Elle, c'était une femme exceptionnelle, qu'il ne laisserait jamais partir ! Il s'empressa de la rejoindra, profitant de la chaleur du soleil qui carressait son échine. Chaque chose qu'il voyait était un émerveillement. Lui qui pourtant aimait tellement détruire... Et lorsque qu'il la vit apparaître au coin d'un arbre, en titubant, il ne pût s'empêcher de sourire et de s'approcher doucement pour la prendre dans ses bras et l'embrasser passionnement. Puis il la prit dans ses bras pour l'emmener dans la maison. Lorsque qu'il vit la plaie il lui dit avec un sourire:

- Ne t'inquiète pas, ce n'est qu'une blessure bénine.

Il entrepit de lui recoudre la chair, elle souffrait mais elle ne le montrais absollument pas, du moins seul Hiko pouvait le ressentir. Une fois le travail achevé, il la prit délicatemment dans ses bras et l'allonga sur le lit. Il s'allonga à ses côtés pour la contemler comme il aimait le faire. Ses yeux était magnifique, elle était magnifique. Une nouvelle fois, il l'embrassa.

[ Coooourt je sais, mais j'avais juste un peu de temps alors pour te faire plaisir :B <3 ]

[Aaah, toi oui tu sais comment me faire plaisir :3 <3]

Alors qu'elle apparaissait à la lisière des arbres, elle vit que le jeune homme souriait, de son beau sourire. Elle comprit de suite qu'il était fier d'elle, même si elle ne comprenait pas forcément pourquoi; parce qu'elle ne montrait pas ses faiblesses ? Depuis son plus jeune âge elle s'était promis de n'en laisser rien paraître, n'importe qui de futé pourrait s'en servir contre elle, ce serait se compromettre. Elle savait qu'Hiko ne se servirait jamais de ses faiblesses ou blessures contre elle, néanmoins, elle devait faire bonne figure. Il la rejoigna, l'embrassa passionnément, et la prit dans ses bras avec une délicatesse telle que ses blessures lui firent à peine mal, puis il l'inspecta avant de déclarer:

-Ne t'inquiète pas, ce n'est qu'une blessure bénigne.

Il la porta jusqu'à la porte, où il fut obligé de la poser brièvement sur son genou pour ouvrir la porte, et l'installa sur une chaise dans la cuisine pour pouvoir recoudre ses plaies plus facilement. Elle enleva son haut et son pantalon pour aider Hiko dans sa tâche, et serra les dents lorsque l'aiguille lui rentra dans la peau. La première piqûre fut la plus douloureuse, le reste fut supportable. Une dizaine de minutes à peine s'était écoulée lorsqu'il se releva et la souleva à nouveau, comme si elle ne pesait rien, et la porta jusqu'à la chambre. Là, il l'allongea doucement sur le lit et s'installa à côté d'elle, pour l'embrasser à nouveau. Seuls leurs nez se touchaient, les lèvres étant à quelques centimètres à peine. Elfyra pouvait sentir le souffle du beau légionnaire, ce fut donc facile pour elle de remarquer qu'il s'était légèrement accélérer, tout comme le sien. Elle sentait son coeur battre dans sa poitrine, sensation étrange et agréable, qui l'encouragea à franchir les quelques centimètres qui les séparaient afin de l'embrasser, encore et encore.

-Je t'aime, lui souffla-t-elle.

***********

Vers midi il descendirent tous les deux à la cuisine, les cheveux en pagaille. Les blessures d'Elfyra ne lui faisaient pas vraiment mal, elle n'avait jamais eu une grande sensibilité à ce niveau-là. Elle entreprit de faire la cuisine, mais le manque d'ingrédients la fit soupirer.

-Je crois qu'il va falloir racheter quelques trucs pour faire à manger, tu manques vraiment de tout ici !

Il arriva par derrière, et passa ses mains sur ses hanches, tout en l'embrassant dans le cou, ce qui eu pour effet de lui faire pencher la tête. Elle abandonna son idée de cuisine, complètement déconcentrée, et l'embrassa rapidement avant de lui sauter au cou en riant. Elle se sentait elle-même lorsqu'elle était avec lui, et elle aimait ce côté naturel qu'il avait toujours. Elle enfouit son visage dans ses cheveux ébouriffés et respira leur odeur, douce et bonne. Elle descendit de son dos et tenta de recouvrer un peu de sérieux, malgré sa nature joyeuse, et elle réussit tant bien que mal à arrêter de sourire bêtement.

-D'ailleurs on a pas fini de prévoir notre trajet, je pense que quelques combats seraient bons pour notre entrainement, mais faut pas en choisir des trop faciles, sinon c'est pas drôle.

