Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

 :: Côté Hors-Jeu :: RP d'Antan :: Est Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Une prisonnière supplémentaire [rp Misao + Viladra]
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
Kem Alran
Féminin
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 246
Date d'inscription : 02/10/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Homme de 29 ans
Aptitudes:
Kem Alran
Itinérant



02.11.11 11:26
Assis sur la croupe de l'étalon noir de Viladra, Kem réfléchissait. La rêveuse était toujours endormie, devant Viladra. Ils étaient partis juste après qu'elle l'ait giflé. Une gifle comme jamais il n'avait eu. Même de la part de sa mère. Il sentait la colère palpiter en lui, mais aussi la honte. Il l'avait déçue…Ou ? S'attendait-elle à ce qu'il tue la Rêveuse ? Non. Il avait été trop gentil avec la prisonnière. Il aurait dû la torturer comme il l'avait prévu au départ. La faire souffrir pour qu'elle ravale ses mots. Au lieu de cela, il avait agi comme le dernier des imbéciles.

Ils faisaient route vers la forteresse. Il deviendrait la risée de tous les mercenaires. Il fallait qu'il fasse quelque chose. Qu'il prouve à son Maître qu'il était capable de la satisfaire. Mais comment ? D'abord, arrêter de s'apitoyer. Cela ne servait à rien. Surtout pour devenir un mercenaire digne de ce nom. Ensuite, montrer à Viladra qu'il savait être cruel. Et pour cela, il torturerait la prisonnière une fois à la forteresse. Enfin, si son Maître le voulait bien.

Il sentait que Viladra prenait de plus en plus de place dans sa vie. Ce qui était sans doute normal. Pour une relation Maître-élève. L'avait-elle suivi ? Avait-elle assisté à toute la mission ? Cela expliquerait pourquoi les premiers mots étaient "tu m'as déçu" et les premiers gestes une gifle. Il regarda le dos de Viladra. Il sentait les muscles. Elle était forte. Physiquement, mais aussi mentalement. Et il deviendrait comme elle. Il se l'était juré.

La forteresse apparut devant eux. Entrant négligemment à l'intérieur, Viladra descendit, lui fît signe de l'imiter et de prendre la Rêveuse et de la suivre. Il s'exécuta. Elle ne l'avait même pas attendu. Normal aussi. Il courut pour la rattraper. Elle pénétra dans un grand bâtiment de pierre. Au vu des cages et cachots, il comprit que c'était la prison. Elle ouvrit une porte métallique et, d'un signe de tête, lui ordonna de jeter la prisonnière dedans. Ce qu'il fît. Sans délicatesse. Mais cela ne réveilla pas la jeune femme. Viladra referma la porte. Il allait la suivre lorsqu'elle se retourna et lui lança un regard froid. Mais il ne baissa pas les yeux ni ne cligna. Elle lui indiqua la cage et s'en alla. Quoi ?! Il devait garder la prisonnière ? Soupirant, il alla s'asseoir en face. Elle n'avait pas bougé. Ses cheveux roux cachaient la moitié de son visage. Elle allait voir ce que s'était que de se jouer de lui. Cette fois, il ne se ferait plus avoir par les mots. Plus jamais.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



02.11.11 17:44
Tout est inéluctable
ou comment se poser plein de questions dont on de trouvera jamais les réponses




Misao marchait tranquillement dans les bois, les quelques rayons de la lune quia avaient réussi à percer le couvert des arbres lui suffisait amplement pour voir où elle allait. Mais d’ailleurs, ou se rendait-elle ? Pourquoi ne le savait-elle pas ? Elle aurait dû, c’est normal de savoir où l’on va. Pourtant elle ne le savait pas et en plus ça ne l’a gêné pas plus que ça d’être perdue dans une forêt qu’elle ne connaissait pas, sans aucune destination. Tout à coup la jeune rêveuse entendit un bruit. Non ! Pas un bruit ! Une mélodie, une voix enivrante. Elle n’en avait encore jamais entendu de si belle. Alors elle se laissa guider par la voix en se disant :

*Voilà ! Maintenant j’ai une destination, l’endroit d’où provient ce magnifique chant.*

Elle ne tarda pas à se retrouver dans une clairière. Très jolie, elle devait bien l’admettre mais elle était déçue. Tout simplement parce qu’elle était vide. Et la voix s’était éteinte. Alors Misao se laissa tomber à terre, puis elle se mit à observer le ciel. Il était magnifique. Comme le reste… La jeune rêveuse se mit à éprouver de la jalousie. Elle n’était pas à Gwendalavir, c’était une certitude. Mais alors où était-elle ? Et pourquoi tout ce qu’il y avait autour d’elle était-il parfait ? Sa jalousie se calma, tout était parfait alors elle n’allait pas aimer cette endroit très longtemps. Oui, elle allait vite s’ennuyer si cet endroit n’avait aucun défaut. Mais elle se tromper. La voix revint et cette fois Misao leva la tête. Oui ! La musique venait des étoiles !

-Vous voulez me raconter une histoire c’est ça ? J’espère que je ne l’a connais pas. Je déteste les répétitions. Dit-elle

Alors, les étoiles se mirent à raconter.

***
Misao ouvrit les yeux. Elle ne regarda pas autour d’elle, comme l’aurait fait d’importe qui puisqu’il n’aurait pas su où il était. Sauf qu’elle, elle, jeune rêveuse qui écoute les étoiles raconter leurs magnifiques histoires, elle savait parfaitement où elle se trouver. La seule question qu’elle se posait était celle-ci :

-Pourquoi suis-je ici ? elle l’avait dit à haute voix sans se soucier de Kem puis elle rajouta : Le hasard n’existe pas, tout est inéluctable. Alors pourquoi suis-je ici ?

Elle ne cherchait pas une réponse toute simple tel que : « Tu es ici pour que je te tue car tu m’as humilié. ». Nan ! Elle cherchait une vraie réponse, celle que lui auraient donnée les étoiles si elle avait posé la question après qu’elles lui ai offert la phrase qui disait que le hasard n’existait pas.
Tout à coup Misao se leva, elle n’était pas attaché, ça ne servait à rien puisqu’elle se trouvait dans une prison. Elle se jeta contre les barreaux et demanda à Kem d’un air suppliant :

-Dehors ! Dehors, il fait jour ou c’est la nuit ? S’il te plaît répond moi !

Le jeune homme ne dit rien. La rêveuse se laissa glisser le long de la grille qui la retenait prisonnière dans cette petite pièce. Les étoiles n’avaient pas finis leur histoire par manque de temps pourtant Misao voulait absolument savoir la fin. C’était crucial !

-Pff ! Elles auraient quand même pu finir ! En même temps ça m’apprendras à poser trop de questions quand elles me racontent une histoire ! dit-elle à haute voix

Elle ne se préoccupait plus de Kem et elle lui tournait le dos. Elle se fichait totalement qu’il la prenne pour une folle. Oui, car si elle était folle alors elle était sage.
Un sage était un fou.
Un fou était sage.
Tout dépend de l’avis des gens. Chacun son point de vu.
Revenir en haut Aller en bas
Viladra Memphis
Féminin
Âge : 44
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 683
Date d'inscription : 24/07/2011

Mon personnage
Sexe et âge: 28 ans - féminin
Aptitudes: dessin // greffe // sabre et corps à corps
Viladra Memphis
Mentaï



07.11.11 18:18


.:I Acceuillons notre invitée comme il se doit... I:.

Mille pensers dormaient, chrysalides funèbres,
Frémissant doucement dans les lourdes ténèbres,
Qui dégagent leur aile et prennent leur essor,
Teintés d'azur, glacés de rose, lamés d'or.

Voilà le souvenir enivrant qui voltige
Dans l'air troublé; les yeux se ferment; le Vertige
Saisit l'âme vaincue et la pousse à deux mains
Vers un gouffre obscurci de miasmes humains;


Une prisonnière supplémentaire [rp Misao + Viladra] 174963Sanstitre

Nous avions chevauché le temps d’une journée entière accompagnée de la nuit. Notre début de trajet, bercé par les étoiles sous l’œil vigilent de la lune avait permis à mon élève de comprendre les erreurs que je ne lui avais pas citées. Après tout, c’était à lui de reconnaître où étaient ses tords et surtout de savoir pourquoi il ne devait plus recommencer…
Lorsque je vis à son expression qu’il avait enfin saisit ce que je lui avais fait comprendre sous mon geste précédemment un peu violent, j’avais tout simplement effectué un pas sur le coté jusqu’à la forteresse. Etant réapparus au beau milieu de la place où les hautes murailles empêchaient de voir l’extérieur, la prisonnière aurait beau se réveiller, elle ne se douterait pas une seconde du lieu où nous nous trouvions… De plus, quand bien même elle arriverait à me filer entre les doigts, ce dont je doutais beaucoup de toute façon, il y avait une armée pour la rattraper et s’occuper d’elle. Une rêveuse n’avait pas grandes chances face à un guerrier et sa jolie voix n’attendrirait pas des mercenaires… Au contraire, ils prendraient un malin plaisir à lui apprendre la vie.
Esquissant un sourire, je descendis de mon cheval et attendis que Kem fasse de même, prenant sur son épaule le corps inanimé de la jeune femme. Tendant sèchement les rennes à un envoleur qui se hâta de conduire ma monture jusqu’aux écuries, je m’engouffrai dans la tour sombre sans prendre le temps de vérifier si le petit duo me suivait. Agir, il fallait agir et non se poser de stupides questions… S’interroger sur les autres, ou pire, s’intéresser à eux alors qu’ils n’avaient rien à voir dans notre vie était une bêtise. Tu l’avais appris assez tôt, heureusement et je remerciai presque cette petite sotte d’avoir trahit ta confiance aussi vite… Au moins tu n’auras pas eu le temps de t’enfoncer trop profondément dans l’idiotie.

Dame Memphis, vous avez besoin de…

Ecartant brutalement le mercenaire qui avait voulu se faire bien voir de ma route, il dérapa contre le mur et se rattrapa de justesse. Bien que je me trouvai à la tête de tout ce petit monde, certaines personnes pensaient encore à tord qu’une femme était plus fragile qu’un homme… C’était la triste conséquence que de diriger une guilde principalement masculine.
Ne gravissant pas les hautes marches de marbre noir veinées de blanc, je pris la direction des souterrains, descendant dans un boyau tortueux qui nous mena bientôt à de longs couleurs où des cellules s’alignaient le long de celui-ci. Des hurlements de douleur perçant parfois le silence glauque qui nous entourait, je gagnai les pièces les plus en retrait où même la lumière du jour peinait à passer à travers les minuscules lucarnes qui donnait sur les rues de la forteresse. Faisant signe à mon élève de déposer notre prisonnière, un mince sourire passa fugacement sur mon visage lorsqu’il s’exécuta non sans brutalité.

« Dame Memphis, nous avons besoin de vous pour une affaire urgente.
J’arrive. Attendez-moi à l’entrée de la salle rouge. »

Un échange silencieux étant passé avec l’un de mes mentaïs, je désignai la femme à la chevelure rousse au sol puis plongeai mon regard dans celui de mon élève. Je ne souhaitai pas qu’il la tue… Des rêveurs nous en avions toujours besoin et à cause de leur faible résistance il était utile de les remplacer souvent. Peut-être devrais-je arrêter de m’amuser un peu trop avec eux… Ils ne tenaient pas souvent plus d’une semaine ; c’était fort dommage.
Tournant les talons, je quittai alors cet espace lugubre à souhait, ignorant le geôlier et les nombreux mercenaires de bas étage qui assuraient la surveillance des prisons.

[durant mon absence]
Remontant à la surface, je vis quelques silhouettes près et de la porte principale qui s’inclinèrent profondément à mon approche. L’une d’elle, portant sous son coude un masque métallique à la représentation d’une gueule de monstre aux crocs acérés.
Murmurant des salutations sur mon passage, je posai légèrement ma main sur son bras. Si je me montrais particulièrement méprisante envers les sous-fifres de bas étages, j’accordais une attention plus particulière à ceux qui figuraient dans mon entourage proche… Il fallait parfois admettre l’utilité de certains, après tout.

Je suis à ton écoute, Tor’n, dis moi donc ce qui te tracasse… Glissais-je aussi affectueusement que froidement.

Le seigneur khar’x ne nous obéit plus, Maitre Memphis… Répondit-il humblement. Seule votre intervention pourra nous permettre de nous en faire obéir…

Poussant un long soupir, je lâchai son bras et agitai nonchalamment la main comme quoi j’allais m’en occuper. A quoi bon délaisser les tâches les plus subtiles si même mon élite n’arrivait pas à s’en faire obéir… Que fais-tu, Rasinar, ce genre de travail est de ton domaine… Je vais finir par croire que tu ne m’es plus aussi fidèle qu’avant.
Effectuant un pas sur le coté jusqu’à une vaste salle où de longues arches parcouraient le plafond telle une toile d’araignée géante, une bulle irisée s’étendait au centre. La traversant comme si elle n’existait pas, un colosse monstrueux tourna ses prunelles rougeâtres dans ma direction et un hurlement terrifiant résonna dans la pièce, soulevant presque mes cheveux sous son souffle ardent. Alors qu’il se dirigeait à toute allure vers moi, des serpentins électriques sortirent du sol et s’entourèrent étroitement autour de son torse, l’immobilisant dans un grésillement à l’odeur de viande brulée. S’ensuivit ensuite un combat de volonté opposant mon pouvoir du dessin face à sa force impressionnante… Un combat vite inégale lorsqu’il s’immobilisa avant de ployer son échine épineuse devant moi en signe de soumission. Bien, au moins une chose était réglée…
Flattant narquoisement les plaques épaisses qui recouvraient son crane, je vis la haine dans son regard mais n’y fis pas garde et tournai le dos. Après tout ce n’était qu’un pion sur mon échiquier… Un pion très utile, certes, mais un pion tout de même.

« Imagine il se retourne contre toi…
Alors je l’écraserai comme un vulgaire moucheron.
Viendra le jour de ta chute, Viladra…
Exacte, mais ce n’est pas encore le temps de celui-ci. »

Réapparaissant dans les geôles, je me trouvais dans un angle qui me permettait de voir la cellule de la prisonnière où se trouvait mon apprenti en sa compagnie. M’adossant contre le mur, je croisai les bras et acquiesçai légèrement en comprenant que mon élève ne s’était pas une fois de plus laissé embarquer.
Décidant que puisqu’il ne se passait rien il fallait que je me montre pour que ça commence enfin, je quittai mon mur en retenant un énième soupir puis m’avançai vers eux d’un pas nonchalant.

Alors Kem, qu’est-ce que ça donne cette petite rencontre dans un lieu aussi agréable que celui-ci… ? Demandais-je avec un sourire amusé.

« J’ai vu mieux comme lieu de rendez-vous…
Mais non, il fait frais, la nuit ne va pas tarder à tomber et il n’y a pas de bruit…
Ouais, j’ai vu mieux, quoi. »

Laissez-moi rentrer chez moi ! Je n’ai rien fait ! Je veux juste…

Le prisonnier qui glapissait dans mon dos s’étouffa dans un magma de sang lorsque l’un des gardiens lui trancha la gorge et j’attendis que son corps soit évacué du couloir pour reporter mon attention sur la scène. Effectuant un court pas sur le coté pour me retrouver dans la même salle qu’eux, la rêveuse était toujours contre les barreaux tandis que mon apprenti lui faisait face, un visage plus résigné qu’avant. Qu’attendais-je de lui ? A vrai je n’en avais pas vraiment la réponse… Je voulais juste qu’il l’épargne sauf si elle refusait de soigner les miens. Auquel cas renvoyer sa tête à la confrérie de Feriane pourrait être tout aussi amusant…
Posant mon regard sur la jeune fille, je ne craignais pas grand-chose. Etant une femme, elle n’arriverait pas à me troubler avec des mensonges… Après tout, la manipulation était dans nos gènes, il était dur de nous embrouiller entre nous… Surtout de la part d’une non combattante qui ne savait que chanter. Parler, parler… Ce verbe ne t’était plus d’aucune utilité, comment vas-tu faire maintenant dans une position aussi fâcheuse que la tienne …?

« Cruauté gratuite.
Il faut bien parfois trouver des personnes amusantes…non ?
C’est fort possible. »


Revenir en haut Aller en bas
Kem Alran
Féminin
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 246
Date d'inscription : 02/10/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Homme de 29 ans
Aptitudes:
Kem Alran
Itinérant



07.11.11 20:36
Kem restait immobile. La prisonnière s'était éveillée et recommençait ses palabres. Il ferma ses oreilles. Viladra était partie depuis un bon moment. Il soupira. Qu'attendait-elle de lui ? Il s'était remis en question durant tout le trajet. Devenir plus cruel, ne faire confiance qu'à une toute petite minorité de gens, dont son Maître, ne pas se laisser aller aux émotions..Oui, il avait appris. Bien plus en une journée que durant toute sa misérable vie. Assis en face de la Rêveuse, il se demandait ce qu'il allait faire. Il n'avait aucune envie de lui ôter la vie, malgré tout ce qu'elle lui avait fait. Non. Quelque chose de plus vil conviendrait sans doute mieux. Torture ? Bof. Il n'était pas un adepte de ces méthodes trop faciles. Viladra l'aiderait sans doute. A condition qu'elle oublie ses erreurs. Il ne fallait pas grand chose. Un ordre, une mission et il se rachèterait. Depuis la mort de ses parents, il s'était juré de ne pas être le chien de quelqu'un. De ne dépendre de personne. Et Viladra avait tout changé. Maintenant, il dépendait d'elle. C'était elle qui décidait s'il continuerait à vivre ou s'il était préférable qu'il disparaisse. La Rêveuse s'excitait toujours sur les barreaux, parlant à quelqu'un d'imaginaire.

-Alors Kem, qu’est-ce que ça donne cette petite rencontre dans un lieu aussi agréable que celui-ci… ?

Viladra était apparue de nulle part. Kem se releva promptement, ne sachant que répondre. Au moment où il ouvrait la bouche, un prisonnier supplia son geôlier de le libérer. Il n'eut pas le temps de finir qu'il eut la gorge tranchée. Kem déglutit. La Rêveuse avait pâli. Tant mieux. Il fallait qu'elle comprenne qu'elle n'était plus dans sa petite forêt avec les vieillards qui lui couraient après. C'était du sérieux. Enfin, il répondit, tentant de rendre sa voix ferme :

-Nous n'attendions plus que vous.

Il sentait que c'était maladroit, surtout envers Viladra, mais il risquait de se montrer insolent sinon. Viladra s'approcha de la cellule, sans le quitter des yeux. C'était la seule personne à n'avoir jamais cillé en le regardant. Il était vrai que ses yeux étaient intriguants. Deux couleurs différentes… Elle se posta devant la prisonnière. Un long moment passa sans que rien ne se passe. Kem se demandait ce que son Maître mijotait. Il savait qu'elle ne laisserait pas passer le fait qu'elle ait pu le tourner en ridicule. Sa main tapait nerveusement sur la garde de son sabre. Kem se plaça à ses côtés. Il sentait qu'il allait devoir être au premier plan. Il n'attendait plus que l'ordre de son Maître.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



08.11.11 18:58
Misao fixa la jeune femme qui se tenait en face d’elle sans ciller. Ce qu’elle y lisait ne lui faisait pas peur, en fait ça la décevait. Elle avait de la pitié pour cette tueuse. Rien d’autre. Elle savait qu’elle allait mourir mais elle s’en fichait comme de sa première bêtise. Elle secoua doucement la tête et murmura :

-Voilà une idiote finie. Je ne peux rien pour celle-là.

Puis elle se détourna tranquillement, alla se planter au milieu de la cellule, s’agenouilla sur le sol et ferma les yeux. Elle ne cherchait plus d’explications puisque qu’elles étaient hors de sa portée. Pour l’instant seulement… De toute façon s’ils décidaient de la tuer elle n’en aurait plus besoin.

-J’aimerais quand même bien savoir ce que vous allez faire de moi. Alors vous allez me torturer et me tuer ? dit-elle sans ouvrir les yeux, Ou alors vous allez me garder prisonnière et vous amusez avec moi ?

La jeune rêveuse ouvrit les yeux et les darda sur Kem. Oh ! Il avait l’air assez pressé. Ou existé. Elle ne savait pas…

-En tout cas si je dois mourir je veux que ce soit lui qui me tue. Mais j’aimerai vivre assez longtemps pour voir le jour où ses illusions se briseront. Oui, ce jour-là, il sera de retour dans le grand merdier qui nous sert de monde. Ça va être très drôle. Je te souhaite bon courage d’avance !


Puis elle alla se rouler en boule dans un coin de son cachot. Elle essayait de se rendormir mais elle n’y arrivait. Elle voyait mourir le pauvre prisonnier en boucle. Dès qu’elle voyait se pointer le sommeil et la forêt des étoiles avec elle n’arrivait pas à rentrer dedans. Elle y arriva une seule fois, mais elle se réveilla quelques secondes après. Elle ne trouvait plus le chemin de la clairière. Elle ne souvenait plus comment elle faisait les fois d’avant. Alors elle attendit que Kem et la femme décide de son sort.
Revenir en haut Aller en bas
Viladra Memphis
Féminin
Âge : 44
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 683
Date d'inscription : 24/07/2011

Mon personnage
Sexe et âge: 28 ans - féminin
Aptitudes: dessin // greffe // sabre et corps à corps
Viladra Memphis
Mentaï



21.11.11 19:56


.:I Acceuillons notre invitée comme il se doit... I:.


Pardonnez le temps que je mets, je suis pas du tout motivée au rp en ce moment ^^ J’ai des périodes comme ça… Je fais donc un peu vite mais je me rattraperai plus tard, promis ;)

Fière, autant qu'un vivant, de sa noble stature,
Avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants,
Elle a la nonchalance et la désinvolture
D'une coquette maigre aux airs extravagants.

Ses yeux profonds sont faits de vide et de ténèbres,
Et son crâne, de fleurs artistement coiffé,
Oscille mollement sur ses frêles vertèbres.
O charme d'un néant follement attifé.


Une prisonnière supplémentaire [rp Misao + Viladra] 174963Sanstitre

Mon apprenti n’avait pas agit, cela allait de soi. Mais au moins il s’était abstenu de lui faire des petites grâces et ne semblait plus aussi facile à amadouer… Finalement il avait plus de jugeotte qu’il ne le laissait deviner.
Se relevant nerveusement à mon approche ce qui montrait qu’il ne m’avait pas entendu, une chose que j’allais devoir changer chez lui, il me répondit qu’il n’attendait plus que moi. Vraiment ? Ce n‘était pourtant pas mon travail que de m’occuper de cette fillette indisciplinée.
M’approchant de la fille en question, je vis qu’elle murmurait des paroles qui n’étaient pas pour me plaire. Alors je lui sautai dessus et lui tranchai la gorge d’un coup de dents… Non je rigole, il existe bien pire que la mort et la lui accorder trop rapidement ne serait que faveur de ma part. Devais-je me montrer magnanime à ce point ? Si c’était le cas c’était que je n’étais plus mercenaire… Ou bien qu’elle n’était plus prisonnière. Soupirant légèrement, elle posa des questions qui volèrent autour de moi sans m’atteindre tandis que je réfléchissais. Cette petite rêveuse avait bien des proches aussi stupide soit-elle. Ou alors je la sous-estimais et c’était parce qu’elle n’avait aucun moyen de pression qu’elle se permettait de me parler de cette manière… Mais au vu de son âge et de son inexpérience dans le monde sauvage et sans loi, j’en doutais fort.
Mon sourire froid ne s’enlevant pas de mon visage quand je la vis tenter une nouvelle fois de ramener mon apprenti à sa cause. La provocation était efficace sur lui, c’était vrai, mais dans pas dans le sens où tu l’escomptais… Mais cela encore, tu étais trop stupide pour le savoir.
Se roulant à nos pieds comme un chiot apeuré, je tendis ma jambe et de la pointe de mon pied la retournai violemment pour qu’elle ne s’endorme pas.

Celui qui te tuera ne sera ni lui, ni moi… Répliquais-je, calmement. Nous ne nous salissons pas avec les déchets de ton genre. Quand à la torture… Il est vrai que j’aime me distraire, mais uniquement avec des jouets qui en vaillent la peine… Ajoutais-je, d’un ton doucereux.

« Elle est toute maigre, elle ne vivra pas longtemps.
On verra bien jusqu’où va sa volonté…
Tu ne vas quand même pas…
Et pourquoi pas ? La psychologie est un monde plus facile à détruire qu’un simple corps. »

Kem, reste là, je suis à vous dans quelques minutes…

Disparaissant, je repris pied non pas dans la forêt… Mais dans la cité des rêveurs que nous avions quittée quelques jours plus tôt.
Déambulant parmi eux, certains s’enfuyaient d’un air apeuré et je n’eus aucun mal à en saisir un à la gorge. Lui décrivant la prisonnière, il bafouilla son nom. Misao… Petite chanteuse, petit oiseau rouge. Dommage pour toi…
Lui extorquant par la pression de mes doigts sur sa carotide les derniers éléments à savoir, dans le genre qui était ceux qu’elle aimait et où pouvais-je les trouver, ce fut avec une facilité presque ennuyeuse que j’appris que son oncle vivait ici-même.
Lui broyant la trachée d’une pression, je le laissai retomber mollement à terre et repris ma route pour trouver ma cible en question.
Quelques minutes plus tard, un homme à la lèvre ensanglantée s’affala à mes pieds et je n’eus qu’à poser le mien sur son bras pour faire un pas sur le coté. Me retrouvant de nouveau dans la cellule, mon sourire s’agrandit quand je vis les yeux de la jeune fille reconnaître celui que j’écrasais sous moi.

Un pas vers lui et je lui tranche la gorge. Annonçais-je d’un ton qui ne montrait aucune hésitation. Est-ce que c’est clair ? Et encore, si je suis de bonne humeur… Je me ferais un plaisir de le faire hurler un peu avant. Je vais donc te poser une question, petite proie. Si lui ne suffit pas, peut-être que tous tes amis rêveurs eux, arriveront à te convaincre de coopérer.

« Halala… Je ne sais pas où tu vas chercher des idées pareilles.
Le talent et l’habitude. Je n’en suis pas peu fière… »

Puisque la vie est faite de choix, de cela dépend d’ailleurs notre liberté, commençais-je, légèrement ennuyée, je vais donc te laisser la possibilité de choisir. Si tu acceptes de te mettre à notre service, à soigner tous ceux qui se présenteront à toi sous mes ordres… Alors ton oncle vivra. Le contraire, inutile que je t’explique, je pense que tu l’auras compris…

Son parent remuant sous moi, j’aplatis violemment son crâne contre le sol, suffisamment pour l’assommer sans lui broyer la tête non plus. Il m’était d’une utilité après tout.
Sortant mon sabre de son fourreau sans me presser, je posai la pointe acérée sur la gorge de l’homme qui ne bougeait maintenant plus, laissant couler le long de sa peau un mince filet de sang qui me fit frémir de bonheur. Il n’y avait rien de mieux que de tenir la vie des hommes entre ses mains.

« Sadique…
Je l’avoue, je l’avoue. »

Alors, demandais-je tranquillement. Une réponse ? Je ne compte pas t’accorder de délais de réflexion, à vrai dire…



Revenir en haut Aller en bas
Kem Alran
Féminin
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 246
Date d'inscription : 02/10/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Homme de 29 ans
Aptitudes:
Kem Alran
Itinérant



22.11.11 11:51
Viladra observa longuement la rêveuse qui continuait à geindre et à supplier derrière les barreaux. Kem se demandait comment son maître faisait pour ignorer les cris aïgus qu'elle poussait. Quant à lui, il tentait de rester impassible, de rendre son visage aussi lisse, froid et dur que la pierre. Chose difficile lorsque l'on débutait... Finalement, Viladra se retourna et lui dit d'attendre.
Puis elle disparut. Kem ne bougea pas. Il faudra qu'il lui demande comment elle faisait. Si elle voulait bien...La rêveuse restait tranquille dans la cage. Kem perçut même un soupçon de peur au fond de ses yeux. Sa chevelure rousse était entremêlée et des bouts de bois étaient coincés par-ci par-la. Il détourna les yeux. Non. Il ne se laisserait plus avoir. Il crispa sa mâchoires et se concentra sur son maître. Ou était-elle ? Que faisait-elle ? Une nouvelle fois, il était trop curieux.

Quelques minutes après, elle revint. Mais pas seule. Kem remarqua un homme applatit sous son pied. Un vieil homme. Fronçant les sourcils, il avait peur de comprendre...


-Un pas vers lui et je lui tranche la gorge. Est-ce que c’est clair ? Et encore, si je suis de bonne humeur… Je me ferai un plaisir de le faire hurler un peu avant. Je vais donc te poser une question, petite proie. Si lui ne suffit pas, peut-être que tous tes amis rêveurs eux, arriveront à te convaincre de coopérer.

Elle la manipulait. Sournois. Digne d'elle. Kem était impressionné. Il se promit même qu'un jour il arriverait à faire de même. Voir pire. Cette fois, c'était clairement de la peur qu'il voyait dans les yeux de la prisonnière qui était immobile, la bouche pendante. Qu'allait-elle choisir ? Viladra précisa qu'elle n'avait plus le temps. Le sabre était prêt sur la gorge du rêveur. Kem retint un sourire sadique. Ce n'était pas le moment. Il avait hâte de voir la suite des évènements....


[désolée c'est court, mais fait en cours avec pas trop de temps ben...mais je n'avais pas spécialement d'idée, c'est à Misao de répondre...
Vil', pas grave prend ton temps !]
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



25.11.11 19:43
Misao regarda son oncle par terre et essaya de ne pas laisser paraître sa peur. Ce qui rata complètement… Elle n’était pas très forte pour dissimuler ses sentiments et ce n’était pas les rêveurs qui l’avaient aidée. Elle fixa le sol et se mit à réfléchir. Enfin pas vraiment, elle connaissait sa réponse mais elle la préparer. Finalement elle releva les yeux et alla les planter dans les yeux de la grande idiote qui se tenait devant elle. Son regard n’exprimait rien à part, peut-être, du mépris.

-Tu n’avais pas besoin de ramener mon oncle ici. Je suis une rêveuse et je soigne toutes les personnes qui se présentent à moi. Qu’ils soient méchants ou gentils, idiots ou intelligents, je dois tous les soignés. Même si je ne l’ai aimé pas… Et d’ailleurs, nous les rêveurs on se soigne entre nous ! dit-elle

Puis elle déroula son rêve calmement. Quand elle eut finit son oncle n’avait plus aucune blessure.

-C’était juste pour que vous puissiez évaluer mon niveau. Et puis c’est mon oncle et il a été mon maître, il est normal que je le soigne comme je vais vous soigner. Ajouta-t-elle en croisant le regard de la jeune femme

Elle jouait avec le feu, elle le savait mais elle ne pouvait sans empêcher. Misao était comme ça… Son oncle lui avait dit qu’elle ressemblait beaucoup à sa mère et qu’au début son père la détesté. Comme quoi, tout est temporaire… Le fait qu’elle soit en vie et que son oncle aussi l’était. Elle devait faire plus attention lais Kem l’avait emmené à cette femme et la rêveuse lui en voulait pour ça. C’était qui d’abord. Elle supposait que c’était son maître mais comment en être sûr… Au moins c’était sa supérieure, il n’y avait aucun doute la dessus. Bon, sur le coup Misao allait devoir jouer un peu plus finement, elle allait devoir modifier son jeu, s’adapté à celui de cette idiote. Il fallait qu’elle se glisse doucement en elle, découvre quelques trucs puis frapper. Fort. Ça n’allait pas être facile ! Maintenant la petite flamme allait devoirs jouer dans la cours des grands avec leur chef comme adversaire. Un défi de taille qu’elle était obligée de relevé. Si seulement elle avait pu obtenir l’aide des étoiles. Elles, elles auraient tout de suite comment faire !

-Donc, je suis d’accord. Je veux bien devenir votre rêveuse mais ne faîte pas de mal à mon oncle et je vous en supplie ! Rahez lui vivant et laissez le tranquille. Dit Misao en laissant jaillir sa peur

Personne, oh oui ! Personne n’aurait pu savoir ce qu’elle avait dans la tête. Personne n’aurait pu savoir qu’elle jouait à moitié la comédie car elle n’avait fait qu’amplifier sa peur réelle. Petite astuce que lui avaient confiée les étoiles…
Revenir en haut Aller en bas
Viladra Memphis
Féminin
Âge : 44
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 683
Date d'inscription : 24/07/2011

Mon personnage
Sexe et âge: 28 ans - féminin
Aptitudes: dessin // greffe // sabre et corps à corps
Viladra Memphis
Mentaï



20.12.11 17:23


.:I Terminez sans moi, petites proies. I:.




Une prisonnière supplémentaire [rp Misao + Viladra] 86141034lj

Il était fou de voir à quel point une simple action, infime pour ma part, pouvait déclencher chez les autres un tourbillon de crainte… Certes, nous, enfants du chaos, pouvions engendrer la haine, la peur et le mépris sans trop nous casser la tête mais il était toujours jouissif pour moi de voir un bouillonnement de rage dans le regard de mes victimes…
De ce fait, plus elles me détestaient et plus elles tentaient de le cacher sous une façade de courage, mieux je me sentais… Alors quand je sentis la petite rêveuse contenir ses émotions, ma bonne humeur augmenta d’un cran. Il m’en fallait si peu pour me faire plaisir en temps de guerre…
Quand je la vis chercher un moyen de garder contenance tout en soignant son oncle, je luis souris presque avec tendresse avant de donner un coup de talon dans la tête de cet homme cher à ses yeux, lui aplatissant le crane contre le sol et rouvrant sa blessure tout juste soignée. Le poussant du bout de mon pied dans un coin, hors de sa portée afin qu’elle ne commette pas l’erreur de le soigner une seconde fois, je me retins de lever les yeux au plafond avant de reporter mon regard sur elle. Cette idiote naïve et sans cervelle ne semblait pas comprendre qu’elle n’avait pas son mot à dire… Devais-je donc me salir les mains et torturer son imbécile de parent devant elle ? Les gens n’avaient-ils pas l’intelligence de s’adapter en conséquence ? Devais-je donc tout faire ?
Poussant un soupir las, je ramenai négligemment ma chevelure d’ébène en arrière avant de reposer mes yeux sur elle, faussement exaspérée.

La petite sotte ne semble pas tut saisir… Dis-je d’un ton doucereux. Ici c’est moi qui décide… Tu soignes ceux que je t’ordonne et on pas tous les abrutis blessés qui se présentent à toi…

« Tu n’es vraiment pas sympa !
Ce n’est quand même pas de ma faute si elle est aussi bête…
Elle a du cran, quand même. Dommage qu’elle ne semble pas adhérer à nos principes.
A vrai dire, je n’ai jamais compté lui demander son avis… »

Appelant un geolier avec une alarme que je dessinai, un mercenaire ne tarda pas à apparaitre à nos cotés, derrière la grille de la prison. S’inclinant respectueusement devant moi, il fit de même devant Kem avec plus de réticence qui, de part son statut d’apprenti du chef de la forteresse, bénéficiait d’un grade plus élevé que la moyenne. Accordant un vague coup d’œil à la jeune fille, il tourna son visage dénué d’expression et attendit que je lui donne mes ordres.

Prends cet homme. Dis-je, alors. Mets-le dans l’une des cellules près du seigneur Kharx… A moins d’être inconscient, personne ne se risquera vers là. A moins de vouloir terminer dévorer… Cela peut être une belle mort pour les vermines qui courent les rues.

Attendant qu’il s’exécute, il disparut bientôt à l’angle du mur et je reportai mon attention sur notre prisonnière. Je ne pouvais tout de même pas la laisser dans cette cellule ; tous ceux qui étaient restés ici avaient finit par mourir et à force, il ne resterait bientôt plus de rêveurs à capturer… Non, il lui fallait un minimum de liberté tout en la surveillant de près. Dans tous les cas, s’enfuir d’ici était chose impossible avec les milliers de mercenaires qui l’entouraient, mais comment faire… Le chantage était efficace, certes, mais il fallait tout de même rajouter un petit quelque chose.
Me concentrant, il apparu alors autour de ses poignets une chaine bleuté qui lui permettait d’écarter les mains d’une vingtaine de centimètres au maximum. Dessiné pour être incassable, il fallait que ça soit moi qui la ramène dans les spires ou bien qu’un dessinateur de haut niveau le lui enlève… Autrement dit, elle n’était pas prête, si elle commetait l’exploit de s’enfuir, d’y arriver.

Je te laisse te balader dans notre magnifique demeure à ta guise… Les cinq derniers étages te sont interdits. Tu peux toujours y aller mais tu risquerais de ne pas en revenir…

Ces étages étaient les lieux où nous invoquions les créatures de l’autre monde grâce au livre du chaos. Seuls les mentaïs étaient d’un niveau assez élevé pour pouvoir s’y aventurer et encore… Certains y perdaient la vie. Plus en haut encore se trouvaient mes appartements au même étage que la salle où notre créature invoquée la plus puissante, le seigneur Kharx, s’y trouvait. Bref, y aller était suicidaire…
Faisant signe à Kem de me suivre, j’ouvris la porte d’un geste nonchalant et sortis de la cellule.

Inutile de te dire qu’au moindre faux pas ton oncle y passera… Ajoutais-je, presque d’un ton badin. Mais je suis sur que tu es une fille intelligente, tu ne prendras pas le risque de me mettre en colère et tu feras bien sagement ce que je t’ordonnerai

…Pour le bien de ton propre sang. Terminais-je dans sa tête.

« C’est la pousser à la provocation !
Il faut bien tester ses limites… Et puis j’ai presque envie d’une excuse pour trucider son oncle.
Mais… Mais pourquoi ?
Peut-être fera-t-elle moins la maligne… ?
Je croyais que tu aimais que l’on te tienne tête.
Toute bonne chose a ses limites… »

Kem, fais ce que tu veux pour le moment. Tiens lui compagnie si ça te chante… Mais sois disponible dans une heure en bas de la tour.

Ma phrase pouvait dire plusieurs choses. D’un part je lui laissais de l’autonomie pour savoir comment il allait occuper ce temps libre, d’autre part je faisais allusion à la bêtise qu’il avait faite précédemment et dans un dernier point je lui indiquai explicitement qu’il n’avait plus droit à l’erreur.
Leur adressant un sourire goguenard, je rangeai la lame noire de mon sabre effilée dans son fourreau laquée et disparus tout simplement sans laisser la moindre trace derrière moi.



Revenir en haut Aller en bas
Kem Alran
Féminin
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 246
Date d'inscription : 02/10/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Homme de 29 ans
Aptitudes:
Kem Alran
Itinérant



21.12.11 19:26
Kem observait avec attention Viladra mener "l'interrogatoire". Les chaînes apparraissant aux poignets de la rêveuse stupéfièrent l'apprenti. Puis, Viladra lui laissa une heure libre. Mais sa phrase était lourde de sens. Un peu trop au goût de Kem. Lui tenir compagnie ? Pour ne pas la laisser s'évader. Pour qu'il ne refasse plus la même erreur. Pour lui signifier que c'était l'unique chance de survie qu'il avait encore. Il décida alors de rester avec la fille. Une heure, cela passait vite.

Il la traîna à l'extérieur. Elle semblait plus calme. Plus résignée aussi. Il l'installa sur une caisse en bois posée à terre et s'installa sur une autre à ses côtés. Au moins, de là, il aurait en visuel la fille aussi bien que la tour. Elle regardait ses poignets attachés. Elle ne pourrait plus lui jouer de mauvais tours au moins. Kem ne savait que trop penser. Et s'il n'était pas fait pour cette voie ? Mais si. Sinon Viladra ne l'aurait pas choisi. Sinon, il serait déjà mort, en train de nourir les vers. Elle ne lui faisait pas totalement confiance. Et encore moins depuis son erreur chez les rêveurs. Quel imbécile ! Il fallait qu'il agisse. Mais comment ? Déjà, en montrant à son Maître qu'il pouvait garder la prisonnière. Qui maintenant semblait fascinée par le camp et les hommes s'entraînant. Bientôt, elle lui demanderait une visite guidée. Hors de question. Il n'était pas guide touristique. Et ce n'était pas un lieu touristique.


Kem se détendit, tout en restant assez vigilant. Elle avait plus d'un tour dans son sac. Vicieuse, fourbe et manipulatrice. Si elle n'avait pas été une non-violente, elle aurait été parfaite chez les mercenaires. Une heure. Ou devait-il la mettre lorsqu'il devrait rejoindre son Maître ? Sans doute pas en prison. Sinon, Viladra l'y aurait laissée. Avec lui ? Trop simple. Tellement d'hésitation. Finalement, il se releva, imité par la fille. Avait-elle peur ? Ou se sentait-elle en sûreté à ces côtés ? Il ne savait pas. Il se dirigea vers un établi. Le forgeron avait toujours besoin d'aide. Et L'heure était pratiquement achevée. Il entra et trouva le forgeron devant son enclume comme toujours. C'était un homme corpulent, habitué à une vie de labeur. Il se tourna vers eux, en sueur.

-Que puis-je faire pour vous ?Dit-il d'une voix éraillée

Kem arbora son visage le plus froid qu'il avait. Mais le forgeron était habitué aux mecernaires. Il ne broncha pas.

-Il faut occuper cette jeune demoiselle. Pouvez-vous lui trouver du travail à sa portée ?

Il ne demanderai pas la fille. Pas besoin de son avis. Le forgeron l'observa, l'analysant sous toutes les coutures.

-Oui. Je pense avoir du rangement et des broutilles dans ce genre là qui pourraient lui convenir.

-Bien.

Kem sortit de l'établi sans un regard pour la fille. D'un côté, il avait pitié. De l'autre, elle n'avait que ce qu'elle méritait. Il se dirigea à grands pas vers la tour, ou son Maître l'attendait.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



23.12.11 14:05




Misao sourit au forgeron et celui-ci la regarda d’un regard triste. Elle haussa les épaules puis regarda autour d’elle et elle put observait toute la magnificence de la saleté et du bazar qui régnait ici ! Cette fois elle leva les yeux au ciel, ces mercenaires de pouvaient-ils donc pas ranger un minimum ? Oh ! C’est vrai ! Ils étaient trop occupés à prouver leur idiotie au monde ! Elle retroussa ses manches et se mit au travail. Ce n’était pas la première fois qu’elle devait faire le ménage. A Fériane elle devait souvent aider les apprentis à faire le ménage car les vieux rêveurs ne pouvaient plus le faire. C’était à peine s’ils pouvaient se baisser sans se coincer le dos ! Quand Misao eu finit de ranger elle se mit au nettoyage ce qui prit beaucoup moins de temps puisqu’elle avait dû trouver où se ranger chaque objet sans l’aide du forgeron qui semblait muet et de plus avec ses foutues chaines qui entravait ses mouvements.
La jeune rêveuse se laissa tomber sur une vielle chaise et observa son travail. Tout était propre et bien rangé dans l’établi. Le forgeron se retourna et observa lui aussi puis il se remit au travail sans un mot. Alors Misao se mit à chantonner doucement. La réaction de l’homme fut immédiate :

-Vous ne devriez pas faire ça ! Ici on n’aime pas trop les chanteuses. Lui dit-il
-Je me fiche totalement de l’avis de ses imbéciles !
-Vous allez avoir des problèmes s’ils vous entendent.
-Surement et ?
-Ils ne sont pas du genre à vous regarder faire et dire sans rien faire. Ils pourraient vous tuer !
-Non, ils ont besoin de moi.
-Oui, ils ont aussi besoin de moi pourtant j’ai bien faillit y passer plusieurs.
-Faillit ! Vous êtes encore là non ! Et puis moi je suis là pour les maintenir en vie.
-Vous êtes rêveuse ?
-Oui.
-Je crois que c’était réservait aux hommes !
-Pas quand on est aussi doué que moi.
-Vous êtes bien sûr de vous. Les mercenaires ne feront qu’une bouché de vous !
-Non.
-Comment ça non ?
-Parce que j’ai une arme.
-Vous savez peut être vous battre et vous avez peut êt…
-Je suis non-violente.
-Alors vous n’avez aucune chance !
-Ça j’en doute !


Misao rit doucement puis se remit à chanter avec un peu plus de force. Le forgeron la regarde avec un regard désespéré et suppliant. Il devait se sentir seul et considérait la jeune fille comme une amie avec qui il pourrait parler. Mais elle continuait à chanter avec autant de force que lui permettait sa voix c’est-à-dire. Et elle n’avait pas une petite voix qu’on n’entendait presque pas, elle était exaltante et pourrait se faire entendre parmi le chant de plusieurs hommes. Le pauvre homme secoua la tête et revint à son travaille alors que Misao était sur le point de se mettre à danser. Tout à coup elle s’arrêta et lui demanda :

-Comment s’appelle le maître de Kem ?
-Viladria c’est la plus forte de tous les mercenaires. Ne la provoquez pas !
-Tu peux me tutoyer si tu veux.
-…


La rêveuse se remit à chanter alors que justement le jeune homme entrait dans l’établie. Elle lui sourit calmement, se leva et s’étira. Elle ne s’arrêta de chanter qu’à la fin de sa chanson. En même temps c’est logique non ?

