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EVENT Mercenaires+Chevaliers+Thüls
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Kem Alran
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Kem Alran
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17.05.12 11:46



[j'espère que c'est bon héhé ^^]

Le lendemain, ils restèrent tous confinés dans leurs chambres respectives. Kem interdit formellement à Misao de sortir, même pour aller jouer du violon. Elle pouvait le faire, mais seul lui l'écouterait dans ce cas.
Tout ceci le chiffonnait. Les habitants se battaient tellement bien, leurs blessures se refermaient pratiquement toutes seules. Il n'avait heureusement perdu aucun homme lors de la bagarre à l'auberge. Et aucun n'avait été contaminé. Du moins, il l'espérait de tout son cœur.
Il se postait à la fenêtre souvent, regardant la place, au-dehors, les citoyens agissant comme si de rien n'était.

Pourtant, si l'on regardait bien, l'on voyait nettement ceux qui marchaient comme des automates. C'était bien trop…machinal pour être humain.
Soupirant, il se retourna pour regarder la chambre. Misao jouait du violon, donnant une touche un peu plus joyeuse à la situation, assise sur le lit. Le lendemain, ils partiraient. Ils rejoindraient ceux qui attendaient de l'autre côté des remparts et décideraient ce qu'il fallait faire.

Il se remit devant la fenêtre et il plissa les yeux.
Il avait planqué des archers en ville, pour guetter, épier, et asseoir une sorte d'autorité. Et là, l'un d'eux venait de se faire tuer proprement et simplement.
Kem jura intérieurement et regarda le coupable. Grand, il ne portait pas d'armure mais avait sur lui toutes sortes d'armes. Et ce n'était pas de la vargelite. Chevalier ? Sans aucun doute. Et il vit ses compagnons. Une femme, et un homme. Un homme si grand et large que son cheval n'était presque plus visible. Un Thül ! Que faisait-il là avec des Chevaliers ?
Ils se remirent en marche, méfiants, regardant partout. Kem se retourna et dit simplement :


-Nous avons de la visite.

Parce qu'il était sûr qu'ils venaient pour eux. Les nouvelles allaient vite. Quelqu'un leur aura dit que les Mercenaires assiégeaient Al'Vor et ils se seront précipités pour les expédier hors de la ville. Mais ils étaient peu nombreux. Il sortit de la chambre en compagnie de Misao, toqua comme convenu aux portes, attendit qu'ils soient tous rassemblés et leur dit :

-Il y a des Chevaliers et un Thül dans la rue. Et je pense qu'ils nous cherchent. Alors nous allons les attendre. Et si cela tourne mal, vous connaissez le signal pour ameuter ceux qui attendent à l'extérieur.

Tous acquiescèrent en souriant, heureux de pouvoir se battre.

Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre que leurs invités les découvrent…
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Garrus Auraya
Masculin
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Aptitudes: Maître de la lame, maître du combat à mains nues, compétent au lancer de couteaux, compétent à l'arc, compétent au combat à deux lames, compétent en toutes disciplines d'agilité et de discrétion, peu efficace au combat à l'arme lourde.
Garrus Auraya
Chevalier__Membre



27.05.12 23:32
Le silence. Pesant. Leurs pas résonnaient dans l'enceinte de la cour, et ce n'était pas normal. Tout clochait dans cet endroit. L'absence d'êtres vivants amicaux, le peu de traces de lutte, et la tension si puissante qu'elle en était palpable. Derrière le chevalier avançaient au même rythme un colosse et une femme, qui menaient par la bride leur monture respective. Pour le moment, Garrus n'était pas réellement armé. En effet il ne possédait que deux couteaux de lancer, qui pouvaient certes le sortir d'une situation délicate mais qui ne valaient pas l'épée bâtarde qui dormait dans son fourreau accroché à la selle de l'étalon blanc. Ni même la lame courte d'argent qui pendait à côté. Et encore moins l'arc suspendu de l'autre côté de la bête. Le jeune homme s'arrêta et scruta la zone d'un oeil expert, au travers de son capuchon. Ils étaient observés, de cela il était sûr. Il demeurait sur ses gardes mais rien ne vint. Son meurtre dès son arrivée n'était probablement pas passé inaperçu et l'observateur potentiel savait maintenant à quoi s'attendre, même si ce dernier rien vu de l'étendue des talents du guerrier. Ledit guerrier s'arrêta et murmura à l'intention de son groupe.

- Dispersion.

Il contourna son cheval et attrapa son arc long. Taillé dans un bois sombre et rare - donc cher - il ne figurait pas dans ses armes les plus légères et pratiques mais il était dévastateur, et avec un peu de pratique bander la corde tendue au possible devenait simple. C'était avec ce genre d'outil que l'on perçait armure lourde et chair musclée. Les flèches dorées au niveau des plumes étaient composées de la même manière, lourdes et puissantes. Elles n'étaient pas influencées par un vent léger, par conséquent, tirer en ces lieux n'allait pas poser problème. Il gagna de la hauteur en montant quatre à quatre les marches de pierre des escaliers qui menaient au chemin de ronde. De là, il dominait le théâtre d'une ancienne lutte silencieuse et calme, et détenait un avantage non négligeable sur un quelconque assaillant. Il ne savait pas où pouvaient se cacher les mercenaires, ou la résistance à ceux-ci. Il les chercha sans succès, et décida de s'en tenir à son rôle de protecteur. Il était à parfaite distance pour couvrir son amante et le thüll. Et si jamais ils devaient en venir au corps à corps, l'encapuchonné avait pris, au même titre que son arc, sa lame courte, argentée et légèrement courbée à l'intérieur.

Pour se détendre et patienter, le brun encocha une flèche et banda l'arc, puis le débanda. Il réitéra le mouvement plusieurs fois, en visionnant la trajectoire de la flèche s'il la tirait vers une cible ici ou là.



[ détail HRP : Garrus n'a pas d'armure apparente, hormis une épaulière de vargelite et des brassards, sinon le post est parfait :) ]
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Neleam
Féminin
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Neleam
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01.06.12 11:40
https://ewilan.forumactif.fr/t1995-neleam-une-femme-de-legende
Le trajet n'avait pas duré bien longtemps et la silhouette d'Al-vor se dessinait au loin. Le rythme des chevaux accéléra imperceptiblement. Je senti mon sang s'échauffer un peu ainsi.. qu'autre chose. Je ne savais pas quoi, mais Neleam avait saisi le danger. Un danger dont je ne percevais rien. Peut-être un attroupement sur un flanc de muraille, mais j'étais trop loin pour deviner de quoi il s'agissait. Et Neleam voulait entrer dans la ville pour se battre, donc j'étais obligée une fois de plus de suivre le mouvement.
Pénétrer dans la ville revenait à changer de monde. Ce qu'il s'était passé ici, restait dans les rues. Le sol était imbibé de sang même si les cadavres se faisaient discrets.
La jeune femme mis pied à terre et observa le sol, cherchant à lire les empreinte qui le parsemaient. Beaucoup d'agitation. Trop. Je n'arrivais pas vraiment à saisir ce qu'il avait pu se passer ici, même si certaines traces, très légères m'évoquaient des marchombres, ou plus probablement des mercenaires. Logique. Mais rien de plus pour prouver qu'il y avait encore des gens vivants.
Enfin jusqu'à ce que Garrus tue -par un superbe jet de poignard- un mercenaire, planqué dans une botte de foin. L'idiot.
Enfin, ça fait un de moins.

Les guerriers avançaient de front à la recherche d'ennemis, mais tout était désespérément calme. J'aurais aimé une bonne grosse baston cependant ça semblait légèrement compromis. Mais Neleam elle, semblait savoir. Je ne sais pas pourquoi, mais elle n'avait pas tout à fait l'attitude inquiète d'une personne prise dans un traquenard. Car ça sentait le gros traquenard..


"Elimine les dernières résistances de la Cité. Gagne totalement la confiance de tes hommes."


Je me figeais. La voix, de nouveaux. D'où venait-elle ? Parlait-elle à Neleam ? Etait-ce des ordres ..? En tout cas je n'appréciais pas... Qui disait gagner totalement la confiance disait la trahir. Et je ne voulais en aucun cas le faire.


- Dispersion.

Garrus avait pris la parole d'une voix autoritaire. Avec Neleam, nous nous hérissons mais ne protestons pas. Je déteste qu'on me donne des ordres. Surtout lorsque c'est moi la supposée chef. Mais c'était de la logique pure alors nous ne protestons pas, et continuons de marcher, mais dans une autre ruelle cette fois ci. Cependant je sais que Neleam ne laissera pas ça "impuni". Et vu qu'elle était la seule à pouvoir parler ce serait elle qui discuterait avec Garrus. Même si je savais dorénavant qu'elle ne ferait rien qui puisse mettre en jeux leur confiance. Saleté !
Je la détestais.
Je voulais redevenir moi même une fois encore. C'était ma vie, et à moi seule de la gérer ! Et il n'y avait toujours personne dans ce fichues rues et je commençais à en avoir sacrément marre !! Ils allaient nous tomber dessus sans prévenir, j'aurais la frousse de ma vie, et ...

Surgirent soudain des hommes. Leur tenue était débraillée, du sang couvrait une partie de leur corps. Ils observèrent ostensiblement Neleam, ne l'attaquant pas encore.
J'avais raison. (comme toujours)
Heureusement que ce n'était pas moi qui bougeait sinon j'aurais sursauté. Mais pas Neleam, elle semblait insensible à cette pression et à ce malaise ambiant. Elle ne semblait pas plus étonnée de ces gens, ni les craindre. Pourtant je ne leur faisais pas totalement confiance..
Une flèche siffla.
Neleam avait légèrement bougé son buste, et je la senti tracer une ligne de feu sur sa peau. MA peau. Elle mis à couvert contre un mur et progressa vers l'origine de la flèche. Enfin de l'action ! La guerrière sorti son nouveau jouet, et fit quelques petits moulinets, pour bien la sentir et s'élança en hurlant.

Bon, niveau discrétion c'est raté. Mais au moins, les ennemis perdent quelques secondes pour se reprendre. Certains ne purent se reprendre, morts les yeux écarquillés de surprise.
La jeune femme s'agitait dans tous les sens, profitant des failles qui se présentaient, de ceux qui ne se mettaient pas en garde assez vite, ou assez bien. Puis lorsque les vrais combats se firent sentirent, et que les mercenaires, montrèrent leur niveau non négligeable la jeune femme prit la suite. Elle se faufila dans une rue encombrée, grimpa sur une caisse, et réussi dans un saut à se retourner et lancer un poignard. L'homme qui la talonnait ne mourut pas sur le coup mais il était au moins hors course. Elle se réquisitionna souplement attendant de pied ferme le prochain arrivant.
Avoir un allié dans son dos pour la couvrir aurait été le bienvenue, mais bon.. Elle allait devoir faire sans.

Le premier assaillant ne fut pas bien difficile à vaincre, il semblait engoncé dans cette ruelle, incapable de s'adapter à la petitesse des lieux. Une petite feinte, et il n'était plus. Le chevalier ne resta pas pour autant immobile, sautant d'un endroit à l'autre, tentant de se camoufler aux yeux des autres assaillants.


Le combat aurait peut-être été facile si les villageois n'avaient pas soudainement surgi de toutes les maisons.

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15.06.12 21:31


•Prisoner of the fear•






Je rangeai mon violon dans son étui. De la visite ? Hum… Vu le ton de Kem elle n’avait pas l’air amicale cette visite. Alors moi je préviens tout de suite, s’il y a combat, je me fais toute petite, petite dans un coin et je bouge plus. Comme ça j’aurais un minimum de chances de survies. Et je n’aurais même pas à rêver, les blessés seraient sûrement contaminés et deviendraient nos ennemis et les autres seront ou vivants ou morts. Et quand ils sont morts, bah je ne peux plus rien faire. Mon métier à moi c’est soigner, pas ressusciter, que ce soit bien clair dans tous les esprits. Faudrait pas que ça s’embrouille. Sinon bientôt on me prendra pour dieu ! Quoi que, en y réfléchissant, être dieu ça serait pas si mal. Et encore… Y aurait trop de responsabilité pour moi en fait. Je suivis Kem qui allait annoncer la grande nouvelle aux autres mercenaires. Vu comme ils discutaient des plans d’attaques et de tout le tralala une bataille était inévitable. Bah en attendant moi je préparais mes plans de fuites. J’allais me changer, attachant mes cheveux tant bien que mal, prenant une jean sombre. C’est bien beau les robes, ça tournent, c’est bien pour danser, c’est magnifiques mais c’est pas pratique pour prendre ses jambes à son coup.
L’attaque justement, je n’ai rien pigé à comment ça s’est passé. Alors quand quelqu’un me demandera de lui faire un résumé je l’enverrai balader. Tout ce que je sus c’est que je ne me retrouvai pas dans petit coin tranquille et tout. Non, je me retrouvai juste en plein milieu des combats sans plus arriver à bouger à cause l’incompréhension. Mon cerveau marche toujours à cent à l’heure mais là on peut dire qu’il avait fait un arrêt total. Bye bye, la réflexion ! Off ! Bonne nuit surtout. Putain, pourquoi il faut toujours qu’il me lâche au moment critique ce con. Surtout que j’avais perdu de vu Kem, j’avais même du mal à savoir qui était mercenaire ou non. Conne, sénile et immobile, ou comment être sûr à quatre-vingt-dix-neuf pour cent qu’on va se faire massacrer ! Si vous voulez plus de conseil demandé à Misao Winster, c’est l’experte dans le genre.
Heureusement mon instinct de survie de m’avait pas lâché, alors quand on énorme truc plein de muscle s’approcha de moi, me dépassant de plusieurs tête je m’enfuis à toute jambes. Me faufilant, faisant des ponts, me tordant dans tous les sens comme une contorsionniste je réussis me réfugier dans un petit coin. Mais quand je vis les villageois sortir de partout mon cerveau revint de vacances, se disant sûrement qu’il faudrait qu’il me donne un petit coup de main avant que je crève et qu’il disparaisse avec moi. Welcome ! Je remarquai une jeune femme qui se battaient un peu plus loin et un homme a la démarche mécanique qui se dirigeait vers elle avec un long, oui très long, couteau. Mais par derrière bien sûr ! Bah oui, il voulait mettre toutes les chances de son côté. Alors, même si je n’étais pas censé aidé les chevaliers je me jetais sur la femme la faisant tombé alors qu’il allait la blessé. Puis l’obligeant à me suivre je la traînai à l’écart.

« Je suis pas méchante, faut pas me tuer, je suis innocente. Mais y a pire que les mercenaires. Explication peut être ? Tu as une égratignure et y a un truc qui prend possession de ton corps et t’es plus maître de toi-même. Alors tu veux un conseil, méfis-tu beaucoup plus des villageois déjà contaminé que des MDC. » dis-je puis je repartis

Il fallait que je trouve Kem. Maintenant ! Moi, qui me bas plus avec ma tête qu’avec autre chose je devais lui déclarer que les villageois plus les chevaliers se seraient trop pour eux alors il fallait qu’il fasse une alliance. Ca arrangerait les deux guildes et les autres… Bah on s’en fout en fait de leur avis ! Mais donc pour ça fallait que je trouve mon petit-ami chéri d’amuuur. J’ai déjà vu plus facile que de repérer quelqu’un dans un bordel pareille, ça remue dans tous les sens, on ne voit pas à deux pas. Envoyez le brouillard tant que vous y êtes ! Alors j’eu une idée, l’illumination de ma cervelle écervelée. Quoi que, il y a beaucoup plus écervelé que moi ! Bref, je me dirigeai vers le chemin de ronde. J’allais monter tout là-haut et de là j’aurais une jolie vu sur ce méli-mélo. Le truc c’est qu’une fois arrivée en haut je remarquai que quelqu’un avait déjà eu la même idée et qu’il avait un arc. Super ! Mais y en avait pas un non-violent ici ? Ce n’est pas possible ça ! Je m’approchai, levant les mains pour qu’il voit que je n’étais pas armée.

« Je viens en paix, je suis une pauvre rêveuse inoffensive qui n’a pas envie de mourir alors s’il vous plaît ne me tirait pas dessus un de vos machins pointus ! Vous n’auriez pas vu un mec avec des cheveux noirs et des yeux vairons qui doivent être votre ennemi. Vous m’avez l’air d’être un chevalier. Bref, si vous pouviez éviter de le blesser lui aussi ça serait pas mal, j’y tiens vraiment beaucoup en fait. Ah oui au fait c’est quoi votre nom ? Et j’ai raison vous êtes chevalier ? Attendez, j’essaie de deviner. Gilbert ? Non, trop moche. Will ? J’aime bien ce prénom. Vous n’avez pas une tête pour. Non bon je laisse tomber. Ça va ? Vous ne vous ennuyez pas trop, tout seul ici ? »

J’avais lâché ça d’un coup, le stresse surement ou alors le trop plein d’activité du cerveau après son grand retour. Je finis par me laisser tomber par terre, essayant de repérer Kem dans tout ce bazard. Je préférai quand j’étais à Fériane, c’était beaucoup moins animé. Pas que je n’aime pas ça mais euh… Comment dire… Trop d’animation tue l’animation. Voilà ! Je souris, quand tout à coup j’entendis dés pas venant de l’escalier. Ne pas se retourner. Enfin pas envie. Trop peur. J’étais comme prisonnière de cette peur qui montait en moi, l’autre si c’était un villageois ne ferait sûrement rien. Il ne savait pas ce qui se passait, j’en étais sûr. Si c’était Kem, il le tuerait avec une flèche. Une grille se formait dans mon esprit, m’empêchant de me retourner. Je l’avais sentie se mettre en place depuis le début de combat mais je n’y avais pas fait attention. Je pouvais encore passer. Mais maintenant elle se dressait là, bien visible, me bloquant complètement. La prochaine fois, je ne l’ignorerai pas. Ça m’apprendra.
















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Kem Alran
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Kem Alran
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15.06.12 22:25
[ pas super désolée...]


Les Mercenaires étaient sortis de l'auberge. Et la bataille faisait rage. Partout ou il portait le regard, Kem ne voyait que lutte, sang et mort. Cela aurait du lui faire plaisir, en bon Mercenaire qu'il était. Mais au contraire, un sentiment de malaise l'envahissait.
Ils n'affrontaient pas que les Chevaliers et le Thüls. Les villageois s'étaient joints à eux. Et ils attaquaient tout le monde, Mercenaires comme Chevaliers. Kem vit ses hommes se battre vaillamment, tentant de tuer les paysans. Mais les blessures cicatrisaient et ils recommençaient.

Kem était au milieu de la bataille près d'une ruelle. Il avait été séparé de Misao et priait pour qu'elle n'ait rien, qu'elle se soit trouvé un abri. Elle était non-violente. Et il était loin d'elle…
Se baissant pour éviter la fourche, il planta son couteau dans la poitrine du vieillard. Celui-ci écarquilla les yeux mais continua à se battre, plus lentement, jusqu'à ce que la plaie soit à nouveau fermée. Il le renversa, planta son couteau partout, prit sa fourche et l'immobilisa au sol. Se relevant, Kem vit un Mercenaire tomber juste devant lui. Mort.

