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[PARIS-INSTITUT] La quête de Bjorn (Part. 2)
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Edwin Til' Illan
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Edwin Til' Illan
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04.06.21 22:09
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Edwin n'avait pas eu le temps de la rassurer que l'infirmière poussa un cri strident, bien qu'il eût déjà lâché la poignée de son sabre.

- Peut-être pourriez-vous me renseigner...
amorça-t-il pour tenter de calmer l'hystérie croissante de son interlocutrice.

Un bruit de course à l'angle du couloir, derrière l'infirmière tétanisée, le fit instinctivement dégainer son sabre. Peut-être était-elle en danger. Pitié qu'elle le soit et que toute cette situation ne soit pas une farce. Mais non, le nouvel arrivant leva les mains en signe de reddition. Définitivement pas une menace, songea-t-il.

- Nous nous rendons, épargnez nos vies, messire. Baissez votre arme, nous ne vous ferons pas de mal. Que diriez-vous d’un chocolat chaud ?

La première phrase le fit tiquer. La seconde le laissa songeur - comment deux terriens désarmés pouvaient bien lui faire de mal ? La troisième l'irrita profondément. Soit les terriens faisaient preuve d'une hospitalité sans faille, soit l'individu se foutait ouvertement de sa poire. Autant dissiper le malaise immédiatement.

- C'est une blague?


Il avait posé la question de sa voix sans âme, celle qui faisait frémir sa sœur lorsqu'il bouillait intérieurement mais que son éducation l'empêchait de pleinement exprimer sa colère, le sabre, quoique baissé, toujours fermement calé dans son poing serré.

Le sourire factice de l'homme s'était évanoui, révélant, à l'avis du Frontalier, sa véritable nature.

- Et si vous répondiez plutôt à mes questions?


La question n'en était pas vraiment une et, pour prouver sa bonne foi et désamorcer la situation, Edwin fit un pas en arrière et s'assit dans l'un des fauteuils qui encadraient la table aux brochures. D'apparence nonchalante, il était néanmoins en mesure de faire face à n'importe quelle tentative en une fraction de seconde, le sabre calmement posé à plat sur ses genoux.

- C'en est trop !

Sous les yeux médusés de son collègue, l'infirmière ôta sa blouse et la jeta en boule au sol.

- J'ai pas signé pour ça ! On m'avait vendu une maison de soin pour des patients atteints de pathologies légères, pas des psychopathes tout droit sortis d'un film de samouraïs !

Et sans plus de cérémonie, sans même qu'Edwin ait pu lui demander que venaient faire les Raïs dans cette histoire, elle renifla rageusement et fit demi-tour d'un pas décidé avant de disparaître dans l'ascenseur.

Lorsque les portes se refermèrent sur elle, le Frontalier reprit l'avantage que lui offrait cette distraction.

- Quel est cet endroit. Depuis quand est-il en œuvre?


D'ordinaire, les patients qui s'interrogeaient sur le centre avaient des questions beaucoup moins précises. Cet homme était différent. Et cela faisait de lui quelqu'un de dangereux.

- Vous êtes à l'Institut Médico-Résidentiel. C'est l'un de vos proches qui vous a amené?

Edwin en était désormais certain, Bjorn s'était fait avoir. L'individu était conscient qu'il n'était pas venu seul. Pour ne pas alimenter ses suppositions, Edwin préféra poser une autre question. Après tout, c'était lui qui menait la danse.

- Depuis combien de temps travaillez-vous ici?

- Deux ans pourq...

- Connaissez-vous une certaine Eléa?

L'infirmier commençait à perdre la face - mais que diable fichait son collègue en charge du taser? - l'homme face à lui était soit paranoïaque, soit pas malade cliniquement parlant, mais bien plus dangereux.

- Ecoutez, je crois que...

Il fut interrompu par l'arrivée tant attendue de son collègue. Confiant en leur supériorité numérique, il reprit les choses en main.

- Bien, assez bavardé, il est tard et j'ai des patients à visiter. Que diriez vous de remballer votre arme et de nous suivre, que nous puissions répondre à vos question ?

La réponse d'Edwin ne se fit pas attendre.

- Je n'ai pas confiance en vous.


Ses yeux se posèrent sur le second individu avant qu'il n'ajoute:

- Et je n'ai pas confiance en votre collègue qui cache très mal son arme. Quel genre de clinique autorise le port d'arme dans ses murs?

Le Frontalier était contrarié par ce sentiment que la situation lui échappait totalement. Elle lui échappait depuis le début, de toute façon. Déjà à Al-Jeit.

- Maintenant, si vous voulez bien m'excuser...

Il se leva avec une agilité féline qui prit au dépourvu ses deux interlocuteurs. Bien que tous les sens en alerte, il s'éloigna en leur tournant le dos. Il allait quitter ces murs gorgés de sombres souvenirs et espérer tomber sur Bjorn sur le chemin du retour. Sinon, il allait aviser d'un plan - et de renforts peut-être - pour le secourir.

Les deux hommes n'avaient pas fait mine de venir vers lui.
C'est alors que l'alarme du bâtiment retentit avec fureur, activée par le dernier arrivé.

Eh merde...

Accourant de toutes part, qui avec une seringue au produit douteux, qui avec un manche à balai ou un extincteur, une demie douzaine d'hommes et femmes en blouse blanche se jetèrent à son assaut. Edwin parait sans difficulté les tentatives de percée de sa garde tout en prenant gare à ne blesser personne.
La douleur fulgurante et la paralysie le prirent totalement au dépourvu tandis qu'un arc électrique traversait son corps.

Une vie d'entraînement pour finir assujetti à la première invention terrienne...
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Bjorn Wil'Wayard
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Bjorn Wil'Wayard
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05.06.21 10:26
Bjorn, après avoir été électrocuté s’était vu (…non, il n’avait rien vu puisqu’il avait perdu connaissance, mais passons outre) injecter un tranquillisant. Son corps bien que robuste n’était pas habitué à ces composants chimiques et l’effet en fut décuplé. Son corps tout entier se détendit et il n’entendit rien de l’alarme ni du bouquant provoqué par Edwin qui jouait à chat avec les gardes. Ce qu’il lamenterait plus tard, car ça semblait avoir été une sacrée parie de plaisir, à en croire les résidents qui lui en parleraient continuellement dès qu’il les rencontrerait.
Tout est-il que Bjorn fit des rêves colorés sans aucun sens avec des figures géométriques qui bougeaient et… Bon, clairement ça n’avait aucun sens mais il fut soulagé lorsqu’ils prirent fin. Son esprit tarda à reprendre pied dans son corps, mais après être resté immobile de longues minutes il avait fini par savoir qu’il était seul… Il n’avait pas encore ouvert les yeux, peu désireux d’attirer l’attention de ses ennemis, mais dès qu’il fut certain de pouvoir bondir du lit et de s’échapper, il le fit.
Il ouvrit les yeux en même temps qu’il se redressait. Il vit avec horreur des tubes enfoncés dans son bras et il les arracha en un clin d’œil, ignorant la douleur. Ils voulaient lui faire la même chose qu’à Ewilan ! Jamais ! Et certainement pas sans se battre !

Alors après avoir bondit sur ses pieds il se précipita vers la seule porte de la pièce et l’ouvrit sans aucun problème. Euh… cool. Bien que surprenant. Pour des méchants ils avaient un peu perdu en stratégie sur la séquestration, il n’était pas encore suffisamment con pour ne pas savoir baisser une poignée. Alors il ouvrit la porte et s’élança dans le couloir tandis qu’il réalisait petit à petit qu’il ne portait pas ses vêtements et qu’il sentait une brise fraîche sur son fessier… Il baissa les yeux et tandis qu’il réalisait ce qu’il portait, ils s’écarquillèrent avec stupéfaction. Une robe… laide, trop courte et… il se tordit le cou -en ralentissant légèrement l’allure sinon il se mangerait un mur- pour voir l’arrière et là… le drame. Un hurlement lui échappa. Pourquoi il voyait son cul ?! Là ! C’étaient ses deux petites fesses rebondies qu’il voyait !
Il cessa de courir pour essayer de se tourner et de refermer cette tenue à la con mais il se retrouva à tournoyer sur lui-même sans grand succès. Ils se moquaient de lui ! Il comprit qu’il ne faisait que de commencer à découvrir leur plan diabolique… Un cri de rage s’échappa de ses dents serrées tandis qu’il enfonçait la première porte sur son chemin et s’immobilisa. Plein de gens se trouvaient derrière cette porte et le regardaient avec des yeux… vides. Un ou deux curieux, éventuellement… Mais ils portaient tous la même tenue abominable que lui.

Le chef des armées dû prendre une décision et son instinct lui criait qu’ils n’étaient pas ses ennemis. Donc ils devaient s’allier pour s’enfuir. Il chercha dans cette dizaine de personne celle qui parviendrait à avoir l’air suffisamment « lumineuse » pour comprendre ce qu’il dirait car… ben il ne doutait pas que certains avaient subis le même sort qu’Ewilan ici. Ils semblaient vidés de toute vie… Il trouva l’indiqué et ouvrit la bouche pour lui parlé lorsqu’il fut pris de court par une jeune femme à la voix fluette.

-C’est vous qui avez foutu le bordel hier ? Vous avez réveillé tout le bâtiment… Jamais les gardes n’avaient autant couru !

Bjorn fut surpris par la question et fronça les sourcils mais avant de pouvoir répondre un autre résident prit la parole, pour répondre à sa place.

-Non, c’était pas lui ! Je l’ai vu, moi, et il n’était pas si gros.

…GROS ?! LUI ? Bjorn vit rouge et avant qu’il n’explose –il était musclé ! Avec une légère bedaine, mais il était suffisamment fort pour soulever un de ces crétins à bout de chaque bras et de les lancer par la fenêtres, ils allaient voir s’il était gros- une porte s’ouvrit au fond de la pièce et deux personnes entrèrent dans la pièce. Ils cessèrent de bavarder en apercevant Bjorn. La jeune femme en tenue hideuse mais avec un pantalon –le bleu turquoise c’est quand même mieux que le blanc sale- fit un pas en arrière, en balbutiant.

-Mais pourquoi vous êtes debout ? Vous devriez rester au lit encore quelques heures… les tranquillisant avaient pourtant… Revenez !

Trop tard. Bjorn avait tourné les talons en voyant que l’homme à côté de lui portait la même tenue que les deux de la veille et qu’il s’était élança dans sa direction. Ha non ! Il ne voulait pas ressentir une nouvelle fois cette douleur !
C’est ainsi que Bjorn se retrouva à montrer son cul à toutes ces personnes qui s’étaient désintéressées de la télévision. Une petite vielle gloussa même. Il fallait avouer qu’il était en effet musclé et que ses fesses tout comme son dos n’avaient plus rien de « gros » ni de peu flatteur.
Mais la vision fut de courte durée car Bjorn avait filé dans les couloirs. Il n’entendit pas le talkie du garde crépiter tandis qu’il demandait des renforts. Il ne tarda pas à rencontrer d’autres gardes sur son chemin et il se mit à crier le son de son ami, s’il était toujours dehors il devait l’entendre. Il fallait qu’Edwin sache qu’il était retenu prisonnier !

-EDWIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN !

Sous la force de son cri, quelques gardes vacillèrent mais deux d’entre eux dégainèrent leurs armes horribles et le guerrier se tut immédiatement. Il refusait de subir une nouvelle fois ça… il avait senti son corps tout entier se crisper, même son cerveau avait était frappé, il avait perdu le contrôle de tout et il avait cru mourir. Il se laissa approcher par l’infirmière qui lui enfonça une aiguille dans le bras en le « rassurant » que tout irait bien, qu’il allait simplement se calmer et qu’ils prendraient des mesures pour qu’il ne fasse pas de mal aux autres résidents… La vision du chevalier diminua jusqu’à ce qu’il perde nouvellement conscience.
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Edwin Til' Illan
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Edwin Til' Illan
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13.06.21 19:01
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Edwin avait mal au crâne. La liesse générale semblait l'avoir oublié. Le soleil tapait fort, trop fort. Lui qui avait habitué son corps à toutes les météos regrettait amèrement le froid de ses Marches natale. Une goutte de sueur glissa le long de son échine.

Siam lui en voudrait d'être aussi bougon. Si toutefois elle le remarquait, tant elle était obnubilée par son prétendant. Il fallait dire aussi que c'était son mariage...

- Salut frangin !

Tout son être se tendit à cette voix. Une haine sourde commença à gronder en lui.

- Je peux t'appeler "frangin" maintenant que j'ai épousé ta sœur, n'est-ce pas?

Ne pas cogner. Ne pas cogner. Siam ne lui pardonnerait jamais.
L'élément déclencheur fut la main que posa en toute confiance Yalisan sur son épaule. Son poing partit en plein dans sa mâchoire, et un silence pesant enfla au milieu des invités. Seul le cri de Siam perça le silence.


-EDWIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN !



L'intéressé ouvrit les yeux. A demi. La lumière l'agressait. Il cligna lentement des yeux, le temps de concéder que la voix était bien trop masculine pour être celle de sa sœur. Le constat que Yalisan était un peu trop mort aussi mit plus de temps à arriver.

Bjorn ! C'était la voix de Bjorn !
Et il n'était définitivement pas à un mariage...
Agacé par cette sensation de flou qui occupait sa tête et ses mouvements, Edwin se leva brusquement. Tout son corps semblait mou, et l'air se troubla en position verticale. Il atteignit tant bien que mal la porte, retrouvant un semblant de sensations, et s'étonna de ne pas la trouver verrouillée.

Un courant d'air lui balaya le visage alors qu'il venait d'ouvrir la porte et voulait en franchir le seuil. Il tourna la tête juste à temps pour voir une paire de fesses tourner à l'angle du couloir. Une paire de fesses... Etait-il encore sous l'emprise de cet horrible cauchemar? Un bruit de course lui fit précipitamment refermer la porte. Juste à temps pour que les personnels de cet endroit n'aient pas vu qu'il était debout, et libre. Une fois qu'il fut certain que personne d'autre n'accourait, il franchit le premier pas vers sa liberté. Deux options. A droite, pour poursuivre les coureurs. Au risque de se faire repérer. A gauche, de là où ils venaient tous, pour tenter d'en apprendre plus.

Après avoir choisi la seconde option, il ne tarda pas à déboucher dans une salle plutôt spacieuse. Et plutôt occupée.

- C'est lui !

Edwin retrouvait peu à peu ses réflexes puisqu'il se mit instinctivement sur la défensive, mais personne ne le menaçait. Il aurait plutôt dit qu'on... l'admirait.

- C'est lui qui a fait courir toute l'équipe hier !

Un hochement de tête grave par ci, un applaudissement par là et, la réaction fatidique.

- Sûre que celui-ci a des fesses encore plus appétissantes que l'autre !

Sans préméditation, Edwin voulut se protéger les fesses de ses mains. Quelle ne fut pas sa stupeur en se rendant compte que, s'il était vêtu à l'avant, ses mains rencontrèrent directement sa peau sans l'intermédiaire d'un vêtement ! Il se figea. On l'avait humilié. Il allait leur faire comprendre qu'on ne traitait pas un Frontalier ainsi ! Toutefois, quelque chose encore bloquait. Ce traitement, et ce public, ne ressemblaient en rien à ce qu'il avait découvert ici en secourant Ewilan. Il ne perdit pas plus de temps en tergiversions et s'affubla d'une attitude détendue. Prenant garde à ne tourner le dos à personne - non pas qu'il craignît qu'on le poignardât dans le dos - il trouva la meilleure parade à sa vulnérabilité en s'asseyant dans un fauteuil parmi tous ces gens. Tous ces...patients. Il allait machinalement croiser les jambes, mais se félicita de s'être repris avant de commettre l'irréparable. Surtout que l'une des femmes de l'assistance, assez jeune, ne l'avait pas quitté des yeux depuis son entrée en scène.

- Dites-moi... Pouvez-vous m'expliquer ce qui s'est passé hier?

Les patients se concertèrent du regard et on entendit même l'un d'eux énoncer qu'ils n'y avaient pas été de main morte avec les tranquilisants.
Et on lui raconta tout. Absolument tout.


Edwin en était maintenant persuadé. Bjorn s'était fourvoyé. Et il faisait bien de se cacher car il allait en faire une affaire personnelle.

Deux soignants, quelque peu échevelées - probablement de leur course poursuite dans les couloirs, ou alors il se passait des choses ici qu'il valait mieux ne pas savoir - revinrent dans la pièce. Ils n'avaient d'abord pas remarqué Edwin, assis parmi ses pairs comme si de rien n'était, mais ils se figèrent en se rendant compte qu'il était le fou de la veille, et qu'il était libre.

- C'est toi qui l'a fait sortir?

- Mais non idiot j'étais avec toi pour courser le gros sac !

- C'est vrai. Bon on fait quoi?

- Je sais pas, il a l'air tranquille.

- Reste là et garde le à l’œil, je vais aller voir le supp'.

Edwin n'avait pas perdu une miette de la conversation, jusqu'à la déglutition de celui qui s'était vu ordonner de rester, et en particulier l'évocation du gros sac, mais n'en avait rien laissé paraître. Il avait calqué son attitude sur celui des autres qui l'entouraient, et arborait un regard vide, parfois un sourire niais sans raison apparente.
Il pouvait ainsi préparer son prochain plan...
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Bjorn Wil'Wayard
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Bjorn Wil'Wayard
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15.06.21 22:56
Lorsque Bjorn parvint à émerger, son corps était lourd... Il voulu se relever mais en fut incapable. le coeur battant, il s'inquiéta sur ce que ces hommes avaient bien pu lui faire et il ouvrit les yeux. Il réalisa alors qu'il n'était pas incapable de bouger, simplement... il était ligoté au lit !
C'était.. enfin... C'était quoi cet endroit de fou ?! Rien n'avait de sens. Il n'avait pas encore été torturé, par contre on attendait à sa pudeur et... clairement, quelque chose ne tournait pas rond ici. Mais il commençait à douter de trouver les armes qu'il avait vu en songe.
Un homme dans un uniforme turquoise s'approcha de lui et lui adressa un sourire qui inquetta le chevalier.

-On va vous enlever les sangles si vous nous promettez de bien vous tenir.

Le guerrier grimaça. Où était le piège ? Un simple "je vous promets d'être sage"ne pouvait pas être la solution. Quand même... il était retenu là contre sa volonté ! On l'avait drogué et déshabillé... Bon, d'accord, toutes les portes étaient ouvertes. Mais... quand même.
Il tenta le tout pour le tout.

-Oui.

Il essaya d'avoir un air penaud sur le visage, n'ayant pas de miroir face à lui il ignorait quelle était exactement sa tête mais l'individu sembla convaincu et hocha la tête. Cinq minutes plus tard il était libre.
Oh. Quelle merveille que de pouvoir bouger... Le chevalier se massa les poignets et se redressa dans son lit avec la ferme intension de déguerpir "sagement". Toutefois l'homme lui tendit un vêtement plié avec soin, totalement blanc.

-Par contre il faut que vous mettiez ça. On a perdu vos fiches et avec votre comportement agressif d'hier... Ca évitera d'autres fâcheux accidents, le temps qu'on s'assure de votre bonne coopération.


Bjorn se retint de grogner. Voilà ! il avait raison, il y avait une couille dans la pâté. Mais il avait compris que la force ne serait pas la solution idéale avant qu'il n'ait repéré la sortie. Et réussi à savoir où était Edwin. Il frissonna à l'idée que son ami soit dans la même situation que lui... il allait se faire maudire.
Lorsqu'il eut fini d'enfiler le vêtement il secoua les mains, recouverte par des manches beaucoup trop longues et il regarda son tortionnaire d'un drôle d'oeil.Mais l'homme attrapa ses manches puis vint l'enlacer et le chevalier se figea, une grimace d'horreur sur le vidage. C'était quoi ça encore ?!
Lorsque l'homme daigna se reculer, il souriait et Bjorn faisait une grimace inquiétée. Lorsqu'il voulu bouger il réalisa qu'il avait ses bras enchevêtrés mais il eut beau se tortiller il ne parvenait pas à les bouger. l'inquiétude le gagna rapidement, pourquoi ne parvenait-il pas à bouger les bras ?!

-On vous retirera la camisole le soir pour que vous puissiez dormir, mais en attendant vous êtes libres de vaquer ainsi partout dans la propriété et de rencontrer vos colocataires. Vous verrez qu'ils sont adorables, je suis certains qu'ils accepteront de vous aider à manger avec grand plaisir. Par contre si vous voulez faire pipi, vous pouvez demander à une infirmière, on ne montre pas son zizi aux autres résident. Ni à personne qui ne fasse pas partie du personnel médical en fait. Bon, on est prêt pour la visite ?

C'est ainsi que Bjorn, ligoté comme un jambonneau, se fit entrainer dans une visite de la bâtisse. Même s'il était enragé d'être ainsi entravé, il essaya de se souvenir de toutes les informations et de dresser une carte mentale de l'endroit.

-Ca va être l'heure du déjeuner. Venez, je vais vous laisser au réfectoire avec les autres.


Bjorn était surpris d'être nourri mais n'allait as se plaindre... Du moins jusqu'à ce qu'il se rappelle qu'il allait devoir être nourri par un inconnu et il eut tout de suite moins faim. En entrant dans la pièce son regard se posa sur la silhouette familière d'un certain frontalier... Bjorn soupira par le nez en notant son vêtement hideux et sut que lui aussi avait les fesses à l'air. Toutefois son regard perdu l'inquiéta. Que lui avaient-ils fait ?! Il voulu se diriger dans sa direction mais son accompagnant l'attrapa pas le bras pour le forcer à s'assoir sur la table en face de son ami. L'homme s'éloigna un peu et Bjorn en profita pour chuchoter à l'attention de l'ancien maître d'arme.

-Edwin ! Ce que je suis heureux de te revoir... Même si j'aurais préféré te savoir dehors. Ils sont tous fous ici... Aïe !

Il grogna à l'attention de la petite femme qui jouait avec une cuillère pleine de purée et qu'elle venait de lui planter dans l'oeil.

-Oh, pardon mon bébé, l'avion a raté son ravitaillement. Mais il faut manger, c'est important. Alors ouvre la bouche. Haaaaaaaaaaa...

Elle était folle. Bjorn jeta un regard paniqué à Edwin tandis que la bonne femme à la chevelure rousse parsemée de mèches blanches faisait du bruit avec sa bouche et faisait voler la cuillère dans tous les sens juste sous son nez.
A cet instant, le docteur/garde/type était de retour en faisait enfiler la même veste saucissonnée à Edwin.

-Je sais que ça ne vous empêche pas de courir, mais c'est mieux que rien. C'est juste le temps qu'on retrouve vos fiches, d'accord ? On ne veut pas d'accident malencontreux comme hier... Avec votre ami vous avez mis K-O beaucoup trop de monde.

Bjorn regarda avec horreur le vêtement dont les manches s'attachaient dans le dos... Oh non ! Ils seraient tous les deux handicapés ! Décidément, ils n'arrêtaient pas de leur compliquer la tâche !
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Edwin Til' Illan
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20.06.21 18:09
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Encore libre de ses mouvements pour sa part, il suivit le flot de pensionnaires qui se dirigeait vers le réfectoire. Il arborait une mine rêveuse, mais avait pris soin de se placer en queue de cortège pour que personne ne puisse reluquer son postérieur. Il tenta d'ailleurs le tout pour le tout en glissant à l'infirmière qui les accompagnait:

- J'ai légèrement... froid.
Quel est le comble pour un Frontalier? Se geler les miches dans un asile terrien, haha, hahaha Serait-il possible d'avoir de vrais vêtements comme mes copains?

Il y avait tant de douceur dans sa voix, contrairement à la veille, que l'infirmière s'inquiéta du dosage des médicaments qu'ils lui avaient administrés.

- Bien sûr, je m'occupe de ça dès la fin du repas...

Elle voulut ajouter son prénom mais se rendit compte qu'elle ne le connaissait même pas. Pourtant, tout chez cet homme lui donnait envie de le connaître... Ses yeux gris qui la transperçaient sans le vouloir dès qu'ils se posaient sur elle, ces mouvements sauvages et pourtant contrôlés auxquels elle avait pu assister la veille alors qu'il mettait tous ses collègues au tas, ses muscles qui se dessinaient sous la maigre blouse de patient, et ses fesses ! Mon dieu quelles fesses appétissantes !
Heureusement pour elle, elle avait développé dans ce métier la compétence rare de ne pas dire à haute voix ce qui pouvait mettre mal à l'aise ses patients. Elle se contenta donc de le laisser passer avant de refermer la porte battante derrière leur passage, juste pour conforter son jugement...

C'est en voyant le feu à ses joues au passage qu'Edwin sut qu'il avait un atout dans sa manche. Enfin, sa manche... Façon de parler puisque cette guenille ne lui couvrait même pas les fesses.

Une fois attablé, même s'il avait envie d'engloutir d'une bouchée son plateau, il calqua son attitude sur la nonchalance des autres. Il semblait ne pas avoir vu le chevalier entrer dans la pièce. Semblait, car son attention était partout sans que son regard ne se fixât nulle part. Il ne réagit pas plus lorsque Bjorn, étranglement vêtu sans avoir l'usage de ses bras, s'installa à la table en face de la sienne, à deux mètres seulement.

-Edwin ! Ce que je suis heureux de te revoir... Même si j'aurais préféré te savoir dehors. Ils sont tous fous ici... Aïe !

Il fallait avouer qu'il était pratique de jouer les légumes émotionnels. Car actuellement, il n'aurait su quelle émotion retranscrire entre l'hilarité de voir le karma punir Bjorn, et la colère de voir son ami malmené et infantilisé.

L'infirmier qui se planta à ses côtés avec le même drôle de vêtement que son compère lui ôta l'embarras de décider laquelle était la plus juste.


- Je sais que ça ne vous empêche pas de courir, mais c'est mieux que rien. C'est juste le temps qu'on retrouve vos fiches, d'accord ? On ne veut pas d'accident malencontreux comme hier... Avec votre ami vous avez mis K-O beaucoup trop de monde.

Edwin chercha des yeux son atout. Elle lui tournait le dos, merde ! Le plan s'imposa très vite à lui; il était hors de question qu'il se laissât entraver de plus bel. Il se leva brusquement de sa chaise en reculant, la renversant par la même occasion, mais alors que tout le monde s'attendait à ce qu'il maîtrise son tortionnaire en une poignée de secondes, il recula jusqu'à heurter le mur, une peur panique dans le regard.

- Non ne m'attachez pas ! Je serai sage, promis !

La supercherie fonctionna puisque la femme blonde qu'il mettait en émoi dans sa tenue de séducteur avait accouru pour tenter de désamorcer la crise. Alors qu'elle était en grande conversation avec son collègue, Edwin profita qu'il n'était plus le centre de leur attention pour redresser sa chaise et se rasseoir à table, comme l'aurait fait n'importe lequel de ces poulpes - le mot emprunté à Salim lui redonna presque le sourire une fraction de seconde - une fois le danger immédiat écarté. Ce n'est qu'après avoir planté son gnocchi avec fermeté qu'il leva les yeux vers Bjorn. Mordit la fourchette sans le quitter des yeux. L'arracha de l'ustensile. Mâcha deux fois. Déglutit, les yeux toujours rivés sur lui.

- Soyez rassuré, pas de camisole pour vous tant que vous resterez aussi calme.

L'infirmière l'avait sorti de son approche d'intimidation en pausant une main réconfortante sur son épaule. Elle se sentit défaillir devant le regard éperdu qu'elle reçut en remerciement, tandis que son collègue quittait le réfectoire en pestant.

Bjorn, qui semblait bénéficier d'un traitement de faveur - probablement dû au fait qu'il avait carrément assommé un infirmier en entrant dans le bâtiment tandis qu'Edwin n'avait fait que repousser leurs assauts - fut promptement débarrassé en même temps que son plateau. Le message de rancune était passé, il allait maintenant pouvoir travailler à leur libération.
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Bjorn Wil'Wayard
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22.06.21 15:21
Bjorn ne voulait pas être un gnocchi. Pourtant c’était le sort que semblait lui réserver son « ami » qui torturait ces pauvres morceaux de pâte molle. Le chevalier, malgré son importante stature, se rapetissa autant que possible. Il déglutit et essaya d’ignorer le regard d’acier face à lui.
Edwin était plus intelligent, nul doute, le blond essayait pourtant d’être un fin stratège mais il avait remarqué que l’ancien maître d’arme avait déjà un plan en route, sa manière de fuir le garde en avait témoigné.
Bien... maintenant si l’homme mettait cette même ingéniosité pour le torturer en retour... sa vengeance serait probablement son dernier instant de vie.
Il regarda le gnocchi passer la pomme d’Adam du frontalier en se demandant s’il s’était mâché avec tant de détermination. Question con. Il ne voulait pas connaître la réponse.
Il fut cependant ébahit en voyant le regard éperdu de cet homme d’acier en direction d’une geôlière. HO. Merde, c’était quoi ça ?!
Le blond sentit sa mâchoire se décrocher tandis qu’il découvrait cet Edwin doux et fragile. C’était incroyablement drôle. Presque autant que d’imaginer la tête décomposée sellaba si elle assistait à la scène.
Ne pouvant se retenir le guerrier sentit ses côtés le chatouiller et même si essayait de toutes ses forces de contrôler si hilarité il ne put empêcher de la purée de lui sortir par le nez. Horrible, l’envie de rire lui passa et il fusilla du regard la mégère qui lui donnait toujours la becquée et qui avait trouvé judicieux de lui remplir la bouche alors qu’il essayait de ne pas rire.
Après avoir toussé et essayé de se frotter le nez pour chasser les résidus de purée de son nez, il réalisa qu’on l’attendait et se leva sans trop poser de question.
A son grand soulagement il fut libéré de son saucissonnage et il agita ses mains dans tous les sens avec un plaisir infini. Sous le nez d’Edwin notamment. Mais c’était un agneau non? Il n’allait pas le mordre... quand même ?
-Regarde ! J’ai des mains ! Et des bras même! Tout au bout regardez ! He! Haha ! Des doigts qui bougent en plus! Haaaa ! La liberté ! Regarde, je peux même faire le lapin. Ou le papillon ! Là! Ils sont tous là ! Les  dix ! Je peux de nouveau vivre !
L’expérience de la camisole avait été difficile même si de courte durée. Ne plus avoir de bras pendant une heure avait été un calvaire et il savourait cette liberté nouvelle, ces plaisirs qu’il considérait jusqu’alors pour acquis.
Tout sourire, le chevalier s’avachir sur sa chaise et s’accouda à la table tout en pianotant des doigts.
-Booooon, aloooors, quoi de neuf chaton ?
Lui aussi pouvait être un agneau, pas que Edwin d’abord. Il osa même tendre le bras pour tapoter la tête de son ami (certaines mauvaises langues ajouteraient “comme on saluait un chien“) car quitte à se faire trancher en fines lamelles dès que son ami retrouverait son sabre autant avoir ce délicieux souvenir. Il mourrait en paix.
-Tu crois qu’on sera dans la même chambre ? Je prends le lit du haut ! Ho ! Et on pourrait aller cueillir des fleurs aussi, pour la déco.
Et pour espérer pouvoir s’enfuir en tapant un sprint. Les fesses a l’air. Mais Bjorn s’en foutait. Il était heureux et... leur eau avait un goût trop sucré pour être d’une rivière pure mais qu’importe. Le monde ici était plus gris et sale, ça devait justifier plein de choses. Il finit son verre cul sec.
-allons-y, fidèle compagnon !
Sauf que les gardes les emmenèrent en direction d’un patio et non du grand jardin qu’ils avaient vu en entrant. Bjorn croisa les bras et bouda. C’était trop injuste.
-Y a que des cailloux ici. C’est nul.
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