-Que puis-je faire pour vous maintenant messire Kem! dit-elle d’une voix joyeuse et sarcastique

Le forgeron lui lança un nouveau regard désespéré puis baissa la tête en signe de respect devant le mercenaire. Tout le contraire de Misao.
Revenir en haut Aller en bas
Kem Alran
Féminin
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 246
Date d'inscription : 02/10/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Homme de 29 ans
Aptitudes:
Kem Alran
Itinérant



28.01.12 14:36
Viladra était venue devant la tour ou il attendait. Mais elle avait une affaire de la plus haute importance à régler et ce dans un délai moindre. Aussi ordonna-t-elle à Kem de trouver une salle ou la Rêveuse pourrait exercer ses fonctions et de la surveiller. Soupirant Kem avait acquiesçé en s'inclinant. Les ordres étaient les ordres. Et, au moins, en surveillant la fille, il ne risquait pas grand chose et se reposerait.

Du moins, il le croyait. En approchant de l'établi ou il l'avait laissée, il se souvint qu'elle était hyper active. Il entendait déjà son chant. Les autres Mercenaires s'arrêtaient dans leurs tâches et se retournaient, cherchant l'origine du vacarme. Kem fît celui qui n'avait rien à voir avec. La réputation de Viladra passait par lui. Il pénétra dans l'établi comme s'il voulait parler au forgeron ou mettre fin au bruit. Lorsqu'il entra, le forgeron s'inclina respectueusement et la Rêveuse dit après avoir pris soin de terminer sa chanson :


-Que puis-je faire pour vous maintenant messire Kem!

Il la regarda, un air glacé peint sur le visage. Elle le prenait réellement pour un imbécile. Et il ne supportait pas sa. L'agrippant au bras, il la traîna à l'extérieur. Elle tenta de se débattre. Mais sa poigne était devenue puissante grâce aux entraînements de Viladra. Elle ne cessait de parler, pour le déconcentrer ou pour qu'il la lâche. Elle n'obtint rien. Les Mercenaires les regardaient, souriants. Kem enrageait.

Arrivé devant une bâtisse vide, il entra et jeta la Rêveuse devant lui. Elle réussit à maintenit son équilibre et reprit sa pose naturelle. Kem ne savait pas qui habitait auparavant ici. Sans doute quelqu'un qui avait trahi et était mort depuis longtemps. Peu importait. C'était la seule pièce libre disponible pour la fille.


-C'est ici que tu travailleras. Ici que tu soigneras les Mercenaires blessés. Je te surveillerais.

Il la regarda dans les yeux. Elle avait de beaux yeux. Mais il détourna le regard. Elle lui avait fait perdre une partie de la confiance de Viladra. Et il le payait assez durement sans pour autant rajouter des sentiments quelconques qui ne devaient pas exister et qui n'existeraient jamais. D'un signe, il lui fît comprendre qu'elle pouvait installer les lieux comme elle l'entendait.

Alors qu'elle regardait et étudiait la pièce, Kem sortit. Devant la porte, il héla un autre Mercenaire qu'il connaissait de vue.


-Va me chercher un Mercenaire blessé. Il est temps pour elle de commencer.

L'autre acquiesça et repartit en silence. Kem entra à nouveau. La Rêveuse avait enlevé les toiles d'araignées et épousseté la table. Dessus, elle avait dégoté il ne savait ou un drap blanc.

-Ton premier client arrivera dans quelques minutes. Sois prête et à la hauteur.

Elle ne dit rien. Que lui arrivait-il ? Avait-elle compris ? Il n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps que la porte s'ouvrit. Deux Mercenaires portaient un troisième, affalé dans leurs bras. Du sang coulait de son visage et de ses jambes. Il était sérieusement amoché. Ils l'installèrent sur la table et repartirent.

-A toi de jouer. Dit simplement Kem à la fille.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



29.01.12 12:24
Je souris et regardais l’homme blessé. J’en avais vu de bien pire mais il fallait quand même avouer qu’il était assez amoché. Je le fis installer sur un vieux matelas qui allait falloir changer puis je renvoyais les deux mercenaires qui avaient emmenés leur camarade blessé. Je regardais de nouveau autour de moi puis secouais la tête avec un air de totale déception.

"Ah ! Mon cher Kem ! Si tu crois que nous les rêveurs on n’a qu’à juste se concentrer pour que personne n’est plus aucun bobo tu rêves éveiller. Déjà il va me falloir un nouveau matelas. Je ne sais pas depuis combien celui-ci est là mais il est vraiment trop pourri. Ensuite il va me falloir certaines herbes et quelques instruments." Dis-je puis je rajoutais, En fait il va me falloir plusieurs lits.

Puis je viens m’assoir sur une vieille chaise à côté d’un malade et je me mis à dérouler mon rêve. C’était un beau rêve et quand j’eu finis le blessé allait beaucoup mieux. En fait il ne lui restait plus qu’à se reposer quelques temps et il pourrait de nouveau allait se battre. Alors quand il voulut se lever je lui fis signe de ne pas bouger d’un pouce. Puis je me mis à chercher une feuille et un crayon pour écrire tout ce dont j’avais besoin. Dans la pièce il n’y avait que le vieux lit, une table sur laquelle j’avais mis un drap blanc, il y avait aussi une armoire. C’est tout. La peinture sur les murs était écaillée. Tout était ne mauvaise état ! Je finis par dégotter ce que je cherchais dans un tiroir de la table qui devait aussi faire bureau. Je m’assis sur la vieille chaise et me mis à faire une liste. Puis je la tendis à Kem.

"Voilà tout ce dont j’ai besoin. Et ne me dit pas que tu n’es pas ma boniche et que tu ne vas pas aller les chercher parce que j’en ai besoin et ça permettra aux blessés de se rétablir beaucoup plus vite." Lui dis-je

Puis j’ouvris la fenêtre pour aérer puis je passais la tête par la porte et vis que les deux mercenaires étaient toujours là.

"Emmenez votre copain dans sa chambre et fait en sorte qu’il n’en sorte pas d’ici demain. Enfin, pas avant que je sois venue le voir ! Et puis aussi vous pourriez demander au forgeron de venir me voir quand il en aura le temps s’il vous plaît." Dis-je alors que les deux hommes se regardaient puis ils explosèrent de rire, alors je repris :" Et je vous rappelle que le jour où vous serez entre vie et mort vous serez bien content d’avoir fait ce que j’ai dit.Alors maintenant vous allez faire ce que j’ai demandé avant que je fasse en sorte que votre état de santé empire pigé ?"

Ils entrèrent sans un mot, prirent leur collègue et partirent avant un regard surpris. Je me frottais les mains puis j’attachais mes cheveux frisés grâce à un ruban que j’avais dans ma poche. J’ouvris l’armoire et découvris un ballet. Miracle ! Le mercenaire qui vivait ici avait fait le ménage au moins une fois dans sa vie. Il fallait fêter ça ! Et mon seul moyen de faire ça c’est de me servir du ballet. Quelle belle fête ! Kem me regardait toujours fixement avec un air absent et ça commençait vraiment à devenir gênant.

"Tu sais Kem, tu ressembles à un homme empaillé qui fixe son regard, triste, lointain, anxieux et tout plein d’autres trucs, sur moi. Et moi je trouve que c’est assez flippant et que ça me met mal à l’aise. Tu ne pourrais pas venir m’aider ? Je sais que tu m’en veux parce que j’ai volé la bourse mais quand même, c’est toi qui a commençais par m’enlever et me ligoter dans une grotte et après tu me fais travailler pour prendre mon argent. C’est vraiment de l’esclavagisme ça ! Alors moi je me suis défendue et je peux dire que jusqu’au moment où ton maître a débarqué je m’en sortais pas si mal pour une non-violente !" lui dis-je
Revenir en haut Aller en bas
Kem Alran
Féminin
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 246
Date d'inscription : 02/10/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Homme de 29 ans
Aptitudes:
Kem Alran
Itinérant



29.01.12 15:48
[désolé c'est un peu court, mais j'ai pas trop d'idée là...XD]

La jeune fille déplaça le blessé sur un vieux matelas et dit en regardant Kem :

-Ah ! Mon cher Kem ! Si tu crois que nous les rêveurs on n’a qu’à juste se concentrer pour que personne n’est plus aucun bobo tu rêves éveiller. Déjà il va me falloir un nouveau matelas. Je ne sais pas depuis combien celui-ci est là mais il est vraiment trop pourri. Ensuite il va me falloir certaines herbes et quelques instruments. En fait il va me falloir plusieurs lits.

Elle le prenait pour qui ?? Mais il n'eut pas le temps de répliquer. Elle s'était mise au travail. Un air concentré peint sur son jeune visage, elle sourit tout en travaillant. Une fois qu'elle eut fini, Kem remarqua avec stupeur la nette amélioration du Mercenaire. Il n'était plus aussi livide, ses jambes ne tremblaient plus, les plaies ouvertes étaient pratiquement fermées, et il était bien plus conscient qu'auparavant. Il voulut même se lever et repartir, mais un geste de la Rêveuse le retint. Celle-ci chercha du papier et un crayon, s'installa à table et écrivit. Que mijotait-elle ?

Elle lui tendit la feuille en disant :

-Voilà tout ce dont j’ai besoin. Et ne me dit pas que tu n’es pas ma boniche et que tu ne vas pas aller les chercher parce que j’en ai besoin et ça permettra aux blessés de se rétablir beaucoup plus vite.

Le pire, c'était qu'elle avait raison. Il devait faire ce qu'elle disait. Pour soigner au mieux les blessés. Et il n'avait rien à dire, malgré son statut. Il enrageait encore plus. Il n'aurait jamais du se mêler de sa vie, choisir une autre cible, trouver l'argent ailleurs. Il avait été idiot en la kidnappant. Il remarqua à peine le sermont qu'elle donnait aux autres Mercenaires, tant il était plongé dans ses pensées. Il vit simplement les deux hommes emporter le blessé qui ne l'était plus tant que sa à présent.

Une fois tout sa effectué, la Rêveuse fouilla les placards et dégota un balai. Elle fût contente et commença même à balayer. Mais elle s'arrêta, le regarda et répliqua :


-Tu sais Kem, tu ressembles à un homme empaillé qui fixe son regard, triste, lointain, anxieux et tout plein d’autres trucs, sur moi. Et moi je trouve que c’est assez flippant et que ça me met mal à l’aise. Tu ne pourrais pas venir m’aider ? Je sais que tu m’en veux parce que j’ai volé la bourse mais quand même, c’est toi qui a commençais par m’enlever et me ligoter dans une grotte et après tu me fais travailler pour prendre mon argent. C’est vraiment de l’esclavagisme ça ! Alors moi je me suis défendue et je peux dire que jusqu’au moment où ton maître a débarqué je m’en sortais pas si mal pour une non-violente !

Il l'observa, abasourdi. Qu'avait-elle dit ?? Que c'était de sa faute ? Qu'il était responsable de tout ? Bon, un peu quand même. Mais cela ne changeait rien au fait qu'elle était censée être une prisonnière. Et elle prenait tout un peu trop à la légère. Il lui répondit du même ton froid qu'auparavant :

-Je ne suis pas ta boniche. En plus j'ai déjà ta liste à récupérer. Le nettoyage, c'est ton domaine. Et tu ne bouges pas de là.

Il sortit avant qu'elle puisse répondre. Quel moulin à parole ! Il posta deux Mercenaires qui semblaient s'ennuyer devant la bâtisse, pour être sur qu'elle ne ferait rien d'autre que balayer. Puis, il observa la liste. Des lits, des plantes, du tissu, des draps propres...Ou allait-il trouver tout ceci ? Sans quitter la Forteresse ?
Il marcha longuement jusqu'à l'échoppe qui faisait office de bazar. Oui. Là-dedans, il trouverait sans doute une partie des objets. Il entra et vit immédiatement les vieux lits destinés à brûler. Il alla chez le marchand et lui dit de tous les transporter à la Rêveuse. Il acquiesça et commença à préparer les lits. Kem ressortit. Là-bas, il y avait un homme qui savait énormément de choses sur les plantes. Lorsqu'il lui montra ce dont il avait besoin, l'homme sourit et s'en alla sans un mot.

Il revint quelques minutes plus tard avec un sac plein d'herbes en affirmant que la Rêveuse trouverait son bonheur là-dedans. Kem prit le sac et prit congé. Lits, herbes...Bien. Des draps. Il lui manquait les draps. Il alla à nouveau au bazar. L'homme commença à paniquer, croyant qu'il n'était pas assez rapide. Kem lui expliqua qu'il lui manquait les draps propres et l'autre s'empressa de lui en fournir.

Voilà. Les courses étaient faites. Maintenant, retourner chez la fille. Lorsqu'il franchit le pas de la porte, le sac en main, il ne reconnut pas l'intérieur. Il n'y avait plus de poussière. C'était presque...chaleureux. La fille était au milieu, souriante et sifflotant. Il jeta le sac sur la table et dit :


-Voilà tes herbes. Les lits et les draps arriveront d'ici quelques minutes.

Il retourna s'installer dans son fauteuil pendant qu'elle examinait le contenu du sac en toile. Tout sa pour une fille...
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



29.01.12 18:07
Je souris en pensant que ce n’était pas tout ce qu’il allait arriver. La peinture était très veille et je comptais bien repasser un coup dessus. Alors, j’avais demandé au forgeron si il pouvait m’apporter de quoi tout repeindre et une protection pour le sol. Ce furent les lis à et les draps qui arrivèrent en premier alors je dis à l’homme qui l’est transporté de les laisser dehors et de m’aider à sortir les autres meubles. Kem me regardait bizarrement comme une regarde quelqu’un qui fait des trucs bizarres et qui d’ailleurs est bizarre. Ou folle, ça dépend de comment on voit ça… Je lui souris.

"Tu veux bien te pousser s’il te plaît." Demandais-je

Non, il ne se poussa pas du tout. Quelle tête de mule ! Je levais les yeux au ciel avec une expression d’exaspération peinte sur le visage. Mais, le forgeron apparu sur le pas de la porte et quand il vit le jeune homme il se figea avec une expression d’horreur peinte sur le visage.

"T’inquiète pas ! Il doit me surveiller alors ne partira pas à ta pourchasse tout de suite." Lui dis-je pour rigoler mais il ne comprit pas que c’était une blague."Il ne te fera rien ! C’est de ma faute de toute façon. "

Je lui pris les pots de peinture, les pinceaux et la protection puis le poussait dehors. J’enlevais mes chaussures à talons pour être plus à l’aise. Qui a déjà vu qu’on repeint des pièces en hauts talons ? Puis Kem eut la gentille idée de se levé le temps que je pose la protection sur le sol et d’aller se poster au beau milieu de la pièce. J’ouvris le premier pot et plongeait le gros pinceau dedans. Mais si je devais refaire toute la pièce comme ça j’allais mettre trop de temps alors je finis donc par prendre l’énorme rouleau. Puis j’en tendis un autre à Kem.

"Tu viens m’aider ? Ça ce n’est pas du nettoyage ! S’iiiiiiiil te plaît ! Et en plus ça peut être amusant. C’est quand la dernière fois que tu as ris ? Moi je dis que tu as de très beaux yeux mais qu’ils pourraient être encore plus beaux si tu souriais ! J’aimerais bien avoir les yeux vairons mais au moins avec un mauve." Dis-je

Puis je me mis à faire la tête la plus suppliante dont j’étais capable.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
Sauter vers: