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Derrière le masque, Luxure [Myya/Caym]
Caym Cali
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Caym Cali
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20.01.18 18:10
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Bal masqué
Cali tend le bras à sa compagne et tous deux s’avancent dans la salle. Ils marchent d’un pas noble et élégant parmi les convives aux riches toilettes, masqués parmi des inconnus. Caym détonne par sa chemise bleu nuit, sa veste grise claire légèrement bleutée ainsi que son pantalon assorti. Le tout est de haute couture, sur mesure et réalisé dans de douces et chères étoffes. Il a fière allure, il le sait, et contrairement à tous les hommes qui semblent être vêtus de noir, il aime se distinguer. Il sent les regards curieux de femmes qui notent son allure, ses larges épaules moulées dans ce tissu scintillant sous les éclairages tamisés, sa silhouette athlétique, sa taille fine, ses cheveux noirs mi-longs plaqués en arrière. Le loup qu’il porte ne laisse voir que ses yeux d’un bleu presque gris entourés de cils noirs, la courbe dynamique de sa mâchoire, rasée de près, l’extrémité de son nez droit, ses lèvres séductrices et son menton fier. Son cou était dégagé et ses muscles saillaient tantôt dissimulés par le col de sa chemise laissée entrouverte et dévoilant parfois la naissance de ses clavicules.

Le loup est dans la bergerie.

Le mercenaire du Chaos a été convié à ce bal, donné par l’Empereur de Gwendalavir. Lorsqu’Al-Chen a pratiquement disparue, à cause d’un étrange dôme, il est resté à la capitale et a travaillé chacun de ses contacts afin de se creuser une place dans cette société. Et il y est arrivé. Il a su prouver par son talent qu’il a sa place parmi la bourgeoisie. Ses manières et son charme lui ont permis de séduire un nombre incalculable de personnes qui ne se doutent pas un instant de ses desseins.
Le jeune homme ne jouait pas que dans la lumière, il aimait avancer dans l’ombre, car il sait qui y règne : les femmes. Ces maitresses de maison, ces épouses délaissées par leurs riches époux. Elles tirent les fils, œuvrent pour le pouvoir et Caym a sut gagner leurs faveurs. Un homme à femmes, un séducteur en puissance, mais ce secret est bien gardé. C’est là qu’il a œuvré avec agilité, pour ne jamais passer pour un vulgaire coureur de jupon, ou un intéressé. Non, ces femmes il les aime, il sait les rendre désirables, il sait leur faire atteindre des sommets qu’elles n'imaginent pas exister ou encore moins atteindre.
Fut un temps, il était maladroit, timide, naïf… Mais ce temps est lointain, car désormais, il est devenu promesse de plaisirs charnels sans qu’aucun homme n’en ait véritablement conscience, sans qu’aucune femme n’en parle jamais. Il les comble en échange de leur silence. Leurs faveurs sont acquises.
Cali est un manipulateur. La femme qui l’accompagne à cette soirée mondaine est sa cavalière. N’ayant pas été invitée, elle se sent honorée d’être celle qui arrivera au bras de Caym Cali, pourtant, elle ne se fait aucune idée sur la nature de leurs relations. Il l’aide dans son ascension sociale, et elle en fera de même. Sa fraicheur et son apparente innocente permettront à Cali de gagner des faveurs et de rassurer. Il n’est en aucun cas un danger, pour les plans de chacun, pour leurs relations conjugales, pour leur argent.
Ce soir, Caym entre en jeu. Il louvoiera entre les convives, il étendra son réseau, séduira hommes et femmes afin d’assurer sa place.

