-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 :: Côté Hors-Jeu :: RP d'Antan :: Ouest Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Le début du voyage [feat : Wilelmine et Garëlen]
avatar
Invité
Invité



13.11.16 21:49


Nous avions voyagé toute la journée en ne faisant que de courtes pauses. Je commençais sérieusement à avoir mal aux fessiers à force de rester sur ma selle. C’est vrai que je n’avais pas l’habitude de monter à cheval si longtemps. En plus, nous étions au pas et je sentais que mes muscles s’engourdissait à force de ne pas bouger. J’avais besoin de me dégourdir un peu. Garëlen était toujours derrière moi, lui aussi devait commencer à avoir mal partout surtout si il n’avait pas l’habitude de monter. Je me tournai vers Wil, lui lançai un petit clin d’œil et lui proposai :

« Et si on se bougeait un peu, j’en peux plus de rester coincée au pas comme ça ! »

Je me tournai vers mon compagnon de voyage, lui adressai un grand sourire puis lui conseilla :

« Tu devrais t’accrocher si tu veux mon avis ! »

J’attrapai ses bras que je mis autour de ma taille. Je me sentais rougir mais si il ne voulait pas tomber il fallait bien qu’il s’accroche, non ? Je donnai un léger coup de talon sur le ventre d’Isis et la jeune jument se lança au galop d’un hennissement satisfait. C’était très agréable de galoper comme ça après être resté si longtemps au pas. Je sentais enfin ce sentiment de liberté, ça faisait sans doute parti des plaisirs de voyager. C’était sans doute le début d’un magnifique voyage et j’avais hâte de découvrir de nouveaux paysages.

Nous avons galopé de longs instants, puis nous nous sommes arrêtés, les chevaux étaient fatigués et pour tout vous dire, moi aussi je l’étais. Nous nous sommes éloignés de la route et avons trouvé un endroit qui semblait sûr pour la nuit. Pour éviter de rencontrer des bêtes sauvages, nous avons choisi de contourner les Plateaux d’Astariul et de prendre les routes conventionnelles pour se rendre à la Citadelle. Certes, on risquait de faire de mauvaises rencontres, comme des bandits mais je comptais sur Wil pour nous protéger.

On se mit tous à dresser le camp. Ça allait être ma première nuit à belle étoile depuis longtemps. Ma dernière nuit ainsi était il y a déjà quelques années lorsque j’accompagnais mes parents avec les convois. Voyager à trois était totalement différent de ce que j’avais connu. Mais j’avais beau me sentir moins en sécurité, j’aimais l’indépendance que nous offrait ce voyage. Je me sentais plus libre. Je ne voyageais pas pour gagner de l’argent mais juste pour découvrir le monde. Ce dont je rêvais depuis si longtemps.

Lorsque nous avons allumé le feu, il faisait déjà nuit. Plus l’hiver approchait, plus les jours se raccourcissaient. Ce fut lorsque je m’assis que me rendis compte à quel point j’étais fatiguée. Monter à cheval toute la journée était plus fatiguant que je ne le pensais. Je m’étirais longuement, j’aurais très bien pu aller me coucher mais j’avais envie de discuter. Nous n’avions pas beaucoup parler depuis le début du voyage. Et en tant que grande sociale, je sentais le besoin de discuter un peu et de faire connaissance. Et puis, je ne savais presque rien d’eux, j’étais curieuse. Me tournant vers Wil, je lui demandai :

« Dis-moi, comment c’est de vivre chez les frontaliers ? C’est pas trop rude la vie là bas ? Je veux dire, les frontaliers sont tous de très bons guerriers alors vous devez avoir un entraînement très difficile pendant votre jeunesse, non ? »

Ayant toujours grandi dans la simplicité et la facilité, j’avais du mal à m’imaginer apprendre à tuer à même pas dix ans. Ça me paraissait si étrange. Mais, j’imaginais que dans notre monde dangereux, nous avions besoin de guerriers pour nous protéger. J’étais franchement curieuse de savoir comment elle avait vécu son apprentissage.

Il commençait à faire froid alors je resserrai un peu plus mon châle contre moi. Voyant Garëlen peu couvert, j’attrapais une couverture et lui mis sur les épaules en lui faisant un petit sourire. Je n’avais pas envie de le voir grelotter et encore moins de le voir tomber malade. J’avais toujours l’habitude de faire attention aux autres mais avec lui, ça me semblait encore plus essentiel. Je rougis en y pensant puis me concentra sur Wil pour me sortir ces drôles d’idées de la tête.
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: