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Pipolait... [pv Kem]
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Kem Alran
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25.03.12 18:02
[à toi d'imaginer le plan de l'autre...on peut dire qu'il nous abandonne ou un truc du style...enfin il trahit notre confiance quoi ! Moi je vois bien ça maintenant XD mais après tu me dis je peux changer ! et à toi de décrire un peu plus l'action entre eux... Pipolait... [pv Kem] - Page 2 211919 XD]

Elle lui sourit, affirma qu'elle savait. Savait quoi ? Qu'il ne lui ferait rien, ou autre chose ? Sa phrase suivant, dite d'un ton taquin, lui donna une réponse :

-Tu m’aimes trop pour me faire du mal, avoue !

Il sourit. Elle avait tapé en plein dans le mille. Ils restèrent tous deux perdus dans leurs pensées, Misao pratiquement assise sur lui, lorsque le Mentaï revint, lançant un sac de toile plein de nourriture.
Comme à son habitude, il taquina Misao qui lança la répartie.
Ils s'installèrent près d'un petit feu dessiné par l'autre pour manger. D'ailleurs, Kem n'en pouvait plus de sa chanson qu'il répétait. Mais il ne pouvait rien dire. Il était Mentaï, s'il disait quelque chose à Viladra, ce serait de sa faute, et patati et patata…
Piégé, Kem prit son mal en patience, malgré l'envie grandissante de lui bâillonner la bouche.
Misao, quant à elle, s'éloigna d'un pas vif après avoir mangé et s'assit près d'un arbuste. Kem regarda son dos se dessiner dans la nuit.
Il eut envie de faire quelque chose…mais se retint encore un peu.
L'autre imbécile chantait toujours.


-Tu viens bien la mettre en sourdine s'il te plaît ?

Le "s'il te plaît" lui avait arraché la gorge en sortant. L'autre se tut et le regarda.

-Je fais ce que je veux. Dors, gamin. Demain je vous ramène à la Forteresse. Et il faut tout dire à Viladra. Prépare tes fesses.

Kem soupira.

-C'est tout ? Oui demain tu nous ramène. Oui je devrais rendre des comptes. Mais maintenant tu vas dormir toi et te taire.

Il voulait juste le silence de la nuit et la présence de Misao dans ses bras. Le Mercenaire ne semblait pas comprendre et le regardait d'un air dur. Finalement, il se leva et dit :

-Je vais aller dormir, gamin. Mais ne compte pas sur moi pour te défendre face à Viladra. Et ne fais pas trop de bêtise avec la demoiselle cette nuit…

Il avait dit la dernière phrase sur un ton qui invitait à la plaisanterie. Kem sourit légèrement et le regarda s'en aller. Ou allait-il dormir ? Il s'en fichait. Tant que c'était le plus loin possible d'eux…
Il avait lu dans ses pensées pour sa dernière réplique ? Ou avait-il déjà connu la situation ?
Se relevant souplement, Kem se dirigea vers Misao, qui semblait absorbée par le ciel. La prenant par surprise, elle sursauta légèrement lorsqu'il l'enserra de ses bras.
Lui embrassant le cou il susurra :


-J'espère que je n'interromps pas une grande méditation…

Jamais il n'avait été aussi tendre, aussi passionné ou même aussi…romantique. Il s'étonnait lui-même. Se mettant face à la jeune fille, il voyait dans ses yeux son propre reflet, éclairé par le feu qui était toujours allumé, plus loin. Il l'embrassa tout en l'allongeant au sol.

Il n'avait envie que d'une chose. Profiter de cette nuit autant qu'ils le pouvaient avant de revenir à la Forteresse.
Délicatement, il se glissa sous ses vêtements, les retirant un à un. Elle n'opposait pas de résistance, pour le moment.
Ses mains descendirent plus bas, plus loin. Il continuait à l'embrasser, partout. Le cou, les bras, le ventre. Il descendait, petit à petit. Chaque baiser était plus doux, plus intenses et plus amoureux que jamais.
Il espérait qu'elle ne le rejette pas tout de suite…en général, la première nuit est sans doute consacrée à autre chose. Mais c'était un homme. Un homme amoureux par-dessus le marché.
Il continua, la laissant faire ce qu'il lui plaisait comme lui il profitait, ne se doutant pas du plan vicieux du Mentaï…
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25.03.12 19:23
Je laissais faire Kem n’écoutant presque plus les étoiles. Je profitais de cette magnifique nuit et ne voulait plus rien entendre de cette histoire débile. Grande méditation mon cul ! Grande bêtise peut être, oui. J’enlevais la chemise de Kem alors qu’il m’embrassait, descendant toujours plus bas. Il était tellement différent de jeunes hommes à Fériane qui rougissait au moindre regard que je leur lançais. Je m’amusais d’ailleurs beaucoup avec ça, ils me faisaient bien marrer. Si je ne faisais que les effleurer j’avais l’impression qu’ils allaient partir en courant. Mais maintenant c’était différent. Je gémissais quelques fois. Mais tout d’un coup un cri que Kem ne sembla pas entendre me fit me redresser.

« Bah enfin ! Tu es sourdes ou quoi ma fille ? » demandèrent les étoiles

Je me recouchai sans y faire attention et embrassai Kem, de toute façon je savais qu’elles ne me laisseraient pas tranquille tant qu’elles n’auraient pas dit ce qu’elles voulaient dire.

« On sait que d’habitude on se s’occupe pas trop du futur mais là tu devrais te rhabiller parce que ça ne va faire qu’empirer la situation à venir. »

Cette fois je m’arrêtai complètement. Mais putain, elles en avaient pas marre de me gâcher la vie ? Je serrai la mâchoire pour ne pas me mettre à hurler.

«- Attend deux minutes s’il te plaît. murmurai-je à Kem
-Debout ! Dépêche-toi de te rhabiller !
-Au risque de paraître folle mon amour je vais parler toute seule. Mais je t’expliquerai ça plus tard. »


Oui, oui ! Mon amour, parfaitement. Au point où on en était. Par contre pour ce qui est d’être folle je ne suis pas sûr d’arriver à le convaincre. Là c’est lui qui pourrait partir en courant… Mais malheureusement les étoiles ne pouvaient pas lire dans les pensées et je devais donc parler tout haut au risque de passer pour une cinglée.

«-Bon alors c’est quoi ce délire ?
-On doit t’avertir d’un danger imminent et donc tu ferais mieux de te tenir prête et ton chéri aussi.
-Ah ouais et quel danger ?
-Ah bah tu peux regarder derrière toi, il vient d’apparaitre… »


Je me retournais et vis le mercenaire que j’avais soigné et plusieurs collègues s’avançaient vers nous. Kem se releva d’un coup et j’attrapai ma robe pour la plaquer contre moi. Il fallait voir le bon côté des choses, j’avais encore mes sous-vêtements sur moi… J’enfilai donc mes habits en quatrième vitesse alors que le mentaï accusait Kem de vouloir déserter les mercenaires et de m’emmener avec lui. Et précisons que je suis consentante…

« C’est ça ! On n’est pas suicidaire. » déclarai-je

Les hommes dégainèrent leurs armes et s’avancèrent encore.

« Ah bah si à priori… Et vous n’avez pas le droit de me tuer j’ai pas encore écrit mon testament ! » dis-je en tremblant
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Kem Alran
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25.03.12 20:52
[j'espère que c'est bon. Pour le lieux, on peut très bien dire qu'ils retournent à Al'Far si tu veux pas changer de lieu...enfin on verra ^^]

Il fût rapidement torse nu, toujours sur elle, l'embrassant. Il était essoufflé alors qu'ils ne faisaient rien d'autre que se toucher et s'embrasser à pleine bouche.

D'un coup, elle se redressa, le faisant presque tomber de côté. Il fronça légèrement les sourcils, prêt à demander ce qu'il se passait, lorsqu'elle se recoucha tout en lui donnant un baiser.


Quelques instants après, elle s'arrêta, laissa ses mains tomber le long de son corps et murmura :

- Attend deux minutes s’il te plaît.

Il acquiesça. Si elle n'était pas prête, il attendrait. Mais, apparemment, ce n'est pas de sa dont elle voulait parler.

-Au risque de paraître folle mon amour je vais parler toute seule. Mais je t’expliquerai ça plus tard.

Mon….amour ? Elle devrait faire attention, à la Forteresse, de ne pas l'appeler par ce sobriquet sinon, question discrétion, ce serait foutu…
Parler seule ? Il ne comprenait pas. Il était torse nu, le pantalon pratiquement enlevé d'ailleurs, et elle n'était plus qu'en sous-vêtements. Que se passait-il ? Il réfléchissait de nouveau bien trop.


Soudain, elle se retourna. Il suivit son regard et comprit. Comment elle l'avait su, il l'ignorait et poserait la question plus tard.

Le Mentaï s'avançait vers eux, quelques collègues Mercenaires à ses côtés. Kem se mit devant Misao qui se rhabillait. Lui avait eu le temps de remonter le pantalon. Rester torse nu n'allait pas le tuer….enfin pour l'instant.

Celui qu'ils avaient sauvé aboyait en les montrant du doigt, disant que Kem voulait déserter la guilde, emmenant la fille avec. De leur plein gré.
Misao tenta de répliquer, mais cela les laissa de marbre.
Kem ne comprenait réellement plus rien. Pourquoi ? Ils étaient, à peu près six derrière le Mentaï. Sept en tout donc.
Ils dégainèrent leurs armes et Misao dit, tremblante :


-Ah bah si à priori… Et vous n’avez pas le droit de me tuer j’ai pas encore écrit mon testament !

Il…il n'avait pas son épée ! Elle était restée près de l'arbuste ! Il fallait qu'il se retourne pour la chercher. Reculant, il tâtonna le sol pendant que les autres avançaient.