Sa cavalière est belle, grande, élancée, la peau nacrée, des cheveux blonds savamment noués, une tenue élégante, bien qu’affriolante… L’échancrure de son décolleté est ornée de perles qui semblent ruisseler le long de son ventre plat jusqu’à rejoindre sa ceinture. Le bas de la robe s’évase dans de légers nuages de mousseline lui conférant un aspect féérique.
Un sourire étire les lèvres charnues du mercenaire tandis qu’il se souvient de l’éclat qui avait brillé dans ces yeux bleus lorsqu’elle l’avait aperçu. Elle avait eu envie de lui, et il lui avait susurré à l’oreille quelques mots qui l’avaient fait rougir jusqu’à la racine de ses cheveux. Il avait entendu son cœur s’emballer et sentit son corps brusquement devenir brulant dans l’attente d’une caresse de sa part. Il lui aurait volontiers donné la caresse la plus intime qu’il soit, mais le soin accordé par sa compagne à sa tenue avait ruiné toute tentative d’ébat affriolant. À la plus grande frustration de cette gracile créature, comme en avaient témoigné ses soupirs irréguliers et ses mains frissonnantes.
Caym Cali aurait aimé satisfaire sa compagne en lui offrant un souvenir qui lui aurait procuré des frissons pendant des mois, mais il doute rentrer en sa compagnie. Il est ici pour affaires, et cette fille, aussi belle qu’elle soit, n’éveille rien en lui. Le désir, bien sûr devant son corps nu, devant le feu qui brule dans ses veines sous sa peau translucide, mais aucune passion. Cette demoiselle lui est déjà acquise, aucun défi. Il aime les femmes à caractère et celle-ci est trop fade pour lui. Rares sont celles qui éveillent réellement son intérêt, pas seulement un plaisir passager.
Mais qu’importe, il s’amuse, le prédateur qu’il est repère ses proies, profite de leurs corps consumés par le désir et n’espérant plus qu’une chose de lui : qu’il les fasse siennes.

Alors il marche, au milieu des convives, jaugeant ceux qui l'entourent, repérant les rois de la politique, les nobles, les nouveaux bourgeois... Ainsi que les sorties de secours, les bijoux faciles à dérober et à revendre, les gardes présents et autres personnes armés...

Finalement, la lumière se tamisa et l'empereur s'avança sur une légère estrade afin de faire son discours d'ouverture.

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Myya Liandra
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Myya Liandra
Faël



19.03.18 2:03
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LUXURE

feat Caym Cali

~ Les Valses de Viennes ~

Dis-moi qu'est-ce que t'as fait
Pendant ces années ?
Si les mots sont les mêmes
Dis-moi si tu m'aimes...


« Merci à tous d’être ici ce soir ! Beaucoup de choses se sont passées au cours de cette année, et ensemble nous avons réussis à tenir bon face au chaos qui menaçait l’Empire ! Je n’ai guère l’envie de faire un discours sur l’état du royaume, aujourd’hui nous sommes là pour fêter la fin d’une ère troublée, la fin du Dôme, la renaissance d’Al-Chen … alors fêtons mes amis ! »

Un sourire se dessina derrière le masque de satin qui cachait le visage de la Faëlle. Les applaudissements qui suivirent ce discours de l'Empereur donnèrent une résonance fausse à la brièveté de celui-ci. Un dernier salut du haut de son estrade avant de lever son verre au ciel, à la santé de ses sujets. Myya leva légèrement sa coupe avant de goûter la boisson exquise qui s’y trouvait. Elle jeta alors un regard aux autres invités.

Tous vêtus de parures plus belles les unes que les autres, les femmes aimaient se pavaner telles des oies dans un poulailler, imaginant qu’un tapis rouge s’étalait à leur pieds. Les hommes quant à eux, élégants et raffinés, profitaient de cette « agréable » compagnie tout en discutant de sujets tout aussi barbants les uns que les autres.

Dans cette mêlée humaine, Myya perdait son identité de Faëlle. Car une fois ne fut pas coutume, la jeune Liandra avait décider de rentrer dans la peau de son personnage, et c’est dans les boutiques de haute couture qu’elle avait déniché sa tenue de soirée. Allant jusqu’à porter des chaussures à talons aiguilles et délaisser ses plumes et perles pour une coiffure sophistiquée, la Faëlle ne se reconnaissait plus.

Du haut de ses échasses, Myya devait atteindre les 1m67, ce qui était hors norme pour un Faël. Pour tout dire elle avait passé un bon moment à faire des allers retours dans sa chambres afin de s’habituer à marcher avec ses chaussures. Pour autant, une fois l’art des talons aiguilles maîtrisé, la Faëlle se démarquait par une silhouette élancée.
Afin de la mettre en valeur, la jeune femme avait alors opté pour une robe de soirée aux teintes bleu-argentées, fendue jusqu’au haut de la cuisse droite. Satinée, sa robe de mousseline moulait ses formes à la perfection, dévoilant un dos nu aussi sombre que la nuit. On pouvait ainsi apercevoir son tatouage élémentaire, arabesque faëlle qui serpentait le long de sa colonne. Cependant Myya avait refusé de se séparer de ses bracelets d’or qui ornaient ses bras et chevilles. Ayant monté ses cheveux par un chignon tressé, des mèches en cascade s'échappaient pour rendre le tout sauvage et charismatique à la fois.

Derrière son masque, la Fäelle se cache du regard des humains. De nombreux visages se tournaient vers elle depuis le début de la soirée, car il était rare d’oublier une telle silhouette et un tel regard dans des soirées mondaines. Mais la curiosité laissait paraître face à l’aura féline et fascinante que dégageait cet être étranger. La panthère noire avait pénétré le poulailler.

La jeune faëlle faisait naître le désir dans le regard des hommes et la jalousie dans le coeur des femmes. Que les humains étaient ennuyeux à mourir, tout chez eux ne touchaient qu’aux conventions sociales et morales. Mais en tant qu’Ambassadrice la Faëlle n’avait pu s’esquiver de cet événement mondain qui signait un, soi-disant, renouveau pour l'Empire.

Tandis qu’elle se dirigeait vers le balcon pour prendre l’air, un mouvement à sa droite attira son attention. Elle se retourna et observa à travers la piste de danse un duo se démarquant du reste de la foule. Alors que les couples commençaient à s’emparer de la scène, entraînés par le son des violons, les deux individus restaient en retrait, parlant avec des convives.
Ce n’était pas la femme qui avait attiré son regard. Non celle-ci, bien que jolie, n’était pas plus qu’une simple blonde élancée aux formes généreuses et regard aguichant. L’homme qui l'accompagnait par contre possédait une aura fascinante. Fascinante et dangereuse. De haute stature, l’homme se démarquait dans une tenue élégante. Presque attirée par cette aura ténébreuse, Myya laissa son regard croiser celui de l’inconnu.
Un regard qui donna lieu à un frisson de nostalgie. Pendant quelques secondes, une éternité sembla s’écouler, et en cet instant d’éternité la Faëlle se remémora le désir charnel et meurtrier qu’avait fait naître en elle ses yeux gris, deux années auparavant.
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Caym Cali
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Caym Cali
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22.03.18 2:37
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Électrisantes retrouvailles
Le discours est bref et Caym remercie le souverain pour cette gentillesse, il déteste ces paroles vides de sens prononcées à chaque évènement mondain. C’est pour cette raison que lorsqu’il prend la parole devant ses hommes il va toujours droit au but, car personne n’en a rarement rien à faire. Mais cela fait bien longtemps qu’il n’a pas eu à galvaniser les troupes. Ses hommes se font discrets à Al-Jeit et profitent que quelques sorties loin de la ville -et de leur couverture- pour laisser libre cours à leur violence, en petits groupes. Ne pas attirer l’attention fait presque partie de leur crédo.
Le mentaï demeure immobile lorsqu’il croise le regard d’un de ses hommes qui officie à la soirée comme serveur. Rien ne trahit sa connaissance et il l’ignore comme il le fait avec tous les autres serveurs, mais intérieurement il se sent satisfait. Au moins cinq de ses hommes ont réussi à intégrer cette soirée mondaine, que ce soit en tant qu’invité ou comme personnel de service. Ils sont sur la bonne piste, d’ici peu, ils pourront frapper l’empire. Enfin, lorsque leur plan sera bien établi et infaillible.
Caym discute avec un inconnu, conseiller de l’empereur à ce qu’il a cru comprendre, et commence à trouver le temps long. Faire des ronds de jambe, susurrer des mots doux et se courber devant les plus riches va à l’encontre de son identité. La soirée s’annonce ennuyeuse à souhait, mais probablement productive, s’il réussit à sortir de la torpeur qui l’engloutit lentement. La faute des apéritifs pâteux et sans saveur qu’il déguste, probablement.
Mais le destin en décide autrement puisqu’il sent un regard lui brûler la nuque. Il se sait l’attention de plusieurs incités et s’en délecte, il jette donc un coup d’œil à la ronde à la recherche de celui qui le fixe ainsi.
Leurs regards se croisent et Caym sent l’air crépiter. Une faëlle se tient non loin de lui, probablement désireuse de s’échapper sur le balcon dont la porte se trouve à quelques mètres à peine. Une peau sombre, un corps sculptural et un loup pour protéger son identité. Peine perdue, le mercenaire a beau ne connaitre qu’une seule faëlle, son instinct lui crie qu’il s’agit d’Elle. Cette femme qu’il a rencontrée de longs mois plus tôt, consumée par la rage. Jamais il n’a imaginé la revoir par casualité, et encore moins à une soirée mondaine. Elle qui haïssait si fort les humains, que fait-elle parmi eux, aussi brillante qu’une étoile polaire dans la plus sombre des nuits, drapée dans de si beaux atours Alaviriens ?
Sa curiosité piquée, Caym se retire poliment afin de s’approcher de la demoiselle. Le reste des invités s’effacent de son esprit tandis qu’il l’observe avec attention, dissimulant à peine la férocité de son regard.
Des talons vertigineux allongent ses mollets galbés et font ressortir la finesse sensuelle de ses chevilles, dotés des bijoux scintillants. Des jambes fines, mais muscles, aux courbes élégantes et surtout une peau aussi sombre que l’ébène, parfaitement lisse. Une jupe fendue qui dévoile une jambe fuselée et interminable, s’arrêtant à mi-cuisse où sa cuisse dynamique disparait sous la robe satinée sans véritablement disparaitre grâce au tissu moulant qui esquisse les courbes de la jeune femme. Courbes onctueuses qui permettent aux pensées de s’envoler vers ce ventre parfaitement plat qui mène à une poitrine généreuse qui ne demande qu’à être libérée de cette étoffe nocturne. Le mercenaire prend sur lui pour ne pas se souvenir de cette poitrine qu’il a déjà eu l’occasion de voir, d’embrasser, de palper. Non, il est plus fort, et il calme de son mieux les palpitations de son cœur qui s’emballe à l’idée de pouvoir gouter de nouveau aux plaisirs charnels de cette sombre créature. Ses yeux glissent sur la peau dénudée de son cou, caressent la courbe douce de sa mâchoire et s’arrêtent une infime seconde sur ses lèvres ourlées.
Un sourire séducteur s’étale sur les lèvres de Caym, tandis que ses yeux brillent d’une lueur prédatrice. Il passe une main dans ses cheveux noirs et soyeux, cherchant à se donner contenance. Il s’arrête où le veut la convenance et se courbe dans une gracieuse révérence avant de plonger son regard gris dans les yeux de biche de la faëlle.

-Myya Liandra ? Voilà une rencontre inespérée, mais plaisante.


L’homme s’approche d’elle, un doux sourire sur ses lèvres fines et saisit le verre de la jeune femme, vide. D’un geste souple il le pose sur le plateau d’un serveur qui passe à côté, et, sans briser le lien visuel qui l’unit à Myya, il lui offre un baisemain chaste.

-M’accorderez-vous cette danse, damoiselle ?


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Myya Liandra
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Myya Liandra
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14.04.18 9:29
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~ Sway ~

Dance with me, make me sway



-M’accorderez-vous cette danse, damoiselle ?

Ces quelques mots tirèrent un sourire à la Faëlle. Il était rare qu’un homme soit si direct avec elle, du moins sans avoir fait connaissance au préalable. Mais ce n’était pas le cas de Cali, car après tout Cali n’était pas un homme parmi d’autres, non seulement leurs routes s’étaient déjà croisées mais surtout il devait très certainement être le seul humain pouvant obtenir une réponse positive à cette question.  
La Faëlle accepta la proposition, prenant la main qu’on lui tendait. Elle se contenta juste de sourire, un sourire énigmatique, un sourire moqueur et narquois à la fois, un sourire à la Myya.
Le contact physique venait de procurer à la Faëlle un déferlement de sensations, sensations les plus « agréables » les unes que les autres. Un frisson de nostalgie venait de s'emparer de tout son être.  

Tandis qu’ils s’avancèrent vers la piste, plusieurs regards se tournèrent vers eux, intrigués par le couple qu’ils formaient. Intrigués ? Fascinés ? Ensorcelés ? Que les riches de la haute société se gavent de leur vie luxueuse et ennuyante, en ce moment même seul comptait la Faëlle, le mercenaire et la piste. La danse … Elle ne se prêtait que rarement à une telle occupation, mais lorsque l’occasion se présentait, alors Myya devenait une redoutable danseuse. Et bien qu’elle aurait opté pour une danse radicalement plus … sauvage, les musiciens avaient choisi une valse classique en trois temps, toute désignée pour une salle de bal du Palais.

Ils se placèrent l’un en face de l’autre. Avec sa haute stature il restait plus grand que la Faëlle malgré les hauts talons qu'elle abordait. Disons juste que la différence de taille était moins ... flagrante. Le regard pétillant, il avait plongé ses yeux d’acier dans les prunelles sombres de la Faëlle. Laissant glisser une main sur sa taille avant de s’emparer de celle de sa compagne de l’autre, ils se lancèrent aux premiers accords.

Myya se laissa porter au son des violons par son partenaire. Il menait la danse, la tenant fermement, elle ne pouvait détacher son regard du sien. Le tout n’existait plus, tout était devenu rien. Ils étaient seuls, seuls dans un monde qui ne leur appartenait pas. Un monde inconnu où ils savaient tous deux que leur place n’était pas. Ils étaient des étrangers, des étrangers qui s’étaient déguisés, car derrière le masque, les deux amants savaient qu’elle était la face cachée qui se trouvait.

Alors qu’ils s’étaient emparés de la piste, au centre des danseurs, elle sentit la main de son partenaire glisser de sa taille pour effleurer ses hanches. Ce simple geste suffit à embraser la flamme qui s’était allumée en la Faëlle quelques instants plus tôt. Elle sentait une envie dévorante naître en elle. Le jeu auquel les anciens amants s’étaient prêtés des années auparavant venait de reprendre, une nouvelle partie venait de débuter.

La Faëlle approcha son visage de celui de son partenaire, pour lui susurrer doucement une question qui l’assaillait depuis le début de la soirée.

« Que fait un mercenaire à un tel événement ? Ce n’est pas qu’il est malheureux de vous croiser ici, mais il est rare de voir un fils du chaos se masquer de la sorte pour participer à un jeu d’humains de la Haute ... »

Les derniers mots furent prononcés avec moquerie, l’humain venait-il de tomber dans son estime ? Qu’en sais-je ? Après tout elle aussi était présente, elle qui pourtant n’appréciait guère la compagnie des humains, elle qui s’était déguisée comme les êtres qu’elle méprisait...
Mais soudain la valse se termina, et Cali n’eut-il pas le temps de répondre à la question qu’une main venait de se poser sur son épaule.

La blonde qui lui servait de partenaire venait de s’incruster à la fête. Myya rigola intérieurement, comment cet imbécile avait-il pu choisir une telle humaine ? Un regard sur son visage d’ange et ses formes de déesses lui apporta la réponse. Les deux femmes échangèrent un regard froid, Myya s’en contrefichait de l’humaine, mais celle-ci venait de s’inviter dans une conversation qui ne la concernait pas, et ça la Faëlle appréciait moins. Celle-ci semblait vouloir s’accaparer du Mercenaire le temps d’une danse.  Ou peut-être juste lui demander si elle était libre de danser avec un  autre ?Amusant à en être pathétique. Il n’y avait qu’un humain pour quémander de l’affection de la sorte.
Myya s’approcha alors de son compagnon et s’empressa de susurrer au creux de son oreille quelques mots.

« Bien que la valse soit une danse agréable, je la trouve morne et sans intérêt, j’ai une légère préférence pour le tango. J’apprécie les corps électrisés qui se chevauchent ... »

Sur ces mots-là Faëlle s’éloigna, se perdant dans la foule. Désireuse de s’éclipser, elle se dirigea vers une des portes qui donnait sur l’intérieur du château. Une visite royale l'attirait beaucoup.
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Caym Cali
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22.04.18 22:10
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En bonne compagnie
Elle accepta sa danse. Pendant les longues minutes de cette valse, Caym Cali put sentir bouillonner contre lui le corps chaud de la faëlle. Myya Liandra était une bonne danseuse, et l’homme appréciait chaque frôlement de leurs peaux tandis que ses yeux pratiquement gris demeuraient plongés dans ceux de sa cavalière. Il n’y nota pas la moindre envie de sang, et il en fut presque déçu. Il trouva une grande force et… une lueur grivoise. Mais plus leur danse avançait, plus cette lueur lui semblait violente et loin d’être innocente.
La tension entre eux, sous les caresses des accords symphoniques, était palpable, comme si leurs corps se souvenaient de leur nuit de passion. Et c’était probablement le cas, car Caym, sentait les doigts fins de la faëlle caresser sa main, électrisant sa peau. Il s’enivrait de son odeur, bien plus sophistiquée que lors de leur ultime rencontre, et essayait de ne pas songer à ces lèvres pleines et si avenantes qui étaient pourtant à sa portée.

Lorsque la musique cessa, le couple détonnant se sépara, presque à regret, et la cavalière du mercenaire s’approcha de lui. Blonde et sans saveur, il était évident qu’elle ne pouvait lutter contre la faëlle. Surtout si celle-ci décidait de rendre les coups, et c’est ce qu’elle fit, s’approchant de sa proie avec un mouvement de hanches ensorcelant.
Elle se dressa sur la pointe des pieds et le mentaï put sentir, à travers le tissu, sa poitrine frôler son torse, et sa respiration se bloqua, tandis que tous les muscles de son corps se tétanisèrent à l’approche de ses lèvres. Il devait garder le contrôle.
La mâchoire contractée, il sentit le souffle frais de la sombre créature chatouiller son oreille.

« Bien que la valse soit une danse agréable, je la trouve morne et sans intérêt, j’ai une légère préférence pour le tango. J’apprécie les corps électrisés qui se chevauchent ... »

Le mercenaire ferma les yeux, refrénant les pulsions qui tempêtaient en lui. Mauvaise idée, ses pensées s’illuminèrent et des images envahirent son esprit. Myya nue, le dos cambré, le chevauchant, les courbes onctueuses de leurs corps, la passion les dévorant…
L’homme ouvrit les yeux et, les dents serrées, observa la silhouette fine de la faëlle s’éloigner. Son déhanchement l’insupportait, la peau veloutée de son dos dénudé lui donnait des envies sanguines, sa chute de rein… fut sa perte.
En gentleman, il étouffa le juron qu’il désirait tant laisser échapper et s’excusa rapidement auprès de celle qui l’avait accompagné à cette soirée. Il oublia ses jeux de pouvoir, les hommes et femmes qu’il voulait rencontrer pour forger des alliances, il ne songeait plus qu’à cette femme à la peau noire et à ce qu’elle dissimulait sous sa robe mousseline.
D’un pas rapide, il sortit à la suite de la faëlle, et la retrouva non loin. Il savoura la fraicheur de l’air qui eut comme effet de remettre ses pensées en ordre et de calmer le feu qui s’était déclaré dans son bas-ventre. Qu’il détestait lorsque son corps le trahissait ainsi.
Caym s’accouda à une balustrade et ne prêta pas grande attention au jardin qui s’étalait sous ses yeux. Comment aurait-il pu rivaliser avec la beauté du profil de la faëlle ? C’était étrange, qu’il ait cette sorte d’obsession pour elle. Il est le genre d’homme à profiter une seule fois d’une femme, une fois qu’il l’a découverte, il se lasse et passe à autre chose. Il avait pourtant réussi à vivre sans avoir la moindre pensée à l’égard de cette faëlle pendant deux ans, alors pourquoi aujourd’hui, tout lui semblait si intense ?
Il n’en savait rien, mais la présence de cette furie à cette soirée mondaine tait une belle distraction, dont il comptait profiter au maximum.

