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Voyage initiatique [Libre (Alice Blanc + Ikaro]
Ikaro Dambre
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Ikaro Dambre
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21.10.15 23:49
C'était le printemps, le soleil réchauffait l'atmosphère encore fraîche. Ikaro marchait paisiblement dans les allées du parc jouxtant le haut mur d'enceinte de l'imposant complexe fortifié.
Cela faisait maintenant six mois qu'il avait "atterri" ici et bien que la vie austère entre les murs de l'abbaye ne lui déplaise pas, il sentait bien que sa convalescence était terminée depuis quelques semaines déjà et que la confrérie ne lui offrait l'asile que par bonté et par égard à ses origines. D'ailleurs, il soupçonnait également un savant calcul politique de la part du maître des lieux ...

Depuis qu'il avait pu rester éveillé plus que quelques heures d'affilées, les rêveurs l'avaient instruit sur les us et coutumes ainsi que l'histoire de Gwendalavir. Après le choc de la découverte de son passage dans une autre réalité, puis son assimilation (ce qui lui prit bien 1 mois) il était avide de connaissances sur son nouvel environnement. Il n'avait aucun souvenir de la façon dont il avait pu se transporter ici, mais une chose était certaine : il était vivant et ceux qui le traquaient avaient visiblement perdu sa trace, du moins l'espérait-il sincèrement et pour toujours.
Bien décidé à saisir cette seconde chance miraculeuse, il avait longtemps réfléchi à ce qu'il pourrait faire de sa vie, avec l'aide des conseils avisés des rêveurs. Son cursus scolaire sur Terre n'avait pas été une franche réussite. Il avait toujours eu des facilités, déconcertantes pour ses professeurs, et avait facilement obtenu son baccalauréat scientifique, mais il ne poursuivit pas ses études, faute de moyens suffisants. Cependant ce niveau d'études s'avérait bien supérieur à la moyenne de la population Gwendalavirienne, ce qui lui ouvrait la porte de professions lettrées. Moyennant un examen auprès de l'Université à Al-Jeit pour valider ses acquis, il pourrait bientôt laisser derrière lui son ancienne existence et vivre enfin dans ce monde qui, étrangement, lui semblait familier.

Cela faisait maintenant deux semaines qu'il s'était ouvert au maître de Fériane de son projet. Celui-ci avait approuvé le choix du jeune homme et, profitant du départ imminent de son assistant pour Al-Jeit, proposa à Ikaro de se joindre à lui pour effectuer le voyage en sécurité, sous la protection d'une escorte, les chemins étant régulièrement mis en coupe par des bandes de brigands.
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Alice Blanc
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Alice Blanc
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25.10.15 12:36
https://ewilan.forumactif.fr/t2489-alice-blanc
Je tapote du bout de mes doigts le bureau sur lequel je suis accoudée. Je laisse errer mon regard  dans la salle où s'entasse livres, feuilles de parchemin et quelques plumes pleines d'encre. Je m'émerveille aussi un instant sur la poussière voletant dans un rayon de lumière. On dirait ta chambre Oui sauf que le chef Rêveur et moi on a pas le même âge Sam'. Mais bon il a l'air occupé le pauvre homme. Cela faisait plusieurs minutes que un des Rêveurs m'a emmené ici, sous la demande du grand manitou. Il voulait me parler il paraît. J'expire l'air de mes poumons. Mais depuis que je suis assise sur cette chaise les secondes me semblent être des heures. Bientôt je suis debout, explorant autant que possible le bureau lumineux. Mes doigts courent sur les tranches des livres qui peuplent l'imposante bibliothèque. Je décrypte chaque titre, essayant de deviner ce qui peut bien se cacher derrière ces couvertures de cuir. Quelques bibelots sont posés de ça et là, donnant un peu de vie au lieu.
Alors que j'effleure la courbe d'une coupe de couleur vive, un raclement de gorge retentit derrière elle. Je m'écarte de la bibliothèque d'un bond en arrière, les deux mains dans le dos. Sur le pas de la porte se tient le chef des Rêveurs qui m'observe derrière ses sourcils broussailleux. Alors que je tente de m'excuser, il me coupe d'un geste de main, et m'invite à m'assoir de nouveau. Ce n'est que quand il est assis face à moi que je brise son interdiction.
-J'aimerai tous à bord vous remercier de m'avoir accueillis ici, et offert où me reposer le temps que je récupère.
-Ce n'est rien. Cela fait parti des habitudes de notre guilde de venir en aide aux voyageurs ayant besoin d'aide.

Et surtout tête en l'air pour certain
-Mais vu ce que vous avez raconté, et que vous êtes maintenant apte de partir d'ici je voulais vous proposer quelque chose. Mon assistant va quitter Fériane pour se rendre à Al-Jeit. Il sera accompagné par un homme que nous avons accueillis pendant quelques mois. Je ne vous cache pas que ce voyage ne sera pas de tous repos, notre pays rencontre quelques temps sombres. Mais cela devrait pas trop mal ce passer. Ikaro sait se défendre. Moi aussi grand père. Du moins au dernière nouvelle. Mais je garde cette remarque pour moi. Je n'aime pas que l'on sache tous sur moi. Et puis comme vous il souhaite découvrir un peu Gwendalavir, vu qu'il n'est pas originaire d'ici. Ce voyage pourra vous permettre de découvrir un peu plus de ce pays, dans une sécurité relative et ainsi atteindre une grande ville.
Je réfléchis quelques instants. Al-Jeit.. Je crois que Myya m'en a déjà parlé lors de notre périple commun. Une ville très importante il paraît. Je pourrait peut être m'habituer à ce quotidien, avant de trouver un moyen de rentrer chez moi. Et puis c'est vrai que pour le moment mes périples en solitaire n'ont pas vraiment porté leur fruit. Je crois qu'on ne peut pas qualifier de réussite ta course poursuite avec ses caravaniers et ta lamentable chute dans cette pente Ca m'apprendra la discrétion lorsqu'on veut piquer de quoi manger après un refus. Je reporte mon attention vers le Rêveur qui attend avec patience ma réponse.
-J'accepte volontiers votre proposition. Le voyage est pour quand ?
-Dans deux jours, au petit matin.

L'homme se lève marquant la fin de l'entretien. Sans attendre, je me lève à mon tour, le remercie d'un vague mouvement de tête et quitte la pièce. Je ne souhaite maintenant qu'une seule chose. Aller dehors, pour me débarrasser de ce sentiment d'étouffement.

C'est un frappement régulier contre ma porte qui me sort de mon sommeil. Pareussement je m'étire, m'habituant à la lueur du petit jour qui se déverse dans la chambre. Je frissonne lorsque mes pieds nus touche le sol froid. Arrivée à la lourde porte de bois, je l'entrouvre passant ma tête entre le mur et le battant. Derrière se trouve un Rêveur qui ne dépasse pas la trentaine. Il reste un instant le poing levé, prêt à frapper de nouveau avant de se reprendre.
-C'est l'heure mademoiselle.
Je ne réponds avec un grognement et le remercie d'un léger signe de tête tous en refermant la porte. Je reste encore quelques secondes dos à la porte, observant la pièce. La nuit me semble trop courte. Je suis rentrée tard dans la nuit, explorant les jardins de Fériane, ne pouvant aller courir dans les alentours. Aller sœurette on se bouge, tu vas être en retard  Oui oui je sais.  Après un rapide débarbouillement à l'eau froide, je démêle mon épaisse chevelure avec mes doigts. J'inspecte la couleur. Elle semble encore tenir le coup. Je n'ai absolument pas hâte de voir le bleu virer au verdâtre puis jaune. Je grimace d'avance. Hop hop miss ! J'ignore la remarque de Samuel, mais troque malgré tous mon t-shirt trop grand contre la tenu masculine  qu'à pu me trouver les Rêveurs lors de mon réveil. Ceci fait, je quitte en vitesse la pièce, mon inséparable sacoche à l'épaule. En trottinant je longe les couloirs, zigzaguant entre ceux que je croise. Finalement j'arrive dans la cour. Je suis peut être pas autant qu'en retard que je le pensais.

Spoiler:
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Ikaro Dambre
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Ikaro Dambre
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29.10.15 0:12
Ikaro regagnait la cour intérieure et vit que les préparatifs du départ touchaient à leur fin. Pour sa part, le peu d'effets personnel qu'il avait en sa possession aurait pu tenir dans le sac à main d'une bimbo : sa veste avait été lacérée par les chiens, son jean et son T-shirt ravagés, tachés de sang, bref, tout était naze.
Par chance, Fériane avait visiblement la fâcheuse habitude de recueillir les gens dans cette situation et possédait un stock de vêtements suffisant pour rééquiper les pauvres bougres en déveine. Aussi, Ikaro avait-il opté pour une tenue légère, quoique assez chaude pour ce début de printemps où les gelées matinales n'étaient par rares : un saroual noir et une chemise de lin à col mao bordeaux, une paire de bottes en cuir souple et un grand manteau long, en cuir également, à large col. Le Maître des lieux lui avait aussi fortement conseillé de se munir d'une arme :
- La vie en Gwendalavir est bien moins sûre que dans votre monde d'origine, et les routes sont peu sûres ces derniers temps. Même si cela n'est pas dans vos moeurs, je ne saurais trop vous recommander cette précaution.
Bien que réticent, car peu habitué, Ikaro y consentit cependant. Après avoir passé en revue l'arsenal relativement impressionnant pour une communauté d'hommes de paix, son choix se porta sur un sabre assez semblable à un katana. Il était bien équilibré et sa lame damassée était fort belle, témoignant de la maîtrise de son forgeron. Assez naturellement, Ikaro s'en équipa, à la manière des Samouraï japonais. Il avait étudié un peu au japon, lors d'un séjour quelques années auparavant et avait été fort impressionné par leur art.
Dans la basse-cour, une dizaine de chevaux piaffaient d'impatience. Cinq d'entre eux portaient déjà leurs cavaliers : des Thüls, guerriers impressionnants de muscles et d'armement. Apparemment, il ne fallait pas lésiner sur la valeur de l'escorte et Ikaro se sentit plutôt rassuré d'être protégé par de tels colosses, quoique le déploiement de ces hommes suggérait un danger potentiel à voyager. L'assistant du Supérieur se tenait non loin, s'entretenant avec ses pairs. Ikaro l'avait croisé à plusieurs reprises et l’appréciait.
Il atteint l'attroupement, saluant par la même occasion les personnes présentes et s'approcha du cheval qui lui avait été attribué. Il avait belle allure. Ikaro lui flatta l’encolure et examina son harnachement. Tout avait l'air en ordre.
- Bon, tu vas être un brave cheval et me transporter sans faillir, lui murmura-t'il à l'oreille.
A vrai dire, il n'était pas expert en la matière. Il était bien déjà monté à cheval, mais cette expérience n'avait rien à voir avec le périple qui l'attendait. Cependant il s'agissait du moyen de transport le plus pratique en ce monde et il devrait s'y habituer. Deux autres chevaux étaient affectés au transport des vivres et autres ustensiles utiles pour le trajet. Un dernier demeurait sans cavalier apparent.
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Alice Blanc
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29.10.15 21:42
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Tu es la dernière. Je ralentis mon allure, marchant maintenant dans la terre battue de la cour. J'observe le groupe qui se tient à quelques mètres de là. Quelques Rêveurs s'entretiennent entre eux. L'assistant doit se trouver avec eux, recevant les dernières instructions. Un peu plus loin, il y a plusieurs hommes se tenant au côté de chevaux sellés, prêts à partir. Plus je m'approche, plus je me sens minuscule. Bon j'ai compris depuis longtemps que je dépasserai rarement les différentes personnes qui m'entourent. Mais ceux-là... Ce sont cinq véritables colosses qui baladent avec facilité des armes aussi lourdes que moi : des haches, des larges épées, et quelques poignards. Tous un attirail qui coupe, écrase, qui tue... Ce sont de véritables tanks. Je me rappel des mots du chef des Rêveurs. Les routes sont dangereuses. Mais qui sont les fous qui voudraient se battre contre ces mini-Hulks. Ils ne sont pas verts. Attend, attend Sam' on a pas encore tous vu. Je ne peux m'empêcher de sourire lorsque le rire clair de mon frère résonne.

Alors que mes yeux s'attardent encore par moment sur ces géants, cherchant ce qui peut les différencier entre eux, j'arrive finalement à un cheval. Je me stoppe net, le nez presque dans ses poils. Je lève la tête. Lui aussi il est grand. Tu les a prévenu que la dernière fois que tu as monté c'était lorsque tu avais dix ans ?. Je ne prête pas attention à la voix de Samuel. Je regarde une dernière fois autour de moi, cherchant un quelconque chariot, n'importe quoi. Mais non, il ne reste que ce cheval qui reste tranquillement sur place. Je fuis les regards curieux, reportant mon attention sur ce qui se trouve devant moi. Mes souvenirs lorsque ma mère m'a amené à ce centre équestre, voulant voir si le contact avec un animal allait me calmer sont très flous. Mais je n'ai pas oublié le sentiment de tranquillité que dégage ces chevaux. Du moins au début. Lentement je tends la main, effleurant du bout des doigts l'encolure de l'animal. Je souris face à la sensation. Peu à peu je m'enhardis, posant mes deux mains, jouant presque avec l'épaisse crinière. Je sursaute légèrement lorsque le cheval s'ébroue, et tourne sa tête vers moi. Son œil sombre m'observe. Je caresse le velours de ses naseaux, sentant la chaleur de son souffle.
-Bonjours toi.. On va devoir faire un bout de chemin ensemble. Je m'excuse d'avance, je n'ai que peu pratiqué l'équitation. Mais je sens que je vais devoir m'y mettre sérieusement si je veux économiser mes pieds. Je lui murmure à l'oreille. J'accroche ça là, ok ?

Il n'est pas si grand que ça finalement. En quelques gestes j'arrive à coincer ma sacoche à l'arrière de ma selle. Soudain le signal de départ est donné, mes compagnons de route se mettent en selle. J'observe un bref instant les gens se mettre en selle, avant que j'entende la voix de Samuel résonner à mon oreille, légèrement moqueuse.
Il est temps pour toi de faire pareil soeurette. Il reprend un peu de sérieux. Allez courage, tu peux le faire.
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Ikaro Dambre
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01.11.15 16:08
Ikaro finissait son inspection lorsque la voix claire de l'Assistant annonça le départ :
- En selle! Mes amis, l'aventure nous attend !
Lestement, Ikaro grimpe sur sa selle. L'animal ne broncha pas. De sa position en hauteur, il fit un rapide tour d'horizon. Ses yeux stoppèrent sur le cheval qui était encore sans cavalier une minute plus tôt et qui portait désormais une jeune fille, qu'il n'avait absolument pas vue jusqu'à présent.
Sa présence lui parut un peu incongrue au milieu de tous ces hommes, car il n'avait vu aucune trace d'une présence féminine dans l'enceinte de Fériane. Elle avait l'air relativement jeune, il ne lui donnait pas 20 ans. Vu sa façon de monter, en comparaison avec les guerriers qui les accompagnaient, elle n'en avait pas plus l'habitude que lui. Distraitement, il nota qu'elle avait un léger caractère eurasien, qu'il n'avait pas remarqué chez les personnes qu'il avait croisées depuis son arrivée en Gwendalavir.

L'assistant s'approcha d'Ikaro. Il avait capté son regard.
- Voici Alice, mon garçon, dit-il en saluant la jeune fille, comme toi, elle est une de nos hôtes temporaires et doit elle aussi se rendre à Al-Jeit. Il fit un grand sourire. Du coup, nous ferons un tir groupé.
Allez, allons-y !


