Nom entier : Kiryia
Prénom : Val
Surnom :Age : 19 ans
Origine : Gwendalavir, Al-Jeit (de sa naissance à maintenant)
Sexe : Féminin
Future Guilde : Marchombre
Capacités : : De quoi suis-je capable ? De tout. Donner la mort. Donner la vie. Voler. Offrir. Haïr. Aimer. Frapper. Caresser. Rire. Crier.
Mais peut-être est-ce mes capacités physiques qui vous intéressent ? Là, je suis loin d'être capable de tout. Oui je sais escalader un mur assez prestement. Oui je sais me fondre dans l'ombre. Oui je sais me battre (à la manière des voleurs de rue). Et il y a une chose que je ne sais pas faire, c'est contrôler cet être que je sens battre au fond de mon cœur, cette présence qui m'insuffle ses sentiments, les mêlant aux miens pour me guider. Cet être inconnu parfois s'empare de moi, et je me retrouve coincée dans le corps d'un chat, inutile conscience qu'un corps inconnu transporte en son sein. Est-ce que cet animal ressent ce désespoir comme je l'ai ressenti quand je me suis sentie prisonnière de son corps ? Se transformer en félin devrait être un don, mais j'en ai peur. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Savoir que ce corps n'est pas vraiment le mien, que je peux me transformer alors que je ne le veux jamais, c'est quelque chose de terrifiant. Une simple peur et je feule comme un chat. Un vraie frayeur et il vole mon corps pour l'échanger avec le sien.
De ce cadeau empoisonné qu'est cette présence, j'ai obtenu une souplesse et une agilité digne d'un vrai félin, ainsi qu'une vision nocturne bienvenue dans le milieu dangereux des bas-fonds d'Al-Jeit.
Petite description du physique:Je suis un chat de gouttière. Cheveux mal coiffés, laissés libre au vent. Ce n'est que rarement que je les attache, en particulier lorsque la chaleur les colle à mon cou et rend leur contact désagréable. J'ai un peu l'air d'une sorcière … en plus ces yeux farouches et sauvages, couleur olive, n'aident pas à me rendre jolie. Pourtant j'ai bien réussi à plaire à Kaleb … Allez savoir ce qu'il a bien pu trouver de plaisant en moi. En tout cas ca ne vient surement pas de mon corps, plat comme une vieille planche à pain, maigre comme un clou (merci la vie dans les bas-quartiers !), mais athlétique. Un rien d'aura féline pourrait guider les yeux des inconnus pour glisser leur regard dans mes pas, ou sur mes rares courbes, mais bien insuffisants pour leur donner des envies de coucherie.
Je m'habille souvent dans une tenue de cuir, rapiécée de tous les cotés. Sauf que maintenant que je commence une nouvelle vie, il me faut une nouvelle tenue … vivement que je croise quelqu'un d'intéressant à détrousser de ses habits.
Dans tous les cas, je trouverai un pantalon court qui laisse apercevoir ce petit tatouage en forme de chat sur ma cheville. D'accord je refuse d'admettre que j'ai un chat en moi, mais j'aime quand même ce symbole qui me représente, et veux donc l'arborer avec fierté.
EDIT pour la tenue :
A la suite de ma rencontre avec Marie, mon Maitre Marchombre, je porte désormais un pantalon en cuir de souffleur marron, à la fois simple, léger et chaud. Je porte aussi un haut en toile marron, accompagné d'une veste à manches longues, en cuir similaire à celui de mon pantalon. Une paire de bottes légères viennent compléter le tout, cerise délicieusement agréable sur le gâteau.
Mais il y a toujours deux constantes dans ma tenue : mes gants en cuir élimés qui sont comme une deuxième peau pour moi, et ma cape qui cache toujours mon visage aux regards des malfrats qui trainent au milieu des gens normaux, ainsi qu'une épée dans son fourreau attaché à ma ceinture, aux côtés de trois dagues.
Qualités : J'ai hérité maintes qualités du chat qui sommeille en moi : je suis amicale même si je suis parfois un peu lunatique (donc parfois froide ...), je suis très curieuse. Il y a en moi cette envie de découverte. Ce besoin de voir le monde, de l'apprendre et de le comprendre. Je suis une petite fille naïve dans ces moments où je rencontre un nouveau jouet, une nouvelle connaissance.
Il m'arrive parfois d'être très joueuse. Le chat et la souris, c'est un jeu qui arrive parfois à me passionner pendant des heures ... C'est ainsi que j'ai développé une persistance et une patience presque infinie qui influent sur le fait que je suis maitresse de mes émotions et cède rarement à la colère.
Ayant eu assez de violence dans ma vie passée, j'évite d'y avoir recours, même je n'hésite pas une seconde quand ma vie est en danger.
De plus, suite à ma vie de voleuse à Al-Jeit, je suis devenue douée en escalade (uniquement sur les murs, pas sur les falaises ni dans les arbres) et suis devenue une combattante aguerrie (même s'il me reste encore bon nombre de progrès à faire). Tout en moi clame les capacités aiguisées du félin : une ouïe légèrement plus fine que le commun des humains, une habileté développée, de la fluidité dans les gestes. Peu avoir peur celui qui est pris en chasse par moi.
Défauts : Du chat, je n'ai pas hérité que les qualités; bien des défauts existent en moi qui viennent de cet animal.
Par exemple, je suis une fille très solitaire, avec laquelle les gens ont du mal à s'accrocher. J'ai beau avoir été liée à un groupe, ça n'a jamais été qu'un point d'attache pour moi, un endroit où revenir de temps à autre. C'est vrai que je n'avais pas le choix, que je devais y retourner à moins de vouloir mourir, mais au fond, il y avait une part de moi qui voulait toujours rejoindre ce point d'ancrage à la fin de la journée.
Je suis effacée, peu bavarde, sauvageonne (en partie caractérisé par des sourires aussi rares que significatifs). Bref, une fille manquant d'éducation et d'affection. Il faut dire que ma façon de parler n'est pas toujours très chatiée ...
Je suis aussi peu obéissante, à moins que la personne en face ait gagné mon respect. Et ça, il faut le mériter. Je n'en fais qu'à ma tête, en particulier maintenant que je goute à la liberté. Obéir à Kaleb fut dur, mais ça n'était du qu'à la violence et la peur qu'il faisait peser sur nos vies.
Ma vie à Al-Jeit m'aura appris à être calculatrice, et un peu hypocrite. Mais cette hypocrisie n'est qu'une façade, qui s'efface devant mes amis (jusqu'à présent inexistants ...). La franchise est donc rarement ma tasse de thé, ou est utilisée quand elle influera en positif sur le cours de ma vie.
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Histoire de votre personnage:
Je suis née dans une poubelle.
Plus glamour, tu meurs. Oh que j'aurais aimé être morte ce jour là, ne pas avoir été sauvé par un mendiant passant par là.
Qui est ma mère ? Pourquoi m'a-t-elle abandonnée là ? Ce sont deux questions qui ont habités mon esprit depuis que ma conscience s'est éveillée au monde. Est-ce une dame du monde, engrossée par un ménestrel de passage, et ayant voulu cacher au monde cette tromperie faite à son riche mari ? Est-ce une catin des bas-quartiers ayant refusé de s'encombrer d'un poids ?
Mon esprit est passé d'un extrême à l'autre, pensant à cette dame les jours de bonheur, et à cette catin quand mon moral atteignait des profondeurs inouies.
J'aimerais savoir.
*****
Une ombre se glisse dans la rue, l'œil vif cherchant d'éventuels
observateurs. Un paquet soigneusement enveloppé est glissé dans
ses deux bras serrés. Elle s'arrête dans une ruelle sombre, rejette
un coup d'œil aux alentours et dépose ce qu'elle tient dans une
poubelle. Là, cette chose sera assez éloignée de sa mère et ses connaissances.
Elle se détourne, semble hésiter, s'arrête et fais deux pas en arrière.
Il y a quelque chose qu'elle veut vérifier. Sa main se glisse dans le
paquet, écarte un bout de tissu et contemple la petite chose enfouie là.
Un bébé. Rose et mignon. Est-ce vraiment cette espèce de chaton fripé
et poilu né quelques heures plus tôt qu'elle a promené avec elle jusqu'ici ?
Sa main se pose autour du tissu, tremble un instant, le temps d'une
courte seconde qui témoigne de son hésitation. Mais non, elle était
là lors de l'accouchement. Elle était là lorsque cet enfant du diable est
sorti des entrailles de sa maitresse. Une telle chose ne peut vivre.
Même si pour l'instant elle a prit forme humain.
Alors elle se retourne et repart résolument.
Dans une poubelle, un bébé pleure.