Tout était confus. Il ne distinguait même plus les Mercenaires des villageois. Le Thül se voyait de loin, les Chevaliers aussi. Enfin, la Chevalier. Mais ils étaient deux non ?
Bah, plus tard. Pour le moment, retrouver Misao et l'emmener à l'abri en attendant la fin de la bataille.
Se frayant passage, prenant garde à ne pas se faire toucher, tuant ou du moins tentant de tuer les villageois, il chercha partout. Mais il ne la trouvait pas.
Un jeune garçon sauta sur lui, couteau en main, prêt à le taillader pour le contaminer. Il se débattit, rua et frappa l'autre à la tempe. Sonné, il relâcha un peu l'emprise et Kem put se libérer. Le Thül faisait une boucherie. Rien d'autre. Et les villageois qui continuaient de s'attaquer à eux comme à leurs sauveurs…

Kem fût percuté par un homme et, reculant, se heurta contre un mur, se coupant le souffle. Se remettant aussitôt en garde, il vit que l'homme était mort. C'était le Thül qui l'avait jeté sur lui. Secouant la tête, Kem continua ses recherches. Ce ne devaient pas être difficile pourtant de trouver une Rêveuse non-violente aux cheveux flamboyants non ? Et bien si. Il ne la trouvait pas. Et, sans savoir pourquoi, il leva la tête.

Il parcourut du regard le chemin de ronde et s'arrêta sur deux silhouettes. La première, debout, tenait un Arc apparemment. Flèche encochée aussi. La seconde était assise et le soleil reflétait le roux de sa chevelure…Misao ! Cible d'un Chevalier.
Il ne pouvait pas la laisser ! Courant, évitant les autres, sautant par-dessus les cadavres, il gagna l'entrée de la tour et grimpa les marches quatre à quatre. Il n'était pas discret mais tant pis. Peut-être que le tapage de la bataille atténuerait le sien. Arrivant sur le chemin à proprement dit, il s'arrêta. Le Chevalier se tourna vers lui, prêt à le tuer. Il lui suffisait de détendre les doigts et la flèche s'en irait droit sur son cœur…

Kem leva haut les mains, gardant tout de même le couteau. Il n'était pas fou non plus. Jetant un rapide coup d'œil en bas, il vit que les villageois prenaient l'avantage.

-Chevalier, dit-il. Je sais que je suis votre ennemi tout comme vous êtes le mien. Néanmoins, je pense que nous allons devoir agir ensemble. Les villageois sont contaminés. Une sorte de virus qui s'infiltre dans les blessures. Nous perdons des hommes tous deux. La plupart vont être contaminés. Et s'ils s'infiltrent dans nos rangs, ce sera la catastrophe. Il faut que l'on s'en aille. Le reste des Mercenaires est en-dehors de la ville. Mettons de côté nos différents pour nous sortir de là et comprendre ce qu'il se passe dans l'Empire. Ensuite, nous reprendrons comme avant.

C'était la meilleure solution, que de s'allier, même si cela ne lui plaisait guère. Le Chevalier ne fît pas mine d'avoir entendu et garda l'Arc tendu. Misao regardait rapidement vers lui puis reportait son attention sur les combats. Le Chevalier devait décider maintenant.

Ou il le croyait et acceptait et, ensemble ils sauvaient le reste de leurs hommes respectifs ou il ne le croyait pas et lui décochait sa flèche dans le cœur…
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Garrus Auraya
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Garrus Auraya
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28.06.12 20:43
De son perchoir, le chevalier soutenait ses alliés dans leur lutte, les protégeant tel un ange gardien. Chaque fois qu'ils se retrouvaient en position de danger, qu'un mercenaire - étaient-ce bien des mercenaires ? - tentait de les prendre pas surprise ou de leur placer une lame dans le dos, une flèche dans le crâne lui chuchotait de cesser. Sans que ses compagnons le sachent, il leur sauvait probablement la vie. Pourtant quelque chose n'allait pas. La bataille n'évoluait pas, et les blessés se relevaient et reprenaient là où ils en étaient restés. Les flèches dans le crâne fonctionnaient, elles. Dans le crâne. Avant qu'il eut le temps de méditer sur l'endroit où frapper pour en finir avec ces engeance que l'on pourrait caractériser de " démoniaques ", il capta un mouvement à sa gauche. Il tourna légèrement la tête et découvrit là une jeune femme, dont il se méfia instinctivement, mais la laissa s'approcher, puisqu'elle ne manifestait aucun signe de violence. Elle avait par ailleurs levé les mains et son visage en disait long sur la raison de sa présence ici. Elle allait lui poser une question, ce cela il était certain. D'après le flot de paroles à peine articulées elle cherchait quelqu'un. Qui, d'après sa description, était un peu tout le monde dans la foule. Des cheveux bruns, et des yeux de couleurs différentes. De là il ne pouvait distinguer la couleur des yeux. Il se contenta de la regarder et de lui faire comprendre d'un signe de tête qu'il était avec elle. Il ne la connaissait pas, ne savait rien d'elle mais elle semblait être plus au courant que lui des évènements récents. Il se redressa pour partir, car si lui se sentait en sécurité en hauteur, la demoiselle devait s'y trouver exposée. Elle n'était pas capable de se défendre, donc il valait mieux lui trouver un coin ombragé dans un bâtiment, histoire de ne pas attirer les regards. Seulement devant lui se dressa un homme. Un peu plus grand que Garrus, semblait-il à cette distance. Il était plus fin et plus élancé. Ah, et il possédait des yeux vairons. Peu de doute possible quant à son identité. L'homme qui arrivait des escaliers était armé, et le chevalier lui fit comprendre qu'un pas de trop et c'était le corps percé qu'il s'en tirerait. Alors le mercenaire - Garrus l'avait déjà ciblé comme tel - lui exposa la situation. Il employait un ton respectueux et pressé, ce qui indiquait l'instabilité de leur position. Les combats faisaient rage et gagnaient en importance, leur faisant perdre chaque seconde qui aurait pu être employée à trouver un plan d'action.

Le mercenaire lui expliqua qu'une épidémie sévissait et en détailla les effets. Brièvement, il énonça une trève possible entre les différentes factions. cette idée intéressait grandement le guerrier. Cela n'avait jamais été vu raconté ou chanté dans toute l'histoire de Gwendalalvir. le mercenaire avait raison, toutefois accorder sa confiance à un vieil ennemi, lui confier sa survie dans certains moments, allait lui demander du temps. C'est pourquoi dans un premier temps il acqiesca en signe d'accord.

- On en discutera à tête reposée plus tard, à l'abris. Pour le moment il faut se tirer avant que ça ne tourne mal. Sans organisation ils ont un net avantage. Mettez-la ( il désigna la flamboyante ) en sécurité. Trouvez la plus grande tour et enfermez-vous, on vous rejoint plus tard !

Pendant cette réplique, il avait légèrement baissé son arc mais l'avait gardé tendu, prêt à s'en servir. Il s'imagina quelle fut la suprise du mercenaire quand une flèche longue et large fusa vers lui. Elle ne le toucha pas. Il n'était
pas la cible. Le contaminé qui s'approchait dans les escaliers derrière lui n'eut pas cette chance, lui. Garrus s'avança, mettant le mercenaire et la demoiselle derrière lui. Trois engeances avaient suivi leur meneur et s'aventuraient dans la volée de marches. Le but, rejoindre Deag et Neleam. Le problème. La foule. Les adversaires n'étaient ni protégés ni armés, et ne cherchaient qu'à taper dans le tas, même s'ils n'étaient pas totalement stupides. Garrus se débarassa du premier en lui enfonçant sa lame dans un oeil. L'autre le chargea, et il se contenta d'esquiver. Derrière lui l'autre contaminé avait également voulu s'en prendre au chevalier. Leurs lames rouillées n'allèrent se planter que dans leurs chairs mutuelles.

La foule devant le guerrier était trop compacte. Trop haute. Trop violente. Il hurla.

- Deagan ! Bouge toi, faut qu'on s'en aille !
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Neleam
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Neleam
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03.07.12 12:25
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Regarder tout ça, de loin, impuissante était terrible.
Je voyais tout ce monde, in différentiable tournoyer autour de moi. Neleam arrivait encore à suivre, à se défendre, mais je savais que cela ne durerait pas éternellement. Les supposés alliés que je voyais en les villageois étaient en fait d’autres ennemis. Et ces ennemis refusaient de se laisser tuer. Bon je ne leur demandais pas de mourir à la moindre égratignure ! Mais que s'ils se faisaient couper un bras ou balafrer tout le visage, qu'ils tombent au sol, et arrêtent d'attaquer. Mais non ! Ils continuaient à se battre comme si de rien n'était, et leur blessures cicatrisaient.
Bon un bras coupé ne repoussait pas. Presque. La chaire réapparaissait, le sang arrêtait de couler, ça cicatrisait, mais c'était tout. Alors Neleam continuait de virevolter et tentait de décapiter tout ce beau monde, je pensais aussi que c'était la solution. Nos amis mercenaires étaient dans la même position. Ce n'étaient donc pas eux les responsables... A moins qu'ils en aient perdu le contrôle, ce qui était fort possible. Créer une créature mutante, un guerrier invincible et ... se faire tuer par lui. Oui, un plan digne des mercenaires...

Enfin pour le moment si Neleam ne s'alliait pas à eux, même momentanément, pour quitter cette foule -cette mare de sang où les cadavres continuent de bouger, et se relèvent pour vous tuer- nous risquions de mourir. En héros certainement, mais mort quand même, et cela n'était pas au programme.

La guerrière se rapprocha des mercenaires, et ceux-ci en étaient certainement arrivés aux même conclusions. Ils se battirent ensemble.
Cette idée me révulse. Faire confiance à des mercenaires...
Mais ce n'était plus l'heure de chipoter. J'encourageais Neleam de toutes mes forces, et pour le moment elle s'en sortait assez bien, mais je sentait qu'elle commençait à fatiguer, ses gestes se faisaient moins rapides, les battements de son cœur commençaient à être anarchiques, son souffle s'accélérait.

