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Comment faire pour retrouver ta route quand tu ne vois pas?
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30.03.12 21:33
Il pleuvait aujourd'hui. Les gouttes s'écrasaient autour de moi, sur toute la surface disponible. Créant à mes oreilles une sorte de mélodie. Mais cette pluie n'allait pas tarder, c'était une pluie d'été. Déjà je sentais les rayons du soleil se poser sur mon visage, perçant la ramure des arbres pour réchauffer doucement l'ombre qui recouvrait l'herbe que je foulais. Peu à peu le chant de la pluie diminua pour s'arrêter. Lobo se secoua à mes côtés, me mouillant un peu plus. Je rit doucement, et posa ma main sur le crâne de mon compagnon, le frottant affectueusement l'arrière des oreilles. Et je lui murmurai, laissant à peine ma voix filtrer de ma capuche rabattue sur mon visage, le dissimulant.

-Je suis déjà assez mouillée comme sa, je pense que sa suffit non?

Sa seule réponse un doux grognement affectueux. Je lui tapotai le flanc et me remis en marche. Mes pas étaient étouffés pas le sol gorgé d'eau, mais les bruits forestiers reprirent doucement leurs droits, remplaçant le silence par de joyeux gazouillements d'oiseaux invisibles. Aussi bien que pour moi que pour un autre. Les minutes passèrent. Et une pensée prenait de plus en plus de place dans ma tête. Où il fallait que j'aille pour atteindre un ville? Ou un village au pire... Bref n'importe où où je pourrais me reposer dans un lit, car cela me manquais légèrement... Sauf que je ne savais pas trop où aller. Comme d'habitude je me suis entrainée dans ces plateaux, mais cette fois si, je n'arrive pas à retrouver un chemin jusqu'à la civilisation... Un hurlement suraigu résonne au loin. Bruleur. Il semble loin, mais on ne sait jamais. La fourrure de Lobo s'échappa de mes doigts, et je n'eus pas le temps de dire quoi que se soit qu'il était déjà parti. Je m'arrêtai net. Sans Lobo, je me sentis encore plus vulnérable que d'habitude. Je détachai mon bâton accroché à mon dos, et recommençai à marcher. Plus lentement.

La vulnérabilité m'étouffai presque. Et l'absence de mon compagnon s'allongeait. Trop à mon goût. Un glapissement familier résonna, proche. Lobo. Je me dirigeai vers la provenance du bruit. Mais c'est quand je sentis mon bâton ne pas toucher le sol que je m'arrête. Un trou s'ouvrait devant moi. Ignorant sa profondeur, je restai là où j'étais, entendant les efforts de mon loup, ignorant complétement comment faire...
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30.05.12 22:31
[ Promis, les prochains seront moins longs (: ]

Juchée sur Flamerole, son petit cheval roux, Ophys leva la tête vers le ciel et sentit une à une des gouttes tomber sur son visage. Elle en sourit. Elle avait toujours adoré les pluies d'été. Cela faisait quelques jours qu'elle arpentait les Plateaux d'Astariuls. Elle était en quête de quelques rares plantes médicinales pour un ami à elle, Ophys ayant eut un congé de la Légion Noire. Elle filait sur les Plateaux sous la lourdeur d'un ciel gris qui présageait une pluie imminente. Ophys aussi avait été impatiente que les gouttes d'eau tombent. Et aujourd'hui, le ciel déversait ses larmes. Heureuse comme jamais, la jeune fille tendit ses bras vers le ciel et poussa un cri de joie qui transperça les nuages. Flamerole, surpris et pris par la joie, s'emporta dans une folle cavalcade qui les amenèrent à un petit bois clairsemé.

Le petit bois atteint, Ophys arrêta Flamerole et mis pied à terre pour marcher à ses côtés, bride en main. La pluie cessa et Ophys marchait toujours en silence, contrôlant chacun de ses pas et chacune des feuilles sur lesquelles elle marchait. Dans son regard, on aurait pu croire qu'elle maîtrisait tout ce qu'elle observait. Ophys cessa de respirer un quart de seconde, lorsque durant un quart de seconde les oiseaux arrêtèrent de chanter, un quart de seconde avant que le hurlement d'un Brûleur déchire la Plaine. Les Brûleurs ne connaissaient pas de prédateurs et s'approcher de l'un deux, pour un alavirien, était mortel, peu importe ses capacités au combat. Ophys estima que le Brûleur se trouvait à une centaine de mètre et décida très rapidement de s'éloigner de lui le plus rapidement possible sans se faire remarquer. Elle remonta sur Flamerole en un souffle et en une pression de jambe, le fit partir dans un petit galop silencieux. Il y eut un grand silence à la suite du hurlement strident du Brûleur. Des cris qui reprirent de plus belle, ponctué par un hurlement qu'Ophys avait déjà entendu dans son enfance : un Loup du Nord. Un furtif instant, elle se rappela de son père : dresseur de Loup et de Pourpriers. Que faisait un Loup dans les Plaines d'Astariuls ? Mais surtout, pourquoi ce Loup se jetait-il à l'assaut d'un Brûleur, alors qu'il sait qu'il n'a aucune chance. Il n'y avait qu'une seule réponse à cette question : l'animal protégeait quelque chose ou quelqu'un. Ce fut cette raison pour laquelle Ophys fit demi-tour.

