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A la recherche du Raïs malade [Partie 1][Privé]
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Esrin Ilïen
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Esrin Ilïen
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20.11.16 13:27
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A la recherche du Raïs malade - Partie 1


Al-Jeit commençait doucement à entamer sa vie nocturne, le soleil daignant éclairer plus longtemps les gracieuses tours de la capitale. Malgré la nuit qui approchait, l'activité dans la cité ne faiblissait pas. Les marchands sur la place centrale continuaient leurs affaires, souhaitant profiter de clients fatigués et moins enclins à négocier, suggérant des réductions fictives sur leurs produits. Les gardes ne réduisaient pas leur surveillance, car le soir attirait des individus chapardeurs ou des fauteurs de trouble légèrement enclins à l'alcool. Et encore, nous n'étions pas à Al-Far ou Al-Chen.

Esrin savourait la senteur des épices venues d'autres mondes, le vent frais qui passait entre les rues, la mélodie des cris des marchands, des oiseaux exotiques ou encore des marteaux dans les forges. C'était le moment de la journée qu'il préférait, quand le jour laissait place à la nuit, quand les bien-pensants laissaient place aux bien-vivants. Le guerrier parcourait la place principale, insensible aux altercations des marchands et aux discours des philosophes. Quelques personnes se retournaient sur son passage, intrigués par sa longue capuche qui cachait son visage, mais lui n'en avait cure. De toute façon, il ne les voyait pas.

Il disposait de trois jours de congés, bien mérités, avant de repartir pour une nouvelle mission, qui ne motivait pas particulièrement le légionnaire. Il devait se rendre au royaume Raïs, des informations indiquaient qu'un mercenaire du chaos s'y était réfugié, avec un groupe de rebelles humains. Bien entendu, les marchombres étaient trop occupés pour envoyer l'un des leurs, donc on avait donné une nouvelle fois le sale boulot à la Légion. Et la Légion l'avait confié à Esrin. Encore une mission qui l'éloignait de sa quête principale, de ses parents. C'est dans cet état d'esprit que le guerrier était parti pour passer une soirée sous le signe de l'alcool et du réconfort, pour essayer de se remonter le moral. Même s'il savait bien que ce n'était qu'illusoire.

Esrin connaissait bien Al-Jeit, chaque rue avait ses propres sons et odeurs, chaque place respirait un air différent. Il avait choisi de se rendre au Chevalier qui gondole, taverne aussi célèbre que la capitale elle-même. C'est là qu'ils servaient la meilleure bière de tout l'empire, et l'odeur à l'intérieur était supportable, contrairement aux bouisbouis des quartiers moins fréquentables de la ville. La qualité d'un établissement de ce genre pour Esrin se résumait à son odeur, qui ne devait pas être trop agressive, ou encore au niveau sonore dans la salle principale. Parfois il y remédiait lui-même. Boire une bonne bière, avec du bon coureur grillé, devait obligatoirement se faire dans un calme respectueux pour Esrin.

Heureusement, il n'avait pas ce problème au Chevalier qui gondole. Rentrant dans l'établissement, déjà très fréquenté à cette heure, il prit un instant pour profiter de la bonne odeur de viande et d'alcool. Son ventre lui rappelait sa faim et il décidait de s'assoir à une table libre au fond de la salle. C'était le seul endroit où il n'y avait pas de rires qui retentissaient ou d'odeur de sueur. Esrin appréciait de ne pas être dérangé durant son repas. A la senteur du parfum de lavande habituel de la serveuse, il l'interpella.

 - Bonjour Dalia, tu respires la bonne humeur comme toujours ! Tu peux me faire l'habituel, pinte et coureur bien cuit ? Merci.

Le guerrier avait ses petites habitudes, et il lui fallait une viande cuite à la perfection et une bière pas trop froide, car il était sensible du palais. Remerciant la serveuse, il commençait son repas tout en écoutant les discuter autour de lui. C'était dingue tout ce qu'on pouvait apprendre dans une taverne avec une ouïe fine comme la sienne. Intel avait une livraison d'épices à réceptionner le lendemain et il manquait de main d’œuvre, une autre avait trompé son mari et s'en vantait à un groupe de badauds, un client qui essayait de négocier le prix de son repas auprès du tavernier... C'est avec un sourire que le légionnaire prit une bonne lampée de bière, ne sachant pas où cette soirée le mènerait.  
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20.11.16 15:33
Luned marchait d'un pas léger vers Le Chevalier qui Gondole; auberge connue pour servir la plus large variété de bière de toute la capitale (voir même de tout l'Empire) et pour sa clientèle principalement constituée de Chevaliers assoiffés ,et affamés, qui finissaient souvent la soirée à gondoler en beuglant des chansons plus ou moins paillardes. Ce qui avait sans doute donné le nom de l'établissement.
A moins que ce ne fût le nom qui eût rameuter la clientèle soucieuse de respecter l'image de l'auberge ?
Toujours était-il que la nourriture y était plus que correcte et qu'ils avaient reçus dans la matinée une cargaison de bière frontaliére; ce qui était assez exceptionnel il fallait le dire.
Cela faisait des années que Luned n'avait pût  en boire. Depuis son départ de chez ses tuteurs en fait...
Elle mourait d'envie de retrouver les saveurs de ses origines. Ce soir elle allait donc savourer sa boisson et si il se réveillait que le patron avait choisit de la pisse de chat... Il entendrait parler d'elle...
En s'engouffrant dans l'auberge; encore calme pour l'heure, la jeune apprentie marchombre s'attira quelque regard surpris et intrigués. Avec sa taille menue et l'absence d'armure ou d'arme ostentatoire,la jeune demoiselle ne correspondait pas exactement au portrait type des clients (plus souvent dans le genre très grands avec une grosse armure et une très grosse arme; des gentils bourrins) elle laissait derrière elle une odeur de lavande plus subtile et travaillée que les serveuses, sans doute par la qualité supérieures du savon qu'utilisait la jeune marchombre et l'alliance heureuse; bien que très subtile; avec un parfum de brise du soir évoquant le grisant de la liberté et des rêves dans les étoiles. Les regards ne dérangèrent pas la jeune fille qui se glissât au fond de la salle plus calme et moins odorante.
Il y avait déjà un homme encapuchonné qui occupait une table devant un rôti de coureur et une pinte de bière. Passant à coté de lui sans faire un bruit elle pris place à une table voisine et attendit que la serveuse prenne sa commande.
Une pinte bien fraîche de bière frontalière ! Et sans trop de mousse! Merci
La serveuse haussât les sourcils bien hauts, la petite chose aux grands yeux gris pétillants qu'elle avait devant elle voulait une bière frontaliére ?! Même la plus douce de ces bières était très forte comparées à celles faites dans le Sud. Elle ouvrait la bouche pour prévenir la jeune fille qui l’interrompit aussi sec.
Si je veux une bière frontalière vous m'en servez une je sais ce que je risque 

Les mots avaient été prononcés sans animosité aucune; et accompagnés d'un charmant sourire; mais il était clair que la jeune fille ne souffrait aucune remarque et qu'elle attendait sa bière de pied ferme. Bien fraîche. Et assez vite. Merci.
La serveuse se détournat, aprés tout si elle finissait sous la table et dans son vomi tant pis pour elle!