-Tu ferais mieux de nous laisser faire. Ce sera plus rapide. Ricana le Mentaï.

Kem ne répondit rien. Il venait d'agripper la garde de son arme et la braqua devant lui. Misao toujours derrière, il réfléchissait le plus vite possible. Cette fois, pas de Viladra pour venir à sa rescousse. Et, d'ailleurs, il n'en avait pas besoin ! Cela l'aurait rendu inférieur !
Mais six Mercenaires et en plus un Mentaï pour lui tout seul, c'était un combat perdu d'avance.


Il suffisait que le Dessinateur les attache avec des liens invisibles et les autres n'auraient plus qu'à les tuer. Mais alors, pourquoi les avait-il cherchés ? Il aurait pu les tuer dans leur sommeil. Deux fois déjà.

-Tu ne fais pas le poids, gamin. Il est temps pour toi de t'incliner. Sarcor a fait une erreur et en ai mort. Nous ne ferons pas la même chose.

Il…il avait tout organisé ! Ce n'était qu'un leurre ! Mais, pourquoi ? Soupirant, Kem se mit en garde. Il fallait qu'il trouve le moyen de s'en sortir vivant, avec la Rêveuse.

Mais les autres décidèrent d'arrêter d'attendre et se ruèrent sur eux. D'un geste rapide, Kem envoya Misao en arrière, pour qu'elle ne soit pas trop exposée, et para le premier coup qui aurait du lui broyer le crâne. Il repoussa son assaillant, évita un deuxième, continua…

Du coin de l'œil, il surveillait le Mentaï. Il préparait quelque chose, c'était certain. Attendait-il qu'il soit assez faible pour passer à l'action. Ou…Parce que Kem savait résister au dessin. Pas longtemps ni assez puissamment, mais il le pouvait. Mais faible, il n'y arriverait plus du tout.
D'un revers de lame, il tua le premier Mercenaire, qui fît tomber le deuxième, Kem l'embrochant sans ménagement. Deux en moins. Plus que quatre.


D'un coup, un gros nuage noir se plaça devant la lune, masquant la lumière. Il n'y avait plus de feu non plus. Kem ne voyait donc plus grand chose. Il ouvrit ses autres sens. Il entendait la respiration de Misao, derrière, rapide. Puis, d'un coup, il sentit une ligne de feu s'ouvrir sur son torse. Flûte ! Les Mercenaires voyaient ! D'une main, il toucha la plaie. Elle barrait joliment la longueur de son torse à découvert. Oubliant la douleur, se disant que Misao aurait encore une fois du travail, il écouta et parvint à la dernière seconde à parer un autre coup tout en le renvoyant. Le bruit d'un corps qui s'effondre lui confirma la mort du troisième Mercenaire.

Ils étaient encore trois. Et le Mentaï. La lune réapparut. Kem réhabitua ses yeux à la luminosité et tua d'un coup vif le premier homme qu'il vit. Plus que deux. Mais ceux-ci n'étaient plus visibles. Tournant sur lui-même, cherchant les ennemis, Kem les aperçut, quelques mètres devant lui. Le Mentaï était au centre, souriant. D'un geste il montra un côté. Kem regarda…

L'un des Mercenaires tenait Misao d'une poigne ferme, la pointe de son arme sur sa gorge. Kem marcha vers eux, prêt à les tuer, mais fût stoppé par un bouclier invisible.

-L'amour…grâce à sa nous allons pouvoir faire ce que nous voulons, mon ami. Ricana le Mentaï.

Il ne montra pas son inquiétude ni même sa douleur. Il ne fallait pas leur faire plaisir.

-Donc, maintenant, tu vas nous écouter. Et nous obéir. Ou alors et bien…adieux jeune femme. Et toi ensuite naturellement.

Kem sentit sa mâchoire se crisper. Que faire ? Il était coincé. Viladra leur aurait dit de tuer la captive puis les auraient tous tué. Mais lui n'allait pas la sacrifier. Cela aussi, son Maître le lui avait enseigné. Ne pas éprouver de sentiment, sinon ils seront la cause de notre faiblesse.
Mais Kem était contre ce principe et ne voyait pas pourquoi un Mercenaire ne pourrait pas aimer tout en étant Mercenaire.


-Qu'attendez-vous de moi ? Dit-il au bout d'un moment.

-Il devient raisonnable !

Ils rirent d'un rire jaune et le Mentaï reprit :

-Déjà, tu vas jeter ton arme loin de toi.

Kem s'exécuta et attendit la suite, rageant intérieurement de s'être fait avoir de la sorte.

-Bien. Maintenant, tu vas te mettre à genoux.

Difficilement, il obéit, cherchant un moyen de les sauver tous les deux.

Il sentit le dessin se former sur lui. Ses mains furent d'un coup liées par quelque chose d'invisible, ses jambes de même. Quant il voulut parler, il se rendit compte que même sa bouche était scellée !
Et Misao qui ne comprenait sans doute pas…


Il entendit les Mercenaires rire. Qu'allaient-ils faire ? L'emmener à la Forteresse ? Non. Il espérait que non.

Le Mentaï s'approcha de lui et susurra :

-L'on va vous emmener. T'en fais pas. On va pas encore à la Forteresse. Peut-être que tu peux nous être utile…

Kem sentait son cœur battre à tout rompre. Ou allaient-ils les emmener ? Qu'allaient-ils faire ? Il voulut se débattre mais les liens se resserrèrent, mordant sa peau. Il se résigna. Les Mercenaires tenaient bien Misao.
Peut-être réussirait-elle à leur échapper, si lui attirait leur attention. Mais…comment ?
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26.03.12 18:20
Je levai les yeux au ciel. Ça avait déjà été déjà vu et revu ça ! Mais bien entendu je me promis de changer cela et assez rapidement. Alors s’en hésitait je déroulai un rêve aussi rapidement que possible pour refermer la plaie qui barrait le torse de Kem. Il n’était donc pas las d’être tout le temps blessé ?

«-Dis donc, j’ai le droit à une dernière volonté ? demandai-je avec un petit sourire
-Eh bien nous t’écoutons. dit le Mentaï
-Merci, c’est sympa. Je peux juste récupérer mon sac et mon violon.
-Pourquoi ça ?
-Bah, parce que si vous voulez vous servir de Kem je suppose que je vais rester en vie encore un petit moment alors je me disais que si je pouvais éviter de crever de faim ou de froid avant que vous ailliez finit ça ne serait pas si mal, non ?
-Oh ! Mais quelle charmante attention de ta part.
-Ouais, je sais, je suis trop adorable. Et de toute façon tu me dois bien ça, ça pourra un peu compenser la récompense du pari qu’on avait fait vu que tu n’as pas l’air décidé à tenir ta promesse jusqu’au bout.
-Hum…
-Si j’avais rédigé mon testament j’aurais écris que je voudrais mourir avec eux. Enfin, j’aurais préféré ne pas crever de façon générale mais bon…
-D’accord mais ne t’avise plus de soigner le gamin sinon je risquerai de devoir de te faire du mal.»


Le mercenaire attrapa mon sac et mon violon et me les lança carrément puis attrapant Kem il nous rejoint, moi et son collègue et il nous transporta jusque dans une maison miteuse… Ou plutôt une ancienne grange ou un truc dans le genre. C’est là que le ventre de l’homme qui me tenait se mit à grogner. Super ! Enfin une bonne opportunité ! Je proposai alors de faire à manger avec comme argument celui qu’elle allait en avoir marre de rien faire s’ils l’attaché trop longtemps et qu’elle allait donc se mettre à faire du bruit. Beaucoup de bruit. De quoi attiré quelques gardes avant qu’ils aient pu faire un seule geste… Alors, encore une fois ils acceptèrent sa requête au plus grand bonheur de l’affamé. J’attrapai mon sac au passage et tout en préparant une soupe j’y glissai quelques herbes dedans.

« -Tu fais quoi avec ses plantes ?demanda le Mentaï
-J’aromatise. »

Il n’avait pas l’air de me croire et donc quand je leur servis le repas il ne mangea rien. Mais il but et ce fut bien assez. En quelques minutes son compagnon plongea dans un profond sommeil et lui finit rouler en boule sur le sol en serrant son ventre.

« Oui, l’amour, c’est grâce à ça qui tu as pu faire tout ce que tu voulais. Mais t’inquiète pas, j’ai pas mis assez de cette plante pour te tuer. Dire que tu étais assez bête pour croire que parce que j’étais non-violente alors j’étais totalement inoffensive! lui dis-je ave un grand sourire, Bon Kem, fais pas semblant d’être encore attaché, je sais très bien qu’il a trop mal pour maintenir son dessin. »

Je fouillai de nouveau dans mon grand sac et en sortis de grandes capes. J’en jetai une à Kem et revêtus la mienne puis je sortis dehors. Nous étions revenus à Al Far comme je le soupçonnais. Aidé par les étoiles, je me mis en route vers la sortie et il ne semblait avoir de gardes nulle part. C’est sûr qu’avec des constellations qui voient tout d’en haut comme guide c’est plus facile de partir s’en problème. Mais quand nous arrivâmes devant la grande porte il y avait deux soldats qui attendaient. Un d’eux s’avança vers nous.

« Bon, je ne suis pas d’humeur alors tu retournes vers ta ptite patrouille loin de nous sans discuter parce que si tu m’énerves je te jure que tout ça finira très mal. » sifflai-je

Le garde me dévisagea puis regarda de tous les côtés avec un air hagard. Puis il ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose, la referma et tourna les talons.

« Je suis la plus forteeeuuu ! » soufflai-je à Kem

J’attrapai sa main. Quelques temps plus tard je me laissai tomber par terre en poussant un soupire. Puis je déclarai à Kem que j’allais dormir et que s’il me réveillait je te le tuerai. Bien entendu pendant la nuit je dû me relever pour dérouler un nouveau rêve. J’avais l’impression que je ne pourrais plus passer une nuit complète à dormir. Alors le matin, quand je vis que le jeune homme dormait toujours je pris une gourde et lui versai le contenu glacé dessus.

« Vengeance ! criai-je en sautillant sur place puis avec une petite moue enfantine, Tu m’en veux pas, hein ? »
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Kem Alran
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26.03.12 21:05
Misao faisait vraiment ce qu'elle voulait. Kem était étonné de voir avec qu'elle facilité elle manipulait le Mentaï qui accédait à toutes ses requêtes.
Elle réussi ainsi à récupérer son violon et son sac.


Puis le Mentaï les emmena tous dans un endroit que Kem reconnut comme étant une maison, hideuse, sale, un vrai dépotoir. Ils étaient sans doute à Al'Far. Mais il ne pouvait toujours pas bouger. Et cela l'agaçait.
Il voulait les tuer. Enfin, il remarqua que la Rêveuse avait, une nouvelle fois, guérie son torse. Il la remercia mentalement tout en continuant à réfléchir sur les moyens de s'évader. Qui étaient minimes. Misao quant à elle préparait à manger.


Et Kem vit nettement les herbes qu'elle ajouta dans la soupe, répondant au Mentaï que ce n'était que pour donner un meilleur goût. Il se retint de sourire.

Et eut aussi honte. Etre sauvé par une Rêveuse. Alors qu'il était Mercenaire ! Mais bon. Il ne pouvait pas faire grand chose…

Ils mangèrent, et bientôt sombrèrent dans le sommeil. Kem était…abasourdit. Puis Misao répliqua :

-Bon Kem, fais pas semblant d’être encore attaché, je sais très bien qu’il a trop mal pour maintenir son dessin.

Sous le choc, il n'avait pas remarqué la disparition de ses liens invisibles et se releva, penaud.
Sortant des capes de son sac, elle lui en lança une qu'il revêtit rapidement. Il avait peur que les Mercenaires se réveillent. D'ailleurs, il pourrait les tuer non ? Comme sa, plus de représailles…
Mais Misao l'entraîna trop vite à l'extérieur.


Ils étaient bien à Al'Far, dans le quartier le plus pauvre. Kem le connaissait, il y avait passé toute son enfance…
Ils marchèrent d'un pas vif, Kem s'étonnant de ne pas voir de gardes. Bien sûr ils n'osaient pas aller dans ce genre d'endroit, mais ils étaient obligés d'envoyer au moins une patrouille.
Ils arrivèrent devant la porte de sortie, et là, deux gardes les observèrent. L'un d'eux s'avança. Kem prépara son poing, au cas ou, dissimulant sa tête avec le capuchon de la cape, mais Misao l'envoya balader…sauvé une seconde fois par une Rêveuse…Il n'imaginait plus ce que Viladra lui ferait si elle le savait…


Oui, tu es la plus forte…pensa-t-il lorsqu'elle le lui eut dit à l'oreille en sortant.

Agrippant sa main dans la sienne, ils s'éloignèrent un peu plus de la cité. Elle se laissa tomber à terre, épuisée. Il s'installa près d'elle et regarda son torse, toujours nu. La plaie était refermée, mais tiraillait encore.
Elle le menaça de le tuer s'il la réveillait, puis ils se couchèrent et Kem s'endormit rapidement, bien que réfléchissant toujours. Le Mentaï n'allait pas apprécier et ce mettre à leur recherche…


Il fût réveillé par un liquide glacé jeté sur son torse. Il se redressa en sursaut, paniqué, et vit Misao qui riait en disant :

-Vengeance ! Tu m’en veux pas, hein ?

Kem secoua sa tête et sourit. Lui en vouloir ? Peut-être. Peut-être pas. A la lumière du jour, il regarda autour d'eux. La cité était encore visible, mais lointaine tout de même. Il reporta son attention sur Misao.

-Mouais…t'en vouloir ? Je verrais…

Le tout avec un sourire. Il se releva et ajouta :

-Il faut trouver une solution. Ils vont nous chercher, et je ne tiens pas à aller à la Forteresse maintenant.

Il regarda en arrière, partout, s'attendant presque à voir le Mentaï surgir du néant pour les emmener.
Il lui prit la main et l'entraîna à sa suite. Plus ils mettraient de la distance, plus ils pourraient réfléchir clairement. Déjà, comprendre. Ensuite, agir. Mais comprendre quoi ?! Il n'y avait rien ! Et il n'aimait pas ça.
Le soleil chauffait. Il avait gardé la cape sur lui. Un homme torse nu attirait l'attention. Et il n'avait plus d'arme…
Soupirant, il continua à marcher jusqu'à ce que Misao réclame une pause. Bien méritée d'ailleurs.


S'asseyant à ses côtés, il l'enlaça et murmura :

-Regrettes-tu d'être tombée amoureuse de moi ?

