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RP - Les détails façonnent l'histoire
Alex Clorem
Masculin
Âge : 33
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 122
Date d'inscription : 03/03/2017

Mon personnage
Sexe et âge: Homme de 40 ans
Aptitudes: Ancien Marchombre, combattant sauvage
Alex Clorem
Pirate Aline__Membre



13.05.17 20:10
Concept:

-Capitaine ! Capitaine !
Sous les tentes sommaires montées grâce à quelques rondins et d'ancienne voiles, étaient installés une table et quelques chaise à même le sable. Des cartes ainsi que des instruments de navigation et des plats de victuailles étaient disposés pour les hommes assis, qui discutaient entre eux. A quelques mètres non loin, la coque d'un navire se dressait d'une manière difforme sur la plage alors que les membres d'équipage s'occupait du carénage.
-Capitaine ! On l'a trouvé !

Alex releva la tête alors que ses compagnons suivaient son regard planté vers Olim, un des éclaireurs attitré de l'équipage. Une troupe d'homme sortaient au même instant de la forêt à quelques centaines de mètres de là, ralentit par leur prise qu'ils semblaient avoir du mal à soutenir.
- Je pense que nous allons prendre une pause.

Ses "officiers" approuvèrent et se levèrent tout en continuant à manger et boire. La petite agitation fit s'arrêter le reste des pirates affairés sur la coque et chacun descendit à terre pour attendre le groupe d'homme torse nus aux tatouages bleutés. Olim s'approcha d'Alex avec assurance et une pointe de fierté quand même

- C'était bien à l'endroit convenu. On a quand même du ratisser la zone, mais on a fini par mettre la main dessus.
- Bon boulot matelot, lui répondit Alex avec un regard appréciateur qui sembla augmenter la fierté d'Olim. Il suffit juste de l'ouvrir pour avoir notre récompense.

Quelques pirates s'étaient rapprochés pour écouter la conversation, la peau luisante de sueur mais avec tous une impatiente certaine au fond des yeux.
- Mais dites, c'est pas du vol ? Je veux dire, entre pirates.
- Non, déclara le capitaine après un moment de réflexion. L'équipage du Pourprier Volant a été dissout après la perte de leur bâtiment et d'un bon nombre des leurs. S'ils avaient réellement voulu retrouver leur biens, ils l'auraient fait. En outre, l'information nous a été offerte par un membre de cet équipage. Ne vous tracassez donc pas, mes amis.

La réponse paru satisfaire les hommes qui lui faisaient face alors qu'un lourd coffre fut déposé à leurs pieds dans un éclat de soulagement. Des félicitations fusèrent pendant quelques secondes avant qu'une pioche ne soit donnée à Alex. L'honneur de l'ouverture du butin revenait toujours au capitaine. Le coffre ressemblait à une grosse malle de métal fermé par un cadenas énorme. Une fine pellicule de terre le recouvrait. Tout l'équipage, une cinquantaine de personnes, firent bientôt un cercle pour observer l'ouverture tant attendue.

Alex souleva l'outil et l'abattit sur le cadenas. Plusieurs fois. Puis celui-ci céda dans un claquement sec qui réussit l'exploit de créer une brèche d'éternité. Déposant la pioche, Alex s'approcha pour ouvrir le trésor devant le regard illuminé de ses compagnons. Une clameur émerveillée s'échappa de quelques bouches. Puis d'interrogation. Toutes les têtes se rapprochèrent pour mieux observer.

Dans le coffre se trouvait des livres, des instruments, des lettres d'amour ou des rapports commerciaux. Mais rien de brillant, de doré ou de coloré. Alex fouilla néanmoins jusqu'au fond, par acquis de conscience plus que par espoir, tout en sachant qu'il ne découvrirait rien.
- Rien ?
- C'est pas possible !
- On a peut être pas le bon coffre...
- T'as vu la taille de l'île ? On va pas chercher partout !


-Du calme, mes amis, tenta Alex en se relevant. Soit le trésor du Pourprier Volant est bien ici et nous continuerons à le chercher, soit il nous faudra rendre une petite visite à notre informateur. Dans tous les cas, cela ne voudra dire qu'une chose...

Tous les pirates l'observaient avec une mine dubitative et peu convaincue.
- Rhum pour tout le monde ce soir !

Quelques secondes plus tard, Alex s'éloigna vers la mer sous les clameurs joyeuses, un petit sourire au coin des lèvres.


Moralité : En mer, nous n'avons pas toujours ce que nous voulons. Et encore moins quand il s'agit de trésor. Au plus grand dam des légendes qui nous portent si souvent de si belles aventures.
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Neleam
Féminin
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : Caym Cali
Messages : 10802
Date d'inscription : 28/11/2010

Mon personnage
Sexe et âge: Femme d'une petite trentaine d'années, MORTE
Aptitudes: Guerrière émérite, grande conteuse et bonne résistance à l'alcool.
Neleam
Chevalier__Admin



18.05.17 23:44
https://ewilan.forumactif.fr/t1995-neleam-une-femme-de-legende
MODIFICATION : lorsqu'un membre rédige une histoire il donne à la fin un thème afin que le ou la suivant(e) rédige un extrait qui y fasse référence. Qu'il s'agisse de placer le mot, de l'évoquer... Vous êtes libres !
Projetez-vous dans la vie de votre perso autour d'un mot ou d'une phrase.



Thème donné par Alex :
"Promenons nous dans les bois, le loup nous y mangera."


Alors moi.. je vous emmène dans le passé de Neleam, son enfance. Ce passage trèèèès flou qui fait d'elle qui elle est. Un mélange entre logique et cette "chose" qui vient de se passer.
L'idée : ses parents viennent de mourir sous ses yeux, ainsi que de nombreux autres inconnus à leurs côtés. Une scène d'horreur, Neleam est la seule à y ré-échapper. Elle ne s'appelle alors pas Neleam et n'a pas de cheveux blancs 8D

PS : c'est pas très joyeux.



La forêt était sombre et silencieuse, et pourtant.. Et pourtant  en y prenant garde on remarquait des lumières vives qui dansaient entre les branches torturées de ces hauts et majestueux arbres. En tendant l’oreille, on entendait un crépitement angoissant accompagné de quelques hurlements déchirants. Mais tout ça, c’était loin. Tout ça c’était bien pire que l’obscurité effrayante vers laquelle se dirigeait la silhouette, bien décidée à s’y enfoncer jusqu’à disparaître.
Elle courait comme si sa vie en dépendait, ce qui n’était pas si éloigné de la réalité. Elle courait pour fuir. Elle courait à l’aveuglette, trébuchant sur toutes ces racines qui parsemaient son chemin, sur les cailloux inégaux ou les œillères. Elle s’écorchait et se cognait aux troncs qui se dressaient sans cesse devant elle, mais elle continuait, ignorant la douleur de ces branches qui lui arrachaient les cheveux au passage. C’était bien dérisoire. Son cœur saignait, ses yeux luisaient d’une terreur sans nom. Elle devait continuer. Elle voulait que tout s’arrête.
Le noir ne lui fit pas ce cadeau.
Le silence assourdissant de la forêt la terrorisait car il n’empêchait pas les hurlements de raisonner à ses oreilles, encore et encore, accompagnés par ces rires inhumains… Le silence était bien pire. Le silence était la source de ses peurs. Le silence l’abandonnait avec ses démons, les laissant dévorer son âme d’enfant.

La forêt était déserte, tous les animaux avaient fui, sentant le danger. Pressentant cette chose surnaturelle. Non, rien ni personne ne serait plus longtemps dans les parages. La mort imprégnait l’air tout autant que la folie, le sang, les flammes et la peur.
Tout était immobile, même le vent s’était tût. Seule continuait cette silhouette aux gestes violents témoignant de sa détresse.

L’enfant s’écroula.

