Nom entier :Joy Sil'Ayan
Prénom :Joy
Surnom :aucun, c'est déjà assez cours
Age :17 ans
Origine :Gwendalavir
Sexe :féminin
Future Guilde :Rêveur
Capacités : :Comme tout rêveur, j'ai le don de guérison. Plus ou moins développé chez moi, je dirais que j'ai acquis ma technique plus par l'entraînement que par le fait d'être inné. Je me suis entrainée dans le seul but d'aider efficacement un maximum de monde, mais j'ai encore pas mal de chemin à faire, je crois.
Dans point de vue compétence physique, je ne sais pas me battre. Je ne me suis jamais entraînée à cela, pour la simple et bonne raison que je n'en ai jamais vu l'utilité. J'aime bien soigné, pas infligé des blessures ! Pourtant, ayant parcouru quelques temps sac au dos et souvent seule des territoires hostiles, j'ai appris à me défendre. plus ou moins. Je ne dis pas que je suis championne et que jamais un coup ne m’atteint. Ce serait contre-nature et mensonger de ma part. Juste que, au corps à corps, je me débrouille plutôt bien. Cela reste que je déteste me battre, même pour me défendre. La défense reste quand même une attaque, et les attaques ne sont jamais très bonne pour la santé.
Et pour finir, je ne sais pas si c'est vraiment une capacité, mais j'ai un don pour me fondre dans la masse, prendre les habitudes et les coutumes de la régions dans laquelle je me trouve. c'est bien plus facile pour se lier d'amitié avec un tas de gens et pour faire des rencontres intéressantes sur le plan morale. Rien de lucratif en somme.
Qualités :On me dit souvent que je devrais arrêter d'être gentille, d'offrir une chance à tous les inconnus que je croise. Mais le monde n'est-il pas déjà assez moche pour ne se préoccuper que de soi ? C'est la raison pour laquelle j'adore le contact. Discuter, se promener en compagnie de certaine personne, boire un coup tout ensemble, faire de nouvelle rencontre, et tout ce qui touche au domaine du relationnelle. Je suis ouverte aux autres. Je discute facilement avec eux.
Je ne suis pas impulsive, plutôt posée. J'aime aller à mon rythme, ni trop lent ni trop rapide. Je connais les conséquences de mes actes, et si un jour quelque chose tourne mal, j'assume mes erreurs.
Défauts :Je crois que mon plus gros problème serait celui que j'ai avec l'autorité. J'aime le liberté. je n'aime pas les contraintes. Bon, c'est vrai, j'essaye d'obéir aux ordres. J'essaye de tout cœur, de toute mon âme et avec toute ma volonté. Je fais des efforts. Mais qu'on essaye de me crier un peu trop fort dessus, ou de me forcer à rentrer dans les rangs, et au revoir Joy. je travaille mieux de mon plein gré.
Mon deuxième plus gros défaut est peut-être un des pires qui puissent exister sur terre : la rancœur. Heureusement, je ne me mets pas facilement en colère. Pourtant, pour apaiser celle-ci, il me faut des semaines, de mois, ou peut-être même des années, voir rien du tout. Bon, maintenant, avec de belles excuses sincères et un gros câlin, ça marchera peut-être...
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Histoire de votre personnage: C'est à Ondiane que j'ai vu le jour. Fille unique, j'ai toujours eu énormément d'amour de la part de mes parents. Parfois, pour combler mes soirées solitaires, j'essaye de me rappeler de toutes ces choses heureuses que j'ai connues. Je sais que parfois j'imagine certaines événements, sur base des dires de mes parents. Par exemple, mes premiers pas. Je me vois bien, du haut de ma première année, sur le seuil de la maison, essayant désespérément de toucher l'arrosoir en cuivre. Je revois mon père, et son crâne dépouillé de cheveux, qui me monte sur ces épaules pour me faire admiré la vue. je revois aussi ma mère, dans la cuisine, qui essaye de retenir ces larmes face à la misère du monde, et qui me sourit toujours, la main dans une bassine d'eau. Je sais très bien que mes parents essayaient de me cacher au malheur, au désespoir et aux horreurs qui survenait parfois.
