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Une prisonnière supplémentaire [rp Misao + Viladra]
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07.02.12 21:03
L’après-midi ne fut pas vraiment remplie. On m’emmena un autre mercenaire alors que le premier avait carrément forcé le passage pour sortir en affirmant qu’il était guérir. Dix minutes plus tard on me le ramena et c’est là que je me mis à rire. L’autre avait une jambe cassée. Je me demandais comment ils faisaient tous autant qu’ils étaient avant d’avoir une rêveuse, moi donc. Quand je commençais à trop m’ennuyais je partis de nouveau vers l’échoppe en quête de quelques livres. Il n’y en avait que trois. Bon, on ne pouvait pas dire que les mercenaires étaient de grands lecteurs… Je repartis donc avec mes trois pauvres bouquins et trouvais un de mes blessés hurlant. Comme Kem il avait reçu un poignard dans le ventre mais il ne s’en était pas aussi remis et il avait essayé de se lever. Je l’aidais donc à se recoucher et lui dis de dormir. Il ne se le dit pas dire deux fois, à peine avait-il fermé les yeux qu’il s’était mis à ronfler. Je m’assis donc sur un lit et me mis à lire tranquillement. Cette histoire n’était pas vraiment intéressante mais peut être le deviendra-t-elle après. Mais bientôt je refermais me livre prise d’une soudaine nostalgie envers tous mes instruments de musiques. Je me souvenais de ses soirées passés à chanter devant tout Fériane alors que les vieux rêveurs nous exécutaient quelques pas de danse témoignant de leur ancienne jeunesse. Je souris à cette pensée puis je me mis à m’inquiéter pour mon oncle. Mais en voyant Kem d’débarquer la bouche en sang et une grande trace de boue sur le tee-shirt. Je fermais un moment les yeux. Mais qu’est-ce qu’il fallait que je fasse pour qu’il m’écoute. L’enfermer à clé ici ? Certainement pas, il trouverait un moyen de sortir. Je passais ma main droite sur mon visage en soupirant.

"Tu t’es bien arrangé." Dis-je simplement

Puis je me détournais. J’en avais marre de le soigner pour que quelques heures plus tard il me revienne couvert de sang. Alors je n’allais pas dérouler de rêve pour lui. Débrouille toi tout seul mon grand ! J’allais chercher quelques herbes pour aller les administrer à un des blessés qui n’arrêtait pas de gémir. Puis j’attrapais un sac et ouvris la porte. J’avais encore plein de nourriture mais j’allais en chercher juste pour énerver ce cher Kem. Après tout je ne faisais que je lui rendre la monnaie de sa pièce. Avant de refermer la porte je lui tirais la langue.

"Garde ces deux blessés." Lui dis-je

J’étais sûr qu’il n’allait pas m’en aller chercher à manger comme ça. Je ne m’étais pas trompé. Quelques secondes plus tard il apparut derrière moi. J’ouvris la porte pour accéder dehors et je vis qu’il pleuvait alors qu’il y avait seulement quelques minutes il faisait beaux. Eh ben ! Le temps change bien vite ! Mais moi quand j’ai une idée en tête elle ne risque pas de bouger. C’est donc pour ça que je m’aventurer dehors.

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Kem Alran
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07.02.12 22:07
Misao le regarda comme une mère regarde son fils qui s'est bagarré. Ce qui le fît sourire légèrement. Elle alla soigner les Mercenaires qui gémissaient, allongés sur les lits. Il n'avait pas besoin de soin, juste de cracher le sang de sa bouche. Et il n'avait pas mal. Elle revint vers lui, un sac à la main en lui disant :

-Indian"Garde ces deux blessés.

Il ne comprit pas. "Indian" ? Mais il avait compris autre chose. Elle allait à nouveau voler de la nourriture. Elle se dirigeait à grands pas vers la porte et il la suivit. Elle ouvrit la porte et s'arrêta en constatant qu'il pleuvait. Etrange. Il faisait beau il y a cinq minutes ! Il voulut la retenir, lui dire quelque chose pour l'en empêcher, mais elle fût plus rapide et s'éloigna dans la pluie battante. Il sortit également, mais ne la vit nulle part. Oui, les tuniques noires rendaient invisibles par ce temps...

Maugréant entre ses dents, il rentra dans la maison et alla cracher le sang qui coulait toujours dans sa bouche. Une fois fait, il enleva un peu la boue de ses vêtements, pour avoir l'air présentable au cas où. Que faisait-elle ? Si quelqu'un survenait, ou même Viladra et qu'elle n'était pas là, il ne saurait pas quoi dire. Et ni mentir. Pas avec son Maître. Elle devinait tout.


Il vit un livre, posé sur la table. Il s'installa et l'ouvrit. Malheureusement, son niveau de lecture était trop faible pour qu'il prenne goût à cette activité. Alors il reposa le livre et contempla le feu qui brûlait dans la cheminée. Les blessés gémissaient. L'un d'eux ronflait même. Et Misao ne revenait pas. Que fabriquait-elle ? Si seulement il pouvait la retrouver avant qu'elle ne fasse une grosse bêtise...

