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Une association machivélique [Maik - Pytypok]
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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12.06.13 19:32

Je veux des Framboises !
Je marchais, depuis longtemps.
J'ai pris un arbre passeur pour retourner par chez moi, et j'ai choisi cette forêt, mais.. ce n'est pas une forêt ! Je ne sais pas ce que c'est, mais c'est atroce ! Les buissons sont denses, les branches faibles et l'air puant.
Par rapport à ma Forêt Maison, c'est l'enfer ! On voit bien que ces humains sont tous de vrais Trodd velus ! Jamais une foret ne pourrait rester comme ça !

Et j'ai mal aux mains.
Les branches me griffent, et m’emmêlent les cheveux ! J'en ai marre !
Les arbres sont supposés être mes amis, faire parti de mon domaine mais ceux-là... Ils sont vraiment atroces ! Et il n'y a aucune framboise...
Je vais bientôt tomber en crise d'épiframboisie ! Je veux des framboises ! je veux des fruits ! et de la liqueurs ! et des noisettes parce que je suis en colère. 

Je crois qu'il fait nuit. Mais comment le savoir, les arbres sont tellement denses qu'on ne voit pas le ciel ! Et des branches pour des freluquet d'oiseaux, tellement fine que je dois m’accrocher aux tronc, et ne pas aller trop vite ! J'ai pas intérêt à tomber sur un ours élastique.

J'ai faim.

Je descend des hauteurs pour chercher des baies. Toute forêt, toute aussi maléfique qui soit, doit bien avoir des baies ! Fois de Niakniak ! Si baies il y a, baies je trouverais !
A mon plus grand étonnement ce n'est pas des baies que je trouves, mais.. Un trucs. Noir, assez grand et.. qui semble dormir.
Je me fais aussi silencieux qu'un champignon et j'observe.. le truc.
Il a drôlement une tête d'humain. Beurk ! Et il est marron ! C'est humains sont vraiment dégoutants ! Ils ne connaissent rien à l'hygiène..
Et si... Je tuais mon premier humain maintenant ?! Je suis sur que c'est lui qui pollue la forêt en plus ! Grâce à moi la Nature sera sauve ! Oh oui ! Même le Grand Boulou n'aurait rien à y redire ! Na !
Je saisis une branche, trop fine à mon gout et m'approche de la crotte d'humain. Je prends ma respiration et j’abats avec force mon arme sur sa tête répugnante.



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Maik Ekko
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Maik Ekko
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13.06.13 22:39
La forêt d'Ombreuse était connue pour ses dangers, ses ours élastiques ambulants, ses pics et ses arbres aux sommets infranchissables. Elle portait bien son nom. Maik était venu à cet endroit sûrement pour se persuader qu'il était plus capable que n'importe quel Faël. Une sorte de besoin pressant. Maik avait passé la journée à grimper aux arbres, sautant de branches en branches. Visant comme un chef, il avait abattu un animal par une flèche entre les deux yeux. Il avait ensuite passé l'heure qui suivait à préparer le feu de camp, ouvrant méthodiquement le corps pour le préparer à la cuisson. Il n'était pas un Faël qui mangeait beaucoup, c'était pourquoi l'animal était petit. Il se régala ensuite de la petite bête, puis se lécha les lèvres.


Enfin, il décida de partir de nouveau à l'exploration de cette mystérieuse forêt. Maik était parti de Illuin depuis quelques mois déjà et il n'avait guère le temps de s'ennuyer. Il regardait, explorait avec parfois des moues dubitatives le quotidien. Essayait de comprendre leur vie, pourquoi il commentait certaines actions, mais la plupart des raisons de leurs faits lui échappait toujours. Il avait réussi à gagner ce qu'on appelait « argent » en rendant quelques services – il ignorait ce à quoi il servait l'argent, mais il avait compris que c'était quelque chose à quoi les humains tenaient, et qui servait à payer des choses. Ces notions lui étaient un peu étrangères, et il ne voyait là qu'un vice humain de plus.

Maik s'accrocha à une branche, y hissa son corps, monta sur l'arbre aussi vite que l'aurait fait un écureuil. Sa petite taille l'aidait à être plus bondissant, plus faël. Il savait trouver les bonnes prises, les bonnes branches, celles qui ne cassaient pas ou n'abritaient pas des cachettes à animaux. Une fois qu'il eut atteint le milieu de l'arbre, soit à une cinquantaine de mètres de hauteur, il sauta dans le vide...


...et, en plein vol, il tira une flèche sur le tronc voisin, s'agrippa à la corde qui était accroché à sa hampe. Et atterrit, avec un regard assuré et pas vraiment apeuré, sur la branche. Il descendit ensuite en rappel et deux minutes plus tard, il se trouvait de nouveau sur le sol, juste un tout petit peu fatigué. Son arc à ses côtés, un poignard dans sa main et à l'affut du moindre bruit, il s'allongea près dudit tronc, prenant une racine comme oreiller. Puis il ferma les yeux et tomba dans un sommeil comme ont les personnes qui savent qu'elles peuvent être réveillées à tout moment : à l'affut.

Ce qui le réveilla, ce fut l'odeur du bois. Car les Faëls ont un odorat très sensibles, ils font attention à ce qui est naturel. Le bois les entourait et là, quelque chose, son instinct lui disait, quelque chose d'encore plus fortement odorant se dirigeait tout droit vers lui. Il ouvrit les yeux et fit un mouvement sur lui-même. Et profita du brusque échec de l'attaque pour contourner son adversaire, le prendre à revers et lui poser une arme sur le cou...


...quel adversaire. Il s'agissait d'un bonhomme tout petit, un être étrange, sûrement plus que lui. Sûrement un de ces peuples oubliés dont il n'avait pas d'idées de ce que c'était, à force d'être trop resté enfermé à Illuin. En tout cas, c'était sûr, ce n'était un Humain. Il avait de la moustache, de drôles de cheveux et de la barbe, mais il ne l'aurait pas pris pour un petit d'Homme s'il n'en avait pas. Maik était un Faël et il n'était pas assez idiot pour ne pas savoir qui était un enfant et qui ne l'était pas en le regardant dans les yeux de quelqu'un...même en le fixant de haut. Quel mal pouvait lui faire ce...ce quoi d'ailleurs, ce nain ? Fière, un peu arrogant aussi, il s'éloigna de quelques pas de lui. Et puis lui posa quelques questions.


« Qui es-tu, voyageur ? Je suis Maik, de Illuin, du pays Faël. Si tu m'es hostile, nous pouvons nous affronter en combat singulier. »


Telle était sa logique.


« De quelle race es-tu ? »
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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14.06.13 14:12
- Moi, Pytipok, lui étais supérieur -

Raté. Le truc s'était relevé avant que mon bâton ne lui fracasse la tête et il semblait presque menaçant.
Jusqu'à ce qu'il hausse les sourcils avec dédain.
Comment ça avec dédain ? Il n'aimait peut-être ce qu'il voyait ? Sale humain morveux ! Il ignorait tout de la beauté !

Le noir se recula un peu. Ah non, il avait du respect. Oui c'était bien ça. Il avait compris que moi, Pytipok, étais supérieur. C'était bien. Maintenant il me restait à lui faire comprendre qu'il était un indésirable, et qu'il valait mieux pour la forêt qu'il meure. Mais avec mon charisme époustouflant, ce ne devrait pas être bien difficile.
Un jeu de grenouilles borgnes.

« Qui es-tu, voyageur ? Je suis Maik, de Illuin, du pays Faël. Si tu m'es hostile, nous pouvons nous affronter en combat singulier. De quelle race es-tu ? »

Quoi ce n'était pas un vrai humain ? Ah oui, je comprenais mieux. Les humains l'avaient banni de leurs clans, car personne ne voulait vivre avec... un tel truc.

- Cher Maik, je suis un Petit et je viens t'apporter la délivrance que tu attendais tant. Laisse-toi faire, et la mort te paraitra douce.


J'avais pris une autre branche, et lui souriais avec un air bienveillant. Je savais qu'il ne résisterait pas. J'étais tellement plein de bonté qu'il accepterait mon offre. Vivre sa misérable vie, à errer, ne devait pas être agréable.
En même temps... la curiosité me titillait.Comment avait-il pu naître couleur boue ? Même si sa mère avait accouché dans une marre de trodd, il aurait pu se retrouver tout blanc. Donc ça eut dire qu'il était déjà marron quand sa maman l'a mis au monde. Et qu'est qui est marron ? Les châtaines. Et les ours élastiques.
Par ma barbiche ! Ce truc était fils d'un ours et d'une humaine !

Quelle abomination de la nature !

Mais... il devait donc avoir de grande griffes... Il pourrait me tuer. Je devais donc agir prudemment. Et garder ma sarbacane au cas où. Je savais quand les ours se jetaient sur leur proie pour les manger. Ils se ramassaient, et leurs bras touchaient le sol, pour prendre de l'élan. Je restais sur mes gardes et attendais donc que la créature accepte la mort.

- Fils d'ours, n'ai crainte. Tu n'as plus besoin de vivre cette vie là car je suis là dorénavant.


Un autre sourire pour le réconforter. Ma voix était calme et envoutante.
J'avais réussit une fois à faire manger une femelle ours dans ma main, alors ce demi-fils d'élastique ne me faisait pas froid dans le dos ! Mon charme était trop puissant pour que quiconque -ou quoi que ce soit- puisse y résister.
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Maik Ekko
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Maik Ekko
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15.06.13 23:03
Le jeune faël regardait le tout petit avec un sourire aux lèvres. Il avait réussi à bien prononcer les quelques mots qui lui était adresse, mais il ne fallait pas surestimer sa maîtrise de la langue humaine. Sa grammaire et son vocabulaire lui donnait envie de vomir, et dorénavant, l'accent sifflant des faëls risquait de se faire entendre un peu plus. Cette chose...ce...truc était donc un Petit ? Il rit. Ce devait être des créatures simples pour se donner le nom de ce qu'ils étaient...Maik non plus n'était pas bien grand, comme la plupart des faëls, mais il dépassa le bonhomme d'au moins deux bonnes têtes, si ce n'était plus. Restant là, un sourire crispé aux lèvres, il écoutait – pour l'instant – sans mot dire ce que baragouinait l'individu en face de lui...parce que oui, ça devait être un individu doué de volonté, et non un petit animal que l'on passe à la broche. Petit, hahaha !

Ce qu'il aimait, chez cet être, c'était l'ironie dont il pouvait faire preuve. Lorsqu'il lui dit, avec le sourire, en prime, qu'il ne devait pas s'affoler parce qu'il allait le tuer, il se retint de ne pas se bidonner. Pour un peu, il l'aurait assassiné en le faisant mourir de rire ! Il le surveillait mine de rien, se disant qu'il n'y avait qu'un fou pour parler comme cela à un faël, et que les fous doivent être surveillés. Ceux-là peuvent faire n'importe quoi, pourvu qu'on ne les empêche pas. Il gardait donc l'oeil sur la sarbacane, sur le positionnement du...Petit.

« Fils d'ours ? Toi te tromper. Maik être de la race des Faëls. »

Il n'avait pas la notion des insultes, les Faëls n'en voient pas l'intérêt et même si du sang humain – si peu – coulait dans ses veines, il restait faël à 100 %. Pour répondre à la demander de suicide que lui proposait son si gentil compagnon, Maik sortit une flèche du carquois, tendit son arc. Un fin sourit apparut sur son visage tandis qu'il continuait de viser l'autre.

« Tu jeter ton arme. Je être patient, mais pas longtemps ! Toi savoir parler la langue faëlle ? »

La langue faëlle était des plus belles. Chantante, elle contenait des sonorités que les êtres humains l'apprenant ne parvenaient pas à maîtriser. Elle était riche et vieille, compliquée aussi, et même s'il avait posé cette question, cela l'étonnerait beaucoup que ce Petit ait déjà rencontré un Faël...compte-tenu de sa réaction tout à l'heure...fils d'ours, tout de même. Il n'avait pas connu son père, mais il méprisait un peu sa mère, alors la blague l'aurait presque fait rire.

« Toi amener moi au représentant de ton peuple ! Tout de suite ! »

Mais...une branche craqua, dans cette forêt pleine de dangers. Une bête, énorme, surgit des fourrés. Qu'était-ce ? Maik n'aurait su le dire. C'était gros, ce n'était pas un brûleur, où bien ils seraient déjà morts. En un instant, le jeune faël arrêta de viser le Petit pour tirer sur...le gibier. Une flèche, deux flèches, trois flèches. En moins de temps qu'il n'en faut pour respirer, ça tomba inerte sur le sol.

« Merci de ton aide. »
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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19.06.13 10:06
- Ma méthode de soumission -


« Fils d'ours ? Toi te tromper. Maik être de la race des Faëls. »

Et bien peut-être que sa maman ne lui a jamais avoué la vérité. C'est vrai qu’apprendre que son papa est velu et méchant peut être effrayant. Alors pour expliquer sa différence avec les autres humains elle lui a dit qu'il était fael. Qu'est-ce que c'était drôle ! Nan mais franchement, un fael... Pourquoi pas une framboise d'écorce tant qu'on y était ?! hahaha !
... Mais...
Je venais de réaliser qu'il était possible qu'une autre race existe. Le fael parlait, alors peut-être ils étaient plusieurs. Toute une famille de fils-d'ours ! C'est pour ça que les ours sont méchants ! Parce qu'ils ont perdu tous leurs bébés.

« Toi amener moi au représentant de ton peuple ! Tout de suite ! »

Mes pensées se stoppèrent. Mais pour qui se prenait-il ? Je l’observait avec dédain et dégout, de haut en bas, puis de bas jusqu'en haut. Ma méthode de soumission marchait mieux sur les Petits qui étaient plus... petits. Alors je le fusillais du regard en grimaçant, à moins qu'il soit aveugle il comprendra mon message.

Le présenter au grand Boulou..! Et puis quoi encore ? Ce truc avait trop mangé de champignons !

Soudain les fourrés se déchirèrent pour laisser place à une bestiole grosse et peu aimable. Enfin elle avait de grandes dents, alors à partir ce de moment là, mieux vaut la caresser dans le sens du poil. Ou même pas la caresser sous peine de ne plus avoir de main (surtout si elle a de très grandes dents).

« Merci de ton aide. »

J'haussais les épaules.

-Ton haleine aurait suffit à le faire fuir, sa mort n’apportera rien. Tu es aussi idiot qu'un humain moisit. Et jamais tu ne verras mon peuple car tu es un aveugle et les gens de ta race ne méritent pas de voir un peuple aussi beau que le mien, surtout que tu apportera le malheur comme tous les humains qui ont pénétrés dans notre forêt, et tu abattras tous mes frères, comme tu as abattu cette bête.


Je lui crachais au pied pour lui prouver à quel point je le méprisais.
Je fis demi-tour, la forêt le tuerait toute seule, d'autres bêtes viendraient le manger. Enfin juste le tuer, personne ne se risquerait à manger un tel truc !
Mais je pourrais peut-être en profiter pour lui lancer un sort... Le sort du sang qui sanglote, ou celui de la gratounette qui gratte, ou, mieux encore, le sort du cheveux chevelu qui chevelle ! Comme ça il reprendrait sa véritable apparence d'ours ! Et il pourrait retourner voir son papa sans que celui-ci ne le prenne trop pour un humain !
Oh oui !quelle idée géniale ! Je me cacherais dans les fourrés et paf ! Je lui jetterais mon sort.
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Maik Ekko
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Maik Ekko
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30.06.13 0:43
Il ne savait plus trop comment réagir en présence de ce...petit...Petit...truc. Celui-ci était tellement virulent, prétentieux avec lui qu'il avait franchement envie de le prendre par les cheveux et de le porter au sommet de l'arbre, là-bas. Puis l'en détacher à la nuit tombée. Le pire, tout de même dans l'histoire, c'était tout de même qu'il ne comprenne pas que lui, Maik Ekko, faisait partie de la race des Faëls...il le menaçait et il était tout petit ! Même le plus gamin des faëls pouvait sans aucun doute faire beaucoup plus d'exploits que cet avorton pas même digne de porter un arc ! Cette fois-ci, Maik, qui avait le sang chaud, en était sûr : c'était une provocation. Mais devait-il se demander si la petite taille de l'être qu'il avait devant lui n'était pas une diversion pour lui envoyer une attaque très forte ? Se souvenir de la tentative de meurtre avec le bâton suffit à chasser cette pensée de sa tête.

Et s'il suffisait de se comporter avec cet individu comme avec un enfant en bas âge. D'ailleurs, lorsqu'il cracha à ses pieds, Maik eut pour seule réaction un petit mouvement de tête, un sourire nerveux. Lorsqu'il l'avait insulté, lui disant que sa seule haleine aurait tué ce monstre, qu'il était idiot, son sang à moitié humain désormais plus qu'à moitié faëlle s'échauffa. Il n'aimait être provoqué comme il n'aimait être insulté. Le pire, c'était qu'encore une fois, ce Petit n'avait pas l'air d'avoir compris qu'il n'était humain...était-ce parce qu'il avait une forme humanoïde ou bien...Maik décida d'opter pour la manière forte. Pour impressionner et adopter un enfant, il faut tout d'abord lui faire peur. Ensuite il vous prend pour son modèle.

Tranquillement, trop, peut-être, il se dirigea vers ce fils de Tsch'liche, le saisit par les dreads et escalada en vitesse l'arbre à côté duquel ils étaient. Puis le jeta sur une branche, saisissant son pied gauche et le faisant tomber dans le vide. Maik était debout, lui, sur ce frêle support, parfaitement à l'aise, comme s'il en avait vu d'autres. S'il s'y prenait bien, le Petit parviendrait peut-être à le faire tomber, mais il parviendrait forcément à se rattraper sur autre chose...

« Je croire que je t'avoir averti, vulgaire Petit ! Je ne pas être un Humain ! Je les hais, eux et leur senteur misérable ! Rien ne m'être plus horrible que me faire traiter d'humain ! Alors maintenant, excuser toi, sinon... »

Il le fit se balancer un peu, prenant un peu de plaisir à jouer le rôle du bourreau pour le moment...il était vrai que cet homme l'avait pas mal cherché, alors bon...il n'avait que ce qu'il méritait ! Si seulement Chiam Vite avait toujours pu être là, il ne serait pas parti d'Illuin ! Il n'aurait pas non plus rencontré cet être ridicule...et comment un type aussi minuscule pouvait être crédible, hein ? Bonne question, n'est-il pas ? Il était partagé entre le fait de continuer à le secouer pour attendre sa réponse et le laisser s'écraser sur le sol pour voir s'il serait capable de se tirer d'affaire. Malheureusement, il ne savait pas si le Petit était comestible, alors, ne voulant pas faire de gâchis, il n'en fit rien.

« Et toi, d'où viens-tu ? Pourquoi toi être aussi petit ? Tu n'avoir pas assez mangé de soupe ? »
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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07.07.13 20:10
[ça s'écrit Ts'liches ^^]

- Le monde à l'envers ! -


Je me sentis comme happé par des mains gracieuses. Des roseaux s'enroulèrent autour des mes chevilles pour s'élever vers le ciel.
Par les dents cariées de Boulba l’écureuil que cette forêt était maudite ! Il y avait même des créatures maléfiques qui s'en prenaient à des Petits purs et charmants comme moi ! C'était vraiment le monde à l'envers ! Et... dans tous les sens du terme.
L'ascension avait été fulgurante : les pieds en haut et la tête en bas. J'en était tout décoiffé. En fait je n'avais qu'un seul pied de tenu, l'autre était emmêlée dans des lianes vicieuses, mais leur poigne était plus faible.
Je décidais de ruser et fis le mort.

Ca c'est la technique ultime.
Des années d'entrainement et un physique exceptionnel. Plus une technique hautement étudiée pour un cerveau sur-développé comme le mien.
Le prédateur finirait par comprendre que je n'étais pas intéressant, et il me laisserait mourir en paix. Bon je tomberais aussi, mais je suis un petit incassable. Même pas peur.

Cependant au bout d'un moment à être secoué au grès du vent, alors que je pensais mon adversaire parti, une voix retenti :

« Je croire que je t'avoir averti, vulgaire Petit ! Je ne pas être un Humain ! Je les hais, eux et leur senteur misérable ! Rien ne m'être plus horrible que me faire traiter d'humain ! Alors maintenant, excuser toi, sinon... »

ah.
Il était là lui.., Je repris mon souffle en ouvrant discrètement un œil. Oui c'était bien le Fael fils d'ours. Qu'est-ce qui lui arrivait à crier comme ça ? Il voulait me manger ?
Ahhh.. mais il en était resté à notre discussion précédente ! pfiouuu ! Il est à côté de ses pieds celui-là ! Il m'est arrivé beaucoup d'aventures depuis ! j'en ai rien à secoué de ...
Mais.. C'est ce zigoto de marronniers d'hivers qui me tient ?! Parole de moi ! C'est lui qui m'a kidnappé ! Mais quel fiente de bouse !
Je fulminais jusqu'à réaliser qu'il me parlait. Je fis un terrible effort de concentration et ouvrit mon second œil. Je me souvenais de ce qu'il venait de raconter et.. Il était en colère. Oui ça se voyait à son nez froncé. Il devait être très en colère car je sentais délicieusement bon et tout le monde adore sentir ma fruititude.
En même temps s'il haïssait les humains, il ne devait pas trop apprécier mes propos. Tout à fait compréhensible, alors. Je pouvais le pardonner. Cependant de là à me décoiffer..! Ah que non ! Surtout qu'il aggravait son cas en me balançant de droite à gauche.

« Et toi, d'où viens-tu ? Pourquoi toi être aussi petit ? Tu n'avoir pas assez mangé de soupe ? »


Vexé, je lui fit une grimace et le boudais. Je croisais mes bras et lui tourna le dos. Je ne lui parlerais pas tant que j'étais suspendu ! Et je voulais pas devenir son ami.. Je n'ai besoin de personne.
Surtout si c'est pour se moquer de moi ! Enfin de nous deux, c'est lui qui devrait avoir honte ! être aussi grand.. ridicule ! pff !

...
Bon en fait j'en avait marre. Je commençait à avoir les joues rouges, et ça gâche mon côté animal sauvage. Je ne voudrais pas diminuer ma beauté !

-Toi reposes-moi droit. Et..


Je réalisais soudain que je parlais mal humain comme l'autre. Mais il ne savait pas bien parler ! hahahaha !

-Et toi t'as pas mangé assez de crahuette pour bien parler l'humain ?! Et je ne m'excuserais pas tant que tu t'es pas excusé ! Et que tu m'as pas recoiffé.

Par contre là il voudrait peut-être pas me reposer.. Mais hors de question que je cède !

-Et puis c'est vous qui êtes grands, c'est vraiment pas pratiques, comme surprendre des clochinettes si vous faites autant de bruit qu'un crapaud à la saison des amours ?! vos pouvez pas ! et impossible de se cacher dans un bouquet de primevères. Vous ratez tout à cause de ça !

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Maik Ekko
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Maik Ekko
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07.08.13 19:06
Spoiler:

Il ne lâchait toujours pas le pied du Petit, la mine apparemment furieuse, pas assez pour le jeter en bas, mais suffisamment pour lui faire subir le sort du « Rat qui a la tête en l'air ». Comprenait-il désormais qu'il l'avait vexé, ou bien qu'il était un Faël, et pas un de ces Raïs d'humains ? ...Et en disant cela, il avait même l'impression d'insulter les Raïs. Finalement, il posa – un peu brutalement – la créature de petite taille sur la grosse branche. Lui s'assit en tailleur sur l'appui, n'étant gêné par la hauteur de ce promontoire ou même par le vent qui aurait pu les renverser tous les deux et les tuer.

« Ici, seuls Brûleurs être un danger. Si lui apparaître, toi ou moi être morts, pas assez préparés, trop détendus. Toi surtout. Moi pouvoir fuir. »

C'est bon, il l'avait reposé droit, maintenant, cet animal était-il content ? Pouvait-il qualifier le truc au nom imprononçable d'humain ? Non, certainement pas, et pour lui, ça s'apparentait plus à un écureuil ou quelque chose comme cela. Il le voyait bien sauter de branches en branches pour récupérer son lot de noisettes, mais vu comment il avait l'air à l'aise la tête en bas, il n'était certainement pas né pour être un écureuil. Dommage. Ces petites bêtes sont bonnes, grillées. Maik soupira, sortant une flèche de son carquois et passant le pouce gauche sur la lame. Elles étaient pointues, ces flèches, pas assez pour le blesser mais suffisamment pour rentrer dans le bras de l'être « innocent » qui lui faisait face si il s'amusait à ses dépends.

Il comprendrait peut-être qu'il était sérieux, comme ça ?

« Moi parler très bien l'humain. Je pas faire d'efforts pour un moche langage. Toi parler la langage des Faëls ? Oh..Hahaha...et toi être très bien coiffé comme ça ! »

Le Petit avait les cheveux si ébouriffés que Maik avait du mal à ne pas éclater de rire. Il avait l'air ridicule, comme cela, sur sa branche, complètement paniqué. Un petit être comme cela, il avait juste envie de s'approcher tout proche de lui et de lui faire peur, de le terrifier. Mais ce Petit n'avait pas l'air d'un être que l'on peut soumettre si facilement, au contraire. Il refusait d'admettre que c'était lui, Maik Ekko, le grand Maik Ekko – tu parles, les Faëls sont tous petits et c'est justement cela qui les caractérise – qui avait raison. Raison en quoi d'ailleurs ? Probablement sur le fait qu'il fallait se soumettre à lui et lui exprimer de la politesse, pas si compliqué que cela.

« Surprendre des clochinettes ? Toi avoir un dialecte étrange. Toi vivre dans cette forêt ? Moi ne jamais avoir entendu parler de ton peuple. Raconte. Si toi et moi détester les humains, nous avoir un point en commun. »

Et voilà, il suffisait de parler, non ? Il n'était pas de si mauvaise humeur que cela, à la fin ? Finalement, il rangea la fameuse flèche dans son carquois, lui montrant que lui-aussi, il pouvait se montrer ouvert et courtois...lorsqu'il était de bonne humeur.

« Je être grand mais moi pouvoir monter sur les falaises et les arbres très vite. Toi savoir faire de même, Minuscule ? »

Un rire sournois sortit de sa bouche.
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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28.08.13 19:29
- Marché conclu, mais je ne t'ai pas pardonné -


Le sol se retrouva de nouveau sous mes pieds. Enfin une branche.
Ce Maik Ekko m'avait libéré ! Par contre il ne semblait pas plus gentil... Il avait gardé des armes en fer comme les humains à côté de lui. Etait-ce une preuve de sa filiation ? Ou il les utilisait pour se faire passer pour un demi-humain...?

Soudain il éclata de rire. Il se gaufrait de moi ! Pire encore de mes cheveux ! Il les trouvait affreux et j'en étais ridicule ! Je retins ma respiration  pour me contenir de lui mordre le nez ! Ce truc était un idiot ! Et un pestiféré ! Grrrblllmll !

« Moi parler très bien l'humain. Je pas faire d'efforts pour un moche langage. Toi parler la langage des Faëls ? Oh..Hahaha...et toi être très bien coiffé comme ça ! »

Certes l'humain c'était moche, mais c'était de SA faute si j'étais coiffé comme ça ! Il n'avait qu'à arranger les choses ! C'était dans notre marché d'ailleurs ! Il devait aussi s'agenouiller et me demander pardon. Ou m'offrir des framboises, au choix, mais il a l'aire d’être ignorant, je suis sûre qu'il ignore ce que c'est ! Et je ne voudrais pas me retrouver avec des baies moisies !

« Surprendre des clochinettes ? Toi avoir un dialecte étrange. Toi vivre dans cette forêt ? Moi ne jamais avoir entendu parler de ton peuple. Raconte. Si toi et moi détester les humains, nous avoir un point en commun.
Je être grand mais moi pouvoir monter sur les falaises et les arbres très vite. Toi savoir faire de même, Minuscule ? »


Voilà qui me plaisais plus ! Il détestais les humains.. Et si il m'aidait dans ma quête ? Ca serait super ! Je pourrais avoir un "ami" ! et on pourrait se faire la court branche [comprendre courte échelle, mais les petits n'ayant pas d’échelles...] pour entrer chez les humains par la fenêtre !

- Minuscule ? Je ne te permet pas ! Je suis très grand !...pour un Petit. Et je viens de la forêt maison ! Une belle forêt ! Avec des feuilles vertes et des arbres souples, et avec des ruisseaux. Il y a des oiseaux et des fruits, et parfois des arbres immenses, si grands qu'on toucherait le ciel, et tellement gros que le temps de faire le tour du troncs ton ventre grogne de faim. Et je suis le plus rapide !

Comme pour le prouver je me jetais de l'arbre. Pas pour m'écraser à terre, mais pour faire la course. J'attrapais une branche et ma trajectoire se modifia. J'atterris sur une autre branche, basse, et reparti immédiatement. Je sautais, attrapais une autre branche et me laissais envoler. J'avais l'habitude des forêts. J'étais un véritable nuage, qui se faufilait entes les feuilles.
Sauf que je n'étais pas dans la forêt maison, et qu'ici les arbres étaient maléfiques.
Je posais mes pieds sur un tronc avec l'intension de prendre appuis dessus lorsque le tronc brun, presque noir se brisa net. Je me sentis partir en avant et je m'écrasais un peu plus bas, sur la branche.

Ca faisait mal. L'écorce était rapeuse et ma barbiche s'était entremêlée, si bien que je du tirer fort et m'arracher quelques poils pour me séparer de cette branche maudite. J'étais vraiment furieux !
Qu'avaient-ils tous contre moi aujourd'hui ?!
Je m'assis par terre, furieux, et entrepris de souffler avec force, pour montrer toute ma rage.

Le fils d'ours apparu devant moi, un sourire moqueur sur le visage. Je me retenais de ne pas lui coller mon poing dans le visage ! Celui là.. Il me sortais par les oreilles ! Mais je devais rester poli.

-Sale Trodd en rut ! tu rigolerais moi si t'étais moi ! Ta mocheté et tes cheveux courts t'empêchent de comprendre ce que je ressens alors cesse de rire ! Immédiatement !


Bon, pour la politesse c'était raté.
Je boudais un coup, puis je repris la parole.

-Bon on peut anéantir les humains ensemble, mais si t'es trop nul, je t'abandonnerais.

Je le fixais avec intensité. Serait-il capable ? Sera-t-il à la hauteur ? Ca serait la surprise, mais il me faudrait garder un œil sur lui, peut-être il cherche à m'attraper pour me cuire à la broche.. Comme le font si bien ces Sales Grands ! Je devais faire semblant d’être crédule pour qu'il pense qu'il a gagné, et que je puisse ...
Je m’arrêtais un instant, perdus dans ma phrase longue et compliquée. J'essayais de démêler mes pensées, lorsque je réalisais qu'ils étaient dans le même état que mes cheveux.

-Mais tu n'es toujours pas pardonné. Je t'en veux vraiment beaucoup, pour m'avoir décoiffé.

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Maik Ekko
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28.09.13 15:34
Spoiler:

Et bien oui, il était minuscule. Certes, les Faëls étaient régulièrement petits, mais eux, au moins, on ne pouvait pas les confondre avec des enfants. Et quiconque s'y risquerait se retrouverait bien emmerdé, avec une flèche dans le bras ou une quelconque autre partie de l'anatomie où il serait bien embêtant de se blesser. Maik vit sa « proie » - plutôt son prisonnier – tenter le saut de l'ange et se jeter du haut de l'arbre, et il eut un petit soupir, comprenant qu'il ne s'agissait que d'un défi. Qu'à cela ne tienne, il sauta lui-aussi, dansant de branche en branche comme le font les faëls. Sauf que Maik était agile, qu'il avait l'habitude des prises glissantes, escaladant la plupart du temps en falaise. Il jetait de temps à autre un regard au Petit qui dévalait de l'arbre comme s'il s'agissait d'une pente. Ce type n'était pas prudent, un de ces jours, il finirait par...et d'ailleurs, ce fut ce qui arriva.

Une branche glissante, un appui mal fait, toujours est-il que le Petit dont il n'arriverait pas à se souvenir le nom se cassa la binette. Il eut de la chance, il était suffisamment pas pour ne pas mourir,  mais il aurait certainement deux ou trois bleus aux fesses. Seraient-ce de petits bleus ? Les Petits avaient-ils de petits bleus qui étaient pour eux gros et dans ce cas-là, les petits bleus des normaux seraient de minuscules bleus. Descendant au niveau de Pytypok, il commença à rigoler, comme si cette scène était drôle – mais elle l'était, en effet – le voyant, là, le cul par terre, la branche sous les fesses. Ce ne devait pas être très agréable, en effet, mais il ne pouvait pas vraiment se retenir de rire. Il s'était précipité pour descendre, et ce qui lui était arrivé n'arrive qu'aux plus jeunes faëls, les plus pressés et les moins avertis.

Qu'il était un fils de Trodd ? Décidément, les insultes de ce petit homme était bien étranges. Il continua de rire, ne comprenant pas vraiment ce qu'était un trodd, et surtout que vu comment ce truc était capable de se défendre, ou même de grimper aux arbres, il n'avait pas à s'inquiéter.

« Mes cheveux courts ? Décoiffé ? J'ai les cheveux longs. Et toi, tu n'avoir jamais été coiffé. Toi avoir des problèmes aux yeux, vraiment... »

Ceci dit, il n'allait pas pour autant l'abandonner. Le petit était certes incapable de l'attaquer, cela voulait dire qu'il était incapable de se défendre...s'il le laissait ici, au milieu de tous ces arbres et des créatures dangereuses qui hantaient ce lieu, il serait comme mort. D'ailleurs, à propos, comme avait-il réussi à s'aventurer jusqu'ici vivant ? Il s'était jusqu'à présent montré si gauche que...il aurait eu des doutes à croire qu'il eût pu traverser Ombreuse sans un dommage. Maik attacha ses cheveux et s'accroupit devant lui, prêt à lui poser des questions...il voulait savoir si Pytypok lui apporterait quelque chose pour cette quête contre les humains. Si non, il l'abandonnerait sûrement ici sans aucun doute. Il n'était pas quelqu'un de sentimental, non, les faëls ne pensent pas de la même manière que les humains. En revanche, si il pouvait se montrer utile, il l'emmènerait avec lui.

« Toi...Petit...comment tu être arrivé jusqu'ici, alors que tu n'être pas capable de te défendre ? Depuis le début, moi avoir tué cinq bêtes. Toi ne pas avoir une égratignures...à part celles aux fesses...héhé...Toi connaître un passage ? Ou toi juste avoir chance ? »

Comme il était d'humeur particulièrement aimable, il débarrassa Pytypok de la branche sur laquelle il était assis...donc la tira un bon coup, ce qui fit que le Petit eut soudain les deux jambes en l'air, scène qui fit rire le Faël comme jamais. Il avait peut-être trouvé un combattant très nul, mais en comique, Pytypok excellait. Il avait plus ri en dix minutes qu'en une vingtaines d'années de vie.

« Si toi être sage, moi t'apprendre à tirer à l'arc...mais cette forêt pas être sûre, nous aller autre part, moi pas avoir envie qu'un brûleur nous trouve à son goût. »

Il jura ensuite en langue faëlle, langue raffinée et belle, ce qui donna quelque chose comme « maudite soit la nuque roide des brûleurs », en langue humaine...
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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29.09.13 13:45
- A l'attaaaaaque ! -


Maik, puisque dorénavant nous faisions affaire ensemble je devais l'appeler par con nom, se moqua de moi. Mais il avait prit ma demande au sérieux, et me considéra enfin comme le héros que j'étais.

« Toi...Petit...comment tu être arrivé jusqu'ici, alors que tu n'être pas capable de te défendre ? Depuis le début, moi avoir tué cinq bêtes. Toi ne pas avoir une égratignures...à part celles aux fesses...héhé...Toi connaître un passage ? Ou toi juste avoir chance ? »

Flatté je bombais le torse. Aha ! J'avais réussi à ne pas attirer les bêtes sauvages, et personne ne voulait ma mort ! J'étais vraiment un génie. Mais ça ne faisait pas très longtemps que j'étais ici. Et je n'avais pas l'intension de m'éterniser. Alors j’espérais que le demi-fils d'ours connaissait la sortie.

« Si toi être sage, moi t'apprendre à tirer à l'arc...mais cette forêt pas être sûre, nous aller autre part, moi pas avoir envie qu'un brûleur nous trouve à son goût. »

-Sage ?! Mais je suis un Petit espèce de blaireau borgne !

J'étais révolté ! Comment cette tête de cailloux pointue pouvait-elle me menacer ? De toute façon je ne partagerais pas ma réserve de framboise avec lui ! Surtout qu'elle était vide. Cependant ses arcs pourraient m’être utile... Mais j'avais pas envie d'être son ami, donc je n'en ferais qu'à ma tête. Comme toujours.
D'ailleurs je venais de lui trouver un surnom, plus joli que Maik : Cailloux.
Il avait le visage pointu comme un cailloux piquant. S'il tombait sur une châtaigne il réussiait à la couper en deux avec son menton ! hihi !
Je pouffais en regardant Maik, puis on reprit de la hauteur afin d'avancer plus vite.
Au sol les ronces étaient nombreuses, et aucune n'avait de mûres. Je trouvais ça tellement triste que j'en oubliais momentanément mon compagnon.

Il connaissait certainement le chemin. Alors je le laissais faire.

J'avais faim. Mon ventre grondait doucement, et je le caressais pour qu'il ronronne. S'il faisait trop de bruit l'autre Maik se moquerait encore de moi. Ah nan mais franchement ! Comment pouvait-il se moquer qu'un Petit tel que moi ? jJétais parfait ! Il ne pouvait qu’être jaloux, et puis...
Tandis que je ruminais mes pensées haineuse, nourries par le manque de framboises, Maik s'arrêta.
Je pris appui sur une branche à ses côtés et observais dans la même direction que lui.

Des Grands.

Je grimaçais en les voyant. Ils étaient trois. Tous laids et puants.
Mais ils avait de la liqueur ! Mon odorat très développé m'avait averti. Ce n'était pas de la bête liqueur, son odeur ne m'étais pas très familière.. J'y connaissais pourtant un rayon en liqueur ! Celle-ci m'était inconnue.
Sans me concerter avec Cailloux, je sorti ma sarbacane et lançais un sort à celui qui tenait la bouteille.

-Le sort de l'oiseau voleur qui vole en volant.

J'avais simplement chuchoté, mais mon sort fit effet. L'humain posa la bouteille au sol, puis se leva et grimpa dans un arbre. Je le regardais amusé, puis je le vis sauter, sous le regard ébahit de ses camarades. J'étais vraiment génial. Il sauta donc, en battant des ailes tel un oiseau. Sauf qu'il était bête car il n'avait pas d'ailes.
Fier de mon attaque, je m'approchais discrètement du camp, que les deux autres humains avaient abandonné pour aller secourir (ou regarder périr plutôt! haha!) leur compagnon.
Je pris la bouteille de liqueur, la humais avec passion, puis la vida d'un trait.
Délicieux.
Un gout d'écorce avec une odeur forte de feuilles aromatisées... Vraiment très bon ! Seuls des Petits devaient être capables de créer un tel délice, donc.. ces humains avaient volé de la liqueur à mes frères ?!

Je les insultais en langage Petit, une belle brochette de jurons de mon invention et saisis une autre bouteille. Pleine. Mais un humain m'avait entendu et se dirigeait vers moi.
Je lui fit une horrible grimace puis fit le tour du feu. Le Grand lui passa par dessus.
J'étais tellement surpris que je faillis me faire attraper ! Mais je me faufilais entre ses jambes grandes ouvertes, et tenant sa main, si bien qu'il s'écroula au sol. Fier de moi je j’achevai mon œuvre en lui brisant la bouteille sur la tête.

[a toi de t'amuser ! :P fait tes preuves maudits Fael ! Et t'as le droit de faire un cocktail Molotov avec les bouteilles ! là mon Petit devrait t'admirer... *o*]
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Maik Ekko
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06.10.13 13:35
Maik restait tout de même sur ses gardes, malgré le fait que cet homme...non, ce nain...non, ce petit, le fasse rire. Malheureusement, il lui paraissait tout de même invraisemblable que cette créature connaisse la foret au point d'en éviter les pièges. L'autre hypothèse était, tout simplement, qu'il avait eu beaucoup de chance, jusqu'à leur rencontre....et finalement, cela ne l'étonnerait pas plus que cela. C'était même très probable, vu comment il était capable d'utiliser ses mains comme ses pieds. Maik eut un petit sifflement de dédain, puis ils commencèrent tous les deux à avancer ensemble, se mettant d'accord en un seul regard, pour une fois.

Les arbres semblaient être un terrain de jeu, ils s'étaient un peu élevés pour pouvoir avancer plus vite, et cela marchait. Maik surveillait le sol pour voir s'il ne voyait pas de traces de brûleurs ou d'autres saletés dans les environs, mais rien d'inquiétant à ce jour. Il y avait bien quelques empreintes d'animaux dangereux, mais rien de suffisamment gros pour qu'ils puissent s'inquiéter. Il lui restait encore suffisamment de flèches pour se défendre. Le rythme était assez rapide, d'ailleurs, il tournait la tête régulièrement pour s'assurer que le Petit le suivait : il ne manquerait plus qu'il le sème et qu'il tombe dans le nid d'un gros oiseau prédateur...enfin bon, cela ne lui ferait pas la moindre peine, au contraire. Il ne portait pas vraiment Pytipok' dans son estime, et se demandait pourquoi il se le trimbalait, en ce moment. Il ne semblait pas vraiment y avoir de réponse à cette question, juste le fait qu'ils avaient tous les deux un point commun, leurs mauvais caractères mis à part : ils détestaient les humains.

Entendant des choses...êtres humains, animaux, se déplacer en bas, Maik freina soudainement, et s'arrêta sur une branche, levant le bras pour faire signe à Pytipok' de faire de même. Plus vite, avant même qu'il n'ordonne à Pytipok' de reculer, celui-ci sortit sa sarbacane et tira...tiens donc...Allaient-ils pouvoir s'amuser un peu ? Il ne savait pas qui étaient ces types, mais si ils en gardaient un vivant, il allait parler, et pas qu'un peu, le poignard à sa ceinture l'attestait, et puis Maik Ekko n'était pas connu pour être un agneau. En attendant, il s'accroupit et regarda la façon dont son acolyte menait le combat : curieusement, il se battait bien...pour un petit. À vrai dire, Maik était même surpris par les mots qui pouvaient sortir de sa bouche et la façon dont ce...type tenta de voler par la suite. Il se dit pendant une seconde qu'il n'avait pas intérêt de vexer le Petit, pendant la seconde suivante, il oublia ses paroles. Il avait sorti son arc par réflexe, et le tenait à demi-bandé, à l'affut de tout ce qu'il pouvait se passer en bas. Lorsqu'il se déplaça, Maik suivit le Petit discrètement, par la voix des airs, ne manquant de constater que s'il y avait eu plus d'un humain, ou même une bête cachée dans les fourrés, il aurait déjà été mort. Il secoua la tête, lorsqu'il constata que c'était l'alcool humain dégoûtant qui attirait ce rat...

...Il secoua la tête et décida d'intervenir. Ni une, ni deux, il envoya une flèche dans la poitrine de l'homme qui venait de sauter par-dessus le feu. Oh, s'il tomba à terre, ce ne fut pas parce que Pytipok venait de l'assommer avec la bouteille, non. Maik souffla, avant de constater que deux ou trois hommes étaient, en plus, en train de se ramener vers le campement : ils venaient certainement de finir la chasse et avaient visiblement trouvé leur collègue...dans un état étrange. Par ailleurs, il y avait toujours le deuxième homme qui, lui, n'avait pas bondit sur Pytipok...Mh...trois humains d'un coup. Maik se mit à réfléchit, sachant qu'abattre trois humains était facile, mais que le faire le en laissant un vivant était un peu plus compliqué. Il banda alors son arc et tira sur les deux cibles avaient toute le savoir-faire dont il était capable.

Les deux hommes s'écroulèrent, morts sur le coup. Il restait le dernier, qui commença à fuir, mais Maik sauta de sa branche pour lui envoyer une flèche dans les pattes...voilà, à terre, il devrait courir moins vite, beaucoup moins vite. Il eut un petit rire amusé tandis qu'il vit cet homme tenter de prendre son poignard pour se défendre...peine perdu, Maik lui avait déjà saisi la main et dégagé l'arme. Il était certes plus petit que les humains, mais il s'entraînait depuis très tôt, ceux-là n'avaient sans doute pas la moindre chance.

« Que faites-vous ici... »

- Haa, j'ai mal !

Sacrés humains, incapables de penser aux priorités quand ils le pouvaient. Il enleva la flèche, prenant soin de ne pas la casser et l'essuya méthodiquement avant de la remettre dans son carquois. Il n'entendait même pas les cris de l'humain, il n'en avait qu'à faire, ce n'était que de la viande pas même capable de marcher droit.

« Que faites-vous ici ? »

- On est venus braconner ! Il y a du bon gibier !

Maik sourit. Il ne savait pas ce qui était vrai dans le discours de cet homme, mais il n'allait pas le contredire. Après tout, les bêtes allaient être attirées par l'odeur de la viande morte. Lorsqu'elles verraient cet être encore à demi-vivant, attaché à cet arbre, car oui, le faël venait de le lier à l'arbre, elles en feraient sûrement un bon repas. Braconneur, haha. Il détestait particulièrement cette espèce qui n'était pas capable de se contenter de ce qui était dans son territoire. Mais Maik Ekko lâcha l'homme pour se concentrer de nouveau sur Pytipok'. Celui semblait avoir flashé sur les bouteilles, aussi Maik prit celles qui n'avaient été vidées pour les casser brusquement au sol.

« Ça être l'alcool du démon. Toi ne pas y toucher. Ces hommes être corrompus, nous partir immédiatement. »
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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12.10.13 14:59
- Ne refais JAMAIS une chose pareille -

C'est seulement lorsque j'eu fini mon travail que ce peureux sorti des buissons. Avec ses arcs il tua les humains, et discuta avec eux. Mais peu m'importait ce qu'ils faisaient là, qu'ils viennent ici pour manger des châtaignes ou pour se moquer des chauves, ça ne changeait rien. Car ils avaient de drôles de liqueurs...
Je saisis une nouvelle bouteille et la reniflait avec suspicion. D'autres parfums, étranges eux aussi. Finalement ces sales Grands avaient du voler des Petits et ensuite essayer de les imiter car cette bouteille... c'était une catastrophe. Des parfums qui n'allaient pas du tout ensembles. Mon nez en eut des haut le cœur. Vraiment infâme.
Soudain cailloux se planta devant moi le regard méchant, et il baragouina :

Ça être l'alcool du démon. Toi ne pas y toucher. Ces hommes être corrompus, nous partir immédiatement.

Alcool du démon ? Nan mais il se prenait pour qui ce feuillus ?! C'était de la liqueur ! Et c'était lui le corrompu, car il prit toutes les bouteilles et les fracassa par terre dans un accès de rage.
Pitipok entendit avec précision le verre se fracasser par terre et libérer des senteurs merveilleuses. Il imaginait le gout de ces liqueurs sur sa langue et en salivait. Mais ce Fael avait tout anéanti ! En y prenant du plaisir ! C'en était trop ! iIl fallait que quelqu'un lui donne une bonne leçon à ce fils de trodd.
J'avais caché ma bouteille puante dans mon dos de façon à la protéger, et fou de rage je l'ouvris pour en arroser le fael. Mes gestes étaient larges si bien que le feu qui était juste à côté finit par prendre. Autant d'alcool raviva sa flamme et le fael s'enflamma. Mais c'était loin de me suffire. C'était loin d’être suffisant pour s'amender de ce carnage.
Comme enragé je me jetais sur le demi-ours et le plaquais violemment au sol. Le sable calma un peu les flammes (pas envie de finir grillé moi !) mais pas ma rage. J'étais assis sur Maik, et l'immobilisais.
Je versais le reste du liquide puant de la bouteille dans sa bouche et lui pinçais le nez pour le forcer à avaler. Puis j'approchais ma bouche de son oreille afin de lui faire bien comprendre le message.

-Tu va bien m'écouter fils d'ours. Toi et moi on n'est pas ami, et on ne le sera jamais. Sache que de toi et la liqueur, c'est toi le démon et si jamais tu refais un truc pareil, je t'écorcherais vif et je me ferais un nouveau chapeau avec ta peau, c'est compris ?

Mes paroles étaient rèches et froides. Rares étaient les Petits à perdre le contrôle ainsi, j'étais le seul à avoir un tempérament aussi vif, et ce fael en faisait les frais. Il crachait sur tout, comme si le monde était noir et sans plaisir, que les humains étaient tout et partout.
Il était vraiment pitoyable. Je me relevais et le regardais par terre, ses vêtements en cendre et sa peau brulée par endroit. Je ricanais méchamment avant de faire demi-tour et de l'abandonner. Ce type ne me servait à rien, et je ne pouvais vraiment pas le supporter...

La nuit allait tomber et j'avais bien marché. Je m'étais nourri de baies et la solitude m'avait fait le plus grand bien. Surtout les baies en fait. Elles étaient sucrées, et j'en avait grand besoin. Maintenant que la nuit tombait je pouvais discerner les étoiles. Je m'assis en haut d'un arbre et les regardais.
Comme elles étaient belles.
Comme ma Lilipip me manquait.

Mais même ce moment parfait ne pouvait le rester. La forêt s'agita dans tous le sens et je reniflait l'air, alerte.
Des humains, partout. 
Je baissais les yeux et vit cailloux. Décidément, il ne lâchait jamais prise celui-là !

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Maik Ekko
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01.11.13 19:09
Il pouvait de moins en moins supporter ce...ce Petit. L'alcool du démon, ses paroles. Il l'avait vu porter le jus d'humain à sa bouche, pour ensuite l'avaler tout sec. Ce jus avait fait perdre la tête aux plus grands, avait rendu fous les plus sages, et lui, il se contentait de l'avaler sans penser une seule seconde aux conséquences. Était-il devenu fou ? Il eut à peine le temps de faire un pas que Pytipok l'en aspergea. Le Faël était déjà en train de s'épousseter, son attention tirée vers le liquide collant et puant qui venait de lui tomber dessus. C'était sans compter sur le feu, qu'il avait pratiquement oublié. Maik n'était pas idiot : il savait qu'alcool et feux ne font un très bon ménage, il avait juste oublié la présence de celui-là, à ce moment donné. L'alcool le fit prendre feu et l'être humanoïde se mit à crier.

Ses vêtements, son corps, ses cheveux. Trop occupé à se secouer pour voir le Petit, il se sentit amené vers la terre, la terre et le sable stoppant un peu les flammes. Savez-vous ce que cela fait, d'être brûlé ? Lui oui, maintenant. Sa peau le déchirait : plus précisément, il avait l'impression de ne plus avoir de peau. Aux endroits où il avait des habits, c'était pire. Le tissus lui calcinait la peau en brûlant. C'était un supplice lent mais sûr, et il n'en hurlait que plus, attirant sans aucun doute les plus dangereux animaux de la forêt vers eux. S'il s'en tirait – il n'en doutait pas, même si en ce moment, son esprit était trop occupé à crier – il le tuerait. Pas d'une simple flèche, non ! Il le donnerait en proie à l'une de ces bêtes à qui ils avaient échappé, tout à l'heure ! Il le lierait à un arbre, lui tirerait dessus, ferait couler son sang.

Rouler sur le sol avait suffisamment fait éteindre les flammes, et de ce fait, maintenant, le Petit était sur lui, glissant insidieusement dans sa bouche quelques gorgées de cet alcool humain tant haï. N'avait-il jamais goûté aux breuvages faël ? À côté d'eux, ce liquide était à vomir. Il haïssait tout ce qui était passé par les mains des humains et s'il l'avait pu, il lui aurait craché ceci à la gueule. Trop faible pour le faire, il attendit patiemment que les dernières braises sur son corps s'éteignent. Sa peau était brûlée, ses habits aussi et il était pratiquement nu, sous Pytipok. Son arc avait par contre miraculeusement survécu, mais il trouvait cela normal, le bois dans lequel il était fait étant plus résistant que tout autre chose.

Et puis il s'éloigna. S'en alla de lui. Continua sa route. Maik Ekko laissa échapper un long soupir, avant de se remettre difficilement debout. La forêt sentait le danger, et son petit doigt lui disait qu'il ne devait pas rester ici longtemps. Les Faëls ne pensent pas de la même manière que les humains, c'est pourquoi Maik Ekko ignora la douleur et la peur qu'il éprouvait. Presque nu, brûlé, il grimpa sur le plus proche arbre, reniflant dans l'air ce qui pouvait être l'odeur du Petit. Connaissait-il le mot « vengeance » ?  À cet instant, le fier visage du Faël semblait avoir perdu ces traits humanoïdes qui faisait qu'on pouvait le confondre avec un humain. Il ne souriait pas, ses yeux étaient sérieux, ses jambes élancées bondissaient de branche en branche, alerte. Et puis il le vit, lui, le traître à qui il avait proposé cette revanche contre les humains et qui avait cru bon de l'incinérer vivant. Il regretterait sûrement de ne pas l'avoir faire, d'ailleurs.

Il était obsédé par Pytipok, alors l'odeur des humains, il ne la sentit point. Il voulait l'affronter en face à face, c'est pourquoi il descendit de l'arbre, arrivant juste devant lui, l'arc bandé...et tira. La flèche d'un faël ne manque jamais sa cible, paraît-il, c'est pourquoi le bras de Pytipok se retrouva figé contre un arbre. Il se fichait complètement de la douleur que celui qui aurait pu être son compagnon pouvait éprouver. Il n'avait pas de pitié, il ne connaissait pas ce sentiment.

« La douleur être une vieille amie, et toi mourir à côté d'elle. Adieu, Petit. Sois bien digéré par un brûleur cette nuit. »

Il banda de nouveau son arc, visant le deuxième bras pour éviter que l'animal audacieux ne se libère de lui-même.

[hj : On règlera deux ou trois détails sur Skype, surtout par rapport à l'odeur d'humains évoquée dans le précédent rp que je n'ai su interpréter.]
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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11.11.13 19:56
- Ainsi soit-il -


Mais cailloux, contre tout bon sens tira une flèche. Une flèche douloureuse.
J'étais figé par la surprise. Que lui prenait-il ? Avait-il perdu la tête ?
Puis la douleur déferla. La flèche m'avait cloué à l'arbre.
J'étais cloué à un arbre comme un humain cloue les papillon lorsqu'il s'ennuie. Cette créature était encore plus vicieuse que les humains ! J'allais le tuer !
Un cris me déchira les tympans et je mis quelques secondes à comprendre qu'ils s'agissait de ma voie. Je réalisais que le monde ne venait pas flou parce qu'il y avait du vent, mais parce que mes larmes ruisselaient sur mes joues rebondies. la douleur m'avait comme ôté la raison. J'avais l'impression d'être hors de mon corps. Si bien que lorsque une autre flèche cloua mon deuxième bras sur l'arbre, je ne ressenti rien. J'entendais simplement le bruit de la flèche de fichant dans le bois. Un bruit mat. Un bruit atténué par ma chaire.

J'ai du tourner de l'oeil.

Je suis un guerrier. Une véritable âme forte, rempli de courage et de détermination. Mais là.. je me laissais avaler dans cette douce torpeur. Je voulais ne plus rien sentir. je voulais oublier. Oublier de fils d'ours de malheur. Oublier que plus jamais je ne pourrais me servir de mes bras. De mes mains;
Mes si belles mains..
Mon corps parfait venait d'être brutalisé avec violence.

Alors Peut-être la mort serait-elle plus douce.



Tandis que Pytipok agonisait et que son sang dégoulinait le long de l'arbre,les humains attaquèrent. Ils s'étaient remis de leur surprise et se réjouissaient de capturer deux si beau phénomènes. Un fael et une drôle de créature toute petite. Une sorte de nain.
Ils ignoraient ce qu'il se passaient mais comptaient bien en tirer profit.
En soignant ces deux bestiaux ils pourraient en tirer une somme rondelette. Qu'ils les vendent pour en faire des des animaux, des torturés ou bien des objets de décorations, ils s'en moquaient. Tout ce qui comptait était le prix, et... C'étaient de très belles proies.
La fael rejoignit rapidement son ami au pays des songes artificiels et furent tous deux enfermés dans des cages.

La troupe d'humains se remis en marche, jusqu'aux ruines de la forteresse. Ils y avaient établit leur camps et se proclamaient "Successeurs des Mercenaires du Chaos".

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