Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 :: Terres du Sud :: Vue sur l'Océan :: Villages côtiers Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Était-il possible de recommencer ? [ Libre ]
Tsukiyomi Ayame
Féminin
Âge : 26
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 904
Date d'inscription : 04/06/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Jeune femme de 21 ans
Aptitudes:
Tsukiyomi Ayame
Mercenaire du Chaos



24.11.19 23:49
Combien de temps s'était écoulé depuis ma déchéance ?

Trop. Ou bien, peut être pas assez. J'ai cessée de compter, il y a bien longtemps.

Est-ce que je regrette d'avoir disparue sans rien dire, mettant ainsi en marche une chasse a l'homme contre moi-même ?

Est-ce que je regrette d'avoir mis autant d'effort à devenir la meilleure, mais avoir mis les voiles a la seconde où j'ai été mise au pouvoir ?



Est-ce que je regrette ?

Je ne pourrais pas dire. Fût un temps ou ces questions résonnaient en boucle dans mon esprit.

Je laissa échapper un ricanement.

Que ferait Viladra de moi si elle me voyait ainsi aujourd'hui ? Probablement qu'elle me donnerait la mort au premier coup d'œil. Ou bien elle attendrait quelques secondes en souvenir du bon vieux temps.

Du temps ou l'Adolescente que j'étais ne rêvait que de mort et de chaos.
Du temps ou l'Adolescente que j'étais avait eu le ''Guts'' de se rendre directement dans ses quartiers privés, puis de la regarder dans les yeux en demandant qu'elle la prenne sous son aile.
Du temps ou l'Adolescente que j'étais, étais l'apprentie parfaite.
La mercenaire parfaite.



Mais, évidemment que non. Nous parlons tout de même de Vil.

Depuis, j'ère un peu partout, évitant les grandes villes et les chemins trop fréquentés. Je ne reste pas souvent a la même place et j'essaie de ne pas trop me faire remarquer. Malheureusement, mes caractéristiques physiques rendent la chose un tantinet difficile. Une chance que je sais me fondre dans l'ombre malgré tout.

Pour l'instant, ce petit village côtier fait mon affaire. Nous verrons demain.

Je pris une bouffée d'air. Cette nuit était calme et la lune était haute. Mon temps favori.
Des vagues venaient tranquillement bercer les navires amarrés au port et venaient claquer contre les quais. Je ne sais pas quoi dans cette combinaison de choses tout à fait naturel me calmait, mais c'était le cas, et pour l'instant, j'appréciais ce moment serein dans ma vie remplie d'anxiété et de stress.

Ce moment de paix fut interrompu à nouveau par mes songes.

Était-il possible de tout recommencer a zéro ?

Était-il possible pour quelqu'un de pouvoir faire un tour sur lui même et de changer de tout au tout ?

Pour certains oui, pour d'autres non.

Pour ma part, je suis confuse. De plus, ma tête est toujours mise a prix chez les mercenaires du chaos. Qu'est-ce que je pourrais bien faire de bon ?
Revenir en haut Aller en bas
Kanjou Uzumaku
Masculin
Âge : 29
Autre(s) Compte(s) : Aöwen Jil'Frayan
Messages : 42
Date d'inscription : 18/08/2016

Mon personnage
Sexe et âge: Homme de 34ans
Aptitudes: Fleuriste (Dessin) / Herboriste / Arts martiaux japonais / Bon nageur
Kanjou Uzumaku
Terrien



14.01.20 23:23
https://ewilan.forumactif.fr/t2894-journal-de-bord-kanjou
Une nouvelle journée s'achevait ; c'était le dernier client. Kanjou fermait l'échoppe le visage serein. Ce mois s'annonçait de bon augure, les clients - bien souvent des clientes - abondaient. C'était bien différent de Al-Jeit où la concurrence était rude et les citoyens moins sensibles aux charmes de son art, ici les villageois vivaient plus proches de la nature et cela se ressentait dans leurs mœurs. C'est aussi ce qui avait attiré Kanjou dans la région.
Pourtant, il n'en tirait que peu de bénéfices financiers, bradant ses prix pour correspondre aux revenus des habitants du village. Ce n'est pas l'argent qui l'intéressait dans ce domaine, mais plutôt de faire plaisir, d'être quelque peu utile à autrui. Les derniers clients sont toujours les meilleurs en cela, car sortant d'une rude journée, Kanjou leur permettait alors de retrouver un brin de sourire, un zest d'apaisement, avant de rentrer chez eux. Il ne saurait jamais combien de relations familiales ces simples gestes avaient sauvés, mais tant qu'il sentait que cela profitait aux gens, il reconnaissait son activité comme étant une bonne cause.

Kanjou était fleuriste, et il utilisait notamment ses rudiments en Dessin afin de parfaire ses créations et les rendre uniques. Cela ajouté à son attitude discrète et détachée quand il tenait sa boutique pourrait faire croire à un individu plutôt taciturne et asocial, alors que bien au contraire, il était plutôt affable, placide et appréciait grandement la présence d'autrui. Mais il était vrai que sa vie de nomade l'avait habitué à savourer la solitude. Solitude qui l'avait amené à de multiples introspections, rétrospectives et réflexions sur les évènements de Gwendalavir en général. Aux vues de ses origines, il avait été d'une curiosité naturelle envers ce monde et ses habitants, toutefois, désormais d'un âge mûr, il avait déjà eu tout le temps de parfaire sa philosophie et de contenter sa curiosité. Ne restait de lui qu'un homme mûr abîmé, sage, et surtout neutre dans les conflits qui parsemaient ce monde.
C'est notamment pour cela qu'il pouvait faire la part des choses et maintenir une attitude distante lorsqu'il travaillait. Il communiquait alors par ses créations florales, et la clientèle n'en ressentait que davantage son Don.

Tandis que la nuit tombait, il se mit à vagabonder dans les ruelles du village et atteignit la rive. Le cours d'eau lui rappelait vaguement la belle Asahikawa qui bordait les trois grands parcs d'Okayama. Il ne s'agissait pas d'une simple rivière dans le cas présent, toutefois la même splendeur se dégageait de la nature omniprésente en Gwendalavir. Pour l'homme originaire du Japon, c'était une bénédiction que de connaitre cette flore. Des navires étaient amarrés ça et là, le fleuriste se demanda combien d'entre eux étaient alines, mais peu lui importait. Il était neutre et souhaitait seulement rendre service aux gens, il ne participait pas au débat sur ce qui était Bien ou Mal.

Il aperçut une jeune femme aux cheveux flamboyants assise sur la berge. Elle regardait la lune d'un air songeur, une mélancolie passagère se laissait transparaitre dans son regard. *Sans doute une de ces âmes égarées, comme il y en a tant en ces temps de trouble* pensa Kanjou, qui s'approchant de l'inconnue, se laissa tout de même quelques secondes pour contempler le clair de lune et humer l'air marin avant de s'assoir à ses côtés. Une pousse d'heuchères rouges apparut sur l'épaule de la jeune femme, clin d’œil envers ses cheveux et le surnom que porte la fleur de Désespoir du Peintre. Sans piper mot, il se contenta de la saluer brièvement de la tête sans trop la fixer et de plonger son regard pénétrant dans l'eau. Certaines personnes se sentaient vite dévisagées.

------------------------------------------------------------------------------------

/!\ Journal de Bord pas à jour /!\
Revenir en haut Aller en bas
Tsukiyomi Ayame
Féminin
Âge : 26
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 904
Date d'inscription : 04/06/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Jeune femme de 21 ans
Aptitudes:
Tsukiyomi Ayame
Mercenaire du Chaos



24.01.20 17:48
Quelques longues minutes s'écoulèrent avant que finalement je laisse un soupir s'échapper de moi. Mon esprit semblait rouler à 200km/h ces derniers temps et ça en était épuisant.

J'entendis des bruits de pas se rapprocher de l'endroit ou j'étais assise et durant une fraction de seconde, mon corps se figea et un frisson glacé me parcourut de la tête au pied. M'avait-on retrouvée ? Déjà ? Si vite ? J'avais pourtant fait attention à ne pas laisser aucune trace derrière moi et à ne jamais rester au même endroit trop longtemps.

Ma logique reprit enfin le dessus sur mon anxiété. Qu'est-ce que je pouvais être stupide par moment. Si un de mes ''chers'' anciens collègues m'avait bel et bien retrouvée, je n'aurais même pas eu le temps de penser, ou même de figer, car je ne l'aurais même pas entendu venir. Je laisse échapper un rire discret. Ridicule. Vivre dans l'anxiété constante n'est pas vraiment ce que j'aurais envisagé pour mon avenir il y a quelques années alors que tout était à moi, mais nous y voici tout de même. Autant faire avec.