Il s'étira les muscles, ne sachant pas quoi faire d'autre, fît craquer ses os un par un pour finalement reprendre sa place initiale. Pfff...coincé là a attendre que la Rêveuse daigne revenir pointer le bout de son nez !


Il décida d'affûter son poignard, le temps qu'elle revienne. Ce serait toujours sa de fait...


[je suis désolée c'est court et il se passe rien, mais je sais pas trop quoi faire ! aurais-tu une idée ?]
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08.02.12 19:05


Je regardais derrière moi, Kem avait arrêté de me suivre. Bon, je n’avais plus aucune raison de courir, et je laissais tomber mon sac. Je me mis à marcher sous la plus, des ombres passaient près de moi sans me voir. Je ne les voyais pas vraiment. Tout le monde était occupé à rentrer pour se mettre à l’abri. Moi je faisais le contraire, je me dirigeais vers l’opposé de ma maison. C’était à n’y rien comprendre. D’habitude je serais rentré la première sans même penser aux autres. Il fallait avouer que j’étais un peu égoïste dans le fond… Je marchais donc sans savoir où j’allais, tel une âme en peine. Je ne voulais pas rentrer et voir le visage en sang de Kem. Cet idiot ! Je ne soigne pas les gens pour qu’ils se blessent de nouveau deux minutes après. Je fis le tour de la forteresse. J’aurais pu très bien m’enfuir, personne ne m’aurait vu. Mais pour ça, il aurait déjà fallu que je puisse escalader le mur. Avec ses fichues chaines qui me lier les poignets je ne pouvais rien faire. Et puis de toute façon je n’avais pas vraiment envie de partir. Alors autant de pas tenté de choses impossibles que je n’avais même pas envie de faire. C’est logique non ? Je me retrouvais devant mon point de départ. J’avais détaché mes cheveux et j’étais trempé jusqu’aux os. J’avais dû prendre plusieurs heures pour faire ma grande promenade humide. J’entrais dans mon nouveau chez moi. A part la cuisine, la grande qui me servait de tout le reste je n’avais rien vu d’autre. J’ouvris la première porte que je vis et tombais sur une pièce vide, sombre et poussiéreuses. Je vis même passer un rat. Pauvre animal… Il devait passer sa vie à se cacher dans l’ombre et à voler. Moi au contraire je faisais tout pour de pas être discrète, me donnant en spectacle et provoquant tout ce qui pouvait être provoqué. Pour ne pas être oublier, pour que les étoiles disant qu’elles ne se souviennent plus de mon histoire. Après un long moment de passé à ouvrir des portes donnant sur des pièces vides, je tombais sur un piano. Un vieux piano qui était sûrement désaccordé mais sur un piano quand même ! Que faisait-il là ? Grand mystère. Si quelqu’un était au courant de son existence ? Sûrement personne. Mais je ne pus m’empêcher de m’asseoir sur le bas tabouret et caresser le clavier blanc et noir pour enlever la poussière. Puis, j’appuyais lentement sur une touche puis sur une deuxième. Pas si désaccordé que ça l’instrument. Alors emporté par mon élan je me mis à jouer. Puis lentement j’y ajouter ma voix, partant dans un chant d’une extrême douceur. Montant dans des notes si hautes que rare était les personnes à pouvoir les chanter. Je jouais, en y mettant toute mon âme. Je ne fis pas attention à la porte qui s’ouvrait, à la silhouette qui se posta dans l’embrasure. Je ne fis pas non plus attention à l’eau qui dégoulinait de mes cheveux, au fait que j’étais gelé et que j’étais sur le point de m’évanouir à cause de la fatigue. Je jouais et je chantais pour ne pas me faire oublier, pour que mon chant monte jusqu’aux étoiles et à leur amie la lune. Pour que même si elle n’était pas encore tout à fait sortie elles se joignent toutes à moi. Je ne m’arrêtais pas quand j’entendais une note fausse s’échapper de ce piano miraculeux. Pourquoi donc devrais-je tout reprendre ? Pour que soit ce que je fais soit parfait ? Mais rien n’est parfait ! C’est une chose primordiale qu’il faut absolument retenir car si on cherche la perfection on peut devenir fou. Pas dans le sens bizarre, non ! Mais dans celui où on perd de vu l’essentiel, où on est plus capable de se comprendre soit même.
Un souvenir me revint à l’esprit. « Ta mère m’a toujours dit que les étoiles n’oubliaient jamais une seule histoire. Pas une seule ». Bien sûr mon oncle, bien sûr. Je sais aussi que même les histoires les moins intéressantes peuvent être captivantes quand ce sont les étoiles qui les racontent. Mais moi, je ne veux pas que ce soit grâce à ces bougies célestes qu’elle soit intéressante mon histoire. Je veux que, où qu’elle soit raconté et peu importe qui la comte je veux qu’elle soit intéressante. C’est jute à cause de mon honneur. C’est simple.
J’appuyais sur la dernière note et là je m’évanouis sur le piano.



[Euh, le "Indian" c'est un bug de mon codage...]

edit Vil: hahaha c'est bien ce que je me disais x)
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Kem Alran
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12.02.12 13:38
Kem se leva et alla vers la porte. La pluie tombait toujours et il ne voyait pratiquement plus rien. Cela faisait longtemps qu'elle était partie. Et il commençait à avoir peur qu'un Mercenaire n'ait pris sa revanche. Aussi sortit-il. Il marcha, faisant attention à ne pas tomber, rapidement trempé jusqu'aux os. Alors qu'il pensait aller s'abriter un peu, son ouïe fine perçut un son. Un son merveilleux. Et il n'y avait qu'une seule personne pour le produire.

Il accéléra donc, guidé par le son et la voix qu'il percevait à peine. Il arriva devant une maison défréchie. Il colla son oreille à la porte. Oui, c'était bien là. Il entra discrètement et resta dans l'embrasure. Misao jouait sur un vieux piano dont il ignorait l'existence. Elle chantait aussi. C'était un son pur, simple, malgré les fausses notes de temps à autres. Il resta là, n'osant la perturber, l'eau dégoulinant le long de ses épaules, laissant le froid s'infiltrer dans ses vêtements. Il ne savait pas si elle l'avait vu. Mais ce n'était pas grave.

Elle réussit à terminer la chanson. Elle s'écroula sur le piano juste après, lachant un son aigü. Kem sourit et alla vers elle. Délicatement, il la souleva. Elle était légère. Puis, d'une démarche ralentie, il tenta de courir vers la maison attribuée à la Rêveuse. Il donna un coup de pied à la porte pour qu'elle s'ouvre et pénétra à l'intérieur. La bougie brûlait encore, émettant une faible lueur dans la pièce principale. Il entendait encore le ronflement du Mercenaire. Sommeil de plomb. Il n'avait rien entendu. Ou il faisait semblant de dormir. Il se dirigea vers le lit de Misao et l'allongea dessus, posant les couvertures sur elle pour qu'elle n'ait pas froid. Puis il alla se sécher les cheveux et alla lui aussi se coucher.

Pourquoi avait-il la fâcheuse impression que le lendemain apporterait une nouvelle désagréable ?
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12.02.12 18:07
Je fus réveillé par les reniflements et la toux de quelqu’un dans ma chambre. J’ouvris les yeux lentement en pensant que j’allais être ébloui par le soleil mais ce ne fut pas le cas. Un paravent me cacher toute la pièce. Mais c’était quoi ce délire ? Depuis quand j’avais un paravent dans ma chambre moi ? Quelqu’un toussa de nouveau dans la chambre et je m’y mis aussi. J’avais mal à la gorge, j’avais chaud, j’avais la rhume et un horrible mal de tête. Bon, première information, j’étais malade. Mais pourquoi il y avait quelqu’un d’autre dans ma chambre ? Tout à coup la lumière se fit dans mon esprit encore à moitié endormit et je me souvins que je n’étais pas à Fériane. Quelques secondes plus tard les évènements de la veille refaisaient eux aussi surface. Ok, j’avais l’air d’avoir de la fièvre. Je m’enroulais dans plusieurs couvertures et me levais péniblement. J’avais la tête qui tournée et j’avais l’impression que j’allais tomber à chaque pas. Mais je continuais vaillamment. Un peu de courage ma belle ! Je préparer une tisane et allais m’asseoir sur une chaise en attendant qu’elle chauffe. Sortir comme je l’avais fait hier n’était pas malin et en plus ça faisait un peu comportement d’adolescente en crise. Je soupirais et allais versais la tisane dans deux bols. J’en apportais une à Kem qui avait dormis ici. Il était réveillé, je lui fis signe de se taire et je lui tendis le bol avant de retourner me couché. Je disparus sous la montagne de couverture mais au même moment on toqua à la porte. Deux hommes entrèrent.

"La rêveuse est off retournez d’où vous venez et faîtes passer le message aux autres que je suis en vacances." Dis-je d’une voix roque
"-Parce que vous avez le droit à des vacances ?
-Parlez moins fort. Je ne sais pas mais je suis malade alors dégagez. moi malade, plus de politesse
-Et on fait comment nous ? On a un blessé à soigner !
-Et comment faisiez-vous avant que j’arrive ?
-On se débrouillait tout seul comme des grands.
-Eh ben démerdez-vous tous seul comme des grands !"


Les mercenaires repartirent sans rien dire. C’est bien ! Gentils toutous ! Et oui, je peux être de mauvaise humeur mais il ne vaut mieux pas que ça arrive. Kem avait l’air en meilleur état que moi car je l’entendais se déplacer et il faisait beaucoup trop de bruits. Je lui fis savoir puis je fus prise d’une nouvelle quinte de toux. La tisane ne devrait pas tardé à faire effet mais il fallait encore que j’attende un peu.
Quand je pus enfin marcher sans chanceler et que mon mal de tête se fut calmer je me levais et me rendis à la cuisine. Kem n’était pas là. Je l’appelais plusieurs fois, enchevêtrait sous toutes mes couvertures. Tout à coup le mercenaire blessé ce mit à m’appeler.

"Tu fermes ta gueule et tu te rendors." Lui dis-je avant de me remettre à tousser

J’avais prévenue, moi de mauvaise humeur il ne fallait pas s’attendre à beaucoup de politesse. Je repliais mes genoux contre moi et posais ma tête dessus. Je ne sais pas combien de temps je suis resté ainsi mais je ne relevais la tête que quand Kem apparut.

Tu étais où ? lui demandais-je


edit vila: attention, après Kem je posterai =D
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Kem Alran
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12.02.12 18:35
[Puis-je savoir ce qu'il y avec Vil' ? ]

Kem s'était levé tôt, comme toujours. Il entendait la toux du Mercenaire. Il fît sa toilette en silence et lorsqu'il revint une deuxième quinte de toux s'était ajoutée. Allons bon ! La Rêveuse était malade aussi....
Il alla se plaçer à la fenêtre. Le soleil se levait à peine. Il entendit un bruit de couverture puis de pas. Il se retourna. Misao approchait, chancelante, drapée dans une tonne de couvertures. Elle prépara deux bols de tisane et lui fît signe de se taire en lui tendant le sien. De toute façon il n'avait rien à dire. C'était de sa faute si elle était malade...

Elle alla immédiatement ce recoucher. Kem se leva et rangea les bols. Puis deux Mercenaires apparurent avec l'un des leurs blessé au bras. Sans scrupules ni politesse, Misao les renvoyer d'où ils étaient venus. Kem sourit. Au moins, ils savaient qu'elle n'avait pas peur d'eux.

Il s'occupa du mieux qu'il pût, rangeant et nettoyant -il ne l'avait jamais fait auparavant...- et finalement décida de sortir. La Rêveuse saurait se soigner seule.

Il se dirigea à grand pas vers les manequins avec des couteaux de lancer. Les autres Mercenaires le regardaient comme s'il était responsable de tous leurs problèmes...Soupirant, il continua à s'entraîner...Courir, se battre, lancer...Tous les exercices possibles il les fît, pour être prêt lorsque Viladra viendrait.

A midi, son ventre lui rappela qu'il fallait manger et il retourna chez la Rêveuse. Elle était installée sur son matelas, la tête sur ses genoux pliés. Il entra et elle lui demanda ou il était allé.


-Je suis allé m'entraîner. Pourquoi ?

Elle se leva et il lui fît signe qu'il cuisinerait. Oui, il savait faire quelques petites choses en cuisine. Sinon, il n'aurait jamais survécu à Al'Far. Il prépara une omelette, rare plat qu'il savait faire quasiment à la perfection et ils mangèrent en silence, Misao savourant chaque bouchée.

-As-tu besoin de quelque chose de spécial pour soigner ton rhume ou autre ? Demanda-t-il ensuite

S'il pouvait faire quelque chose...

Seul inconvénient, la boule dans son estomac le prévenait toujours encore que la journée ne se finirait pas sans une catastrophe...


[je n'ai pas trop d'idées de catastrophes mais bon, on verra sa en temps voulu !]


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14.02.12 12:35
En effet la catastrophe arriva, enfin si on pouvait appeler ça ainsi. Moi j’aurais plutôt dis une manifestation. La porte s’ouvrit et alla calquer contre le mur laissant ainsi apparaître un troupeau de mercenaires portant des blessés.

"-Bon maintenant la rêveuse tu vas te mettre au travail pigé ?" lança tout de suite l’homme à la tête du groupe
"-La rêveuse elle est off, elle a perdu, game over. Alors le gentil petit troupeau de grosses vaches il va allait se faire foutre !" répondis-je en me massant les tempes
"-C’est que tu nous insultes là !
-En principe oui.
-Tu vas voir, bientôt tu vas te retrouver avec la tête en moins !
-Oui c’est ça et vous vous retrouverez sans rêveuse à crier que vous vous voulez vos petites mamans.
- De toute façon tu ne nous serres à rien.
-Ah oui, tu paris ? dis-je en me levant d’un coup, ce qui eut pour effet de troubler ma vision
-Parfaitement ! Et puis si tu les soignes pas on blesse l’autre là, comme ça, lui tu seras bien obliger de t’en occuper, puisque tu tiens tellement à lui ! dit-il en désignant Kem
-C’est lui qui m’a faîte prisonnière… Mais de toute façon si vous le touchez-vous allez avoir des nouvelles de Viladra.
-Ah ouais, ce n’est pas faux…
-Alors maintenant vous dégagez avant que je vous jette par la fenêtre espèces d’idiots !
-On va aller voir Viladra pour voir ce qu’elle en pense tient.
-Ouais c’est ça allé vous réfugiez chez mamie Viladra et tant que vous y êtes blessé là elle. Comme ça je la soignerais !"


Je retombais lourdement sur ma chaise en me massant toujours les tempes. J’attrapais quelques plantes et je les fis de nouveau bouillir puis j’allais voir les deux mercenaires qui étaient encore là. Ils étaient presque guérit tous les deux et ils me dévisageaient avec des yeux ronds. Je retournais m’assoir et fixais silencieusement Kem en buvant ma tisane. Je me dis que si il allait s’entraîner cet après-midi et qu’il revenait blessé je le mettrais dehors après lui avoir donné une bonne claque.

"J’aimerais bien avoir les yeux vairons." Dis-je à la place,"Mais avec un mauve quand même."

Puis on toqua à la porte, je soupirais et criais :

"Quoi encore ? Vous êtes allé voir mamie Viladra et elle vous a raconté une histoire pour vous endormir pour que vous oubliez la méchante rêveuse qui vous à traumatisez c’est ça ?"

Sauf que là j’aurais mieux fait de me taire… Ça, c’était la catastrophe !
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Viladra Memphis
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Viladra Memphis
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14.02.12 22:46


.:I nouvelle intervention... I:.


"Allume ta prunelle à la flamme des lustres !
Allume le désir dans les regards des rustres !
Tout de toi m'est plaisir, morbide ou pétulant ;

Sois ce que tu voudras, nuit noire, rouge aurore ;
II n'est pas une fibre en tout mon corps tremblant
Qui ne crie : O mon cher Belzébuth, je t'adore !"


Une prisonnière supplémentaire [rp Misao + Viladra] - Page 3 174963Sanstitre

Hrp : je fais rapido mais j’avais envie de poster x)

J’étais en plein ébat… Vous savez, les hommes comme les femmes ont des désirs à satisfaire. Pour ma part, je me trouvais actuellement en pleine action dans ma chambre sombre quand des bruits de pas précipités dans le couloir me tirèrent de mes douces rêveries et je repoussai l’homme qui partageait momentanément ma couche. Lâchant un soupir exaspéré, je me rassis dans les couvertures et attrapai une veste de soie noire avant d’ouvrir la porte devant laquelle s’arrêtèrent en catastrophe trois mercenaires surpris de me voir si peu vêtue. Notant dans leur regard l’étonnement, l’envie, et aussi l’idée de m’attaquer maintenant dans ce qu’ils croyaient être une situation favorable pour eux, mon regard de glace enlevèrent toutes leurs idées stupides et le moins couards des trois commença enfin à parler. Balbutiant des paroles aussi stupides qu’il semblait l’être, il me parlait de mon apprenti, puis de la rêveuse, puis de ses entrainements et de ses blessures…

Qu’attends-tu pour aller te faire soigner, abruti. Lâchais-je, méprisante. Elle est là pour ça, pas pour faire en sorte que tu viennes pleurnicher à mes pieds…

Elle refuse de nous soigner, ma Dame ! Permettez-moi de m’occuper de son cas…

Il était évident que j’allais refuser. Pourquoi ? Tout d’abord parce que cette fillette avait été ramenée par mes soins et qu’il était donc naturel que sa mort vienne de ma main et non de celle d’éléments extérieurs. De plus, si elle refusait de les soigner eux, je m’en moquais absolument tant qu’elle s’occupait de ceux qui faisaient parti de mon cercle privé. Néanmoins… Lui permettre de désobéir maintenant était synonyme de lui accorder un morceau de liberté qui prendrait par la suite beaucoup trop d’ampleur pour une prisonnière comme elle… Il fallait donc que j’intervienne encore une fois… Comme si je n’avais que ça à faire.
Poussant un nouveau soupir, je rentrai à nouveau dans ma chambre et fis signe à mon partenaire temporaire de dégager tandis que je me rhabillais. Prête, je rejoignis les mercenaires dans le couloir qui me décrivirent avec force détails de quelle façon elle les avait rembarrés et le nombre de blessés qui risquaient de crever si elle ne s’en occupait pas. Mais comment faisaient-ils avant… Oui, c’est vrai que nous avions moins de morts depuis le peu de temps qu’elle était là. Peut-être allais-je devoir encore une fois instaurer de nouvelles règles pour que l’on arrête de nous entretuer… Au bout d’un moment, l’empire n’aura plus qu’à croiser les bras et à nous regarder faire pour gagner.

C’est bon, je vais aller voir. Soupirais-je, comme une mère excédée de ses enfants.

« On a l’impression que tu prends dix ans de plus, parfois.
Non mais j’ai parfois l’impression d’avoir cinquante ans plutôt que trente…
Vingt ans ? Ma foi… Pourquoi pas. »

Lorsque j’arrivai à l’endroit où elle avait élu résidence, une dizaine de blessés tentait de bander leur plaie et certaines n’étaient pas jolies à voir. Le silence s’imposant dès que ma présence fut remarquée, ceux qui étaient en état s’inclinèrent, les autres se contentant d’hocher la tête. Ne répondant pas à leur salut, je laissai passer devant moi l’un des mercenaires qui frappa deux coups à la porte avant d’entrer.

Depuis quand devons-nous nous annoncer dans nos propres demeures, imbécile… Sifflais-je entre mes dents.

Sans attendre de réaction de sa part, j’avançai dans la salle où se trouvaient mon apprenti en train de manger docilement et la rêveuse qui, au vue de son visage, ne semblait pas s’attendre à me voir. Mon regard glacé parcourant lentement l’assistance, je ressentais la tension des mercenaires et la gêne de mon apprenti qui venait de se faire surprendre dans un moment de douce rêverie et non dans un état de froide colère qui habitait en général les mercenaires.

Et bien, et bien… Murmurais-je doucement. Je vois que quand le chat n’est pas là, les souris dansent.

« En même temps, t’étais très loin d’être la plus obéissante de tous… Je crois bien que l’ancienne chef des mercenaires n’avait jamais du te voir.
Pas faux… Mais je demande tout de même un peu d’ordre. »

Ton oncle est traité avec un minimum de confort, dis-je alors à Misao. Un cas plutôt rare à la forteresse… Je t’ai dit de soigner tous ceux qui se présenteront à toi. Je suis d’accord sur le fait que nous abritons parfois de véritables abrutis… glissais-je en regardant les trois mercenaires qui s’étaient présentés, mais d’autres le sont moins. J’ai déjà dépassé ma dose de générosité en te proposant un marché… Mais mon niveau de patience est moins élevé.

Fallait-il que je reste constamment sur place pour qu’elle fasse son travail ? Que je lui ramène une main de son oncle pour qu’elle comprenne que mes menaces étaient loin d’être du vent ? Fallait-il que je la foute dans un cachot et que j’oblige son oncle à faire le travail qu’elle refuse de faire ? Les hommes étaient en général beaucoup plus coopératifs… Cette rêveuse ne devait pas croire qu’elle était d’une valeur inestimable… la forteresse abritait deux membres de sa caste, après tout. Moins patiente avec les hommes, j’avais décidé de faire d’elle celle qui bénéficierait le plus de liberté, mais il fallait avouer que la lassitude me gagnait grandement ces temps-ci… Je n’avais plus le temps de jouer avec mes nerfs.

Kem, repris-je en me tournant vers lui. Que tu sois rétabli entièrement ou non n’est pas le problème de mon enseignement… parfois, s’entrainer dans la douleur nous permet de mieux encaisser les coups à venir… Je sais que tu t’es remis à l’entrainement, et je compte sur toi pour ne pas me décevoir en ralentissant le rythme…

Il me semblait avoir tout dit. J’étais étonnamment calme contrairement à ce que l’on pouvait croire… Un moi auparavant, si j’avais vu mon élève en train de grailler en parlant du beau temps avec une rêveuse qui ne faisait pas ce que je lui disais, ça aurait été sans hésiter que je l’aurais sanctionné et que le parent de cette dernière se serait retrouvé les tripes à l’air… Mais il fallait croire que l’âge m’adoucissait. Une idée saugrenue, mais mon coté hystérique laissait place à une froide réserve sans doute plus utile dans les stratégies de guerre…



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Kem Alran
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15.02.12 20:44
Kem buvait et mangait tranquillement. Il avait l'esprit un peu vide, évasif. Certes il retournerait s'entraîner tout de suite après et c'est pour cela qu'il s'octroyait ce petit moment de détente. Misao bataillait avec son rhume. Il n'avait jamais été dans un état pareil et se permettait de rire légèrement.

Soudain, trois mercenaires entrèrent et demandèrent à être soignés. Misa oles rembarra si violemment que Kem ne sut quoi faire. Elle était sous sa responsabilité. C'est lui qui payerait les fautes qu'elle commettrait. Mais il n'eut pas le temps d'intervenir, ils étaient repartis. Kem fronça les sourcils. Il avait un pressentiment quant à leur prochaine destination...

Misao lui parla de ses yeux, ce qui l'étonna. Mais elle n'eut pas non plus le temps d'achever que la porte se rouvrit sur la personne qu'il s'attendait le moins à voir dans le moment présent.

Viladra !

Il se releva aussi vite qu'il le put. Son regard était froid, comme à son habitude, mais il notait autre chose. Elle était...calme. Étrangement calme. Elle jaugea la pièce du regard, s'arrêtant deux secondes sur lui. Elle devait sans doute le trouver pitoyable, mangeant tranquillement…


-Ton oncle est traité avec un minimum de confort. Un cas plutôt rare à la forteresse… Je t’ai dit de soigner tous ceux qui se présenteront à toi. Je suis d’accord sur le fait que nous abritons parfois de véritables abrutis… mais d’autres le sont moins. J’ai déjà dépassé ma dose de générosité en te proposant un marché… Mais mon niveau de patience est moins élevé.

Son ton était froid également. Kem vit Misao se raidir et devenir cramoisie. Elle non plus ne s'était pas attendue à la venue de la cheftaine des Mercenaires… Et lui se sentait coupable. Parce qu'il n'avait pas agi. Il n'avait pas dit à Misao de faire son travail tout à l'heure, la laissant insulter ceux qu'il devait considérer comme les siens. Viladra s'adressa ensuite à lui :

-Kem. Que tu sois rétabli entièrement ou non n’est pas le problème de mon enseignement… parfois, s’entrainer dans la douleur nous permet de mieux encaisser les coups à venir… Je sais que tu t’es remis à l’entrainement, et je compte sur toi pour ne pas me décevoir en ralentissant le rythme…

Il s'inclina en répondant :

-Je ne vous décevrai pas. Soyez-en sure. Je m'entraîne matin et après-midi.

