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Une mission périlleuse, retour [Misao, Tsuki, Vil]
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23.07.12 15:23

Je regardai Kem sans rien dire. Pourquoi croyait-il que je ne pouvais pas comprendre à quel point il aimait ce souvenir ? Ce n’étais parce que les miens étaient beaucoup plus nombreux et compliqué que je ne pouvais pas apprécier un comme celui-ci. Parfois c’est ce qui est le plus simple qui est le plus beau. Je me souvenais de ces soirées passaient avec mes amis à rire autour d’un bon repas et ils faisaient eux aussi partit des meilleurs. J’eu un petit sourire, en voyant le regard lointain de Kem, oubliant un instant la main de mon oncle. Je baissai mes genoux fixant mon petit-ami, me rendant compte que jamais il ne m’avait encore parlé de son passé avant la mort de ses parents et cela m’attira. J’avais envie d’en savoir plus.

« Dis-moi comment ils étaient s’il te plaît… » murmurai-je

Il resta silencieux un instant puis il se mit à me raconter. Il parlait de ses parents avec tellement d’amour et ils avaient l’air tellement gentil. J’écoutai ses paroles qui me décrivaient un monde que je n’avais jamais connu, difficile sans personne pour les aider. Alors que moi tout le monde m’avait toujours porté secours. Mais pourtant je me sentais jalouse de lui pour ses parents, j’aurais tout donné pour pouvoir vivre quelques instants avec ma mère, pour avoir un seul souvenir avec elle et avec mon père. J’allai m’asseoir à côté de lui, caressant le piano du bout du doigt, m’arrêtant sur certaines touches sans appuyer, formant dans ma tête une petite mélodie toute simple. Quand Kem eut fini de parler, je sentis son regard se posait sur moi.

« Tout ce que je connais de ma mère c’est ce que mon oncle m’a raconté, il ne lui trouvait que des qualités. Les étoiles aussi m’ont raconté toute sa vie, j’aimais les entendre parler d’elle, elle ne faisait pas de conneries mais elle ne pouvait pas s’empêcher de partir en dehors de la forteresse. A priori elle ne pouvait pas rester en place, elle avait besoin d’espace, de liberté. Mon père personne à part les vieux ne m’en ont parlé, mon oncle ne l’aimait pas du tout et les étoiles s’en foutaient. Elles ne voyaient que ma mère parce qu’elle était la première à les entendre tout le temps. Tes parents avaient l’air adorable, j’aurais bien aimé les rencontrer… » dis-je

J’appuyais cette fois sur une touche puis sur une deuxième entament une petite chanson. Normalement il y avait plusieurs instruments mais j’avais tout réduit à une partition pour piano. Je l’aimais bien, elle était pourtant si triste… Mes mains virevoltaient sur le piano alors que je fermais les yeux, poussant ma voix. Même si je pouvais aller plus haut, à force d’avoir pleuré elle s’était enrayée.
Quand j’eu finis, je rouvris lentement les yeux. Je posais ma tête sur les genoux de Kem, me recroquevillant pour ne pas tomber du siège, il était grand même pas assez pour que je me couche dessus. Mon ventre grogna, il fallait que j’aillais manger. Mais je ne voulais pas sortir de cette pièce, je me sentais bien. Alors me relevant un et attirant mon petit-ami à moi je l’embrassai parce que je savais que sinon il allait m’obliger à y aller. Et puis j’avais envie. Il avait passé les derniers jours à me consoler, à m’aider et à me porter. J’avais l’impression d’être une enfant qui ne pouvez plus rien faire tellement elle était triste et ça m’énervait. Je ne voulais pas qu’il finisse par croire qu’il était ma nounou. Et en plus avant ça, je l’avais trahi et mis en colère… Il avait bien le droit à un baiser. Puis je reposai lentement ma tête caressant sa joue tout en le fixant. Pour une fois Dan ne débarqua pas et personne ne toqua à la porte parce qu’ici ils sont tous champions pour arriver au mauvais moment. Quand, je me sens bien et que je rêve de rester là des heures. Il faudra fêter ça…
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Kem Alran
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23.07.12 19:57
-Dis-moi comment ils étaient s’il te plaît…

Kem émergea de ses songes, ramené par Misao. Il sourit, heureux qu'elle pense à autre chose, ravi qu'il l'aide enfin correctement, puis se mit à parler.

-Mes parents ont toujours tout fait pour que je ne manque de rien. Même lorsque j'étais en âge de comprendre, en âge de jeuner pour qu'ils puissent manger, eux, ils ne voulaient rien savoir. Le peu que nous avions à manger, ma mère me donnait la plus grosse part, ajoutant les trois-quarts de la sienne. Je protestais, mais elle me disait qu'il fallait que j'aie des muscles pour aider mon père. Sauf qu'à Al'Far, les muscles ne font pas tout. Je réfléchissais déjà énormément, et avait vite compris qu'il fallait voler pour avoir un peu plus chaque jour. Et les quartiers étaient répartis selon les bandes de voyous qui y sévissaient. Moi j'agissais en solitaire, ne voulant personne et surtout, personne ne me voulait à cause de mes yeux si étranges. Et ils étaient jaloux, je volais mieux, plus et plus vite qu'eux. Donc le soir ils me tendaient souvent des embuscades et me frappaient pour revoler ce que j'avais déjà pris. Mais mes parents n'ont jamais rien dit. Ils n'ont jamais haussé la voix, ma mère soignant mes bleus et mon père pestant contre ses gamins qui voulaient faire la loi. Moi, tout ce que je voulais, c'était aider mes parents. Les remercier, en quelque sorte, de tout ce qu'ils faisaient pour moi. Mon père est mort quand j'avais dix ans. Ma mère, quelques années après. Je n'ai jamais réussi à apporter la nourriture suffisante pour ma mère et moi, je ne comprenais pas comment mon père avait fait pour nourrir trois personnes d'un coup alors que moi je n'arrivais même pas pour deux. Ils m'ont tout donné. Même s'ils ne doivent pas être fiers que je sois devenu Mercenaire, ils doivent au moins se dire que j'ai un toit sur la tête, de bons repas et surtout, toi.

Misao s'était installée à ses côtés, effleurant le piano du bout des doigts. Il la regarda, attendant ses commentaires. Il n'avait jamais parlé autant et en était surpris.

-Tout ce que je connais de ma mère c’est ce que mon oncle m’a raconté, il ne lui trouvait que des qualités. Les étoiles aussi m’ont raconté toute sa vie, j’aimais les entendre parler d’elle, elle ne faisait pas de conneries mais elle ne pouvait pas s’empêcher de partir en dehors de la forteresse. A priori elle ne pouvait pas rester en place, elle avait besoin d’espace, de liberté. Mon père personne à part les vieux ne m’en ont parlé, mon oncle ne l’aimait pas du tout et les étoiles s’en foutaient. Elles ne voyaient que ma mère parce qu’elle était la première à les entendre tout le temps. Tes parents avaient l’air adorable, j’aurais bien aimé les rencontrer…

Avant qu'il ne puisse y répondre, elle commença à jouer au piano, chantant avec. Les notes s'élevaient, la voix l'accompagnant, même s'il sentait qu'elle n'était pas à pleine puissance. Il souriait, écoutant. Une chanson triste, mais qui était magnifique venant d'elle…
La chanson achevée, elle mit sa tête sur ses genoux, pliant ses jambes pour ne pas tomber. Ils étaient bien, là, tous les deux. Seuls au monde, oubliant ce qui les entourait. Il n'y avait qu'eux et leur amour. Kem entendait leurs cœurs battre à l'unisson. Et surtout, il entendit le ventre de Misao crier famine. Il voulut lui dire d'aller manger, et crut qu'elle allait le faire d'elle-même lorsqu'elle se redressa, mais se trompa.


Elle l'agrippa au cou et l'obligea à pencher la tête, comblant les derniers centimètres, jusqu'à ce que leurs lèvres se touchent et fusionnent, ne faisant plus qu'un. Il frissonna, voulant plus, mais elle se détacha et se recoucha tout en caressant sa joue. Il se rendit compte aussi que personne ne pouvait les déranger. Dan et Moon étaient en mission et le reste de la Forteresse allait les ignorer un certain temps.

Alors autant en profiter. Il se pencha à son tour et l'embrassa une nouvelle fois. Sa main glissa le long de sa hanche, se faufilant sur sa cuisse, remontant sous le vêtement, caressant sa peau, sans plus. Elle n'en avait peut-être pas envie dans son état…

S'interrompant, il lui dit juste :

-Ta mère vit en toi, Misao. Tu n'as pas à écouter ton oncle ou les étoiles. Tu sais déjà comment elle était. C'est la même chose pour ton père. Crois-moi.

Puis il reprit ses embrassades, caressant toujours sa cuisse, la retenant de l'autre main pour qu'elle ne tombe pas. Puis il eut une idée. Il mit un doigt sur sa bouche, la força doucement à se relever pour qu'il puisse se lever et lui dit :

-Ne bouge pas. Je reviens dans deux minutes.

Il sortit, sentant son regard interrogateur le suivre. Il alla jusqu'à la cuisine, prit une sorte de plateau, sortir tout ce qu'il fallait et chercha de quoi manger. Ils allaient rester dans cette pièce, rien qu'eux deux, toute la journée. Ils y feraient tout ce que la Rêveuse voulait, mais d'abord, manger.

Il chargea le plateau en nourriture et revint à la salle au piano, ou Misao l'attendait, immobile.
Posant le plateau sur le siège de musicien, il referma la porte puis s'installa.


-Mange, tu en as besoin.

Une main sur sa jambe, il l'encouragea du regard. Ensuite, il ferait tout ce qu'elle avait envie de faire.
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24.07.12 14:51
Je souris en voyant Kem revenir avec un plateau de nourriture et le remerciai doucement. Je lui obéis, mangeant un peu, picorant dans tout ce qu’il avait ramené. Je pris un bout de pain que je me mis à observer pendant quelques secondes, sourcils froncés, pensant que le mercenaire dans la pièce à côté avait peut-être faim aussi. Oh et puis zut ! Il se débrouillerait tout seul, il arrivait bien à essayer de me frapper alors se cherchait quelque chose à manger ne devrait pas être très difficile. Je proposai un peu de viande à mon petit ami qui refusa, c’est vrai que lui, il avait déjeuné contrairement à moi.
J’écartai une mèche de mes cheveux qui étaient toujours aussi indisciplinés. Je savais ce que Kem voulait, c’était même assez évident et j’avais bien vu qu’il se retenait. En tout cas si ça ne tenait qu’à moi, cette journée je l’aurais passé à ressasser mes souvenirs en pleurnichant. Ou alors à jouer du piano. Des chansons plus tristes les unes que les autres se bousculaient dans ma tête, Saint Matthieu avait toujours eu un faible pour celle qui font pleurer. Sûrement à cause de la mort de sa femme. Alors il m’en apprenait… Je le revoyais encore chanter de sa voix grave un truc tel que toute l’auberge devenait silencieuse et ça, c’était très rare. Même la nuit il y avait encore du bruit parce que personne ne dormait en même temps. Il y avait toujours au moins de personnes réveillaient.
Un petit sourire se dessina sur mes lèvres alors que je repensais à tout ça, j’étais pourtant si triste que ce soit terminé. Ecartant le plateau je me glissais dans les bras de Kem, je n’avais plus faim. J’entendis du bruit à côté, puis on vint gratter à la porte, ça devait être Pom Pote qui voulait entrer. Mais je ne voulus pas aller lui ouvrir, dans deux minutes il voudrait ressortir. C’est bien connu, les chats ça ne reste pas bien longtemps au même endroit à part pour faire la sieste et là il n’y avait pas de truc moelleux à disposition. A la place, j’embrassais de nouveau Kem, enfouissant mes mains dans ses cheveux. Je sentais les siennes se glissaient à nouveau sous ma robe et caressaient ma peau. J’entendis le bruit horrible d’un piano sur laquelle on appuie au hasard, sur plusieurs touches en même temps et bien fort. Je vis que mon petit-ami venait de poser son coude sur le clavier et je grognais légèrement.

« Doucement, c’est fragile quand même. » chuchotai-je

Déjà qu’il m’avait pourri mon piano de Fériane en essuyant sa dague pleine de sang dessus et maintenant il appuyait sur celui-ci comme un bourrin. On ne touche pas à mes instruments sans que je râle. Il avait enlevé son bras et je sentais qu’il rêvait de m’enlever ma robe. Mais au même moment le mercenaire d’à côté m’appela. Putain, ce n’était pas possible, ils ne pouvaient pas nous laisser tranquille deux petites minutes non ? Je me levai, réajustant mes vêtements, puis je sortis.

« -Qu’est-ce qu’il y a ? demandai-je
-C’est cette sale bestiole qui arrête pas de faire du bruit de de vouloir monter sur mon lit. »

Il désignait Pom Pote qui se tenait tout près, je le pris dans mes bras. Il osait me déranger pour ça?

« Il voulait juste se coucher à vos pieds rien de plus… »

Puis je mis le pauvre chat dans le couloir et allai préparer une tisane avec des herbes pour calmer un peu la douleur parce que je voyais bien que le mercenaire grimaçait à chaque mouvement. Je la posais près de lui puis je sortis. Je rentrais dans la salle du piano.

« J’aimerais bien qu’on arrête de nous… » commençai-je en fermant la porte

Mais Kem m’attrapa et me tourna vers lui, m’embrassant avec force.
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Kem Alran
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24.07.12 19:02
Misao mangea un peu de tout, lui proposant quelques bouchées mais lui avait déjà grignoté et de toutes manières, c'était pour elle et pas pour lui. Une fois finit, elle écarta le plateau et revint dans ses bras, légèrement souriante. Il ne savait pas à quoi elle pensait, mais si celui lui tirait un fin sourire, il était preneur.
Le silence était revigorant et faisait lieu de toutes paroles, jusqu'à ce qu'un grattement se fasse entendre à la porte. Kem se tendit légèrement puis réalisa que ce devait être le chat. Il s'attendit même à ce que Misao se lève pour lui ouvrir, mais elle n'en fît rien et l'embrassa à nouveau, glissant ses mains dans ses cheveux alors que lui se glissait sous sa robe, frôlant son ventre, dessinant du bout des doigts ses hanches et sa poitrine…
Toujours liés en s'embrassant, il posa le coude, sans le vouloir, sur le piano qui émit un couinement atroce.

Misao se détacha et murmura :


-Doucement, c’est fragile quand même.

Il se sentit rougir, il ne l'avait pas fait exprès. Un piano détruit était amplement suffisant…il se souvenait avoir essuyé le sang de sa lame sur le sien à Fériane, si longtemps auparavant.

Mais il oublia ce genre de pensées en reprenant son baiser, ses mains faisant automatiquement le chemin sur la Rêveuse, soulevant de plus en plus sa robe sans qu'elle ne l'en empêche, jusqu'à ce que le Mercenaire blessé hèle Misao depuis la pièce d'à côté.


Sans un mot, elle se releva, remit sa robe en place et sortit. Kem sentit la frustration grandir en lui et resta immobile. Pourquoi personne ne pouvait les laisser en paix ne serait-ce qu'une heure ?! C'était trop demandé ? Sans doute.

Pourtant, il en avait envie. Il désirait Misao, maintenant. Pas juste parce que c'était un homme qui avait ses besoins naturels ou autres raisons farfelues, non. Il avait un mauvais pressentiment. Un pressentiment qui lui susurrait que tout allait changer et qu'il fallait profiter des derniers instants paisibles où ils ne seraient qu'eux deux.


Il se leva en entendant Misao revenir et s'approcha d'elle lorsqu'elle entra. Il n'écouta pas ce qu'elle dit, la coupant dans sa parole, la prenant par les épaules pour qu'elle soit face à lui et l'embrassa avec force.

Il recula, jusqu'à ce que sa main qu'il avait tendue heurte le mur, plaquant ainsi Misao contre ce dernier, sans lui faire mal. Il continuait à l'embrasser, mêlant sa langue à la sienne, savourant le contact. Il serra son corps contre le sien jusqu'à ce qu'ils se touchent.
De sa main libre, il descendit, longeant la silhouette de la Rêveuse jusqu'à rencontrer les cuisses. Là, il la colla encore plus et écarta légèrement les jambes de la jeune femme, alors qu'il lui embrassait le cou. Elle se laissait faire et lui profitait.


Détachant sa deuxième main du mur, elle rejoignit l'autre alors qu'il déshabillait lentement Misao. Il se détacha juste d'elle pour lui murmurer, à moitié essoufflé :

-Je sais que ce n'est peut-être pas le moment…mais…mais…

Il ne trouvait pas les mots pour finir. Pour lui dire qu'il avait ce maudit pressentiment. Alors il espéra qu'elle comprenne et qu'elle s'abandonne à lui pour ce moment. Pour oublier légèrement ce qu'il s'était passé et juste profiter d'être ensembles…

La décollant du mur, faisant passer sa robe par-dessus la tête, qu'il jeta derrière, il ne se priva pas de contempler le corps merveilleux de la Rêveuse, qui, soudain, commença elle aussi à retirer sa chemise. Il ne voulait pas la forcer, mais si elle comprenait…il était sûr et certain que leur avenir serait chaotique et que c'était l'un des derniers moments ou ils pouvaient profiter. Ne faire qu'un, montrer à l'autre jusqu'où allait son amour, pour leur plaisir commun…


Tombant à moitié à terre, il amortit la chute pour que Misao ne se cogne pas le dos trop violemment et continua à l'embrasser tout en caressant son corps. Ses lèvres descendirent, le cou, la poitrine, les hanches, les cuisses…
Pour ensuite remonter et reprendre possession de sa bouche alors que ses propres mains continuaient d'écarter légèrement les jambes de la Rêveuse…jusqu'à ce qu'elle se détende et qu'elle se laisse faire.

Kem lui sourit en lui murmurant à l'oreille qu'il l'aimait et ne l'abandonnerait pas, alors qu'ils s'unissaient une nouvelle fois.


******

Affalé au sol, Misao contre son torse, il était en sueur et exténué, mais heureux. Il espérait que Misao soit aussi plus heureuse, juste pour ce moment encore, cet instant de repos, avant de revenir à la dure réalité des pleurs et de la crainte. Elle avait le droit de pleurer autant qu'elle voulait. C'était humain. Il n'avait même pas entendu le Mercenaire si jamais il avait appelé. Tant pis. Il pouvait bien se débrouiller seul deux heures…
Il caressait son dos, alors qu'elle faisait de même sur son torse, dessinant de drôles de motifs.


-J'espère que tu ne t'es pas sentie forcée.

Il trouvait cela idiot, dit ainsi, mais il voulait être rassuré. Le pressentiment était toujours là, bien présent, avec les cris.

-Mais…j'ai sentit qu'il fallait en profiter. Je ne sais pas pourquoi.

Secrètement, il avait peur que tout ne change radicalement. Alors il voulait graver le plus de souvenirs possibles dans sa tête. Si jamais il devait être séparé d'elle, ou l'inverse. Si jamais il leur arrivait malheur…
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25.07.12 14:16
Je levai les yeux au ciel, si je m’étais sentie forcé je suis sûr qu’il n’aurait rien fait… Les motifs que je dessinais sur le torse de Kem n’étaient que de drôles de spirales, des plantes en tout genre et je le faisais au rythme d’une petite chanson que j’avais dans la tête, « Song of love ». Justement… Quant au fait qu’il sentait qu’il fallait en profiter je comprenais parfaitement. Enfin, je savais ce que ça faisait. C’était la peur du changement, la peur du temps qui passe. Je connais. Je souris un peu. Puis je changeais de rythme en prenant un plus rapide, changeant de chanson.

« Tonight we fly
Over the chimney tops
Skylights and slates -
Looking into all your lives
And wondering why
Happiness is so hard to find. »


Je venais de chantonner ce bout de chanson, dessinant de grandes ailes sur Kem, du bout du doigt. Qu’est-ce que je pouvais l’aimer celle-ci, combien l’avais-je chanté à pleine voix, sur mon balcon à Fériane. Jusqu’au moment où Sacha faisait semblant de me faire tomber où je me mettais à crier.
Je me levai et allai boire un verre avant de jeter le rester sur Kem. Pourquoi ? Comme ça, pour m’amuser. Je ne voulais plus pleurer, parce que sinon tout le monde à l’auberge m’engueulerait, d’une façon ou d’une autre, mort ou vif. Je remis ma robe, je voyais très clairement Dan arrivait d’un moment à l’autre, ouvrant la porte et tombant sur nous deux. Alors autant que je sois vêtue… Puis je retournai m’assoir à côté de Kem qui était en train d’essuyer l’eau que je lui avais envoyé à la figure, c’était déjà mieux que de la sueur…

« Ne t’inquiètes pas, je suis sûre qu’il ne va rien arriver. »

En fait je n’en étais pas si sûre mais je voulais le rassurer et moi aussi par la même occasion.

Jusqu’au moment où tu ne pourras plus le faire parce que ta situation sera trop désespérée.

Elle était revenue celle-ci, au moins elle avait eu le tact de me laisser tranquille pendant quelques temps. Je finis par me recoucher comme avant mais caressant cette fois le visage de Kem.

« J’ai envie de danser. » déclarai-je

Je passai sous silence le fait que c’était avec Ludwig, à l’auberge que je voulais danser. Mais bon… C’était impossible. Il fallait que je me défoule si je ne voulais pas me remettre à pleurer, tant pis si j’étais fatigué.


[Désolé c'est un peu court]
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Kem Alran
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25.07.12 18:54
[moi aussi c'est court désolée..]

Tout en dessinant sur son torse, elle chantonna. Une fois finit, elle se releva, le laissant affalé au sol et alla boire un coup. En revanche il ne s'était pas attendu à recevoir le fond du verre dans la figure et sursauta en recrachant de l'eau par le nez.

Elle se rhabilla puis retourna s'asseoir près de lui alors qu'il essuyait son visage.


-Ne t’inquiètes pas, je suis sûre qu’il ne va rien arriver.

Elle souriait, mais il sentait qu'elle n'en était pas aussi sûre qu'elle voulait le faire croire. Mais il n'ajouta rien et sourit alors qu'elle se recouchait sur lui, caressant son visage délicatement.

-J’ai envie de danser.

Il la regarda. Il lut à nouveau la nostalgie dans son regard. Elle voulait danser. Mais pas avec lui. Avec le Thüll…avec ses amis, dans l'auberge…Il serra la mâchoire, baissant son regard. Il caressa ses hanches lentement puis la décala pour qu'il se relève et aille s'habiller.

En lui-même, il cherchait. Il n'avait jamais dansé. Il ne savait pas le faire. Mais elle si. Et elle voulait. Si cela pouvait lui remonter le moral, même si c'était la dernière chose qu'elle ait faite avant de voir ses amis mourir par sa faute, il le ferait, se couvrant de ridicule comme à chaque fois.


Lui faisant face, il tendit la main, qu'elle prit, le regard interrogateur. Il la colla contre lui, une main sur sa hanche, l'autre serrant toujours sa main, et laissa ses pieds bouger. Il ne réfléchissait pas, il bougeait, tout en s'imaginant une musique lente qui allait avec les pas. Droite, gauche, avant, arrière…

Peu à peu, se fut elle qui prit les rênes et il se laissa guider, alors que tout s'accélérait. Il avait certes du mal à suivre, mais il ne lui marchait pas dessus et ne perdait pas l'équilibre. Elle souriait, c'était l'essentiel. Dansant dans la pièce, ils n'étaient qu'eux. Eux perdus, perdus au bout du monde, perdus chez eux. Il savait que si Viladra ou Tsuki débarquaient il s'en prendrait une bonne, mais tant pis. Pour l'heure, Misao importait plus qu'autre chose.

Elle continuait à le guider, à mener la danse, tout en chantonnant. Le sol nimbait ses cheveux qui étaient flamboyants et il en était presque ébloui. Toute une après-midi, rien que pour eux, sans personne pour les déranger au mauvais moment…


En fait, il ne voulait même plus la lâcher. S'il le faisait, ils seraient perdus pour de bon.
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29.07.12 15:28


The Dance



Je souris doucement, Kem se débrouillait assez bien. J’aurais juste voulu une danse un peu plus rythmé mais je ne voulais pas lui en demander trop, je savais qu’il faisait déjà beaucoup d’efforts pour ne pas écraser mes pieds. En plus je n’avais toujours pas remis mes chaussures… Mais, je ne pouvais pas m’empêcher de me souvenirs de mes soirées passaient à voltiger, tourner faisant voler mes robes à l’auberge. Ca me manquait déjà tellement… Je chantais toujours tout doucement alors qu’un souvenir me revenait.

***

« Doucement Clarence ! Tu vas finir par la faire tomber. » dit Ludwig depuis le bar

C’est vrai qu’il me faisait tourner un peu vite. Mais le tempo était rapide et je détestais ne pas être dans le temps alors ce n’était pas si grave que ça. Il me fit tourner dans un sens, puis dans l’autre. Je rattrapais son autre main, m’écartai puis me rapprochai. Nous tournâmes ensemble, faisant faire de drôles de mouvements à nos bras. Puis lentement la chanson se termina et il me lâcha. Il s’inclina avec un petit sourire. C’était bien Clarence ça, toujours aussi poli et maintenant il allait retourner sur sa chaise, au fond de la scène et se remettre à rêvasser, comme d’habitude. J’avais enfin réussis à le faire danser et pour ça c’était la fête. Riant, j’allais m’asseoir à côté du Thüll et d’Adèle, la femme de Saint Matthieu. Je pris un verre et le vidai d’une traite alors que la jeune femme me disait d’y aller doucement.

« -Tu n’as que quatorze ans et je ne voudrais pas te rendre complètement soul au vieux quand il arrivera.
-T’inquiètes pas ! »

Le bourré, fidèle à son nom, arriva en titubant jusqu’à nous puis se mit à courir –enfin, si on peut appeler ça courir- vers les toilettes. Tout à coup je vis un truc monter sur le bar et je sautais debout pour aller me poster devant la porte. Le chat était revenu donc Swann allait arriver. Il ne descendait du toit que quand elle venait sinon il ne bougeait pas, qu’il pleut ou qu’il vente. Il pourrait avoir un séisme qu’il ne bougerait pas ses fesses. Mais il était descendu alors elle allait bientôt arriver.

Quand elle ouvrit la porte je lui sautais immédiatement au cou en criant de joie alors que tout le monde s’amassait autour d’elle. Elle avait toujours son petit sourire posé et son air calme à toute épreuve. Elle alla s’asseoir, suivie de tout le monde. Et puis tout à coup la porte s’ouvrit de nouveau et révéla Nicolas, son fils.

« -Ma femme est enceinte maman ! » cria-t-il par-dessus le brouhaha

Grand silence alors que tous les regards venaient si ficher sur le pauvre homme qui se sentait tout à coup visé.

« -Je sais. C’est une fille, n’est-ce pas ? Ma belle-fille veut l’appeler Marie Sol mais je sais que tu ne voudras pas alors tu devrais aller discuter avec elle. répondit Swann toujours aussi calmement
-Comment tu sais tout ça toi ? Ne me dis pas que tu nous as espionnés !
-Mais non ! C’est ta femme qui est venue me trouvé.
-Toi et ton don pour attirer les informations à toi, vous me soulez ! »

Il sortit d’un pas rageur alors que Swann restait toujours immobile.

« Et si nous dansions pour fêter l’évènement. » proposa-t-elle

Ludwig m’attrapa par la main. Et c’était reparti pour un tour !

***

Je secouai la tête pour revenir à la réalité et regardai Kem. Nous dansions toujours tranquillement. Je finis par aller m’asseoir lâchant Kem. Il devait faire beau dehors d’après ce que je voyais par la petite fenêtre. Ca me donna envie d’aller me promener un peu, pour me changer les idées. Mais dehors il y avait tous les mercenaires qui devaient m’attendre pour me balançait le main de mon oncle en plein visage.

« Kem, est-ce qu’on peut sortir un peu s’il te plaît. Tu connais des endroits à peu près tranquilles non ? » dis-je

J’aimais beaucoup cette pièce, avec le piano mais j’avais toujours préféré être dehors. Je me sentais enfermée sinon –encore plus que l’être dans la forteresse- et je n’aimais pas du tout ça. Pom Pote se remit à gratter la porte alors que le mercenaire qui devait l’entendre se mettait à râler. J’ouvris la porte au chat qui vint aussitôt s’asseoir sur le piano. Il avait un siège et lui il était obligé de se mettre sur l’instrument. Mais je ne dis rien, il n’allait pas l’abimer juste en se couchant dessus. J’attendais la réponse de Kem en caressant la tête de la boule de poil qui se mit à ronronner.









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Kem Alran
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29.07.12 16:47
Misao sembla perdue dans ses souvenirs quelques instants puis, revenant à la réalité elle s'arrêta et le lâcha, allant s'asseoir.

- Kem, est-ce qu’on peut sortir un peu s’il te plaît. Tu connais des endroits à peu près tranquilles non ?

Il la regarda et baissa les yeux. Sortir…oui. Il faisait beau dehors, le soleil brillait et passait à travers les volets. Mais dehors…toute la Forteresse devait être au courant à présent. Tout le monde allait rire sur le passage de Misao. Lui il s'en fichait complètement, mais elle…

Pom-Pote gratta à nouveau et Misao le fît entrer, le grattant entre les oreilles alors qu'il était couché sur les touches du piano. Lui il avait le droit hein ? Mais son coude là non ! (pas pu m'en empêcher)

-Si tu veux. Mais passons par la fenêtre.

Elle hocha de la tête et ils sortirent en douceur, Kem l'aidant à se faufiler dehors. Derrière la maison, personne ne pouvait les voir. Personne ne savait qu'ils étaient dehors. Le vent soufflait, Misao fermant les yeux pour s'en gorger. La prenant par la main délicatement, Kem l'entraîna à sa suite, se glissant derrière les buissons, évitant de se faire repérer par les Mercenaires qui passaient. Heureusement, il ne vit ni Tsuki ni Viladra.

Longeant le rempart, il trouva le coin parfait. Trois maisons étaient devant, un arbre derrière elles, les remparts encore derrière l'arbre. Ils étaient encadrés de végétation et, une fois assis, personne ne les remarquerait. Alors Kem invita Misao à s'asseoir à même le sol et attendit qu'elle le soit pour lui-même s'installer à ses côtés.

Mettant sa tête sur ses genoux, il la laissa contempler le ciel en inclinant son dos pour ne pas lui cacher la vue, paumes en appui au sol pour ne pas tomber.


Lui-même s'autorisa à fermer les yeux. Pour replonger dans un souvenir dont il ne se rappelait même pas l'avoir vécu…

******

Kem a six ans. On est dimanche et c'est son anniversaire. Ses parents ont décidé de passer la journée dehors, pour fêter l'événement et pour oublier leur quotidien.

Le garçon court dans l'herbe, ses parents marchant derrière, main dans la main. Trouvant un coin agréable, ni trop au soleil, ni trop ombragé, ils installent une couverture à peu près potable, disposent le peu de vaisselle et sortent le gâteau. Tout simple, mais Kem est heureux. Il n'y a pas de bougie à souffler, mais rien que cette journée est un cadeau.

Ils mangèrent leur part de gâteau puis le père joua avec son fils. Ils se battirent, jouant gaiement ensemble sous le regard attendri de la mère qui sortait un petit paquet du sac de toile.

Lorsqu'ils revinrent, elle le tendit à Kem qui ne comprit pas. Un…cadeau ? Pour lui ? Juste pour lui ? Souriant, il tremblait en ouvrant le paquet. Dedans se trouvait un collier avec pour pendentif une photo de lui et de ses parents.


-Nous serons toujours réunis, mon fils. Déclara sa mère alors qu'elle lui enfilait le collier.

Il était heureux. Le seul cadeau qu'il avait. Il le garderait jusqu'à la fin. Sautant dans les bras de ses parents, l'enfant qu'était Kem ne se doutait pas le moins du monde de ce qui l'attendait dans les années à venir…


******

Secouant la tête, Kem ouvrit les yeux. Misao n'avait apparemment pas bougé mais Pom-Pote était là. Se mettant en équilibre sur une main, il porta l'autre à son cou. Le collier y était toujours. Il l'avait mis dans sa poche, lorsque Misao et lui étaient ensemble, mais avait décidé juste avant de le remettre au cou. Caressant du doigt la vieille photo, sur laquelle il ne se reconnut pratiquement pas tant il avait changé, il observa ses parents. Tous deux avaient le sourire aux lèvres et l'on ne croyait pas qu'ils étaient pauvres…

Sentant le regard de la Rêveuse sur lui, il lui montra la photo et dit :

-Ce sont mes parents. Ils me l'ont offert pour mon sixième anniversaire. Désolé de ne pas te l'avoir montré avant.

Il détacha le collier et le lui tendit, qu'elle puisse mieux observer. Il savait qu'elle n'avait pas connu ses propres parents. Mais elle faisait partie de sa vie maintenant, et ses parents devenaient les siens…
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