-Myya Liandra, tu es également présente et masquée, mais je ne te poserais aucune question, pas plus que je ne répondrais aux tiennes. Ce soir, seul ton corps m’intéresse.

Le mercenaire pivota la tête de manière à dévisager avec attention son interlocutrice. Il regretta le masque qui lui recouvrait une partie du visage, mais oublia rapidement ce détail, lorsqu’une foule de nobles envahit leur terrasse. Cali se rapprocha de Myya tandis qu’il remarquait, parmi les nouveaux venus, l’empereur.

-Il serait mal venu de partir...


Une pointe de regret l’habita, rapidement chassée par des idées plus grivoises. Le mercenaire chuchotait, il s’était approché de la jeune femme, et à son tour empiétera sur son espace vital. Il laissa sa joue parfaitement rasée effleurer celle de Myya. Un sourire étira ses lèvres, tandis qu’il sentait la tension crépiter entre eux.

-Puisque nous devons patienter au milieu de cette noble compagnie avant de pouvoir nous éclipser dans un buisson, ou un salon privé, je vais m’occuper de toi, Myya.


Le regard de prédateur de Caym se détourna, observant l’homme qui venait de prendre la parole devant son auditoire attentif. Caym n’y prêta pas la moindre attention, car il venait de se placer légèrement derrière Myya. Son souffle chaud caressait la peau d’ébène de sa belle, faisant se dresser de fins poils noirs sur sa nuque délicate. Continuant son manège, le mercenaire laissa une de ses mains vagabonder dans le dos nu de Myya, ses doigts parcourant avec légèreté sa peau veloutée, glissant jusqu’à ses reins où ils s’attardèrent dans un mouvement érotique avant de poursuivre leur descente à la lisière du tissu.

-Je vais te rendre humide, belle créature, au-delà de tes pensées. Je vais enflammer ton corps jusqu’à ce que tu ne puisses retenir tes gémissements. Ici et maintenant.
Caym aurait aimé plonger ses yeux dans ceux de Myya pour observer son trouble ou la passion qui la dévorait lentement, mais il se contenta de souffler lentement dans la nuque de la demoiselle, caressant ainsi sa clavicule, remontant le long de sa jugulaire jusqu’à s’éteindre en parvenant à son oreille pointue. Je vais te faire mienne.

Il avait envie de la faire jouir au milieu de toutes ces personnes d’importance, sans qu’ils ne le réalisent. Il voulait l’avoir en son pouvoir, la combler, la torturer comme elle l’avait fait avec lui quelques minutes plus tôt.
L’homme continua son délicieux manège, laissant ses doigts continuer leur exploration du corps somptueux de la jeune femme, pétrissant son fessier, puis descendant jusqu’à parvenir à la limite du tissu, où la peau de la faëlle se dévoilait. Le haut de sa cuisse. Les doigts froids du mercenaire tressaillirent au contact de cette peau si douce puis entreprirent un massage terriblement sensuel, explorant cette tendre peau, tandis qu’autour d’eux les Alaviriens continuaient de dialoguer, ignorant ce qu’il se jouait, en dessous de la ceinture de la sombre faëlle. Le mercenaire du Chaos parvenait à dissimuler ses caresses et semblait même porter une grande attention à ce qu’il se racontait, bien que son esprit soit entièrement tourné vers sa compagne, et ses réactions, désireux de l’embraser.

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