Plus elle se rapprochait de la source des hurlements, plus la légionnaire sentait l'intérieur de son corps trembler. Elle tomba sur le Brûleur, terrible et immense au bas de la colline sur laquelle elle était perchée. En contre-bas, le monstre semblait s'agacer sur une masse noire qui virevoltait désespérément entre ses flagelles mortelles. Le loup jappait, bondissait, roulait. Le Brûlait hurlait, écrasait, broyait. Dans le calme, Ophys descendit de Flammerole et alla lui chuchoter quelque chose à l'oreille. Elle lui flatta l'encolure et dans un hennissement stressé, partit au triple galop sur le Brûleur. Ce dernier, surpris par le bruit tourna la vilaine tête dans tous les sens regardant tour à tour, le cheval roux qui le contournait, la jeune femme qui descendait calmement de la colline et le Loup hargneux qui l'attaquait. Ophys tira son sabre sans en ôter le fourreau et fit face au monstre, une froideur peinte sur le visage. Mais elle ne bougeait plus, elle se fondait dans la Plaine, devenant arbre, herbe. Le Loup aussi, à son image cessa de bouger et le Brûleur dans le tumulte que provoquait le galop de Flamerole autour de lui, courut à la poursuite du cheval roux. Les hurlements du monstre reprirent de plus belle, le Brûlant abandonnant le Loup pour s'attaquer à Flamerole qui, lui avait bien compris, s'enfuyait loin d'Ophys.

Dans la plaine ne restait plus qu'Ophys et le Loup, qui s'écroula dans l'herbe, exténué. La légionnaire attacha son sabre entre ses épaules, s'approcha de l'animale, qui, elle l'avoua, l'impressionnait même inerte. D'une main prudente elle caressa son poil et se redressa aussitôt. Elle regarda autour d'elle. Où était ce qu'il avait tant protégé ? Ophys observait et fut attirée par une silhouette au loin. Une silhouette humaine. La jeune femme marcha doucement jusqu'à elle dans le calme et dans le silence. Ce ne fut qu'à la hauteur de la jeune femme, car il s'agissait d'une jeune femme, qu'Ophys se rendit compte qu'elle était face à un précipice, immobile. Ophys s'approcha en silence et la jeune femme rousse prit conscience de s présence lorsque la légionnaire posa sa main avec douceur sur son épaule.

-Ne vous alarmez pas. Le Brûleur est partit pour un moment, mais votre Loup est dans un piteux état. Ne faites pas un pas en avant, venez, suivez-moi, je vous guide jusqu'à lui.

Ophys avait parler avec légèreté, sans brusquerie. Elle ne voulait surtout pas effrayer la jeune femme qui se trouvait face au vide. Sa main glissa le long du bras de la femme et vint se saisir de son poignet. Avec douceur, Ophys l'attira vers elle.
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01.06.12 11:32
[pas grave^^]

Mais le hurlement strident qui resonna à mes pieds, trop proche me fis sursauter. Le bruleur, mais cette fois-ci il était proche. Trop proche, à quelques mètre à peine, en bas de la falaise qui était juste sous mes pieds. Puis les grognements de Lobo, ainsi que ceux du monstre. Ma prise se resserra autour de mon bâton, j'hésitai à faire un pas en avant. Mais le vide me ramena à la réalité. Ce n'est pas possible, je ne pouvais rien faire. Et les bruits de combat me firent froid dans le dos. Mais alors que je me mettais à espérer que Lobo ne se fasse pas tuer, les bruits des foulés d'un cheval me fit redresser la tête.

Pendant quelques minutes il resta en bas, à galoper. Puis il s'éloigna, suivit du bruleur. Ce qui me soulagea, je le remerciai silencieusement. Mais un cheval n'aurait fait pas cela seul, donc un cavalier était proche d'ici. Je fis tourner la tête, essayant de capter un son, et je réussis. Des pas légers, et calme sans aucun mouvement brusque. Il y avait peu de personne capable de ceci: mercenaire, marchombre, legionnaire, frontalier... L'embarras du choix. Pendant un bref instant je perdu cet seul indice de presence, mais la main qui se posa sur mon épaule me fis sursauter. Ce n'était pas un mecenaire. Et ces paroles n'était pas celle de quelqu'un qui répend le Chaos, c'était une jeune femme. Sa main qui m'attrapa par le poignet pour me guider jusqu'en bas, à travers les roches. Mais mon esprit était occupée par mon loup, la jeune femme m'a dit qu'il était bléssé, donc arrivée en bas, je me dégageai de sa prise pour me dirigeai rapidement vers lui. Je m'accroupis à ses côtés et respirai à fond, posant mes mains sur sa fourrure poisseuse de sang.

Déjà mon "pouvoir" se mit en route. Fermant les plaies, remettant les os en place. Ceci me pris quelques minutes. Quand j'eus fini, je posai mon front dans le cou de mon ami, me rassurant de sa chaleur, et de son poul qui battait fort à mes oreilles. Puis je me redressai, disant sans me retourner, sachant que pour moi cela ne m'apporterai pas grand chose.

Je te remercie pour ton aide, car je ne sais pas trop ce qui se serait passé sans ton aide. Mais c'est ton cheval qui a servit de diversion n'es pas? Tu te fais pas trop de soucis?
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01.06.12 19:38
La jeune femme avait légèrement sursauté au contact de sa main mais ne sembla pas se poser tant de questions sur son identité. Elle chercha un visage dans le vide, ce qui étonna Ophys. Mais ce qui répondit à l'étrange comportement qu'avait eut la jeune femme face à la falaise. Elle aurait pu descendre au secours de son loup, mais elle ne l'avait pas fait. Elle était resté bien droite face au précipice, et elle tenait fermement un bâton devant elle. Elle cherchait un visage qu'elle ne semblait pas voir. La jeune femme était aveugle. Elle radoucit son visage à la voix d'Ophys qui, apparemment, la rassura. La femme se laissa guider au milieu de la descente escarpée et Ophys prit une grande attention à prendre les meilleures prises qui ne risquaient rien.

A peine arrivées au fond du précipice, la jeune aveugle glissa sa main de la sienne et elle marcha à grands pas droit vers son loup. Comment pouvait-elle savoir qu'il se trouvait ici ? L'entendait-elle ou avait-elle un lien vraiment très fort avec cet animal ? Très certainement les deux. La jeune femme s'était assise auprès de son compagnon et passa ses mains sur son corps blessé. En s'approchant, Ophys put voir se qui se tramait sur ce loup. Surprise intérieurement et pourtant ne laissant rien apparaître sur son visage guerrier, Ophys observa la jeune femme refermer les plaies de ce loup. Une Rêveuse. La légionnaire eut un tendre sourire et s'assit en tailleur auprès d'eux. Elle put enfin prendre le temps de la détailler. La jeune femme avait un très joli visage, entouré d'une crinière de cheveux roux flamboyant, comme la robe étincelante de Flamerole. Mais le plus impressionnant était son regard bleu regardant un infini dont elle seule avait le don d'observer.

-Je te remercie pour ton aide, car je ne sais pas trop ce qui ce serait passé sans ton aide. Mais c'est ton cheval qui a servit de diversion n'est-ce pas ? Tu te fais pas trop de soucis ?

Ophys sourit et posa son regard vert sur le loup encore couché au sol. Que ces animaux étaient magnifiques. Un court instant, elle imagina le jour où elle avait découvert Flamerole, à vendre parmi tant d'autres mais tellement resplendissant avec sa robe rousse et sa tête à demi-blanche. Cela faisait deux ans qu'elle arpentait Gwendalavir avec ce petit cheval. Elle répondit à la jeune femme sur un ton posé, avec ce perpétuel contrôle qui définissait sa vie.

-Flamerole ? Quel brave cheval n'est-ce pas ? Mais je ne me fais pas de soucis, il est vif et intelligent, même un Brûleur n'en viendrait pas à bout. Mais, je sens qu'il ne lui est rien arrivé et qu'il sera bientôt de retour. Ophys inspira, écouta si elle n'entendait pas le bruit de cavalcade de Flamerole. Rien. Je ne suis, quand même, pas tranquille.

Très prudemment, Ophys passa sa main dans le pelage du loup qui remuait déjà depuis quelques minutes. Dans le même geste, elle siffla une petite chanson qui lui servait à appeler Flamerole dans ce genre de moment. La chanson, sifflée de manière forte, se répandit dans le gouffre, ricocha contre les parois et s'étendit sur la plaine. Ophys cessa de chantonner et retira sa main du loup.

- Et toi ? Que fait une Rêveuse, seule, en la compagnie d'un loup au milieu des Plaines d'Astariuls ? C'est beaucoup trop dangereux, mais ça tu dois le savoir. Je m'appelle Ophys, je suis légionnaire.
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02.06.12 14:05
Elle tenait à son cheval. Cela se sentait, cette jeune femme n'était pas comme certains cavaliers qui n'avaient que faire des chevaux qu'ils achetaient. Ils les changeaient comme on changeait de chaussures. Un mélodie se mit en route, forte qui se répercuta sur la falaise, comme ferait un galet qui ricoche sur l'eau. La musique s'étendit même au delà, razant l'herbe rare de la plaine. C'est la fille qui a chanté, appelant son cheval qu'elle a nommé Flamerole. Un sourire étira mes lèvres. Ce nom faisait tous de suite penser à une flamme.. Donc était-il aussi chaud que le feu? Que cela soit par rapport à son physique, qu'à son caractère.

Je décidai de rester sur le sol, donc je m'intallai assise par terre, et je devinai que celle qui avait sauvé mon compagnon avait fait de même. Lobo vint poser sa tête sur mes jambes, tous en répondant à ses paroles je me mis à caresser le pelage couvert de poussière de mon loup.

Je me doute bien que ce lieu est dangereux vu la rencontre que je viens de faire. Ma raison ici n'est pas bien compliqué: je me promène. Sauf que cela fait plusieurs jours que je marche, et je ne sais pas trop où est la prochaine ville la plus proche... Et ravie de te rencontrer Ophys, je me nomme Hash.

Alors donc je n'étais pas complétement trompée, c'était bien une légionnaire. Même si dans ma situation on est jamais sur de qui se trouve devant nous.. Mais bon, on verra bien comment se passe la suite, et puis si Lobo n'as encore rien fait contre elle, alors cela veut dire que je peux faire confiance en cette guerrière.

Un bruit infime me fis tourner la tête. Un bruit que seul moi peut entendre, et il se fit plus distinct. Une galopade. Je souris. La brise qui se souleva un bref instant m'ammena aussi un douc hennissement.

Je pense que tu n'as plus de soucis à te faire pour ton cheval...
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02.06.12 16:24
- Je me doute bien que ce lieu est dangereux vu la rencontre que je viens de faire. Ma raison ici n'est pas bien compliqué: je me promène. Sauf que cela fait plusieurs jours que je marche, et je ne sais pas trop où est la prochaine ville la plus proche... Et ravie de te rencontrer Ophys, je me nomme Hash.

Cela faisait des jours qu'elle marchait, aveugle, accompagnée d'un loup qui pouvait mourir à tout moment face à un Brûleur ou un quelconque prédateur. Cette femme avait une liberté sauvage. Tout bon alavirien attaché à son évolution l'aurait désignée comme folle. Ophys était contente d'être arrivée à temps pour sauver son ami. Que serait devenue Hash sans lui ? Une jeune femme désespérée, meurtrie, face à un précipice. Qu'aurait-elle fait ? La légionnaire ne voulu même pas savoir et se réjouit de les voir tout les deux en pleine santé, ces deux compères. Ophys passa une main légère dans ses courts cheveux déstructurés.

-Alors, bonjour Hash.