Elle l'observa attentivement, plongea dans ses yeux bleus qui la regardaient avec amour, et l'imagina dans de vraies conditions de combat. Elle n'avait pas pu le voir le matin, mais elle était sûre qu'il devait être impressionnant, il se dégageait de lui un mélange de force et de rapidité qui devait être fatal pour ses ennemis lors de combats. Il était si grand qu'elle était contente d'avoir souvent des talons avec elle, et jamais des moindres, cela lui permettait de ne pas avoir l'air petite. Et aussi de ne pas avoir à sauter pour l'embrasser.

Elle aimait bien cette maison, mais elle devait avouer que sa vie manquait d'aventure, le combat de ce matin ne lui avait pas suffit. Ce qu'elle voulait, c'était de la violence, de la souplesse, du niveau, de la vitesse, de la force, de l'endurance, bref, tout ce qu'elle avait pu croiser sur son chemin de marchombre. Ce qu'il lui fallait, c'était un troupeau de mercenaires; elle devait bien reconnaitre que ces êtres perfides étaient doués au combat, et avaient souvent accès au dessin, rendant les combats encore plus intéressants. D'autant plus qu'elle ne se servait pas beaucoup du dessin ces derniers temps. D'ailleurs, tout le monde qui savait qu'elle avait ce don trouvait ça anormal, il était extrèmement rare que les marchombres soit doués dans ce genre de combat, et elle l'était extrèmement, son imagination n'avait pour ainsi dire, pas de limites. Façon de parler. Et il lui fallait un nouveau cheval, le sien était certes, rapide, mais il lui en fallait un qui soit à la fois rapide et endurant, fort aussi, ils auraient quelques affaires à porter. Et noir bien sûr, la nuit ils passaient inaperçus plus facilement.

Elle se rappela qu'elle était descendue faire de la cuisine et, après avoir nettoyé rapidement ses blessures, elle se mit à cuisiner. Elle était bonne dans cette matière là, mais vu le peu de ressources elle n'allait pas pouvoir faire de miracles, aussi elle se contenta de quelques conserves qu'il avait en stock, et de riz, une salade c'était toujours rafraichissant de toute façon, ça ne pouvait que leur faire du bien.

-S'il te plait, commence à chercher les bons endroits à visiter sur une carte, je suis sûre que tu as déjà fait le tour de la région pleins de fois, lui dit-elle avec son plus beau sourire.

[Désolée pour le double post, mais pour une raison inconnue j'ai envie d'écrire une fin à ce post, comme ça il ne restera pas sans suite x)]

Il la regarda avec une pointe d'amusement dans le regard devant son insistance et son goût de l'aventure assez marqué. Elfyra devina qu'il semblait sûrement assez étonné de voir la jeune femme vouloir retourner au combat alors qu'elle venait juste d'en finir un avec un mercenaire expérimenté, mais il devait avoir l'habitude de côtoyer des personnes assoiffées de combat, peut-être même plus qu'elle. Tout ce qu'elle cherchait au fond, c'était de la solitude, et du combat au cours de ses journées. Peut-être un peu de compagnie, certes, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas voyagé avec des amis. C'est ce à quoi elle pensa pendant le reste de la journée, ou presque, lorsque Hiko se décidait à la laisser se concentrer; et oui, il était assez facile pour lui de lui faire perdre le fil de ses pensées. Ce qui, en passant, n'était pas pour lui déplaire. Au cours de la journée ils ne parlèrent pas beaucoup d'endroits où voyager, mais cela n'empêcha pas la jeune marchombre de chercher des endroits qu'elle n'avait pas exploré. Certains lieux retenaient son attention par rapport aux légendes qui les rendaient si terribles, ou juste à cause de leur histoire. Quoiqu'il en soit, ils ne rentrèrent pas à la maison avant que le soleil soit couché, après avoir passé la journée à se balader et à s'allonger dans l'herbe, à rire des formes des nuages, et, pour Elfyra, à essayer de convaincre le légionnaire de descendre la falaise, en vain, car elle n'insista pas. Elle ne se sentait pas forcément prête à enseigner l'art de tomber d'une falaise à quelqu'un qu'elle aime.
Ils passèrent la soirée dans le salon en attendant qu'une crissane était en train de cuire dans le four. Hiko l'avait tuée dans la journée; Elfyra l'avait au moins convaincu de chasser ! Elle s'était d'ailleurs étonnée d'en voir une en pleine grande ville, seule qui plus est. Mais qui pouvait être assez fou pour refuser ce délicieux met ? Pas eux en tout cas.
Ils dégustèrent leur repas dehors en parlant de leur journée, et en débattant, cette fois, sur les constellations qui, malgré la luminosité de la ville, restaient visibles grâce à la hauteur.
L'horizon attira le regard d'Elfyra, avec ses points lumineux à perte de vue, et ses coins sombres par-ci, par-là qui l'attiraient mystérieusement par leur inaccessibilité et leur noirceur.

C'est au bout d'un long moment qu'ils rentrèrent, le froid commençait à pointer le bout de son nez, et même s'il n'y étaient pas spécialement sensibles, ils préféraient se mettre au chaud, dans le lit. Elle fut heureuse de sentir la peau chaude du jeune homme contre elle, et elle se laissa aller dans ses bras. Elle ne dormait toujours pas lorsqu'il s'endormit, ni même lorsque la lune fut haut dans le ciel. Elle pensait. Elle passait de bons temps avec Hiko, ils étaient même merveilleux, mais lorsqu'elle était avec lui elle n'arrivait pas à planifier ses désirs d'aventure, et pendant qu'Hiko dormait tranquillement à côté d'elle, elle avait eu pleinement le temps de choisir une destination: La forêt d'Ombreuse. Connue pour ses dangers et son taux de mortalité très élevé, pour le nombre infime de guerriers qui s'y aventuraient de nos jours, elle avait toujours été une tentation pour Elfyra, quelque chose qu'elle ne pouvait atteindre étant jeune, mais que, dorénavant, elle allait affronter. Son problème, dans l'immédiat, était quand même de la façon dont elle allait convaincre son amant de la suivre... Allait-il approuver son choix ? Il aimait le combat mais savait se montrer raisonnable, autrement dit, il n'avait pas les yeux plus gros que le ventre. Il savait très bien qu'il était presque suicidaire de s'affronter à un brûleur, qu'il soit jeune ou vieux, et que la contrée en était remplie. Non, il n'approuverait pas. Ou pas dans l'immédiat. Pire, il voudrait que certains légionnaires les accompagnent, et elle n'aimerait pas ça. Soit elle voyageait avec une seule personne, soit elle voyageait seule.

**************************************

Sa décision fut difficile, mais elle savait que c'était la plus juste. Elle fit une dernière fois le tour de la maison et vérifia que le mot qu'elle lui avait laissé ne risquait pas de s'envoler, elle y expliquait les raisons de son départ soudain et discret. Elle remonta dans la chambre, en prenant son temps, savourant chacun de ses pas dans cette maison, sachant que ce seraient les derniers. Arrivée à la porte de la chambre elle marqua une pause et observa le visage serein de son compagnon, sa gorge de serra tout à coup, c'était le moment le plus dur. Elle approcha sans un bruit de son lit, et se pencha doucement vers lui, tendit une main et écarta une mèche rebelle de son front, ce qui eu pour effet de le réveiller en partie. Elle savait qu'en se réveillant le lendemain il aurait tout oublié. Elle l'embrassa doucement et se pencha vers son oreille et lui murmura un dernier mot:

-Je t'aime mon coeur, je t'aimerai toujours.

Il sourit dans son sommeil mais fini rapidement par retomber dans le sommeil, et, sur un dernier baiser la jeune femme partit sans se retourner dans la nuit.

Aussi silencieuse qu'une ombre.
Aussi invisible que le vent.
Aussi souple que l'eau.
Aussi libre que l'univers.






Chéri,

J'ai du partir, je suis profondément désolée. Les moments passés à tes côtés ont été merveilleux, et je regrette sincèrement de ne pas pouvoir en passer de nombreux autres, mais il fallait que j'y mette fin. Pour le moment. J'ai cherché l'aventure avec toi, mais ensemble nous n'arrivions pas à nous concentrer. Tu hantes mes pensées dès que je t'approche, et c'est encore pire lorsque je te touche. J'ai essayé de t'en parler plusieurs fois, mais je n'arrivais pas à me concentrer parfaitement sur le sujet des voyages, mais aujourd'hui et cette nuit j'ai eu le temps de penser. A toi, a moi, et à nos avenirs. A mon voyage à venir, et au choix que je te laisse. Je vais aller à la forêt d'Ombreuse. J'ai voulu t'en parler, mais je savais qu'en homme raisonnable tu aurais voulu prendre du temps pour réfléchir, et peut-être même tu aurais demandé à certains de tes hommes de nous accompagner, et si je veux voyager, c'est soit avec toi, soit seule. Je te dis donc où je me rends, et je sais que tu sauras me contacter par télépathie si tu veux me retrouver, mais s'il te plait, si tu décides de me rejoindre, viens seul. Prends le temps de réfléchir, arme toi comme tu le souhaites, mais prends la décision qui est la meilleure pour toi. Te quitter est le choix le plus dur que j'ai eu à faire, et cela me brise le coeur. Je ne t'oublierai jamais, et sache que mon coeur est toujours avec toi, je ne me sépare donc que physiquement de toi. J'espère que tu comprendras mon choix et mon besoin de mouvement et de liberté.

Tendres baisers mon amour,

Je t'aime, Elfyra.