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Arrivée inattendue au large(Seiko/Ace/?)
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30.09.12 12:49
Du haut de la colline, je surplombais une petite maison aux volets verts, écaillés et abîmés par le temps. C'était la seule aux alentours. La région était vide et je venais souvent ici ou sur la plage qui était un peu plus loin.  Cette maison, je l'avais visitée au moins cent fois depuis que je venais là, m'asseoir ou m'allonger sur l'herbe fraîche, pour respirer et réfléchir. A l'intérieur il y avait une petite table en bois et quelques chaises tapissées de toiles d'araignées. Un petit escalier au fond de la pièce menait à l'unique chambre du haut où un lit miteux moisissait. J'aimais me mettre au chaud pendant l'hiver, et la maison n'était plus habitée depuis deux ans, je pouvais donc y rester le temps que je voulais.
Mais le soleil doux et sucré du printemps était haut dans le ciel ce jour là, et je le laissais me caresser le visage. C'était si bon... Et c'était le seul moment où je détendais mon corps et mon esprit... J'aimais y faire les choses bêtes de la vie que je ne faisais jamais en présence de quelqu'un d'autre, ni ailleurs. Regarder les nuages. Manger des framboises dans les bois.  Rêver. Sourire à la vie. Courir jusqu'à la plage en hurlant. Prendre un bain de minuit. Pleurer à la Lune.
Mon moment. Sereine.
Mais toujours sanguinaire. Il avait bien fallut tuer le marchombre qui vivait là pour avoir cet endroit à moi seule ! Je me souviens de son regard bleu si profond qui m'avait transpercée jusqu'au bout, jusqu'à ce que j'étale une goutte de son sang sur mes lèvres...
Soudain, le craquement d'une branche. Je me relevais vivement, tous mes sens de nouveau en alerte. Personne ne devait savoir que je venais ici. Peut être était ce juste un animal mais mieux valait ne prendre aucun risque. Je marchais sans un bruit vers un arbre, les yeux chassant le moindre mouvement anormal. Puis, j'y montais avec l'agilité, la souplesse et la discrétion d'un chat et observais autour de moi du haut de mon perchoir, afin de comprendre d'où était venu le bruit.
Une tâche blanche approchait. Lentement. Un loup au pelage blanc immaculé, les yeux du même vert que les mien, un regard perçant, une démarche majestueuse et intimidante. Il passa sous mon arbre. Et sans paraître se soucier une seule seconde de moi, il continua son chemin pour disparaître derrière une colline, au loin. Tétanisée, complètement abasourdie, sidérée, émerveillée, je n'avais pas réussit à réagir mais dès qu'il était sorti de mon champs de vision, j'avais sauté de l'arbre et couru dans la direction qu'il avait empruntée.
Il s'était mis à courir et avait une sacré avance sur moi, je ne voyais qu'une tache au loin. Je n'arrivais pas à le rattraper, mais je ne fatiguais pas et continuait de le suivre. La direction de départ menait à la plage puis il avait légèrement modifié son cap.
Quand je commençais à me rapprocher de lui, j'accélérais encore. Encore. Encore un peu. Stop.
Derrière les arbres, le loup était assis, il regardait au loin, vers la mer. Nous étions un peu derrière la plage, cachés dans les arbres touffus, verts et fleuris. Je n'étais jamais venue là auparavant. Je restais là, à le regarder bêtement. Enfin « il », peut être était ce « elle » ! Peu importait, l'être devant moi paraissait préoccupé. Je suivis son regard et ouvrit de grands yeux. Trois énormes bateaux s'approchaient dangereusement de la côte. Des centaines hommes sur les ponts manœuvraient et ils avaient tout l'air de vouloir s'arrêter dans les parages. Que voulaient ils ? C'était vide ici, et ça n'avait aucun intérêt pour eux ! Qu'ils s'en aillent ! Mon esprit de guerrière reprit le dessus et je commençais déjà à essayer d'élaborer des plans. Très vite le problème majeur ressorti : j'étais seule, eux pas. (Oui, ma perspicacité vous surprendra bien des fois...)
Occupée à me demander ce que j'allais bien pouvoir faire ou inventer, j'avais presque oublié la présence du loup. Il me regardais maintenant avec son regard tranchant. Il était venu me chercher. Il m'avait amenée ici. Je finis par prononcer tout haut la question qui tournait dans ma tête depuis le début.
- Qui es tu ?
Il me regarda, ne cilla pas, ne bougea pas. Puis, sans crier gare, il poussa un hurlement (complètement différent du mien quand je courrais vers la plage, vous savez. Lui, c'était un vrai cri de loup). Je me suis demandé une demi seconde si sa meute n'allait pas débarquer mais il me lança un dernier regard et s'élança dans la forêt, avec une rapidité extraordinaire qui me dissuada d'essayer de le suivre.
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30.09.12 20:09



Arrivée inattendue au large(Seiko/Ace/?) 925032seikoecr

Il ferme les yeux, juste un instant. L'ivresse de la liberté. Se retrouver seul, face à face avec lui même lui procure un étrange plaisir, et l'effraie à la fois. Une sorte de peur attirante. En parallèle avec "L'impossible m'attire". Vivre libre et heureux, le souhait de tant d'hommes et de femmes. Mais cette peur qui nous tiraille l'estomac, elle, est tellement magique. Magique, oui c'est le mot. Il sourit intérieurement. A l'extérieur, le visage sombre, les yeux noirs. Une parfait tête de tueur. Les mains dans les poches, il a l'air près à tuer n'importe qui. Etrange paradoxe, n'est-ce pas ? Il se lèche les lèvres, comme le ferait un loup affamé, à l'affût, près à bondir et déchiqueter sa proie. Il marche droit devant lui, les yeux fixés sur un point invisible de tous. Lentement. Pourquoi se presser ?
Soudain, quelque chose prise le lien presque palpable qui file de ses yeux à l'horizon. C'est une jeune fille. Loin de stopper sa marche aux apparences hypnotiques, il continue. Un hurlement de loup ne le fait pas sursauter. S'attendre à tout. Lorsqu'il s'arrête, il est à deux pas de la jeune fille. Bien plus grand qu'elle, il la domine, les yeux posé sur elle. Plutôt mignonne, non ? Il sourit intérieurement, encore une fois. Pourquoi se fixe-t-on toujours sur le physique ? C'est instinctif. Pourtant, Seiko n'a, mis à part l'apparence, rien d'un tueur sadique et cruel. Etrange monde. La vie est faite ainsi, pas la peine de chercher à changer quoi que ce soit. Et puis, la flemme, en plus.

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06.10.12 19:12
Ace marchait tranquillement près de la cote Sud Alavirienne, les idées virevoltantes avec le vent qui balayait la colline sur laquelle il se trouvait.

Le jeune garçon était nostalgique en repensant à la première fois où il avait foulé le sol de Gwendalavir. C’est ici que, précédemment, avait débuté son périple laborieux mais très enrichissant ! Mais c’est aussi ici qu’il avait fait sa révérence à la Piraterie et aux Océans que même les Alaviriens ignoraient à ce jour. Ace D’ Ométa aimait repenser à son passer… ne layant ni oublié ni renié, il adorait se revoir au sommet du plus grand mat du plus imposant des navires de la flotte de son capitaine. Le vent s’engouffrant dans ses vêtements, se faufilant à travers son corps, filant dans ses cheveux et le laissant enfin tranquille pour repartir au loin derrière lui. Un contact bref mais intense ! Pendant longtemps, Ace avait cru que ce vent puissant était l’incarnation élémentaire du Destin… on ne peut pas dire qu’il eut tord, mais aujourd’hui, le jeune homme s’était rendu compte que cet interprétation était beaucoup trop simpliste.

Ace D’Ometa se baissa alors et toucha le sol de sa main. La petite colline où il se baladait était plutôt d’une petite épaisseur d’herbe verte qui ondulait harmonieusement au gré des vents du Sud. Lorsqu’il leva la tête, il se rendit compte que le paysage n’était pas partout aussi magnifique que ce vallonnement qui l’entourait. Le panorama alternait entre aridité et verdoyance accentué par l’immensité des eaux grisâtre, agité et inquiétante qui forgeaient l’horizon.

Puis un élément inattendu vint perturber ce décor contrasté. D’abord il crut voir filer une minuscule tâche blanche au loin. Ace cligna des yeux mais le point blanchâtre avait déjà disparut et le jeune garçon présuma qu’il avait rêvé. Puis un nouvel évènement lui confirma que la tâche éphémère n’était pas le fruit de son imagination : un humain ou une humaine (ou alors une Faël… Ace avait découvert cette race mi humanoïde mi être-fantastique lors de son premier voyage sur le Continent) courrait avec une infini légèreté, une incroyable rapidité et une immense agilité en suivant exactement la même trajectoire que le point blanc aperçut précédemment.

Intrigué, il décida de partir à la poursuite de cette personne. Trop lent, il peinait à suivre la cadence mais il prit quand même le temps de l’observer durant sa course : c’était une femme d’une vingtaine d’années aux cheveux très noir et très long qui flottaient derrière elle au rythme de ses pas. Elle paraissait rompue à la pratique guerrière, Ace le devina en découvrant sa silhouette marqué par de puissants muscles saillants. Sa petite taille n’handicapait, apparemment, en rien sa célérité, d’ailleurs le jeune homme se faisait de plus en plus distancer ! Puis la femme s’arrêta soudainement et paru se figer, le regard perdu sur le paisible horizon…

- Pas si paisible que ça !!!

Une flotte de navires Alines accostait actuellement sur la côte Alavirienne. Des pirates par centaines s’apprêtaient à fouler le sol de Gwendalavir…

- Surement pas pour une raison pacifique. pensa Ace. Je reconnais la bannière qui flotte sur chacun de ces bâtiments de guerre. Il ne fait pas bon trainer dans les parages lorsque leur capitaine pointe son nez ! Nombre de batailles ont opposé nos deux pavillons, très peu des nôtres ont survécu pour en parler. Je fais miraculeusement partie de ceux-ci.

Ace D’ Ométa avala difficilement sa salive. Repenser à ces moments lui faisait mal et fit resurgir en lui une profonde colère ! Pourtant, la haine était un sentiment très rare chez le jeune homme, et il fut lui-même surpris lorsqu’il se rendit compte que ses mains s’étaient positionnées automatiquement sur le manche de ses deux poignards, prêt à dégainer !
Frustré, il rabattu sa capuche sur son visage et décida d’aller voir la femme qui n’avait pas bougé depuis la dernière fois qu’il avait posé les yeux sur elle. D’un pas lent, il descendit une pente douce qui donnait sur une petite colline en aval où la dame se trouvait.

Un regard noir perçait à travers son capuchon.
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07.10.12 13:16
Je restait un moment abasourdie, ce loup était incroyable. Presque... féérique ? Enfin, n'exagérons rien. Il était beau, étrange, il m'avait amenée ici, et il y avait une raison à cela que je découvrirais. Je tournais de nouveau la tête vers le large, folle de rage. Le premier qui essaierait d'abîmer cet endroit perdrait sa tête dans la seconde. Je finis par sentir une présence derrière moi. Un jeune homme, grand. Très grand. Un peu trop même, j'aimais bien surplomber les gens, j'en avais surtout l'habitude. Habillé de foncé, un air mystérieux et presque intimidant, une clope à la main. Je sentis mon visage se fermer, je ne savais pas qui il était, ni ce qu'il voulait, d'où il venait. Il me regardait, sans broncher. Il y avait dans son regard un je ne sais quoi charmeur, voir hypnotisant. Je détestais cette sensation. Je n'aimais pas ne pas contrôler mes émotions et mon ressenti. Je haïssais la façon dont il posait les yeux sur moi. Je reculais d'un ou deux pas et tournais la tête, une fois encore, vers les bateaux, pour les voir s'approcher encore et je vois des barques mises à l'eau, sans doute dans le but d'amener les habitants du bateau à terre. Des pirates ? Je braquais à nouveau mon regard dans le sien, si sombre. Sentant ma dague prête à bondir au moindre geste brusque.

- Et toi qui es tu ? Que me veux-tu ?

Et soudain, un mouvement à quelques mètres dans les arbres. Qu'est ce que cela pouvait bien être encore ? Sur mes gardes je vis... Un autre jeune homme apparaître, pas très grand, maigre, et enveloppé d'un grand manteau sombre. La capuche de l'habit lui tombant sur le visage, je ne distinguais pas clairement les traits de son visage. J'aperçus le forme de deux dagues à sa taille. Petit mais dangereux. Il devait avoir une vingtaine d'années lui aussi. Il marchait lentement vers nous. Sa démarche ressemblait de près à celle des marchombres, ce qui me donna immédiatement l'envie de m'approcher de lui pour le faire disparaître dans son sang mais il ne faisait pas partie de la guilde, c'était sur. Je décidais donc de m'abstenir. Il n'avait pas spécialement l'air de me vouloir du mal et avait une attitude moins méprisante que l'autre grand devant moi. Au regard qu'il jeta aux bateaux qui s'approchaient je compris qu'il en connaissait un rayon sur la navigation et le monde de la mer.
Mais la tournure que prenaient les évènements ne me plaisait pas du tout.
Combien pouvaient ils être cachés dans les arbres ? Comme si je n'avais pas déjà assez à faire avec cette invasion de (sûrement) pirates !

- Combien êtes-vous ? Que voulez vous ?! Répondez !

Mon ton se faisait agressif même si en cet instant je faisais tout pour essayer de garder mon calme. Si je m'écoutais je me jetais sur le premier ma dague à la main, mais j'avais décidé d'en savoir plus sur leur but et leur présence avant de les tuer. Ma dague n'en était néanmoins pas moins prête à bondir. Ma dague si douce, si belle, si rapide, et qui entrait si facilement dans la peau... Et moi même, j'étais prête à attaquer au moindre pas de travers de leur part.
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07.10.12 16:18


Arrivée inattendue au large(Seiko/Ace/?) 925032seikoecr


Un autre arriva. Seiko ne prit pas la peine de voir de qui il s'agissait. Une seule pensée lui vient à l'esprit. Il bailla, avec une sorte de lassitude. Il ne mit pas, poliment, sa main devant sa bouche. Sa cigarette s'éteignit d'elle même, et il la glissa dans sa poche. Puis il fronça les sourcils. Elle avait dit quoi, déjà, la fille ? Un truc du genre... Ouais, nan, je sais plus. Un truc parano, en tout cas. Tss...
Un petit sourire se dessina sur son visage. Détaillant la fille de long en large. Un sourire, ou plutôt un rictus, moqueur. Et il bougea. Tout se passa très vite et en même temps, très lentement. Seiko bondit. Il vola jusqu'à sa cible. Une vitesse inimaginable pour un mec de son genre. La chose, l'homme, qui semblait être dans le coma, il y avait quelques instant, c'était complètement transformé. Enfin, apparemment.
Bref. Il bondit, donc. Ou peut-être qu'il glissa. La vitesse était trop grande pour le distinguer. Il bougea en direction de la jeune fille aux cheveux noirs. Près à se jeter sur elle comme une fauve se jetterait sur sa proie. Sans scrupules. Cruellement, avec cette sorte de sauvagerie qu'ont les animaux, et certains hommes. Il fût près d'elle, tel un rapace frôlant les rochers, près à plonger vers ce qui lui servira de repas. Il fût tout près d'elle. Et il parla, ou plutôt, beugla :

- Ouaaa ! T'as vu comme on se ressemble ?! C'est dingue ! T'es parents sont morts, je suis sur ! Si ça se trouve, on est frères !

Aah, les coups de speeds de Seiko. Tout simplement... Il n'y a pas de mot pour les décrire. Il accompagnait ses mots de grands gestes, et d'yeux exorbités. Oui, bon, et maintenant ? Il va se prendre un coup dans la tronche, non ? Ca sera bien fait pour lui, avouons-le.


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08.10.12 20:43
Ace avançait en direction de la mystérieuse femme lorsqu’il s’arrêta brusquement… une sueur froide lui parcouru le dos et vint lui glacer la base de sa nuque.

Ace D’ Ométa n’avait pas vu l’autre personnage apparaitre non loin de lui : un homme d’une taille plus qu’honorable et au regard mauvais se tenait nonchalamment en direction de la femme qui les avait alors remarqué tout les deux.
C’est à ce moment que la situation changea brusquement ! Coïncidence ou pas, l’apparition de plusieurs inconnus au même moment, dirigé tout deux dans sa direction ne lui convenait guère et l’infime mouvement de son corps laissait deviner qu’elle s’apprêtait à attaquer. En effet, elle n’était pas sur la défensive… au contraire, son regard injecté de sang perça immédiatement son armure mental et vint se ficher profondément dans ses boyaux, remuant sadiquement ses intestin au point de le faire grimacer. L’autre homme n’eut pas l’air de broncher, ce qui étonna fortement Ace.

- Je me trouve au mauvais endroit, au mauvais moment… Ces deux là n’ont pas l’air très amical ! murmura-t-il.

Une part de lui-même lui criait de partir, fuir très loin de ce lieu électrique où d’un coté une flotte de bâtiments de guerre armées jusqu’au cou n’allait pas tarder à prendre position sur la côte, et de l’autre deux personnages très mystérieux et à l’attitude belliqueuse lui faisait froid dans le dos avec un simple regard. Mais sa curiosité pris le dessus sur ses craintes, Ace avait vraiment envie d’en savoir plus sur cette femmes qu’il considérait comme « psychotique ».

- Combien êtes-vous ? Que voulez vous ?! Répondez !

Le jeune garçon eut alors la confirmation que personne ici ne se connaissait, ce qui fit tourner le vent à son avantage : au « chacun pour soit », il est très compétant ! N’ayant pas l’intention de répondre à cette agression ni d’abdiquer, il se remit en marche pour s’approcher d’elle. Mais le grand homme apathique le devança. En un temps record, il avait traversé toute la distance qui le séparait d’elle… Ace crut même pouvoir sentir le déplacement d’air créé par sa course ! Complètement abasourdit, jamais il n’aurait crut qu’un homme aussi mou d’apparence pouvais effectuer un tel acte !

- Mmmmh… vue de plus près, il n’a pas l’air si mou que ça. Au contraire, il est plutôt costaud ! Et avec un air menaçant en plus ! Décidément, aujourd’hui je ne suis pas entouré que de calamar-mou. Cette réflexion le fit sourire. J’exagère ! Il n’a pas l’air si méchant que ça, d’ailleurs qu’est ce qu’il fabrique ? Il est grotesque ma parole !

L’homme était maintenant très exubérant avec la femme...
Trop amusé par cette situation, Ace finit de traverser à grand pas l’espace qui le séparait des deux personnes, un sourire faussement dissimulé sur ses lèvres.

Apparemment, son rictus était déplacé car la situation n’était finalement pas aussi comique qu’il l’eut crut.
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08.10.12 23:02
Le premier jeune homme qui était arrivé restait planté devant moi. Il ne me répondit pas. L'air complètement hagard. Ses yeux étaient perdus. Je le vis ranger sa cigarette dans la poche de son pantalon sombre, elle avait du s'éteindre. Il baillait, et j'eus l'impression qu'il ne m'avait absolument pas écoutée ou qu'il n'en avait vraiment rien à faire. Il m'agaçait. Un sourire niais apparut sur son visage. Qu'est ce qu'il avait l'air mou ! Et puis l'homme qui était derrière ne me donnait pas non plus l'impression de vouloir me répondre, à ma plus grande exaspération. Une bande de bêtas.
Tout à coup, sans que je ne puisse réagir, le grand s'approcha de moi et colla presque son visage au mien. Il était beaucoup plus rapide que son apparence laissait paraître... Son regard était dément et son haleine empestait la cigarette, il devait en avoir une dans la bouche toute la journée pour que cela sente si fort.

- Ouaaa ! T'as vu comme on se ressemble ?! C'est dingue ! T'es parents sont morts, je suis sur ! Si ça se trouve, on est frères !

Non seulement son haleine puait mais en plus il me hurlait dessus, et pour rajouter un peu plus de piment à son action, il me racontait n'importe quoi. Je m'écartais, le repoussais et lui lançais un regard noir. Plutôt mourir que d'être sa sœur ! Je vis le plus petit qui était resté en retrait s'approcher, un sourire sur les lèvres. Ces deux imbéciles ne s'arrêtaient jamais de sourire ?! Le premier commençait à m'énerver très sérieusement et me faisait perdre mon temps. Son attitude n'avait finalement pas grand chose de très méchant mais je me jetais à terre, roulais, pour me retrouver derrière lui et l'assommer. Il ne se relèverait pas avant 30secondes, ce qui me laisserait amplement le temps de partir. Le deuxième n'avait pas fait un geste depuis le début et je n'avais pas encore entendu le son de sa voix mais son sourire amusé m'ancra dans ma colère. Je le voyais nous regarder depuis le début et je ne savais toujours pas qui il était. Il m'intriguait, avec son long capuchon foncé. Je vis de la lumière dans ses yeux verts, et je ne sais ce qu'il pensa, mais je partis en courant avant que l'autre ne se réveille et que celui-ci ne puisse réagir.
Je ne fis pas plus d'une vingtaine de mètres avant de m'effondrer à terre. Ici.
Ici.
La clairière avec la rivière. Je reconnaissais cet endroit.

La colère rouge m'avait envahie. Je ne la contrôle plus, je ne me contrôle plus, elle est là. Et je suis prête à faire payer au premier venu la mort de l'être qui m'était le plus cher au monde.
Je marche. Toujours. Encore. Longtemps. J'avance entre les arbres de la forêt, je ne sais plus où je suis. Des branches me griffent, mais je ne les sens pas plus que les plaies qu'elle me causent.
Je marche. Je cours.
J'inspire. J'expire.
Je ris rageusement. Je pleure.
Je m'assoie. Me relève.
Je meurs. Je vis.
Les arbres continuent de défiler devant moi, tous pareils, mais tous différents. Un tronc, un autre... Les éviter. Ne pas tomber. Ou se relever.
Et puis soudain, le silence. Je m'arrête net. En tendant l'oreille je pourrais entendre des oiseaux, le clapotis de la rivière, la brise dans les feuilles et les fleurs.
Mais la colère rouge est là. Elle m'ôte tout sens. Toute sensation.
Là. Étendu dans l'herbe. Un homme est allongé, sur le ventre, surement endormi. Ses habits sont éparpillés autour de lui. Il a du se baigner dans la petite rivière avant de se mettre au soleil pour se reposer.
Mais la colère rouge est là. Et je n'ai qu'une envie : tuer. Tuer.
La beauté de son corps me rend folle. Folle de rage. Je ne veux pas l'accepter. Que fait-il là ? Je vais le tuer. Il va mourir.


Je m'effondrais. Ma respiration se fit saccadée. Ce souvenir m'acheva.
Ma dignité de mercenaire me poussait à me relever. A ne plus y penser. Jamais je ne devais m'exposer ainsi en public. Jamais ! Qu'est ce que je faisais ? J'en avais tué tellement ! Relève toi donc ma fille ! Allez, remue toi ! Mais rien à faire, je restais au sol. Incapable de faire le moindre geste pour me défendre ou m'éloigner des deux hommes à vingt mètres qui étaient arrivés quelques minutes avant.
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09.10.12 19:43



Arrivée inattendue au large(Seiko/Ace/?) 925032seikoecr


Le coup qu'il reçu sur le derrière du crâne le fît tomber à terre. Après un instant, quelques secondes ? Plusieurs minutes ? Il ne le sut jamais. Il ouvrit les yeux et se retrouva nez à nez avec une jolie petite coccinelle. Rouge avec des poids noirs, comme toutes les autres. Il souffla dessus, elle s'envola. Il le releva en grimaçant un peu. Il bailla une nouvelle fois, et se frotta la tête. Tête qui tourna un instant avant que sa vision s'éclaircisse. Il aperçu la fille faire se qu'il pensa être une crise d'angoisse. Il fît un pas, chancela. Ce n'est pas lui qui tomba, mais la petite brune. Enfin petite, par rapport à lui. Elle eut un regard désespéré et Seiko décida qu'il devait l'aider. Il s'approche, par derrière, et lui donna un grand coup sur l'arrière du crâne, comme la fille elle-même l'avait fait quelques minutes avant. Il l'assomma, donc. En espérant ne pas lui avoir fait trop mal. Oui, enfin non, il s'en fichant de lui avoir fait mal ou non.
Lentement, il se tourna vers l'homme. Il le détailla, baissant les yeux en haussant un sourcil. Petit. Et avec une sorte de capuche sur le visage. Il en déduit qu'il devait être soit, extrèmement laid, soit, totalement défiguré. L'idée de son identité et le fait de lui demander ne lui effleura même pas l'esprit. Puis, tranquillement, avec toujours cette nonchalance presque horripilante (il se doutait bien que c'était énervant, mais adorait voir la rage dans les yeux des autres) Il sorti la main de sa poche, désigna la fille, à terre, et avec une sorte de petit sourire mi-carnassier, mi-moqueur. Il demanda, ou plutôt, proposa, avec une pointe de provocation :

- Bouche-à-bouche ?

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11.10.12 21:41
La situation changea soudainement… les protagonistes passèrent de l’observation à l’action en l’espace de quelques secondes.

Prit de panique ou acte prémédité, la femme regarda l’homme puis Ace, et dans un mouvement fulgurant se dégagea de l’emprise du « grand antipathique » et l’assomma en lui assenant un violent coup derrière la tête. Ensuite, elle prit ses jambes à son coup sans crier gare.

- Mais je rêve… elle s’enfuit ?!


Ace D’ Ométa hésita à la rattraper pour lui dire qu’il n’avait pas l’intention de lui faire peur. Mais il s’abstint lorsqu’il repensa à l’étrange comportement du grand homme…

- Peut-être qu’il lui veut du mal… peut-être est-il un tueur en série ou un pervers sexuelle !?

Puis la jeune femme s’écroula au sol et Ace crut un instant qu’elle faisait une crise de délire : d’abord immobile, face contre terre, la femme fut ensuite secoué de quelques léger spasmes qu’il devina incontrôlables. Puis, persuadé d’avoir vu ses lèvres bouger sans qu’aucun son ne sorte, il décida d’aller la voir. Mais le grand homme c’était déjà relevé et une fois de plus, il le devança. Ace D’ Ométa le vit s’approcher puis la frapper pour l’assommer… un peu comme elle l’avait fait précédemment.

- Il m’énerve celui-là, avec sa manie de toujours me devancer pour faire des trucs bizarres !

Soudain fatigué par la situation, le jeune garçon s’avança lacement vers les deux personnages.

- Bouche-à-bouche ?

Ace n’en croyait pas ses oreilles…

- Ah bah oui… vous êtes un pervers sexuel. Vous comptez l’assassiner aussi ? Non mais c’est juste pour savoir… dit il avec agacement. Je crois que vous avez un problème mental tout les d…


Le jeune garçon s’arrêta brusquement. Un mouvement l’avait perturbé ! Du coin de l’œil, il vit la silhouette se dessiner au loin, puis il entendit le sifflement du trait filler dans sa direction. Il n’eut pas le temps de bouger…enfin si, quelques millimètre tout au plus. La flèche traversa le capuchon qui couvrait encore son visage et traça un long filet incandescent sur sa joue. Ace se rendit compte qu’il devait la vie sauve à la chance… où à la maladresse du Pirate Aline qui venait de le viser avec son arme.

Sans prendre le temps de regarder la réaction des deux autres protagonistes, le jeune homme roula sur le coté et lança un regard perçant en direction de son agresseur.
Mais trop tard, celui-ci était déjà partit en courant.

- Un… un pirate Aline qui prend ses jambes à son cou après avoir commencé un combat… Impossible ! Surtout venant d’un pirate qui porte le lourd fardeau d’une bannière aussi tristement réputé ! C’est un…


Il marqua un temps d’arrêt qui ne dura pas plus d’une demie seconde. Mais le déclic se fit dans sa tête.

- Un éclaireur ! Rattrapez le viiiiite ! S’il révèle notre présence à ses supérieurs, nous sommes tous mort tous mort !!!

En même temps qu’il prononçait ses mots, Ace s’était mit à courir à la poursuite du pirate, ne sachant pas vraiment si l’homme et la femme l’avaient écouté.
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13.10.12 19:47
« Where do you think you're going ?
(Où penses-tu que tu vas ?)
I think that you don't know
(Je pense que tu ne sais pas)
You got no way of knowing
(Tu n'as aucun moyen de savoir)
There's really no place you can go »
(Il n'y a vraiment aucun endroit où tu puisse aller)

https://www.youtube.com/watch?v=2XbFEWVOPLs&feature=fvwrel

Tout à coup, dans ma torpeur, je sentis une main s'abattre sur ma tête qui m'assomma et m'écrasa par terre. Cela stoppa vite l'ascension de ce souvenir dans mes veines, dans mon cerveau, dans mon cœur, dans ma tête, dans mon corps.
Blanc. Je prenais une grande inspiration et me tournais lentement pour voir qui était l'auteur de ce coup. J'étais au pieds du grand fou. Il me regardait avec un sourire presque moqueur. Ce qui m'agaça encore une fois. Au plus haut point.

- Bouche à bouche ?

Mes yeux le fusillèrent. Pour qui se prenait-il ? Le plus petit, s'avança et lui lança :

- Ah bah oui… vous êtes un pervers sexuel. Vous comptez l’assassiner aussi ?

Il avait l'air fatigué par la situation, ce que je comprenais étant donné du fait que l'autre crétin retenait toute l'attention. Et puis, il avait raison, cet homme paraissait complètement malade. Et puis aussi, il prenait ma défense, ce qui me faisait drôlement plaisir.
Il continua, excédé :

- Non mais c’est juste pour savoir... Je crois que vous avez un problème mental tout les d…

La trajectoire d'une flèche le coupa dans sa phrase. Elle lui fila le long de la joue, traversant son long capuchon noir. Il eut juste le temps de bouger la tête de quelques millimètres pour ne pas mourir embroché. J'ouvrais grand les yeux, étonnée par ce retournement de situation. Il roula à terre et se releva en lançant un regard dans la direction d'où venait le trait. Il fronça les sourcils;

- Un… un pirate Aline qui prend ses jambes à son cou après avoir commencé un combat… Impossible ! (c'étaient donc bien des pirates...) Surtout venant d’un pirate qui porte le lourd fardeau d’une bannière aussi tristement réputé ! C’est un…

Il marqua un temps d'arrêt et je vis dans ses yeux verts un éclair d'affolement.

- Un éclaireur ! Rattrapez le viiiiite ! S’il révèle notre présence à ses supérieurs, nous sommes tous mort tous mort !!!

Sur ce, il partit en courant, sans se soucier de si nous le suivions ou non. Je ne réfléchis pas plus de quatre secondes. Bon, peut être plus parce que mon cerveau était ralenti par la baffe qui l'avait retourné quelques minutes plus tôt. Je sautais sur mes jambes dans le but de le suivre mais la tête me tourna. Je faillis tomber puis finis finalement par me stabiliser. Sans me soucier non plus de si le grand suivait, je décidais de le suivre. Où était-il ? Je vis sa cape disparaître derrière un arbre, je prenais ce cap dans le but de le rattraper pour l'aider mais mes jambes ne m'obéissaient plus aussi bien qu'une heure plus tôt et j'avais du mal à ne pas le perdre de vue. Il tourna la tête me vit, et me sourit. Son visage était à moitié couvert de sang, la flèche avait laissé une longue estafilade. Je l'observais. Il était plutôt mignon cet homme mystérieux ! Sa course était liée et élégante, et... Je me donnais une claque mentale, ce n'était pas le moment de diverger. La maison qui était devenue à mesure du temps mon refuge, avec le repère de ma guilde, était menacée. Seul ce problème devait m'importer. L'éclaireur était juste devant lui, il lui sauta dessus avec une agilité folle tout en sortant sa dague et la lui planta dans la jambe. L'éclaireur surement assommé s'évanouit et avec sa jambe charcutée il n'irait plus très loin. J'avais envie de l'achever mais le visage ensanglanté du jeune homme que j'avais suivi me préoccupait et je m'approchais de lui.

- Ton visage est plein de sang, je vais le nettoyer rapidement. Au moins pour que ça ne te gêne plus et essayer que ça ne s'infecte pas.

Il ne protesta pas. Je déchirais un morceau du bas de mon t-shirt noir et le mettais en petite boule pour lui éponger délicatement la joue. Ma patience m'impressionnait. Je ne sais si c'était le fait d'avoir une présence tout sauf hostile près de moi après la revenue de mon souvenir trop brutale ou si tout simplement c'était son aura qui faisait cet effet, mais je me sentais sereine malgré le danger qui guettait.

- Je suis Daëlia Nörel. Je viens souvent dans le coin, c'est un peu comme mon refuge. Et toi qui es tu ?
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14.10.12 18:35



Arrivée inattendue au large(Seiko/Ace/?) 925032seikoecr


Le petit lui répliqua un truc, comme quoi il... Il a dit quoi, déjà ? Il y avait sexuel, dedans... Pourquoi c'est le seul mot que j'ai retenu ? Seiko sourit intérieurement. Loin de se sentir nul, sa bêtise le faisait particulièrement rire. Et il était de même pour sa mémoire de poisson rouge. Quoique... Même un ridicule poisson rouge sans cerveau aurait plus de mémoire que lui.
Bref, le petit, donc, commença à péter un petit câble. Oui, bon ok. Il venait de se sauver la vie tout seul. Est-ce que, dans ce cas-là, on se doit la vie à soit-même ? On s'en fiche, de ça ! Pourquoi t'as toujours des questions débiles ?! Ce qui est bizarre, c'est que ma conscience me traite de débile. Contente-toi de penser à ce que tu pense d'habitude : Rien.
Bien, où en était-je ? Ah oui, le petit pétait son câble, comme quoi il faillait courir sinon ils allaient mourir. La petite brune le suivit, et ils partirent en courant. Seiko commença à les suivre, tranquillement, avec l'espoir que les deux autres auraient décapité le méchant avant qu'il arrive. Pourtant, il accéléra le pas, sans s'en rendre compte, peut-être. Et il fini par les rattraper. Il intercepta les paroles de la petite brune :

- Je suis Daëlia Nörel. Je viens souvent dans le coin, c'est un peu comme mon refuge. Et toi qui es tu ?

Il eut un sourire carnassier et se retient de se moquer d'elle. Alors, comme ça, elle s'appelle Daëlia ? Il y a un E et un I, comme dans Seiko. Et apparemment, c'est une SDF qui habite dans la forêt. Bref. Il déclara simplement, avec un sourire horriblement moqueur :

- Je veux bien que tu déchires un peu plus ton t-shirt pour moi.

Il souleva ce qui pouvait ressembler à un sweat. Avec un sourire provocateur. Laissant apparaître une large plaie, à peine cicatrisée. Mais assez pour lui, apparemment. Ouais bon, pour les méchants qui vont arriver, ça, c'est déjà oublié. Et puis, de toute façon, qu'est-ce qu'il aurait fait ? Courir ? Se battre ? Ces mots ne font pas partie du vocabulaire de Seiko.


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17.10.12 14:23
Daëlia… c’est donc ainsi qu’elle se nommait.

Hors d’haleine, Ace D’Ométa donnait toute son énergie dans sa course. Un seul objectif en tête : l’idiot de pirate Aline qui avait eut la bêtise de l’attaquer et qui maintenant prenait la fuite. La peur qui serrait l’estomac d’Ace lui faisait pousser des ailes… petit à petit le jeune garçon gagnait du terrain sur son adversaire.

Oui… Ace D’ Ométa avait peur ! Son passé d’ex-pirate Aline lui criait de rattraper l’homme à la « bannière noir » pour l’empêcher de d’attirer les foudres d’une flotte entière de piraterie sur eux… peut-être était-il paranoïaque… peut-être que trois pauvres fous ne méritaient pas la moindre attention d’une élite de la piraterie… mais Ace avait assez d’expérience, malgré son jeune âge, pour prendre toutes les précautions nécessaires.

Puis la lame de l’une de ses deux dagues chuinta en sortant de son petit fourreau et, en accompagnant l’élancement du corps d’Ace, vint se ficher dans l’arrière de la jambe droite de sa victime, tranchant impitoyablement son muscle arrière. Dans l’incapacité de continuer sa course, l’éclaireur s’effondra au sol et perdit connaissance lorsque que le jeune homme s’affala lourdement sur lui.

L’ex-pirate se releva douloureusement avant d’épousseter son long vêtement taché par le sang de l’homme qui gisait au sol. Le coup du garçon était, contrairement à ce que l’on aurait put penser, d’une très grande précision : Ace n’avait, en aucun cas, eut l’intension de tuer sa cible. Il s’était contenté de lui sectionner les muscles et nerfs nécessaire pour que celui-ci ne puisse plus utiliser sa jambe correctement.

Le jeune homme avait une grande connaissance du corps humain et utilisait cette faculté pour blesser ou immobiliser ses victimes plutôt que de les tuer. Dans ce cas, le marin Aline n’a que très peu de chance de recouvrer un jour l’utilisation de se jambe droite car la blessure qui lui a été infligé est bien trop profonde et dévastatrice pour qu’il s’en remet un jour… D’ailleurs la jeune femme aux long cheveux approchait déjà et Ace aurait mit sa mains à couper qu’elle se serait charger d’abréger les souffrances du pauvre tas de crasse inerte allongé au pied d’Ace. Mais au lieu de ça, elle s’adressa à lui avec une douceur qu’il ne lui aurait pas devinée.

- Ton visage est plein de sang, je vais le nettoyer rapidement. Au moins pour que ça ne te gêne plus et essayer que ça ne s'infecte pas.


Elle déchira alors un moreau de son T-shirt et tamponna délicatement sa joue afin de faire partir le sang qui coulait encore le long de sa joue.
Ah oui c’est vrai ! Ace avait complètement oublié sa blessure occasionné par la flèche, maladroitement tiré, du pirate qui commençait, d’ailleurs, à reprendre connaissance.

- Je suis Daëlia Nörel. Je viens souvent dans le coin, c'est un peu comme mon refuge. Et toi qui es tu ?

Ils se regardèrent un moment, les yeux dans les yeux. Le jeune garçon était soudain déstabilisé… il découvrait une facette de la personnalité de Daëlia, car c’est ainsi qu’elle s’était présenté, que celle-ci avait très bien caché les quelques moments auparavant.

- Je me n…

- Je veux bien que tu déchires un peu plus ton t-shirt pour moi.

Le grand personnage de tout à l’heure était de retour et leur montra une vilaine plaie en cour de cicatrisation… enfin pas tout à fait !

- Quel crétin… toujours à ramener sa fraise celui-là ! Ace avait pensé tellement fort que ses mots sortirent tout seul de sa bouche sans que celui-ci ne s'en rende compte.

Mal à l’aise par ce qu’il venait de dire, le jeune homme toussota et chercha des yeux un moyen de détourner l’attention. Puis le pirate Aline gémit de nouveau et Ace sauta sur l’occasion.

- Je crois que notre ami commence à reprendre ses esprits… Au fait, je me nomme Ace D’ Ometa !
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17.10.12 18:57
Nos regards se croisèrent, il me regarda d'une étrange manière puis finit par répondre;

- Je me no...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que quelqu'un derrière moi l'interrompit.

- Je veux bien que tu déchires un peu plus ton t-shirt pour moi.

Je tournais la tête, exaspérée. Jamais je ne saurais le nom de celui qui se tenait devant moi.
Le grand type, dont je ne savais toujours pas le nom non plus soit dit en passant, se tenait là. Le regard amusé. Une sourire carnassier aux lèvres. Il souleva son habit et dévoila une large cicatrice, pas cicatrisée. Donc une plaie. En mauvais état.
Il me provoquait.
Il me cherchait.
Depuis notre rencontre il cherchait mes limites. Il les avait trouvées. Je sentis la colère monter en moi et avant qu'elle n'explose et que je ne lui saute dessus l'homme que j'étais en train de soigner lança :

- Quel crétin… toujours à ramener sa fraise celui-là !

Sourire intérieur. Il eut tout de suite un petit air gêné et toussota, comme s'il n'avait pas eut l'intention de le prononcer tout haut. Mais il avait raison. Je le vis poser les yeux sur l'éclaireur qu'il avait mis en mauvais état.

- Je crois que notre ami commence à reprendre ses esprits… Au fait, je me nomme Ace D’ Ometa !

Ace D'ometa...
Je me levais et m'approchais du blessé dans le but de lui demander des informations, contenant ma rage et mon envie de sauter sur l'abruti qui avait osé demander que je déchire plus mon t-shirt... Mais ! J'en avais marre de l'appeler, « le grand » « l'abruti » ou « le crétin » au cours de mes pensées (même si tous ces surnoms lui allaient à MER-VEILLE). Oubliant déjà ce que je venais faire près du pirate je m'approchais de l'actuel sans-nom et le pointais du bout de mon index.

- Bon, et toi tu t'appelles comment ?

Je regrettais finalement de lui avoir parlé. Sa réponse me mettrait forcément en rogne et je serais obligé de le frapper. Obligée peut être pas mais c'est ce que mon impulsion me pousserait à faire. Tant pis. Il l'aurait cherché. Et puis si j'arrivais à me calmer ce serait encore mieux, j'arrêterais de perdre mon temps au moins. Je me souvenais brutalement de la vision des bateaux s'approchant de la plage une demi heure plus tôt... Oh non...
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17.10.12 21:06



Arrivée inattendue au large(Seiko/Ace/?) 925032seikoecr


Il tourna la tête. Comme si tout à coup, rien ne pouvait l'atteindre. Son regard s'envola entre les cimes des arbres, dessina une courbe, suivit un arc-en-ciel invisible. Puis son visage se durcit. Il serra les dents. Sa bouche se tordit dans un rictus menaçant. Les mains dans les poches, on ne vit pas qu'il serrait les poings. Son regard se noircit. S'il avait eut des flingues à la place des yeux, quiconque dans un rayon de dix kilomètres se serrait retrouvé avec une balle entre les deux yeux. Les mots, la question de la jeune fille, la petite brune, ne lui parvient même pas aux oreilles. Bien qu'il avait entendu la réflexion du petit encapuchonné, et bien que sa réflexion lui ait arraché un sourire intérieur, il n'y avait pas prêté attention.
Mais là. Là, c'était différent. L'espèce de rage qu'il dégageait était presque palpable. On se serrait attendu à voir une sorte d'aura noire, menaçante et sanglante bondir de son torse et détruire tout sur son passage. Très lentement, il tourna la tête vers la petite brune. Plantant son regard de tueur dans ses prunelles. Ses lèvres bougèrent un peu, son rictus devint plus menaçant. On aurait dit qu'il allait lui cracher sa rage à la figure.
Puis, le vide. Un vide intergalactique. Plus rien, niet, nada. Un trou noir, un blanc. Il respira. Cette bouffé d'air lui fit l'effet d'une gorgée d'eau glaciale. Il ferma les yeux, juste quelques secondes. Et lorsqu'il les rouvrit, il vit la petite brune, et ses prunelles couleur vie. Il pencha la tête sur le côté, lentement. Ses yeux se plissèrent, et il eut un sourire très doux. Il déclara, d'une voix posée, calme, mesurée, assez grave :

- Seiko.

Cet unique mot sonna presque comme une déclaration d'amour, ou un rire d'enfant qui voit tomber des flocons de neige pour la première fois de sa vie. Un grand sourire mature lui englobait le visage dans une bulle de joie de vivre. Il ressemblait à ses hommes jeunes et séduisants, ceux que l'on voit dans les films. Le genre d'homme responsable et consciencieux, qui font partie de ceux qui pèsent leurs mots, qui tournent sept fois leur langue dans leur bouche avant de parler. Il tourna la tête vers l'horizon, on s’attendrait surement à se qu'il sorte une phrase du genre "va, éclaireur ennemis, je ne te hais point."


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23.10.12 11:23
Ace D’ Ométa ne savait pas pourquoi… mais la tension était monté d’un cran !

Le grand antipathique n’avait même pas relevé l’insulte qu’avait, malencontreusement, prononcé Ace à son égard. Par contre, et pour la plus grande surprise de l’ex-pirate, l’homme c’était mit dans tout les états possible et inimaginable lorsque Daëlia Nörel lui demanda son nom : D’abord, il fut agité d’une colère folle qu’il avait peine à contrôler. Ses yeux traduisaient la violence qui le parcourait de tout son long, et plus qu’un état coléreux… il devint soudain très agressif ! Puis celui-ci glissa un mot dans l’oreille de la grande femme ce qui amena au « balafré » un grand sourire satisfait. Ce dernier avait l'air soudain très sûr de lui et toute forme d'animosité avait disparut de son visage, remplacé par un éclat de joie qui rayonnait dans ses yeux.

- Qu’est ce qu’il a bien put lui dire pour que cela lui fasse un tel effet ? Il a surement donné son nom… a moins que ce soit une nouvelle blague de mauvais goût. Peut-importe ! pensa le jeune garçon.

Ace comprit à que point cet homme était aussi fou que détestable… et lunatique en plus de cela.

Le pirate grièvement blessé s’agitait de plus en plus. Et le jeune Ométa redouta du moment où il faudrait l’achever. Ace détestait tuer ! Il détestait ôter la vie d’un homme (car oui… c’est un homme avait tout) qui ne fait que ce qu’on lui a appris depuis tout petit. Ce n’est pas lui qu’il faudrait assassiner ! Ça serait plutôt la Piraterie et ses Codes qu’il faut absolument blâmer.

- Tuez-le ! L’ordre fusa. Même s’il était mal placé pour donner quelques commandements que ce soit, l’ex-pirate Aline ne blêmit pas. Nous avons à-faire à une flotte redoutable, sous le commandement d’un capitaine de renom par ses actes de cruauté extrem et par ses ambitions à l’échelle de sa fureur.

Conscient qu’il avait soudain stoppé la discussion (si on peut appeler ça une discussion) entre les deux protagonistes, Ace prit le temps d’inspirer profondément afin que Daëlia et l’inconnu se concentrent sur lui.

- Je ne saurais vous dire pourquoi ils sont ici mais ce n'est surement pas pour une cause pacifique. De ce fait, nous ne pouvons les ignorer comme nous le faisons depuis tout à l’heure. Je ne sais pas si vous avez très bien compris mais nous sommes passés tout près d’une mort certaine à cause cet éclaireur. Et cela parce que vous négligez le danger qui nous côtoie, avec des chamailleries enfantines !


« enfantines » … le mot ne convenait pas, le jeune homme en était tout-à-fait conscient. Mais la situation lui échappait et ces deux personnages ne s’en rendaient pas compte.

- Nous avons perdu trop de temps, il faut agir ou fuir. Les pirates ne vont pas tarder à remarquer l’absence de l’un des leurs et risquent de partir à sa recherche d’un instant à l’autre. Seuls, nous n’avons aucune chance face à eux, je vous préviens tout de suite !
Daëlia, j’ai crus comprendre que tu connaissais assez bien les environs… connait-tu un endroit où nous serions à l’abri ?

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