Il fallait qu'il sache. Elle devait aussi savoir ou elle mettait les pieds. Chaque Mercenaire voudrait lui faire la peau un jour ou l'autre et, si Viladra le décidait, il mourrait rapidement. Et les herbes de la Rêveuse n'y changeraient rien…
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27.03.12 17:55
«Tu n’imagines pas à quel point… »dis-je d’une voix lasse

Aussitôt je sentis l’étreinte de Kem se desserrer et le vis se lever. Je me retins de ne pas rire tout de suite. Bien entendu ce n’était pas vrai mais je tenais juste à voir si j’arrivais encore à jouer la comédie. Bon, ce n’était peut-être pas le meilleur moment pour tester mes capacités et surtout pas celles-ci, je l’avoue. Mais je me levai aussitôt à mon tour et le serrai dans mes bras.

« Je rigole ! C’est la dernière chose que je regretterais ! » m’exclamai-je avec un grand sourire

Je déposai un baiser sur sa joue en le serrant toujours contre moi. C’était plutôt qui aurait dû lui demander ça ! J’étais quand même légèrement excentrique voir complètement cinglée et j’entendais des étoiles parler. Bon elles m’avaient prouvé à de nombreuses reprises que ce n’était pas simplement mon esprit qui déraillait mais quand même… Ce n’était pas très plausible. Et puis pour ce qui était de la discrétion dont nous allions devoir faire preuve je n’étais pas tellement sûr de tenir plus d’une semaine. Pas parce que j’allais tout raconter à n’importe qui mais plutôt parce que je n’allais pas résister à l’envie de l’embrasser même si on était en publique.
Écartant légèrement la cape de Kem je suivis du doigt la cicatrice sur son torse.

« Elle te fait encore mal ? Si oui, tu veux que je fasse quelque chose ? » lui demandai-je

C’était à croire que j’étais devenue sa rêveuse personnelle, enfin ça ne me dérangerait pas tellement. Ça serait beaucoup plus simple. Mais je devais m’occuper de tous ses mercenaires qui passer leur temps à se blesser les uns les autres au cours d’entraînement ou même juste pour… Hum peut être quand même pas s’amuser. Enfin, pas que je sache…
Et puis en parlant de ça, pourquoi l’autre idiot de Mentaï avait-il voulut nous tuer ? Et pourquoi il avait dit vouloir se servir de Kem ? En tout cas j’étais fière de moi sur le coup ! Et surtout j’avais assez bien joué mon rôle de petite rêveuse totalement inoffensive. Franchement, depuis quand les non-violents ne savent pas se défendre un minimum. On n’a pas forcément besoin de frapper, couper et autre pour se sortir de situation comme celle-ci. Par contre, si le mercenaire réussissait à nous retrouver je ne pourrais rien faire, mon petit numéro ne marcherait pas deux fois. Mais je ne préférais pas trop y penser…
Je lâchai Kem et m’assis de nouveau dans l’herbe, j’étais vraiment trop fatigué. J’avais l’habitude de marcher sur de longues distances mais d’habitude j’allais lentement, profitant de paysage alors que là c’était autre chose. Surtout que je commençais à avoir faim et je n’étais pas sûr qu’il nous reste de la nourriture. Je n’avais pas emporté le sac qu’avait rapporté le Mentaï hier soir, avant de nous attaquer.

« Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Je ne veux pas retourner à la forteresse ça c’est clair et toi aussi à priori alors on va où ? Surtout qu’on va bientôt avoir l’autre cinglé à nos trousses. Enfin normalement vu la dose que j’ai mis dans l’eau il en a encore pour quelques jours avant de pouvoir se lever sans retomber aussitôt. C’est que ça fait drôlement mal au ventre ce machin ! » dis-je

Il était encore debout alors je l’obligeai à s’asseoir en face de moi.
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27.03.12 19:09
-Tu n’imagines pas à quel point…

Elle…un coup de massue venait de s'abattre sur la tête du jeune homme. Il desserra son emprise et se releva. Il…ne savait plus quoi penser ni faire.

Il n'eut pas le temps de s'éloigner plus que Misao le serrait à nouveau dans ses bras, disant gaiement :

-Je rigole ! C’est la dernière chose que je regretterais !

Le tout surmonter d'un petit baiser sur la joue qui rendit le sourire au Mercenaire.
Délicatement, elle écarta les pans de sa cape et toucha la cicatrice pâle de son torse en lui demandant s'il avait mal.
Elle se rassit si vite qu'il n'eut pas le temps de préparer une réponse digne de ce nom, juste pour ce venger…


Mais il ravala sa langue. Elle avait arboré un air plutôt sérieux.

-Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Je ne veux pas retourner à la forteresse ça c’est clair et toi aussi à priori alors on va où ? Surtout qu’on va bientôt avoir l’autre cinglé à nos trousses. Enfin normalement vu la dose que j’ai mis dans l’eau il en a encore pour quelques jours avant de pouvoir se lever sans retomber aussitôt. C’est que ça fait drôlement mal au ventre ce machin !

Elle lui fît signe de s'asseoir. Une fois fait, il plongea ses yeux dans ceux, mauves, de la jeune fille et répondit :

-De un, non je n'ai plus mal. De toute façon, je ne dirais rien. Ensuite, non je ne suis pas pressé de retourner à la Forteresse.

Il inspira un grand coup avant de continuer.

-Pour ce qui est de l'autre "cinglé", je ne sais pas. C'est un Mentaï. J'ai très peu de chances de le battre, et encore moins s'il rapplique avec toute une bande. Ou même avec Viladra.

Il baissa les yeux, réfléchissant, encore et toujours. Fuir, certes, mais il ne voulait pas passer le restant de sa vie à regarder derrière lui. Affronter le destin ? Pour qu'ensuite Misao meurt ? Pas fou ! Attendre ? Autant revenir à la seconde solution.
Il ne voyait pas. Et ce posait toutes sortes de questions. Pourquoi auraient-ils eu besoin de lui ? Un Mentaï avait tout ce qu'il voulait. Pourquoi demander un Mercenaire de bas étage ?
Tant de questions…Se relevant, il aida la Rêveuse à l'imiter avant de dire :


-Pour le moment, tout ce que l'on peut faire c'est s'éloigner d'Al'Far. Ensuite, je ne sais pas. J'aviserais.

Elle ne lâcha pas sa main et ils se remirent en route, le vent s'engouffrant sous sa cape et caressant sa peau nue. Il espérait que Misao ait dit vrai pour la plante. Qu'ils avaient encore du temps. Il n'avait plus d'arme et se voyait mal affronter les autres à mains nues…

La nuit tomba rapidement. Trop vite à son goût. Ne voyant plus rien, ils furent obligés de s'arrêter. N'ayant rien, ni à manger ni pour faire du feu, ils s'allongèrent à même le sol. Kem contemplait le ciel, si grand, si vaste.
Il enleva sa cape et l'étala sur le corps de la jeune fille couchée contre lui. Les nuits devenaient fraîches. Jouant avec ses cheveux, il réfléchissait toujours à leur avenir proche.


Regardant les étoiles, il ne put s'empêcher de poser une question.

-D'ou viennent les étoiles ?

Sa mère n'avait jamais pu répondre…elle lui avait dit qu'elle le lui dirait lorsqu'il serait plus grand. Malheureusement, la vie en avait décidé autrement. Son côté innocent, naïf et surtout ignare reprenait le dessus. Misao était intelligente, elle.


Non loin d'Al'Far se matérialisa une silhouette trop connue, en rage et surtout avide de vengeance…
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28.03.12 12:05
J’avais très faim mais je ne dis rien. A quoi cela aurait-il servit ? Kem ne pouvait faire sortir de la nourriture de nulle part grâce à un tour de magie et elle non plus alors autant se taire. A la place je réfléchissais à la question de Kem.

« -Les étoiles viennent de… commençai-je
-Hep là ! Ne vas pas lui faire un cours dessus à ce jeune homme, tu vas l’endormir. Et puis au bout d’un moment il va poser une question qui dépassera tes connaissances ma fille ! Tu lui fais du direct, une réponse qui ne pourra créer aucune question. m’interrompirent les étoiles
-Mais quoi ?
-Ce que tu penses être le mieux. N’étales pas les connaissances des autres, ce qu’ils ont dit et ce qu’ils ont découverts. Invente et crée toi-même. »


Ça aide… Surtout que j’avais peur de lui sortir des bêtises ce qui allaient sûrement être le cas, je le fis savoir aux étoiles. Elles me répondirent que rien n’était faux et que tout était juste, ça dépendait juste du point de vue. Je haussais les sourcils. Je ne m’y attendais pas vraiment. Voilà maintenant tout le monde à raison… C’est nouveau ! Le respect des opinions sûrement ou un truc dans le genre. Il fallait être bien accroché pour pouvoir comprendre ce que disent les étoiles. Elles seraient capables de formuler un principe très important de la vie de façon à ce que personne ne comprenne le sens de leur déclaration. Et en plus dans mon cas, elles me laissèrent me débrouiller toute seule avec leur charabia assez incompréhensible et un Kem qui attendait toujours que je réponde.

« -Les étoiles viennent des rêves et elle en créent de nouveaux en racontant des histoires parce que personne ne peut vivre sans rêve. dis-je
-Pas mal.»murmurèrent les étoiles

Je souris et je sentis Kem frissonnait contre moi. En même temps il m’avait donné sa cape alors qu’il était torse nu. Je sortis ma cape de mon sac posait à côté et je nous emmitoufler tous les deux dedans. Je regardai aussi si je n’avais pas un truc à manger et découvrit du pain qui avait l’air assez frais. J’en passais un bout au jeune homme et engloutis le mien rapidement. J’avais tellement faim.