Je vis une lame, un couteau mal propre et grossier tenu par un pouilleux, me taillader le flan. Surprise je m'arrêtais. Je sentais la douleur. Etait-ce possible ? Etait-ce mon imagination ? En tout cas je vis un autre mercenaire me regarder avec effarement, comme surpris que je tombe. Ce fut son arrêt de mort. Son compagnon mercenaire -était-ce le dernier ?- me regarda me relever, avec effarement, mais il ne se fit pas avoir et décapita presque proprement son assaillant, qui pensait pouvoir l'avoir par surprise, comme celui au sol. C'était le dernier aussi. Je ne voyais plus que Neleam et ce mercenaire.
Mais moi je cherchais à comprendre comment Neleam faisait, ce qu'il se passait. Elle baissa les yeux vers la blessure.
Les chaires se cicatrisaient.

Comment...?

Avant que je ne trouve une réponse, Neleam avait attaqué. Le mercenaire gisait au sol, emportant avec lui son secret.
Neleam arracha un bout de son t-shirt, de façon à faire disparaitre le moindre trace de blessure puis se précipita dans une autre ruelle, déserte elle aussi.
Il lui fallait retrouver Garrus et Daeg. Garrus devait avoir quitté son perchoir car ses flèches bienfaitrices avaient cessées depuis un bout de temps. Pourquoi ? Que c'était-il passé ?! Et Daeg ... je ne pensais pas qu'il était si loin ! Dans mes souvenirs, on étaient simplement à une ruelle d'intervalle ... Peut-être dans nos combats, on s'était éloignés...
Je finis pas les voir. Enfin d'abord les entendre. La voix puissante du thull, quelques jurons, et celle de Garrus plus faible, presque noyée dans le bruit des combats. Neleam les rejoignit tandis qu'ils battaient en retraite.
Avec des mercenaires.
Je sentis mon sang bouillir. Je ne contrôlais toujours rien, et faire confiance à des mercenaires me déplaisais au plus haut point. Mais sur ce point, j'étais presque rassurée, savait que Neleam les éliminerait dès que l'occasion se présenterait.

Le petit groupe se dirigea, fendant la foule, vers une tour déserte. S'y trouvaient déjà plusieurs personnes dont une qui semblait prendre la tête. Certainement leur chef... Il devait avoir des cheveux certainement bruns, foncés, mais avec le sang et la sueur on ne distinguait plus grand chose... Mais ses yeux froids étaient de différentes couleurs. Bleu et vert.
Profitant de l'agitation Neleam se jeta sur lui, sabre en avant.Il n’eut pas le temps de réagir et tout le monde se stoppa tandis que Neleam plaquait sa lame sur la gorge de celui qui semblait être le meneur.


- Qui es-tu mercenaire ?! Qu'avez-vous fait ? Je te conseille de répondre rapidement et clairement, si tu ne veux pas passer à trépas, comme de nombreux de tes camarades.

Neleam omettait qu'ils étaient en infériorité numérique, mais elle savait que cela serait possible. Leurs ennemis étaient fatigués par ce combat, et ils ignoraient à qui ils avaient à faire. Et puis, ils avaient un thull à leurs côtés ! Ca compte bien double un bestiaux pareil !!
Enfin, pour leur propre survie, il fallait peut-être pas le titiller de trop, mais Neleam semblait incapable de faire le moindre pas en leur direction. Elle restait menaçante, prête à exécuter ce chef aux yeux vairons.
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Deag Jörgan
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08.07.12 17:32
Comme le lui a toujours dit son grand-père : "dans le doute, agis comme un Thül !" Un conseil que Deag s'empressa d'appliquer. Armé de sa lourde épée, il fonça dans le tas et trancha dans le vif, jouant du moulinet, taillant en rondelles toutes anatomies qui avaient le malheur de trop s'approcher. Mais rapidement la situation prit une tournure inattendue. Certains des Mercenaires qu'il blessait se relevaient et repassaient à l'attaque. Il en faut beaucoup pour impressionner un Thül, mais là Deag n'avait pas honte d'admettre qu'il avait les chocottes. Quand on pisse le sang on reste à terre. Point. C'est un fait immuable qu'il convient de respecter en tout temps. C'est comme la gravité, ou le fait de devoir terroriser l'amoureux de sa sœur, ce sont des lois de l'univers. Mais apparemment ces zigotos là s'en fichaient.
Passé le premier effet de surprise il en était revenu au bon vieux conseil de pépé et avait remit les réflexions à plus tard. L'heure était au déchaînement musculaire, pas cérébral. Mais il n'était pas au bout de ses peines. Alors qu'il s'acharnait sur de vils agresseurs, une petite fille vint lui demander secours. Il la poussa derrière lui afin de la protéger de sa grosse carcasse, mais à peine reprenait-t-il le combat qu'il sentit les dents de la gamine s'enfoncer dans son mollet. Rien de grave, il en fallait plus pour percer sa carne et il ne saigna pas, mais la sensation était quand même fort désagréable. Pas réflexe il souleva la jambe. La gamine y resta accrochée tel un piranha. Incapable de tuer une enfant il la secoua jusqu'à l'envoyer valser un peu plus loin. Le choc fut rude mais la peste revint à la charge, accompagnée de ses parents. Il avait beau mettre son cerveau en veille, il y avait de quoi être ébranlé.


- Mais... mais enfin puisqu'on vient vous sauver bande d'idiots !

Comprenant que les villageois étaient atteint de cette fameuse "maladie", Deag choisit d'éviter de tuer le plus possible. Sauf s'il était sûre d’avoir affaire à un Mercenaire évidemment. Il dû donc adapter sa technique à ses adversaires. Il planta son énorme épée dans le sol à côté de lui et entreprit d'inaugurer un sport nouveau : le lancer de villageois enragés. Il attendait qu'ils s'approchent puis les empoignait fermement et les envoyait bourlinguer quelques mètres plus loin. De temps à autre il entendait une flèche siffler suivit du bruit mou caractéristique d'un corps qui s'affaisse au sol, et remerciait intérieurement Garrus. S'il restait poli dans sa tête, il n'en oubliait pas pour autant d'invectiver d'une façon très audible, ses adversaires. On pouvait donc entendre quelques jurons bien sentis percer le brouhaha.
Galvaniser par son nouveau jeu, Deag entassait les villageois en de charmant tas humains qui frôlait l'esthétisme, mais ne cessait de se démêler pour repasser à l'attaque. C'était comme chercher à remplir un seau troué. Mission impossible. Malgré son endurance il devenait évident qu'il ne pourrait pas continuer comme ça éternellement et que le surnombre finirait par l'emporter. Mais ce qui est évident pour le commun des mortels ne l'ai pas toujours pour un Thül. Surtout quand le dit Thül a décidé de "réfléchir plus tard" et "cogner d'abord". Heureusement Garrus sonna la retraite :


- Deagan ! Bouge toi, faut qu'on s'en aille !

Deag se dégagea de la marrée humaine qui tentait de l’escaladait pour l'entailler, grâce à un strike du poing. Il chercha des yeux Garrus et le vit en bien étrange compagnie. Nul doute que son collègue traînait près de lui un Mercenaire. C'était le monde à l'envers. Le Thüll dégommait des villageois et le Chevalier copinait avec les Mercenaires. Deag fusilla du regard le brun aux yeux verrons, et récupéra son épée. Il allait demander où était Neleam quand celle-ci arriva comme une furie et menaça le Mercenaire de sa lame. Deag ne l'en blâmait pas. Il avait lui-même fortement envie de lever sa lourde épée, de la brandir au dessus de sa tête et de l'abattre sur le crâne du mercenaire comme il l'aurait fait pour une noix de coco. Mais si Garrus l'avait amené avec lui il devait y avoir une bonne raison non ? Et la petite rousse qui les suivait n'avait pas l'air d'une tueuse en puissance. Bref ils formaient un drôle de duo et ne cherchaient pas à les tuer ce qui était pour le moins... inhabituel. Il aurait bien continué à les toiser pour en savoir plus mais Neleam semblait vraiment très en colère et ils étaient contraint de s'arrêter.

- Qui es-tu mercenaire ?! Qu'avez-vous fait ? Je te conseille de répondre rapidement et clairement, si tu ne veux pas passer à trépas, comme de nombreux de tes camarades.

L'immobilité n'était guère sécurisante, et en attendant que les petits êtres humains règles leurs consciencieux, Deag servait de rempart avec une efficacité proche d'un champ de force. Mais en plus bruyant.


[Désolée pour le tour de retard ! Ah et je n'ai pas fait avancer grand chose vu que c'est à Kem de répondre à Nel' ^^]
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11.07.12 18:57
Je fixai la jeune femme qui menaçait d’égorger Kem. On n’avait pas parlé d’une trêve avec les chevaliers ? En tout cas celle-ci n’avait pas l’air d’avoir bien pigé. Et d’être très au courant aussi… En fait, aucun des siens n’avaient l’air de savoir ce qui se passe. Et puis, il y avait aussi de machin énorme juste à côté. Le géant, très, très musclé et j’avais légèrement envie de m’enfuir en courant. Il n’était pas forcément méchant hein, mais vu l’épée qu’il tenait il ne devait pas être un non-violent. Alors mon instant de survie prenait le dessus et prendre mes jambes à mon coup était la meilleure solution. Mais bon je restais là. Pour Kem… Et aussi parce que ici j’étais déjà un peu plus sécurité que de l’autre côté où il y avait plein de villageois contaminés.
Je regardai le chevalier à côté de moi qui n’avait pas l’air de vouloir faire grand-chose et encore moins le mastodonte. Les autres mercenaires n’étaient pas là et je ne savais même pas s’ils avaient survécu. Il ne faisait pas nuit pour que je demande de l’aide aux étoiles. Quelle super situation ! J’adore ! Franchement, des fois je me demande si je ne suis pas maudite. Ce n’était pas possible que ces foutus guerriers se mettent en mode peace and love des fois ? Cette fonction j’aime tout le monde et tout le monde m’aime, on vit dans un jolie monde rose avec plein de poneys qui courent partout et ils ont des cœurs peins sur leu fourrure, m’avait toujours largement gavé mais il y avait des jours où j’en rêvais. Parce que là, le truc, j’égorge tout le monde, j’ai des gros muscles et pleins d’armes, ça devenait vraiment très lourd pour la pauvre non-violente que je suis.
Je fis un pas en direction de la jeune femme et de son prisonnier, mon petit-copain donc. Mauvaise idée, forcément mais bon… Je savais quoi dire, heureusement que les étoiles m’avaient quand même donnaient une information pendant que je dormais.

