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Du sable dans les chaussures, Cissy et Killian, LIBRE !
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04.06.12 17:49
Heure : Zénith.
Lieu : Désert des Murmures.
Situation : En approche de la destination.


Narcissa s’assit dans le sable brûlant pour avaler à grands traits sa gourde d’eau presque vide. Quelle importance, car le Rentaï, dont elle approchait à grands pas, possédait une source pour les jeunes Marchombres. *sourire* Ah, les jeunes Marchombres … Menu fretin pour elle ! On lui donne souvent ce genre de missions, arrêter, profiter puis tuer ces petits cafards ridicules ! Heureusement qu’il y avait les Envoleurs pour éliminer la vermine que sont leurs Maîtres, sinon le travail, serait beaucoup moins simple … Enfin, dans toutes les missions de ce genres, aucun Maître Marchombre ne s’aventurait près du Rentaï. Ils n’ont pas le droit d’ailleurs (enfin, c’est ce que lui avait son unique supérieur). Cissy scruta l’horizon, une miniscule tache noire apparaissant enfin en face d’elle. Elle rangea sa gourde, enleva une couche d’habits et monta sur Eclat de Nuit, sa jument Noire à la crinière et la queue blanches. En caressant sa monture, Narcissa se souvint du jour où elle rencontré ce petit cheval, rapide et souple.
C’était un jour d’hiver, le soir, quand elle était encore à l’Ecole Supérieure du Chaos. Elle l’avait aperçue trois jours avant une mission dans le Nord, près de la Citadelle des Frontaliers, mission très périlleuse. Elle était exceptionnelle, résistant au froid, sautant des obstacles plus grands qu’elle et montrant une obéissance absolue. A l’instant même où la Mercenaire l’a vue, elle lui rappelait sa propre personne. Noire, comme on l’a élevée, laissant paraître un seul et unique attribut d’innocence : les cheveux blancs, comme la neige qui tombait alentours.
Cissy cligna des yeux, et se concentra sur sa route. Pas question d’éprouver l’ombre d’un seul petit sentiment mélancolique. Ce souvenir faisait partie de sa vie dite d’« avant », la vie qu’elle s’était résolue à oublier. Elle talonna sa monture qui se mit au trot, soulevant de petits nuages de sable.
Quand le soir tomba, Narcissa sentit le froid arriver et mit son poncho pour se réchauffer avant qu’il ne fasse moins vingt degrés. Elle entrevu le sommet du Rentaï, et poussa un soupir de soulagement (faisant apparaître une fine buée, bien qu’il ne fut que dix-huit heures) car même si elle pouvait résister à des tempêtes, le froid du Désert des Murmures était célèbre. Sans plusieurs couches de protection, la température extrêmement basse ne faisait pas de cadeaux. Trois dunes plus tard, la montagne géante apparut. Elle était d’une stature toujours plus impressionnante, malgré la fréquence des venues de Narcissa. Haute, escarpée, des prises aux murs évidentes et des plateformes en hauteur formaient cette enceinte sacrée, violée de plus en plus souvent par les Mercenaires du Chaos. Son peuple. Elle s’approcha du puits, rempli sa gourde, la but entièrement et la remplie à nouveau. Puis, elle monta sur une des
plateformes pour dormir, attendant que ses proies arrivent, petits êtres geignards et fiers, pour qu’elle puisse en finir.

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Killian Delkaïron
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Killian Delkaïron
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04.06.12 18:45
[tu me dis si cela te va !]


Taï'Dashar avançait tranquillement dans le sable, plongeant chaque sabot un après l'autre, s'enfonçant jusqu'au boulet pour ressortir et recommencer. Juchée sur son dos, Killian observait le désert. Une vaste étendue de sable fin, une chaleur insupportable jusqu'au crépuscule puis une fraîcheur glaciale. Et elle adorait cet endroit. Le Désert des Murmures était un lieu de souvenirs, de nostalgie, d'apprentissage. Elle se souvenait parfaitement de sa première rencontre avec le Désert…

******

Au bout de deux ans et demi d'apprentissage, Hylis lui avait enfin confié le plus gros secret de la guilde. Jeune fille curieuse et avide d'aventures, Killian avait tout de suite été enchantée par ce qui l'attendait. Natael aussi d'ailleurs. Son fantôme résidait toujours dans son esprit, l'aidant à surmonter les quelques épreuves que la Voie ne parvenait pas à détruire pour elle. Son Maître voulait qu'elle se rende au Rentaï. Montagne imprenable, elle était la clé des Marchombres. Elle jugeait l'apprenti, le soumettait à des épreuves impitoyables, mais non physiques, lisait dans son esprit, son corps, son cœur, pour savoir s'il était digne de recevoir la Greffe. Différente pour chaque Marchombre, la Greffe est tenue secrète. L'obtenir est une source de douleur mais de plénitude et d'Harmonie. Hylis le lui explique, en détail, mais pas trop, ne voulant pas gâcher l'expérience de sa jeune élève.

Alors, juchée sur un petit alezan, elle se rend dans le Désert, seule. Excitée, puis anxieuse, jubilante, terrifiée, les émotions se succèdent mais une seule transperce les autres, les reléguant à d'infimes chuchotements : la Paix.
La chaleur l'avait immédiatement submergée, la faisant transpirer. Le vent l'aidait, soufflant légèrement mais lui parlant. Elle comprenait que quelques bribes, mais depuis le début de son apprentissage ou elle ne comprenait rien, elle en était fière. Elle l'écoutait, s'abreuvait de son souffle et le laissait la guider.

Les jours succédèrent aux nuits, les nuits aux jours, apportant tantôt chaleur torride, tantôt fraîcheur de glace. Le petit cheval supportait du mieux qu'il pouvait, sa cavalière également. Elle n'avait rencontré aucun être vivant pour le moment et se demandait même si elle ne s'était pas perdue.

Deux jours de marche plus tard, le vent s'était adouci, se transformant en murmure, un murmure doux, apaisant, teinté de vérité. Fermant les yeux, elle suivit le son, longtemps. Son cœur battait régulièrement, malgré la chaleur et lorsqu'elle ouvrit les yeux, il était là. Devant elle. Le Rentaï. Une simple montagne pour un voyageur banal, une merveille de la nature pour elle. Et le murmure s'était accentué. Elle descendit de sa monture, l'attacha près d'une petite mare pour qu'il puisse boire et inspira.

Les prises étaient nombreuses, ses mains crochetaient chaque interstice qui se présentait à elle, ses pieds trouvant des appuis inimaginables. Elle fût rapidement en haut, à sa plus grande surprise. Et là, le murmure devint un chant. Un chant qui l'enivra et lui donna des instructions.

Elle se déshabilla posant toutes ses affaires devant l'entrée de la grotte. Entrant, elle ne s'inquiéta pas de ne rien voir, le chant la guidait, ses pieds faisaient le reste, comme des automates. Lorsqu'il disait de sauter, elle sautait, lorsqu'il disait de courir, elle courait, lorsqu'il lui intimait de s'arrêter, elle le faisait. Jusqu'à ce qu'il lui dise de s'asseoir et de ne plus bouger.

Docilement, elle obéit, se mettant en tailleur. Ses pieds rencontrèrent légèrement le vide. Elle était donc sur un promontoire. Mais aucune peur ne s'infiltrait en elle. Elle était sûre de ressortir en vie. Elle était Marchombre.

Le chant devint mélodie, la mélodie devint orchestre. Et elle attendait, laissant la montagne faire son travail, la sonder, chercher dans chaque parcelle de son corps une trace de souillure qui pourrait la faire basculer vers le Chaos.