Il se redressa et resta le plus droit possible. Montrer qu'elle pouvait lui faire confiance. Si ce mot existait dans son vocabulaire. Lui montrer qu'il était digne d'elle et de son apprentissage. Et il savait qu'elle n'en avait pas terminé. Misao devait elle aussi répondre de ses actes. Et Kem espérait qu'elle ne commette pas une autre faute, qui cette fois lui coûterait peut-être la vie…
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17.02.12 13:13
Quand je suis malade je suis de mauvaise humeur et quand je suis de mauvaise humeur j’adore m’amuser à embêter de le monde. Je ne suis déjà pas très prudente habituellement mais là j’aurais pu jetais mon assiette à Viladra sans que l’idée que mon oncle allait peut être se faire tuer me dérange. Plus aucune humanité, comme les mercenaires. Chacun son tour hein ? Alors quand Kem joua au petit toutou obéissant avec son maître je faillis lâcher une réplique su genre « Au comme c’est mignon, va lui faire des gâteaux tant que tu y es comme ça tu seras un lèche-botte parfait ! ». Mais je m’étais abstenue, j’étais quand même entouré d’abrutis. Abrutis qui étaient armés alors que moi non et même avec un poignard la seule chose que j’aurais réussis à faire aurait été de me blesser moi-même. Pas très glorieux… Mais bon moi j’avais une autre arme.

"Dis-moi Viladra, comment fais-tu pour rester aussi calme ? On dirait que tu es un bloc de glace baignant dans l’eau des mercenaires. Je me dis que pour autant de sang froid tu as dus beaucoup travailler non ? Ou alors c’est venu naturellement peut être… La plupart du temps c’est parce qu’on a vécu un truc horrible, du genre le meurtre d’un être cher. Mais d’après ce que j’ai pu comprendre quand on se crée une barrière comme la tienne c’est qu’on n’arrive pas à oublier. Tu vois c’est un peu comme un bouclier fabriqué grâce à des illusions pour faire disparaître des souvenirs douloureux. Le problème avec les illusions c’est que tôt ou tard elles se brisent." dis-je d’une voix très calme," Alors c’est ça ou autre chose ?"

Je souris en penchant la tête sur le côté. Puis je me mouchais. Ah bah oui, j’avais beau faire la fière je n’en restais pas moins malade. Mais je voyais sur le visage de Viladra que j’avais touché en plein dans le mile. Merci les étoiles ! Je pris une nouvelle bouché de mon repas. Allé mamie, ne me dit pas que tu ne vas rien répondre ! Un peu d’imagination voyons ! Et s’il te plaît de ne menaces pas mon oncle, je déteste les répétitions. Ne t’énerve pas non plus et ne te mets pas à tout détruire dans ma maison, le surmenage ce n’est pas conseillé à ton âge !
Je savais que je prenais des risques mais bon, j’étais déchainé. Mais j’allais quand même les soignés ces pauvres idiots blessés. Je toussais un bon coup puis dérouler un énorme rêve qui était censé toucher au moins tous les mercenaires de la pièce. Le premier qui me dérangerait se reprendrait une bonne claque et peut être importe si c’est une entorse au fait que je sois non-violente. Quand j’eu finis j’ouvris les yeux que j’avais gardé fermés et observais mon travail. Pas mal, pas mal ! Certains n’étaient pas encore complètement guérit mais au moins ils arrêtaient de pousser des gémissements pathétiques. Je me remis à manger calmement. Voyons un peu qui est la plus calme ! Je dis aux mercenaires d’allaient coucher les blessés sur les lits libres.

"C’est épuisant les si gros rêves !" dis-je en repoussant mon assiette, Je sais ce que tu dois te dire Viladra. Tu dois penser que je me sens irremplaçable mais c’est faux, je suis juste utile et compétente. Ce n’est pas la même chose. Et toi non plus tu n’es pas irremplaçable, tu es juste très utile et très compétente… Comme moi mais pas dans le même domaine."

Cela dit je me mis à tousser de nouveau et je débarrassais la table d’une démarche vaguement chancelante. Putain de mal de tête !
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Viladra Memphis
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17.03.12 19:06
Une prisonnière supplémentaire [rp Misao + Viladra] - Page 3 540454Sanstitre

« Une tentative vouée à l'échec. »



Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;
Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins,

Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l'azur comme des floraisons.



La petite rêveuse semblait ne pas être bien. Plus agressive qu’à l’ordinaire, elle était aussi plus exaspérante et l’idée de la mettre à la place de son oncle qui se montrerait certainement plus docile qu’elle me tenailla. Mais je m’en retins… Pourquoi ? Parce que j’étais entourée de mercenaires pour la plupart peu compétents et qu’en dehors de mes élèves, personne n’était intéressant à mes yeux. L’idée de laisser un électron plus rebelle que les autres au sein de ma forteresse était comme si j’avais délibérément placé un jouet qui pouvait s’avérait très distrayant. Oui, Misao Winter était une fillette avec du caractère qui pouvait très bien ressembler à celle que j’avais été lorsque je n’étais qu’une jeune enfant. L’esprit encore pur et naïf sur ce monde, je m’étais toujours montrée effrontée, incapable de respecter la moindre règle et pourtant j’avais cru à l’idée qu’il y avait forcément que du bon ici et que l’empire était le paradis sur terre… Heureusement qu’il m’en avait sorti avant que les dégâts ne soient irréversibles.
Alors forcément, quand elle parla pour jouer avec ce qu’elle croyait être mes sentiments, j’haussai un sourcil de surprise, non pas qu’elle ait visé juste, car le seul qui aurait pu n’était plus de ce monde, mais surtout par sa tentative qui semblait désormais désespérée. A quoi bon tenter d’évoquer un passé qui n’était plus désormais ? Les enfants du chaos étaient de ceux qui avançaient… Seuls les faibles se permettaient de se retourner. Mais une fois encore, ce genre de notion dépassait très certainement l’idée préconçue qu’elle devait avoir de nous.

« Bah, elle est jeune…
Moi aussi !
T’as dépassé la trentaine maintenant !
Tout juste… »

La voyant guérir mes soldats, j’esquissai un sourire satisfaite quand je la vis nettoyer la table en titubant. Lâchant des paroles sur l’utilité des gens, c’était assez étrange de se dire qu’elle considérait que des personnes pouvaient très bien n’avoir rien à faire dans ce monde.

Evidemment que je suis à cette place pour mon utilité… Répondis-je, l’ombre d’un sourire toujours présent. Et j’y resterai jusqu’à ce que quelqu’un le soit plus que moi, tout comme tu resteras ici jusqu’à ce qu’arrive quelqu’un de plus compétent…

« De plus distrayant surtout… »

… Quant à ta pseudo analyse de mon âme, laisse donc les psychologues de l’empire s’en charger… Je sais très bien que certains tentent de retracer mon identité de part les actions connues des mercenaires. Il m’est arrivé aux oreilles que l’on avait déduit qu’il s’agissait d’un homme d’une cinquantaine d’année particulièrement instable… Pour le coté instable je ne dis pas, mais le reste… Je pense que tu es aussi douée qu’eux pour arriver à déchiffrer le pourquoi du comment sur mon comportement.

« Surtout que vu comme t’es tordue, ça risque pas d’être simple.
Il est toujours amusant de voir les tentatives extérieures…
Oui, c’est vrai.
Après tout, il n’y a que vous qui sachiez qui je suis… »

Il va falloir que je trouve un rêveur pour soigner un rêveur… Soupirais-je, décidemment…

Tournant les talons, j’adressai un dernier regard à Kem pour lui rappelait l’importance de son rôle dans la prophétie de notre Seigneur du chaos puis disparus en affichant une moue maussade. Le temps commençait à trainer, il allait falloir que je m’active un peu…




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Kem Alran
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18.03.12 11:27
Misao était réellement de mauvaise humeur. Kem se retint de lui dire d'arrêter lorsqu'elle parla à Viladra sur un ton aussi insolent qu'inapproprié. Mais il resta immobile à écouter l'échange dans son coin. Viladra semblait magnanime et ne la tua pas sur le champ comme elle l'aurait fait pour d'autres.

Finalement, elle sortit, sans oublier de lui lancer un regard assez éloquent sur ce qu'il devait faire.

Une fois sortie, Misao s'assit à la table, soupirant. Elle était fatiguée aussi bien à cause de son rhume qu'à cause des soins qu'elle venait de prodiguer.

Kem s'installa à son tour et dit :


-Fais attention. Elle n'est pas toujours clémente.

Il regarda la porte, comme si Viladra pouvait être encore derrière et reprit :

-Maintenant va te reposer. Moi je vais courir. J'en ai besoin.

Il ne lui laissa pas le temps de répliquer qu'il sortit également. Un grand soleil brillait à nouveau, contrastant avec la pluie diluvienne qui était tombée peu de temps avant.
Il se mit donc à courir, sortit de la Forteresse et longea la palissade. Il préférait de loin courir dans la forêt que parmi les Mercenaires....
Il courut ainsi deux bonnes heures sans relâche, puis, exténué, il revint doucement vers la maison de la Rêveuse.
Il entra. Elle s'était endormie à table...

Doucement, geste inhabituel chez lui et qui déplairait à Viladra, il la prit dans ses bras et l'allongea dans son lit en la recouvrant de ses couvertures.

Une fois fait, il alla se laver et se changer. Puis il se rassit à table, pour aiguiser ses couteaux..


[il faudrait voir pour clore le rp non ?]
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18.03.12 16:50
[Ouais, je poste après ou pas? Je trouve ça bien comme fin non? ]
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Killian Delkaïron
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Killian Delkaïron
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20.03.12 21:43
ouais je pense qu'on peut clore ..si tu n'as plus rien à dire ^^
j'ai pas pris le bon compte excusez moi...
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