« Lui, il n’a rien fait et je te conseille de ne pas le tuer parce que ça n’aura pas les mêmes conséquences qu’avec les autres. Et les conséquences en question seront plutôt mauvaises pour vous. Je sais très bien que vous êtes moins nombreux que nous, beaucoup moins. Et d’autres mercenaires attendent en dehors de la ville. Ils sont dirigés par celui que tu vas tuer et c’est aussi le seul qui pourra faire en sorte que les mercenaires et les chevaliers s’allient. Je sais que ça ne te réjouis pas mais c’est le seul moyen pour vous de rester vivant. De un parce que vous vous feriez tuer par ceux dehors et de deux parce que sans les informations que nous avons récupérer vous vous ferez tuer aussi. »

Il ne faudra pas que j’oublie de remercier les étoiles pour m’avoir dit combien étaient les chevaliers. Je n’avais pas compris tout de suite à quoi correspondait le nombre qu’elles m’avaient donné mais je venais de faire le lien.

« Et puis je suis la seule ici à pouvoir vous dire qui est contaminé avant que le qui en question nous attaque tous. Mais je ne dirais rien si vous lui faîte du mal. »

Bah oui, j’avais qu’à demander à mes copines célestes en espérant qu’elles seraient de bonnes humeurs et qu’elles me donnent de bons indices et voilà. Elles avaient adoptés le style des énigmes ces derniers temps et ce n’était pas facile tous les jours. Et puis j’étais sûre que leurs histoires avaient un rapport avec tout ce délire du Gourou mais je n’arrivais pas à savoir lequel. En plus elles étaient bien trop anciennes…
La fille n’avait toujours pas lâché Kem. Mais au moins il avait toujours une tête sur ses épaules ce qui était plutôt une bonne nouvelle… Par contre le bruit de pas que j’entendais au loin n’en était pas du tout une. Je me retournai avant tous les autres et vis arriver derrière nous quelques villageois, forcément, on n’était pas encore dans la tour.

« Est-ce que ça vous dérangerai qu’on reprenne cette super discussion quand on sera à l’abri parce que je ne suis pas sûre que le troupeau armé qui arrive soit très patient. Enfin moi je dis ça comme ça… »
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Kem Alran
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11.07.12 19:36
[pas top..]

Le Chevalier réfléchit rapidement, avisant toute la situation. Finalement il répliqua :

- On en discutera à tête reposée plus tard, à l'abris. Pour le moment il faut se tirer avant que ça ne tourne mal. Sans organisation ils ont un net avantage. Mettez-la en sécurité. Trouvez la plus grande tour et enfermez-vous, on vous rejoint plus tard !

Ainsi il voulait faire le héros ? Allez vous enfermez ON vous rejoint plus tard. Kem haussa les sourcils mais ne dit rien. Ils redescendirent du chemin de ronde, Kem emportant Misao avec lui. En bas, tout n'était qu'affrontement et chaos. Quelque chose de sympathique pour lui, mais pas dans cette situation. Pas avec des ennemis qui guérissaient sous vos yeux ou qui se relevaient après un coup qui aurait dû les tuer net.

Le Chevalier hurla pour attirer l'attention du Thull qui s'amusait à jeter les gens partout et ils arrivèrent bien vite dans la tour. Tous ensembles. Kem, Misao, le Chevalier, le Thull, quelques Mercenaires en plus, ceux qui avaient pu survivre et se frayer un chemin et finalement une dernière Chevalier. Une femme aux cheveux noirs striés de blanc qui se jeta sur lui sans qu'il puisse réagir. Il sentit la lame froide sur sa gorge et s'immobilisa. Il n'osa même plus avaler sa salive. Le Thull se mit de côté, pour faire barrage au cas où.


- Qui es-tu mercenaire ?! Qu'avez-vous fait ? Je te conseille de répondre rapidement et clairement, si tu ne veux pas passer à trépas, comme de nombreux de tes camarades.

Kem sourit en coin face à la verve de la femme. Ainsi ils ne savaient rien sur ce qui se passait dans l'Empire. Étonnant pour des Chevaliers. Kem prit son temps pour répondre, alors que Misao prenait elle aussi la parole. C'était clair que les Mercenaires qui attendaient à l'extérieur étaient bien plus nombreux que les Chevaliers. Il était également clair que seul lui parviendrait à les convaincre de faire un temps-mort pour "s'allier" aux Chevaliers. Mais Misao commit une erreur. Elle avoua être la seule à pouvoir dire qui était contaminé de qui était sain. Et si quelqu'un du groupe l'était ? Elle deviendrait une cible à éliminer. Ou à contaminer. Il devrait faire plus attention, donc. Enfin, dès qu'il sera libre de bouger. Parce que la Chevalier poussait toujours sa lame contre sa gorge.

Au moment où il voulut répondre, de gros coups se firent entendre. Les villageois approchaient. Kem répliqua :


-Je suis un Mercenaire, tu l'as dit toi-même. Nous n'avons rien fait, la ville était déjà ainsi lorsque nous sommes arrivés. Maintenant, lâche-moi, il faut fuir.

Elle ne semblait pas vouloir bouger, aussi Kem la poussa du coude tout en se dégageant pour ne pas se faire couper. Risqué, mais il fallait vraiment bouger.

La porte ne tiendrait pas longtemps aussi se dépêchèrent-ils de sortir de l'autre côté. La ville était à feu et à sang. Les Mercenaires se relevaient tant bien que mal, et Kem vit pas mal de villageois leur injecter quelque chose qui s'infiltra par leurs blessures…


Il prit Misao par la main, la serra et courut avec les autres. Les villageois leur coururent après, hurlèrent, jetèrent des cailloux, mais le groupe réussit tant bien que mal à sortir de la ville. Aussitôt, d'autres Mercenaires débarquèrent et dégainèrent en voyant les villageois comme les Chevaliers et le Thull.

Kem leva les mains haut et cria presque :


-On se calme ! Il faut s'éloigner le plus vite possible ! Ensuite je vous expliquerais !

Les Mercenaires se regardèrent, indécis. Mais les villageois couraient toujours derrière eux, alors ils se résignèrent et suivirent Kem. Au bout d'un quart d'heure environ, les villageois s'arrêtèrent brusquement et rebroussèrent chemin. A bout de souffle, Kem stoppa ses hommes, laissant les Chevaliers agir comme ils l'entendaient. Personne n'avait rengainé et la tension était palpable.

S'approchant des autres, Kem leur dit :


-Il faut s'allier aux Chevaliers. Nous n'avons pas d'autre choix.

Des protestations fusèrent mais Kem les fît taire.

-Non. Pour le moment, on fait la trêve. Pas question de bagarre ou autre tant que cette histoire de virus n'est pas réglée ! Le seul qui tente quoique ce soit et je le tue de mes propres mains !

Plus personne ne bougea. Même pas Misao.

Kem se tourna alors vers les Chevaliers. Celle qui l'avait menacé le foudroyait du regard, le Thull observait tout, le Chevalier rencontré sur le chemin de ronde semblait analyser.


-Bon, maintenant, je vous explique à vous. Il y a dans l'Empire un homme qui se fait appeler Gourou. Il possède l'antidote à ce virus. Apparemment. Un virus qui s'infiltre par vos blessures et prend le contrôle de votre corps comme de votre esprit. Vous êtes là, mais ce n'est plus vous aux commandes. Voilà ce qu'ont les villageois. Et il semblerait que le virus ait d'autres qualités vu comme ils guérissent vite…

Kem croisa les bras. Il avait rengainé sa lame. Autant montrer l'exemple. Certes il ne ferait pas confiance aux Chevaliers. Pas totalement. Juste assez pour se persuader qu'ils respecteront la trêve…
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Garrus Auraya
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Garrus Auraya
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11.07.12 22:11
Les choses ne se déroulèrent pas comme Garrus l'avait prévu. Le Thüll et Neleam n'avaient pas compris que le mercenaire avait conclu un accord avec le chevalier. Toutefois ils eurent la bonne idée de sortir de la ville avant que les endoctrinés ne leur tombent dessus. Ils avaient emprunté le chemin de ronde puis une entrée éloignée de la masse de villageois. Par chance ils ne furent pas pris en chasse par un éventuel autre groupe de contaminés. L'hypothèse la plus logique était que les mercenaires avaient déjà été pourchassés auparavant et avaient réussi à se terrer quelque part. En conséquence, les endoctrinés rodaient toujours dans la zone, ce qui leur avait permis de les contourner efficacement. Garrus ne faisait pas plus confiance aux mercenaires qu'ils ne lui faisaient confiance, cependant il faisait preuve d'une bonne volonté de façade censée mettre les mercenaires en confiance. Il ne comptait nullement les frapper dans le dos, mais il ne voulait pas d'ennemis supplémentaires pour cette guerre. Garrus n'était pas pacifiste de nature, mais il n'était pas non plus belliciste. S'il était possible d'éviter un conflit, alors pourquoi ne pas le faire ? De plus, il savait reconnaître une situation de crise. Contre l'adversaire actuel, il valait mieux contrôler les effectifs. Plus ils étaient nombreux plus le nombre de plan d'action s'accroissait, et il était d'évidence de ne pas concéder à l'ennemi les troupes entraînées qu'étaient les mercenaires. Sous tous ces aspects, Garrus jugea meilleur de placer les mercenaires de leur côté. Les chevaliers les rejoindraient bientôt et ils pourraient marcher ensemble sur les endoctrinés. Le plan était bon, puisque Garrus avait placé, avant de partir, ses troupes sous le contrôle de l'empereur et ses armées. Ils allaient revenir de mission et attendre d'être mobilisés. Ils n'attendaient qu'une missive de leur meneur, à savoir Garrus. Plus de deux cent hommes.

