Joue! Et ne t'arrête surtout pas! [pv Kaiza Yashiro]
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04.11.11 14:05
Joue! Et ne t'arrête surtout pas!
Où, comment se planter dans un endroit très dangereux et se mettre à jouer du violon
[Une voix s’élevait dans les airs, douce et envoutante. Une voix magnifique, presque parfaite. Presque. La perfection n’existe pas. La voix n’était pas seule. Un violon l’accompagné, il n’était pas parfait lui non plus mais il s’en approché. Peut-être que si il avait pu avoir des bras pour pouvoir répandre sa douce musique lui-même il aurait été la seule chose parfaite en ce monde. Sauf que ce n’était pas le cas et il avait besoin d’aide. Alors Misao était venue à son secours, l’avait sorti de son étui et c’était mis à jouer en chantant. La jeune rêveuse se trouvait sur les plateaux d’Astariul, elle voulait se rendre à Al-Far mais les pleures de son violon s’étaient fait trop pressant et elle avait décidé de s’arrêter pour jouer. Comme ça sa jument noire nommé Midnight pouvait se reposer un peu. La jeune rêveuse, vêtu d’une cape longue cape blanche et d’une robe de la même couleur ressemblait à un ange. Non ! Pas à un ange ! A une flamme très pure. Il fallait dire que ses cheveux étaient si roux qu’en la voyant on ne pouvait penser qu’au feu. Elle était une flamme qui pouvait devenir un feu par moment. Et là elle ressemblait plus à au feu ! Debout, au mileu de plaines peuplés de monstre qui ne pensaient qu’à la dévorer, elle chantait et elle jouait. Le pire c’était qu’elle n’était même pas suicidaire ! Mais elle tenait les bêtes féroces en respect rien qu’avec son talent de musicienne et de chanteuse. Si c’est pas beau ça ! Midnight broutait tranquillement, ignorant le danger qui rodait autour d’elle. Elle prenait exemple sur sa maîtresse. Celle-ci ne faisait plus attention à rien. Elle jouait. C’est tout. Elle se fondait dans son violon et sa voix s’envolait à l’unisson avec lui. Une ombre se profila à l’horizon, elle marchait droit vers Misao mais celle-ci n’en avait pas conscience. Et même si elle l’avait su elle n’aurait rien fait. Elle jouait pour elle. Pour son violon. Et pour personne d’autre. Peu importe si un inconnu l’entendait. Peu importe si il représentait une menace. Elle savait se défendre. Grâce à ses mots. Tandis qu’une arme aurait du mal à vous tuer et que celui qui la tient devrait faire des plans pour la tuer, elle, elle n’aurait cas prononcer une phrase. Une phrase qui détruirait son adversaire, qui le pousserait au suicide. Une phrase fatale. Alors Misao jouait. Encore et encore. Jusqu’à la fin de sa chanson. Là. Seulement là ! Elle s’arrêta. Midnight s’approcha d’elle. La rêveuse la caressa et rangea son violon dans son étui puis elle se retourna vers l’inconnu qui l’observait.
-Bonjour ! dit-elle simplement en souriant
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05.11.11 16:03
Depuis quelques journées, on ne peut pas vraiment dire que je m'amuse beaucoup. C'est même tout le contraire. Il n'y a pas tant de chose que ça à faire, surtout si je passe mes journées entre quatre murs, à Al Jeit. Oh bien entendu, j'ai toujours et heureusement, la possibilité de sortir voir des amis, ou bien encore aller m'entrainer à la maitrise de mon don, mais bon. Parfois, j'ai surtout envie de vivre autre chose que ma vie actuelle. Que voulez vous ? Je pense que nous avons tous, plus ou moins, une période de la vie, durant laquelle nous voulons, comment dire... Nous envoler ? Prendre les ailes de notre vie et aller voir ailleurs, non pas pour voir si j'y suis, mais pour découvrir des endroits différents, que ceux que nous connaissons depuis notre plus tendre enfance. C'est pourquoi depuis quelques temps, je parle à ma famille de me laisser aller en voyage. J'ai l'envie de découvrir les terre du nord par exemple. Je ne suis pas fou, je suis bien conscient des risques qui sont présent, lorsque l'on voyage seul, mais je suis prêt à les prendre. De toute façon, si je ne meurt pas au cours d'un voyage, à cette allure, c'est d’ennuis que ma vie cessera. Donc ce matin, j'ai pris mon sac et l'a remplis de diverses affaires. En somme, de quoi tenir lors de mon voyage, que ce soit lorsque la nuit dominera, ou bien encore pour me nourrir. Une fois que je suis certain de ne rien avoir oublier, je me mon dit sac sur le dos, écris un petit mot à l'attention de mes parents, puis quitte enfin la maison. Bon, maintenant, il ne me reste qu'à sortir de la ville, ensuite direction le nord. Le plateau d'Astariul n'est pas juste à deux ou trois kilomètres, il me faudra plusieurs jours pour l'atteindre, mais ce n'est pas plus mal en fin de compte. Je lève un ultime regard sur la grande ville
A très bientôt les amis.
Une fois cette simple phrase dite, me voilà entrain de marcher vers l'horizon. Le soleil brille fort, haut solitaire dans son domaine, qui en ce jour, est vide de toute forme blanche, laissant place à l'imagination, parfois débordante de certains, je parle bien sur des nuages. Quoi de mieux qu'une journée calme, à l'air libre, avec un petit soleil qui nous imprègne de ses chaud rayons, alors que nous sommes allongé sur l'herbe verte, à transformer les nuages en tas de forme, le tout dans notre tête. En tant que dessinateur, je suis tout a fait capable de faire se matérialisé un nuage, mais ce n'est pas pareil qu'avec un, qui est tout naturellement ancré dans l'immense surface de l'astre solaire. Les premières heures passent et se ressemble, je m'ennuie déjà moins, mais toujours un peu au fond de moi. Il n'y a rien de vraiment intéressant à dire sur mon début de voyage, nous allons donc passer sur les évènements des trois premiers jours si vous le voulez bien. Arrive l'aube du quatrième jours, depuis que je suis partit de Al Jeit. Les premiers signes de mon arrivée sur les plateaux furent assez clair. Une petite poignée de monstres tenta de m'attaquer. Heureusement pas plus fort qu'un bambin, je n'ai eu guère de mal à les tuer, par l'apparition d'arme blanche via la pensée. En silence je remercie mon don et reprend la marche, laissant au bon vouloir du temps, les cadavres derrière moi. Peu de temps après, j'entends alors un bruit qui m'intrigue. Ce n'est nullement la un quelconque son de bête ou de monstre en tout genre. Non, c'est beaucoup plus mélodieux que ça. Un instrument de musique, oui c'est ça que j'entends. Donc je ne suis pas le seul être humain présent dans la zone ? J'avance en faisant confiance à mon ouïe, cherchant la source de cette mélodie. La voilà. Une jeune femme, tout de blanc vétue, avec ce qui ressemble à un violon, enfin je peut me tromper. A ses cotés, un grand cheval noir. Qui peut bien être cette personne ? Je laisse ma curiosité l'emporter et me dirige vers elle, lui rendant son sourire.
Bonjour. Mon prénom est Kaiza. A qui ai-je l'honneur ? Quel nom porte donc une jeune fille, dont le talent semble être au moins autant dans le chant, que dans la manipulation d'instrument de musique ?
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05.11.11 17:02
-La jeune fille en question s’appelle Misao. Répondit la rêveuse, Et vous Kaiza, où vous rendez vous ? Moi, je vais à Al-Far, pour chanter.
Elle souriait toujours. Pour être joyeuse elle l’était ! Ce soir elle allait écouter les étoiles. Elles lui avaient promis une très jolie histoire. De plus elles lui avaient dit qu’elle ne serait pas seule. La jeune rêveuse n’avait pas tout de suite compris. Avec qui aurait-elle bien pu écouter les étoiles sur les plateaux d’Astariul ? Ils n’y avaient presque personne à part les bêtes sauvages. Presque. Comme la perfection. Presque. Maintenant elle savait de qui les étoiles parlaient. Elle allait écouter leur histoire avec Kaiza. S’il arrivait à les entendre… Misao n’avait jamais compris comment elle y arrivait. Elle tenait ça de sa mère à priori. C’était d’ailleurs avec ça que son oncle avait essayé de la convaincre de rester à Fériane.
*** -Tu pars où ?! -A Al-far. Etes-vous sourd mon oncle ? -Non ! Mais tu vas devoirs traversait un bout des plateaux d’Astariul. -Oui, et ? -Mais c’est dangereux. Ils y a plein de bêtes sauvages qui ne penseront qu’à te manger ! -Je ne crains rien. -Tu ne crains rien ?! Mais tu es folle ! -Surement ! -Pff ! Tu n’as personne pour t’accompagner et te protéger. -Je peux me protéger toute seule. -Comment ? Tu ne sais pas te battre ! -Normal, je suis non-violente. -J’avais noté ! -… -… -… -Et les étoiles ? Tu ne voulais pas les écouter ce soir ? -Je l’ai écoute tous les soirs. Et je peux les entendre en dehors de Fériane. -… -Ne vous inquiétait pas mon oncle ! Maintenant sortez de ma chambre que je puisse me préparer.
Misao tendit le bras pour indiquer la sortie à son oncle mais sa main heurta un vase qui bascula et se brisa sur le sol. Là-dessus commença une dispute de famille dans un château de rêveur censé être parfaitement calme et rempli d’ondes positives…
*** La jeune rêveuse avança d’un pas vers Kaiza, suivit de Midnight qui ne lâchait pas sa maîtresse d’une semelle.
-Je crois que je vais devoir vous apprendre à écouter les étoiles. Elles veulent absolument que vous entendiez leur histoire ce soir. On fait un bout de chemin ensemble ? demanda-t-elle
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06.11.11 9:23
Récapitulons ce que je sais pour le moment, au sujet de cette jeune demoiselle, au air angélique. J'ai appris à ne pas me fier aux apparences, rien ne dit que, malgré l'air toute gentille qu'elle dégage, en étant ainsi vêtue, peut cacher une nature bien plus sombre. Pour cette raison, même si mon attitude peut en surprendre plus d'un, je reste un minimum méfiant. Je n'ai pas spécialement envie, de finir la journée la gorge tranchée, ou bien pire. Oui, car dans ce monde, il y a bien des choses, qui sont pire qu'un passage rapide, d'une lame sur votre gorge. En faire la liste sera bien trop longue, mais rien que la capacité de dessinateurs permet la majorité de ses tortures, bien plus grave et dur que la mort elle-même. Enfin bref. Je porte une grand partit de mon attention sur la miss. Elle ne semble pas avoir le moindre armement sur elle, pas même le plus petit couteau, ce n'est donc pas une chevalier, ou autre classe de guerrier physique si je puis dire. Qui est-elle en fin de compte ? Le simple fait de ne pas avoir d'arme, ne veut pas dire grand chose en fait, car rien ne garantit qu’elle est mauvaise, dans l'art du Dessin. Qui sais, si elle n'est pas une bien meilleure membre de la guilde des Dessinateurs que moi. Bon ce n'est pas si compliqué en même temps, je ne suis que néophyte parmi tant d'autre. Un jour oui, je compte bien m’élever au sein de la guilde, devenir quelqu'un et non plus personne. A cette pensée j'affiche un sourire. Je l'écoute en silence, lorsqu'elle me donne son nom et la raison de sa présence ici. Ce n'est donc pas un mirage sonore, mais bien elle que j'ai entendu chanté. Avec un talent à n'en pas douter.
C'est un honneur pour moi Misao. Je n'ai nul objectif en tête, je laisse mes pas me guider d'eux-même vers une destination inconnue. Ainsi, j'ai eu la chance de croiser ton chemin, mais je t'avoue que c'est ta belle voix qui m'a fait venir.
Le sourire qu'elle affiche, finalement suffit à faire fondre les faibles barrières, que sont mes doutes à son sujet. Rien, que ce soit dans son attitude, dans ses geste, dans sa façon d’être tout simplement, n'indique la moindre once d'hostilité, y compris son regard qui est si... Enfin rassurant quoi. Un peu comme la pureté de la neige des montagnes. Je suis peut-être réellement en présence d'une ange qui sais ? La réponse viendra sans doute sous peu, je ne me pose pas trop de questions, pas plus que le minimum en tout cas. Mes yeux restent posé sur elle, ne faisant même pas attention à son noir destrier. Quel contraste d'ailleurs, entre la couleur sombre du cheval et la pureté blanche de Misao. Oui car maintenant, je connais son nom, ce qui est une bonne nouvelle et évitera les demoiselles à chacune de mes phrases. Enfin, sauf si elle préfère les demoiselles à son nom répéter, mais ça, je ne peut pas le deviner comme ça, à moins de lire dans ses pensées, seulement ce n'est pas une chose que je sais faire. Ce n'est pas plus mal, car parfois, ça dois rendre fou, de savoir ce que pense toutes les personnes qui nous entourent. Bon d'accords, à cet instant, il n'y à qu'une seule autre humaine avec moi, mais bref. Je m'incline vers elle, quand elle avance, en signe de respect, puis le répond en souriant.
Écouter les récits des étoiles, sera pour moi un réel plaisir, surtout en compagnie d'une personne comme vous, ou toi, c'est comme mademoiselle préfère. J'accepte donc volontiers de faire un grand bout de chemin ensemble.
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06.11.11 10:08
Misao sourit puis enleva sa cape et la rangea dans le grand sac accroché sur le dos de Midnight. C’est qu’il commençait à faire chaud ! Elle attrapa son violon qu’elle avait posé par terre et se mit en route au côté de Kaiza.
-Je préfère que tu me tutoie s’il te plaît. Dit-elle puis elle reprit : Je te préviens, si des bêtes nous attaquent je ne te serrais d’aucune utilité. Je suis non-violente et la seule chose que je pourrais faire c’est te soigner.
Autant le prévenir de son incompétence question combat. Il ne fallait pas qu’il se fasse d’idée et qu’il pense qu’elle savait très bien se défendre toute seule. Qu’elle allait égorgée la première bête venue. Quoique, son apparence ne laissait pas penser qu’elle soit faire ça. Puis elle observa son compagnon qui ne disait rien. Il n’avait pas l’air très bavard, mais ce n’était peut-être qu’une apparence. Ou alors c’était la rêveuse qui parlait trop… Ca ne pouvait pas être impossible elle était très bavarde. Et même si elle détestait répéter les histoires des étoiles elle trouvait toujours un sujet de conversation. En même temps ça n’allait pas être bien difficile avec Kaiza. Elle ne le connaissait pas et elle avait une foule de questions à lui poser. Mais elle réfléchissait lesquels elle allait lui poser. Depuis toute petite elle n’arrêtait pas de questionner les vieux rêveurs sur n’importe quel sujet. Mais elle n’arrivait pas toujours à avoir des réponses même si elle savait que les ses « petits vieux » les connaissaient. Le problème n’était pas qu’ils étaient égoïstes et qu’ils voulaient garder leur savoir pour eux. Non ! Ils ne pouvaient pas donner de réponses à Misao parce qu’elle ne posait pas les bonnes questions. C’était aussi simple que ça ! Alors maintenant elle faisait attention. Mais, Midnight se mit à hennir. La jeune rêveuse la calma bien vite. Elle n’aurait peut-être pas dû se mettre à jouer et à chanter ici. C’est vrai, ça avait sûrement attiré des animaux qui ne leur voulait peut être pas du bien. Mais pour l’instant ils ne se manifestaient pas vraiment alors il fallait juste se tenir sur ses gardes. Rien de plus ! Ils n’étaient pas forcément obligés de les attaquer. Enfin c’est ce qu’espérer Misao. Elle aurait peut-être mieux fais d’écouter son oncle et de rester à Fériane pour l’instant. Mais bon, elle n’écoutait jamais personne alors pourquoi ça aurait changé ? Et puis il y avait Kaiza. Il savait sûrement se battre. La rêveuse espérait que ce soit le cas. Ecore de l’espoir ! Mais après tout l’espoir fait vivre non ?