« Moi je les entends les étoiles, c’est elles qui me parlent. Mais ne le dis pas ! » murmurai-je comme une enfant

Puis je me blottis contre lui et posais ma tête contre son épaule.
Plus tard dans la nuit alors que les étoiles venaient de finir une histoire qui se relever d’une importance primordiale je me redressais d’un coup.

« Kem tu dors ? Le crétin, il est déjà debout ! Il est à nos trousses ! » dis-je en le secouant

J’avais plusieurs atouts maintenant que j’avais écouté l’histoire de ce cinglé de Mentaï. Je connaissais plusieurs de ses points faibles liés à son passé et je pensais pouvoir l’en servir contre lui. Mais il fallait encore que je trouve le bon moment et les mots qu’ils faillaient. Je vis que le jeune homme avait terminé d’émerger complètement du sommeil et qu’il saisissait enfin le sens de mes paroles.

« Bon alors il s’appelle Finrod Surion. dis-je en me recouchant, Il est partit dans la direction inverse, va savoir pourquoi, mais il ne va pas tarder à revenir vers nous. Alors on peut se rendormir mais demain il va falloir accélérer l’allure. »

Je l’embrassai doucement et murmurai :

« Mais je ne demanderais jamais aux étoiles de me raconter ton histoire. Promis. Je veux que ce soit toi qui le fasses. »
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Kem Alran
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28.03.12 20:38
-Les étoiles viennent des rêves et elle en créent de nouveaux en racontant des histoires parce que personne ne peut vivre sans rêve.

Vivre sans rêve…quel était le sien ? Tuer, sans doute. Il n'avait jamais eu de rêve précis à atteindre…
Il frissonna. Était-il tellement étrange ? Ou bien était-ce la vie qui l'avait rendu ainsi ?


Misao sortit alors la deuxième cape et tous deux s'emmitouflèrent à l'intérieur. En même temps, elle découvrit un bout de pain, qu'ils mangèrent tranquillement. Au moins, ils tiendraient quelques heures.
Adoptant une voix enfantine pour le moins charmante, elle déclara :


-Moi je les entends les étoiles, c’est elles qui me parlent. Mais ne le dis pas !

Immédiatement après elle se blottit contre lui et ferma les yeux.
Elle…entendait les étoiles. Que cela signifiait-il ? Qu'elle connaissait toutes les vies des gens ? Qu'elle pouvait savoir des trucs en avance ? C'était peut-être cela qui l'avait prévenue de l'arrivée du Mentaï, la veille…
Mais c'était une chose si délirante qu'il peinait à y croire.


Fermant les yeux, sentant Misao contre lui, il finit par s'endormir…

…et réveillé quelques heures plus tard par cette même Rêveuse qui se redressa :

-Kem tu dors ? Le crétin, il est déjà debout ! Il est à nos trousses !

Elle semblait paniquée. Quel crétin ? Debout ? Trousses ? Il avait du mal à se rappeler. Réfléchissant, il parvint à se souvenir. Crétin = Mentaï. Debout = réveillé de la drogue. Trousses = a leur poursuite.
Il ouvrait les yeux en même temps que la jeune fille se recouchait en disant :


-Bon alors il s’appelle Finrod Surion. Il est partit dans la direction inverse, va savoir pourquoi, mais il ne va pas tarder à revenir vers nous. Alors on peut se rendormir mais demain il va falloir accélérer l’allure.

Finrod…jamais entendu parler. Il faisait encore nuit. Qui lui avait dit cela ? Les étoiles sans doute…elle le confirma après l'avoir embrassé :

-Mais je ne demanderais jamais aux étoiles de me raconter ton histoire. Promis. Je veux que ce soit toi qui le fasses !

Son histoire ? Donc si elle voulait elle pouvait tout connaître !? Non. Elle avait promis. Il la lui raconterait peut-être, un jour.

La serrant dans ses bras, il l'embrassa également puis, caressant sa longue chevelure lui dit :

-Mon histoire n'a rien d'intéressant. Même les étoiles n'auront pas grand chose à dire.

Puis il regarda le ciel et ajouta :

-Pour Finrod, il faut que nous partions dès l'aube. Vers une autre ville. Il faut que je me rhabille et que je m'achète une arme. Pour l'affronter ensuite.

Sans arme, il n'y arriverait pas.

-Dors. Je veille sur toi. Il ne t'arrivera rien.

Au cas où les étoiles se seraient trompées et qu'il serait là plus tôt que prévu…
Elle se rendormit, et il s'autorisa à fermer aussi les yeux un instant.


Un instant qui dura quelques heures. Il se réveilla en sursaut, alors qu'un premier rayon de soleil transperçait le ciel. Il réveilla sa compagne et, ensemble, se remirent en route.
Toujours torse nu, il avait gardé la cape pour ne pas attirer l'attention, malgré la chaleur qui ne tarderait pas à venir. Il faudrait qu'ils s'arrêtent au premier village, bourg, ville, qu'ils croiseraient.




Cinq minutes après, Finrod arriva, découvrit leurs empreintes et ricana. Il les attraperait. Vivants.
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