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Tout vient à poings à qui sait attendre [pv Alice]
Nirse Neili
Masculin
Âge : 29
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Messages : 3
Date d'inscription : 28/07/2019
Nirse Neili
Rêveur [Admin]



01.12.19 22:19
Tout vient à poings à qui sait attendre

Al-Vor, ville aux milles facettes

- Pousse-toi de là vieillard !

Nirse esquiva de justesse le garde à cheval qui venait de l'interpeller. Il manqua de trébucher sur sa bure mais se rattrapa au dernier moment. Ce jeune illettré venait-il de le traiter de vieillard ? Certes, le Rêveur avait passé ses quarante printemps, mais il faisait preuve d'une forme physique exemplaire pour son âge. Il avait ses séances d'exercice physique quotidiennes et n'y dérogeait jamais. Peut être que ce garnement n'avait pas reconnu sa tenue de Rêveur des Hauts Cercles d'Ondiane, Nirse l'excusa de son ignorance avec un grognement sourd.

Il détestait la ville. Encore plus Al-Vor parmi les autres. Tout y était crasseux, miséreux. Les gens étaient pressés, toujours énervés pour un rien et d'un orgueil légendaire. Tout y étais à l'opposé de l'ambiance qu'appréciait le Rêveur à Ondiane. Mais les affaires étaient les affaires, et il était en ville pour trouver un marchand de plantes exotiques. Les guérisseurs fabriquaient un grand nombre d'onguents et potions en tout genre qui les aider dans leur Art et soigner les blessés. Certaines de leurs compositions nécessitaient des fleurs et graines provenant de régions très éloignées de l'Empire, comme le Continent de l'Est ou l'Archipel Aline. Ce genre de marchandise était difficile à trouver, et leur prix souvent exorbitant. Mais les Rêveurs avaient, avec le temps, développé un sens accrue du commerce et de la négociation. Ils étaient lettrés et savants, utilisant habilement les mots pour convaincre leur interlocuteur. Et Nirse appréciait énormément cet exercice.

Il avait rendez-vous avec un des commerçants habituels du sanctuaire d'Ondiane, un certain D'il Jano. C'était la première fois qu'il le rencontrait mais ses frères lui avait décrit l'homme et il était confiant de le reconnaître au moment venu. Il s'approchait justement de son intersection. Selon les instructions il devait quitter la rue principale, qu'il avait suivi jusqu'ici depuis son entrée dans la ville. Un coup d'oeil rapide sur la ruelle qu'il devait emprunter ne le rassura guère. Il y faisait plus sombre et les passants plus rares. Mais Nirse en avait déjà vécu des années, et ce n'est pas une petite ruelle d'Al-Vor, quelle que soit sa renommée,
qui allait le faire fuir, lui Rêveur du sixième Cercle.

Ses craintes pourtant se confirmèrent, la lumière semblait fuir ces ruelles et Nirse dû rapidement plisser les yeux pour distinguer son chemin parmi les caisses, échoppes douteuses et ivrognes en tout genre. Rapidement il fut surpris par le silence. Ce n'est pas un silence rassurant, celui qu'il aimait attendre durant ses méditations. Mais plutôt celui qui ne voulait vous dire qu'une seule chose : "Partez en courant et ne vous retournez pas !". Ce que le Rêveur ne fit pas, peut être par défi ou pour se convaincre qu'il ferait face quoi qu'il arrive. Soudain il entendit un bruit sourd, un peu plus loin devant, puis un cri, de douleur sembla-t-il. Puis un deuxième, plus fort. Quelqu'un était entrain de se faire battre.

Nirse hésita, il était seul, au milieu d'un quartier qu'il ne connaissait et dans une situation qu'il ne maîtrisait pas. Il tendit l'oreille et il écouta tout en s'approchant ce qu'il se passait. Une lueur commençait à apparaître, éclairant une scène bien sombre. Un homme était à terre, le visage ensanglanté. Il portait ses mains à son visage et semblait implorer son pardon à son agresseur. Celui-ci était un géant, une montagne de muscle qui avait les poings brandis, prêt à frapper à nouveau le pauvre homme, ce qu'il s’apprêta à faire lorsque Nirse eut un élan de folie et cria.

- Laissez cet homme en paix !