A bout de force, le souffle indiscipliné, comme si l’air ne parvenait plus à ses poumons, les muscles tétanisés par cette course effrénée, et cette douleur au fond du cœur. Les yeux écarquillés, la jeune fille resta prostrée au sol sans voir ce qui l’entourait. Ses yeux aussi clairs qu’un ruisseau jaillissant d’un glacier fixaient un point lointain, tandis que son esprit s’envolait. Son cœur n’était plus, son esprit s’évanouissait tandis qu’elle se consumait de l’intérieur et que sur ses rétines s’agitaient ces images qui avaient transformé son monde en enfer.

Sa chevelure aussi noire que l’écorce des arbres qui l’entouraient, l’enfant abandonna la réalité égarant son esprit dans des limbes bienfaitrices, attendant avec un certain désespoir que la vie l’abandonne


Mais il n’en fut rien.
La vie refusait de l’abandonner, comme si le Destin voulait la mener quelque part, et ce contre son gré.


L’enfant n’en était dorénavant plus une.
Elle n’était qu’une ombre. Le temps n’avait plus d’emprise sur elle, pas plus que la faim ou l’ennui. Elle n’avait plus conscience de qui elle était. Ses souvenirs la fuyaient, penser lui faisait mal, alors elle se contentait d’attendre en écoutant le silence de la forêt. La vie était revenue.
Une promesse.

Plus tard. Pour l’instant elle attendait.



Allez, pour le prochain, je donne le thème : Magie
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Caym Cali
Féminin
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : Neleam
Messages : 298
Date d'inscription : 23/08/2015

Mon personnage
Sexe et âge: Homme de 32 ans
Aptitudes: Maîtrise du don du dessin et très doué avec les armes. Séducteur
Caym Cali
Envoutant_Mentaï _Caym_Membre



02.06.17 12:15
https://ewilan.forumactif.fr/t2550-chronique-d-un-redoutable-merc
Caym soupira. Ses camarades de promo semblaient tous excités à l’idée de leur prochaine sortie, le soir même. S’il s’était finalement intégré, il n’arrivait toutefois à montrer le même enthousiasme que ses camarades et les petits gloussements des filles lui donnaient plus envie de les égorger que de les rejoindre dans leur fou rire.
Cali leva les yeux au ciel et prévint d’une voix forte qu’il ne fallait pas compter sur sa présence, il serait malade. Le jeune homme qui venait de parler rit à sa remarque, comme s’il s’agissait d’une blague. Plus le temps passait, plus les gens s’habituaient à ses humeurs parfois massacrantes. Et aujourd’hui était un de ces jours. Un des jours où jouer au gentil dessinateur le fatiguait. Un jour où il regrettait la Forteresse du Chaos. Un jour où il avait envie d’être avec les siens et de pouvoir se taire à moins d’avoir une meilleure manière d’ôter la vie.
Poussant un énième soupire, le futur mentaï sentit qu’il ne pourrait échapper à charmante promenade au clair de lune… Car c’était plus ou moins le programme. L’absurdité d’une telle sortie le laissait pantois. Encore aller s’enivrer dans un bar, il arrivait à en saisir les plaisirs, autant papoter en bande dans un jardin à la nuit tombée il avait plus de mal.

Cali haussa un sourcil lorsque la jeune Kamil les rejoignit. Il ignorait qu’elle se joindrait à eux.. Sa réputation n’était plus à faire, c’était une proche d’Ewilan Gil ‘Sayan. Le mercenaire l’observa en biais, se demandant quelle réaction devait-il avoir. Ses supérieurs apprécieraient-ils qu’ils la lui ramènent en souvenir de ses années passées à l’Académie ? Il se souvenait avoir ressenti un élan de gratitude pour la Gil’Sayan, lorsqu’elle avait déverrouillé les Spires. Mais maintenant il se demandait s’il ne devait pas oublier ça pour simplement la détester.
Tout à ses pensées, il tarda à réaliser que ses camarades venaient de pénétrer dans une pièce gardée par de lourdes portes en bois. Il y pénétra à son tour sans vraiment faire attention à ce qui l’entourait et s’arrêta lorsqu’il buta dans quelqu’un. Sa haute stature lui permit de se frayer un chemin avec quelques coups de coude et il sentit qu’on l’agrippa en lui glissant un bras autour des épaules. Il observa le visage extatique du Dessinateur qui l’agrippait fermement et retint un commentaire moqueur. Il s’abstint et détourna le regard, balayant la salle qui s’étendait devant.
Cali s’immobilisa.
Son visage quitta l’air dur qu’il arborait depuis le début de la journée pour se fendre d’un sourire. Il avait mal jugé, cet endroit était…
-Féérique. Je vous l’avais bien dit.
Féérique, c’était le mot qui convenait.
Le petit groupe de Dessinateur se trouvait dans un des jardins du Palais Impérial après avoir reçu l’autorisation d’en explorer certaines parties afin de saisir toute la grande du Dessein. Leurs ancêtres étaient non seulement doués et puissants, mais également imaginatifs et dotés d’un certain talent artistique. Ou d’un talent de mise en scène, ils aimaient impressionner, cela ne faisait aucun doute.
Les murs de la pièce se fondaient dans l’obscurité tandis que la verrière laissait passer les pâles rayons de la lune. Les étoiles scintillaient et aucun nuage n’était visible pour troubler cette scène paisible. Ça aurait pu être le clou du spectacle, mais loin de là. La végétation venait dissimuler ces diamants lointains et leurs branchages formaient des motifs abstraits. La pièce aurait été particulièrement sombre et presque effrayante s’il n’y avait pas eu ces Dessins. Une multitude de Dessins. Chacun était un point lumineux, légèrement coloré, à l’énergie vacillante. Ces points étaient regroupés en flaques au pied des différents arbustes et autres massifs fleuris, puis s’élevaient lentement le long du tronc jusqu’à se perdre dans les feuillages de manière diffuse. Ces mouvements étaient légers et donnaient de la profondeur à toute chose, laissant deviner la silhouette des plantes, dévoilant leurs racines et illuminant leurs plus belles fleurs.
Le silence s’étira, respectueux.
Cali, pas plus que ses camarades, n’ouvrit la bouche, savourant cet instant où leur corps s’imprégnait de cette légèreté, chassant de leurs esprits toutes leurs préoccupations futiles.
Plus tard, ils se plongeraient gaiement dans les spires, cherchant à percer ce mystère, à savoir comment ces lucioles pouvaient-elles éternelles, comment un Dessin pouvait-il évoluer ainsi, tout en restant constant…. Mais pour l’instant, chacun savourait cette paix qui les inondait. Ils avaient la chance d’avoir découvert cet endroit précieux, ils en profitaient, car d’ici quelques jours cela ne serait plus qu’un doux songe lorsque la folie, le stress et l’adrénaline des examens approcheraient. Non, pour le moment ils étaient là, et c’était tout ce qui importait.



Prochain thème : Une faim de loup !
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05.06.17 2:10
Le tonnerre grondait, se répercutant dans les gorges toutes proches dans un écho amplifié qui donnait l’impression qu’il était tout proche. La pluie tombait à verse dans la forêt, transformant le sol en boue salissante. L’eau était pourtant la bienvenue après les précédents jours de chaleur. La terre allait se gorger autant qu’elle pouvait alors que le ciel essorait ses masses sombres et lourdes. Il faisait nuit, pour ne rien arranger. Mais la faible lueur de la lanterne suffisait à avoir le minimum nécessaire pour éviter une chute. Dans un tel déluge, il était difficile pour Luyana de percevoir les environs avec toute la concentration que cela lui demandait. De plus, elle devait continuer à avancer, elle n’avait pas le temps. Une petit chèvre la guidait, bêlant de temps à autre. Mais elle entendait à peine à cause du raffut engendré par la pluie.

Cela faisait une heure qu’elles marchaient. Elle méditait en compagnie d’Aluria, la chèvre, quand elle avait ressenti un appel, au plus profond de son coeur. Elle avait réussi à comprendre de quel côté il venait et sans réfléchir,  était parti à sa recherche. Avec pour seul équipement une robe longue qui traînait sur le sol et une capuche légère en cuir. Elle n’avait pas besoin de plus pour cette fois. Mais le temps ne lui facilitait pas la tâche. L’eau froide s’infiltrait sous ses vêtements et la glaçait jusqu’aux os. Elle espérait que son petit protégée s’en sortirait. Mais elle avait confiance, les animaux étaient solides.

C’est un nouveau bêlement, différent des autres qui l’attirèrent. Sur un rocher au milieu des arbres, trônait sa compagne qui l’appelait. Luyana s’approcha, contourna le rocher et découvrit derrière, l’objet de sa visite nocturne. Un petit louveteau, couché sur le flanc. Les yeux grands ouvert, il l’observait approcher, sans bouger. Sa patte cassée l’empêchait toute action. Instinctivement, la faëlle posa la lanterne au sol avant de s’y coucher. Trempant ses vêtements et sa chevelure noire dans la boue. Elle s’approcha à quatre pattes, le plus pacifiquement possible. La petite créature battait des pattes pour s’échapper, mais sa position couché ne l’aidait pas vraiment. Il avait peur.

Elle s’arrêta. L’observa et lui offrit non pas des mots, mais des bruits. Des sons. Un mélange de grognement et d’apaisement. L’animal l’observa, intrigué. Il se calma alors qu’elle s’approchait et l’atteignait sans autre angoisse. De plus près, elle put voir qu’il était épuisé. Cela faisait probablement plusieurs heures qu’il se traînait sa blessure et avait abandonné, faute de forces.
— Là… Là… Tout va bien. Shh…

Elle caressa la petite tête de l’animal tout en auscultant la patte de son autre main. Un coup de dent pointu perça la peau de Luyana alors qu’il couinait de douleur. Elle ne s’en formalisa pas, mieux valait qu’il la morde plutôt que de gesticuler partout. Elle en profita pour pousser son exploration plus loin, ce qui accentua sa prise. Quand ce fut fait, elle approcha son visage de gueule de l’animal en lui montrant les dents. La boule de poil la lâche et à nouveau libre de ses mouvements, elle le porta dans ses bras jusqu'à sa petite maison de bois. A l'abri de la pluie et des souffrances.

Le loup passa quelques semaines en sa compagnie. Une atèle et quelques produits à base de plantes de sa confection avait réussi à le soulager de sa douleur et réparer les os brisés. Incapable de bouger, il avait du faire connaissance avec les autres créatures qui accompagnaient Luyana dans sa vie de tous les jours. Elle évitait cependant de les laisser trop ensemble, afin que son instinct ne soit pas perturbé. ²Elle mâchait sa viande, jouait avec lui, veiller à entretenir la flamme du chasseur et dans le même temps avait recherché sa meute, sans succès. Ils étaient partis pour le nord. Et elle ne pouvait pas le garder indéfiniment.

Un soir elle le libéra donc. Il avait bien grandit depuis qu’elle l’avait trouvé et Luyana espérait qu’il saurait se débrouiller seul pour retrouver une meute. Mais c’était à la nature de se charger de lui désormais. Il avait filé sans se retourner. Ainsi étaient les animaux sauvages. Le lendemain pourtant, Luyana retrouva un bien étrange présage. Aluria, la petit chèvre qui l’avait aidé quelques semaines auparavant, était morte. Quelque chose l’avait dévoré dans la nuit pour ne laisser qu’une carcasse aux abords de la clairière qui abritait sa maison. Elle eut un sourire en se promettant de revenir chercher une de ses cornes quand les charognards en auraient fini avec elle. C’était la vie.

Les uns servaient à nourrir les autres.


Prochain thème : Le Gouffre du Fou...
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