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Une prisonnière supplémentaire [rp Misao + Viladra]
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Kem Alran
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29.01.12 19:36
[ un peu de piment ! Dis moi si tu n'aimes pas que je change !]

Les lits arrivèrent rapidement. La Rêveuse les laissa dehors. Elle semblait attendre quelqu'un. Qui vint peu de temps après. Le forgeron. Il entra avec des seaux de peintures et des pinceaux, ainsi qu'une protection pour le sol et les meubles. Il s'immobilisa en voyant Kem et eut un regard terrifié. Misao tenta de le rassurer en lui disant que Kem ne faisait rien d'autre que surveiller mais il ne se détendit pas. Elle le jeta pratiquement dehors.
Pour elle, Kem semblait n'être que son gardien. Au fond, qu'était-il d'autre ? Il en avait un peu marre. Elle commença à dérouler les protections et il se mit de côté lorsqu'elle s'approcha de lui pour en revêtir le sol.

Ensuite, elle ouvrit les seaux, trempa un rouleau et en tendit un autre à Kem en disant :


-Tu viens m’aider ? Ça ce n’est pas du nettoyage ! S’iiiiiiiil te plaît ! Et en plus ça peut être amusant. C’est quand la dernière fois que tu as ris ? Moi je dis que tu as de très beaux yeux mais qu’ils pourraient être encore plus beaux si tu souriais ! J’aimerais bien avoir les yeux vairons mais au moins avec un mauve.

Il haussa les épaules et lui arracha le rouleau des mains. Toute façon, il avait rien d'autre à faire. Il commença à peindre en même temps qu'elle qui sifflait à nouveau. Une belle musique, mais qui l'insupportait. Elle ne se rendait pas compte qu'elle était prisonnière chez les Mercenaires du Chaos et ne sortirait plus vivante !
Il repensa à ce qu'elle avait dit. Depuis quand n'avait-il plus rit ? Il n'en avait même pas souvenir. Bien trop longtemps. Il doutait même de savoir comment on riait. Il peint, tentant de ne penser à rien, oubliant même la chanson de la Rêveuse.


Alors qu'il finissait, un Mercenaire pénétra en trombe dans la maison, se planta devant Kem, l'air menaçant et asséna sous les yeux ébahis de la fille :


-Tu n'es qu'un être immonde Kem !

Kem ne broncha pas et rétorqua :

-Et pourquoi je te prie ? Son ton était encore plus froit que la mort.

L'autre fût déstabilisé mais se reprit :

-Tu te crois malin à cause de ton Maître. Tu crois que tu es meilleur que nous. Tu te prend pour qui ? Tu nous donne des ordres comme si l'on était à tes pieds ! Tu n'es pas Viladra ! Tu n'es pas notre chef ! Et je parle au nom de tous !

Kem s'approcha de lui, jusqu'à ce que son visage soit à deux millimètres du sien et lui dit :

-Viladra est mon Maître. Par conséquent, j'ai droit à plus de respect. Si tu m'insulte, tu insulte Viladra. Et je doute qu'elle te le pardonne. Alors va-t-en maintenant et je ne dirais rien. A personne.

Viladra lui avait appris à parler d'une voix calme mais gelée. L'autre eut un rictus et dit dans un murmure :

-Oh non, tu ne parleras plus à personne...

Alors que les mots frappaient l'esprit de Kem, il sentit la dague du Mercenaire s'enfoncer entre ses côtes. Il porta les mains à la blessures aussitôt et recula en hoquetant. Il tomba à genoux, les mains ruisselantes de sang. Qu'avait-il fait ? Quelle erreur avait-il commise ?

Son regard s'embrumait. Il perçut encore le Mercenaire crier ses ordres, disant qu'il fallait condamner la maison et la brûler, avec tout ce qu'il y avait à l'intérieur. La Rêveuse également. Trop de témoins, sinon. Avec effort, Kem se releva et dit :

-Sors par derrière, fuis. Va chez Viladra, explique lui. Elle te croira. Laisse moi ici.

La Rêveuse ne bougea pas. Kem retomba à genoux. Pourtant, son Maître lui avait appris à surmonter les douleurs les plus diverses et à se remettre debout. Mais là...il luttait pour rester conscient et cela lui prenait toute l'énergie qui lui restait.
Lui qui s'ennuyait...et bien, maintenant, il allait peut-être s'ennuyer pour l'éternité...

La dernière image nette qu'il eut fût celle de la Rêveuse qui s'approchait de lui. Ensuite, il plongea dans un gouffre obscur.
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29.01.12 20:24
Je déroulais un minuscule rêve de quelques secondes pour faire ne sorte que Kem de meurt pas. Si j’étais partie tout de suite il se serait vidé de son sang trop rapidement et je n’aurais rien pu faire après. Une fois mon rêve finie je me remis debout en lançant un « T’inquiète ! ». Un mercenaire essaya de m’attraper mais je me baissais et me mit à courir vers la porte derrière. Je les avais pris par surprise et je courais vite alors je n’eus pas trop de mal à sortir mais dans les escaliers d’autres hommes m’attendaient de pied ferme. Alors, je partis à reculons et arrivait tout en haut je réussis à attraper un pot de peinture. Je le brandis à bout de bras puis je le lançais sur les mercenaires. Le temps que la stupeur passe et qu’ils s’essuient les yeux je réussis à passer. Mais au dernier moment l’un deux me fit un croche pied et je tombais dans les escaliers. Je me mis à rouler mais quand je fus arrivé en bas, heureusement pour moi je n’avais que quelques bleus. Mais, Viladra se tenait devant moi avec un regard qui exprimait tout de sa colère. Pour elle s’était très clair, j’étais en train d’essayer de m’évader. Je me remis debout avec difficulté et je remarquais le sens qui maculait mes habits et mes mais. Ça devait être celui de Kem. Je brandis donc mes mains devant ses yeux avec un air désespéré.

"Je… Ils…" commençais-je en essayant de retrouver mon souffle," Des mercenaires ont débarqué dans la salle que Kem m’a donnée pour que je puisse soigner les blessés. Il y en a un qui l’a traité d’être immonde et puis il l’a poignardé. Après ils ont dit qu’ils allaient brûler le bâtiment et nous deux avec. Je… Il n’était pas sur ses gardes, il m’aidait à repeindre la pièce. Oh mon dieu ! C’est de ma faute s’il est blessé ! S’il te plaît Viladra aide moi. Je ne veux pas qu’il meurt !"

J’avais adopté le tutoiement automatiquement et j’étais complètement paniqué. Maintenant je tordais mes mains dans tous les sens sous l’effet de la pression. Et si Viladra ne me croyait pas ? Je lui jetais un regard suppliant puis pressant.

"Il faut faire vite. Kem ne pourra pas rester en vie très longtemps dans l’état où il est ! Je dois lui administré des soins beaucoup plus important que ceux que je lui ai donnés il y a quelques minutes. Et puis ils vont mettre le feu. Je t’en supplie aide-moi ! "

Et si Kem mourait ? Je ne pourrais jamais me le pardonner. Je me mis à demander de l’aide aux étoiles, il faisait presque nuit. Peut-être qu’elles pourraient nous aider ! Pouvaient-elles faire autre chose que raconter des histoires ? Parler aux mercenaires, faire en sorte qu’ils arrêtent. Je me mis à prier. Je ne faisais jamais ça d’habitude mais une situation désespérée comme celle-ci pouvait bien faire office d’explication. Mon ruban était à moitié défait et une partie de mes cheveux sans étaient échappés. Ma robe était déchirée mais ce je m’en fichais complètement. Des vêtements ça se réparer, pas un être humain.

"Puisque la mort est inévitable, oublions-la."

Un jour les étoiles lui avaient dit ça. Mais comment oublier la mort alors qu’elle est si proche ? Qu’elle est là, juste à côté de toi et que tu peux sentir son souffle sur ta peau. Ou alors voir son haleine glacé sur celle d’une autre personne. Comment ? Expliquez-moi ! Je vous en prie, expliquez-moi parce que là je ne comprends pas.
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Viladra Memphis
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Viladra Memphis
Mentaï



30.01.12 19:49


.:I Une dette dont je me serais bien passée. I:.

"Par toi je change l'or en fer
Et le paradis en enfer ;
Dans le suaire des nuages

Je découvre un cadavre cher,
Et sur les célestes rivages
Je bâtis de grands sarcophages."


Une prisonnière supplémentaire [rp Misao + Viladra] - Page 2 174963Sanstitre

J’étais extrêmement en colère. La rage faisait vibrer mon corps et les mercenaires m’entourant fuyaient mon regard, s’éloignant lentement en pensant que je ne les voyais pas. Plantée au milieu de la pièce entourée d’arches pointues, des chaines immenses reposaient au sol et les restes d’une bulle de protection achevaient de disparaitre.
Fermant les yeux, j’inspirai calmement afin de ne pas me laisser dominer par mes émotions. Rester calme… Il ne fallait pas que je m’énerve, la survie de notre guilde en dépendant.
Deux mentaïs se tenaient à mes cotés, légèrement en retrait. Leur visage masqué par un casque à la représentation d’un monstre, ils croisaient les bras et ne disaient aucun mot tandis que les trois autres mercenaires suaient à en remplir un sceau.

Comment ça, il a disparu. Demandais-je froidement.

Le… le seigneur Kharx s’est brutalement volatilisé… balbutia l’un d’entre eux. Il était là et d’un coup il… il… il a disparu.

Pourquoi le maitre des ténèbres avait-il rappelé sa créature à lui ! Pourquoi avait-il reprit ce que nous avions mis tant de temps à invoquer ? Je ne comprenais pas… Je m’étais toujours montrée fidèle au livre du chaos.
Tournant les talons, je les laissai dans la pièce, faisant signe aux Mentaïs d’agir comme bon leur semblait. Peut-être était-ce tout simplement un test… Oui, notre maitre vénéré avait décidé de nous laisser nous débrouiller sans sa créature. Cela signifiait qu’il nous faisait confiance, en définitive, non ? Je n’avais pas à avoir peur de l’avoir déçu… Je lui avais toujours été fidèle, j’étais celle qui satisfaisait toutes ses exigences après tout.
Plus sereine, je descendis les marches de la tour au lieu de dessiner un pas sur le coté afin de reprendre mes esprits et gagnai la place principale où l’agitation martiale des mercenaires continuait inlassablement de faire trembler nos murs épais.
Le soleil déclinait progressivement à l’horizon, teintant le ciel de son voile écarlate où se reflétaient les derniers rayons. Une magnifique soirée en perspective… Si personne ne venait trainer dans mes pattes, je me ferais un plaisir d’aller me balader tranquillement dans la forêt. Nous faisions des rencontres si charmantes une fois la nuit tombée…

… apprenti… tuer…

Captant des bribes de paroles à ma gauche, je me tournai vers un groupe d’envoleurs qui ne m’avait pas remarqué. Aiguisant mes sens, je compris vaguement qu’il était question d’un groupe de mercenaires jaloux qui voudraient tuer un apprenti. Les meurtres étaient courants à la forteresse et si j’y avais établis une règle empêchant les assassinats déloyaux, il n’était pas rare que l’on retrouve des cadavres disséminés dans des coins sombres. Après tout, si je répugnais à voir mes mercenaires se tuer des façons les plus mesquines possibles, car je prônais la loyauté dans au sein de mes rangs, je ne pouvais pas non plus les punir pour une raison aussi stupide… Nous étions des machines à tuer plus ou moins parfaites, il était donc normal que je laisse courir ce genre de petites fautes.

« Oui enfin, au train où on va, il ne restera bientôt plus personne…
Il y a toujours des petites recrues naïves à aller chercher.
Tu parles de tes élèves ?
Bien sur que non, eux ils sont les élus, rien à voir avec les mercenaires de bas étage…
Où sont-ils d’ailleurs ?
Tsukiyomi et Siobane doivent s’entrainer. Andrew s’est sans doute fait tuer et Kem…
… Kem ?
Et bien justement, je me demande où il est. »

Légèrement inquiète pour lui malgré mon tempérament naturellement froid, je ne pouvais pas m’empêcher de penser aux dangers qui courraient, en particulier pour lui. Attisant la jalousie de par son enseignement supérieur et la proximité qu’il partageait avec moi, je savais que personne n’aurait osé porter la main sur lui ou ne serait-ce levé la main en ma présence, mais lorsque je le laissais seule… La dure loi des mercenaires, à savoir celle des plus forts, reprenait le dessus. Sa formation n’était pas encore terminée (oui, on est encore avant ta cérémonie !) et s’il avait néanmoins le niveau d’un mercenaire confirmé, il n’était encore qu’une proie aux yeux d’un combattant expérimenté. Taraudée par l’idée qu’on lui ait mis la main dessus, je me mis à demander à ceux qui passaient près de moi où il se trouvait. La majorité me répondit d’un ton craintif qu’elle n’en savait rien, quand par la suite je décelai le regard fuyant de l’un d’entre eux qui balbutia qu’on l’avait aperçu non loin des forges où s’était établie la petite rêveuse. Son ton anormal et la sueur coulant le long de sa nuque éveillant mes soupçons, je ne pris pas le temps de lui tirer les vers du nez et dessinai rapidement un pas sur le coté pour réapparaitre en face de la porte de laquelle s’élevait une chaleur extrême. La salle réservée aux soins était juste à coté et il y régnait un silence inhabituel. Me dirigeant à grands pas vers elle, j’ouvris la porte d’un coup et montais les premières marches, la main posée sur la garde de mon arme. Le bruit de pas précipités et d’exclamations s’élevant alors, j’entendis quelqu’un tomber et rouler dans les degrés. M’écartant, la rêveuse s’arrêta à mes pieds et c’est alors que je sentis plus que je ne vis l’odeur du sang. Balbutiant des paroles précipitées, je compris plusieurs choses. Tout d’abord ce n’était pas elle qui avait blessé quelqu’un, ensuite des personnes en avaient après elle, et mon apprenti se trouvait en haut.

Décidemment… Murmurais-je, exaspérée. Je me trouve à la tête d’une bande d’indisciplinés doublés d’imbécilité.

« T’en fais partie, hein ?
Il ne me semble pas t’avoir demandé de parler… ! »

Allant jusqu’en haut, la scène que je découvris me laissa de marbre tant elle était pitoyable. Trois mercenaires confirmés étaient disséminés dans la pièce, tous absorbés par une tâche bien précise. Le premier que je vis me faisait face, trop surpris pour oser avertir les autres. Le second avait réussi à dessiner une boule de feu médiocre et s’approchait des tentures tandis que le dernier tenait mon élève par le col, une dague prête à lui transpercer le crâne. Décidemment… Il suffisait que je tourne le dos cinq minutes pour que je fasse des bêtises.
Enfin celui qui me faisait face réussi à avertir ses camarades dans un balbutiement apeuré. Les deux lâchèrent ce qu’ils tenaient, à savoir l’un la tenture et l’autre mon élève et pivotèrent vers moi, arme au clair. Se figeant en me reconnaissant, l’un d’eux eu l’intelligence de ployer genoux à terre, imité par le plus proche de moi mais le dernier soutint mon regard malgré la sueur qui coulait le long de sa tempe.

Qu’attends-tu pour ranger ton arme et t’incliner.

Il régnait désormais un silence de mort dans la pièce et je laissai passer la rêveuse à mes cotés pour qu’elle ailler s’occuper de Kem qui, n’ayant pas prévu l’attaque au vue des évènements, se vidait de son sang.
Toujours immobile, mon injonction avait fait tressaillir l’inconscient mais il ne s’inclina pas pour autant. Pourquoi fallait-il donc toujours compliquer les choses ? Je poussai un soupir désabusé et m’approchai de lui.

Je ne le répèterai pas, je suis lasse. Repris-je alors calmement. Ploie-toi devant moi ou meurs.

Tentative désespérée ? Ego surdimensionné ? Je ne sais pas quelle raison lui traversa l’esprit mais il traça un arc de cercle fulgurant de sa lame, visant ma gorge au passage. Le geste était parfait, calculé au millimètre qui démontrait là un entrainement rude et régulier. Un mercenaire qui aurait pu atteindre le grade d’envoleur, qui sait, peut-être même de maitre mercenaire… Mais les pions récalcitrants n’avaient pas sa place à la forteresse. En osant lever son arme contre moi il venait de mettre fin à ses jours en même temps que la courte existence qu’il avait eu parmi les enfants du chaos.
Me décalant alors, j’esquivai son attaque et attrapai son visage entre mes mains, imprimant une torsion des poignets qui lui brisa les cervicales dans un craquement écœurant. Son corps s’affalant au sol, il fut prit de convulsions le temps de quelques secondes puis s’immobilise à jamais, une goutte de sang coulant le long de son nez comme dernier mouvement.

Vous me débarrasserez de cette saleté. Dis-je alors simplement aux deux autres. Ensuite vous descendrez dans les geôles et expliquerez la bêtise que vous avez tentée de faire, ils sauront quoi vous faire... Je ne vous tue pas car vouloir détruire son rival est naturel chez nous… Mais faites passer le message aux autres. Quiconque portera une nouvelle fois la main sur un de mes élèves se la verra coupée avec les intérêts.

Se redressant, ils s’inclinèrent une dernière fois et sortirent de la pièce précipitamment après avoir emporté avec eux le cadavre encore chaud. Que fallait-il que je fasse ? La rêveuse avait sauvé mon élève, je ne pouvais pas le nier… Et si cette idée me répugnait, j’avais, en tant que maitre de Kem, une dette non négligeable. Oh, croyez-moi bien il regrettera par la suite de m’avoir mise dans cette position… Evidemment, je pouvais égorger la jeune fille afin de rompre cette dette que je lui devais, mais contrairement à ce que l’on pouvait croire, j’étais une femme organisée qui aimait faire les choses dans les règles. Soupirant une nouvelle fois, je me tournai alors vers elle.

Bien, je te laisse le choix. Tu peux t’en aller, là, maintenant si tu le souhaites. Un mentaï te déposera où tu le souhaiteras et tu n’auras plus qu’à oublier ce que tu as vu… Etant donné que je me suis arrangée pour que tu dormes le temps du trajet jusqu’ici, je sais que tu ne seras pas une menace… Ajoutais-je, un fin sourire narquois sur mes lèvres vermeilles.



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Kem Alran
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Kem Alran
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31.01.12 10:58
La Rêveuse ne partit pas immédiatement. Elle s’approcha de lui et commença les soins. Il était à genoux, une douleur fulgurante traversant ses côtes et se propageant dans ses bras. Il luttait pour se redresser, se montrer digne de son Maître, en vain. Lorsque la fille se releva, la douleur avait diminué et le sang ne coulait plus autant. Il vit qu’elle était couverte de sang. De son sang. Il voulut parler mais elle s’en alla en courant alors que trois Mercenaires entraient dans la bâtisse. Il entendit vaguement un bruit de chute et reporta son attention sur les Mercenaires.

L’un d’eux s’avança vers lui, dague en main. Le coup de grâce ? Il serra la mâchoire. Il tenterait de se défendre. Mais l’autre le prit par le col et le souleva de terre, mettant la pointe de la dague sur son front.


-Tu bouges, tu cries, tu fais quoique ce soit, et je te perfore le crâne. Murmura-t-il.

Kem ne dit rien. Ne bougea pas. Il réfléchissait. Comment s’en sortir en tuant les Mercenaires ? Viladra aurait déjà réglé la question. Pas lui. Il manquait d’entraînement. Le deuxième Mercenaire avait dessiné une boule de feu qu’il promenait dans la pièce. L’odeur de brûlé s’éleva ainsi que la chaleur. Mais Kem avait froid, malgré tout. Il frissonnait. Mais pas de peur. Non, il n’avait pas peur. S’il devait mourir dans l’instant, il essayerait d’emmener son geôlier avec.

Il la sentie bien avant de la voir. La fureur était si palpable qu’il se demanda comment les autres ne l’avait pas remarqué. Viladra apparut sur le seuil, Misao derrière elle. Elle dégageait une telle colère, une telle fureur, qu’il eut soudain pitié des Mercenaires. Mais il savait qu’il aurait droit aux représailles. Il avait été négligeant. Il n’avait rien vu venir. Et à cause de sa, il dérangeait son Maître dans ses activités privées. Elle le lui ferait payer, sans l’ombre d’un doute et Kem était prêt à recevoir tout châtiment qu’elle jugerait nécessaire.

Lorsqu’ils la virent enfin, les Mercenaires lâchèrent leurs fardeaux. La boule de feu s’évapora et Kem retomba lourdement au sol, sur les genoux. Immédiatement, il se rassit et recula jusqu’à ce que son dos touche une surface dure. Deux s’inclinèrent. L’autre défia Viladra. Imbécile. Il n’avait pas compris et venait de signer son arrêt de mort, surtout lorsqu’il attaqua son chef.

C’est alors que la Rêveuse apparue devant lui et continua à le soigner. Déconcentré, Kem ne vit pas mais entendit les os craquer. Il comprit à moitié les ordres qu’elle lançait aux survivants, c’est-à-dire de débarrasser le corps et d’aller en prison expliquer ce qu’ils avaient fait.

Misao s’était redressée. Il constata que le sang ne coulait plus et que la douleur avait nettement faiblie. Mais il avait toujours froid et ne regarda pas si la blessure était cicatrisée par miracle ou non. La dernière phrase de Viladra frappa son esprit :


-Bien, je te laisse le choix. Tu peux t’en aller, là, maintenant si tu le souhaites. Un mentaï te déposera où tu le souhaiteras et tu n’auras plus qu’à oublier ce que tu as vu… Etant donné que je me suis arrangée pour que tu dormes le temps du trajet jusqu’ici, je sais que tu ne seras pas une menace…

Elle…proposait à la Rêveuse de partir ? D’être libre ? Pourquoi ? Parce qu’elle l’avait soigné ? Mais c’était pour cela qu’elle se trouvait parmi eux…Il ne comprenait pas les raisons, mais ne poserait pas de questions. Tout ceci était de sa faute. Il n’avait pas agi assez rapidement, n’avait pas analysé comme il fallait, n’avait pas senti la menace découlant du Mercenaire…Misao méritait la liberté tout autant que lui méritait la torture que Viladra ne manquerait pas de lui infliger…
La Rêveuse avait des yeux ronds. Elle réalisait la chance qui s’offrait à elle. Et elle devait la saisir. Il n’y en aurait plus d’autre. Kem se tut, malgré ce qu’il voulait dire. Le regard de son Maître n’avait pas changé d’un pouce.


[j'espère que c'est correct ^^]
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31.01.12 18:36

Les mots de Viladra se mirent à résonner dans ma tête. J’avais envie d’accepter sa proposition mais pourtant je secouais la tête de façon négative faisant voler les quelques mèches de cheveux rebelles qui s’étaient échapper de mon ruban quand j’étais tombé dans les escaliers.

"Non. Je veux rester ici. D’ailleurs je dois rester ici. Puisque chez vous il est normal de vous blessez mutuellement il vous faut un rêveur pour vous soigner." Dis-je, "Par contre mon oncle n’a rien à voir là-dedans je lui donne ma liberté."

Puis sans attendre de réponse je sortis de la pièce, pris un matelas pour pouvoir y coucher Kem. Il fallait que je m’occupe de lui et c’était urgent.

"Par contre, si tu pouvais me dire où je pourrais trouver des habits ça serait bien." Dis-je puis je rajoutais," Eh euh… Les mercenaires là, tu ne pourrais pas les faire remonter et leur dire de venir finir de peindre. Repeindre la pièce qu’ils voulaient brûler ça leur fera les pieds. Honneur niveau zéro. Des fois coller simplement la honte à quelqu’un vaut bien toute les punitions du monde. Enfin ça dépend de la personne hein…"

Puis je me mis à dérouler un rêve très long et puissant pour finir de soigner la blessure de Kem. Il ne risquait plus de mourir et maintenant je pouvais mettre à exécution les conseils de mes amies célestes. D’ailleurs les premières commençaient déjà à apparaître. Je finis mon rêve et pris une couverture que je donnais à Kem en lui ordonnant de se reposer. Puis j’allais calmement me poster à la fenêtre. Le ciel état magnifique. Un grand océan sombre s’étendais au-dessus de ma tête avec des petites lumières doraient qui s’instillaient. Elles se mirent à parler. Leurs chuchotements doux et chantant arrivaient jusqu’à mes oreilles et je fermais les yeux pour mieux pouvoir m’imaginez le décor qu’elles me décrivaient. Peut-être que Kem aussi les entendaient ou alors Viladra. Je m’en fichais un peu car moi en tout cas tant que je pouvais écouter l’histoire des étoiles en paix. Elle était toute petite, à peine dix minutes. Je ne savais pas si la chef des mercenaires était encore là, en tout cas elle ne faisait plus de bruit.

"Si seulement j’avais mon piano ou mon violon." Murmurais-je

J’ouvris lentement les yeux alors qu’une douce musique c’était mise à flottait dans mon esprit. Je me retournais avec autant de lenteur pour découvrir que Viladra était encore là. Je m’inclinais respectueusement.

"J’ai réfléchis ou plutôt les étoiles m’ont fait un peu réfléchir. Ce n’est pas vous qui me devez quelque chose mais le contraire. Si vous n’aviez pas était là déjà Kem serait mort et moi aussi. Je vous remercie de tout mon cœur." dis-je d’une voix douce

Le vouvoiement était de retour et je parlais avec plus de respect. Puis je me dirigeais vers le jeune gomme aux yeux vairons pour observais sa blessure. En fait il ne restait plus d’une grosse cicatrice. Je foulais dans les herbes qu’il m’avait ramené avant qu’on commence à peindre et je lui en fit ingurgiter quelques-unes au cas où il aurait mal.
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Viladra Memphis
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Viladra Memphis
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01.02.12 20:37


.:I Tout cela est épuisant. I:.


"Tout à coup, au milieu de l'intimité libre
Eclose à la pâle clarté,
De vous, riche et sonore instrument où ne vibre
Que la radieuse gaieté,

De vous, claire et joyeuse ainsi qu'une fanfare
Dans le matin étincelant,
Une note plaintive, une note bizarre
S'échappa, tout en chancelant"


Une prisonnière supplémentaire [rp Misao + Viladra] - Page 2 174963Sanstitre

Etonnamment, je ne fus pas vraiment surprise de son refus. Cette jeune fille était du genre solitaire, avec pour seul et unique parent son oncle que je détenais désormais en mon pouvoir. Lorsqu’elle m’expliqua qu’elle voulait rester ici afin de sauver des vies, j’haussai légèrement un sourcil à l’idée qu’elle risque ainsi sa vie tout simplement pour préserver des mercenaires. Oui, pour moi, l’existence de ceux qui peuplaient cette terre m’était indifférente… Ils pouvaient mourir par milliers devant moi que je ne m’en intéresserais pas. Seule ma vie était importante à mes yeux, ainsi que celle des véritables enfants du chaos. Il fut un temps où moi aussi je disais me battre pour préserver toutes celles qui étaient en danger… Un temps où je chantais l’harmonie des marchombres, un temps où l’insouciance et la saveur de ses lèvres remplaçaient la rancœur et la colère qui m’habitaient désormais. Un temps révolu, désormais.
Reportant mon attention sur la scène, elle me dit alors de son ton impertinent qu’elle préférait donner sa liberté à son oncle. N’avait-elle donc toujours pas compris que l’on ne marchandait pas avec le chaos ? Que ses conditions ne rentreraient jamais en jeu ? Qu’elle n’avait aucun moyen de pression contre nous et que son refus était une perte pour elle et non pour les enfants de la forteresse ?
Poussant un léger soupir tandis qu’elle continuait de parler, me demandant diverses affaires qui ne me regardaient pas, je pensais lui mettre à disposition l’un des mercenaires qui avait tenté de les tuer. Nous avions une fierté énorme et si je savais garder mon sang froid, ce n’était pas le cas de tous… Après leur torture dans les geôles, il n’y aurait pas pire humiliation que de se retrouver aux crochets d’une gamine étrangère à nos rangs.

« Imagine ça t’arrivait à toi ?
Je préférais me pendre que de ployer le genou face à quelqu’un.
Mourir pour un autre…
Pas du tout, tout compte fait je pense que je l’égorgerais pour rompre ce contrat. »

Maintenant que j’y pensais, n’allait-il pas tenter de la tuer ? Pas si je le lui interdisais, évidemment. C’était tout de même risqué de les laisser seuls… Mais d’un autre coté, cette fillette n’était rien pour moi. Dans un point de vue plus pratique, nous avions besoin d’un rêveur à la forteresse étant donné que les précédents n’avaient pas fait long feu. A la base j’avais été pour que les soins se fassent à l’ancienne, façon de dire, histoire que seuls les plus endurcis survivent mais étant donné qu’avec les nouvelles réformes que j’avais apportées (je suis une femme politique HAHA) notre guilde était de plus en plus violente, même les plus forts arrivaient à se blesser. Oui, finalement j’allais faire attention à sa survie…

La vie de ton oncle n’entre pas en jeu. Répliquais-je sans émotion quand elle se tut. C’est la tienne ou rien, tant pis.

Je voulais continuer de maintenir mon emprise sur elle. Elle ne le savait évidemment pas, mais son oncle était plutôt bien traité pour un prisonnier… Seulement, je préférais qu’elle le croie à moitié mort dans une cellule, survivant uniquement grâce à moi plutôt que bien portant en train de dévorer des livres… Niveau psychologique, elle ferait plus attention à ses actes.
Sa voix s’éleva alors et la tonalité différente de la précédente me fit reporter mon attention sur elle. S’inclinant devant moi, la surprise mélangée à une pointe de méfiance m’envahit le temps de quelques secondes, accentuées par ses paroles dont les derniers mots résonnèrent dans mon âme. Je vous remercie de tout mon cœur. Ils sonnaient étrangement familiers et me paraissaient pourtant si lointain… Qui avait bien pu me dire ça ? Aucun de mes mercenaires, ou du moins, de façon non sincère… Ici, je n’y avais trouvé que haine, concurrence et soumission. Je me nourrissais de cette noirceur comme un noyé se nourrirait d’oxygène, elle était devenue partie intégrante de mon existence mais je ne m’empêchais pas de penser au passé.

*Je te remercie, Vila’. Du fond du cœur. *

Oui, c’était lui qui me les avait dites, ces paroles. C’était la dernière fois que nous nous étions vus, d’ailleurs… Juste avant d’apprendre qu’ils l’avaient tué. Destin tragique que voici ! Je crois bien que mon âme n’avait plus ressenti d’amour ou de tristesse après cet épisode… J’en étais ressortie plus forte, mais plus sombre aussi.
Esquissant un fin sourire dissimulé par le voile de mes longs cheveux noirs, je les ramenai en arrière d’un mouvement de tête et fixai la rêveuse qui n’avait pas attendu de réponse. S’occupant de mon élève qui semblait très bien se remettre de ses blessures, elle lui fit ingurgiter des plantes pour atténuer la douleur qui devaient très certainement être du pavot. Et comment pouvions-nous soigner les peines du cœur ? Je doutais fort qu’il exista un remède concret. M’enfin… La vie est faite de joies et de rages…

Remercier un mercenaire… Murmurais-je, narquoise, histoire de ne pas montrer toutes les sombres pensées qui venaient de me traverser. Voila qui n’est pas commun… Repris-je. Peut-être même un fait unique au monde… J’ai sauvé la vie de mon élève, et la tienne a été sauvée en même temps… Considère cela comme un concours de circonstances… Tu ne me dois rien. Je n’ai pas besoin d’être ralentie par des principes d’honneur éphémères…

J’étais venue coller une raclée à des mercenaires désobéissants et voila que je venais d’assombrir ma journée à cause de stupides pensées. Néanmoins, cette petite rêveuse était moins stupide que je ne le pensais… Certes, elle n’avait pas choisi ses mots exprès pour éveiller en moi des souvenirs lointains, mais coup de chance pour elle, elle avait réussi à modifier quelque peu le regard méprisant que je posais sur elle pour finalement lui accorder une infime pointe d’intérêt. Autant dire que cela relève du miracle, chez moi… Mais j’étais bien trop fière pour l’admettre ouvertement.
Poussant un soupir, je vis mon élève battre des paupières et me tournai vers lui, adoptant le même visage froid dénué de toute chaleur.

Lorsque tu seras apte à marcher, tu reprendras les entrainements habituels… Lui dis-je d’un ton impassible qui différait de ma froideur habituelle. Je comptais te présenter à la cérémonie mais avec ce qui vient de se passer, deux ou trois révisions de plus ne t’apporteront que du bien… Prépare-toi bien durant ces quelques jours, car je ne te ménagerai pas. Il est impensable que l’un de mes élèves se laisse surprendre par des mercenaires qui ne rentrent même pas dans la famille du chaos…

Me détournant de lui, je lançai un dernier regard vers la rêveuse qui ne bougeait pas et disparus tout simplement.
Trop de nostalgie… Cela m’épuisait beaucoup plus que tous les entrainements du monde réunis. Poussant un énième soupir de lassitude lorsque je réapparus dans ma chambre tout en haut de la haute tour acérée, j’avançais vers le vaste lit couvert de fourrure noir et m’y laissai tomber, me moquant de l’attitude que j’adoptais qui était loin de convenir à une chef de troupes sanguinaires. Oui, j’étais une femme aux capacités exceptionnelles, je me le disais souvent, j’avais aussi eu la chance d’être considérée comme quelqu’un de séduisant et la vie m’avait doté d’une intelligence et d’un esprit stratège développé. Néanmoins… Il y avait des jours où j’aurais tout simplement voulu fermer les yeux à jamais pour trouver le repos éternel auprès de mon seigneur des ténèbres.

C’était la fin du petit retour de Viladra BWAHAHA




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Kem Alran
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01.02.12 21:11
Kem écouta la Rêveuse refuser. Oui, refuser. Elle ne voulait plus être libre. A la place, elle demanda à ce que son oncle soit libéré. Elle faisait fausse route. Jamais Viladra ne marchanderait. Jamais.

Mais elle n'attendit pas la réponse de Viladra et revint vers lui pour terminer son travail. A la fin, il ne restait plus qu'une cicatrice, une de plus, et un peu de douleur qu'il pouvait mettre de côté sans peine. Il était sur un matelas mais se rassit. Il n'était pas à l'article de la mort. Et il voulait savoir ce qui allait se passer sous ses yeux. Il ne compris pas tout exactement, sauf les instructions qu'elle lui donna avant de partir :


-Lorsque tu seras apte à marcher, tu reprendras les entrainements habituels… Je comptais te présenter à la cérémonie mais avec ce qui vient de se passer, deux ou trois révisions de plus ne t’apporteront que du bien… Prépare-toi bien durant ces quelques jours, car je ne te ménagerai pas. Il est impensable que l’un de mes élèves se laisse surprendre par des mercenaires qui ne rentrent même pas dans la famille du chaos…

Il acquiesça, mais elle était déjà partie. Cérémonie ? Quelle cérémonie. Que lui réservait-elle encore ? Il se recoucha, regardant le plafond sale. Se laisser surprendre...oui, le terme convenait. Quel imbécile !

La Rêveuse s'approcha une nouvelle fois et lui fît ingurgiter des herbes médicinales, plus de force que de gré, et s'éloigna à nouveau. Il toussota. Quel goût ! Mais la douleur s'en alla. Bien...

Il enleva la couverture et se releva en silence. Si silencieux que la Rêveuse ne le remarqua pas. Il s'étira, chaque os émettant un léger craquement, nuque comprise, plia les jambes, bras, tout. Il fallait qu'il soit prêt. Elle l'avait prévenu : elle ne le ménagerait pas. Et il ne comptait plus la décevoir ainsi.


La Rêveuse continuait à peindre. N'avait-elle pas demandé à Viladra que les Mercenaires viennent peindre à leur place ? Bon, elle sifflotait, le sourire aux lèvres. Il s'approcha d'elle et dit :

-Merci.

Remercier quelqu'un...Il n'aimait pas. C'était comme s'il était lié à la personne. Mais il était obligé. Sans elle, il serait mort, poignardé et brûlé.

-Pourquoi as-tu préférée rester captive ?

Il était curieux de nature. Sauf qu'il avait réussi à maîtriser cette habitude lorsqu'il était avec son Maître. Elle ne répondait pas aux questions qui pour elle n'avait pas d'utilité alors que c'était tout le contraire pour lui. Et cette question était impotant à ses yeux. Pourquoi avait-elle choisi d'être prisonnière des Mercenaires alors que Viladra lui offrait le retour chez elle, auprès des Rêveurs, là ou elle pouvait courir, chanter et siffler autant qu'elle voulait ?
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02.02.12 17:48
J’avais touché juste. Je souris sans répondre à Kem, trop absorbé dans mes pensées pour vraiment comprendre ses paroles. Elles passèrent dans ma tête pour y stagnaient. Je l’ai laissé de côté toujours en souriant et en continuant à peindre. Ce que j’avais vu dans les yeux de Viladra de m’avait pas laissé indifférente. Pendant quelques secondes elle avait été plongée dans le désarroi puis elle avait fait mine d’être encore plus sévère. Encore plus glaciale et dur comme dure. Mais ça avait été de trop, dans cet excès j’avais su distinguer un peu de tristesse venant de loin et d’intérêt à mon égard. Mon sourire s’élargie.

"Tu pourrais peut être remercié cette mercenaire, elle t’a sauvé la vie." M’avaient chuchoté les étoiles

Au début je n’avais pas vraiment compris, puis je l’étais dit que c’était vraie. Mais en fait tout ce qu’elles c’étaient juste me montrer un petit aperçu des souffrances qu’avaient pu endurer Viladra dans le passé. Car maintenant à part ses souvenirs rien de pouvait plus la blesser apparemment. J’aurais aimé que mes amies célestes m’en disent plus sur le passé de cette jeune femme.

*Une blessure comme celle que tu as dû recevoir ne ce refermera jamais, c’est certain mais on peut toujours la soigner, en prendre soin pour qu’un jour elle ne nous fasse plus mal et qu’on l’oublie complètement. En fait Viladra, tu n’arrives pas à tourner complètement la page. Et pourtant, si on veut vraiment vivre, savoir oublié son passé est essentielle. Alors maintenant c’est à moi de t’apprendre certains petits trucs. Prépare-toi mercenaire, cette leçon sera la plus difficile que tu n’as jamais reçue.*

Je venais de prononcer cette phrase dans ma tête en espérant que Viladra pourrait l’entendre. Peut-être que les étoiles lui feront une petit visite parce que moi en tout cas je ne fais de la transmission de pensée.
Je me tournais vers Kem toujours tout sourire et lui mit un coup de pinceau sur la joue.

"Va te recoucher toi, je n’aimerais pas que la blessure s’ouvrent de nouveau !" lui dis-je puis, "Si je me sentais vraiment captive je serais partie. Il faut plus qu’une chaîne aux poignets et de pas pouvoir sortir d’une forteresse pour m’enfermer définitivement. Et puis j’aime bien la vue qu’on a à la fenêtre, mais si tu veux mon avis, je serais beaucoup mieux avec mes instruments !"

Puis je me mis de nouveau à peindre mais je fus très vite interrompue car on toqua à la porte. C’était le forgeron qui était venue voir où ça en était et il avait avec lui une pile de vêtement. Il ne dit rien et repartit aussitôt après que je l’eus remercié. Je posais les vêtements sur la chaise et me mis à les inspecter un à un en évitant de les tacher. Ils étaient tous sombre à par une robe grise très claire. Alléluia ! Et en plus ils m’allaient tous ! Deuxième alléluia !

"Et toi, pourquoi es-tu devenu mercenaire ?" demandais-je à Kem
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Kem Alran
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02.02.12 19:16
Enfin elle se retourna, lui mit de la peinture sur la joue en disant :

-Va te recoucher toi, je n’aimerais pas que la blessure s’ouvrent de nouveau ! Si je me sentais vraiment captive je serais partie. Il faut plus qu’une chaîne aux poignets et de pas pouvoir sortir d’une forteresse pour m’enfermer définitivement. Et puis j’aime bien la vue qu’on a à la fenêtre, mais si tu veux mon avis, je serais beaucoup mieux avec mes instruments !

Kem se nettoya la joue et se dirigea vers le matelas, mais pas dans l'intention de se coucher. Il n'avait pas envie. Il s'installa sur le rebord. On toqua à la porte. Aussitôt, Kem se tendit. Et se redétendit en voyant le forgeron avec des vêtements. Il repartit rapidement, après que la Rêveuse l'eut remercié. Elle examina les vêtements, d'un oeil méticuleux et son sourire s'élargit. Apparemment, cela lui plaisait.

-Et toi, pourquoi es-tu devenu mercenaire ?

La question le prit de court. Elle ne s'était même pas retourné. Pourquoi ? Pour offrir un meilleur destin à sa vie. Pourquoi ? Pour échapper à la misère. Pourquoi ? Pour devenir quelqu'un. Regardant le dos de la jeune fille, il dit, d'un ton inhabituellement calme :

-Parce que rien de mieux ne s'est offert à moi. Je dois tout à Viladra. Je ne sais pas ou je serais en ce moment.

C'était vrai. Il avait saisi la première occasion qui se portait à lui pour échapper à sa vie minable. Maintenant, il était devenu plus fort, plus sur, malgré l'incident survenu plus tôt, plus fin. Avant, dans les rues d'Al'Far, il était surnommé l'Enfant de la Mort. Parce que chaque matin, les gardes retrouvaient des dizaines de cadavres disséminés sur les toits ou dans les coins de rue sombres. Oui, il avait tué pas mal de gens. A Al'Far, il avait surtout tué les voleurs qui s'attaquaient aux marchands honnêtes, comme ceux qui avaient causé la mort de ses parents. Il s'attaquaient aussi aux gangs de jeunes qui semaient la panique. Il avait toujours été solitaire. Agissant dans l'ombre, il avait très vite était craint dans Al'Far. Personne n'avait pu le capturer. Même si certains avaient des soupçons, à cause de ses yeux. Couleur anormale, annonciatrice de danger pour certains, sorcellerie pour d'autre.

Il avait failli être pris, le jour où il avait rencontré Viladra. C'est pour sa, sans elle, il serait enfermé dans une cellule d'Al'Far, voir mort. Un jour, il retournerait là-bas. Un jour, il sèmerait une terreur invisible et indicible dans toutes les ruelles. Les gens le pensaient sans doute mort. Plus de victimes depuis un bon bout de temps. Mais un jour, l'Enfant de la Mort ressurgirait et refrapperait. Et ce jour sera affreux.

Et tout ceci ne pourrait se produire qu'avec l'aide de son Maître. Dure et intransigeante, elle apportait tout ce dont il avait besoin. Des chaînes. Elle le maintenait en laisse, sinon, il aurait déjà fait trop de dégâts dans ses moments de colère.

Il secoua la tête. Il s'était perdu dans ses pensées. Misao était installée à table, sans doute pour prendre un pause bien méritée. Il se releva et s'installa sur la deuxième chaise. En fait, elle griffonnait sur un calpin. Quoi il l'ignorait.


-Et toi, pourquoi es-tu devenue Rêveuse ?

Il avait aussi le droit de savoir. Et de toute façon, ils n'avaient pour le moment rien d'autre à faire mis à part attendre. Autant discuter...
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05.02.12 17:21
"Parce que ça m’offrait la liberté entre autre. Tout le monde dit les marchombres sont libre, les marchombres par-là, les marchombres par ci. Ou alors les mercenaires peu importe. Mais pour moi je ne vois pas où vous êtes libre. En fait vous privez les gens de leur liberté en les tuant et cela vous emprisonne, ça vous enfonce dans les ténèbres et ça vous rend prisonnier de la mort. Alors que moi, en étant rêveuse je ne fais que libérer ceux qui ont été menacé d’être mis en cage en les soignants. Et puis ça me permet de voyager où je veux, quand je veux et puis je peux aussi chanter et jouer. Tout est parfait." dis-je," Mais si je n’avais que ça, je serais réellement prisonnière de vous. Moi, j’ai autre chose, ma petite arme à moi. Ma clé qui ouvre toutes les cages."

Je me levais et allais chercher un deuxième matelas dehors.

"Je terminerai le reste demain. Tu sais où trouver de la nourriture ? Après on ira se coucher et demain tu n’iras pas t’entraîner. Peu importe ce que Viladra en pense tu resteras ici et tu te reposeras." Dis-je

edit vila: on verra s'il n'ira pas s'entrainer mouaha

Puis, Kem me conduisit jusqu’à une salle où manger tous les mercenaires. La nourriture avec l’air… Hum… Il allait falloir que je remplace le cuisinier aussi. Je me servis dans un plat dont le contenue avec l’air à peu près potable. Je m’assis à une table isolée en entraînant Kem à ma suite et je me mis à prier pour de ne pas mourir d’un empoisonnement alimentaire. Plusieurs regards étaient tournés vers nous, ce qui c’était passé devait avoir fait le tour de la forteresse. Je me retournais simplement et avec un grand sourire sarcastique je dis :

"Bon je sais que je suis très belle mais quand même, il ne faut pas exagérer. Votre assiette aussi est magnifique alors allez la regarder.

Puis je revins à mon assiette avant de me mettre à rire. J’avais aperçu de coin de l’œil les regards des mercenaires et cette petite réplique insolente valait le coup d’avoir été prononcée.

"Je sens que je vais peut-être m’amuser un peu plus que prévus." Puis je vis le regard sombre de Kem," Oh non ! Souris un peu !"
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Kem Alran
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05.02.12 19:29
[pas génial mais bon..]

En réponse, elle lui sortit une longue diatribe, expliquant qu'elle était libre, contrairement à lui ou aux Marchombres. D'ailleurs, mis à part le nom de la guilde, il ne savait rien d'eux. Absolument rien. Apparemment, ils étaient tout aussi redoutables que les Mercenaires, mais ne tuaient pas aussi facilement.

Elle alla dehors et revint avec un matelas avant de dire :

-Je terminerai le reste demain. Tu sais où trouver de la nourriture ? Après on ira se coucher et demain tu n’iras pas t’entraîner. Peu importe ce que Viladra en pense tu resteras ici et tu te reposeras.

Il ne répondit rien. Misao ne risquait rien de la part de Viladra. Elle lui avait sauvé la vie. Donc, pour un temps au moins, elle était tranquille. Mais lui non. Son Maître voulait qu'il s'entraîne. Il allait donc s'entraîner. Mais elle avait raison sur un point : il avait faim. Il l'emmena donc dans la salle commune ou tous prenaient leurs repas, enfin, ceux qui étaient présents dans la Forteresse. Sauf Viladra. Elle, elle mangeait dans ses appartements. Ce qui était mieux ainsi. La nourriture n'était pas fameuse, et il ne voulait pas qu'elle le voie ainsi. Il se laissa entraîner à l'écart par la Rêveuse. Il sentait tous les regards converger vers eux, les analysant.

L'histoire avait déjà fait le tour. Alors qu'il s'apprêtait à dire quelque chose Misao s'exclama :


-Bon je sais que je suis très belle mais quand même, il ne faut pas exagérer. Votre assiette aussi est magnifique alors allez la regarder.

Kem se retint de sourire. Elle les avait scotché.

-Je sens que je vais peut-être m’amuser un peu plus que prévus.

Puis elle le regarda et ajouta :

-Oh non ! Souris un peu !

Il mangea une bouchée de son repas avant de la regarder à nouveau en face, étirant ses lèvres en un sourire timide. Il n'avait plus sourit depuis si longtemps...Et, avec tous les Mercenaires, les rumeurs circuleraient bien vite...Et si Viladra en entendait une qui sous-entendait une relation entre eux deux, cela pouvait mal finir. Surtout pour Misao. Ce qu'il ne souhaitait pas. Pas après qu'elle lui ait sauvé la vie, même si c'était son travail. Elle mangeait aussi, et il voyait que ce n'était pas à son goût.

-Je suis désolé pour la nourriture. Tu dois être habituée à mieux...

Pour lui, c'était un régal. Vu de quoi il s'était nourri durant toutes ses années, il ne se plaignait pas. Et de toute façon, les Mercenaires avaient autre chose à faire que manger. En effet, la plupart s'en allèrent vite et, à la fin, il ne restait plus que lui et la Rêveuse, qui n'avait pas fini et qui n'avait plus prononcé un mot. La dernière phrase de sa diatribe lui revint en tête :

-Quelle arme as-tu ? La clé qui ouvre les cages ?

Il était curieux de le savoir et surtout, il voulait entretenir une conversation. Pour lui, ce n'était plus juste une prisonnière dont il avait la responsabilité. C'était, au contraire, un membre de la Forteresse, même si elle n'était pas Mercenaire. Elle les soignaient, donc contribuait à leur maintien. Donc, elle faisait parti de la Forteresse, même si elle ne connaissait pas la moitié de ses secrets. D'ailleurs, lui non plus. Elle repoussa l'assiette vide avant de le regarder.

Cela aussi était étrange. Elle n'avait jamais dévié le regard face au sien, n'avait jamais eut peur de lui à cause de ses yeux. Il faudrait qu'il lui demande, un jour.


-Veux-tu aller te coucher ? Nous pouvons discuter en route.

Il ne lui dit pas que sinon le cuisinier les jetterait dehors. Kem le voyait, derrière la Rêveuse, les regardant en fronçant les sourcils. Il devait encore tout nettoyer pour que le petit-déjeuner soit prêt à temps. ET ils gênaient. Misao acquiesça et ils sortirent sous le clair de lune. Kem attendit que Misao parle. Elle, elle savait le faire..
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06.02.12 16:46
"Kem, dis-moi tu crois vraiment que je vais te révéler ma seul et unique arme ? Mais tu veux que je te dise demain on aura un petit déjeuner correct." dis-je simplement

Sur le chemin quelques mercenaires me dévisagèrent et moi je leur répondis par un sourire étincellent. J’en vis d’autres qui se fusillaient du regard ou d’autres encore qui se menaçaient. Viladra avait commis une bien belle erreur ! Etre méchant mais ne pas avoir d’humanité c’était se menait à sa perte. Alors quand c’était tout un groupe de personne ! Les mercenaires étaient recherchés par tout le monde alors si ils n’étaient même pas fichus de s’entendre entre eux ça allait très mal tourner. Un jour, quelqu’un allait le découvrir et mettre à profit ce gros défaut. Les mercenaires étaient tout simplement en train de se détruire de l’intérieur et Viladra ne faisait rien pour empécher ça. Cet après-midi un mercenaire lui avait tenu tête et bien qu’il fut durement punis, la mort donc, ses collègues pouvaient bien se rassembler en groupe après-demain et décider de l’attaquer elle et ses élèves. Terrible erreur !
Une fois arrivé dans la salle qui m’était réservée je filais dans la salle de bain, j’en avais une pour moi tout seule heureusement et elle était à peu près propre ! Alléluia ! J’enfilais une longue chemise de nuit qui était… Noire ! Je sortis de la salle de bain en grimaçant.

"C’est horrible, j’ai l’impression d’être une ombre ! Un fantôme !" me plaignis-je

Il fallait dire que je n’avais pas vraiment l’habitude du sombre et de la discrétion. Je sortis dehors et tirais à l’intérieur de la chambre un paravent. Je l’installais devant mon matelas.

"Tu dors ici, les herbes que je t’ai donné risquent de ne plus faire d’effet d’ici quelques heures et je n’ai pas envie qu’on me fasse sortir en pleine nuit pour que je vienne te soigner. Alors tu restes de ton côté et si demain matin je te vois dehors je te fous la raclée de ta vie. Et juste comme ça, je suis capable de mettre un truc dans ton repas qui te feras vomir toute la journée alors tu fais ce que je te dis !" dis-je

Puis j’allais me coucher, j’écoutais un peu les étoiles puis finis par m’endormir. Kem ne me réveilla pas mais moi non plus quand je sortis très tôt pour aller voler de la nourriture dans la cuisine. A priori tant qu’elle n’avait pas été touchée par le cuisinier elle avait l’air bonne. Tant mieux ! Je rentrais dans la chambre et me mis à faire à manger tout doucement. Kem se réveilla bien avant que j’ai finis mais ça sentait déjà très bon. Je cuisinais très bien, c’était les vieux rêveurs de Fériane qui m’avaient appris. Une fois le déjeuner prêt, je le posais sur la table et m’assis en face du jeune mercenaire.

"Alors bien dormis ? Tu as encore mal ou c’est bon ?" lui demandais-je avant de poursuivre avec un : "Tu aimes ce que j’ai fait, j’ai oublié de prendre des trucs pour midi, il faudra que je retournes en voler à la cuisine.
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Kem Alran
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06.02.12 19:52
Misao ne voulut pas lui révéler son secret. Bon, il s'en était douté. Mais qui ne tente rien n'a rien... Ils retournèrent dans la maison attribuée à la Rêveuse. Kem pensait la raccompagner, vérifier qu'elle n'ait besoin de rien et puis s'en aller pour dormir avec les autres.

Il attendit donc qu'elle se change. Elle revint, vêtue d'une ample chemise de nuit noire. Elle se trouvait horrible et remarqua même qu'elle avait l'air d'un fantôme. Pas pour sa part...Pour lui, la chemise lui allait à merveille, soulignant ses courbes.

Il la regarda sans comprendre installer un paravent devant son matelas. Il allait lui dire qu'elle était seule et n'avait pas besoin de ceci lorsqu'elle lui dit :


-Tu dors ici, les herbes que je t’ai donné risquent de ne plus faire d’effet d’ici quelques heures et je n’ai pas envie qu’on me fasse sortir en pleine nuit pour que je vienne te soigner. Alors tu restes de ton côté et si demain matin je te vois dehors je te fous la raclée de ta vie. Et juste comme ça, je suis capable de mettre un truc dans ton repas qui te feras vomir toute la journée alors tu fais ce que je te dis !

Il la regarda, estomaqué, mais ne dit rien. Elle avait pris le même air que Viladra, en moins terrible certes, mais elle l'avait adopté. Et lorsqu'une femme le faisait, il valait mieux pour un homme qu'il obéisse. Au moins, il avait compris sa. Il alla donc se coucher pendant qu'elle faisait de même et s'endormit aussitôt. Tout le monde aurait pu les attaquer. Mais rien ne se produisit. Et rien ne le réveilla en sursaut.

Le lendemain, il entendit vaguement Misao se lever. Mais il ne fît rien. Il voulait voir ce qu'elle préparait...Mais il se rendormit une nouvelle fois et ce réveilla un peu plus tard, attiré par une bonne odeur. Il se redressa en s'étirant et vit que c'était Misao qui cuisinait. Il se leva et s'installa à table. Son ventre grognait.
La Rêveuse s'assit en face de lui avec son petit-déjeuner.


-Alors bien dormis ? Tu as encore mal ou c’est bon ?

Il n'eut pas le temps de répondre.

-Tu aimes ce que j’ai fait, j’ai oublié de prendre des trucs pour midi, il faudra que je retournes en voler à la cuisine.

Il avala ce qu'il avait en bouche et répondit :

-J'ai bien dormi, merci. Et toi ? Non je n'ai plus mal et oui j'aime ce petit-déjeuner. Mais je ne voudrais pas que tu continues de voler. Si l'on t'attrape, tu auras des ennuis aussi sûrement que moi, sauf qu'ils seront bien pire avec toi.

Il ne voudrait pas qu'elle se fasse tuer juste pour de la nourriture. Mais il devait avouer que c'était délicieux. Depuis combien de temps n'avait-il plus mangé ainsi ? Il sourit. Trop longtemps. Une éternité. Il finit son assiette et aida la jeune fille à débarrasser. Puis il la regarda et lui dit :

-Il faut que j'aille m'entraîner. Je ne voudrais pas me rouiller. Désolé. Je reviendrais dans une heure.

Il ne lui laissa pas le temps de répondre et se dirigea vers la porte. Au dernier moment, il se retourna et ajouta :

-Ne fais pas de bêtise et ne t'inquiètes pas, je ferais doucement.

Il sortit sous un grand soleil qui pointait au-delà des arbres et se dirigea droit sur les mannequins. Il devait s'entraîner. Il repensa à quelque chose. D'abord courir. Ensuite les muscles pour les armes. Il se mit donc à courir en petites foulées le long des remparts pour ne gêner personne, concentré. Courir une heure, revenir voir Misao et continuer avec les armes. Beau programme. En espérant que la Rêveuse ait de quoi s'occuper...
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06.02.12 20:43
Je fis la moue, Kem n’avait donc pas écouté ce que je lui avais dit. Mais bon, j’allais lui rendre la pareille ! Je m’habillais et pour une fois je fis ravi d’avoir des habits noirs. J’enfilais un jean sombre et un pull noir ainsi que des ballerines de la même couleur. Pas contre je me demandais pourquoi tout ça était-il si slim. Je soupirais et m’attachais les cheveux avec une énorme pince. Là au moins ils allaient peut être tenir en place. Je sortis calmement puis je me dirigeais vers la cuisine. J’entrais par la fenêtre ouverte et me glissais dans l’ombre tel une apprentie mercenaire. A cette pensée je faillis éclater de rire. Moi ? Une tueuse ? Jamais de la vie ! Tout à coup je vis le cuisiner arriver, ce n’était pas vraiment le moment à vrai dire. Alors dès qu’il m’eut tourné le dos je pris une petite cuillère et la lançais vers un verre d’eau qu’il venait juste de poser sur le bord d’une des tables. Il bascula et tomba par terre pour se briser. Le cuisinier regarda aux alentours et heureusement il ne me vit pas. Il se pencha en jurant et commença à ramasser les débris. J’en profitais pour me glisser dans la réserve et soupirais. Je pris tout ce dont j’avais besoin et repartis aussi sec en évitant de me faire voir. Je faillis croiser Kem en route mais je me cachais pour qu’il évite de me voir les bras chargés de nourriture volée. Une fois revenue dans mon nouveau chez moi, je finis de peindre et installer les meubles, rentrant armoire, lits, le reste des chaises et des matelas et tout le barda qui allait avec. Une fois cela finit je courus voir le forgeron et lui demandais de me fabriquer des étagères et un autre plan de travail. Après je lui fis un peu la causette et je lui demandais où je pouvais trouver des plantes. L’homme m’indiqua une échoppe et j’y fis quelques nouveaux achats avant de revenir chez moi. Je fis les lits et une fois les étagères et le plan de travail apportés je rangeais tous mes achats dedans. Alors je me mis à faire à manger.
Mais quelques minutes plus tard on m’apporta un mercenaire avec un poignard dans l’épaule.

"-Et qui était son ennemi ?" demandais-je
"-Moi." Dit un homme avec un air très fier
"-Pff ! Je pensais que c’était, je ne sais pas moi, un marchombre ou quelque chose comme ça. Pas un de ses alliés !
-Mais il m’a cherché.
-Oh, excusez-moi je, vous me soulez un peu, je peux avoir un poignard ? Et puis surtout ne bouger, il faut me faciliter les choses hein !"


A partir de là plus personne ne dit rien. Une fois mon rêve achevé, je donnais quelques herbes au blessé et lui dit de dormir. Les deux autres hommes sortirent et moi j’installais l’énorme paravent devant les lits pour les blessés. J’ouvris la fenêtre pour faire évacuer l’odeur du sang et me diriger vers le lavabo pour me laver les mains qui étaient maculés de rouge. C’est à ce moment-là que Kem arriva en s’essuyant le front. Je mis un doigt devant ma bouche puis désignais le paravent. Je me lavais les mains puis m’approcher et je lui donnais une pichenette sur le front.

"Tu ne m’avais pas dit que tu ferais doucement ?" lui dis-je, "Bon, je vais réchauffer le repas, toi mets la table."

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Kem Alran
Féminin
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Mon personnage
Sexe et âge: Homme de 29 ans
Aptitudes:
Kem Alran
Itinérant



06.02.12 22:09
Kem s'était arrêté lorsque ses jambes avaient commencé à le supplier un peu trop violemment que c'était de trop pour elles. Une main sur la hanche, reprenant son souffle, le front emperlé de sueur, il regarda les autres. Tous s'entraînaient. Lancer de couteau, combats divers, courses, grimpette...il y avait de quoi faire lorsque l'on n'était pas en mission. Il vit qu'il était largement temps de rentrer. Voir si Misao n'avait pas fait de bêtise ou pire, si aucun Mercenaire n'avait réessayé la même stupidité que la veille.

Il marchait lentement, sans bruit, se glissant dans tous les recoins. Personne ne le voyait. Sauf ceux à qui il permettait de le voir. Il approcha de la maison et sentit différentes odeurs. La nourriture tout d'abord, elle devait sans doute avoir à nouveau volé, puis du sang. Il y avait eu un client pour elle apparemment. Il entra et allait parler lorsqu'elle lui fît signe de se taire en montrant le paravent qui abritait sans aucun doute le Mercenaire blessé.


Elle le regarda et, avec une tape sur le front, lui asséna :

-Tu ne m’avais pas dit que tu ferais doucement ? Bon, je vais réchauffer le repas, toi mets la table.

Il écarquilla les yeux. Oui, il avait fait doucement ! Mais tout le monde transpirait ! Il obéit à la jeune fille, tout en imaginant la tête que ferait Viladra si elle le voyait...

Puis il s'installa en face de la Rêveuse, comme le matin, et commença à manger. C'était encore plus délicieux qu'avant ! Du siffleur, des légumes, du vin...Il salivait et ne savait même pas s'il pourrait tout avaler. Elle était souriante. Il en oublierait presque qu'il était Apprenti Mercenaire et elle "prisonnière" volontaire. De temps en temps, ils entendaient le Mercenaire gémir et se tourner. Les herbes ne faisaient pas un bon effet sur lui...

Ils rangèrent tout et Kem ressortit. Maintenant, les combats. Il devait apprendre à être un peu plus sur ses gardes et réactif. Sinon, la prochaine serait la dernière. Il n'aurait pas toujours Misao ou même Viladra pour le défendre. Et en plus, il s'était très bien débrouillé dans les ruelles d'Al'Far. Il y arriverait aussi maintenant. Il engagea le combat à mains nues avec un Mercenaire disponible. ET comprit vite qu'il n'avait pas encore tout à fait le niveau. L'autre le plaqua violemment au sol, sans ménagements. Souffle coupé, Kem se maudit d'avoir pris un homme confirmé. Il aurait pu commencer avec un Apprenti disponible. Il repoussa son adversaire des pieds et se remit debout, prêt à recueillir l'assaut. Qui ne tarda pas. Kem reçut un énormé coup de talon dans la poitrine, puis un coup de coude dans la mâchoire. Il sentit le sang couler dans sa bouche.

Crachant rageusement, il serra les poings et sourit. L'autre ne comprit pas. Il ne faut jamais sous-estimé quelqu'un. Kem se précipita sur le Mercenaire, évita un coup, un deuxième et réussit enfin à lui agripper la cheville et le faisant tomber en arrière. Puis, d'un coup de talon, il lui écrasa le nez. Dans un grognement, l'autre lui fît signe de s'arrêter. Kem l'aida à se relever. Il avait le nez en sang. Mais lui avait la bouche en sang. Ils étaient quites !

Kem lui proposa d'aller voir la Rêveuse pour tout réparer mais il refusa. Un nez cassé se réparait tout seul avec le temps. Haussant les épaules, Kem se détourna et repartit vers la maisonnette. Il s'était tout de même battu deux heures ! Et il n'avait même pas réussi à l'assomer. Viladra avait raison. Il lui fallait bien plus d'entraînement. Approchant de la maison, il entendit le sifflement de la Rêveuse. Il sourit. Elle était contente de sa situation au moins. Et qu'allait-elle dire en le voyant ? Il n'allait pas tarder à le savoir ...
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