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Mission "misérable vermine " [normalement finie]
Kem Alran
Féminin
Âge : 30
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Date d'inscription : 02/10/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Homme de 29 ans
Aptitudes:
Kem Alran
Itinérant



18.02.12 15:52
Dans la forteresse, personne ne le remarquait. Il passait à côté de Mercenaires trop occupés pour le voir. Et il ne voulait pas qu'on le voie. Vêtu d'une tunique rouge sombre, de chausses de la même couleur, sa cape flottait derrière lui et il avait rabattu sa capuche. Personne ne savait qui il était. Un homme parmi d'autres. Un Mercenaire parmi d'autres. Il se frayait un passage parmi les gens agglutinés en groupuscules, discutant entre eux, certains riant même. Il était dans la salle commune ou tous se réunissaient pour manger après une rude journée d'entraînement. C'était ces instants ou les grades retombaient quelques peu, ou les Mercenaires dévoilaient leurs vrais visages, ceux d'hommes et de femmes normaux. Il cherchait une table en retrait, contre un mur, dans un coin sombre. Sa démarche fluide lui permettait de se faufiler entre les hommes qui ramenaient les boissons ou les plats à leurs camarades sans pour autant éveiller de soupçons. Tout le monde était capable de marcher ainsi chez les Mercenaires. Il n'y avait pas que les Marchombres qui en étaient capables. Finalement, il découvrit la table parfaite. Il s'y dirigea et s'installa, dos au mur. Au moins, si jamais, personne l'attaquerait dans son dos. Il laissa la capuche rabattue. De là, il voyait tous les Mercenaires et entendaient pratiquement toutes les conversations. Sauf les plus éloignées et les plus basses, qui étaient rares. Aussitôt, un Mercenaire qui faisait office de serveur lui apporta un verre de vin qu'il prit soigneusement sans regarder l'autre qui s'en alla directement retrouver ses amis. Si l'on pouvait appeler des Mercenaires « amis », bien évidemment. Il but une gorgée, le liquide chaud coulant dans sa gorge, et posa le verre sur la table. Lui, il cherchait quelqu'un. Les envoleurs. Les chercher, les espionner, en interroger quelques uns discrètement...le tout pour découvrir l'espion qui s'était infiltré parmi eux. Et qu'il fallait éliminer.

Viladra avait été claire et nette sur ce point. L'éliminer puis le rapporter à Al'Jeit en laissant des traces précises sur l'identité du criminel pour que les Marchombres soient prévenus. Et elle lui avait dit qu'il avait trois semaines. Pas plus. Il savait déjà comment se rendre à Al'Jeit rapidement. Il demanderai et payerait un Mentaï sachant faire un pas sur le côté. Il se voyait mal parcourir toute la distance avec un ou plusieurs cadavres sur la selle. Et cela aurait été louche. Oui, cette partie serait simple...mais pour l'instant, il devait trouver lequel s'était.

Kem avait insisté pour agir seul. C'était sa première vraie mission, et quelque chose en lui disait que son avenir dépendait de sa réussite. Ou de son échec. Aussi voulait-il prouver à son Maître qu'elle avait fait son boulot, qu'il était aguerri et n'avait plus peur de tuer ou de blesser, que son esprit était aussi tranchant pour le combat que pour la réflexion. Il but une nouvelle gorgée de vin et continua à observer les groupes assis aux tables. Les envoleurs étaient discrets. Bien plus que les Mercenaires en temps normal. Ils étaient les tueurs de Marchombres et se devaient d'être aussi silencieux qu'eux, voir plus. Alors Kem prenait son temps. Personne ne faisait attention à lui et il en était heureux. Il était armé légèrement. Mais quel Mercenaire sortait sans arme ? Son poignard et sa dague. Son épée était rangée. Cela aurait trop attiré l'attention.

Il plissa les yeux et observa encore mieux les groupes. Les envoleurs étaient réputés pour avoir un calme à toute épreuve, bien plus solide que celui des Mercenaires ordinaires. Et puisque ceux-ci faisaient en quelque sorte, la fête, il ne serait pas trop difficile de les localiser. Bingo ! Un fin sourire étira ses lèvres. Là-bas. A l'opposé de la salle. Une table occupée par cinq hommes. Ils étaient penchés les uns vers les autres et parlaient ensemble. Ils étaient tous vêtus de noir ébène et chacun regardait de temps en temps de côté, comme s'ils vérifiaient que personne ne les écoutait. Mais personne ne semblait même les voir. Sauf lui. Il termina son verre et les observa pendant un certain temps. Finalement, ils s'en allèrent, sans doute trop perturbés par l'ambiance festive et exceptionnelle. Il attendit que la porte se referme pour se lever et les suivre discrètement.

Une fois à l'extérieur, il les repéra bien vite. Ils marchaient à une allure soutenue, silencieux dans la nuit noire. Heureusement, la lune les éclairait. Kem les suivit, restant à bonne distance. Observer et voir lequel n'agissait pas avec autant de naturel que les autres...Il y en avait cinq devant, mais bien plus dans leurs baraquements. Et l'espion n'était pas forcément avec ceux-là. Kem n'aimait pas trop prendre les gens en filature. Mais il le faisait lorsque c'était nécessaire. Et pour bien comprendre une mission, sentir les personnes, les analyser, il fallait les suivre. C'était la première étape. Venait ensuite la déduction et finalement la poursuite et le meurtre. Une histoire sanglante comme il les aimaient. Soudain, les envoleurs stoppèrent net leur avancée et se tournèrent dans sa direction. Il n'eut pas le temps de se cacher, mais se retourna. Ils ne pouvaient pas avoir vu son visage, dissimulé sous la capuche. Et il pouvait très bien être un Mercenaire allant dormir. C'était dans la même direction de toute manière. Il attendit patiemment et se mit à marcher vers la gauche, doucement. Discrètement, il tourna la tête pour avoir les envoleurs dans son champ de vision. Ils était repartis. Il respira et se remit à les suivre. Ils entrèrent dans leurs quartiers respectifs. Il n'y aurait donc rien ce soir...

Soupirant, Kem rebroussa chemin et marcha vers son dortoir lorsqu'il aperçut une silhouette se faufiler entre les maisons. Curieux, il suivit discrètement. La démarche était beaucoup trop fluide pour être celle d'un simple Mercenaire. Kem se cacha derrière un mur. Un homme était là. Il donna une lettre à un autre monté sur un cheval qui partit immédiatement au triple galop. Les envoleurs ne font pas cela. Les espions. Il y en avait donc au moins deux. L'un qui faisait les rapports après les journées passées avec les envoleurs, et un second qui faisait le messager. Bien. Kem suivit le jeune qui rentrait. Arrivé devant une ruelle étroite, Kem l'agrippa et l'entraîna dans le coin sombre, le plaquant au mur. L'autre était terrifié. Ses yeux se dilataient, mais il tentait de garder son sang-froid. Kem sourit sous sa capuche.


-Qui es-tu ? Demanda-t-il

-Un envoleur. Répondit l'autre

Kem le secoua contre le mur.

-Ton nom !

-Igas. Je me nomme Igas.

Kem le regarda. Était-ce vrai ?

-Est-ce ton vrai nom ?

-Bien sur ! Pourquoi m'en inventerais-je un ?

-Peut-être parce que tu n'es pas un envoleur...

Kem sut qu'il avait touché le bon. Les yeux d'Igas s'écarquillèrent au maximum. Il devrait le tuer. Oui. C'était sa mission. Mais seulement, il n'avait pas le deuxième espion. Et il voulait les avoir d'un seul coup.

-Ce soir, je vais être magnanime avec toi. Mais sache que tu me retrouveras. Ne quittes pas la forteresse. Je t'aurais à l’œil. Et ne dis rien à ton complice. Au fait, quand doit-il revenir ?

-D'ici cinq jours maximum.

-Bien. Jure moi que tu feras ce que j'ai dit. De toute façon, tu n'as pas le choix. Je pourrais te dénoncer, Marchombre.

L'autre trembla sous la poigne de Kem.

-Je...jure. Ne me tuez pas.

-Pas ce soir. Mais sache que tu ne ressortiras plus vivant de cette forteresse. Profite donc bien...

D'un geste, Kem le frappa, pour le sonner le temps qu'il s'en aille. Kem courut jusque dans sa maison ou il s'enferma. Il savait comment le premier s'appelait et à quoi il ressemblait. Dans cinq jours, il aurait le second avec. Il s'allongea et s'endormit aussitôt.

Le lendemain, il se réveilla tranquillement, prêt pour la journée. Il se leva, s'étira, mangea et s'habilla. Une fois dehors, il rabattit sa capuche. Personne ne devait le voir ou le reconnaître. Surtout pas Igas, même s'il n'avait pas vu son visage. Mais ses yeux pourraient le trahir, ce qu'il ne souhaitait pas. Les yeux vairons étaient rares à la Forteresse, il devait bien être le seul à en avoir. Il se promena paisiblement, toujours surveillant les envoleurs, qui ne se doutaient de rien. Et Kem ne regardait qu'Igas. Celui-ci tentait vainement de paraître serein, mais ses yeux n'arrêtaient pas de regarder les alentours, comme s'il s'attendait à être arrêté dans les secondes à venir. Kem ricana. S'il écoutait, il ne mourrait pas encore. Mais bientôt. Quatre jours. Quatre jours à attendre. Heureusement que Viladra lui avait appris à être patient. Il passa sa journée à flirter, suivant les envoleurs, les épiant sans qu'ils ne s'en rendent compte. Le soleil se couchait et il décida de faire une pause. Aussi alla-t-il s'installer sur un banc. Il pouvait toujours suivre l'entraînement et les préparatifs des envoleurs mais de bien plus loin. Il sentit quelqu'un s'asseoir à ses côtés.

-Arrêtez de les suivre.

Kem ne bougea pas. L'autre poursuivit :

-Cela ne sert à rien et vous perdez votre temps.

Cette fois, il redressa la tête. Un Mercenaire le regardait. Il avait des cheveux gris, de nombreuses cicatrices sur le visage et un regard d'acier qui aurait tué n'importe qui sur place. Sauf Kem.

-Qui vous dit que je perd mon temps ?

-Venez avec moi.

Il se leva et tourna le dos aux envoleurs. Kem hésita. Le suivre ? C'était peut-être un piège. Sa curiosité légendaire reprit le dessus et il se leva pour emboîter le pas au Mercenaire. Celui-ci le conduit dans une bâtisse vide. Il s'installa sur un cageot renversé et attendit que Kem l'ait imité pour parler.

-Je connais votre but, Kem.

Ce dernier écarquilla les yeux et devint méfiant.

-D'où connaissez-vous mon nom ?

L'autre rit.

-Tout le monde vous connaît, apprenti de Viladra Memphis. Et tout le monde connaît la mission qui vous a été attribuée. Sauf que vous vous y prenez mal. Vous montrer au Marchombre l'autre soir était stupide. Je pensais que Viladra vous avez mieux formé que cela.

Kem serra les poings. Comment osait-il .. ?

-Viladra m'a très bien formé. Et je m'y prend comme je le veux. Cette mission sera une réussite. Croyez-moi.

-Ohh mais je vous crois, jeune homme. Sauf que ce n'est pas discret pour vous de vous promener ainsi vêtu. Même chez les Mercenaires, un homme capuchonné attire la méfiance des autres.

-Et vous pensez qu'il est plus discret pour moi de montrer à tous mes yeux ?

-Tout le monde sait que vous avez les yeux vairons. Ce n'est pas une grande nouvelle.

-Vous peut-être. Les espions, eux, ne le savent pas.

-Oui. Peut-être. Laissez moi tout de même vous apporter une petite aide. Je sais être invisible lorsqu'il le faut.

Kem réfléchit. Il voulait accomplir la mission seule. Mais s'il pouvait gagner du temps...

-Que voudriez-vous faire ?

-Vous aider à leur tendre un piège. Un piège si bien ficelé qu'ils ne verront rien avant d'être empêtré dedans jusqu'aux coudes.

-Que savez-vous déjà sur eux ?

Il n'allait pas non plus tout dévoiler. Même des siens, il fallait se méfier.

-Je sais qu'ils sont deux. L'un est parti hier. Et il reviendra dans quatre jours. L'autre se nomme Igas.

Comment savait-il tout sa ?

-Et je n'ai pas eu besoin d'interroger Igas pour avoir ces informations. Écouter, voir et comprendre suffisent amplement.

-Bon. Dans ce cas, je pense que vous pouvez m'être utile. Mais attention ! C'est moi qui dirige.

Le Mercenaire rit à nouveau.

-Vous ? Vous ne seriez même pas capable de diriger un troupeau de siffleurs. Et mon aide n'est pas gratuite. Vous m'obéirez et je vous laisserait tous les honneurs de la réussite. Ainsi vous accéderez au grade de Maître Mercenaire. Et à ce moment là, vous pourrait payer votre dette.

-Je n'ai de comptes à rendre à personne. Ou vous m'aidez, ou vous vous en allez.

-Si je m'en vais, les espions seront morts avant que vous ne puissiez vous en apercevoir. Et la mission vous glissera entre les doigts. Et Viladra ne sera pas contente...

Kem rageait intérieurement. Un piège, comme promis, et il était tombé dedans comme un pauvre idiot sans cervelle !

-Que devrais-je faire pour régler ma dette ?

-Rien de trop difficile pour vous. Vous règlerez certaines choses pour moi. Vous serez mon assistant personnel. Voir mon assassin personnel. Certaines victimes ne méritent pas de mourir sous ma lame. La vôtre en revanche...elle doit se faire un nom.

-Devenir votre larbin ? Je n'ai pas le profil de l'emploi. Donc vous m'aidez et c'est tout. Sinon je vous tue. Ici et maintenant.

L'autre se leva et empoigna Kem par le col. Il le souleva de terre jusqu'à ce que ses yeux croisent ceux encapuchonnés. La voix était plus que froide. Pire que celle de Viladra lorsqu'elle était en colère. Pour dire...

-Écoute moi bien, misérable vermine. Tu m'obéis. Jusqu'à ce que je te dise que tu es libre. Sinon, c'est moi qui te tuerais. Tu n'es plus l'apprenti de Viladra. Tu n'es plus sous sa protection. Et tu n'as aucune chance face à moi.

Soudain, il hoqueta, et un jet de sang jaillit de sa bouche. Il lâcha Kem qui tomba, son poignard en main. Il regarda calmement l'autre agoniser. D'une voix douce, il lui dit :

-L'on ne sous-estime pas Kem Al'Ran. Souviens toi en là ou tu vas. Je ne suis pas L’Enfant de la Mort pour rien.

Les yeux de l'autre devinrent vitreux. Kem nettoya son arme sur la tunique du Mercenaire mort et s'en alla rapidement. Les meurtres entre Mercenaires étaient courant, mais il ne voulait pas avoir de bâtons dans les roues. Il l'avait cherché. Kem se remit lentement en marche, cherchant les envoleurs. Il avait perdu près d'une demi-heure !

Il retourna chez lui ou il s'enferma, en colère.



Quatre jours étaient passés. Quatre jours ou il avait observé ses proies et analysé leurs mouvements. Quatre jours ou les autres Mercenaires s'interrogeaient sur la mort de l'un d'eux, dans une bâtisse éloignée. Kem n'y faisait pas attention. Personne n'avait fait le rapprochement. Tant mieux. Le complice devait rentrer dans la journée. Il suivait Igas et les autres. Leurs entraînements, leurs préparatifs, tout était enregistré dans sa tête. Heureusement que tout ceci prendrait bientôt fin. Il commençait à s'ennuyer. Sa lame le démangeait. Igas s'écarta du groupe. Kem le suivit, un fin sourire étirant ses lèvres. Enfin...

Les portes s'ouvrirent, et un cavalier entra. L'homme sauta à bas de sa selle, vit Igas et l'emmena dans un recoin. Encore mieux. Tous les deux. Dans un coin sombre. Kem les suivit et resta hors de vue pour les écouter. L'inconnu dit précipitamment :

-Ils sont fiers de nous, Igas. Ils nous ont dit de tout repérer. Au cas où. Et ils veulent que l'on trouve un moyen de saboter la forteresse de l'intérieur. Et surtout d'empêcher la mission des envoleurs.

-Bien. La mission aura lieu dans deux jours. Il nous faut agir le plus vite possible.

Kem se rapprocha d'eux, attirant exprès leur attention. Igas se retourna et faillit hoqueter de surprise en le voyant.

-Vous ! Que...

-Je t'avais dit que je t'aurais à l’œil. Igas. Tu me présentes pas à ton copain ?

L'autre regarda alternativement Kem et Igas.

-Je me nomme Dabran. Qui êtes-vous ?

-Votre dernière vision.

D'un mouvement fluide, Kem jeta un couteau sur Dabran, qui ne put l'éviter. Il s'effondra, la lame dans la gorge. Aussitôt, Igas se rua sur Kem qui l'évita souplement. Du revers de la main, il donna une frappe dans la nuque du Marchombre. Celui-ci ne mourut pas sur le coup, mais tomba à plat ventre. Il se retourna. Kem l'agrippa et l'obligea à le regarder.

-Je t'avais dit que tu ne sortirais pas vivant de la Forteresse. Dis bonjour à la mort, mon ami..

Le poignard transperça tunique, chaire, os, pour aller se planter dans le coeur d'Igas. Kem prit le temps de fermer les yeux du Marchombre. Parfois, il pouvait se montrer « gentil ». Deux espions hors du coup. Maintenant, il fallait les envelopper pour les transporter à Al'Jeit.

Il retourna chez lui, chercher des draps. Lorsqu'il revint, les corps n'avaient pas bougé d'un pouce. Il les enveloppa soigneusement, tous les deux. Puis, il siffla un Mercenaire qui passait par là et lui ordonna de chercher un Mentaï. Ceux-ci n'avaient pas l'habitude d'être cherchés ainsi, mais Kem ne pouvait pas partir. Il attendit encore dix minutes avant que l'un d'eux daigne venir.

-Que veux-tu ? Demanda-t-il, d'une voix glaciale.

-Un petit service. Je peux payer. Répondit Kem en secouant sa bourse pleine.

Le Mentaï regarda Kem, puis les corps et enfin la bourse.

-Pas besoin d'argent. Que veux-tu ?

-Que vous me transportiez, moi et mes...camarades, jusqu'à Al'Jeit. Et qu'ensuite vous me rameniez ici.

-Ce doit être faisable. Qui étaient-ils ?

-Des espions.

L'autre hocha la tête. Il s'approcha, prit deux bouts de draps dans sa main, agrippa Kem de l'autre et soudain, ils disparurent. Lorsque Kem rouvrit les yeux, ils étaient sur un toit d'Al'Jeit.

-Que vas-tu faire maintenant ? Demanda le Mentaï

-Les remettre à leur propriétaire avec une marque de fabrique.

-Je t'attendrais ici. Si tu n'es pas revenu dans deux heures, je repartirai.

-Merci.

Kem s'élança du mieux qu'il pût avec son fardeau sur chaque épaule. Il descendit souplement dans la ruelle. Ingénieux, le Mentaï. Il l'avait déposé à deux pas du Conseil des Marchombres. Kem savait mettre en scène. Il se hâta, défit les liens du premier drap. Souplement, il hissa le corps sans vie d'Igas le long d'un mur, ou il attacha ses poignets en l'air à une poutre. A ses côtés, il plaça Dabran. Et, fabriqué avec ce qu'il avait trouvé, il mit autour de leur cou un écriteau. Il écrivit avec leur sang, heureusement pas totalement sec.
« Chaque vie que nous vous prenons et une source de fête pour nous. Continuez. Nous nous amusons énormément. »
Au moins, les Marchombres sauraient qui avait tué leurs apprentis. Fier de son œuvre, Kem courut rejoindre le Mentaï. Il lui avait fallu près d'une heure et demi pour accomplir le tout.


-J'ai failli attendre. Railla le Mentaï

-Rigole toujours. Les Marchombres auront une joyeuse surprise.

-Je n'en doute pas.

Il prit le bras de Kem et ils retournèrent à la Forteresse.

Une fois arrivé, le Mentaï s'en alla. Kem respira un grand coup. Il n'y avait normalement plus d'espions. Ils n'avaient pas parlé d'autres complices. Et à Al'Jeit, les corps étaient assez visibles pour que les Marchombres les voient immédiatement et comprennent ce qui leur était arrivé. Et il avait mis moins de trois semaines. Juste une et demi. Il espérait que cela conviendrait à Viladra. Aussi se hâta-t-il vers la Tour.

Viladra n'aimait pas attendre.
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Viladra Memphis
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Date d'inscription : 24/07/2011

Mon personnage
Sexe et âge: 28 ans - féminin
Aptitudes: dessin // greffe // sabre et corps à corps
Viladra Memphis
Mentaï



17.03.12 19:23
Mission "misérable vermine " [normalement finie] 540454Sanstitre

« Un grade de plus... »



Ainsi je voudrais, une nuit,
Quand l'heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit




Je fais un petit rp pour clore celui-ci. Tu peux demander ton nouveau grade à Ludwiga ^^ Inutile de faire la cérémonie, je n’ai pas le temps et je ne vais pas vous faire attendre ;)

J’étais quelqu’un de prévoyante… Lorsque j’avais envoyé mon apprenti, qui ne l’était plus d’ailleurs, en mission je n’avais pas pu m’empêcher d’envoyer un mentaï le suivre à la trace pour surveiller ses arrières. Grace au pas sur le coté, il venait de faire des rapports réguliers, m’apportant ses erreurs et ses réussites. L’intrusion d’un mercenaire dans la mission n’avait pas été prévue et j’avais hésité à demande à mon subalterne de l’éliminer de la trace de mon élève mais celui-ci s’en était sorti tout seul… Malgré le grade supérieur de son agresseur.
Satisfaite, j’avais attendu jusqu’au bout, laissant mon mentaï assister Kem dans sa mission étant donné que c’était lui qui l’avait fait demander et non une initiative de ma part. Bref, il réussit parfaitement sa mission et je classai consciencieusement le dossier dans les missions achevée avant d’aller lui annoncer la bonne nouvelle.

Apparaissant devant lui le jour où il apparu à la forteresse en compagnie du mentaï, je posai une main sur son épaule, le soldat d’élite s’éloignant discrètement de nous.

Tu es quelqu’un d’exceptionnel Kem… Dis-je d’une voix froide malgré la fierté qui faisait vibrer mon ton. Je pense qu’il est temps pour toi de gravir un nouvel échelon sur la puissance des mercenaires… Félicitation.



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