Ophys faisait désormais totalement confiance à cette jeune rêveuse un peu perdue. Enfin, la guerrière ne savait pas vraiment si elle était perdue. Non, elle se promenait, c'était tout autre chose. Elle avait l'air bien sûr d'elle pour son âge, Hash devait à peine avoir la vingtaine. Bien qu'âgée de quelques années de plus, Ophys se sentait plus adulte. C'était sa Voie qui l'avait fait grandir et son caractère respecté par ses compagnons Légionnaires. Elle trouvait, d'ailleurs, que de plus en plus de gens partaient sur les routes dangereuses du Nord, étaient-ils en Quête d'aventures rocambolesques ? Ou tout simplement, les alaviriens devenaient de plus en plus dépressifs suite aux nombreuses mauvaises nouvelles concernant leur monde et ils se lançaient tous individuellement à l'ultime découverte de leur pays.

Hash arracha Ophys à ses pensées en se tournant brusquement sur le côté. Ses yeux insensible à la présence de la légionnaire fixait un horizon. Qu'avait-elle entendue ? Ophys ne voyait rien, du moins, rien d'apparent. Ophys n'entendait rien, du moins, rien qu'elle ne puisse entendre. Hash brisa le silence qu'Ophys tentait de percer par la présence d'un quelconque bruit. Flamerole était en route. La guerrière se leva d'un bond et tourna sur ses talons pour observer autour d'elle. Elle ne perçus le plus de ses sabots martelant le sol que quelques secondes plus tard. Un hennissement trancha l'air et Ophys y répondit d'une clameur rassurée. Flamerole, se rapprocha d'elle au petit trot, trempé par l'effort. La guerrière le flatta généreusement, passa sa main sur sa jolie tête et lui chuchota un petit moment de remerciement à l'oreille. Sans que sa main ne se dégage de la crinière de Flamerole, Ophys pivota pour se tourner vers la Rêveuse. Même si Hash ne la voyait pas, pas importait, Ophys voulait qu'elle sache qu'elle s'adressait bien à sa personne et non à quelqu'un qui ne mérite pas même un regard.

-Merci, Hash. Mais il faut partir tout de suite, même si Flamerole a sut s'en débarrasser, le Brûleur est toujours par ici et il sait où nous nous trouvons. Je peux t'emmener à Al-Far, c'est la ville la plus proche. Mais Tintiane serait le mieux pour toi, tu es Rêveuse Hash, si tu rejoints les Rêveurs de Tintiane tu pourras exploiter ton don avec eux. Tu es encore jeune ! Ce n'est pas le moment pour toi de disparaître. Laisse-moi t'emmener à Tintiane, et puis... là-bas tu pourras toujours aller te promener avec des Brûleurs.
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03.06.12 11:59
Toujours le sourire aux lèvres j'ecoutais les foulées puissantes du cheval de Ophys s'approcher. Quand il fut surement assez proche, il hennit, la jeune femme, heureuse repondit par un cri de joie. A ce moment là, je la compris, je savais ce que c'étais de retrouver quelqu'un chère à notre coeur. Les sabots faisaient fibrer le sol, et ceci ne stoppa que quand il s'arreta à quelques mètres de nous. La legionnaire qui s'était levée, marcha jusqu'à son compagnon, en chuchotant des paroles rassurantes et lui flattant l'encolure.

Je me relevai, suivis de près par Lobo qui se colla à ma jambe.

Je te remercie pour ta proposition, et tu as raison je devrais aller à Fériane. Mais je ne me sens pas encore prête à aller m'enfermer entre quatres murs. J'aimerai d'abord me balader encore un peu.. Mais si tu pourrais m'ammener au moins jusqu'à Al-Far ceci ne serait pas refus. Je reve d'un bain chaud.

J'ai parlé avec un sourire rieur au lèvres. Et oui, le besoin de voyager est profondément ancré en moi, depuis mon enfance. Mais aussi elle est présente dans toutes les générations antérieur de ma famille. Et enfin, je m'approchai de la position de Ophys, puis je posai un main sur l'encolure de Flamerole.

Même si ton cheval a été très doué pour éloigné le bruleur, je ne souhaite pas tous de suite aller faire mumuse avec eux.
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03.06.12 20:59
Ophys caressait avec délicatesse la robe feu de son cheval. Elle le remerciait de toutes ses forces et resta admiratrice de la bravoure de sa monture. Cela faisait deux années qu'elle tentait de percer les secrets de Flamerole et de lui offrir les siens, de lui apprendre ce qu'elle savait et de recevoir la puissance de ce jeune étalon. La légionnaire passa sa main sur la nuque du cheval et se tourna vers Hash qui se mettait en mouvement. Tout, en cette jeune femme était assurance et décontraction. Ophys ne l'avait encore jamais vu s'impatienter et s'agacer contre son handicap. Mais, après tout, elle ne la connaissait que depuis peu. Le Loup du Nord, parfaitement remis de ses émotions par le Don de sa compagne, se plaça à ses côtés pour l'aider à se déplacer. Mais la distance était courte, et Hash devait très certainement entendre la jeune femme et sa monture. Ophys était bien consciente que certains handicaps pouvaient pousser certaines sensibilités à se développer miraculeusement, parfois jusqu'à l'anormal. Et la façon dont Hash avait entendu Flamerole au loin avant qu'il n'arrive était bien une preuve de ses capacités.

La rêveuse la remercia et accepta sa proposition, à une condition, qu'Ophys l'emmène d'avoir à Al-Far pour un bain chaud et quelques balades qui assaisonnerait son quotidien. Il est vrai que pour un Loup du Nord, la vie dans un Château pleins de Rêveurs ne serait pas agréable, même si un être cher y vit désormais. Ophys acquiesça silencieusement et un petit soufflement amusé lui échappa, en réponse au sourire mutin de Hash. Cette dernière s'approcha encore, bien imprécise, de la légionnaire et Ophys se décala pour lui laisser de la place auprès de Flamerole. La Rêveuse fit connaissance avec le cheval en le toucha précautionneusement. Flamerole ne dit rien, souffla légèrement à l'approche d'une nouvelle inconnue et d'un Loup qui habituellement est son prédateur. Mais il ne bougeât pas, confiant de nature par la présence d'Ophys.

-Alors je te conduirais à Al-Far. Tu es déjà montée à cheval, Hash ?

Elle n'avait pas posé cette question au hasard car elle comptait bien faire grimper la Rêveuse sur sa monture. Car Flamerole était fatigué et Hash était bien plus légère qu'Ophys, cette dernière étant encore équipée de son armure de Vargélite et de cuir. De plus, Ophys ne manquerait pas de lui faire découvrir les plaisirs de la cavalerie. Pour accentuer ses paroles, Ophys pris avec délicatesse la deuxième main de Hash et la lui posa sur la selle en cuir.

- Ca me ferait plaisir que tu le montes, il a besoin de reprendre des forces. Avec mon armure et mes armes, je suis beaucoup plus lourde que toi et je dois le préserver, une fois arrivés à Al-Far, il faut que nous repartions pour le Nord.

La légionnaire se tourna vers Flamerole et commença à le décharger, les mains usées par le travail guerrier dansant sur les sacoches de cuir. Ophys retira les dagues qu'elle accrocha à sa ceinture, détacha son sac qu'elle posa sur ses épaules entraînées. Pour pouvoir placer son sac, elle dû retirer son sabre de ses épaules et le glisser à la taille. Malgré le poids qu'elle s'infligeait à porter, Ophys ne fléchit pas. L'entrainement à la Légion Noire l'avait habitué à bien plus, sa charge ici, était même plus que légère. La légionnaire d'un geste vif attacha ses cheveux avec un lacet de peau pour dégager son visage et elle observa la Rêveuse. Cette dernière n'avait pas cillé, ses mains se déplaçaient avec lenteur sur la selle et sur Flamerole, découvrant.

- La question te paraîtra peut-être abrupte et impolie mais, depuis combien de temps es-tu aveugle ?
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04.06.12 15:36
Ce brave cheval avait une totale confiance envers sa cavalière. Peu de chevaux seraient resté si calme en voyant un loup du Nord proche d'eux, mais celui-ci n'esite pas à éloigner un bruleur donc n loup ne dois pas être bien effrayant à côté.
Je suis contente qu'elle accepte de me guider jusqu'à Al-far, tous en glissant mes mains dans la crinière fournie de Flamerole je lui répondis.

Oui je suis déjà monté, mais cela fait un moment...

La question de Ophys me fit comprendre qu'elle voulait que je monte sur son cheval. Cela me réchauffa le coeur car pour moi, permettre à quelqu'un de monter sur un cheval auquel on tient ne se fait pas sur un coup de tête. On devait faire un minimum confiance en cette personne. Elle me posa ma deuxième main sur la selle en cuir. Où je sentis qu'elle commencait déjà à suser par les longues chevauchées.
Mais une vague de souvenir, ainsi de nostalgie déferla sur ma conscience. Mon visage se ferma un bref instant. Oui cela fait longtemps, depuis que la carvane de ma famille s'est fait attaqué,et que je suis sans nouvelle depuis. Même si je ne me fais peu d'illusions j'espère toujours de revoir mon frère...
Lobo très doué pour ressentir mes émotions rleva la tête est vint la poser contre mon ventre, gémissent doucement. Pour le rassurer je lui grattai derrière les oreilles et chuchota pour lui qu'il n'avait pas à s'inquiéter.

J'entendis la légionnaire commencer à retirer différents chargements qui étaient sur la selle. Me laissant toutes libertés de découvertes. Je m'en privai pas. Mes mains glissaient sur la selle, sur la courbe de la croupe, s'arrêtèrent vers le début de la queue pour repartir vers les flancs. Je sentais chaques parcelles de muscles sous mes doigts, ainsi que chaques respirations. Je voulais gagner un peu de la confiance que pouvait accorder ce courageux cheval. Juste le temps du voyage. Après j'espère qu'il donnera tout à Ophys, qui le mérite grandement... Arrivée vers sa tête, je laissais mes deux mains sur chaques une de ses joues. Son souffle venait percuter mon visage. Mais je répondis quand même à la question de mon "guide", nullement génée.

Cela ne me dérange pas, et puis je considère que c'est un droit que tu as. Mes parents m'ont dis que pendant les quelques premières années de ma vie, je voyais. Mais un jour un mal inconnu me frappa, me privant de la vue. Mais je n'ai aucun regret car je ne me souviens pas des couleurs qui peuvent peindre le noir dans lequel je suis plongée... Il ne faut pas s'imaginer quand même que je ne vois pas. Grace à mes autres sens je vois mais à ma façon.
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04.06.12 21:41
La légionnaire s'imaginait bien qu'elle n'avait pas monté depuis longtemps, seule et aveugle. C'était une chose vraiment dangereuse et elle espérait bien que Hash n'ait jamais tenté de chevaucher en solitaire. Ophys attendit tranquillement que la Rêveuse prenne connaissance en observant son Loup. Comment avait-elle put rencontrer un animal aussi sauvage que celui-ci ? Ce qui était sûr, c'était un lien fort les unissait. Tellement fort que ce Loup, venait de s'ébrouer de malaise. Qu'avait-il ? Le Loup gémit, s'approcha de son amie et se glissa tendrement à ses côtés pour venir se presser contre son flan. Il avait sentit le soudain trouble qui avait envahit Hash, les souvenirs l'ayant sûrement submergée. Ophys ne s'attendrit pas, resta seulement surprise de l'action de l'animal. Hash répondit au geste du Loup par une caresse réconfortante, qui soigna à la fois la détresse de son compagnon ainsi que la sienne. Ophys les regardait en silence. La légionnaire ajusta ses armes, son sac, positionnait toutes ses affaires pour qu'elles ne la gênent pas lorsqu'elle se mettrait en mouvement. L'émotion de la Rêveuse passée, elle répondit à la question d'Ophys, en maintenant la tête de Flamerole entre ses mains. Le cheval, comme tout les autres équidés, n'aimant pas trop que l'on tienne sa tête, rechigna pour la première fois, avec douceur. Ainsi, elle avait perdu la vue après un accident, peut-être médical. Ophys hocha sérieusement la tête.

_Dans ce cas, tu es la créatrice d'un monde qui t'appartiens, et c'est peut-être mieux ainsi. Et peut-on appeler ta cessité un handicap... quand je te vois percevoir les choses comme je n'ai jamais vu quelqu'un percevoir de cette manière ? Pour moi, tu as un Don, et c'est merveilleux.

Ophys resta franche dans ses propos, ne s'éternisa pas dans des paroles abstraites. Car oui, lorsque la légionnaire partait dans l'explication de ses ressentis, tout devenait abstrait et sans logique. Comme elle aurait voulu dire que Hash n'était pas plongée dans le noir, mais dans un univers tellement illuminé par les lumières des sensations que la plupart des gens votants ne le voyait pas et le désignait comme obscure. Hash avait la chance de vivre dans ce monde qui ne se limitait pas à l'apparence. Depuis que la Rêveuse était jeune, elle vivait dans un monde différent de celui d'Ophys, et cette dernière, était passionnée par la découverte de nouveaux univers. La légionnaire posa sa main sur la croupe de Flamerole.

_Les présentations sont-elles finies ? Dans ce cas, en selle Rêveuse ! S'exclama Ophys.

La guerrière laissa Hash glisser le long de Flamerole pour regagner le niveau de la selle, la laissa placer ses mains de part et d'autre. Sans crier gare, Ophys prit Hash par la taille et la porta d'un geste rapide sur la selle en cuir. Hash, résidait sur le ventre, posée en travers du dos de Flamerole. Lorsqu'Ophys disait en selle, c'était en selle, tout de suite. Elle avait pris cette habitude à la Légion Noire, où elle entraînait les jeunes légionnaires en devenir. Et en matière d'équitation militaire, on ne badinait pas avec Ophys. A côté d'elle, la légionnaire entendit un très faible ronflement venant de la part du Loup. Ophys le regarda droit dans les yeux, quoi ? Elle n'avait pas le droit de lancer sa compagne sur le dos d'un cheval ? Ophys scruta encore quelques seconde le regard du Loup et détourna son visage vers Hash.

-Maintenant, tu peux glisser ta jambe sur le côté pour t'installer en position assise. Mais redresse toi doucement ! Il ne connait pas ta taille, ta stature et la première fois, il peut toujours être effrayé.



Spoiler:
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05.06.12 7:37
Les paroles de Ophys n'étaient pas celles de quelqu'un qui fermait son esprit aux autres, ainsi ce qu'y peux lui permettre d'avancer, vennant de l'extérieur. Pour une légionnaire je pense que c'est normal, mais j'en est déjà rencontrer des gens qui avaient pitié de ma situation. Et je ne veux pas dire mais c'est particulièrement embétant.. Pour rester polie.
Je revins vers la selle suite ses mots. Elle semblait avoir l'habitude d'apprendre à monter à cheval. Mais à peine je suis en place, que ses mains viennent me prendre par la taille, et me jeta presque à travers la selle. Sur le ventre. Au début je ne savais pas vraiment quoi faire... Mais le grondement de Lobo me parvint, je lui dis.

Ne t'inquiète pas. C'était un peu indispensable pour que je me mette à cheval, d'accord?

Je crois que à force je vais rencontrer quelqu'un qui va vraiment me prendre pour une folle, en me voyant parler à un loup du Nord comme si je parlerai à un humain. Je suivi lentement les instructions de Ophys. Quand je me retrouvai les deux jambes de chaques côtés, je ne me redressai doucement, tout en carressant l'encolure de Flamerole. Qui souffla tout en tapant du pied. L'antérieur gauche. Je ressenti toute sa force, dans ce simple geste. Je souris.

Flamerole est un nom bien choisi. Même sans la couleur de son pelage je devine que c'est un cheval qui tient une vive flamme en lui... Et maintenant?

J'attendais la suite, car même si c'est pas la première fois que je montais à cheval. C'est que les autres c'étaient de paisibles chevals de trait. Rien comparait à cet étalon.
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05.06.12 21:26
Hash parlait à son Loup, posée à l'envers sur Flamerole. La situation était assez pittoresque et, amusée, Ophys les regarda. La Rêveuse agissait comme une grande sœur face à ce Loup, constamment en train d'essayer de le rassurer ; comme un petit frère. La légionnaire secoua la tête et s'approcha de Hash qui effectuait tout ce qu'elle disait. Hash, d'une main assurée, caressait Flamerole pour le décontracter. Ce dernier frappa du pied impatiemment. Il était pressé de partir, cet étalon si fougueux. Elle espérait seulement qu'il ne s'emballe pas, Hash sur son dos. D'ailleurs, Flamerole et Hash formaient un beau duo, ils avaient tout deux une crinière couleur feu. C'était époustouflant de beauté. Ophys vit la Rêveuse sourire et attrapa d'une main usée, par le geste si souvent répété, les rênes du harnachement de Flamerole.

_En effet, il porte avec fierté le nom que je lui ai donné. Assura la légionnaire, une pointe d'amusement dans la voix.

Combien de fois, depuis qu'elle l'avait eu, Flamerole l'avait-il embarquée dans de décoiffantes cavalcades où Ophys n'avait eu aucun contrôle sur l'étalon ? Il avait toujours eu un tempérament de feu et ce n'est pas lui qui avait dû se faire à la main de sa cavalière, mais Ophys qui avait dû apprendre à le comprendre. Elle avait dû apprendre à bien se positionner lorsqu'elle glissait sur le côté de Flamerole, pour esquiver une flèche. Elle avait du apprendre, à ne pas le gêner lorsqu'il venait à se dérober pour éviter un obstacle. Les rênes dans une main, elle saisit de l'autre un des poignets de Hash. Ophys glissa une rêne dans chacune des mains de Hash.

_Normalement, tu n'auras pas à utiliser les rênes, il va me suivre. Mais si jamais il s'emballe et que tu souhaites l'arrêter, ne tires pas sur les rênes. Laisses seulement ton dos glisser en arrière, jamais en avant. Pour avancer, une simple pression des mollets suffira pour Flamerole.

Tout en expliquant le propos, Ophys y joignait le geste. A l'aide de ses mains et avec douceur, Ophys poussa les épaules de Hash pour l'inciter à se pencher en arrière ; la redressa. Elle pressa ses mollets contre le ventre de Flamerole, celui-ci frémit et Ophys relâcha sa pression. Pour finir, la légionnaire ajusta les étriers à la longueur de jambe de Hash, glissa ses pieds dans chacun des anneaux de fer.

_Je t'ai mis les étriers. Tu feras attention à ce que tes pieds ne s'y enfoncent pas jusqu'à la cheville. Si tu venais à tomber et qu'un de tes pieds restait coincé, même pour une Rêveuse aussi douée que toi, cela pourrait être très dangereux, voir mortel. Mais il n'y a pas de raison que tu tombes.

Ophys s'éloigna d'eux de quelques pas. Le Loup, lui, resta aux pieds de Flamerole, guettant de son regard acéré son amie juchée sur l'étalon. Ophys secoua discrètement la tête, avec les leçons qu'elle donnait à Hash, elle avait complètement oublier le Brûleur, qui pouvait arriver à tout moment. Sans laisser son inquiète transparaître dans sa voix et dans son attitude, Ophys, de sa voix glaciale de guerrière, s'adressa à la Rêveuse.

_Tu peux essayer, vas-y, fait le avancer de quelques pas et arrêtes toi.
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05.06.12 22:51
Ophys était vraiment un bon professeur. Chaqu'une de ses paroles étaient accompagnées de gestes qui les illustraient. Je l'écoutais avec attention, car je compris d'après ces consignes que Flamerole n'était pas un cheval comme les autres. Pas comme ceux qui obéissaient à chaques gestes de son cavaliers, et qui se faisait à la situation où il se trouvait. Mais c'est lui qui tenait un peu les rênes. Cela ne devait pas être totalement inutile car cela prouvait qu'il était intelligent et pleins de ressources.
Quand la légionnaire me mit des étriers, cela me fis drôle. Car autrefois les chevaux que je montais, je le fesais à cru. Donc ces anneaux de métal m'étaient complétement étrangers. Je fis bien attention à appuyer sur ses talons, pour garder seulement la pointe de ses pieds dans les étriers.

Les pas de Ophys s'éloignèrent de quelques mêtres. Puis elle me donna les instructions. Doucement je donnai un pression sur les flancs de cheval. Qui se mit en marche, et dès que cela fus fais je relache. Le laissant avancer librement au pas. Je laissai mon corps suivre les foulées de Flamerole, se souvenant des conseils de son frère. La première fois qu'elle a monter.

***

Les mains puissantes de mon frère me jucha sur le dos du paisible Alle, l'un des chevaux de trait de la caravanes. Profitant de la pause du soir, mon frère voulut m'apprendre les rudiments de l'équitation malgré mon handicap.

-Alors, sache que un cavalier normal a déjà besoin d'essayer faire presque un avec le cheval. Pour avoir le plus de chance de tenir en selle à n'importe quel moment. Mais toi petite soeur tu n'as pas le choix. En aucun cas tu dois te raidir, se qui crérait une barrière entre toi et ta monture. Non tu dois faire qu'un avec le cheval, devenir le cheval, une autre partie de son corps. Sinon au moindre pas, ou écart de ta monture tu te retrouvera par terre. Mettons ceci en pratique.

Il fit avancer Alle, mais après à peine quelques foulées de pas, il dit.

-Et n'oublie pas, en n'importe quel circonstance...

Le cheval partit au trot. Je suivis le mouvement.


***

Je stoppai Flamerole au côté de Ophys, espérant de ne pas l'avoir dépassé. Un cri aigu résonna dans le ciel, proche.

Je crois qu'on devrait se mettre en route non?
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07.06.12 21:56
Al-Far n'était pas loin, à peine cinq heures de course pour Ophys, cinq heures de petit galop pour Flamerole. La légionnaire avait prévu de faire le chemin dans une marche modérée jusqu'à la grande ville, de voyager en la compagnie de Hash pendant deux jours. Mais le hurlement strident du monstrueux Brûleur ramena Ophys à la réalité et la dissuada de rejoindre Al-Far dans un rythme de croisière. Le Brûleur revenait et ils devaient partir rapidement. Ce n'était pas qu'Ophys n'avait pas le courage de faire face au monstre, mais elle ne voulait pas avoir la responsabilité du décès de Hash et de son Loup, alors qu'elle leur avait promis de les emmener à Al-Far. La légionnaire avait déjà dû confronter un Brûleur, lors d'une de ses précédentes expéditions. Elle avoue avoir sentit chacune de ses fibres vibrer en elle lorsqu'elle avait croisé le regard exorbité par la folie meurtrière du Brûleur. Elle se souvient encore de ses tentacules tueuses s'enroulant dans une danse aérienne autour de son corps immobile. Elle se rappelait, ses dents acérés lui hurlant des promesses de mort. Ophys n'avait pas bougé, sa lame tendue devant elle, ses yeux aux teintes des lagons observant ceux délirants du monstre. Ils étaient restés immobiles un long moment, jusqu'à ce qu'Ophys, lâchant son sabre, leva les bras et poussa un hurlement de guerre aussi puissant que celui du Brûleur. Elle était devenue plus grande que lui, plus monstrueuse, plus dangereuse. Le Brûleur avait reculé et Ophys, par respect pour la bête, avait fait de même. Les deux adversaires s'étaient quittés dans le respect le plus total l'un pour l'autre.

Ophys tourna la tête vers ses compagnons de route. Non, elle ne pouvait vraiment pas rester pour attendre le Brûleur. Ophys fléchit les genoux et bondit dans un claquement de langue. Au son, Flamerole jaillit dans sa foulée de galop, Hash sur son dos. Flamerole e Ophys, dans leurs foulées, étaient unis. Tout était fluide et gracieux, les foulées d'Ophys accompagnaient celles de Flamerole. Aussi grandes, aussi puissantes. Derrière elle, Ophys entendit le Loup partir lui aussi. Il avait eut un temps d'hésitation. Désormais, elle entendait le bruit étouffé de ses pattes foulant le sol avec eux. La légionnaire n'avait pas prononcé un mot depuis que Hash l'avait questionnée. Elle avait juste donné en réponse, le bruit de sa course mesurée. Ophys regarda la Rêveuse, cette-dernière avait compris. Il y avait eu une fraction de seconde où elle fut surprise, mais elle avait repris son sérieux, appréciant la cavalcade. Le Loup, lui, suivant sans rechigné, les yeux rivés sur Hash. La légionnaire reporta ses yeux verts sur le chemin qu'elle devait tracer en la compagnie de Flamerole. Elle devait faire attention de ne pas s'approcher des branches basses, pour préserver Hash d'un rôle d'équilibriste aveugle. Un équilibriste donc, qui n'avait aucune chance.

Cela faisait quatre heures que la légionnaire n'avait pas parlé. Quatre heure que la troupe courrait, galopait, accompagnait. Quatre heures entrecoupées de pauses essoufflées où personne n'avait dit mot, juste des bruits de respirations. Chaque pause n'avait été que la reprise de la course effrénée. Mais cette fois-ci, elle s'arrêta vraiment. Pour de bon. Hash, le Loup et Ophys étaient à peine à une demi-heure d'Al-Far. Ils étaient sur une petite butte d'où ils pouvaient voir, en contrebas, la ville. Ophys respirait difficilement, ses poumons étaient en feu, ses muscles se déchiraient. La légionnaire tomba à la renverse, s'appuya de toutes ses forces sur ses genoux, haletante. A ses côtés, elle entendait les flancs de Flamerole battre, sa respiration fracassante. Ophys s'approcha de sa monture, sans un mot saisit Hash et la fit descendre avec délicatesse. La jeune femme était tremblante d'effort. Toujours sans ouvrir la bouche si ce n'est pour respirer, Ophys marcha quelques pas en s'étirant les muscles, pour les échauffer encore un peu. Ophys flatta Flamerole, caressa ses naseaux dilatés, le fit marché à ses côtés, pour qu'il reprenne son souffle, lui aussi.

- Nous sommes... a ... a... à peine un kilomètre de la ville. Ophys inspira, expira. Avec Flamerole, nous nous arrêtons ici. La légionnaire s'approcha de la jeune femme, prit sa main et y déposa une petite sacoche de cuir. Ouvres la seulement si tu en as envie, et lorsque tu le voudras. Mais s'il te plaît, ne l'ouvres pas maintenant. Dit-elle avec un ton amusé.
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08.06.12 20:14
A peine après que le rugissement du monstre resonna, Ophys nous mit en route. Je fus surprise par le départ de Flamerole, mais je me repris rapidement. Profitant de la "balade", qui n'en étais pas une car à tous moment le bruleur pouvait revenir. Et nous mettre surement en pièces. Lobo avait hésité à se mettre en route, mais son besoin de me protéger pour me remercier de lui avoir sauvé la vie le fit démarré. Avec joie je l'entendis galoper derrière nous. Plusieurs fois, Lobo se fit distancer. Un loup était bati pour faire de longue distance, mais pas en courant à fond. Mais à chaque fois qu'il s'arrêtait, je me mettai à me faire du soucis. Et ceui-ci s'arrêtai que quand les buissons se déchiraient, et que ses foulées se callaient sur ceux du cheval.

Le loup n'était pas le seul pour lequel je me faisais du soucis. Les halètements du Flamerole, et le souffle rauque de la légionnaire lui donnait envie de lui dire de s'arrêter, et se débrouiller toute seule. Mais elle savait bien que Ophys refuserai. Donc je restai là, assise sur le cheval. Mais dès qu'il y avait une pause, je me mettait en action. Trouvait des plantes aux propriétés particulières et les donnait à Flamerole, et d'autres à la légionnaire. Le voyage silencieux ne me dérangea pas, et se fut avec une surprise caché que sentis Flamerole, haletant, s'arrétait, ainsi que la voix de Ophys qui n'avait pas parlé depuis plusieurs heures. Mais ce fus un peu avec soulagement qu'elle sentit le sol sous ses pieds. Ses muscles de ses cuisses étaient en feu, mais elle était contente. Heureuse d'avoir pu monter de nouveau, mais aussi de cette rencontre. Quand elle sentit la sacoche de cuir que la jeune femme avait posé dans ses mains, automatiquement ses doigts se mirent en mouvement, essayant de deviner ce qu'il contenait. Mais seulement une vague forme se dessinait sous ses doigts, non identifiable.


Très bien, mais je te remercies beaucoup de ton aide. J'espère que le reste de votre route sera sans embuche. Mais je suis très curieuse de savoir se que sera ton cadeau donc compte sur moi pour l'ouvrir, dis-je dans un sourire amusé mais je vais respecter ton souhait. En tous cas j'espère que nos chemins se recroisent.



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