-Dis-moi, tu viens d’où ? Moi j’habite à Fériane, je suis rêveuse donc. Et toi ? demanda Misao pour se changer les idées
A bas les questions très réfléchis et vive celles qui sont toutes simples !
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08.11.11 11:50
Nouveau sourire de la part de Misao. Est-ce ainsi sa façon de me mettre en confiance ? Ce n'est pas une mauvaise attitude et qui plus est, cette méthode fonctionne assez bien je l'avoue. Il faut mieux avoir pour compagne, une personne qui aime à sourire, plutôt qu'une autre, dont le visage est aussi peu rassurant que... Une quelconque goule en tenue de bal toute déchiquetée ? Je pense que cet exemple est assez parlant ? Comment ça non ? Bon, que dire... Ah je sais, cette fois, vous allez comprendre la comparaison. Si la personne avec vous dois être pareil à une musique, le mieux reste qu'elle soit une magnifique symphonie, que l'on écoute au soleil levant, plutôt qu'un funeste chant mortuaire, si cela se dit, qui nous donne froid dans le dos, même si l'on est face à une cheminée, dont l'antre est la demeure d'un puissant feu. Maintenant que vous avez saisis le sens de ma comparaison, revenons au présent. Avec notre bon vieux astre solaire, qui décide de faire une chaude résistance au dessus de nous, la jeune femme semble vouloir se mettre plus à l'aise, en enlevant sa longue, mais néanmoins belle cape. Nous voila en marche, une fois que miss Misao a pris en main son instrument de musique. Je lui adresse à mon tour un sourire, lorsqu'elle me confirme préférer le tutoiement au vouvoiement. C'est pas pour me déplaire d'ailleurs, car c'est aussi mon cas. Je vouvoie assez rarement en fin de compte, sauf mes parents et quelques personnes en faite, je crois bien que j'utilise plus souvent tu que vous.
Bah je me charge des vilaines bébêtes si certaines viennent nous embêter alors. Au moindre petit bobo, je compte sur toi ma chère Misao.
Donc, les capacités au combat de ma compagne du jour, sans la moindre ombre de pensée perverse dans ce terme, se résume au soin. Oh ne vous imaginez pas que je dénigre son talent. Bien loin de moi une telle idée. Après tout, c'est bien beau de savoir se défendre, lorsqu'on est agresser, mais être capable de soigner est tout aussi, si ce n'est pas plus, une bonne chose, car à quoi bon joueur le barbare, en massacrant nombres d'adversaire, si au final, vous mourrez aussi ? Bref, j'espère que nous aurons pas à vérifier cette hypothèse. Nous avançons calmement, je ne vois aucune autre présence que la notre dans les environs, ce qui me fait sourire. Un instant, le cheval qui nous accompagne semble craindre quelque chose, mais il est bien vite calmé par la rêveuse. Elle est l'une des rares membres de cette guilde, que j'ai la chance de connaitre, je compte donc faire du mieux possible, pour nouer avec elle, des liens d'amitié sincère et durable. Elle peut facilement devenir pour moi, pareil à un bouclier, lorsque je suis dans un mauvais état et inversement, je peux devenir son épée, qui la protégera des dangers. J'aime bien cette façon de voir un lien éventuel entre nous. J'aime bien que ce soit elle qui pose les questions, c'est ainsi plus simple pour moi, car je me sent toujours un peu gêné, quand je dois mené une discussion. Enfin, tout dépend le sujet.
Je viens de la grande Al Jeit, je suis membre de la guilde des dessinateurs. Bien que je ne soit encore qu'un simple néophyte, je suis bien loin du génie des fondateurs de ma ville. Pour autant, j'aime beaucoup voyager, surtout quand ça me permet de charmante rencontre, comme la tienne.
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