| | |  10.10.12 21:37 C'est la première fois je pose mes pas sur Al-Chen. Et je ne le regrette pas. C'est magnifique. Surtout le lac, ou plutôt la mer pour moi, qui brille de mille feux sous les rayons du soleil. Je tente d'appercevoir un Dame, dont j'ai entendu parlé mais elle reste invisible. Tant pis, cela sera pour une prochaine fois.
Je me glisse sans problème parmi la foule, m'arrêtant par moment à des étales pour m'émerveiller sur ce qui est exposé. Les habits, les bijoux qui renvoient la lumière... Tous cela me fais affreusement envie, mais je ne peux rien m'acheter. Et je n'ai pas envie de voler aujourd'hui, je suis de bonne humeur. Ou est-ce que c'est ce monde qui me change? Non, je suis toujours la même. Et rien ne me changera.
Je débouche sur une place ronde, délimitée par de nombreuses auberges. Et quand je vois les serveuses zigzaguer entre les tables sur les terrases sorties grâce au beau temps, je ne peux m'empêcher de sourire. Je ne me moque pas, non. C'est juste que je suis contente d'avoir quittée mon ancien mode de vie. Je m'assis à une table, mais fais un geste de loin à une serveuse qui veut venir me servir. Je ne veux rien. Juste réfléchir, penser et reposer mes pieds endoloris, ainsi que le bas de mon dos. Il ne supporte pas je piétine comme je l'ai fais au bout d'un certain temps.
Que fait mon père? Cela fais très longtemps qu'il ne m'a plus "parlé". Et cela me manque. Terriblement.
Quelqu'un attire mon attention. Le garçon qui est un peu plus loin est habillé d'un façon familière. Mais oui! Ce sont le même genre de vêtements que dans mon monde. Qui est-ce?
[C'est bon?] | | | 22.10.12 21:32 Dans une taverne, au milieu de la nuit...
Cela faisait maintenant neuf jours que je tournais en rond dans Al-Chen pour le retrouver. Jamais quelqu'un ne m'avait résisté aussi longtemps. Jamais. Et ma colère grandissait de plus en plus à chaque minute, j'avais envie de frapper sur tout ce qui bougeait. Tout ce qui m'encombrait, tout ce qui n'allait pas assez vite.
Grand, fort, les cheveux bruns, des yeux noirs perçants et un regard d'abruti, qui finirait bientôt à mes pieds à me supplier de l'épargner. Cette vue à elle seule me redonnait tout le tonus qu'il fallait ! Et cette fois, ce meurtre ne serait pas uniquement dans le but de la gloire du CHAOS mais aussi dans celui d'assouvir ma soif de vengeance. Cet homme avait osé poignarder puis découper une mercenaire qui m'était chère. Personne ne porte atteinte au CHAOS sans le payer de sa vie.
Mais pour l'instant, j'étais confortablement installée dans une bonne petite auberge et je buvais, histoire d'oublier et de me changer les idées. Cela faisait un moment qu'un jeune homme d'une table proche de la mienne me lançait des regards langoureux sans se cacher, et pour tout vous dire, il était plutôt bel homme... Ses yeux d'un bleu infini caressaient ma silhouette et je m'approchais de lui pour discuter; les effets de l'alcool me faisant réagir à la moindre pulsion.
Il me dit s'appeler Rulin' Aba. Sa voix était grave, lente, belle, et envoûtante... Ce qui ne me mit aucunement la puce à l'oreille vu mon état. Et lentement il réussit à me guider jusqu'à sa chambre... En m'allongeant sur les draps frais, j'attrapais une dague à ma ceinture, me relevais, me jetais sur lui et la lui braquais sous le menton : il avait son long couteau à la main, mais j'avais été plus rapide que lui et il n'avait pu faire un geste. Tous mes sens ne pouvaient s'endormir si facilement après tant d'années à les travailler, et j'avais fini par remarquer son manège. Le couteau posé sur l'étagère derrière la porte, sa façon de vouloir que je reste avec lui, le petit truc dur dans ses yeux quand il me regardait... Le mensonge se lisait dans ses yeux, et ma dague qui le plaquait toujours au mur s'écrasa un peu plus fort sur son cou, c'était le poids de ma rage qui s'ajoutait au mien. Je l'assommais violemment, il s'évanouit et tomba à terre. Me rendant bien compte que mes jambes flageolaient un peu, et que lorsqu'il se réveillerait, je ne serais pas de taille à me battre, je déguerpis sans tarder. Il ne me retrouverait pas, je connaissais chaque recoin du quartier, je savais où aller. Et c'est seulement en sortant de l'auberge que je me demandais si cet homme n'avait pas un rapport avec le mien. Son visage était ancré dans ma tête, comme celui de l'autre. Je les retrouverais. Sans tarder.
Le lendemain après midi, après un très dur et douloureux réveil...
Je marchais, marchais. Les yeux à l'affut du moindre détail, malgré le mal de tête qui me faisait légèrement tanguer.
Mes yeux courraient le long de chaque ligne, chaque maison, chaque toit. Rien ne m'échappait. (Ou presque...)
Tout à coup. Stop ! Lui. Le grand homme devant moi là ! Lui je le reconnaissais ! Je fronçais les sourcils et m'avançais sur la place, curieuse de savoir ce qu'il faisait là, me cachant entre les gens (car la place était très peuplée à cette heure ci). Je slalomais discrètement et finis par rentrer dans une jeune fille, de taille moyenne et aux yeux bleus très pâles...
| | | 22.10.12 21:52
![Premier fight, go! [pv Daëlia&Seiko] 925032seikoecr](https://2img.net/r/hpimg4/pics/925032seikoecr.png)
Soleil à la chaleur écrasante. Se sentir comme un fantôme, immatériel. Envie de vomir. Peur qui serre le ventre, la gorge, empêche de penser correctement. Air irrespirable. Trop chaud, brûlant. Odeur acre de transpiration. Envie de hurler. Mal à la tête, au ventre, jambes qui tremblent. Que ce passe-t-il ? Et puis, les souvenir qui remontent.
Blottie contre moi, je sens encore l'odeur de ses cheveux qui chatouillent mes narines. Je ferme les yeux, respire ce parfum délicieux. Un sanglot. Mon coeur s'arrête, se serre, puis recommence, à tout allure. Je tente de la regarder, de capter son regard. Mais elle reste obstinément contre moi, refusant surement que je la voit en train de pleurer. Paniqué, je réfléchis le plus vite possible, voulant savoir ce que je lui ait fait pour qu'elle pleure. Je sens mes yeux me piquer. Je serre mes paupières l'une contre l'autre. Je la serre plus fort contre moi. Me reprenant, je lui murmure doucement des mots à l'oreille. Bientôt, elle se détache de moi, me regarde avec ses beau yeux tout mouillés de larmes. Sa main s'approche de ma joue. Elle essuie doucement une larme que je n'avais pas senti couler. Ses murmures et ses caresses finissent de me calmer. M'en voulant encore, je n'ose pas lui demander ce que j'avais fait pour la faire pleurer.
Le coeur brisé. Continuer de marcher droit devant. Les dents serrés. Retenir les larmes qui ne demandant qu'à couler. Soudain, devant, la petite brune. Daëlia, c'est son prénom. Elle bouscule une autre. Pas le temps de se reprendre, les larmes coulent à flot. Serrer les dents. Pourquoi ne pas lui avoir demandé ce qui l'avait fait pleurer ? Pauvre c*n.
| | | 23.10.12 12:43 J'avais toujours les yeux fixés sur lui, les questions tournant dans mon crâne. Un véritable tourbillon. Pourquoi il m'attirait, m’intéressait-il autant? Peut-être car il pourrait m'amener un bref instant chez moi. Juste quelque minutes, seconde à peine. Le temps de voir ma mère, pas obligatoirement lui parler, mais au moins qu'elle sache que je suis en vie, et en bonne santé. Sans m'en rendre compte je mettais levée, et maintenant je marchais à travers la foule devenue dense, évitant chaque corps. Je mettai transformée en somnanbule. Lentemant un plan s'était mis en place aussi: si il était celui que je voulais je ferai en sorte qu'il dise oui à ma demande. de gré ou de force. Soudain je me fis percuter par quelqu'un. Papillonnant un moment des paupières pour retourner à la réalité, puis me tournai furieuse vers la fille se tenant devant moi. La vingtaine, grande, aux longs cheveux noirs et des yeux verts profonds. Un aura dangereux planait autour d'elle mais je n'y tenai pas compte. Hargneuse je lui dis: -Tu pourrais pas faire attention où tu vas? Soudain une deuxième présence me fis retourner. Le garçon que j'avais aperçu s'avancait vers nous. Sans hésitation. Son corps long et maigre fendait aisément la foule. Il avançait vite. Ses yeux rouges fixaient la fille derrière moi, ainsi que celle-ci fixait celui-ci. Il se connaissait à coup sure. Autour de nous trois, l'air devient soudain électrique. | | | 24.10.12 18:15 - Tu pourrais pas faire attention où tu vas ?
Je la regardais fixement. Que voulait elle celle là ? Je l'observait, il y avait quelque chose en elle que je reconnaissais mais je n'arrivais pas à définir quoi. Mes idées s'entrechoquaient dans ma tête tout n'était pas encore très clair. Je revivais la scène de la veille. En fait, j'avais peur de l'oublier, même si je savais que ce visage resterait ancré.
Ma vieille, tu n'aurais pas du boire.
Ça va c'est rare que je me mette dans des états pareils ! Je peux bien une fois de temps en temps !