Mon père était rêveur, tout comme moi. À neuf ans, on a déménagé. On s'est retrouvé tout près des champs de bataille, dans les marches du Nord. c'était une décision de mon père, en partie, qui voulait mettre son don à disposition des plus nécessiteux. Ma mère ne désapprouvait que dans un sens, et je crois que, les six années qui suivit, elle le regretta amèrement. Elle m'avait toujours surprotégé. Et à neuf, j'ai vu mon premier cadavre. C'était pas celui d'un homme mort de vieillesse. Non ! C'était celui d'un homme mort de ses blessures sur le pas de la bicoque, jeune, déchiqueté par les épées, les yeux révulsés par la peur. C'était le premier, mais ce ne fut pas le dernier. Et pour cela, ma mère se maudissant. Avec les ans, je crois que je n'ai plus eut en horreur ces âmes torturées par la mort qui quémandait les soins chez mon père, de u!n grâce à ma mère, qui, toujours, me protégeait autant qu'elle le pouvait, de deux, et c'est surement le plus triste à dire, car je me suis habitué, de par mes yeux d'enfant, à cette barbarie humaine qu'est la guerre, et à tous les dommages collatéraux qu'elle engendre.
Le pseudo-paradis dans lequel je vivais, c'est arrêté sept ans après. J'avais seize ans le jour où mes parents ont fait partie de ces dommages collatéraux. je ne me souviens plus très bien, en fait de ce qui s'est réellement passé. Il faisait nuit, et je dormais. J'ai été réveillé par un bruit sourd, un coup violent asséné à la porte. J'ai entendu mon père discuter avec un homme, visiblement pressé de l'emmener avec lui. Je suis sortie de mon lit et je me suis accoudé à la rampe, collée au mur pour ne pas me faire voir. je voyais ma mère pleurer. elle disait que c'était de la folie. Mais mon père la repoussait, lui disait que c'est ainsi qu'il aiderait les gens, qu'il valait mieux ne pas les faire souffrir sur le champ, qu'il rentrerait dans cinq minutes. Et puis il est parti, ma mère s'est torturé les mains pendant dix minutes, tourné en rond les cinq suivantes. Elle n'arrivait plus à retenir ces larmes. Moi, je suis descendue, mais mère était déjà sortie. elle courrait vers le combat, et moi, la voyant aller à la mort, je courrais après elle. Je lui criais de s'arrêter de revenir. Et puis, elle s'est arrêté. Nette ! Immobile ! Figée ! elle semblait prête à se briser en deux. Elle regardait au sol, et murmurait sans cesse le nom de mon père. Elle s'est jeté sur le corps au moment où un guerrier est sorti. J'ai fermé les yeux quand j'ai vu la lame, mais je m'imagine, comme si j'avais vécu l'instant tragique, le moment où la lame s'enfonce dans son dos. J'entends son cri de douleur, tout son désespoir. J'entends le deuxième coup. J'entends mon nom. Un troisième coup ! Plus rien. Je sens du sens sur mon épaule et je tombe.
Je me réveille. Vivante ! En sursaut. je voit ma mère tomber. Je me lève, je me mets debout comme une folle, je crie. On me tient. on me calme. On me parle doucement. je reprends mes esprits. Je ne sais plus où j'étais quand je me suis réveillée. je me souviens juste d'être sortie, avec le ciel qui brulait mes yeux. J'ai inspiré l'air une fois. et dans ce souffle est revenu ma vie. j'avais trouvé ma voie. J'allais suivre les traces de mon père.
Petite description :Je n'admire pas spécialement mon reflet dans les flaques. je suis banale, ni trop grande ni trop petite, pas grosse pour un sou. des petits pieds, des mains fines. Des cheveux longs et des yeux bleus en amande. J'ai l'air souvent désordonnée, je ne prends pas soin de moi. C'est dans ma nature, l'anarchie. Mon enfance paradoxale m'a permis de m'ouvrir sur le monde, de voir les deux aspects de celui-ci. je ne rejette aucune hypothèse. tout ce qui n'est pas prouvé est possible. Le science n'explique pas tout, le poète si. Je m'offre aux autres pour une vie meilleure. je souris aux autres et je les soigne, je mets du baume sur leurs cœurs. J'aime la nature, la liberté et le silence. je déteste les coups bas, les faux semblants, la manipulation, et tout ce qui entre dans le domaine du néfaste. je vais où mes pas me mènent, rarement où on me l'ordonne.