La bière arriva assez vite; cérémonieusement la marchombre la porta à ses lèvres et... RAAAHH c'était bon!!! Elle avait oublié comment ça pouvait arracher! Et encore ce n'était pas la plus forte. Rien de tout ceci ne se vit dans son attitude ou sur son joli visage qui affichait simplement un air ravi et satisfait.
Elle allait sans doute en reprendre une pinte ou deux aprés celle-là.
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20.11.16 20:11
La nuit tombait doucement sur Al-Jet, et les rues se vidaient peu à peu de l'habituel effervescence de couleurs et de senteurs différentes qu'elles abritaient en leurs seins durant la journée. Le ciel devenait chaque minutes de plus en plus ténébreux, et seule deux ou trois étoiles parvenaient à percer l'épaisse couche nuageuse qui avait élu domicile chez les astres. L'heure et l'ambiance parfaite pour le crime, aurai dit certains peureux. Cependant, si Edelwein se trouvait être dehors par cette soirée pluvieuse, ce n'était aucunement pour commettre un quelconque assassinat et causer la tristesse d'une famille entière. Il faisait doux et humide, elle avait passer une bonne journée et elle était bien, elle n'avait vraiment pas envie de se retrouver avec du sang sur les mains ce soir la. Et devoir fuir gardes et marchombres, accessoirement.
A ce moment précis, dans cette rue précise, il y avait une mendiante-ou un mendiant, impossible de percevoir un charme féminin sous cette masse de saleté- qui tous les jours agressait les passants pour recevoir de quoi vivre. Il agrippait depuis plus de cinq minutes la jolie demoiselle, surement pour lui réclamer de l'argent ou autre. Avec peint sur le visage un air de profond dégoût, la jeune femme souleva les pans de sa lourde cape de velours noir, et lança son pied dans la mâchoire du mendiant. Ce fut avec délectation qu'elle entendit le bruit des os se briser sous le choc. Les deux ou trois passants qui se trouvait dans les parages la regardèrent ayant l'air choqué, tandis que l'homme reculait aussi rapidement que ses deux misérables jambes le lui permettaient, sous le regard froid et calculateur de la mercenaire.
 
N'ayant strictement rien à faire, la jeune fille décida de se rendre dans une taverne. Mais pas n'importe qu'elle taverne pouilleuse qu'on pouvait trouver à chaque coins de rues et ou les plats avait autant de gout que de l'herbe, pour ne pas dire de bouse, mais LA Taverne. Avec un T majuscule. Le Chevalier qui gondole. Cette Taverne dont la renommé était mondiale, connue pour ses bons plats, sa bonne bière et ses jolie petites serveuse. Même si la jeune fille était plus intéressé par les hommes et qu'elle ne buvait que du vin. Les repas restait excellent, bien sur!
D'une démarche gracieuse et souple, la jeune Mercenaire se dirigea vers la place principale de la grande ville. D'ici, elle n'eut qu'a prendre le plus grand chemin, une rue très commerciale, et se retrouva face à l'entrée. Elle aurai énormément appréciée fracturer une fenêtre et faire une entrée discrète, mais vu le nombre de personnes, c'était impossible.
Arrivée devant la porte, il lui sembla entendre des brides de discussion animées et de rire. L'ambiance, dans cette établissement, était drôlement joyeuse! Peut-être que la commande de bière Frontalière que la taverne avait reçu dans la journée aidait les circonstances.

S'attendant parfaitement bien au rumeurs du genre "mais qu'est ce que cette gamines vient faire la?" ou encore "Vous avez vu ses mains et sa cape? C'est une gosse de riche, c'est sur!" qui suivraient son passage, la belle mercenaire pénétra dans la sale, le visage impénétrable, ne reflétant aucune émotion. Elle s'avança doucement, laissant sur son passage des effluves de fraîcheur. Elle sentait les regards posés sur elle, mais ni prêtait guerre attention. Elle alla s'asseoir tout au fond, une table à côté d'une petite brune qui buvait de la bière frontalière. Cette jeune fille lui rappelait désagréablement la frontalière blonde rencontrée dans une autre taverne. Sans prêter attention d'avantage à celle ce, elle commanda sa boisson, à savoir une coupe de vin (rouge, toujours). La serveuse sembla surprise, mais le regard glacial de la rousse l'en dissuada de se questionner d'avantage. Adoptant de façade l'air de quelqu'un qui réfléchit intensément, elle croisa ses mains en dessus de son menton et attendit sa commande.  
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Esrin Ilïen
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Esrin Ilïen
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21.11.16 15:43
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Une bière bien fraiche, rien de tel pour revigorer un homme. Elle était digne de la réputation de la taverne, goûteuse et douce en bouche. Un vrai régal pour les papilles d'Esrin, et ne parlons pas de la viande de coureur, cuite à la perfection. Il sentait l'effet de l'alcool commencer doucement à l'engourdir, et il en était satisfait. Il voulait ne plus avoir à penser à cette fichue mission. Ni à ses parents. Le guerrier souhaitait simplement se détendre, profiter de l'instant et se repaitre de cette bonne viande. Quand sa pinte était vide, il fit signe à la serveuse qui se fit un plaisir de le resservir. Esrin était un client fidèle à l'établissement. En même temps il ne savait pas vraiment quoi faire de sa solde de légionnaire. Il n'avait pas besoin de maison, il était logé par la Légion, ni d'armes, elles aussi fournies et encore moins de cheval.

Une forte odeur de lavande l'interpella. Dalia en avait rajouté une couche ? Ah non, le parfum était différent, d'une facture plus noble et plus sophistiquée. Peut-être une création faël, ou bien marchombre. Son, ou sa, propriétaire s'approchait du fond de la salle où se trouvait le légionnaire, d'un pas léger qui se voulait discret. Cette manière de se déplacer rappelait à Esrin celle des marchombres. Il ou elle s'installa à la table voisine. Esrin se désintéressa de la personne et continua à savourer son repas. Son parfum était supportable, donc elle ne le dérangeait pas. Et elle n'avait pas l'air très encline à l'alco...

 - Une pinte bien fraîche de bière frontalière ! Et sans trop de mousse ! Merci

Si Esrin possédait encore un sourcil, celui-ci serait actuellement bien haut. Comme quoi, il ne fallait pas se fier toujours aux odeu... aux apparences pardon. Une pinte de bière frontalière, rien que ça. Une des bières les plus fortes proposées par l'établissement. Il ne pensait pas qu'un marchombre pouvait en boire un jour. Mais bon, rien ne pouvait plus surprendre e légionnaire, donc pourquoi pas. Il y eut un petit moment de flottement, certainement que la serveuse était surprise par la commande.

 - Si je veux une bière frontalière vous m'en servez une je sais ce que je risque

Eh bien, c'est qu'elle avait du caractère la marchombre. Un sourire étira la bouche du guerrier, commençant à deviner une soirée des plus amusante. Il n'avait jamais vu de marchombre bourré. Prenant de nouveau une bonne gorgée de sa propre pinte, savourant le liquide frais traversant son corps, il se demandait s'il ne reprendrait pas un peu de coureur. Il n'avait pas particulièrement faim, mais la viande était vraiment délicieuse. Sa commande effectuée, il continua d'analyser son environnement. Sa voisine buvait en silence sa bière, plutôt rapidement au goût du légionnaire. Un léger craquement l'interpella soudain, il venait de la chaise de la marchombre. Le bruit ressemblait dangereusement à du bois qui risque de casser. Avec un sourire il se tourna vers elle pour l'avertir.

 - Mademoiselle, excusez-moi, mais vous devriez changer de chaise. Celle-ci risque de casser bientôt.

Reprenant son repas, Esrin fut surprit par une nouvelle odeur s'approchant. Un léger silence s'était d'ailleurs installé. Étrange. Se concentrant, il trouvait l'odeur plutôt fraiche. Un parfum très complexe, propre à une partie de la population riche, voire très riche. Ce qui interpella encore plus le légionnaire, c'était la démarche de la personne. Moins discrète que la marchombre, elle avait tout de même l'air d'avoir l'habitude de se déplacer discrètement. Peut-être une apprentie. C'était la soirée de la guilde dit-donc !

Allant s'assoir la table à côté de la voisine d'Esrin, donc deux tables plus loin que celui-ci, elle commanda un verre de vin rouge. Ce qui fit sourire le guerrier une nouvelle fois. Peu de personnes osaient boire du vin rouge dans une taverne. Décidément, cette soirée s'annonçait de plus en plus amusante.

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21.11.16 17:53
Luned voguait sur les eaux troubles de ses souvenirs; des moments heureux, d'autres amers tous lui revenaient fugacement en mémoire comme des restes d'épaves englouties dans les abysses depuis longtemps, que la mer ramenait un soir de tempêtes couverts d'écumes; ternis et presque  ireconnaisable et pourtant familiers.
Mais avant que l'on soit sûr de leurs natures; de pouvoir les replacer avec exactitude une vague venait les ramener au creux des abysses.
C'était un peu frustrant. Beaucoup en fait...
Elle reprenait une gorgée de bière. Lorsque son voisin; jusque là très discret lui adressa la parole un sourire aux lèvres. 
 - Mademoiselle, excusez-moi, mais vous devriez changer de chaise. Celle-ci risque de casser bientôt. 

Et manqua de peu de se prendre en pleine face le retour de bâton (en acier trempé de bâton. Avec des pics bien pointus au bout. ) de la part d'une marchombre, doublée d'une frontalière, vexée qui sur le coup a surtout crut que l'encapuchonné insinué avec une subtilité digne des habitués de l'établissement (autrement dit AUCUNE) qu'elle était en surpoids au point de faire casser la chaise. 
Ce qui était drôlement gonflé vu que Luned tenait plus des adjectifs "menue"; "svelte" ou encore "a besoin de se remplumer" plutôt que "enrobée"; "ronde" ou "potelée".
 En plus après un rapide examen il se révéla que son voisin ne pouvait rien voir avec le bandeau qu'il portait sur les yeux. Ce qui rendait le commentaire encore plus gratuit et malvenu.
Jamais le légionnaire ne sut que la foudre avait manqué de peu de le foudroyer sur place et de lui octroyer un séjour long; très très long à l'infirmerie.
La jeune marchombre s’apprêtait à lui apprendre la politesse; lorsque sa chaise craquât. Et la lumière se fit dans son esprit.
Ah ben ok c'était ça!Ben en fait c'était gentil. Elle retrouva vite son calme. 
Echangat  la chaise dangereusement bruyante avec celle vide de la table voisine et lançât un merci chaleureux à son voisin à l'ouïe très fine et retourna à sa bière.
Elle allait replonger dans sa pêche d'épaves lorsqu'une nouvelle cliente entra dans la taverne et quelle cliente! 
Longue chevelure rousse; cape de velours d'excellente facture; limite luxueuse; elle se déplaçait comme une marchombre; ce fut ça qui attira l'attention de la jeune marchombre même si elle n'en montrait rien"Une  autre marchombre ? Comme moi ? Décidément ils ont leur lot de clientes originales ce soir!".
Néanmoins quelque chose dans l'attitude de la rouquine la dérangeait; c'était indéfinissable mais sa présence la mettait instinctivement sur la défensive.
Elle prit place sur la chaise échangée quelques instants plutôt et commenda... du vin rouge.
Luned ne put s’empêcher de pouffer; décidément il semblait qu'elle ne savait pas où elle mettait les pieds. Si Le chevalier qui gondole avait une très large gamme de bières et d'eau de vie pour ce qui était du vin; il pouvait plus facilement être qualifié d’infâme piquette immonde que de vin.
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21.11.16 19:12
Le calme qui c'était fait dans la salle avait cessé dès que la jeune demoiselle était sortie du champ de vision de ses messieurs. Les rires et les discussions avaient repris, et il sembla à Edelwein que les hommes avaient légèrement augmenté le volume sonore. Elle fit une grimace de douleur, bien exagérée. Bien que son ouïe soit fine, elle ne percevait pas tous les moindres bruits, et ce n'était pas si douloureux. Mais la compagnie de ces gens lui était peu agréable, et elle tenait a montrer son léger mécontentement. Lorsque sa boisson arrivât, elle fit un geste négligent de la main pour renvoyer la serveuse. Celle ci, offusquée, claqua des talons et décida de ne plus s'approcher de cette table. Qui était cette gamine, surement pas majeure, qui se permettait de renvoyer les gens comme cela?

Alors qu'elle concentrait son regard sur le liquide rouge sang, un léger rire se fit entendre de la table voisine. LA jeune rousse se retourna sur sa chaise afin de dévisager la personne qui était à l'origine de se bruit peu gracieux. C'était la même jeune femme qui buvait, mais la proximité des deux tables lui permit de pousser la description que "elle était brune". En effet, la demoiselle était brune, quelque mélange de couleur châtains plus ou moins foncées. Elle avait de petit yeux, d'une jolie couleur grise, et on ne pouvait qualifier cette personne force brut. On pouvait deviner quelques muscles finement dessinés, sous le cuir des ses vêtements, mais à part ça... Elle était plutôt petite, fine voir maigre, et ses traits étaient gracieusement tracés sur son visage fin. Une douillette, pouvait dire quelques idiots. Mais Edelwein connaissait ce genre de stature. Un maintient droit et souple, de la discrétion, cette jeune demoiselle devait surement être une marchombre. Il fallait absolument qu'elle fasse attention. Mais, n'ayant pas envie de passer se discret affront sous silence, la jeune Mercenaire déclara, en arquant un sourcil (mimique travaillée maint fois devant le miroir) d'une voix calme et doucereuse.

-Peut être avez vous un commentaire intelligent à annoncer, ou alors vos rires sont du à un certain... Manque profond de capacités cérébrales.

Dans cette phrase, tout était parfaitement dosé. Le ton polie, qui prouvait qu'Edelwein ne cherchait nullement la bagarre, juste un peu de respect, et l'insulte non vulgaire, pour témoigner de la bonne éducation de la jeune fille (qui n'existait pas, en réalité.)
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Esrin Ilïen
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Esrin Ilïen
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22.11.16 17:39
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La situation commençait vraiment à être intéressante. Sur le moment Esrin n'avait pas fait particulièrement attention, mais sa voisine avait mis un certain temps avant de le remercier pour la chaise. Et il se rendait seulement compte du double sens de son avertissement et il se sentait un peu gêné. Le guerrier n'avait pas l'habitude de s'exprimer à des femmes, et il allait toujours droit au but. Heureusement, la marchombre ne semblait pas lui en vouloir. Le légionnaire se promettait de faire plus attention la prochaine fois. Froisser quelqu'un n'était jamais une bonne idée, encore moins quand il s'agissait d'une marchombre. Il continua de manger sa viande de coureur comme si rien ne s'était passé.

Là où le comique de la situation apparue aux yeux de l'aveugle, pardonnez le jeu de mot, c'était au moment où la nouvelle venue s'installa à sa table. Et que le craquement de bois retentit à nouveau, plus faible à cause de la distance, mais toujours identique. Esrin se retint de justesse de rire, surtout que la marchombre ne prévenait pas sa voisine que sa chaise risquait de casser. Hésitant à intervenir pour éviter un accident, il se retint. Une nouvelle gorgée de bière et le guerrier décida d'attendre de voir comment les choses allaient tourner. Il aimait beaucoup rire, et il sentait qu'avec celles-là il allait être servit.

Il entendit alors la marchombre lâcher un rire léger, et il semblerait que c'était volontairement bruyant. Lui qui était persuadé que les marchombres étaient que des aristos sans humour, il était surpris. Un nouveau sourire apparu sur son visage, il se doutait bien qu'elle se moquait du vin rouge. Par contre elle risquait de se prendre une réplique, son intuition avait déduit que la nouvelle venue n'était pas du genre à se laisser faire. Le légionnaire se tourna légèrement sur sa chaise pour mieux entendre la suite de l'affaire. La concernée avait posé son verre, peut-être qu'elle observait la moqueuse et préparait sa réplique.

 - Peut être avez-vous un commentaire intelligent à annoncer, ou alors vos rires sont dû à un certain... Manque profond de capacités cérébrales.

Esrin sentait qu'il l’appréciait déjà. Une réponse tout en subtilité, pas agressive, sortie avec un ton très calme. Elle devait être une habituée des joutes verbale. A sa voix, le guerrier devinait une bonne éducation et un charisme très contrôlé, à moins qu'elle jouât un rôle à la perfection. Toujours le sourire aux lèvres, il acquiesça discrètement de la tête. Pour l'instant, un point pour elle. Le légionnaire était impatient d'entendre comment allait réagir la marchombre. Décidément, ça s'annonçait comme une soirée mémorable.

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22.11.16 18:57
-Peut être avez vous un commentaire intelligent à annoncer, ou alors vos rires sont du à un certain... Manque profond de capacités cérébrales.

Luned manqua d'éclater encore de rire. Elle en avait de la répartie la petite! Et si elle s’attendait à une réponse du niveau moindre que sa réplique elle allait vite être déçue.
 Si jusqu'à sa septième année Luned n'avait eu qu'une éducation assez lacunaire (pour ne pas dire quasi inexistante en dehors de la bagarre avec les sales gosses du coin; l'escalade de tout et n'importe quoi et les histoires que lui racontées sa Elewen) la mort de sa mère avait changé la donne.
Son géniteur (elle répugnait à employer le terme de "père" pour qualifier cette sous raclure de chiure de Raïs) c'était soudain rappelé qu'il avait une fille; et que maintenant que la maman était décédée la petite se retrouvait seule au monde. Et ça c'était pas bon du tout... Pour lui.


Afin d'éviter que sa bâtarde se pointe ou crie sur tout les toits le nom de son père (il savait qu'Elewen n'aurait jamais quitter ce monde en laissant sa petite fille sans cette information. Ne serait-ce que pour le faire chier et pour épargner à son enfant bien des difficultés) et fasse éclater un scandale dont il se passerait bien. Akmir avait envoyé sa fille loin de ses yeux das une famille aisée digne de confiance pour garder un œil de loin, de très très loin, jusqu'à ce qu'il trouve comment optimiser la présence de ce boulet dans sa vie; et qu'elle reçoive une éducation digne de ce nom.
Il était hors de question qu'il se retrouve avec une bouseuse mal dégrossie sur les bras qui le ferait mourir de honte si un jour il devait la sortir de sa manche.
Alors Luned avait eu des tuteurs, et plutôt bons il faut le dire. Que ce soit pour assurer une éducation martiale; Frontalière oblige (mais c'en était resté aux bases; Akmir comptant plutôt s'en servir pour une alliance plutôt que sur le front); ou plus classique. Luned aimait les mots comme elle aimait la caresse du vent, le chant des étoiles ou tout ce qui composait sa vie de marchombre.
Et si sa jolie bouche était capable de déverser une nuée d'insultes et d'injures allant des plus colorées et imagées aux plus crûes, réussissant à faire rougir Frontaliers et Pirates des Alines endurcis.
Elle était aussi capable de subtilité.
Un sourire chaleureux se forma sur son visage, et ses traits se parèrent d'une douceur travaillée ("Luned un visage avenant peut se révéler une arme des plus utile pour une femme dans ce monde mon trésor.") et d'une voix chantante et avec une touche de miel.


-Si j'ai pu te porter injure je te prie de m'excuser. Je ne me gaussais pas de toi mais de ta boisson. Tu n'es sans doute pas au fait que ce que l'on nomme vin ici, tient plus d'une immonde piquette que de la boisson dont il usurpe le nom.
Si tu veux éviter à ton palais une fâcheuse déconvenue je te conseille plutôt du cidre, tu pourras aussi en boire avec une paille et le gout en sera bien meilleur.

Elle lui offrit un dernier sourire, ses grands yeux gris pétillants de malice, puis retournât à sa pinte.
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24.11.16 17:05

L'homme sur la table à côté de la petite brune c'était retourné lorsque Edelwein avait lancé sa pique. Celle ci lui fit un rapide sourire, avant de remarquer que les yeux de l'homme étaient bandés. Un aveugle. Hum, intéressant... Cependant, la réplique de la jeune brune l’empêcha de s’intéresser d'avantage à l'aveugle.

-Si j'ai pu te porter injure je te prie de m'excuser. Je ne me gaussais pas de toi mais de ta boisson.

Ah oui? Tu m'en diras tant? Le vin qu'elle avait dans sa main avait une agréable couleur rouge sang, profonde. La jeune Mercenaire ne voyait strictement pas le problème; si problème il y avait.

-Tu n'es sans doute pas au fait que ce que l'on nomme vin ici, tient plus d'une immonde piquette que de la boisson dont il usurpe le nom.

Très faux, ma chère. L'odeur de se vin était délectable, ce qui prouvait très certainement des arômes subtile.
-Si tu veux éviter à ton palais une fâcheuse déconvenue je te conseille plutôt du cidre, tu pourras aussi en boire avec une paille et le gout en sera bien meilleur.

Le demoiselle rousse haussa les sourcils et retourna à sa boisson, ignorant totalement la fille. Elle porta le liquide a sa bouche, et eut un léger frisson lorsque le vin froid entra en contact avec celle-ci. Chose frappant, la couleur de la boisson était de l'exact rouge sans de ses lèvres.

-Je pense que ton penchant pour l'alcool fort a altéré tes goûts. Ce vin est très certainement... Délicieux.

Et elle replongea dans sa boisson. Cinq secondes après, un craquement sinistre se fit entendre. Juste avant que la chaise sur laquelle elle s'était assise s'effondre, Edelwein se leva d'un geste souple et gracieux, lâchant son verre de vin. Lorsque le liquide rouge vint retomber sur les vêtements de sa voisine, la jeune fille n'eut aucun air désolé, mais dit quand même, d'une voix on ne peux plus calme.

-Désolé.

Rien de plus irrespectueux que le faux respect. D'une voix sèche et glaciale, elle demanda à la serveuse une autre chaise. Aucun des clients présents ne s'étaient permis de rire.
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28.11.16 17:56
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Un léger picotement montait à la tête d'Esrin, qui avait oublié combien une bonne bière pouvait être forte à ce point. Sa dernière permission remontait tout de même à plus de huit mois. L'esprit embrumé, les sens de l'aveugle restaient à l'affut, et en attente de la réaction de sa voisine. Les soulards les plus proches avaient cessé leurs discussions, certainement pour attendre une bagarre qui pourrait éclater entre les deux jeunes femmes. Ils adoraient ça, ces matières grasses en manque d'action. Les soulards bien entendu, pas les chevaliers habitués de l'établissement. Encore que. On se demandait bien pour certains si leurs quêtes ne révélaient pas plutôt de leur imagination, vu leur embonpoint. Esrin s’éclaircit les pensées un moment, ça ne lui ressemblait pas de critiquer comme ça la chevalerie Alavirienne. Il reprendrait bien une petite pinte.

   -Si j'ai pu te porter injure je te prie de m'excuser. Je ne me gaussais pas de toi mais de ta boisson. Tu n'es sans doute pas au fait que ce que l'on nomme vin ici, tient plus d'une immonde piquette que de la boisson dont il usurpe le nom.
Si tu veux éviter à ton palais une fâcheuse déconvenue je te conseille plutôt du cidre, tu pourras aussi en boire avec une paille et le gout en sera bien meilleur.


Esrin souleva un sourcil absent. La répartie était de mise ce soir, pourtant il n'avait pas vu de panneau "Animation du soir : la meilleure langue !" devant la taverne. Évitant mentalement de revenir sur le double sens de sa pensée, il ne pût qu'applaudir en silence la réponse de la marchombre. Elle était pleine de ressources, et même si sa finesse de propos est plus agressive que son adversaire, il n'y a aucune menace ou provocation. Très subtil, et bien drôle. Mais elle se trompait sur un point, de la plus grande importance. Le vin proposé par la taverne était le meilleur de tout le continent. Et aussi le plus cher. Et le cidre aussi, pauvre breuvage toujours sous-estimé. Quelle injustice.

   -Je pense que ton penchant pour l'alcool fort a altéré tes goûts. Ce vin est très certainement... Délicieux.

Le guerrier ne pouvait qu'approuver la fin de sa réplique. Mais aux premiers mots de la jeune femme il avait repris une lampée de sa bière pour s'assurer que le goût qu'il appréciait tant était toujours présent. Il se rappelait soudain que les voyants ne pouvaient pas avoir la même sensibilité du palais que lui. Un grand sourire aux lèvres, il se demandait s'il ne devait pas devenir œnologue. Il deviendrait certainement le meilleur que le monde n'a jamais connu. Il demanderait bien à la serveuse un verre de vin blanc, pour en apprécier toutes les saveurs, des plus subtiles aux plus fortes.

Un bruit retint l'attention du légionnaire, et il lui semblait familier. N'ayant pas le temps de poursuivre son analyse, un craquement sinistre, un peu trop fort aux oreilles sensibles de l'aveugle, retentit dans toute la salle. Ah oui, il avait oublié la chaise avec tout ça. S'attendant à une chute de sa propriétaire, il fut surpris quand il entendit un liquide coulant sur des vêtements, proche de lui. Venait-elle de ...

   -Désolé.

Au ton de ce mot, le guerrier comprit immédiatement ce qu'il s'était passé et en imaginant la scène il partit d'un grand rire. Il s'arrêta quand il remarqua que personne d'autre ne rigolait. Quelle bande de coincés.

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02.12.16 21:41
A la réflexion le coup du cidre était vraiment exagéré, Luned n'avait rien contre cette boisson. Elle en consommait même avec beaucoup de plaisir (surtout le doux). Et le lait de chèvre aurait été plus marrant.
Enfin ce qui est fait est fait. Et la rouquine ne semblait plus vraiment lui prêter attention. Mais la jeune marchombre ne s'y trompait pas. Sa voisine ne lui semblait pas être le genre de personne à lâcher facilement le morceau. 
Non elle était plus du genre à arracher un bon gros morceau bien sanguinolent de barbaque, le visage barbouillé de la même couleur que ses cheveux. Et le mâcher lentement et avec délectation devant l'individu qui venait de perdre une partie de sa chair.
Et puis cette petite joute lui fournissait une distraction bienvenue, l'automne la rendait toujours mélancolique et plus l'hivers arrivait, l'anniversaire de la mort de sa mère dans ses bagages,plus ça empirait et l'alcool n'aidait pas particulièrement lorsqu'elle était face à elle même. Donc la rouquine et ses piques étaient les bienvenues. D'ailleurs elle ne devrait pas tarder à repasser à l'attaque.

-Je pense que ton penchant pour l'alcool fort a altéré tes goûts. Ce vin est très certainement... Délicieux.


Ben tiens ! VLAN !! Dans les dents! Vas y que je t'insulte de poivrote qui tombe physiquement en ruines à force de tirer sur la bibine !
Manque plus qu'une référence à une cirrhose du foie ou des dents jaunâtres et puantes voir une haleine plus qu’évocatrice des cadavres de bouteilles derrière.
Va y avoir du sport !! L'aveugle lui aussi anticipait la suite du spectacle. Et quelques clients curieux, qui s'installait plus confortablement pour suivre la joute entre les deux damoiselles qui s’annonçait explosive.
Comme le fracas que fit la chaise de la rouquine en cédant. Luned se rendit compte qu'elle avait omit de prévenir sa voisine de la dangerosité de cette chaise. Elle allait certainement finir avec son derrière heurtant le sol.
Cette dernière réagit au quart de tour, avec une grâce féline. Évitant ainsi de s'écraser sur son derrière et perdre toute crédibilité ou en tout cas lui porter un sacré coup. 
Lâchant volontairement son verre au passage.
Le liquide écarlate décrit un arc sanglant dans l'air avant de venir s'écraser sur la poitrine et le haut des cuisses de Luned.
La rousse affichait une expression d’indifférence totale, seul un éclat presque imperceptible de jouissance dans les prunelles changeantes de la jeune fille. Et sur un ton totalement monocorde pour accentuer plus encore la provocation les lèvres aussi pourpres que le liquide qui dégoulinait sur les vêtements de la jeune apprentie marchombre; articulèrent un parfait:
-Désolé.
Et son voisin aux yeux bandés partit dans un éclat de rire respirant la joie et de vivre et l'amusement sincère et innocent. Qui tomba à plat,le reste de la taverne attendant de voir quand celà allez dégénéré en combat acharné entre les deux jeunes filles. Avec un peu de chances elles se déchireraient mutuellement les vêtements et ça finirait dans la boue ! Franchement le patron y devrait sérieusement penser à organiser ce genre d'événements !
En cet instant Luned eut la certitude de plusieurs choses.
Numéro une:  Comme elle le soupçonnait sa charmante voisine avait bien une affiliation à la guilde des marchombres. Sans aucun doute une confirmée ou une élève tout comme elle.
Numéro deux: L'aveugle avait un sacré sens de l'humour.
Numéro trois: Si l'établissement comptait dans sa cave quelques bons crûs (c'était une possibilité faible aux yeux de Luned mais existante cependant) le liquide qui dégoulinait maintenant sur ses habits n'en faisait clairement pas parti. L'odeur âpre lui prenait la gorge et les sinus et lui donnait envie de vomir. Ce n'était pas du vin mais quasiment du vinaigre ! La serveuse avait sérieusement dû être offusquée par le comportement de la rouquine. 
Ou alors la boisson avait tournée instantanément au contact de cette mégère (cette explication avait un certain charme aux yeux de la jeune marchombre).
Numéro quatre: Cette petite dinde n'attendait qu'une seule chose: que la jeune fille parte au quart de tour et se déchaîne sans aucune subtilité contre elle. Chose qui menaçait dangereusement d'arriver. Mais il était hors de question qu'elle lui fasse ce plaisir.
Numéro cinq: Mais cette pouffiasse allait voir ce qu'il en coûtait de provoquer le sang de Merwyn et une marchombre.
Retenant la fureur qui montait comme la lave et le magma incandescent d'un volcan dans sa poitrine. Elle se fit un masque de douceur et de sérénité, ses lèvres s'étirèrent en un sourire mielleux semblable à une caresse. Sa voix se fit de velours et de sucre.
-Allons il n'y a pas de mal. Après tout il faut bien des gens avec deux pieds gauches et empotés.
Bon l'insulte ultime pour un marchombre c'est fait! La suite maintenant.
-Et puis après un coup de vieux chiffon il n'y paraîtra plus rien ! D'ailleurs si tu permets.
D'un geste fluide et gracieux elle saisit la lourde étoffe en velours coûteux à la limite du luxe de la cape de la rousse. Un tissus de première qualité qui devait bien valoir un prix indus; sans compter le supplément por les broderies. Et Luned s'en servait pour éponger méticuleusement, avec une lenteur calculée, le vinaigre qui trempait le cuir de ses vêtements. Le liquide imbibait profondément la trame du tissus, l'acidité risquait de foutre en l'air la teinture. Parfait. Une fois que la jeune marchombre jugea qu'elle en avait fait assez. 
Elle tira sur la cape  jusqu'à ce que l'attache cède. Puis elle la rejetât en arrière pour qu'elle attérise sur la figure de son voisin aveugle.
Il n'avait pas de raison qu'il ne profite pas du spectacle, et lorsqu'on explique une blague elle n'est plus drôle.
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02.12.16 22:39
L'homme sur la droite éclata de rire lorsque la boisson éclaboussa la jeune femme. La jeune demoiselle rousse lui adressa un grand sourire avant de se rendre compte des bandes de tissus qui couvraient ses yeux. C'était un aveugle, qui devait avoir développer un grand sens de l'écoute. Malheureusement, personne ne lui suivit, la bande de chevalier snob qu'ils étaient tous, et l'homme dut arrêter de rire.

Sur le visage de son interlocutrice, une rage venait de se peindre, une rage monumentale, pour ensuite disparaître bien vite. Elle eut quelque seconde de silence. Peut-être pour réfléchir à sa futur réplique. Si chez Edelwein la répartie était innée et n'avait pas besoin d'être passer en boucle dans son esprit ou le chaos régnait déjà assez. Elle secoua la tête, lorsque la réponse de la gamine moche et puante arriva.

-Allons il n'y a pas de mal. Après tout il faut bien des gens avec deux pieds gauches et empotés.

Ouh! Peut-être que si la réponse était arrivée un peu plus tôt, elle serai passée douloureusement. Mais pour l'instant, le seule sentiment que l'adepte du chaos ressentait c'était une grande pitié pour le pitoyable être qui se trouvait en face d'elle.

-Et puis après un coup de vieux chiffon il n'y paraîtra plus rien ! D'ailleurs si tu permets.  

La demoiselle, avec un geste souple, arracha la cape des attaches qui retenait le lourd tissue à ses épaules. Elle essuya silencieusement et doucement le vin qui tachait ses vêtements sous le regard amusé d'Edelwein.
C'était une jolie cape, d'une couleur noir de nuit envoûtante, qui permettait d'avoir l'air badass et de ne pas ressentir le froid. Faite main, d'excellente qualité, le pris de cette étoffe était exorbitant. Sans compter les broderie faites méticuleusement par une femme aux mains de déesse.
Et pourtant, la jeune femme n'avait pas du tout l'air triste ou en rage. Edelwein trouvait juste dommage le fait qu'une minable créature l'oblige à aller voler l'oeuvre, surement d'une vie, d'un commerçant honnête une nouvelle fois. Car la demoiselle brune venait de s'essuyer avec une cape volée, de toute évidence.
La femme lança en arrière la cape, surement dans un geste destiné à atterrir sur le visage de l'aveugle assis à la table à côté. Juste avant que le tissue atteigne sa cible, Edelwein se déplaça à une vitesse incroyable, et rattrapa l’étoffe à bout de bras. Elle s'excusa rapidement aux monsieur pour le dérangement, et se retourna vers la jeune fille.

-C'est dommage, je contais de l’offrir. Pour que tu es une couverture sous laquelle dormir se soir. Mais si tu es réellement dans le besoin, elle lorgna sur les vêtements souillés de la demoiselle, tu peux la garder. Je pourrai en acheter une autre.

Maintenant qu'elle n'avait plus sa cape, il était difficile de cacher les formes et sa prétendue noblesse. Elle portait un chemisier noir, ouvert sur son ventre, et une longue jupe évanescente de la même couleur qui laissait de longue échancrure sur ses cuisses. Sa peau diaphane contrastait bien avec le tissue d'ébène. Et à son cou pendait un collier d'argent, qui lui, lui appartenait. Elle avait réussit à l'arracher au cadavre de sa mère lorsque les brigands l'emportèrent, et depuis ne le quittait plus. Il formait de longue boucle fine, et était sertit d'une pierre verte émeraude. Elle savait que la valeur de se collier se calculait en... Beaucoup, mais elle n'avait jamais songer à le vendre.

Instinctivement, elle serra sa main droite autours du bijoux et le fit tourner sur sa chaîne d'argent.    
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Esrin Ilïen
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Esrin Ilïen
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11.12.16 14:27
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Une odeur particulièrement âpre commençait à titiller les narines d'Esrin, remettant en doute son analyse précédente sur le vin rouge de la taverne. Ils avaient certainement changé de fournisseur, car l'aveugle gardait un bon souvenir de sa dégustation. Un début de dégoût commençait à couper l'appétit du guerrier, qui décida de suivre plus attentivement la suite des évènements, déjà bien amusé par les deux jeunes femmes. Elles étaient très différentes, que ce soit dans la prose ou dans la posture. La première, marchombre vraisemblablement, semblait très jeune selon l'avis du légionnaire, dans son humour frais mais aussi ses propos moins subtils. La deuxième, dont Esrin n'arrivait pas à trouver son appartenance, même s'il devinait un peu de marchombre aussi en elle. Elle était plus que cela, autre chose qu'il ne reconnaissait pas et qui pourtant lui semblait familier. Elle était très noble dans ses discours, comme si elle appartenait à la classe aisée de la société. Tout en provocations cachées et humour recherché.

-Allons il n'y a pas de mal. Après tout il faut bien des gens avec deux pieds gauches et empotés.

L'aveugle, sensible aux timbres de voix, remarquait que la marchombre contenait sa colère. L'accident l'avait touché bien plus qu'elle ne le montrait. Son tempérament était peut-être impulsif, mais elle savait très bien le cacher et le guerrier ne pouvait que saluer sa contenue. Combien de fois un accident avait éclaté au Chevalier qui Gondole parce que l'un des deux protagonistes n'avait aucune retenue...

-Et puis après un coup de vieux chiffon il n'y paraîtra plus rien ! D'ailleurs si tu permets.

Un bruit de tissu qu'on manipulait appuyait ses propos, laissant deviner à l'aveugle qu'elle se servait d'un vêtement pour essuyer le vin qui imbibait ses propres atours. Il devait appartenir à la deuxième femme, mais Esrin n'en était pas certains, il le supposait car la marchombre pouvait se venger de cette manière. Pour le coup ce n'était pas vraiment subtil et le légionnaire se demandait comment la cible de sa colère allait réagir.

Perdu dans ses réflexions, l'aveugle ne faisait plus attention aux sons qui l'entouraient, du moins en détail et c'est surpris qu'il se rendît compte à l'odeur, décidément horriblement âpre du vin, du "chiffon" utilisé par la marchombre avait été lancé dans sa direction. Se préparant à réceptionner le vêtement, avec un réflexe ralentis par l'alcool et la surprise, il entendit un bruit de course et quelqu'un attrapa le tissu juste avant sa rencontre avec le visage étonné du légionnaire. La personne s'excusa rapidement et Esrin reconnu la voix de la deuxième femme. Il la remercia d'un hochement de tête. Elle avait été particulièrement rapide, et sa course avait été contrôlée du début à la fin. Pas de dérapage, pas de chocs avec les chaises ou tables qui inévitablement avaient fait obstacle à son trajet jusqu'à la table de l'aveugle. Il se demandait qui elle était vraiment.

 -C'est dommage, je contais te l’offrir. Pour que tu es une couverture sous laquelle dormir se soir. Mais si tu es réellement dans le besoin tu peux la garder. Je pourrai en acheter une autre.

La confrontation paraissait inévitable à ce point de la rencontre entre les deux femmes. Mais Esrin n'était pas venu ce soir-là pour assister une nouvelle fois à un combat de chignons. Il fallait qu'il intervienne, premièrement pour calmer l'ambiance, mais aussi pour essayer d'en apprendre plus sur elles. Elles l'intriguaient, d'une manière que l'aveugle ne comprenait pas. Et puis, après tout, certains sages disaient que les contraires s'assemblent.

Sans même se lever, mais s’éclaircissant la gorge pour imposer une pause aux deux femmes pour qu'elles l'écoutent, il prit la parole.

 - Quel tragique incident, le mobilier de cette taverne n'est plus ce qu'il était décidément. Je suis navré pour la perte de ce délicieux vin et pour votre mauvaise fortune j'aimerais, si vous l'acceptez, vous offrir un verre. D'ailleurs je vous conseille ce très bon vin blanc en provenance d'Al-Chen. Il a des connotations d'agrumes et de noisette que j'apprécie tout particulièrement. Pour ma part je compte partir sur une bonne bière frontalière, et c'est ma tournée ! Je vous invite à ma table mesdemoiselles, que nous puissions oublier ce tragique accident avec un bon verre et de la bonne viande.



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11.12.16 19:15
Luned ne montra aucun étonnement, aucune surprise, pas même une petite frustration, juste une indifférence totale.
 Erin lui avait appris à ne pas se montrer trop... enthousiaste face aux exploits de ses pairs. 
"Ferme ta bouche ou un oiseau va croire qu'il peut y faire son nid." comme lui disait son maître. Donc Luned avait fait de gros efforts pour afficher un visage de marbre dans ce genre de situation. Mais il fallait l'admettre qu'ici ça avait été assez délicat, mais la jeune fille y était arrivée de justesse, d'une part parce qu’elle était déjà bien assez ridicule avec le reste de vinaigre sur ses vêtements pour en rajouter avec une expression d'idiot du village. Et de l'autre parce que une part elle même lui soufflait qu'il y avait un truc qui clochait avec cette fille.
Les marchombres pouvaient être crâneurs, vantards, insolents et un tas de qualificatifs plus ou moins péjoratifs, mais jamais comme ça. En tous cas pour ce genre d'exploits, ça ressemblait à quelque chose qu'un marchombre pourrait faire.
Mais pour une raison quelconque, une impression diffuse et floue de méfiances'installait dans son ventre envers la rouquine. Sans pour autant qu'elle comprenne pourquoi en dehors du fait qu'elle avait envie de tordre son joli cou blanc. Ce qui ne la convainquait pas ,mais alors pas du tout; de la justesse et de l'impartialité de sa défiance viscérale et instinctive  envers la rouquine.
On est pas obligé d'apprécier tout le monde (surtout quand le quelqu'un se montrait provoquant et offrant des envies de meurtres à la pelle) mais au point de l'associer à une menace plus grande, à une chose primale et viscéralement dangereuse ? Il y avait un fossé assez grand, et par fossé le terme ravin, putain de falaise serait plus approprié.
La jeune apprentie n'eut cependant pas le temps d’approfondir convenablement les tenants et aboutissants de tout celà.
[size=38] -C'est dommage, je contais te l’offrir. Pour que tu es une couverture sous laquelle dormir se soir. Mais si tu es réellement dans le besoin tu peux la garder. Je pourrai en acheter une autre.[/size]
Luned fixa un moment la jeune fille triomphante, le terme "décolté" était trop faible pour désigné la découpe audacieuse de son chemisier noir dans un tissu extrêmement fin qui s'ouvrait jusqu'à son nombril sur la peau blanche. Et laissait plus qu'entrevoir ses deux sphères généreuses.
Sa jupe elle aussi se payait le luxe de n'arborer au final qu'assez peu de tissus ébène et de montrer au final beaucoup.
Elle a pas froid comme ça ? Vulgaire au mieux sur n'importe qui d'autre, mais sur elle ça passe on ne sait pas comment. Enfin si ça lui plait!
Elle jouait à faire tourner un collier d'argent en forme de larme allongée sertie d'une pierre verte. Du bel ouvrage, qui valait un bon paquet de pièces avec beaucoup de branches dessus. Ce fût celà qui causa un déclic dans la tête de Luned. 
La rage qu'elle avait faillit ressentir dans sa poitrine avait disparue, pouf envolée ! Rien juste d'un coup une profonde indifférence et comme une chape de fatigue sur ses épaules qui pourtant restèrent droites.
Cette gamine savait elle ce qu'était le froid ? Peut-être pas. Tout laissé penser que cette petite vipère était issue d'une famille très aisée voir noble. 
Avait elle connue la faim ? 
 Luned oui, ses sept premières années n'avaient pas été roses. Sa mère avait fait de son mieux jusqu'à la fin, Luned avait toujours eu au moins un vague morceau de pain dans le ventre qui l'occupait au moins pour une heure ou deux, mais elle n'était vraiment rassasiée que très rarement. 
Le froid aussi avait été là, elle se rappelait ses nuits recroquevillée dans l'unique lit de la maison pleine de courants d'air à attendre que sa mère termine son ouvrage (ce qui n'arrivait généralement que très tard pour qu'elle le reprenne à l'aube) pour pouvoir bénéficier d'un peu de chaleur. 
Toutes ses privations qui avaient finalement eut raison de sa mère.
Luned se rappelait des crises de toux de plus en plus violentes et rapprochées, du sang qui tachait les tissus qu'elle mettait devant sa bouche. Elle se rappelait de son beau visage qui devenait chaque jour plus pâle et émacié.
De ses larmes face à la froide indifférence de cet ordure qui était le père de son enfant.
Cette enfant qui avait senti le peu de chaleur quitter définitivement le corps de sa mère après une ultime quinte de toux, alors qu'elle s'était blottie tout contre elle.
De vieux souvenirs. Encore plus âcres que l'odeur du vin sur ses vêtements, encore plus rongeant que le venin de cette vipère rousse qu'elle n'avait pas quitté de ses yeux gris sans ouvrir la bouche. Affichant toujours cette figure d'indifférence teintée de mépris. Et ses yeux étaient effrayants, glacials. 
Non en cet instant elle n'avait aucune importance. Mais si elle ne faisait ne serait ce encore une respiration mal placée elle se prendrait une lame dans sa poitrine sans qu'elle sache d'où-t-elle venait ça c'était certain.
Et au vu du caractère de la rouquine celà n'allait pas tarder.
Un tousotement fendit l’atmosphère lourde de l'instant. Ah son voisin se manifestait.
 - Quel tragique incident, le mobilier de cette taverne n'est plus ce qu'il était décidément. Je suis navré pour la perte de ce délicieux vin et pour votre mauvaise fortune j'aimerais, si vous l'acceptez, vous offrir un verre. D'ailleurs je vous conseille ce très bon vin blanc en provenance d'Al-Chen. Il a des connotations d'agrumes et de noisette que j'apprécie tout particulièrement. Pour ma part je compte partir sur une bonne bière frontalière, et c'est ma tournée ! Je vous invite à ma table mesdemoiselles, que nous puissions oublier ce tragique accident avec un bon verre et de la bonne viande.
Un sourire fendit le visage de Luned. Décidément elle ne c'était pas trompée cet aveugle avait un sacré sens de l'humour. Et un certain sens de la diplomatie. Il lui semblait très sympathique, et elle avait besoin de bonne compagnie ce soir c'était limpide.
Et bon manger et boire à l’œil ça ne se refuse pas  et si en plus celui qui invite à de l'esprit et de l'humour c'était la cerise sur le gâteau Saisissant sa pinte, elle pris place gracieusement à la table de l'homme aux yeux bandés.
 
-C'est avec plaisir que je me joins à toi. Il est vrai qu'un bon plat chaud et une agréable compagnie peuvent compenser ces quelques désagréments. Je suis Luned Avalon et je suis ravie de faire ta connaisance.
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03.01.17 21:24
Edelwein eut un regard pour l'aveugle. Il était plutôt... Intelligent. En tant que mercenaire, elle devait faire attention. Par contre, il n'y avait aucun soucis à se faire du côté de la fille, même si elle pouvait être une marchombre. Elle semblait trop stupide pour se rendre compte de quoi que ce soit.Celle ci venait de, par ailleurs, accepter l'invitation de l'homme aux yeux bandés. Edelwein croisa son regard, et elle y lut une insignifiante lueur de supplique, mais supplique qui disait "Oh non, s'il te plais, refuse la proposition de cette homme, je veux pas passer une soirée avec toi, tu es bête, je vais m'ennuyer..." Alors, avec un grand sourire, la jeune mercenaire pris la chaise et dit, d'une voix plutôt douce comparé à ce qui venait de se passer et aux répliques piquantes qui venaient d'être échangées avec la jeune brune.

-Mais j'accepte avec joie, cher monsieur, avec joie!

Et elle lança un regard d'une douceur ironique à la peut-être marchombre.

-Et merci pour votre conseil. Je pense que je vais commander ce vin.

Elle interpella une serveuse, et passa une commande. Le silence qui c'était fait dans la pièce se brisa aussitôt, et les rumeurs de conversations reprirent avec joie et entrain. Tous commentaient l’événement qu'ils venaient de voir, et tous regrettaient que la confrontation n'ai pas eut lieu.
La mercenaire se tourna vers "l’hôte", en evitant d'adresser la parole à la petite brune.

-Je me nomme Edelwein. Et vous, vous êtes?
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