Oui mais ce n'était pas le moment. Maintenant arrête de râler et assume le brouillard qui t'entoure.
De toute façon toi t'es moi et moi je suis toi, je décide, tu te tais. Compris ?
Ce visage, donc, il était là, ainsi que l'autre, et s'ils avaient un lien je le découvrirais très vite, j'avais maintenant une piste à suivre.
Mais là, tout de suite, maintenant, il y avait Seiko qui s'approchait de moi à grandes enjambées alors que j'avais essayé de me faire discrète. Il m'avait aperçue et me fonçait droit dessus. Ses yeux étaient rouges, quelques larmes glissaient sur ses joues. Doucement. Son regard était défini, et je me demandais ce qu'il allait me dire. Ou faire.
En fait, mon esprit refusait totalement de l'avouer mais la réalité était que son visage détruit me toucha. Il y avait quelque chose dans son attitude qui m'émus. J'avais envie de le prendre dans mes bras et de lui dire que tout allait bien. Que tout irait bien. Que le soleil était haut dans le ciel et ses rayons nous illuminaient de bonheur. Qu'il ne fallait pas pleurer. Non.
Ce que je ne fis pas, fidèle à mon comportement froid et presque hargneux. Quand il arriva à ma hauteur, je le toisais de toute ma hauteur (qui n'était pas énorme face à lui, je l'avoue...) et lui lançais, pas froidement mais pas joyeusement non plus (n'exagérons rien !) ;
- Salut. Tu m'avais pas manqué.
Son visage ravagé se leva vers moi, je ne pus m'empêcher de lui faire un sourire, qui, je l'espérais, lui mettrait un peu de baume au cœur, quel que soit son chagrin. [justify] | | | 28.10.12 14:30
Du revers de la manche de son sweat, il essuya rageusement son visage humide de larmes. Serrant les dents, il resta face à la petite brune, sans rien dire, muet. A vrai dire, sa tristesse l'énervait. Il n'aimait pas être aussi faible, du moins, pas maintenant, pas tout de suite. Ce qui l'énervait, c'était lui. Pourquoi est-ce qu'il ne lui avait pas demandé pourquoi Elle pleurait ? Il aurait voulu que sa vie se résume à ses sourires et ses rires. Il aurait voulu qu'elle soit heureuse toute sa vie. L'idée qu'il l'avait rendue triste le tuait, lui déchirait le coeur comme les dents d'un loup déchirent sa proie, comme les griffes d'un ours déchirent ses ennemis. A cet instant, il aurait voulu se laisser aller dans les bras de la petite brune, et pleurer comme un enfant dans les bras de sa mère. Il aurait voulu tout oublier, mourir aussi. Mourir dans d’atroces souffrances. - Salut. Tu m'avais pas manqué. Il fixa celle qui venait de parler. La petite brune. Son coeur se recolla, morceau par morceau. Et il eut un petit sourire amusé. Il déclara, moqueur et provocateur : - Menteuse.
[EDIT Nessa : N'oublie pas les 15 VRAIES lignes minimum ! donc bien 20 pour toi vu ta mise en page ;)] | | | 17.12.12 21:52 La brune pose ses yeux sur moi. Ils sont embués, par une brume qui m'est familière. Celle de l'alcool. J'ai un sourire ironique. Elle doit avoir un mal de tête pas possible vu le bruit environnant. Je m'étonne qu'elle ne réagisse pas à mes paroles, pourtant son apparence laisse entrevoir un caractère froid. Qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Ou un peu comme Ayame..
Non, elle est émergée dans des pensées que je ne connais pas. Soudain je remarquée qu'elle fixait un point dans mon dos. Je me retournai. Le jeune homme que j'avais appercus s'approchais à grandes enjambées vers nous. Non plutôt vers la fille en face de moi. Alors qu'ils s'échangèrent entre eux des phrases. Je n'y prêtai pas vraiment attention, car elles ne me concernées pas vraiment... Mais je ne me privai pas de regardai le jeune homme.
Faisant plus d'une tête de moi, mais il me semble encore plus grand à cause de sa maigreur. Ses yeux foncés tombent sur son front. Certaines mèches recouvrent ses yeux rouges. Et là je vois que des traînées salées courent sur ses joues. Cela me fais bizarre, son visage portée de légère trace de tristesse mais sans plus. Enfin, il essuie rageusement ses larmes de son haut, si familier à ma mémoire. Je retiens un sourire. Ces deux là se connaissent, cela n'était plus à prouver. Mais que c'est t-il vraiment passé? Par une superbe chose je pense.. Tranquillement, je croise mes bras sur ma poitrine. Attendons tranquillement la suite..
[Lulu: un rp doit faire 15 lignes minimum. C'est un peu limite. Merci de faire un peu plus la prochaine fois ;-)] | | | |
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