Le Rêveur regretta immédiatement ces paroles. C'était idiot de sa part, il venant de se dévoiler. Il ne savait pas combattre, la brute le battrait à coup sûr. Alors il s’apprêta à argumenter, pour se défendre et essayer de sauver sa peau sans trop de dégâts. Il remarqua alors qu'il y a une petite foule autour des deux combattants. Que se passait-il donc ici ? Dans quoi s'était-t-il fourré ?


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Alice Blanc
Féminin
Âge : 26
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Mon personnage
Sexe et âge: 20 ans c'est une fille
Aptitudes: pratique la boxe française et sais dessiner
Alice Blanc
Terrien [Admin]



10.12.19 22:54
https://ewilan.forumactif.fr/t2489-alice-blanc
La fièvre a envahit la ruelle. On hue, on rie, on encourage son vainqueur. Spectacle qui est devenu habitude. Les quelques torches posées de ci et là déforme les ombres créant un saisissant jeu d'ombre et de lumière. Les figures semblent devenir grotesques, monstrueuses. Et Alice est là. Postée légèrement en hauteur sur des caisses empilées. Ses yeux brillent d'une lueur amusée alors que la violence des Hommes s'exprime pleinement. Maintenant que la jeune femme est plongée dans ce monde elle reste émerveillée par de quoi est capable l'espèce humaine. Par peur, pour l'argent, par envie.. Dans son ancien monde aussi les gens était capable de la pire des choses. Mais cela restait abstrait, lointain. Alors que maintenant.. Alice voyait ceux qui ne s'arrêtait pas de frapper leur adversaires quand il était à terre. Les coups bas, la trahison, les menaces quand certains essayaient de s'affranchir des règles.. Ses doigts viennent soupeser la bourse entre ses pieds. Celle-ci est un peu plus maigre que d'habitude mais après tous cela reste Al-Vor. Soudain une voix attire son attention, ainsi que celle de toutes les personnes présentes.

C'est un homme avec une longue robe. Une bure Ben tiens tu es là toi. Mais Samuel ne répond pas et semble disparaître de nouveau. Alice enterre au plus profond d'elle le sentiment de frustration, de tristesse qui vient percer son cœur. Elle ne doit pas se laisser distraire, elle ne peut pas être faible, dépendante. Plus maintenant. Celui qui était en train de gagné, un homme de grande stature s'est approché de l'indésirable. La bleutée reste pour le moment à sa place, curieuse de voir le tournant de l'événement. Les menaces, des moqueries sont prononcés et l'inconnu y répond avec esprit. Et bien sur cela ne joue pas en sa faveur. Le combattant empoigne le malheur, donne quelques coups.. Souplement, Alice se coule vers le sol, s'avance. La situation n'est pas équilibré. L'empathie lui souffle de faire cesser ceci.

Arrête. Laisse le tranquille.
Pleine d'assurance, le jeune femme s'est mise dans le champs de vue du combattant. Son corps est relâché, prêt à réagir. Bien l'homme ne manque pas de vouloir mettre en avant sa masculinité. Ses yeux brulant de fièvre parcourt la demoiselle, un sourire mauvais étire ses lèvres.
Et pourquoi ça ? Il pourrait aller voir les autorités.. Et puis pourquoi je t'écouterais gamine? 

Les mots sont inutiles pour ce mastodonte. Il a relâché sa prise sur la bure de l'homme alors la bleutée en profite. Il lui faut pas longtemps pour arriver à sa hauteur, la jambe vole, s'écrase sur sa cuisse. Nerf qui déverse une sensation désagréable dans le muscle. Grognement étouffé. Il recule pour mieux frappé. La jeune femme s'efface, esquive les coups suivants. Attendre le bon moment. Maintenant Poing qui fend l'air. Atteint sa cible. Deux fois. Les côtes. Le corps qui se plie légèrement. Amplement suffisant. La main se referme sur une planche se trouvant au sol. Arc de cercle sifflant. Craquement. Bois, cartilage. Le nez éclate. Le combattant recule définitivement, les mains sur son visage, grognant des insultes. Alice pointe un doigt accusateur sur lui, gardant sa position devant l'homme à la bure.

Je t'avais prévenu. Tu SAIS qui je suis et qui édicte les règles. Tant que cette foule ne sera pas dissout, ces règles devront être appliqué est-ce clair ? Grognement. Bien La tête se tourne de demi. Est-ce que ça va ? Rien de trop grave ?
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