C'est en quittant ces pensées que le brun écouta le mercenaire faire son discours devant les chevaliers, le thül, les mercenaires et la guérisseuse - puisqu'elle s'était présentée comme telle. Il ne leur apprenait rien de nouveau, sinon qu'ils étaient dans une mauvaise position. Dans le même ordre d'idée, ils pouvaient imaginer que les chevaux étaient divisés dans les estomacs des infectés, bien que Garrus eut aperçu sa monture s'enfuir par l'entrée principale. Elle portait une épée batarde, des provisions et d'autres affaires utiles à un voyage. Un nécessaire de soin était également parti avec le cheval, ou encore l'équivalent de deux carquois de flèches. Pour le moment le guerrier ne possédait plus qu'une courte lame en argent et son arc long. Suffisant mais inutile dans une bataille rangée. L'expérience au combat du jeune homme lui occtroyait une capacité de se débrouiller avec à peu près n'importe quel outil de mort, bien qu'il préférât largement sa longue épée qui avait traversé les âges. Sebelia.


Il s'avança vers le mercenaire, une fois qu'il eut terminé ses explications. Il lui expliqua, d'une voix peu élevée, de manière à faire comprendre aux autres que le côté " réception " était terminé.

-Il va falloir qu'on cohabite un moment
, commença-t-il. Il faut que chacun puisse confier ses arrières à l'autre, alors, pas de coup dans le dos. Pas avant la fin de ce problème majeur.

Il parlait évidemment des infectés et du Gourou. Il allait partir mais pensa avant à préciser au mercenaire.

-Ah, et au fait. Dites à vos hommes de privilégier les flèches. Ce sont des blessures qui ne se referment pas complètement, et, dans la tête, anéantissent définitivement l'infecté.

Ils conclurent la conversation par un échange de regards entendus. Ensuite le chevalier décida d'aller voir la guérisseuse, qui avait dit pouvoir identifier les contaminés. Il ne lui expliqua pas qu'elle avait une langue trop pendue, et se contenta de ce pourquoi il était venu.

-Demoiselle
, amorça-t-il, vous êtes une rêveuse, n'est-ce pas ? Je suppose que la guérison artisanale ne permet pas de détecter la contamination. C'est à ce sujet que je viens. Serait-il possible de faire passer un genre de test, sur chacun des membres de mon groupe ?

Il l'interrogea du regard, lui faisant comprendre que pour lui c'était une démarche délicate et que c'était sa manière d'être poli.

-Dans l'idéal il faudrait aussi sonder les mercenaires, mais ils sont nombreux. Il faut juste s'assurer de l'intégrité des membres principaux du groupe que nous formons maintenant.


D'un signe de la tête il la remercia. En procédant de cette manière, il mettait dans son camp toutes les chances de faire comprendre aux mercenaires qu'il souhaitait une véritable trêve. Une confiance de façade lui suffisait, cela suffirait à éteindre une partie des méfiances et à éviter les poignards dans le dos. En attendant la décision de la guérisseuse, il se demanda à quel moment il ferait venir ses chevaliers, car pour le moment, il ne savait pas si les mercenaires comptaient reprendre la ville ou se déplacer.




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Neleam
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12.07.12 10:33
https://ewilan.forumactif.fr/t1995-neleam-une-femme-de-legende
Ce fut la rousse, qui était restée discrète jusqu’à maintenant, qui prit la défense du mercenaire… Neleam ne broncha pas pendant tout son discours. Elle avait des arguments de poids, et pointait les faiblesses de son acte. Je sentis Neleam se tendre lorsque cette femme annonça clairement qu’elle savait qui était contaminé ici. Je sentais mon sang bouillonner, surtout qu’elle avait raison, mais je ne voulais pas m’incliner, je le refusais. Neleam aussi. Le mercenaire finit par prendre la parole, mais pour détruire tout ce que venait de construire son amie –puisque ça semblait être le cas, elle tenait vraiment à lui.. Comment était-ce possible ?- en quelques secondes à peine.

-Je suis un Mercenaire, tu l'as dit toi-même. Nous n'avons rien fait, la ville était déjà ainsi lorsque nous sommes arrivés. Maintenant, lâche-moi, il faut fuir.

Non seulement il lui donnait un ordre, mais en plus il lui disait clairement qu’il était un mercenaire. Sa piteuse tentative de justification comme quoi ils n’y étaient pour rien sonnait fausse. Comme un tel homme pouvait ne pas sonner faux ? Tout est-il que Neleam ne bougea pas lorsqu’il se dégagea. Les yeux bleus cristallins de la guerrière le suivirent attentivement, tandis que le reste du corps était immobile, non moins dangereux.
Les bruits extérieurs finirent par lui faire prendre conscience qu’en effet, il y avait plus pressant.

Le petit groupe hétéroclite se mit donc à courir, évitant sans peine les piteux villageois qui tentaient se les malmener. Ils finirent par atteindre un campement. La rousse avait dit la vérité. Il y avait bien une petite armée de mercenaire… je sentais le sang de Neleam qui battait furieusement à ses tempes. Je n’arrivais même plus à penser correctement, Neleam était sens dessus dessous, je la sentais perdre pieds dans ses émotions, dans sa rage. Elle tentait de se contenir, mais éprouvait de grosses difficultés. Elle était une femme d’action, et cette « trêve », cette alliance avec ces maudits mercenaires ne lui convenait pas du tout. Mais je commençais à soupçonner autre chose…
Certains mots du mercenaire parvinrent jusqu’à moi


« Un virus qui s'infiltre par vos blessures et prend le contrôle de votre corps comme de votre esprit. Vous êtes là, mais ce n'est plus vous aux commandes. »

C’était tout ce qui m’intéressait. C’était donc ce que j’avais … Quand ? Pourquoi ? Mais Neleam ne se calmait pas et je n’arrivais pas à réfléchir, pas à me concentrer.

Garrus fut le premier à abonder dans ce sens, bien qu’il ne leur fasse pas confiance. Mais assez pour s’allier avec eux… C’était la voix de la raison, c’était lui le stratagème. Mais … c’était au-dessus de mes forces. De nos forces. Et à priori Neleam aussi avait d’autres choses en tête qui lui semblaient plus importantes que cela. Nous devions chacune réfléchir. Coordonner nos pensées, pour tenir notre propre stratégie.
Neleam plissa les yeux, fusilla du regard le mercenaire et tourna les talons. La jeune femme avait la mâchoire serrée et marcha un peu, de façon à s’éloigner des autres, pour se calmer. Elle planta rageusement son épée dans le sol et commença des mouvements d’étirement, qui avaient comme habitude de la plonger dans une sorte de méditation.
Après de longues minutes, où je sentais toujours la tension en moi, le calme finit par se faire. Mes mouvements étaient ceux de Neleam. Lents. Nous inspirions calmement, puis expirions. Ce petit ballet, je le connaissais par cœur, mes gestes se faisaient d’eux même, permettant à mon cerveau de se couper du reste du monde. Bien entendu, une partie restait à l’affut, vérifiant que personne ne tentait quoi que ce soit contre moi. Tous restèrent à distance respectable de moi, et finirent par se détourner.

Ainsi j’étais infectée … J’en étais certaine dorénavant. J’en avais eu une preuve lors du combat, ma blessure s’était guérie, comme celles des contaminés. J’étais des leurs… A cette pensée, je me sentis frissonner, et je plongeais dans un abime terrifiant.

Je sus.

Comme si Sa conscience s’ouvrait à moi, comme si j’admettais enfin que c’était Elle la plus forte, Elle qui dirigeait. Comme si je n’étais plus une menace. Je revis mon attaque par les pirates. J’avais perdu conscience. Ils m’avaient certainement sauvé dans le seul but de pouvoir me contaminer. Mais pourquoi ? Est-ce que je contaminais d’autres gens .. ?
Non.
Mais … J’étais chef de guilde.
A cette pensée, je su que mon cauchemar n’était pas près de finir. Il plaçait ses pions. Il s’infiltrait dans tous les milieux. Le monde entier l’ignorait, mais Lui savait tout. Il contrôlait tout…
Ce fameux gourou… Il cherchait à dominer tout le continent .. ? Pourquoi ?
Je ne trouvais pas de réponse à cette question, mais d’autres venaient se poser.

Que faire, dans l’immédiat ?

Le visage de la rêveuse s’imposa à moi.
Elle était une menace en quelque sorte, elle pouvait me dénoncer. D’une certaine manière ça me permettrais d’être « honnête » avec eux, et ils pourraient m’aider. Sauf que leur seul remède était pour le moment l’exécution, et il était hors de question que je meurs. Et la rouquine aussi. D’ailleurs personne ne s’était présenté, donc elle resterait la rousse, voir la rêveuse, si je suis de bonne humeur. En tout cas, la tuer me ferais du tort. De un je n’aime pas tuer juste pour le plaisir de tuer, même si Neleam n’a pas les même ideaux que moi, il en est hors de question. D plus, même s’il ne s’agit que d’un accident, ce qui est vite arrivé, les mercenaires chercheraient leur meurtrier, et ils arriveraient vite à la conclusion qu’il y a des infectés parmi eux. Ce qu’il faut éviter. Mais comment savoir qui est infecté … Telle est la grande question, et sur ce coup là, il faut juste se faire confiance. Et faire confiance à des mercenaires…

Lorsque Neleam rouvrit les yeux, tout était immobile, comme lorsqu’elle les avait fermés. J’ignorais combien de temps s’était écoulé pendant notre méditation, et je m’en moquais un peu. Neleam récupéra son épée et la passa à sa ceinture. Elle se dirigea ensuite dans le camp des mercenaires. Leur chef vairon était toujours aux côtés de la rêveuse, prouvant le lien qui les unissait. Neleam nota ça dans un coin de sa tête et prit la parole d’une voix froide. Elle n’était pas là pour faire ami-ami, alors qu’ils ne s’attendent pas à la voir sourire aimablement.


- Il est impossible de savoir qui est contaminé, et ta parole ne vaut rien. Qui nous dit que tu n’es pas contaminée.. ? Que tu ne chercheras pas à nous éliminer ? Donc à moins que vous ayez un test infaillible, il est hors de question de dénoncer qui que ce soit et de l’exécuter. Enfin vous faites ce que vous voulez avec vos mercenaires…

Neleam eu un sourire froid à l’intension du chef, lui montrant qu’elle ne lui ferait jamais confiance. A cet instant, avant qu’elle ne reprenne la parole, un homme arriva, encadré de loin par des mercenaires peur effrayants.
L’homme avait les cheveux blonds, mi-long, laissés libre. Il était habillé de cuir, et de l’armure habituelle des frontaliers. Son regard clair et sin visage fermé empêchaient le moindre doute subsister quand à son appartenance. Il prit la parole d’une voix forte.

- J’ai vu que vous aviez fait une alliance alors je suis venu vous prévenir. J’escortais une caravane, lorsque nous avons été attaqués. Aucun de nous n’a été tué, mais ils nous ont injecté une sorte de produit, et je me suis laissé faire comme les autres. Dès que nos geôliers avaient le dos tournés, je me levais pour fuir, mais tous les autres se liguèrent contre moi, tentèrent de m’éliminer. J’ai alors compris que j’étais immunisé contre leur virus. Ce doit être le cas pour tous mes frères frontaliers, alors si vous cherchez une place sure, je vous conseil de vous replier vers la Citadelle. Bien entendu vous ne rentrerez pas tous, mais au moins vous serez en sécurité, et aurez la possibilité de participer à notre résistance, notre lutte pour libérer Gwendalavir.

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Deag Jörgan
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Deag Jörgan
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19.07.12 15:33
[HRP : Vous RPaillez trop viiiite !!! xD]

Deag n'aimait pas du tout le ton que prenait la Rêveuse. D'un parce qu'elle les menaçait ouvertement alors que tout le monde sait que ce sont les Mercenaires les méchants, et de deux parce que copiner avec le Chaos alors qu'on est censé préserver la vie relevait à son avis de la haute trahison. En temps normal il se serait laissé attendrir par la petite rouquine, l'aurait trouvé "toute petite et mimi" et peut-être même aurait-t-il apprécié son caractère bien trempé, mais là... Non. Ce n'était qu'une fourbe et vile traître à la solde du mal (oui, Deag ne fait pas dans la demi mesure). Alors quand elle prétendit pouvoir identifier les contaminés il ne la crut pas une seule seconde. En plus selon elle se serait une grave erreur de tuer un chef Mercenaire... du point de vue de Deag il fallait toujours zigouiller le leader pour s'assurer la victoire et voir les larbins déguerpir. En fait le seul moment où il se rangea à son opinion fut quand elle leur conseilla de fuir. Là bien sûre il suivit le mouvement, servant encore et toujours de rempart aux projectiles incapables d'entamer sa carapace.
Au passage il était quand même content que Neleam ne laisse pas vivre le mercenaire sans un monumental effort de volonté. Cela prouvait sa loyauté envers sa Guilde. Garrus semblait déjà s'être laissé embrigadé ce qui ne plaisait pas du tout à la montagne de muscle.
Une fois "à l'abri" - Deagan désapprouvait fortement ce terme, on ne parle pas d'abri quand on est cerné par des Mercenaires du chaos- le type aux yeux verrons tenta de convaincre les siens de se rallier aux Chevaliers à titre provisoire. Bizarrement les protestations s'évanouirent quand le chef menaça de tuer de ses mains tout contrevenants à ses ordres. Cette fois le colosse ne pouvait pas l'en blâmer, il avait mainte fois menacé ses propres troupes alors...
Enfin on se décida à leur fournir des explications.


-Bon, maintenant, je vous explique à vous. Il y a dans l'Empire un homme qui se fait appeler Gourou. Il possède l'antidote à ce virus. Apparemment. Un virus qui s'infiltre par vos blessures et prend le contrôle de votre corps comme de votre esprit. Vous êtes là, mais ce n'est plus vous aux commandes. Voilà ce qu'ont les villageois. Et il semblerait que le virus ait d'autres qualités vu comme ils guérissent vite…

Décidément, ces poux étaient pire encore que ce que Daeg avait pût imaginer. Quel fléau ! Rien que de penser aux conséquences désastreuses que pourraient avoir une épidémie sur tout le continent, il pâlit. De son côté, Garrus aussi cherchait à pacifier les relations mercenaires/chevaliers/thül. Mais ce n'était pas gagné... Au mieux Deag s'engageait à ne pas les tuer sans attaque de leur part. Pour ce qui était de la confiance et de la protection des arrières nakach ! Deag ne confiez pas son derrière à n'importe qui. En revanche il prit note de l’efficacité des flèches dans la tête et à vrai dire il avait lui même remarqué qu'une fois coupée, la tête des infectés de repoussait pas. Une pensée peut ragoûtante qui faillie le faire rire tant elle sonnait absurde dans toutes autres circonstances.
Son hilarité interne prit toutefois rapidement fin quand Garrus sortit un terrible :


-Demoiselle, amorça-t-il, vous êtes une rêveuse, n'est-ce pas ? Je suppose que la guérison artisanale ne permet pas de détecter la contamination. C'est à ce sujet que je viens. Serait-il possible de faire passer un genre de test, sur chacun des membres de mon groupe ?

Queewa ?? O_O Deag en resta choqué un moment, incapable de relier son cerveau à sa langue pour protester avec force vigueur. Il n'avait pas de poux que diantre ! Et il refuserait ferme de se soustraire au diagnostique d'une traîtresse.

-Dans l'idéal il faudrait aussi sonder les mercenaires, mais ils sont nombreux. Il faut juste s'assurer de l'intégrité des membres principaux du groupe que nous formons maintenant

Comment ça "dans l'idéal" ? Que nenni ! Les mercenaires au détecteur en premier ! Et d'abord qu'est-ce qui lui disait que la rouquine ne mentirait pas pour couvrir sa guilde d'adoption ? Deag n'était pas aveugle, il avait bien vu comment le chef des Mercenaires protégeait la Rêveuse, et son instinct de Thül lui disait qu'il y avait anguille sous roche. Et tout le monde sait que l'amour est le pire des poisons. Ils n'étaient donc pas confrontés qu'à une invasion de poux "possédeurs" mais aussi à une liaison contre nature susceptible de les mettre en péril. Mauvais plan. Très très mauvais plan. Neleam s'éloigna, visiblement dans un état euh... pas bien quoi, et le Thül explosa, manquant de créer un incident diplomatique. Ainsi il s'opposa fermement à tout examen, s'insurgea auprès de Garrus de la rapidité avec laquelle il se soumettait à l'ennemi, en appela à la Dame et au Dragon pour jurer qu'il n'avait attrapé aucun poux. Dans un colère noir, il faisait tellement peur que personne n'osa l'approcher, alors même qu'il agitait ses grandes paluches en tout sens pour donner du poids à ses propos. Intervention de la narratrice ON : le personnage de Hulk trouve sûrement ses origines dans la rencontre de Stan Lee avec un Thül en colère. Intervention OFF. Finalement, il s'éloigna et ne se calma qu'en déracinant un pauvre arbre quinquagénaire qui vivait d'amour et d'eau fraiche avant l'arrivée de cette brute. Ce n'est qu'alors qu'il remarqua le drôle de rituel qu'opérait Neleam un peu plus loin. Il se demanda si c'était bien le moment de danser puis se rappela que ce n'était sans doute pas non plus le meilleur moment pour faire du jardinage, et ne releva pas. Grand bien lui en prit puisque la Chevalière revenait justement, l'air plus apaisé mais aussi déterminé. Deag se rapprocha également du groupe pour assister à l’échange qui allait suivre, et fut heureux de constater qu'elle ne prenait pas un ton tout miel pour s'adresser à la Rêveuse félonne.

- Il est impossible de savoir qui est contaminé, et ta parole ne vaut rien. Qui nous dit que tu n’es pas contaminée... ? Que tu ne chercheras pas à nous éliminer ? Donc à moins que vous ayez un test infaillible, il est hors de question de dénoncer qui que ce soit et de l’exécuter. Enfin vous faites ce que vous voulez avec vos mercenaires…

Merci !, eut-t-il envie de crier à Neleam, alors qu'un nouveau venu faisait son apparition. D'un coup d’œil, Deag l'identifia comme étant un Frontalier. Ce qui eut le don de le mettre encore plus en rogne en même temps que de le réjouir. Il était bien connu que face à un Frontalier un Mercenaire ne pesait pas lourd. Peut-être qu'entre le Frontalier, Neleam, et lui... Mais ses espérances furent rapidement contrariées par le discours du Frontalier :

- J’ai vu que vous aviez fait une alliance alors je suis venu vous prévenir. J’escortais une caravane, lorsque nous avons été attaqués. Aucun de nous n’a été tué, mais ils nous ont injecté une sorte de produit, et je me suis laissé faire comme les autres. Dès que nos geôliers avaient le dos tournés, je me levais pour fuir, mais tous les autres se liguèrent contre moi, tentèrent de m’éliminer. J’ai alors compris que j’étais immunisé contre leur virus. Ce doit être le cas pour tous mes frères frontaliers, alors si vous cherchez une place sure, je vous conseil de vous replier vers la Citadelle. Bien entendu vous ne rentrerez pas tous, mais au moins vous serez en sécurité, et aurez la possibilité de participer à notre résistance, notre lutte pour libérer Gwendalavir.

Mais qu'avaient-t-ils tous aujourd’hui à faire des alliances ? Ce Frontalier était-t-il aveugle ? Des MERCENAIRES ! Par définition ces deux Guildes se devaient de s'entre tuer ! Et quand à Deag il était quand même un THÜL ! Pourquoi un Frontalier inviterait-t-il un membre d'un peuple qu'il méprise depuis des générations ? Pour un thé ? Beaucoup trop d'émotions pour un cœur de Thül. Du coup les habitudes ancestrales prirent le relais pour lui donner une contenance.

- Tiens tiens, qui eût cru qu'une petite attaque de chemin et une piqûre viendraient à bout d'un Frontalier ? Votre réputation est aussi surfaite que je le pensais !

Le Frontalier le toisa d'un air désabusé.

- Nous n'avons pas le temps pour cela, Thül. Le temps presse. Rejoint la Citadelle avec tes compagnons pour organiser la Résistance, où attend qu'un contaminé trouve le moyen de percer ton cuir.

Deag marmonna quelque chose d’inintelligible, comme un gamin reprit par son professeur, mais ne lâcha pas le morceau.

- Si nous te suivons, rien ne me prouve que les tiens ne tenterons pas de me mettre en pièce...(à noter qu'il s'inquiétait uniquement de sa vie et pas de celle des mercenaires...)

- Les Frontaliers n'ont que faire de vieilles rivalités quand une réelle menace plane sur le continent.

Cette fois Deag piqua un fard. Pas une dedans. A côté du Frontalier il n'était qu'une mouche cherchant à piquer un éléphant, contrairement à ce que leur taille respective laissait à suggérer, la comparaison allait bien dans ce sens.

- Je n'ai pas confiance en toi, Frontalier.

- Alors peut-être que ceci t'aideras. Je te donne ma parole de Frontalier que nul mal ne sera fait à toi et aux tiens.

Cette engagement solennel surprit Deag, qui rit quand même pour la forme. Tout en espérant que pas "les siens" le Frontalier n'incluait pas les Mercenaires.

- Pour ce que vaut une parole de Frontalier !

Il redevint sérieux, conscient que jamais un Frontalier ne s'engageait à la légère, et conclu :

- Entre suivre sans but des Mercenaires et regagner le nid des Frontaliers je choisis d'échapper aux poux ! Je marche pour la Citadelle ! Les Mercenaires feront moins les fières avec leur surnombre miteux là bas, c'est l'occasion de voir qui désire vraiment une trêve.
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30.07.12 12:36
J’en avais ras le bol, les chevaliers et le thül ne me croyaient pas. Enfin si, l’homme que j’avais rencontré en premier mais il n’allait pas tarder à changer d’avis quand je lui dirais que je n’étais pas un testeur sur patte. Il fallait que j’attende que les petites étoiles qu’il y a tout là-haut dans le ciel la nuit se décident à me dirent ce qu’elles savent. Et putain qu’est-ce que ça pouvait être difficile de les comprendre parfois. Donc bref, ce n’était pas du tout crédible. Et puis les deux autres devaient croire que j’étais une traitresse qui s’était alliée avec les mercenaires ou un truc dans le délire. Plus con tu meurs… Qu’est-ce qu’une non-violente irait faire chez des tueurs puisqu’elle était contre la violence ? Alors je m’approchai des chevaliers et du gros machin tout musclé et me plantai devant eux. Je cachai le frontalier. En fait… Parce que j’étais beaucoup plus petite que lui et plus fine.

« Ca vous dérange si je vous les empreinte deux petites minutes maintenant que tout le monde est ami ? Parce qu’ils n’ont pas l’air de pigé un truc, faut que j’explique vous comprenez ? Parce qu’ils ne me feront pas confiance sinon ? Et vous aussi écoutez, comme ça vous serez tout de suite prévenu. » demandai-je à l’homme derrière moi en tournant la tête

Pas de réponse et quand il n’y en a pas je prends toujours ça pour oui. Et puis, s’il n’était pas d’accord, il l’aurait. On exprime beaucoup plus son désaccord que son accord.

« Merci, c’est gentil. dis-je puis je murmurai, En fait moi, je suis la prisonnière des mercenaires, ils m’ont enlevé parce qu’ils n’avaient pas de rêveurs et parce que j’avais emmerder un des leurs. Ok, je suis d’accord ce n’était pas une bonne idée. Mais que voulez-vous ? Vous tuez les mercenaires du chaos moi je les fais chier. Chacun son truc. Mais bon enfin c’était juste pour dire que je n’étais pas une traître qui s’était alliée à eux. Alors maintenant je parais tout de suite toute gentille, mignonne hein ? »

Puis je souris doucement et tournai les talons pour allai rejoindre Kem.

« Le seul test infaillible qui existe c’est celui de tous nous blesser quelque part et de voir si la blessure se referme mais elle le fera forcément pour tout le monde parce que les bestioles vous contamineront tout de suite. Sinon il faut me faire confiance et non je ne vais pas tester tout le monde parce que malheureusement ça ne marche pas comme ça. Dès que j’apprendrais le nom d’un contaminé je vous le dirais et après à vous de voir si vous me croyez. » ajoutai-je

Bon j’espérai qu’ils auraient tous l’intelligence de me faire confiance. De toute façon, après c’était leur problème, moi je saurais qui était contaminé, je leur dirai et s’ils ne veulent rien faire eh bien, moi, je ferais tout simplement attention. En tout cas le Thül n’était pas contaminé, j’étais sûr que la bestiole ne pourrait jamais imitait la réaction qu’il avait eu face au frontalier et ça c’était typique de leur peuple. Je le savais par Ludwig…

Arrivée devant mon petit-ami je déclarai tout simplement :

« Il faut que je dorme. »

Il faisait encore bien jour et je devais découvrir les contaminés, je n’avais pas le temps d’attendre que la nuit tombe. Il fallait frapper le plus vite possible. Surtout que maintenant j’étais devenue une des principales cibles à éliminées. Voir la plus importante. C’était dangereux mais bon… J’avais passé ma vie à faire des choses dangereuses et j’étais toujours là alors je pouvais toujours tenter le coup. En plus, je n’avais pas tellement peur. Bizarre parce qu’il se pouvait qu’à tout moment je me blesse, même par mégarde, en coupant du pain par exemple et que je me fasse contaminée. Bah ! De toute façon tant mieux pour moi.

« Dis Kem ? T’aurais pas un lit là ? demandai-je, Les étoiles doivent m’attendre. »
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Kem Alran
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30.07.12 21:58
[excusez pour ce rp minable de chez minable...mais je savais pas du tout comment continuer...et reprendre toutes les paroles... ]

Il aurait dû s'attendre à ce que les Chevaliers se méfient. A part celui à l'arc, aucun autre ne semblait leur faire confiance. Kem écouta ce qu'ils disaient, écouta les menaces de la femme, les réactions du Thüll, mais ne broncha pas.
Il se fît encore plus attentif lorsqu'un Frontalier débarqua en trombe, leur disant qu'ils pouvaient aller à la Citadelle, place sûre ou s'organisait la défense.
Kem sourit aux joutes du Thüll. Il était connu que les deux peuples ne s'appréciaient pas trop…

Soudain, Misao s'avança et parla, avant qu'il ait pu faire quoi que ce soit. Elle avoua être une prisonnière et toute l'histoire…

Lorsqu'elle eut fini elle revint vers lui et lui dit :


-Il faut que je dorme.

Il haussa les sourcils. Dormir ? Les étoiles n'étaient pas encore là. Il se doutait bien que pour savoir qui était contaminé elle demanderait les étoiles.
Et le fait de l'avoir dévoilé à tout le monde l'a mettait en danger. Il devait la surveiller encore plus que d'ordinaire. Il ne voulait surtout pas qu'elle devienne un automate comme les habitants d'Al'Vor…


-Dis Kem ? T’aurais pas un lit là ? Les étoiles doivent m’attendre.

Il sourit et répondit :

-Je n'ai pas de lit sous le coude, mais tu peux dormir devant moi sur le cheval non ? Nous allons sans doute partir vers la Citadelle. Tu te mets devant moi pour que je te retienne et tu dors. J'ai pas mieux pour l'heure.

Elle sembla réfléchir mais accepta tout de même. Alors il dit aux autres :

-Allons chez les Frontaliers, si la résistance s'y installe, autant s'y rendre et participer. Nous te suivons, Frontalier.

L'homme hocha la tête et attendit patiemment. Kem avait dit cela pour les Mercenaires. Si les Chevaliers voulaient suivre, ils pouvaient, ils ne s'étaient pas alliés pour rien non plus. Mais Kem ne les dirigeait pas, tout comme eux ne dirigeaient pas les Mercenaires.

Ceux-ci se mirent rapidement en selle, pour ceux qui avaient encore des montures, les autres montant en croupe. Kem installa la Rêveuse devant lui, entre ses bras, la cala comme il se devait et la laissa s'endormir. Il se doutait bien que les soupçons étaient déjà là. Pourquoi un Mercenaire prendrait-il si soin de sa prisonnière..? Pourquoi cèderait-il aux caprices de madame prisonnière qui veut roupiller ?
Les Chevaliers étaient loin d'être des idiots.

Il suivit le Frontalier et, en se tournant, vit les Chevaliers se mettre en marche tout en les surveillants.

Il avait omis de dire qu'ils allaient croiser les Marchombres et donc devoir s'allier à eux…

Mais ça, seul l'avenir le dira. Suivant le Frontalier, il espérait que les alliances tiendraient. Si les personnes saines commençaient à s'entre-déchirer au lieu d'éradiquer le virus d'abord, ils n'y arriveraient pas…
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