Nom entier : Sullivan

Prénom : Marie, Caroline

Surnom : J’ai une tête à avoir des surnoms? xD

Age : 25 ans.

Origine : Mi-alavirienne, mi-terrienne.

Sexe : Une fille, aux dernières nouvelles !

Future Guilde : Les Marchombres, toujours les Marchombres.

Capacités : Excellente danseuse grâce à ma mère, cultivée grâce à mon père et sarcastique grâce à moi même. Je me débrouille plutôt bien avec mon Katana et avec un arc, et il m’arrive de manier les mots comme des armes. Assez bonne cavalière aussi, même si c’est plus par obligation que par autre chose. Euh... La connerie, ça compte en capacité? J'arrive généralement à refermer le clapet des gens qui m'irritent, qui m'insultent ou que je n'aime pas (c'est mal, je sais. Je vais aller en Enfer.) Je peux aussi inventer des jurons super cools! (Euh...) Quand je cuisine (rarement, c'est plutôt Beth qui le fait), je peux soit faire des plats à se taper le c*l par terre soit... Ben. On va dire que je suis une des seules personnes au monde à défier les lois de la physique et de la chimie au point de pouvoir faire brûler l'eau. Je peux aussi me débrouiller pour créer des robes, vu que c'est une partie de mon éducation de danseuse (ooouh, quelle chanceuse. Je me suis fait plus mal avec une aiguille qu'avec des pointes, c'est dire !). On peut dire que j'ai un don inné pour me retrouver dans des ennuis d'un genre intersidéral. Et je chante assez faux pour pouvoir briser des vitres juste avec ma voix, je comprends pas pourquoi ça fait autant rire Emmett. Que dire de plus...? J'ai tendance à m'énerver très vite et pendant assez longtemps. Je peux me mettre en colère le Lundi et il n'est alors pas rare que Beth me retrouve à râler pour la même chose le Mercredi ou le Jeudi...

Qualités : J’ai beaucoup d’humour et je ferais n’importe quoi pour quelqu’un que je considère comme un membre de ma famille. Il semble que j’ai un certain don avec les animaux comme avec les êtres humains, avec lesquels je connecte facilement. J’ai aussi une assez bonne mémoire photographique qui me sert de temps en temps à reconnaitre mes ennemis. Mon frère vous dirait que je dois être née avec le foie d’un Thul : je peux boire, boire, boire sans jamais être pompette ni avoir mal à la tête. Il vous dirait aussi que je suis une petite hargneuse qui fait des blagues limites de temps en temps (il n’a toujours pas digéré le coup de la teinture bleue dans son shampooing...).

Défauts : Il peut m’arriver d’être trop légère, limite «je-m’en-foutiste» dans certaines situations. J’ai aussi tendance à m’emporter facilement et à être un tantinet égoïste, même si je travaille sur ça. Je peux aussi être méchante avec les gens que je n’aime pas, comme je peux être trop gentille avec ceux que j’aime. Et que personne ne s’avise de me dire que je suis petite. Ce serait comme... Chatouiller un dragon. C’est une mauvaise idée, parce que vous êtes croustillants quand vous êtes grillés et que vous avez bon goût avec du ketchup.

Êtes vous nouveau sur les forums en général ? Nope, c’est une mise à jour de mon profil !

Petite description : Je ne suis pas très grande, mesurant un petit mètre soixante. Ma peau est assez pâle, dans le style «fantôme», ce qui fait ressortir mes yeux bleu-gris, mes cheveux châtains tirant sur le roux et mes tâches de rousseur.
Outre mes tatouages, je porte la bague de fiançailles de ma mère à la main droite deux bracelets en argent au poignet gauche et la chevalière de mon père sur une chaîne autour du cou.

Histoire de votre personnage:
Partie 1 : Ne frappe pas à la porte de la Mort. Sonne et barre toi en courant, elle déteste ça.

Pour commencer, ma famille.
Emmett Sullivan. La perfection est un sale boulot, mais il faut bien que quelqu’un se le coltine.
Emmett, c’est mon frère. Basiquement, tu prends le même et tu recommences.‘Fin non, pas le même, on serait mal barrés, mais quasiment.
Em’ est... Bah. Grand. très grand. Mon mètre soixante fait nain à côté de lui. Il m’appelle Gimli, et quand on est ensemble, on nous appelle Laurel et Hardy. Plus que sa taille, sa carrure est impressionnante, c’est à dire qu’il est aussi large que je suis haute, que ses mains sont plus grandes que ma tête et que mes deux cuisses collées sont plus petites que le tour de ses bras. Enfin, ça va avec son boulot : il est quarterback dans l’équipe de football américain de la NYU.
En grand frère attentionné qu’il est, il m’a appris les choses de la vie très tôt...
«Gimlinette, si tu dois retenir une seule chose dans ta vie, c’est celle là, alors ouvre bien grand tes oreilles.
-Em’, j’ai pas que ça à faire ! J’vais être à la bourre en danse et Beth va m’assassiner !
-Okay, je fais court. Heu... Face à des jongleurs, vise toujours les boules.»
J’ai failli mourir de rire ce jour là.

Beth Carnavon. Ma meilleure amie, mon double et aussi ma belle soeur. Ouais, Em’ est un porc. Beth est grande (surprises, surprises) avec de grands yeux verts et des cheveux acajou. Cette fille pourrait faire verdir Barbie de rage. Son motto? «Les femmes bien élevées entrent rarement dans l’Histoire.» Ça la colle tellement à la peau qu’on pourrait se demander si elle l’a pas tatoué sur ses fesses.
Beth et moi nous sommes rencontrées lors des auditions de la Juilliard. Elle passait en section chant et moi, en section danse. Nous étions assises côte à côte dans la salle d’attente d’auditions, une espèce d’énorme hall sinistre et elle a commencé à me parler pour évacuer son stress. Après les auditions (réussies, vous vous doutez bien), nous sommes allées boire un verre avec d’autres futurs camarades de promo pour fêter notre réussite. C’est comme ça que nous sommes devenues amies - amitié scellée par un tee-shirt qu’elle m’a offert. Noir, à manches courtes avec écrit en blanc «Sarcasme. L’un des nombreux services offerts.». Beth a dit que c’était son devoir de prévenir les autres.

Lisbeth Sullivan. Ma môman, et la seule personne à m’appeler «Mon bébé» sans risque de mort immédiate et foudroyante. C’est aussi elle qui m’a donné envie de danser. Papa et elle se sont rencontrés en France pendant un de ses voyages à lui. Elle y vivait car elle dansait et donnait des cours à l’Opéra de Paris, ce qui explique mon prénom français (Camembert power, les gens!). Elle n’a jamais su que Papa n’était pas terrien. Pour elle, il était juste un scientifique qui partait souvent et longtemps en voyage.
De Lisbeth Sullivan, j’ai hérité les cheveux et la complexion, ainsi que le sale caractère. Elle m’a aussi transmis sa passion pour la danse : c’est elle qui m’a acheté mes premiers chaussons et mes premières pointes. Nous sommes retournés à New York pour qu’Emmett et moi puissions étudier là où nous le voulions. Elle était folle de joie en apprenant mon admission.


Aodren Dil’Eymard. C’est mon père, même si je ne porte pas son nom. Vous imaginez la tête des terriens? «Dil’Eymard... Ça sonne pas français, ça, ça vient d’où?» Euh... Ben... Bref.
Papa était un dessinateur qui faisait des allers-retours entre la France et Gwendalavir. Il faisait des recherches et en consignait les résultats dans des livres. Il a fini par rencontrer Maman et il est tombé amoureux d’elle, même s’ils ne se sont jamais mariés.
Quand il me racontait des histoires, il les finissait toujours par «Le génie a ses limites. La folie... C’est une autre histoire.» Ça me faisait rire... Jusqu’à ce que, en allant le voir en Gwendalavir grâce à la passeuse qu’il m’avait crée (il avait d’ailleurs mis des années), je trouve cette phrase écrite sur le mur de son bureau, avec son sang.

Partie 2 : N’ayez pas peur de la Faucheuse. Simplement, faites très, très attention à elle.

-‘Paaaaaa? Paaaapaaaaa?
Oui, moi, Marie Sullivan, j’ai la grâce et la distinction d’un phacochère en période de rut.
-Paaaaaaaaaapaaaaaaaaaaa?
Yep. Il m’a oubliée. Bon, ce n’est que la... Troisième fois? en trois visites. C’est pas comme si j’avais l’habitude.

Je rejetais mes longs cheveux derrière mon dos, remontais mon sac et la lanière de mon katana d’apparat sur mon épaule avant de me diriger vers le bureau du Padre. (Oui, je suis polyglotte à mes heures. Français, anglais, russe et espagnol n’ont aucun secret pour moi. Ou beaucoup, mais je sais pas lesquels pour l’espagnol, mais on s’en fout parce que c’est moche.)
-Papa, ta fille unique et préférée sort de trois heures de danse et elle veut un câlin et une douche !

Je vais lui faire la peur de sa... Tiens, un truc qui brille! J’adore quand ça brille! Je disais quoi déjà? Ah oui, la peur de sa vie. Nan mais, oublier sa propre fille !
En avançant des le couloir, je refis quelques pas de la danse que je venais de pratiquer. Tête droite, dos droit, jambes souples, jeté... Et la chanson dans ma tête...
'Cause if you're not really here
Then the stars don't even matter
Now i'm filled to the top with fear
But it's all just a bunch of matter
'Cause if you're not really here
Then i don't want to be either
I wanna be next to you
Black and gold
Black and gold
Black and gold
Oui, je sais. Fame pour quelqu’un qui est à Juilliard, c’est cliché, mais j’adore cette chanson.
Je poussais la porte du bureau, prête à voir Papa penché au dessus, plongé dans la rédaction d’un passage de son mémoire. Il était effectivement là, mais il n’écrivait pas. Les pages étaient couvertes de rouge et le mur en face éclaboussé. Des mots tracés avec son sang me narguaient... Des mots que je connaissais pour les avoir entendus tous les soirs où il venait me border, de sa propre voix.
«La folie... C’est une autre histoire»

Horrifiée, je reculais, quand un bruit retentit dans le couloir. Le genre de bruit que ferait quelqu’un en s’enfuyant. Je laissais tomber mon sac et courut après l’inconnu. Meilleure idée du monde ! (Mais quelle conne.) Je débouchais dans le jardin, mais il avait disparu. Je me mis en colère et hurlai «Eh, connard ! J’ai peut être l’air d’un poids plume, mais je sais très bien me faire passer pour un ninja!»
Fatal error. Il réapparut et je ne vis jamais le coup arriver. Par contre, je le sentis pendant au moins une semaine après. Pour faire court, il m’a détruite. J’ai suivi le conseil d’Emmett, ce qui m’a donné le temps de dégainer mon sabre, mais vu que c’était un sabre d’apparat, utilisé pour la danse, il n’était pas aiguisé. Je peux vous jurer que je n’avais jamais vu un sabre d’aussi près.
Je tombais.


«Eh, gamine ! Tu comptes dormir toute la journée, ou daigner ouvrir un oeil?
-Clafouti.»

L’inconnu rit. J’ouvris un oeil vitreux, et tout me revint en mémoire. Je bondis du lit et regardais l’inconnu d’un oeil menaçant.
«Qui êtes vous?
-Dis moi plutôt qui tu es!»
J’explosai de rire. Il sourit.
«Tu es Marie, la fille d’Aodren. Je suis Mircea, le fils de son meilleur ami.»

Mircea était grand, assez jeune. Brun, les cheveux assez longs ramenés en queue de cheval sur sa nuque et les yeux bruns pétillants.

«J’avais rendez vous avec ton père, mais quand je suis arrivé, il était mort et tu essayais de faire le ninja dans le jardin.»
Je rougis.
«J’ai trouvé ça rafraîchissant. Et stupide. C’est rare de voir quelqu’un défier un voleur et un tueur comme ça.
-Heureusement que je suis le seul exemplaire de moi, tu aurais beaucoup trop de boulot sinon. Et tu finirais par mourir de rire.
-Ouh, sarcasme. j’aime beaucoup.»

Je m’assis sur le lit et enfilait mes chaussures de danse. Il me regarda d’un air curieux et me suivit jusqu’à ma salle de danse, au sous sol. Je me dirigeai vers le poste à piles que je mis en route. Huit battements... Échauffements...

«Qu’est ce que tu fais?
-Je vis.»

Et je commençais à danser.

Just that girl
The one that's dancing through my mind
Just that girl
The girl that I've been trying to find
Just that girl
As styles and craziest she's a dime
And it's almost like I could see her
She's just that girl

Something happens when you groove
Earth beneath you starts to move
It's so bad I'm looking at you
Cause she's just that girl

Je laissais la voix de Drew Seeley me guider. Face au miroir, je me regardais dans les yeux, légère sur mes jambes. Croiser, tourner en utilisant l’énergie des bras, carpé jeté. Le tout en rythme. Franchement, en y repensant, j’ai géré la fougère.

Fin de la chanson. Je m’arrêtais, à peine essoufflée et entendis Mircea siffler.
«Pas mal, gamine. Okay, vu ton caractère je vais peut être le regretter, mais...»

C’est comme ça que Mircea Basarab devint mon Maître Marchombre. Toutefois, nous avions passé un accord. Les trois ans de ma formation devraient avoir lieu à New York, car je ne voulais pas laisser tomber la danse. Nous cohabitions avec Emmett et Beth dans l’appartement offert par Maman et les parents de Beth. Pendant les vacances, nous retournions en Gwendalavir.
Pour être honnête, ce fut les trois années les plus belles de ma vie.