*****
J'ai aussi vécu dans une poubelle. Enfin, façon de parler. Il faut dire que l'odeur qui vole dans l'air des bas-fonds d'Al-Jeit ne vaut pas bien mieux. C'est un mélange d'ordures, d'urine, d'excréments divers, d'alcool, de crasse. Un tas de choses qui ont rendu mon nez insensible. Mes yeux aussi sont devenus insensibles, comme mon corps.
Comme mon cœur.
Aujourd'hui, je suis une âme libre mais errante, qui a une vie devant elle mais cherche un guide pour lui faire découvrir la vraie vie. La vraie beauté.
La vraie liberté.
*****
J'ai dix-neuf ans, je me nomme Val Kyryia et j'ai passé ma vie à Al-Jeit, dont je connais tous les recoins. Je suis une voleuse de formation, capable de se glisser dans les rues avec souplesse. Il faut dire que cette façon féline de me mouvoir m'habite jusqu'à la moelle, vu cette petite chose noir que câche mon âme.
Ce petit chat. Je le crains. Il me craint. Nous vivons avec deux esprits séparés par un immense mur infranchissable, liés juste par le besoin de survie qui a toujours été une deuxième peau pour moi.
Pas facile de survivre à Al-Jeit. Forcée de servir un clan, j'ai eu le droit à de multiples guerres entre quartiers, qui se sont souvent soldées par des morts.
Comment en suis-je arrivée là, en partant d'une simple poubelle, et bien laissez moi vous compter cette histoire …
*****
Ce mendiant qui m'a donc recueillie dans une poubelle pour ensuite me confier à une nourrice qu'il avait dans ses amies. Dieu garde son âme à tout jamais. Cette femme là fut bonne avec moi comme elle l'aurait été avec son propre enfant. Les bonnes vieilles habitudes qu'elle avait prise avec les autres enfants qu'elle avait allaité lui servaient à me traiter avec amour.
J'avais 8 ans.
Elle en avait 54.
Ce fut le premier corps sanglant que je connu.
Un coup de poignard bien placé qui coup une gorge.
Une fontaine de sang qui brille au reflet d'une flamme.
Des images cruelles, qui allaient pourtant faire partie de ma vie de voleuse.
L'homme qui tua ma nourrice décida de me prendre sous son aile, alors que celles de cette femme l'aidaient à s'envoler vers le Paradis.
C'est ainsi que j'entrais dans un gang de malfrats.
*****
Mon patron avait vingt ans. Il était cruel, vicieux, menteur et enjoleur. Excellent pédagogue aussi. Grâce à lui, j'appris beaucoup: l'endurance, l'adresse, la vitesse.
J'appris la peur, le gout ferreux du sang dans ma bouche, la douleur.
J'appris que dans un tel clan, il fallait être efficace pour ne pas mourir de faim, et ne pas mourir tout court.
*****
Deux ans plus tard, un décès important frappe notre clan : au cours d'un duel, un autre chef à pris la tête du notre. Nous nous retrouvons donc dans une guerre intestine d'où le plus fort des notres ressort en tant que leader.
Kaleb à 15 ans, domine déjà ses ainés. Il a grandi trop vite. Il a aussi compris très vite.
Un nouveau chef.
Une nouvelle terreur.
Existe-t-il pire que le pire ? Apparemment oui.
La lutte pour la survie s'accentue.
*****
11 ans.
Je frôle la mort lors d'une rixe.
Une ligne courant sur mon abdomen en est la preuve.
*****
12 ans.
J'ai déjà perdu foi en ce monde.
Je vais la perdre encore un peu plus.
*****
13 ans.
Un homme tente de me violer.
Moi je ne fais pas que tenter de le tuer.
Mon couteau se plante dans son cœur.
Apeuré, un chat s'enfuie dans la nuit.
*****
14 ans.
Kaleb a 18 ans et nous contrôle tous comme ses esclaves.
Je suis vierge. Belle.
Un bordel m'attend pour cette cruelle première fois.
Du sang coule. Le mien.
Je souffre, serre les dents, ne tue personne mais promets d'avoir la tête de Kaleb.
*****
15 ans.
Pourquoi faut-il qu'il ait jeté son dévolu sur moi ?
Cette fiente de Ts'liche a décidé de faire de moi son amante.
A défaut d'être son aimante.
Je le hais.
J'en ai peur.
Mes nuits se passent dans son lit, et je ne fais rien pour me débarrasser de lui.
Je ne suis pas un chat. Je suis un rat.