L'Assistant talonna sa monture et comme un seul homme, la troupe des Thüls s'ébranla, deux d'entre eux tenaient les chevaux de bât par la bride. Ikaro lança son cheval à la suite, non sans un regard à Alice, afin de s'assurer de sa stabilité. Le soleil réchauffait l'atmosphère et la journée promettait d'être belle.
Ils s'enfoncèrent rapidement dans la forêt. Le cadre était agréable. Les Thüls n'étaient guère causants et la matinée se déroula dans un silence quasi-religieux, seulement ponctué de quelques ordres lancés par le chef du détachement de guerriers et la réponse, courte, de l'un ou l'autre des guerriers. L'Assistant ne s'adressait que rarement au guerrier, et restait le plus souvent perdu dans ses pensées, sauf pour préciser de loin en loin à Akiro et visiblement à la jeune fille aussi, telle essence d'arbre, ou plante utile, ce que confirmait généralement le chef Thül d'un grognement. Akiro, pour sa part, goutait à la tranquillité apparente de ce début de voyage.
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Alice Blanc
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Alice Blanc
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27.11.15 17:01
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Inconsciemment mes lèvres se tordent d'une moue alors que j'observe le cheval dans son ensemble. Le grand moment est arrivé ! Je peux tous à fait sentir l'ironie dans la voix de Sam'. Rigole, rigole. C'est pas ça qui va m'arrêter. Tu n'as pas le choix de toute façon. Il faut que tu monte sur ce canasson. Cheval. On dit un cheval. « C'est la même chose. Non. Tu ne le respecte pas. Depuis quand on doit respecter les animaux ? Depuis que je l'ai décidé, et que je vais passer plusieurs jours sur ce cheval. Je préfère mettre toute mes chances de mon côté. En tous cas princesse regarde un peu où tu es. Je reprends soudainement contact avec la réalité. Je suis plus à côté de mon cheval, mais dessus. Quelques lointaines habitudes se sont mises en place. Mes pieds sont dans mes étriers, mon dos est droit, je tiens grossièrement les rênes entre mes doigts. L'animal reste calme sous la selle, seul l'agitation de ses oreilles montre l'attention qu'il porte sur ce qui l'entoure.
Je regarde autour de moi, comme si cela allait m'aider à comprendre comment je me suis retrouver là, lorsque je croise le regard d'un des hommes du convoi. Il n'est pas de ces géants qui nous accompagne. On pourrait dire qu'il est « normal ». Et pas plus cavalier que moi. L'assistant est vers lui alors que tous le monde se met en branle. Finalement notre petit groupe se met en route. Je décide de me mettre à l'arrière, juste devant un géant qui ferme la marche. Il ne semble pas disposé à discuter. Très bien ! J'ai bien assez avec mon frère.

Bientôt les claquements des sabots sur le sol pavé est remplacé par un bruit plus doux, plus atténué lorsque nous laissons derrière nous l'enceinte de Fériane. J'inspire avec bonheur l'odeur de l’extérieur. Rapidement nous quittons les pistes à travers les étendues d'herbe pour les bois. Je laisse peu à peu mon corps suivre le rythme tranquille de mon cheval, profitant du spectacle qui m'entoure. Et le silence du convoi est d'autant plus propice à l'observation. Par moment le soleil perce les feuillages pour jouer avec l'ombre qui nous entoure et le percer d'éclats de lumière. J'ai compris que Gwendalavir, est bien plus propice à observer les espèces qui l'habitent. Pendant de longues minutes je cherche à voir quelques animaux avant d'abandonner. Tu n'es pas patiente. Tu sais très bien que cache-cache n'a jamais été mon fort. C'est sur, je me rappel.. Chut ! Je coupe Samuel pour écouter l'assistant qui fait quelques explications sur ce qui nous entoure. Je l’écoute avec attention, appréciant toujours d'éclaircir les mystères de ce monde.

Les ombres s'allongent peu à peu, rendant les lieux de plus en plus sinistres. Il fera bientôt nuit noir. Finalement le convoi se stoppe. Je me laisse glisser lentement de mon cheval. Les douleurs sourdes au niveau de mes cuisses et mes fesses me font réaliser du nombre d'heures qu'on a voyagé. Et demain ça recommence ! Ne commence pas à te plaindre ! Écoute. Je tourne la tête vers l'assistant qui semble distribuer les taches. Je m'avance de quelques pas, ma main sur la bride de ma monture qui me suit docilement. Tous semble avoir une chose à faire lorsque j'arrive vers lui. Il me remarque à ce moment là, semble réfléchir quelques instants avant de déclarer dans un sourire.
-Tiens Alice, occupez vous des chevaux. Vous y arriverez ?
C'est vrai que je n'ai jamais fais de camping. Il vaut mieux oui.
-Oui oui, je m'occupe d'eux.
Du coin d’œil j'avise là où les autres bêtes sont, et m'y dirige après un dernier sourire à l'assistant.
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