Un homme s'Asseoya finalement près de moi. Fut un temps ou pour avoir commis cet acte, si minime et innocent soit-il, je n'aurais pas fait ni un ni deux, je l'aurais probablement assassiner. Oh, je n'avais pas besoin de raison valide. Simplement le vouloir était nécessaire dans mon cas. Je vivais pour le chaos et le sang, et je ne m'en cachais pas du tout. Aujourd'hui, c'est une tout autre histoire. Je ne tue que si c'est nécessaire, généralement pour me défendre. Je n'y prends d'ailleurs plus aucun plaisir. Comme si tout ce que j'étais avait complètement cessé d'exister. Je ne me reconnaissais pas et cela me troublait gravement. Je semblais être en pleine crise d'identité et je ne savais pas quoi faire pour finalement être en paix. Comment se retrouver alors qu'on est complètement perdu à un tel point ou, revenir semble totalement impossible ?

Ces pensées envahissantes disparurent alors qu'une petite fleur qui se mariait parfaitement à la couleur de mes cheveux apparut sur mon épaule. Je me retourna vers l'homme qui me salua d'un signe de la tête, mais qui presque immédiatement se retourna et plongea son regard dans l'océan. J'esquissa un sourire. Quel drôle d'attention.

Un dessinateur donc ? En même temps, bien des gens étaient capables de faire de minimes choses de base avec ce don. Même moi, mon don n'était pas assez développé pour que l'ont puisse m'appeler ainsi. J'avais déjà enviée les Mentaïs vivant a la forteresse lorsque j'étais plus jeune, mais avec le temps, j'ai réalisé que de pouvoir uniquement dessiner de la foudre et parler en pensée me convenait amplement. Je n'avais pas besoin de savoir faire tout un tas de choses pour me sentir valide.
Je reporta mon attention sur lui. Je ne pouvais pas m'empêcher de regarder et d'analyser toute personne qui m'était inconnue et qui rentrait un peu trop dans ma bulle, et cet homme dégageait une énergie intéressante.

Physiquement, il me semblait assez grand et bien bâti. Épaules larges et bien développées, pareille pour son dos, ses bras, et probablement que le reste de son corps suivait gracieusement le même schéma. Un peu trop développé pour un simple garçon de ferme, il savait probablement se battre. Un guerrier peut-être ? Ou un simple voyageur en quête constante d'aventure ?

Je m'attarda finalement aux traits de son visage. Son profil était bien défini. Bonne mâchoire, belle ossature, cet homme plaisait probablement aux femmes et si c'était le cas, il était parfaitement au courant.

Il criait Gwendalavir, mais son style lui, criait étranger. Comme s’il avait passé du temps en terre éloignée...

Mon monde. Il me rappelait vaguement mon monde.

Effectuer un grand pas était quasi impossible. Quoique même moi j'ignorais encore la véritable raison de pourquoi je m'étais ramassée en Gwendalavir toutes ces années plus tôt. Meh.
Je pris la fleur qui reposait encore sur mon épaule et la déposa sur le sol entre nous deux avec une délicatesse dont j'ignorais l'existence.

''J'ignore le nom de cette plante, mais merci, je suppose.''

Je me retourna vers l'océan, y plongeant mon regard de la même couleur que ma chevelure.

''Avez vous déjà été dans une situation où vous ne saviez plus qui vous étiez ? Si non, je ne vous le souhaite pas. C'est tellement désagréable.''

Un sourire traversa mon visage

''Wow, je tue l'ambiance avant même de savoir qui vous êtes. Désolée. Je ne sais pas pourquoi, mais vous dégagez une énergie qui me pousse à vouloir parler. Je ne parle pas vraiment en temps normal. Encore moins aux étrangers. Encore moins depuis... -Mon sourire s'effaça- Enfin, peu importe.''

Étant assise en indien depuis le début, j'étendis une jambe et replia l'autre pour déposer mon menton sur mon genou. Je me retourna vers l'homme.

''Si je peux me permettre, qui êtes vous ? Vous ne semblez pas être du coin non plus. Une autre âme perdue, un simple voyageur ou bien encore un potentiel danger ? Désolée si je semble sur la défensive, mais vous feriez pareille si vous étiez moi.''
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: