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Un lit svp (libre)
Aeden Aëjirno
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Mon personnage
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Aeden Aëjirno
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29.11.19 23:56
Un lit svpAeden & qui le souhaite
Retour d'un trop long voyage. ( Ambiance ) •••

Aeden accéléra. Sa jument galopait, ravie d’enfin pouvoir se défouler, et s’il pouvait à tout moment se rompre le coup, il n’y pensa pas. L’air frais du crépuscule étoilé le maintenait réveillé, envoyant ses cheveux trop longs valser contre son crâne et le maintenant alerte. Euphorique, grisé tant par la vitesse que la fatigue tenace accumulée au cours de son voyage, il n’écouta pas les cris que lui lançait son compagnon de voyage, accélérant encore alors que celui-ci hésitait à le poursuivre.

Il poussa encore un peu Brise, profitant une dernière fois de sa solitude et son monde, son ciel et ses étoiles avant de consentir à le partager avec d’autres. Quand son nom fit éclater une seconde fois la quiétude qui l’avait envahi, il ralentit avec regret et laissa Merwer le rattraper.

Tous deux s’étaient engagés il y a huit lunes de là dans une traversée censée n’en durer que deux, mais avaient été pris par surprise par la violente et soudaine saison des pluies qui s’était révélée à eux en avance. Coincés plusieurs mois dans un hameau sans histoire, les deux hommes avaient appris à se connaître -et avaient à présent hâte de se quitter et de continuer leur route chacun de leur côté.

Ils avaient espéré atteindre leur destination, la capitale précieuse, avant l’arrivée de la lune, qui gardait de façon égoïste sa lumière pour elle-même, cachée derrière avant la lune. Ils avaient manifestement échoué, mais ne tarderait plus à présent à rejoindre la ville. Aeden avait hâte.

Les compagnons de voyage s’engagèrent dans une discussion calme, sans doute la dernière qu’ils auraient. Merwer aperçu les éclats d’Al-Jeit le premier ; ils partagèrent les perspectives d’une bonne soirée d’un sourire commun et finirent le bout de chemin qu’il leur restait en marchant doucement, côté à côté, tenant la bride de leurs chevaux.

« Je vais passer quelque temps chez de la famille. Ma cousine Yerman et son mari habitent dans une ferme derrière la ville. Ils m’attendent. ».

Aeden acquiesça. Il le savait déjà.

« Je vais prendre une chambre à la taverne du centre. Je n’ai envie de rien d’autre qu’un bon lit et que d’un bain, lui répondit-il. Ah, et d’une bonne bière, pendant qu’on y est, sourit-il."

Déjà, le chemin de terre battu à peine visible dans la nuit se séparait. Et eux aussi. Ils firent mine de se saluer d’un simple signe de tête, avant qu’Aeden franchisse de deux pas la distance qu’il les séparait et l’enserra d’une tout sauf virile étreinte.

« Prend soin de toi. J’espère ne jamais ravoir à te supporter huit mois ; je peux te le dire à présent, j’ai manqué de t’étouffer une dizaine de fois dans ton sommeil tant tes ronflements sont insupportables. »

Le sourire franc, mais peut-être camouflé par l’obscurité d’Aeden allait à l’encontre de ces propos.

« Et que devrais-je dire, moi qui aie dû à me taper tes sautes d’humeur pendant et tes ronchonnements pendant tout le voyage ! fit semblant de se s’énerver Marwer. « Et sans moi pour te retenir et justifier ton humour douteux, les villageois t’auraient déjà lapidé 10 fois. Au moins. »

L’éclat de rire soudain d’Aeden tinta jusqu’aux renforts de la ville. « Allez, du balai ! Je veux plus te voir ! » lâcha-t-il avant de se retourner. Il enfourcha sa jument d’un bond maîtrisé et fila à l’encontre de l’obscurité, vers les lumières de la ville et de la société.

Il lui semblait que le temps n’avait d’emprise sur Al-Jeit. Ses bâtiments lumineux se dressaient en toute saison et toute heure, aussi étincelant qu’au premier jour, et ses larges rues étaient encore éclairées alors que le soleil lui-même s’était couché. Aeden flâna un moment. Il fit un détour, remontant une rue parallèle et sinueuse pour s’arrêter devant le bâtiment où il avait la première fois logé ici, 10 ans auparavant. Pas loin de là se dressait le bar qui l’avait tant de fois mis K-O avant qu’il n’y travaille brièvement en tant que serveur. Mais il n’allait pas là ce soir-ci. Peut-être était-ce l’âge, où peut-être seulement qu’il avait perdu le goût de l’aventure, mais il avait envie d’une auberge d’un standing supérieure où ne trainerait pas uniquement quelques vieux roublards habitués.

C’est la raison pour laquelle il se lança sur la piste du chevalier qui gondole, vénérable taverne qui rassemblait des gens venus des quatre coins de leur monde. Les rues se faisaient plus larges alors qu’il en approchait, et plus de discussions parvenait à ses oreilles habituées à la quiétude de la nature. Il avait hâte de revoir du monde -il était un homme de vie, voué à la civilisation, ou du moins à la fréquentation d’autres de son espèce. Mais il avait également et surtout hâte de voir un lit.

Aeden perçu la pancarte indiquant le lieu de loin et entra sans s’arrêter devant. Les odeurs familières, mélange de nourriture, de sueur et de vie l’assaillirent aussitôt, alors qu’il clignait plusieurs fois des yeux pour s’habituer à la lumière jaunie des bougies. Il effleura d’un regard les lieux, portant son regard onyx sur chaque tête, dans l’espoir inavoué d’apercevoir un être familier, mais abandonna alors qu’il arrivait devant le bar.

« Une bière, s’il vous plaît » lança-t-il au serveur qu’il détailla d’un regard. Il était manifestement nouveau ; Aeden ne l’avait jamais aperçu auparavant. « N’importe laquelle, mais de préférence forte et de bon marché. Ah ! Et aussi, j’aimerai une chambre. Avant qu’il n’y en ait plus de disponible. »

Aeden lâcha sans regret quelques-unes de ses dernières pièces ; il lui faudrait demain récupérer le dû de sa dernière mission. Il se trouva une table libre et desservie par plusieurs chaises de bois simple sans problème, bien que l’endroit ne désemplît jamais. Il s’y installa, seul, et son esprit se perdit vite au loin, dans l’ambiance chaleureuse et les paroles tournoyantes qui habitaient le lieu.
« »

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Sil'Afian
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13.12.19 21:45
Navid poussa la porte du chevalier qui gondole, son garde du corps à côté de lui. Il avait troqué ses riches habits contre une tenue sombre et d’une banalité affligeante. Le tissu le grattait et il avait froid aux pieds. Mais s’il était là ce soir, c’était pour échapper à sa réalité. Pour parfaire le deuil de celle qui avait donné vie à cet endroit. Neleam.
La chevalière était morte depuis plusieurs semaines, mais l’empereur ne pouvait s’empêcher de songer à elle. Son assassin n’avait pas été attrapé et cela le frustrait. Même ici, à Al-Jeit, les meurtriers couraient les rues. Et ce qui l’affligeait le plus c’était qu’elle n’ait pu donner sa vie à une cause juste.
Mais il ne la connaissait pas plus que ça, il était surtout curieux d’observer la guilde et son fonctionnement maintenant que celle qui s’y était dédié avec tant d’énergie n’était plus. Et à sa grande surprise, leur quartier général tenait encore debout. Il y faisait chaud, la bière semblait couler à flots et l’ambiance y était légère. Il se demandait si la situation dégénérait plus tard, et décida d’y diner. Après tout il ne risquait pas grand-chose, l’établissement était toujours un gage de qualité.
Les tables étaient pleines et l’empereur jugea bon de s’assoir à celle où se trouvait un homme attablé seul. Il tira une chaise et s’y assit avant d’adresser un sourire poli à l’inconnu.

-Bonsoir, j’espère qu’un peu de compagnie ne vous dérange pas…

Il ne put continuer sa phrase qu’un jeune serveur vint apporter une bière à l’inconnu et s’enquérir de la commande des deux nouveaux arrivants.

-Deux bières également et qu’avez-vous à proposer pour accompagner cet apéritif ?

L’homme commande un plateau de dégustation, car il n’était pas question pour lui de se mettre la tête à l’envers. Même s’il était là incognito, il n’avait jamais été porté sur la boisson et les excès. Il voulait simplement savourer l’ambiance et estimer si le nouveau chef de guilde faisait un travail satisfaisant.
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