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Petite discussion autour d'un verre [Feat Wilelmine]
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07.02.16 19:37


Assise à côté de ma patronne, j'étais tranquillement entrain de discuter avec elle de la rentabilité de la taverne, et il fallait se l'avouer, les affaires fonctionnaient très bien ces derniers temps. Ce qui contrastait totalement avec cette journée où nous n'avions seulement que quelques habitués complètement bourrés qui avaient du mal à aligner des mots pour redemander de la boisson. Mais bon, ils n'avait pas besoin de s'exprimer pas des mots, je remarquais directement lorsqu'ils avaient encore besoin d'un verre. Si il y avait des jours où les clients devenaient agressifs en buvant trop, je savais, ce jour-là, que les quelques ivrognes habitués des lieux étaient parfaitement inoffensifs. Justement, l'un d'eux marmonna quelques mots et je lui ramenai une nouvelle chope de bière. J'aurais pu lui refuser, car il était dans l'excès mais ma patronne m'aurait contredit, elle profitait de l'addiction à l'alcool des habitués pour se remplir les poches, plutôt sournois mais elle n'avait pas tort, si on décidait de les mettre dehors, ils ne reviendraient sans doute pas. Un mal pour un bien.

Ma patronne qui commençait réellement à s'ennuyer quitta la pièce et me laissa en charge des quelques clients présents. Je me décidai donc à nettoyer les couverts qui avaient été utilisés quelques heures plus tôt, le midi-même. Pendant ce nettoyage des plus passionnants, je me perdis dans mes pensées. Je me mis à penser à Isis, cela faisait plusieurs mois que ma chère jument voulait se dégourdir les pattes, ce que je comprenais parfaitement, mais je n'avais pas beaucoup de temps pour la monter. Peut-être fallait-il que je démissionne et que je parte en voyage. C'était ce que je voulais faire, j'avais besoin de m'évader, je n'en pouvais de vivre les mêmes journées chaque jour. J'avais déjà pensé de nombreuses fois à partir. Avec ce que m'avait laissé mes parents avant de repartir et ce que j'avais économisé, j'avais bien assez pour m'acheter des provisions et partir. Mais en même, étais-je prête ? Le monde est vaste et dangereux mais en même temps, rempli de magnifiques paysages. Je voulais découvrir Al-Jeit, la capitale dont tout le monde parlait, je voulais la voir de mes propres yeux ! C'était un rêve que je voulais exaucer ! Mais à cet instant, j'étais incapable de m'imaginer partir, j'attendais le déclic.

Je sortis de mes pensées lorsque j'entendis la porte d'entrée de la taverne grincer. Un client ? Il était temps ! Je fus agréablement surprise de constater que le nouveau venu ou plutôt la nouvelle venue, était une jolie jeune femme que je n'avais jamais vu ici. M'essuyant rapidement les mains contre mon tablier, je m'approchai d'elle pour la saluer et l'inviter à s’asseoir à une de nos tables. Étant plus proche d'elle, je pus l'observer un peu mieux, c'était une une femme qui devait avoir la vingtaine, vraiment très belle, avec de magnifiques yeux clairs. Je ne pus m’empêcher de l'admirer, elle était musclée et portais un sabre à la taille, le genre de personne qu'il ne faut pas contrarier.

« Je peux vous servir quelque chose ? » Lui demandais-je poliment, et prudemment.

Malgré son joli minois, je préférais ne pas être trop familière. Qui sait quel genre de personne elle était vraiment ? Je ne pus quand même retenir mon habituel sourire, qui ne m'avait jamais réellement quitté depuis mon plus jeune âge. J'étais comme ça après tout : une éternelle optimiste !
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08.02.16 11:10
Wilelmine se demandait se qu'elle pourrait faire. En effet, rester moisir à la Citadelle en attendant un poste n'était pas son passe-temps favori. Finalement, après maintes et maintes réflexions,elle se décida et partit pour Al-Far. Iroo, son adorable petit cheval noir se faisait toujours un plaisir de la porter, et Wil se faisait un plais ir de se faire porter. Ca la mettait de bonne humeur.

Sur la route, elle ne rencontra que quelques brigands, qu'elle remit à leur place sans problèmes. La frontalière faisait des pauses toutes les quatre heures, pour ne pas trop fatiguer sa monture. En chemin, elle se demanda se qu'elle ferai une fois arrivée.

" Je déposerai mon chouchou chez un garçon d'écurie, puis j trouverai une taverne sympa, qui fait de bonnes bières, pour parier, boire et m'amuser, ça me changera un peu des tavernes de la Citadelle là bas c'est toujours la même chose avec toujours les mêmes personnes. Et il faut aussi que je bouche les trous de mes gantelets. "

Son programme de la journée étant fixé, elle talonna son "chouchou" pour un long galop.
Ils arrivèrent aux portes de la ville en milieu d'après midi. Une charrette s'était arrêtée devant eux, et les gardes chargés de la circulation faisait un scandale parce que le vieillard qui la conduisait ne pouvait payer l'entrée.

"Payer l'entrée? C'est nouveau!" Songea la frontalière

Elle sauta de sa monture et se dirigea vers les soldats. Ils discutèrent un moment et le jeune femme comprit qu'ils agissaient sans ordres d'un supérieur. Wil sentit l'envie irrésistible de planter son poing dans la figure de son interlocuteur. Elle ne chassa pas cette idée, et finit par enfoncer sa main non dans la tête mais dans l'estomac du garde. Quand on cherche Wilelmine Moonglane, on la trouve!
La charrette put passer sans plus de problème, ainsi que la jeune femme.

Elle s'approcha ensuite d'une petite écurie, où un garçon s'occupait de ses hôtes. Quand il s'approcha vers eux, Wilelmine ne put s'empêcher de le mettre en garde:

" Si, a mon retour mon chouchou ne va pas bien, tu goutera à l'acier de mon sabre! "

Puis elle se détourna pour bisouter Iroo. Maintenant une taverne. Elle tourna à gauche, vira à droite, tout en scrutant les enseignes. Ce ne sont pas les tavernes qui manquent à Al-Far, mais Wil était arrivée par un coin qu'elle connaissait peu, et qui, visiblement, ne portait pas beaucoup de bars.
Au bout d'un moment, elle s'arrêta devant une affiche, qui ne portait pas d' écriture, juste un dessin sommaire. Elle entra dans la taverne, où quelques hommes seulement s'acharnaient sur leur chopes. Une jeune femme avançait vers elle. Elle était jolie, vraiment jolie, avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus. Son sourire était mélodieux.

" Je peux vous servir quelque chose? "

Wil eut un temps de réflexion avant de comprendre que la jeune fille  s'adessait à elle

" Oui. Un alcool pas trop fort pour commencer. Comme une bière. "

Mais... C'est quoi la formule de politesse... Voilà!

" S'il vous plait! " Ajouta-elle, sur un ton plus froid qu'elle ne l'aurait souhaiter. Elle se rattrapa donc sur un beau sourire.

En effet, Wilelmine c'était levée d'un bon pied aujourd'hui.
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09.02.16 0:30


Il était habituel d'avoir des voyageurs mais la jeune femme qui était entrée dans la taverne semblait plus digne d’intérêt que la plupart d'entre eux, elle avait sans doute des histoire à raconter. J'aimais moi-même me perdre à écouter les différentes personnes qui venaient ici. Ils contaient leur récit et moi j'imaginais dans ma tête la scène en les enviant. Voyager était sans doute ce qui me donnait le plus envie en ce moment et les dires des voyageurs accentuaient cette envie de partir loin d'ici seulement accompagné de ma jument. Découvrir le monde, se sentir libre.

Reportant mon attention sur la demoiselle aux yeux clairs, je m'imaginais déjà l'écouter me raconter ce qui l'avait mené ici. Ma méfiance se transforma bien vite en curiosité et mon sourire s'accentua. Elle avait sans doute plein de chose à dire. Mais le travail avant tout !

« Oui. Un alcool pas trop fort pour commencer. Comme une bière. »

A l'entendre, elle allait sans doute bien boire. C'était la patronne qui serait contente, encore une cliente prête à vider sa bourse pour un peu d'alcool. Remarque, je pourrais l'écouter raconter des histoires, quelques bières et elle serait plus détendue. Les clients ayant bu sont ceux qui racontaient le mieux les histoires.

« S'il vous plait ! » rajouta-t-elle.

Son ton un peu froid ne me rassura pas sur le moment mais comme pour se rattraper, elle me lança un grand sourire. Elle avait l'air sympathique, j'avais hâte de lancer la conversation avec elle. Il faut dire que j'avais l'habitude de discuter avec les clients ; les serveuses bavardes étaient les plus attachantes et les clients appréciaient revenir pour nous revoir. On pourrait encore considéré cela comme un investissement mais j'y avais pris goût et rares étaient les clients qui n'avaient rien à raconter.

« Une bière, très bien ! Je vais vous chercher ça de suite ! » dis-je en me retournant pour aller lui remplir une chope de bière.

Je revins quelques secondes plus tard avec deux bières à la main, autant me faire plaisir aussi ! J'avais hésité mais finalement, il y avait peu de clients et j'avais bientôt fini mon service, je pouvais bien me faire un petit plaisir. Et puis la patronne ne s'en apercevrait sûrement pas.

« Je peux me joindre à vous ? » dis-je d'une voix amicale, toujours accompagné de mon habituel sourire.

Sans attendre sa réponse, je m’assis à ses côtés en posant les deux bières, l'une devant elle et l'autre devant moi. Je bus une gorgée puis me tournai vers elle. J'étais peut-être un peu trop confiante, elle allait peut-être me virer, après tout je n'étais qu'une simple serveuse. Ce titre me déplaisait, je ne voulais pas être simplement une serveuse. Je voulais être quelqu'un ! Ne voulant pas repartir dans mes pensées, je me hâtais de la questionner :

« Qu'est-ce qui vous amène dans le coin ? Al-Far est loin d'être la première destination touristique ! » déclarais-je avec une pointe d'humour.

C'était vrai, la ville était délaissée, le crime y primait, beaucoup de vols, de pauvreté. Une raison qui me poussait un peu plus à vouloir partir. Même si je m'étais habituée au fait de toujours garder bien contre soit sa bourse et tout objets de valeur. Ça m'attristait de savoir ma ville natale dans un si piteux état même si je l'avais toujours connu ainsi. Mais bon, je ne pouvais rien y changer, c'était pour cette raison qu'il fallait que je parte une bonne fois pour toute.
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09.02.16 10:57
" Une bière, très bien! Je vais vous chercher ça de suite! "

Wilelmine était de bonne humeur. Très bonne humeur. C'était un jour rare, comme il y en a peu: elle était partie seule avec Iroo pour Al-Far. Et elle voulait avant tout se faire plaisir. Elle attendait sa chope qui ne tarda pas à venir en s'asseyant à la table la plus proche. Elle regardait autour d'elle. Les décorations se faisait peu nombreuses, mais elle ne s'attarda pas sur ce détail. La jeune femme scrutait les quelques hommes attablés en fond de salle, et essayait de déchiffrer leur drôle de conversation. Ils parlait de choses incompréhensibles, et elle oublia cette tâche très vite. En arrivant, elle s'était dit qu'elle irait parler avec eux, mais maintenant...

" Pas grave, la fillette viendra peut être à ma table. " Songea la frontalière, mais elle n'y croyait pas vraiment.

Elle se permit un petit sourire lorsqu'elle vit la serveuse revenir avec deux chopes. Dans sa tête, ça faisait: " Yes! Je vais pas plonger le nez dans ma chope, j'ai avec qui discuter. Même si j'ai pas vraiment de choses à raconter en ce moment... "

" Je peux me joindre à vous? "

Wil n'eut même pas le temps de l'inviter que la jeune fille était déjà assise. Stupéfaite, elle ne pensa pas à la remercier pour la bière et but trois grandes gorgées, en écoutant la serveuse:

" Qu'est-ce qui vous amène dans le coin? Al-Far est loin d'être la première destination touristique! "

Wilelmine eut un petit rire, très léger, en entendant l'humour de la jeune fille. Celle-ci voulait surement entendre une histoire merveilleuse. Or, Wil n'avait rien de spectaculaire à raconter. Alors elle répondit à sa question par une autre question. Elle attendrait d'avoir but un peu pour ensuite lui inventer une histoire inimaginable. Se renseigner d'où vient votre interlocutrice et aussi important pour les détails. Si elle à douze ans, on lui dit pas qu'on a tuer un chien, sinon elle se met à chialer et c'est impossible de la faire taire. Donc il vaut mieux éviter le drame.

" Avant de te raconter ma vie, comment t'appelle-tu et quel âge as-tu? Demanda-t-elle gentiment. Moi c'est Wilelmine Moonglane, mais appelle moi Wil."

Ce n'est qu'après avoir prononcé sa phrase qu'elle se rendit compte qu'elle avait tutoyé la jeune fille. Tant pi. On verra comment elle réagira. Et puis, on était dans une taverne, on peut bien tutoyer les serveuses, non? La fillette était sympa, elles pourraient passer un bon moment ensemble.
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09.02.16 14:10


Je regardais la jeune inconnue d'un regard amical et curieux. Ces jolis yeux gris m'inspirait de la confiance et puis j'étais souvent moins hostile face aux femmes, ce qui était stupide car elles pouvaient décider de m'attaquer n'importe quand même si en l’occurrence, la jeune femme n'avait aucune raison de le faire. Dés que je déposais les bières, elle avait bu une gorgée, notre bière était sans doute la meilleure d'Al-Far même si ce n'était pas bien compliqué d'obtenir ce titre vu la qualité des autres tavernes. J'avais eu de la chance de trouver un emploi ici, comme la taverne avait du succès, j'étais bien payée et puis il y avait une bonne ambiance.

Lorsque j'avais sorti ma petite remarque tintée d'humour, l'étrangère avait ri, enfin légèrement mais tout de même, ce qui me rassura sur ses intentions. Elle ne vira pas non plus de sa table, apparemment ma compagnie ne la dérangeait pas, ce qui me fit très plaisir. C'est que je commençais à m'ennuyer, en milieu d'après-midi comme ça, il y avait rarement beaucoup de fréquentations. Ce qui n'était pas un mal, je pouvais me reposer après le service de midi. J'étais la seule à travailler cette après-midi là, ce qui m'offrait une réelle tranquillité. Et une parfaite opportunité pour discuter avec la cliente qui se trouvait devant moi.

« Avant de te raconter ma vie, comment t'appelle-tu et quel âge as-tu? Moi c'est Wilelmine Moonglane, mais appelle moi Wil. »

Ah, donc elle tenait à savoir qui se cachait derrière mon petit minois. A vrai dire, ce n'est pas comme si mon apparence était trompeuse. J'étais une jeune femme gentille que l'on aurait pu qualifier d'ange à cette époque. Quoiqu'il m'arrivait de temps en temps de mentir mais rien de bien grave. Je repensais à ma jeunesse avec les caravanes, où tout le monde me chouchoutaient, c'était une si belle époque, chaque jour était unique. Pendant ce petit moment de nostalgie j'avais détourné le regard, ce n'était pas de la tristesse, juste des beaux souvenirs qui remontaient à la surface et qui me faisaient sourire. Reportant mon attention sur la jeune femme qui disait s’appeler Wilelmine, je lui répondis :

«  Enchantée Wil ! Moi c'est Shadita Lozielle, j'ai eu dix-sept ans cette année ! »

Je n'avais pas hésité avant de lui donner mon vrai nom et mon vrai âge, ce n'est pas comme si j'avais besoin de me cacher, ça se voyait de toute façon que j'étais jeune. Je bus une gorgée de plus et savoura la boisson avec plaisir. J'avais rarement l'occasion de boire pendant mon service alors j'en profitais. Je respirais lentement, j'étais détendue, qu'est-ce que c'était agréable de ne rien faire après avoir bossée comme une dingue quelques heures plus tôt.

« J'espère que la bière vous plaît ! dis-je en regardant sa chope. C'est la meilleure de la ville ! Sinon, vous ne m'avez pas dit, sans vouloir être indiscrète, ce qui a amené vos pas jusqu'ici, je doute que ce soit pour notre bière ! » là encore, je le disais avec une pointe d'humour.

Je pouvais me permettre de faire de l'humour, tout à l'heure elle avait ri, ce qui sous-entendait qu'elle n'était pas non plus contre le fait de rire un peu, du moins, je l’espérais.

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10.02.16 2:00
Il y avait quelques heures que Garëlen était assis à la table du fond de la taverne. Ce soir, c'étais une soirée calme, un calme qu'il n'avait plus connu depuis des lustres. Il ne buvait rien d'autre que de l'eau et préférait rester dans le fond de la pièce, dos au mur. Les murs sont d'excellent ami et ils ne te trahisse jamais.

Depuis quelques heures que rien n'était arrivé autre que les saoulons qui venait pour venir noyer les quelques pièces qu'ils avaient dans cet alcool. Il avait passé la soirée à écouter les conversations des gens, eux qui vivait une vie si paisible. Depuis plusieurs mois que des gens le chassait pour le prendre sous esclavage, si on peut dire, et c'est à son souvenir la première soirée depuis quoi? 2 semaine, qu'il pouvait enfin respirer calmement?

C'est en se remémorant ces désagréables souvenir qu'une femme entra dans la taverne sans qu'il l'aille remarqué. C'est seulement quelques minute après, quand la jolie serveuse s'assit avec elle qu'il la remarqua. En fait, c'est surtout la serveuse qu'il ne quittait pas des yeux depuis quelques temps. Elle avait un petit air dans le fond des yeux qui n'échappait pas à Garëlen, comme une petite tristesse, comme s'il manquait une petite chose dans sa vie pour la rendre heureuse. Mais depuis qu'il parlait à cette femme étrange, cette tristesse disparaissait petit peu par petit peu.

- ... Moi c'est Wilelmine Moonglane, mais appelle moi Wil.

Dans le regard de la jeune serveuse, une petite lumière s'alluma quelques instants avant de disparaître pour revenir à cette flamme triste qu'elle avait au début de la soirée. Elle détourna le regard vers un mur de la taverne et tout d'un coup c'est comme si elle était seul. Comme si tout le monde était partit et qu'il ne restait plus qu'elle, perdue dans ses pensées. Tout d'un coup elle recommença à sourire et regarda la femme droit dans les yeux.

-Enchantée Wil ! Moi c'est Shadita Lozielle, j'ai eu dix-sept ans cette année !

Avec un grand sourire, elle prit une gorgée de bière et parue instantanément plus détendue. Elle paraissait beaucoup plus belle avec ce grand sourire et cet air de bravoure, il fallait dire!

- ...  Sinon, vous ne m'avez pas dit, sans vouloir être indiscrète, ce qui a amené vos pas jusqu'ici, je doute que ce soit pour notre bière !

Tout d'un coup il arrêta de regarder la jeune serveuse et porta son entière attention à cette étrange femme qui était arrivée. Elle avait l'air d'une femme forte et d'un grand caractère, qui n'avait pas peur de dire ce qu'elle pensait. Surement plein d'aventure à raconter.

Sans même y avoir penser, Garëlen s'avança sur la pointe de sa chaise vers les deux jeunes femmes dans l'espoir d'entendre ce qu'elle avait à dire. Elles n'avaient pas l'air comme les autres gens qui l'entourait, si une avait l'air de la personne la plus naïve (gentiment) au monde et la plus gentille, l'autre avait plus l'air de la femme qui vie des aventures intense chaque jour. Des personnes que Garëlen voulait connaître pour réussir à survivre. Son don du dessin était certes dangereux pour lui et pour les autres à date mais un jour ça allait être différent.

D'une manière qu'il ne cherchait même pas à cacher, il regarda la femme plus âgée pour entendre son histoire.
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10.02.16 9:58
" Enchantée Wil! Moi c'est Shadita Lozielle, j'ai eus dix-sept ans cette année! "

Wil dévisageait la jeune fille, ses cheveux blonds brillaient, reflétant le soleil qui s'incrustait par les étroites fenêtres de la taverne. Elle avait de beaux yeux bleus, qui scrutait ceux de la frontalière, comme si c'était la première femme qu'elle voyait. Wilelmine restait captivée par ce regard, et, comme pour s'en défaire, porta sa chope à sa bouche et termina la boisson. Agréable, cette bière. Pourquoi pas en prendre une autre? Mais son interlocutrice la devança:

" J'espère que la bière vous plaît! C'est la meilleur de la ville. Sinon vous ne m'avait pas dit, sans vouloir être indiscrète, se qui a amené vos pas ici, je doute que ce soit pour notre bière! "

L'humour dans sa voix fit de nouveau rire Wilelmine. Cependant, elle ne répondit pas à la question et se contenta de redemander, poliment, à boire. La jeune Shadita se retira au comptoir, et Wil en profita pour commencer à inventer une histoire. En voyant la jeune fille revenir, un grand sourire collé aux lèvres, ( un sourire qui l'aurait déprimé quelques mois plus tôt, en revenant de cette maudite " bataille " où elle s'est ennuyé comme un rat mort... ) elle oublia de raconter des salades et songea à lui dire qu'elle n'avait rien à raconter. Shadita trouverait peut-être cette phrase froide... Bon, ne sachant se décider, elle commença par complimenter la qualité de la boisson:

" Tu as raison, la bière est excellente. Je ne doute pas que ce soit la meilleur de la ville. Elle est miellée et..."

Elle regarda la jeune serveuse, qui la contemplait, ses yeux criant " LA SUITE!! " donc elle souffla, imperceptiblement, et entreprit de commencer son histoire le plus loin possible, pour que Shadita ne soit pas déçue. C'est vrai quoi! Wil détestait raconter des histoires inintéressantes et sans intérêt.

" Tout a commencer un soir, en rentrant d'une bataille, où nos ennemis étaient ces affreux raïs. Nous étions les seuls a avoir répondus présent, et nous n'avons pas faiblis. Nous n'avons perdus aucun homme. Nous les avions tous décimés ces raïs. Il n'en restait pas un. "

La conteuse arrêta son récit,( purement changé pour rendre le fait héroïque) et but une gorgée de bière, avant de reprendre:

" Après cette grande victoire, mes frères d'armes et moi nous sommes rendus dans une taverne, et un imbécile me lança le défi de me rendre à Al-Far à cheval en moins de trois jours. Au début, j'ai refusé, et il ma traité de gobelin incapable et lâche. Alors je me suis sentie rougir, et j'ai accepté son défi en lui gueulant dessus."

La frontalière fit une nouvelle pause, se redressa sur sa chaise, regarda autour d'elle et, juste en face, collé au mur, un jeune homme semblait captivé par l'histoire. Il était jeune, surement du même âge de Shadita.
Wil le regarda dans les yeux, et lui fit un sourire. ( Whaouuu! Wilelmine était vraiment de bonne humeur aujourd'hui!! )
Elle fini sa chope, mais n'en redemanda pas. Elle préféra terminer son histoire:

"Mais au bout du deuxième jour, je me rendis compte, que je ne pourrais jamais y arriver. Alors j'ai ralenti ma monture et je me suis abandonnée aux paysages qui relient la Citadelle et Al-Far. Et voilà, maintenant je me retrouve à parler avec toi. "

Elle fit une micro pause et acheva:

" Chui vraiment une mauvaise conteuse! "

La frontalière acheva son histoire avec un grand sourire. Finalement, son histoire était inintéressante et sans intérêt. Mais bon. Valait mieux ça que rien non?

Wil, après avoir demandé une nouvelle chope, reporta son regard sur le jeune homme. Il suivait Shadita des yeux, puis quand elle eut disparue entièrement, il posa son regard sur la frontalière. Celle-ci lui fit un signe de tête amical, pour qu'il vienne à sa table. Il avait l'air de n'avoir pas beaucoup d'amis, et de rester toujours à l'écart. Wilelmine voulait y remédier: Il ne faut pas reste dans son coin pendant que les autres s'amusent, il vaut mieux s'amuser avec eux!
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10.02.16 23:29


Je lui avais redemandé ce qui l'amenait ici, mais elle ne m'avait pas répondu et avait évité la question en me redemandent à boire. Je me relevai de la table où nous discutions et rejoignis le comptoir avec la chope vide de Wil à la main. Elle l'avait bu plutôt vite, la mienne était à peine entamée, il fallait dire que je n'étais pas une grande buveuse, j'étais encore jeune. Je me mis à marcher un peu plus vite, je voulais entendre ses histoires ! Je me mis donc à remplir rapidement sa chope pour vite retourner m'asseoir à ses côtés. Lorsqu'elle fut enfin pleine, je revins avec un grand sourire aux lèvres toute excitée et impatiente. Lorsque je me rassis à notre table, elle complimenta la bière, comme si elle répondait à ma question de tout à l'heure.

« Tu as raison, la bière est excellente. Je ne doute pas que ce soit la meilleur de la ville. Elle est miellée et... »

Son compliment me fit très plaisir ! C'était un vrai plaisir de savoir qu'une nouvelle cliente aimait notre boisson. La patronne était très fière de sa bière faite maison avec soin. Wil ne termina pas sa phrase, sans doute à cause de mes yeux de chiens battus qui attendait qu'elle se lance dans un récit épique que j'adorais. C'est vrai que j’appréciais tous ces compliments mais je n'en pouvais plus d'attendre qu'elle me conte une histoire. J'avais l'air d'une enfant à m'impatienter comme ça, remarque, je l'étais encore un peu à l'époque, mais c'est ce qui faisait mon charme après tout ! Elle me regarda de ses jolis yeux, et finalement commença son histoire que j'attendais tant.

« Tout a commencer un soir, en rentrant d'une bataille, où nos ennemis étaient ces affreux raïs. Nous étions les seuls a avoir répondus présent, et nous n'avons pas faiblis. Nous n'avons perdus aucun homme. Nous les avions tous décimés ces raïs. Il n'en restait pas un. »

J'étais pendue à ses lèvres. Je n'avais jamais vu de raïs mais j'avais entendu dire qu'ils étaient des guerriers un peu stupides mais tout de même dangereux car ils étaient souvent nombreux à attaquer. C'était d'ailleurs sûrement le cas dans son histoire, mais il n'avait pas perdu un seul homme, qu'est-ce que c'était impressionnant mais que voulait-elle dire par « nous » ? Quelle genre de guerrière était-elle ? Je regardai la jeune femme boire une gorgée de se chope et attendis la suite de son récit.

« Après cette grande victoire, mes frères d'armes et moi nous sommes rendus dans une taverne, et un imbécile me lança le défi de me rendre à Al-Far à cheval en moins de trois jours. Au début, j'ai refusé, et il ma traité de gobelin incapable et lâche. Alors je me suis sentie rougir, et j'ai accepté son défi en lui gueulant dessus. »

Elle suspendit à nouveau son récit mais cette fois, elle prit pas une nouvelle gorgée de son verre mais regarda autour d'elle. Elle aimait le suspense décidément, avait-elle réussi le défi ? Je voulais le savoir !! Je suivis son regard et constatai qu'elle souriait à un jeune homme qui était là bien avant que Wil n'arrive, c'était sans doute le seul homme sobre de la pièce. Il avait l'air jeune, sûrement mon âge. Il était mignon, même si les hommes ne m’intéressaient pas plus que ça à l'époque je n'avais pas pu m'empêcher de le remarquer mais je n'avais pas osé lancer la conversation avec lui plus tôt. Je lui souris à mon tour, il écoutaient sûrement lui aussi le petit récit que me contait Wil. Je reportai à nouveau mon attention sur celle-ci lorsqu'elle continua son histoire.

« Mais au bout du deuxième jour, je me rendis compte, que je ne pourrais jamais y arriver. Alors j'ai ralenti ma monture et je me suis abandonnée aux paysages qui relient la Citadelle et Al-Far. Et voilà, maintenant je me retrouve à parler avec toi. »

Alors c'était la raison pour laquelle elle était ici. C'était plutôt amusant ! Se retrouver ici juste à cause d'un défi. Sa vie avait l'air agréable, elle pouvait voyager comme elle voulait, enfin plus ou moins car elle avait sans doute des responsabilités. La Citadelle ? D'un coup, tout me revins ! Une frontalière, maintenant que j'y pensais ça expliquait pourquoi elle s'était battu contre des raïs. J'avais déjà entendu parler des frontaliers, ils nous défendaient des menaces extérieures et étaient très forts à ce qu'il parissait. Je bus une nouvelle gorgée de bière et lui lança un sourire satisfait, j'avais eu mon histoire, j'étais contente. Bon, ce n'était pas la plus belle histoire que j'avais entendu mais elle valait quand même la peine d'être écoutée avec plaisir.

« Chui vraiment une mauvaise conteuse ! »

Mon regard amusé se transforma en regard surpris. Qu'est-ce qu'elle racontait ? Elle était très bien son histoire ! Mais lorsqu'elle me sourit, je n'osai pas la contredire et lui souris en retour. Wil demanda une nouvelle chope, elle avait déjà fini sa boisson ? Je n'avais même pas remarqué. J'attrapai donc à nouveau la chope et parti la remplir rapidement. En revenant, j’aperçus Wil inviter d'un signe de tête le jeune homme à notre table. Après tout, lui aussi aurait sans doute des choses intéressantes à raconter. A nouveau toute impatiente j'attrapais la main du jeune inconnu et le tirai jusqu'au banc à côté de notre table. C'était un peu osé, mais il était jeune non ? Il n'allait pas être fâché ou avoir peur, si ? Puis, je me retournai vers lui et le regardai, tout comme moi, il avait de magnifiques yeux bleus dont j’eus du mal à me défaire. Décidément, les clients ce jour-là avaient un regard vraiment captivant.

« Viens donc te joindre à nous ! Je suis sure que tu as toi aussi des histoires captivantes à nous raconter ! »

Puis je lui relâchai sa main, et me sentis rougir. Ça avait été peut-être un peu soudain de lui prendre la main comme ça. Oh et puis tant pis ! Maintenant c'était fait ! Je me rassis et du regard je l'invitai à venir s'asseoir avec Wil et moi.

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11.02.16 23:42
Il était assis sur le bout de sa chaise, les yeux directement fixée sur l’étrange femme qui s’en allait raconter son histoire. Depuis plusieurs heures qu’il était assis dans cette taverne et que rien se produisait alors entendre cette histoire était pour lui le paradis. Elle prenait par contre son temps, comme si elle ne voulait pas vraiment raconter d’histoire. Lentement, elle prit une gorgée de sa bière.

- Tu as raison, la bière est excellente. Je ne doute pas que ce soit la meilleur de la ville. Elle est miellée et...

Elle arrêta tout d’un coup sa phrase. Garëlen suivi son regard pour découvrir pourquoi elle avait arrêté de parler. Il comprit tout de suite : Les yeux, grand ouvert de la jeune femme, était fixée sur elle avec tellement d’intensité qu’on pouvait presque les entendre réclamer une histoire. Avec un petit sourire, la femme recommença à parler.

- Tout à commencer un soir, en rentrant d'une bataille, où nos ennemis …

Tout le long il l’écouta, en se souvenant quand son père lui racontait lui aussi des histoires. Bien entendu, c’était tout à fait différent. Son père à lui, lui racontait seulement des histoires inventées qui n’avait aucun sens. Il se souvenait de celle où il était un grand chevalier et qu’il allait secourir une gente demoiselle, monté sur le dos ruisselant d’eau d’une Dame. Jamais il n’avait oublier cette histoire qui le faisait toujours rire quand son père lui racontait avec le plus possible de mîmes pour montrer comment il montait cette magnifique bête.

C’est en se souvenant de cette histoire qu’il remarqua que la femme le regardait et lui avait souri. Il devint automatiquement rouge en pensant qu’il devait la regarder la bouche grande ouverte comme un idiot, perdu dans ses pensées. Il regarda ailleurs comme si rien n’était et attendit que la femme reprenne son récit pour recommencer à la regarder.
À la fin, elle prit une autre gorgée de bière et lâcha simplement.

- Chui vraiment une mauvaise conteuse !

Les yeux grands ouverts de la jeune serveuse lui apprirent qu’elle pensait exactement la même chose que lui. L’histoire était au contraire vraiment captivante. La jeune femme partit tout d’un coup vers le comptoir, avec une chope vide à la main. Garëlen regarda dans la direction de la femme juste à temps pour la voir lui faire un signe de tête dans sa direction pour l’invité à venir. Il s’en allait refuser, de peur de n’avoir rien à dire et surtout d’être en présence de la jeune serveuse. Mais surtout il avait peur qu’un incident de son don se produise et les blesses.

Juste avant qu’il ait eu le temps de faire quoi que ce soit, la serveuse était revenue et lui avait pris la main avec un grand sourire pour venir le faire asseoir avec eux. Le visage de Garëlen prit instantanément une teinte rouge, en regardant béatement sa main dans celle de la magnifique jeune femme.

- Viens donc te joindre à nous ! Je suis sûre que tu as toi aussi des histoires captivantes à nous raconter.

Rendu assis à la table des deux femmes, il les regarda à tour de rôle sans rien dire, complètement abasourdis par ce revirement. Il avait totalement peur de leur faire du mal sans le vouloir ou pire, les tuées.

-Je.. Je…. Je ne sais pas trop quoi dire. Il arrêta de parler un instant, il avait l’air d’un idiot total en bégayant de la sorte. Il prit une grande inspiration et recommença à parler. Oui, j’ai une histoire. C’est surtout celle de ma vie complète qui est un grand tourment. Mais si vous voulez l’entendre vous devez savoir qu’être en ma présence peut être dangereux.

Il dit cette dernière phrase en devenant rouge comme une tomate et regarda les deux femmes. Elles firent un signe d’approbation pour leur dire de continuer et après une grande inspiration, il commença.

- Je viens de quand même loin, Al-Vor, j’ai vécu toute mon enfance avec mes deux parents.

Il regardait les deux femmes, si l’une d’elle le regardait d’un air curieux mais quand même un peu désintéressé, ce n’était pas le cas de la deuxième. L’autre le regardait directement dans les yeux et buvait la moindre de ses paroles. Il devint un peu rouge, gêné d’avoir de l’attention comme ça.

- Un jour, je travaillais avec mon père au champ, quand quelque chose s’est produit. Sans que je le veuille une tente était apparue devant moi. Comme par magie ! … Mon père avait directement comprit de ce que ça voulait dire. Il m’apprit que je devais surement posséder le don du dessin et que je devais allez au palais pour faire un test et me mettre au service de l’empire.

Il regarda autour de lui pour remarquer que son verre était complètement disparu. Surement un client pensant que c’était une bière qui était pas surveillé. C’est avec un petit sourire qu’il se dit que le client dû être vraiment déçu par son verre d’eau.

- Bref, rendu au palais, j’ai dit ce qui m’était arrivé et on m’emporta directement faire un test. Après le teste, tout le monde était devenu fou et je ne savais aucunement pourquoi. Quand je le su, j’ai été moi-même étonné. Mon cercle était presque noir. Presque. Ils ont voulu me garder et m’obliger à construire des trucs dont je n’avais aucunement envi pour leur satisfaction. Alors je me suis enfui. Je dis que je suis dangereux car je ne sais toujours pas comment contrôler ce don et qu’il se déclenche sans que je le veuille.

Il arrêta de parler pour regarder les deux femmes qui le regardait tous les deux avec de grands yeux. Il sourit et ses joues devinrent instantanément rouge de gêne.

-Je me suis fait courir après pendant des mois. Aujourd’hui je suis ici car j’ai réussis à leur échapper pour l’instant.

Il regarda à terre en se répétant dans sa tête que c’était seulement pour l’instant, un sourire triste au lèvres.
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12.02.16 12:02
Wilelmine attendait sagement sa chope, mais quand Shadita revint, elle ne la posa pas immédiatement sur la table. Elle alla prendre la main du jeune garçon! Étonnée, Wil ne dit rien, et le regarda approcher, rouge comme une tomate. Peut être était-ce la présence de la serveuse qui le gênait comme ça?

" Je.. Je…. Je ne sais pas trop quoi dire. "

Et bien! La frontalière but une gorgée de bière, et regarda, alternativement, le garçon et le mur du fond, en attendant la suite.

" Oui, j'ai une histoire. C’est surtout celle de ma vie complète qui est un grand tourment. Mais si vous voulez l’entendre vous devez savoir qu’être en ma présence peut être dangereux. "

Dangereux? Un jeune homme comme ça? Étonnant! De quel danger pouvait il être porteur? Pas aussi dangereux qu'une horde de raïs affamés? Impossible. Dangereux! Elle voit du danger tout les jours dans les Marches, alors un enfant comme lui? Cependant, elle hocha la tête, car elle voulait savoir de quel "danger" il parlait.

" Un jour, je travaillais avec mon père au champ, quand quelque chose s’est produit. Sans que je le veuille une tente était apparue devant moi. Comme par magie ! … Mon père avait directement comprit de ce que ça voulait dire. Il m’apprit que je devais surement posséder le don du dessin et que je devais allez au palais pour faire un test et me mettre au service de l’empire."

Un dessinateur! Effectivement, ce don peut être dangereux. Mais aussi très beau. Wil, ne comprenant pas, but le reste de sa chope. Elle écouta le reste, en jouant avec son verre vide.

" Bref, rendu au palais, j’ai dit ce qui m’était arrivé et on m’emporta directement faire un test. Après le teste, tout le monde était devenu fou et je ne savais aucunement pourquoi. Quand je le su, j’ai été moi-même étonné. Mon cercle était presque noir. Presque [....] Je dis que je suis dangereux car je ne sais toujours pas comment contrôler ce don et qu’il se déclenche sans que je le veuille. "

Tout est clair maintenant! Incapable de contrôler un don du dessin doit être très dangereux! Déjà posséder ce don doit être compliquer, alors quand on ne sait pas l'utiliser...

" Je me suis fait courir après pendant des mois. Aujourd’hui je suis ici car j’ai réussis à leur échapper pour l’instant. "


Il baissa la tête, un air déçu. Wil le regarda, et sans détourner le regard, voulu boire dans sa chope. Vide. Elle la reposa, comme si rien ne s'était passé. Elle se leva, dégaina son sabre, joua quelques instants avec, le rengaina, se rassit, s'avança vers le jeune homme pour lui chuchoter:

" Ça durera, mon jeune ami, ça durera...  "

Elle se redressa avant d'ajouter:

"Mais dis moi, quel est ton nom, qui te veux du mal et surtout, pourquoi te veulent ils du mal? "

Vouloir un jeune garçon pour un don... Quelle idée! Les gens ne vont vraiment pas biens!
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12.02.16 23:18


Désormais le jeune homme était assis à nos côtés, je l'observais d'un regard curieux et intéressé. J'attendais avec patience qu'il nous raconte une histoire croustillante comme je les aimais. Il semblait, tout comme Wil, avoir un quotidien totalement différent du mien, avec plus d'action, où chaque jour était unique. Le genre de vie que je rêvais d'avoir. Il nous regarda quelques instants sans rien dire, peut-être que j'avais été un peu trop indiscrète en l'invitant à notre table. C'était peut-être un grand timide. Enfin, il se décida à ouvrir la bouche :

« Je.. Je…. Je ne sais pas trop quoi dire. »

Il arrêta à nouveau de parler, j'avais à peine remarqué qu'il avait bégayé tant j'avais envie d'entendre ce qu'il avait à dire. Mais cette phrase mit le doute en moi ; n'avait-il rien à dire ou ne savait-il pas par où commencer ? Je vis Wil prendre une gorgée de sa chope et me rappelai que moi aussi j'en avais une devant moi que je n'avais toujours pas finie. Je pris donc une petite gorgée le temps que le jeune homme poursuive, ce qui ne tarda pas.

« Oui, j’ai une histoire. C’est surtout celle de ma vie complète qui est un grand tourment. Mais si vous voulez l’entendre vous devez savoir qu’être en ma présence peut être dangereux. »

Lui ? Dangereux ? Il n'avait pourtant pas l'air de l'être plus que ça. J'avais un peu de mal à y croire. Mais je ne pouvais pas vraiment m'affirmer, je ne connaissais pas vraiment les dangers de ce monde. J'en connaissais quelques un, mais aucun ne semblait convenir à l'inconnu devant moi. Je lui lançai donc un regard interrogatif pour qu'il s'explique plus en détails. Il inspira longuement et répondit à ma demande silencieuse.

« Je viens de quand même loin, Al-Vor, j’ai vécu toute mon enfance avec mes deux parents. »

Al-Vor ? Oui je connaissais, c'était une cité au sud d'Al-Far. Je m'y connaissais plutôt bien en géographie, j'avais quand même vécue longtemps avec la caravane et je connaissais donc les principales villes de Gwendalavir. Je n'avais par contre jamais mis les pieds à Al-Vor, j'en avais juste entendu parler mais je n'en savais pas grand chose excepté que c'était plus recommandable qu'Al-Far. Je continuais de dévisager le jeune homme, impatiente d'entendre la suite de son histoire.

« Un jour, je travaillais avec mon père au champ, quand quelque chose s’est produit. Sans que je le veuille une tente était apparue devant moi. Comme par magie ! … Mon père avait directement comprit de ce que ça voulait dire. Il m’apprit que je devais sûrement posséder le don du dessin et que je devais allez au palais pour faire un test et me mettre au service de l’empire. »

Le don du dessin ? Alors, il faisait parti de ces mystérieuses personnes qui m'avaient toujours fascinée ? Je savais dessiner, un peu, pas de quoi m'en vanter, je savais allumer un feu, enfin plus ou moins. Mais rien que faire apparaître un objet sans le vouloir comme il l'avait fait montrait qu'il avait sans doute un pouvoir bien plus élevé que la plupart des gens. Il poursuivit :

« Bref, rendu au palais, j’ai dit ce qui m’était arrivé et on m’emporta directement faire un test. Après le teste, tout le monde était devenu fou et je ne savais aucunement pourquoi. Quand je le su, j’ai été moi-même étonné. Mon cercle était presque noir. Presque. Ils ont voulu me garder et m’obliger à construire des trucs dont je n’avais aucunement envie pour leur satisfaction. Alors je me suis enfui. Je dis que je suis dangereux car je ne sais toujours pas comment contrôler ce don et qu’il se déclenche sans que je le veuille. »

Je ne savais pas bien ce qu'il voulait dire par cercle noir mais j'avais entendu parler du test pour évaluer le niveau de dessin d'une personne. Je supposais qu'il avait sans doute prouvé par ce test qu'il était très bon. Et donc il avait fui pour ne pas être sans cesse sous les ordres des autres. Pour pouvoir faire ce qu'il voulait de son don. A cette époque j'imaginais que le don du dessin était quelque chose que l'on pouvait contrôler dans tous les cas mais apparemment c'était bien plus subtil que ce que je pensais. A quoi bon avoir un don si on est incapable d'en faire quelque chose ? Si ce don t'effraie ? Je continuai de le regarder mais mon regard souriant s'était transformé en regard surpris, et presque attristé.

« Je me suis fait courir après pendant des mois. Aujourd’hui je suis ici car j’ai réussis à leur échapper pour l’instant. »

Alors il se retrouvait seul. La vie douce qu'il avait avec sa famille avait été complètement détruite par l'avidité de quelques hommes. C'était triste. Être constamment effrayé, de peur d'être rattrapé. Qu'avait-il donc fait de mal pour se retrouver dans une situation comme celle-là ? Quelle injustice ! Il était né avec ce don, une chance incroyable qui se transformait en malheur. Je restais silencieuse, ne sachant que dire. J'avais baissé le regard tout comme lui, il avait seulement mon âge, et il se retrouvait ainsi alors qu'il n'avait rien demandé. Je remarquais à peine Wil qui se levait, et jouait de son sabre quelques instants. Je voulais aider le jeune homme. On ne pouvait plus le laisser repartir, il ne pouvait pas se retrouver seul à nouveau.

« Mais dis moi, quel est ton nom, qui te veux du mal et surtout, pourquoi te veulent ils du mal ? »

Je sursautai, Wil s'était déjà rassise à mes côtés, je ne l'avais pas vu, trop absorbée dans mes pensées. Sa question était pertinente, effectivement, on ne connaissait toujours pas son nom. C'est vrai qu'à cet instant je voulais avoir plus de détails sur sa situation. D'un côté, d'après ce que j'avais compris, ils ne lui voulaient pas du mal directement, ils voulaient « l'exploiter », exploiter son don du dessin. Mais j'étais dubitative, l'empire était prêt à priver de liberté un jeune homme sans remords ? Quelle cruauté ! Je les pensais plus intelligents que ça. Je redressais la tête et recroisait son regard, lui lançant un sourire compatissant. Je n'ajoutai rien, et attendis la réponse du jeune homme.

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13.02.16 6:22
Je regardais à terre quand j’eu la surprise de voir un sabre passer très proche de moi. Je levai les yeux et vit Wil faire tournoyer son sabre dans les airs. Mais comment avait-elle réussis à se lever et même sortir son sabre de son fourreau quand qu’il ne la remarque ? … Garëlen comprit tout d’un coup à quel point il ne fallait pas se la mettre à dos. Elle devait être une combattante redoutable, et vu son histoire d’il y a quelques minutes il n’en doutait même pas. Elle se pencha tout à coup devant lui pour lui murmurer à l’oreille.

-Ça durera, mon jeune ami, ça durera...

Mais wow ? Merci ? Ce n’est surement pas ces mots qu’il s’attendait à recevoir, plus une sorte de ‘’Tout s’arrange avec le temps’’ Ou n’importe quoi d’autre que la confirmation qu’il en avait pas fini. Il la regarda, les yeux grands ouvert d’étonnement avec aussi un petit air de reproche. Elle se redressa devant lui et le regarda direct dans les yeux.

- Mais dis-moi, quel est ton nom, qui te veux du mal et surtout, pourquoi te veulent ils du mal ?

Garëlen la regarda et d’un coup elle était assise devant lui. Mais comment diable pouvait-elle bouger aussi vite ? Elle était une marchombre en secret ou quoi ? Il hésita avant de parler, son père lui avait toujours dit que les noms étaient comme des armes. Connait le nom d’une personne et tu peux en apprendre sur lui plus que n’importe qui. Mais il avait entendu celui des autres alors pourquoi ne pas dire le sien ?

- Je m’appelle Garëlen Deharo, j’ai 16 ans. Et le reste vous le connaissez, lieu et mon don…

Il les regarda, gêné, il ne les connaissait aucunement et ne savait pas non plus comment il en était arrivé l’a mais il se dit que tant qu’à être ici alors aussi bien en profiter. Il pourrait, en restant avec eux, apprendre à contrôler son don sans avoir peur de devoir toujours se cacher. Il pourrait suivre Wil, et il serait heureux que Shadita reste aussi pour le simple fait qu’elle soit avec lui. Juste à cette idée il devint rouge et regarda partout sauf la jeune serveuse. Il se reprit après quelques seconde en se souvenant le reste de la question de la femme au sabre.

- Je ne suis pas sûr en fait de pourquoi ils en ont après moi. Je sais que mon don à le pouvoir de faire des choses sans limite de temps. C’est rare à ce qu’il parait… Mais …

Il regarda les deux femmes et chuchota presque en disant le reste de sa phrase.

- Je ne pense pas que ça soit les dirigeants de Al-Vor qui en voulait après moi. Après mon teste, des personnes étrangères à ceux que j’avais vu au début était venus me chercher pour me dire que j’allais construire des armes de grandes qualités qui allait être éternel et autres trucs. C’était peut-être des bandits ou autres du genre, je ne sais pas en fait…

Il sourit, maladroitement, en essayant de montrer qu’il était heureux pareil dans sa vie et qu’il ne s’en faisait pas trop. Mais intérieurement il se demandait vraiment qui lui couraient après et surtout apprendre son don sans blesser personne.

C’est en s’imaginant blesser les deux femmes devant lui, que ce qu’il voulait le moins possible se produit. Il s’imaginait avec la pire des craintes un pic surgir du néant pour venir se planter dans une des deux femmes. Mais sans qu’il le veuille cela se produit, mais heureusement pas comme il le voulait. Le pic en question apparu comme par magie au-dessus de toute les têtes et partit comme une flèche vers le mur dans le fond de la taverne. Après quelques secondes il disparut, laissant derrière lui un petit trou dans le mur.

Heureusement, dans la taverne le monde avait trop bu et rare était ceux qui l’avait remarqué. Ceux en question regardèrent à l’entour sans comprendre, sauf pour les deux jeunes femmes, encore aptes à comprendre ce qui venait de se produire. Et surement aussi apte à savoir d’où pouvait venir un objet venu de nulle part. Il regarda par terre, n’osant pas lever la tête et regarder les deux femmes dans les yeux, de peur qu’elles le jugent.
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14.02.16 13:22
Wil regardait le jeune homme, comme si c'était un enfant. Il avait l'air si vulnérable, si innocent. Elle ne comprenait vraiment pas comment un adolescent pouvait être utile à ces gens. Enfin, si, mais pour de l'esclavage. A l'entendre parler, ce n'était pas le cas. Alors, pourquoi? Bonne question. La jeune femme ne connaissait pas grand chose du Don du Dessin. Elle savait seulement que lors de son analyse, elle n'avait eut qu'un point bleu, un petit cercle jaune, et un cercle rouge de la même taille, mais complètement à côté. ce qu'elle avait comprit: Wilelmine Moonglane n'était pas du tout une dessinatrice. Et elle l'avait su grâce à l'analyste qui, en voyant sa tête d'imbécile qui ne comprend rien devant la toile, avait gentiment fait comprendre à la frontalière qu'elle n'avait rien à faire dans le monde du dessin.
Elle secoua la tête pour sortir de ses pensées, et le garçon répondit à sa question:

" Je m’appelle Garëlen Deharo, j’ai 16 ans. Et le reste vous le connaissez, lieu et mon don…"

Puis il regarda les jeunes femmes, gêné, et Wil ne savait quoi répondre. Donc elle se remit à jouer bruyamment avec sa chope, vide. Cependant, quand Garëlen reprit la parole, elle stoppa ses cercles et écouta attentivement:

" Je ne suis pas sûr en fait de pourquoi ils en ont après moi. Je sais que mon don à le pouvoir de faire des choses sans limite de temps. C’est rare à ce qu’il parait… Mais … "


Il continua sa phrase dans un ton de voix tellement bas que Wilelmine dût se pencher pour l'entendre:

" Je ne pense pas que ça soit les dirigeants de Al-Vor qui en voulait après moi. Après mon teste, des personnes étrangères à ceux que j’avais vu au début était venus me chercher pour me dire que j’allais construire des armes de grandes qualités qui allait être éternel et autres trucs. C’était peut-être des bandits ou autres du genre, je ne sais pas en fait…"

D'accord! Les gens veulent des armes super puissantes et incassables! Bon. Et bien... Se n'est surement pas la meilleure solution que de demander cette tâche à un adolescent. Surtout quand il ne contrôle pas son don et qu'il n'est pas d'accord. Bref. Le monde devient fou... La frontalière sortit de ses pensées en voyant Garëlen sourire. Il voulait surement montrer que tout allait bien. Mais Wil savait que non. Elle en était certaine.

Un bruit de chaines retentit. Wil leva la tête et ne vit qu'au dernier moment le pic se planter dans le mur du fond. Elle se leva, face au mur troué, et posa sa main sur le pommeau de son sabre, prête à le dégainer en cas de besoin. Pas besoin. Elle regarda autour d'elle. Les pauvres ivrognes du fond ne s'étaient rendus compte de rien, mais les quelques personnes sobres regardaient partout, cherchant d'où pouvait venir cette arme, qui venait de disparaître. Wil regardait tout, avant de se rendre compte que c'était le jeune dessinateur qui avait fait apparaître ce pic. Elle se retourna donc, et se rassit, avant de chuchoter à l'intention des deux jeunes gens:

" Nous ne devrions pas rester ici. Shadita je peux te laisser fermer les lieux, pour ne pas éveiller des soupçons,et Garëlen tu me suis, on va dans la petite écurie de la porte Ouest. Shadita tu nous rejoindra une fois la salle vide. On récupère mon cheval et on quitte la ville. Sauf si tu veux que je reste avec toi pour fermer. C'est comme tu veux."
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15.02.16 23:29


Il hésita à donner son nom. Il avait l'air un peu timide, c'était mignon. Mais après ce que je venais d'entendre, du fait qu'il était dangereux, je me méfiais tout de même un peu. Ce n'était pas contre lui, il n'y pouvait rien mais plutôt contre ce pouvoir incontrôlable. Le don du dessin était vraiment mystérieux. J'attendis donc sa réponse la tête penchée vers lui, avec un léger sourire qui voulait lui prouver qu'il pouvait me faire confiance. Ce qui était le cas bien sûr !

« Je m’appelle Garëlen Deharo, j’ai 16 ans. Et le reste vous le connaissez, lieu et mon don… »

Garëlen... Quel joli nom ! Là encore, on n'imaginait mal un homme dangereux porter ce nom. Alors que je répetais son nom dans ma tête, je le vis devenir rouge et détourner le regard. Et sans comprendre pourquoi je sentis moi aussi, mon visage se réchauffer et prendre une teinte rosée. Ce sentiment de gêne ne disparu que lorsque Garëlen reprit.

« Je ne suis pas sûr en fait de pourquoi ils en ont après moi. Je sais que mon don à le pouvoir de faire des choses sans limite de temps. C’est rare à ce qu’il parait… Mais … »

Faire des choses sans limites de temps ? Ça avait un rapport avec son don mais je ne comprenais pas vraiment. Il pouvait dessiner directement ce à quoi il pensait ? Je me compris et lâchai un hoquet de surprise. Il avait vraiment un don incroyable ! Moi même, j'étais incapable de faire un feu rapidement. Il me fallait énormément de concentration et j'y arrivais une fois sur deux. Alors, que lui pouvait faire ça instantanément, incroyable ! J'ouvris grands mes yeux pour entendre la suite. Il regarda Wil et moi et se mit à chuchoter.

« Je ne pense pas que ça soit les dirigeants de Al-Vor qui en voulait après moi. Après mon teste, des personnes étrangères à ceux que j’avais vu au début était venus me chercher pour me dire que j’allais construire des armes de grandes qualités qui allait être éternel et autres trucs. C’était peut-être des bandits ou autres du genre, je ne sais pas en fait… »

Je soupirais discrètement, j'étais rassurée : l'Empire n'avait pas l'air lié à cette histoire. Mais, ça pouvait aussi être inquiétant, des hommes inconnus savaient des choses qu'ils n'auraient jamais du savoir. Il y avait un problème quelque part. Il nous lança un sourire peu convaincant auquel je répondis pour tenter de le rassurer même si je doutais que ça change quoique ce soit. Ça ne devait pas être facile tous les jours pour lui et je m'imaginais mal le laisser repartir seul d'ici sans personne pour le protéger.

Alors que j'étais dans mes pensées, je sursautais lorsque je vis un pic juste au dessus de ma tête. J'allais paniquer mais le dangereux pic alla se planter dans le mur de la taverne produisant un bruit sourd puis disparut. Je n'aurais jamais cru à ce que je venais de voir si la trace de l'impact n'était pas encore visible sur le mur. Merde... Le mur... Déjà que la taverne commençait à se faire vieille. Mais, la taverne n'était pas ma priorité. C'était Garëlen ! Il venait de nous prouver qu'il avait réellement un pouvoir puissant qui semblait non contrôlé. Wil prit quelques secondes de plus à comprendre. Je continuais de fixer le jeune homme qui avait détourner le regard, complètement choquée mais fascinée, Wil commença à nous chuchoter quelques mots si bien que je détournai le regard pour la regarder elle.

« Nous ne devrions pas rester ici. Shadita je peux te laisser fermer les lieux, pour ne pas éveiller des soupçons,et Garëlen tu me suis, on va dans la petite écurie de la porte Ouest. Shadita tu nous rejoindra une fois la salle vide. On récupère mon cheval et on quitte la ville. Sauf si tu veux que je reste avec toi pour fermer. C'est comme tu veux. »

Elle avait raison, il fallait partir. Je ne m'imaginais pas ne pas me joindre à eux. Je devais les accompagner, je ne pouvais pas les laisser partir sans rien dire. Alors sans hésiter, je hochais la tête et lui affirmai qu'ils pouvaient partir devant et que je les rejoindrais le plus vite possible. Une fois qu'ils quittèrent la salle, je rejoignis ma patronne et lui demanda de fermer la taverne jusqu'au soir. Je lui annonçais aussi de ne plus compter sur moi quelques temps pour le boulot. Elle allait m'interroger mais voyant mon regard implorant, elle ne posa pas de questions indiscrètes et me demanda juste de faire sortir les quelques clients restants. Ce fut vite fait à ma plus grande surprise. Moi qui croyais que les hommes bourrés serraient difficiles à virer, à vrai dire, un petit sourire et ils étaient sortis. J'attrapai mon châle et sortis de la taverne, laissant ma patronne s'occuper des dernières fonctionnalités avant de fermer.

Je m'étais alors mis à courir vers l'écurie de la porte Ouest. Sauf qu'elle avait dit qu'on quitterait la ville. J'étais un peu stupide, je fis donc un détour par chez moi pour récupérer quelques affaire que j'attachais à la selle d'Isis, ma jument, qui semblait ravie à l'idée de se dégourdir les pattes. Je me mis donc à trotter doucement dans la ville pour rejoindre Wil et Garëlen en espérant qu'ils n'étaient pas partis sans moi. Je les retrouvais quelques instants plus tard, à notre point de rendez-vous. Je leur fis un signe de main et accélérai légèrement pour les rejoindre. Je descendis de ma monture pour attraper une cape qui me tiendrait plus au chaud pour monter et faire face au vent. Je l'enfilais, il faisait tout de même un peu froid en cette fin d'après-midi, sans compter le vent qui s'était lever et qui me gelait le sang. M'approchant de Garëlen, je lui lançais un regard sérieux, accompagné d'un léger sourire.

« Tout va bien ? Tu n'as pas froid ? »

Même, si il portait une cape qui semblait suffisante, je préférais m'assurer que tout allait bien pour lui. J'aspirais l'air frais dans mes poumons. Ça faisait du bien de sortir un peu après une après-midi à être restée dans une taverne suffocante. Je tenais les rênes d'Isis mais je savais que nous avions acquis en quelques mois une complicité toutes les deux, si bien qu'elle ne tenterait jamais de me fuir. Quelle bonheur ça avait été de me retrouver avec elle. J'étais déjà prête à remonter sur la selle d'Isis, alors je lançais :

« Et maintenant ? Où va-t-on ? »

Ça y était ! J'allais enfin partir en voyage ! Enfin peut-être pas un long voyage mais tout de même ! Bon, nous étions poursuivis par une bande de bandits ou je ne savais quoi mais avec Wil avec nous, pas besoin de s'inquiéter ! J'avais hâte de partir ! Je n'avais plus rien qui me retenait ici !

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16.02.16 5:46
[Messahe Hors Rp]: Le truc de limite de temps est pas que ce que j'imagine se fait directement.. En fait oui car c'est pas voulu mais quand je vais le contrôler alors non.. C'est surtout que selon les analystes (Selon!), Garëlen peut imaginer quelque chose qui va avoir une durée de vie infinie. Un peu comme Al-Jeit, par Merwyn, qui est éternel. mais je dis bien selon car même si j'ai l'approbation de le faire puissant par les modos (pour une fois) j'hésite à le faire aussi puissant alors on verra plus tard haha... Et maintenant je commence à travailler sur ma réponse! ^^


edit Nel : je passe par là mais en effet, essaye de brider un peu ton don ^^'
Créer de un objet éternel est possible mais super difficile. Après ça peut justement être ton pouvoir "tout ce que tu créés est éternel", ça peut être justement la source de tous tes problèmes. Tu ne contrôle pas tes dessins, mais contrairement aux autres ils ne disparaissent jamais. T'as pas spécialement puissant/créatif mais pour une raison inconnue (pour le moment) tes créations ne disparaissent jamais. Comme ça t'as un cercle plein de pouvoir, mais le reste est très faible. Ou pas.
Si tu veux on peux en discuter par MP, histoire que tu définisse bien ton pouvoir, et qu'il n'évolue pas d'un RP à l'aute, du moins tant que tu n'as pas appris à le maitriser.

Et très bon RP les petits loups ! :D
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