Une infinité plus tard, une phrase surgit de nulle part : "Clair d'esprit, flair aiguisé. Sens-tu cette bonne odeur ?"
La voix se tut, le chant aussi. Seul le murmure persistait et elle s'écroula, sentit le vide la happer, suivit d'une violente douleur au niveau du nez, descendant dans ses joues, remontant jusque son cerveau. Puis, plus rien.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, la lune éclairait le Rentaï et un vent glacé s'infiltrait sur son corps nu. Frissonnante, elle se releva, vérifia qu'elle n'avait aucune blessure. Son corps était parfait. Elle vit ses vêtements, au pied de la montagne. Ne les avait-elle pas laissés en haut ? Haussant les épaules, elle s'en approcha et se vêtit convenablement. C'est là qu'elle sentit. Se redressant brusquement, son nez la piqua. Elle sentit toutes les odeurs environnantes. Le sable chaud qui s'effilochait sous l'attaque du vent, l'eau qui tanguait, le cheval, sentant la sueur de la journée mais aussi…l'inquiétude. L'inquiétude de ne plus revoir sa cavalière. Depuis combien de temps l'avait-elle abandonné à la merci de tous ? Elle l'ignorait, mais venait de réaliser que la montagne lui avait fait le plus beau des cadeaux. La Greffe. Son nez sentait tout, des odeurs normales aux sentiments. Tout. Heureuse, elle enfourcha son cheval et galopa, le plus vite possible. La Voie était resplendissante.

******

Soupirant, Killian revint à la réalité. Cela faisait…trois ans, voire un peu plus, qu'elle avait reçu la Greffe. Depuis, elle avait fait passé l'Ahn-Ju à beaucoup d'apprentis, avait affronté toutes sortes d'ennemis, avait convoyé des convois dans tout Gwendalavir, avait fait de merveilleuses rencontres…C'était loin et si proche en même temps. Comme si c'était hier.

Taï'Dashar avançait toujours, la chaleur baissant légèrement. Le soir n'allait pas tarder. Et la montagne apparaissait au loin. On lui avait demandé d'y aller, vérifier qu'il n'y avait pas de dangers autres que ceux qui hantaient naturellement le Désert. Sous-entendu, les Mercenaires. Ils semblaient avoir une prédilection pour cet endroit. Cueillir les apprentis et les tuer. Leurs Maîtres ne pouvant les accompagner, ils se retrouvent seuls. Et puisqu'en se réveillant, ils sont nus…très peu de défense, à moins qu'ils ne découvrent que leur Greffe est en rapport avec le combat. Dans son cas, ça aurait été peine perdue. Et en fait, elle trouvait cette attitude quelques peu lâche…

Alors elle devait vérifier. Au Conseil, elle avait dit que deux voire trois Marchombres en plus d'elle seraient bien plus efficaces. Elle n'était pas invincible, et s'il y avait un groupe de Mercenaires, voire un Mentaï avec, elle était fichue, Maître Marchombre ou non. Mais ils n'avaient rien voulu entendre, disant que les autres étaient "occupés". Elle n'avait rien répondu mais leur avait bien fait comprendre que si jamais elle mourrait, ils auraient tous sa mort sur la conscience. Elle ne savait pas s'ils avaient été touchés ou même culpabilisaient, mais elle s'en fichait.

Se lieu était si apaisant qu'elle oublierait presque les Mercenaires. Presque. Parce que son nez sentit cette odeur infecte qui les caractérisaient. Ils étaient donc là. Mais l'odeur étant faible, cela signifiait qu'elle était loin d'eux. Et donc qu'ils étaient déjà à pied d'œuvre au Rentaï.

Elle mit Taï'Dashar au trot, et le grand étalon noir fût ravit de pouvoir accélérer. Le soleil se couchait donc, apportant son traditionnel vent frais, lorsqu'elle vit la montagne. Imposante, merveilleuse, puissante…invincible. Elle inspira, la remerciant et descendit de sa selle. Murmurant à son cheval d'attendre sagement, elle s'avança, longeant la paroi rocheuse. L'odeur était bien plus forte. Ils étaient donc sur l'autre versant.

Le vent murmura : "un…"

Un ? Un quoi ? Un seul Mercenaire ? Cela l'arrangerait quelques peu. Tapie dans l'ombre, elle s'avança et vit une silhouette sur une plate-forme. Juste au-dessus de la petite mare ou elle avait laissé son autre cheval, trois ans plus tôt. Que faire ? Elle ne savait pas si c'était un Mentaï ou juste un Mercenaire. Si c'était un apprenti envoyé en mission ou un Maître. Et la nuit ne serait pas en sa faveur. Aussi retourna-t-elle vers Taï'Dashar, qui se coucha. Elle se pelotonna contre lui, se réchauffant grâce à la chaleur de l'animal, mettant une grosse couverture sur elle et buvant un peu d'eau. Son seul avantage était qu'elle supportait magnifiquement bien la chaleur…
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05.07.12 12:31
« un … »


Narcissa se réveilla brusquement. Etait-ce son imagination ou le vent venait de parler ? Elle fouilla dans son sac pour trouver un second poncho. Décidemment, cet endroit était vraiment en plein sur le vent glacial qui soufflait en permanence sur le Désert des Murmures la nuit tombée. Le Désert des Murmures. Avec ce souffle, cette brise presque inaudible, le vent avait laissé sortir son Légendaire Murmure à l’air libre. N’osant pas se redresser, de peur de faire un bruit assez audible pour un Marchombre, elle réfléchit. Le vent a parlé, c’est certain. Mais à qui ? La Légende raconte que seuls les Marchombres peuvent entendre cette voix voluptueuse. Si c’était vraiment le cas, un de ces animaux se trouverait-il juste en bas de son pilier ? Et le vent lui aurait prédit sa présence ? Elle n’était plus en sécurité, ainsi allongée à découvert sur ce lit surélevé. Son attention se focalisa à nouveau sur le vent. Rien ne trahissait sa présence. Il est muet. Ca veut dire que le Marchombre, Maître ou non, sait qu’elle est seule, momentanément sans défense et pas très loin.

Je suis vraiment dans la bourbe moi.

Narcissa saisit son poignard, porta la main dans son dos pour récupérer son épée et fit le moins de bruit possible quand elle la sortit de son fourreau. Elle se pencha, calcula l’angle de tir et lança son poignard sur la Marchombre assoupie juste en dessous d’elle.


[HRP : désolé un peu court, j'ai besoin de l'interaction de Killian et après combat]
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Killian Delkaïron
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Killian Delkaïron
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05.07.12 18:50
[voilà ! pas très long non plus...tu as le droit de parler si jamais avant l'affrontement si tu veux rallonger un peu ^^]

Killian ne dormait pas. Pas complètement. Tous ses sens étaient en éveil et son nez la prévint rapidement du danger qui arrivait. Et son ouïe perçut le sifflement de la lame qui se dirigeait vers elle. Souriante sous la couverture, elle murmura à Taï'Dashar de se lever et presto, ce qu'il fît en silence. La lame approchait toujours, mais Killian ne se pressait pas. Elle ordonna au cheval de s'en aller et, une fois fait, elle se concentra sur le couteau qui fusait vers elle. Elle aurait pu dès à présent se pousser. Faire un pas à droite ou en arrière et éviter le couteau. Mais cela l'aurait exposée au clair de lune, la révélant au Mercenaire.

Comment savait-il qu'elle était là, elle l'ignorait et s'en fichait. La nuit était bien avancée, le vent soufflait, les étoiles brillaient. Elle se fondit dans le temps du couteau. Deux mètres. Un mètre.

Elle pivota sur elle-même, écartant juste assez sa nuque pour ne ressentir que le frôlement de la lame sur sa peau. Lame qui se perdit dans le sable.

Elle avait encore un avantage. Le Mercenaire ne savait pas si elle était touchée ou non. Allait-il venir vérifier ? Ou partirait-il ? Ou se rendormirait-il ?

Contournant la roche, elle vit la silhouette sur le promontoire. Épée déjà tirée. Donc, simple Mercenaire. Un Mentaï ne dégainait pas aussi vite. Il utilisait son pouvoir. Killian savait que son ennemi ne partirait pas sans l'avoir tuée. Elle non plus d'ailleurs. L'un des deux devait mourir. Et ce ne serait pas elle. La Voie brillait trop et était trop forte pour qu'elle disparaisse. Et le Rentaï était l'ami des Marchombres, non des Mercenaires.

Elle s'approcha du promontoire et se colla à la paroi gelée de la roche. Si silencieuse qu'elle ne s'entendait même plus respirer. La prendre par surprise. Prendre un coup d'avance. Souplement, elle se mit à grimper, agrippant toutes les prises, s'arrêtant à chaque fois pour être sûre que l'autre ne l'avait pas captée. Le vent se faufilait sous sa tenue de cuir, la lune lui faisait face. Pas de problème d'ombre. Arrivée au sommet, elle constata que le Mercenaire était en réalité une Mercenaire. La lune éclairait ses longs cheveux d'un blanc neigeux. Elle lui tournait le dos et ne semblait pas l'avoir remarquée.

Sortant sa dague, Killian s'avança mais, au dernier instant, l'autre se retourna…

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15.07.12 16:12
Narcissa saisit son poignard, porta la main dans son dos pour récupérer son épée et fit le moins de bruit possible quand elle la sortit de son fourreau. Elle se pencha, calcula l’angle de tir et lança son poignard sur la Marchombre assoupie juste en dessous d’elle.
Elle tendit l’oreille, mais n’entendit pas le bruit du poignard s’enfoncer dans la chair de son destinataire (à sa plus grande déception). Ainsi, il l’avait évité.

Cissy se prépara silencieusement, s’attendant à ce que le Marchombre s’enfuit et elle sortit donc son arc et ses flèches, en passant le fourreau de son dos à sa taille, au cas où sa cible soit un maître et qu’il cherche l’affrontement … On ne sait jamais.

Une flèche encochée, elle attendit. Mais ce qui arriva n’étais pas exactement ce qu’elle attendait. Le chuintement d’une dague juste derrière elle. Ce bruit à vous glacer le sang fut suivi d’un autre, plus long. C’était Narcissa qui sortait elle aussi son arme tout en se retournant et se félicitant intérieurement de son choix quand à l’emplacement de son fourreau. S’il avait été dans son dos, l’Ennemie aurait eu la gorge de la Mercenaire parfaitement libre une fraction de seconde. Elle se mit en garde, mais Cissy ne le fit pas. Elle voulait gagner du temps. Gagner du temps, car en détaillant la personne qui lui faisait face, elle avait compris que ce n’était pas un élève. Ni un Maître. Mais purement et simplement une Marchombre, dans toute sa «grandeur ».

Assez grande, yeux noirs comme la nuit, cheveux châtains, coupés courts, mince et élancée. Ses mouvements laissaient paraître une concentration extrême dans tout ce qu’elle faisait. Elle était douce, mais son regard trahissait le contraire. Elle avait compris, par son attitude, qu’une seule sortirait vivante de ce combat et qu’elle était bien déterminée à être cette personne-ci.
[À ce sujet, tu vas gagner de toute façon, je ne rêve pas, mais comment ça se passe ? Je meurs ou je m’enfuie ?]


« Bonsoir, Madame. Belle soirée pour mourir, n’est-il pas ? Dommage que je n’ai pas cette intention ce soir … »


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Killian Delkaïron
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Killian Delkaïron
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15.07.12 19:54
[court et pas super dsl...mais je ne peux rien faire d'autre. Oui tu dois t'enfuir ^^]

L'autre dégaina son épée, d'un lent mouvement, le doux chuintement de la lame résonnant dans la nuit. Elle resta droite. Killian était toujours en position, prête à tout.

-Bonsoir, Madame. Belle soirée pour mourir, n’est-il pas ? Dommage que je n’ai pas cette intention ce soir …

Killian la regarda, un sourire en coin.

-L'on n'a jamais l'intention de mourir.

Killian sauta sur la Mercenaire, prise par surprise. Elle pivota, la désarma, et mit sa lame sur sa gorge en dix secondes. Apparemment, elle n'avait pas encore le niveau de la Marchombre et avait pensé y arriver seule…

-Dis-moi pourquoi vous agissez ainsi ? Seulement pour le plaisir ? Ou avez-vous une idée derrière la tête ? Réponds-moi franchement.

Killian était curieuse de savoir comment la Mercenaire allait réagir. Immobilisée aussi vite, elle devait être en colère. Si Killian la jetait dans le vide, elle la tuerait d'un coup.

Elle se débattait, mais Killian resserra sa lame sur sa gorge.


-Retarde ta mort voyons. C'est plus logique.

Killian n'allait pas la laisser vivre, de toutes manières…
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