Et mon chef ne trouve donc pas la mort cette année là.
*****
16 ans.
Je deviens son bras droit.
Je m'appelle déjà Val.
Il me nomme Kiryia, en référence à ses guerrières divines.
Je tue sans ciller.
Je couche sans ciller.
Je vole sans ciller.
Assassine.
Pille.
Je suis un monstre dont le cœur a disparu, pétrifié par un nombre innombrable de peur.
Enchainée par ce clan.
Par Kaleb.
*****
17 ans.
Kaleb échappe de justesse à une tentative d'assassinat.
Mais pour une fois j'ai agie.
Ce mouton d'assassin a agit sous mes ordres.
Dans ma tête, je cherche la liberté et commencer à mettre en ordre l'effondrement de notre clan.
*****
18 ans.
Aujourd'hui est le grand jour.
Il faut qu'il meurt.
Je n'en peux plus de cette vie de mensonge, de pauvreté, de violence.
Je veux pouvoir respirer.
Vivre !
Qu'est ce que ça fait de sentir la joie couler dans ses veines ?
Peut-être vais-je le ressentir en sentant son sang rouler sur mon corps.
Ou peut-être me faudra-t-il plus …
*****
Je me souviendrais toujours de son regard suspicieux qui se transforme en crainte, pour terminer dans cette peur où il m'a plongée pendant huit ans.
Un duel à la loyale. Tout ce que j'exige c'est ma liberté inconditionelle devant les autres membres, si je gagne.
Si je perd …
Je ne vais pas perdre.
La lutte commence. Acharnée. Deux fauves se ruant l'un sur l'autre, sans retenue, toutes griffes dehors. Deux fauves qui savent qu'une seconde de faiblesse vaudra une mort. Ma félinité naturelle m'aide à lutter contre sa force masculine, assez pour prendre le dessus avec vitesse. L'achever avant de m'essoufler, tel est mon but.
C'est à ce moment là qu'il montre de la peur. Vaincu par son bras droit. Quelle honte pour lui, l'homme le plus fort de notre clan.
Je prend confiance, accentue mes coups, change de rythme pour le déstabiliser. Feinte. Esquive. Attaque en haut. Attaque en bas. Je sais que mes années d'entrainement on porté leurs fruits. Cette fois-ci je vais avoir sa peau.
Un éclat de rire. Plus de peur.
Et sa voix qui s'élève, m'annonçant qu'on a assez joué et qu'il va me tuer.
C'est à partir de ce moment là qu'il reprend la main et mène la danse, me montrant à quel point je l'ai mésestimé. Je cède du terrain, recule contre un mur.
Me retrouve collée contre.
Mais je n'ai pas peur et le regarde sans crainte dans les yeux.
Sourires échangés.
Adieux invisibles.
Liberté.
Ses lèvres rejoignent les miennes une dernière fois, alors que son poignard se pose sur ma gorge.
Glisse.
Tranche ma peau.
La vie me quitte, et c'est dans une brume rougeoyante que je vois mes anciens coéquipiers m'abandonner à la souffrance qui envahit mon corps.
Je meurs ….
*****
Tout n'est jamais noir ni blanc.
Connaissez-vous le gris ? Moi je ne le connaissais pas avant ce jour là.
Je croyais qu'il n'existait que la mort ou que la vie. Pas un mélange des deux.
Que l'amour ou la haine. Pas un mélange des deux.
Kaleb m'a montré le contraire.
Dans ses yeux, l'amour brillait.
Il m'a offert la liberté alors que je lui avais donné de la haine.
Il m'a montré qu'il pouvait m'offrir la mort en même temps que la vie comme porte de sortie.
Trois jours après mon combat, je me suis réveillée dans un lit, saine et sauve, un bandage autour du cou. Un homme m'a expliqué en deux mots que Kaleb lui avait donné ordre de me récupérer et de me soigner. En échange je ne devais plus jamais le chercher, ni avoir de contact avec mon ancien clan.
Puis il m'avait donné un papier où quelques mots étaient écrits dans une écriture malhabile.
"Vis pour nous tous. Envole toi en portant un bout de nous comme autant de plumes. Toi seule peux fuir cet endroit et vivre libre.
Je t'aime.
Kaleb"
Une larme.
Un simple adieu qui noya les mots, les effaçant du papier.
Oui j'allai vivre ma propre vie, libérée des chaines de ma vie de voleuse.
Il me restait à trouver une nouvelle Voie.