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Lorsque rien ne reste (Aelya/Caym/Alex)
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Caym Cali
Féminin
Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : Neleam
Messages : 298
Date d'inscription : 23/08/2015

Mon personnage
Sexe et âge: Homme de 32 ans
Aptitudes: Maîtrise du don du dessin et très doué avec les armes. Séducteur
Caym Cali
Envoutant_Mentaï _Caym_Membre



13.07.17 19:35
https://ewilan.forumactif.fr/t2550-chronique-d-un-redoutable-merc
En musique


Enivrants remous

Caym observa les sourcils froncés par la concentration de la terrienne, et caressa à son tour les spires, cherchant la présence de la jeune femme. Il l’avait déjà vu dessiner et elle était particulièrement bruyante, si bien qu’il tarda quelques instants à la trouver, plongée dans l’Imagination. Son esprit était totalement immergé et particulièrement concentré sur son Dessin, si bien qu’il ne dû même pas percevoir la présence du mentaï. Dans les spires, l’herbe prenait une teinte rouge, chaque brin d’herbe se teintait d’une couleur vermillon tandis que Cali continuait de conseiller son élève, l’encourageant dans cet exercice qu’elle était sur le point de réussir. Le Dessin ne tarda pas à basculer dans la réalité et, sous les yeux amusés du mercenaire, les berges de la rivière furent recouvertes d’un rouge rubis qui scintillait doucement sous le clair de lune, illuminant d’une étrange couleur flamboyante la scène.
Le mercenaire du Chaos n’était plus qu’à quelques centimètres de la jeune femme lorsqu’elle ouvrit ses yeux d’un bleu enivrant. Leurs regards s’accrochèrent tandis que le corps de l’homme s’embrasait sous l’intensité de l’océan qui le dévorait. Ces lèvres pulpeuses et teintées du même rouge que l’herbe qui s’étendait autour d’eux lui semblaient si attirantes et elles l’appelaient, en demeurant entrouvertes et laissant échapper un souffle chaud et profond. Elles étaient si proches, un pas supplémentaire et il pourrait les cueillir, ces lèvres si mûres et tremblantes…
Mais la nymphe brisa l’envoûtement, ses yeux glissant sur l’herbe désormais rouge. La surprise se peint sur son visage aux douces courbes, ses lèvres s’entrouvrirent formant un élégant O, ses yeux s’écarquillèrent tandis qu’elle laissait échapper une discrète exclamation.

La suite fut aussi surprenante que rapide, car l’équilibre de la jeune femme bascula et la gravité se rappela à elle dans une gerbe d’eau. Sa pose sensuelle n’était donc pas feinte ni même hasardeuse, mais bien calculée et le mentaï chassa la surprise qui l’envahissait pour savourer l’instant. Il se laissa couler dans la rivière, chahutée par l’arrivée soudaine de la jeune femme, et observa les arabesques aériennes de sa chevelure bleue tandis qu’il se rapprochait d’elle.
Ses mains musclées se glissèrent autour de sa taille et ses gestes précis la tirèrent rapidement hors de l’eau, tandis que le très bref aperçu du corps d’Aelya avait réveillé ses appétits. L’eau mouvante s’était glissée sous sa chemise, la faisant flotter autour de son corps fin et dévoilant la totalité de ses cuisses, mais le mentaï mit fin à ce spectacle qui mettait son corps en ébullition malgré l’eau froide qui l’emprisonnait de toute part.

Les visages des baigneurs nocturnes brisèrent la surface de la rivière, aspirant une goulée d’air tandis que l’eau ruisselait sur leurs visages. Leurs corps se frôlaient, leurs peaux nues s’électrisaient et Cali prit conscience qu’il était entièrement dévêtu devant elle, tandis qu’elle portait une chemise désormais transparente qui lui collait à la peau, la moulant et dévoilant ses formes féminines. Le regard du mentaï s’attarda sur ce corps qui ne dissimulait plus le moindre secret, sur ces morceaux de tissus noirs qui dissimulaient les plus précieux trésors de la demoiselle, sur leur motif en dentelle, sur ses épaules arquées et son cou gracieux.
Le souffle du mercenaire s’approcha de cette peau ruisselante et son visage frôla celui d’Aelya jusqu’à ce que sa bouche soit suffisamment proche à son goût de son oreille. Ses murmures envahirent le silence de la nuit.
-Je n’imaginais pas que tu me désirais au point de sauter me rejoindre dans l’eau glacée…
Un sourire amusé et gourmand habilla le visage de Caym tandis que son visage s’écartait très légèrement de manière à pouvoir observer le visage d’Aelya. Sa peau scintillait sous la lune, ses cheveux s’étaient assombris et elle semblait plus pâle que quelques instants auparavant, lorsqu’elle était encore juchée sur la berge.

- J’ose difficilement imaginer tes récompenses pour les prochaines réponses que j’aurais à te donner à propos du Dessin.


La bouche affamée du mercenaire s’approcha du visage de la jeune femme, tandis que son souffle caressait sa peau, tout comme ses pouces qui désormais dessinaient des cercles lascifs sur les hanches de la terrienne.

- En attendant, je vais honorer ton geste héroïque…

Le regard de Caym était vibrant, ses yeux s’étaient obscurcis par le désir et il ne comptait pas résister un instant de plus à ces pulsions, à l’appel de cette peau refroidie par l’eau glacée, à ces lèvres entrouvertes, à cette chemise trempée qui faisait galoper son esprit…
Les lèvres chaudes de l’homme étouffèrent l’espace qui les séparait de celles d’Aelya, les frôlant tandis que leurs souffles se mêlaient dans une salutation qui aurait semblé timide si elle n’avait pas été si voluptueuse. Les yeux gris de l’homme observèrent un dernier instant ce visage avant de se clore tandis qu’il approfondissait ce baiser, écrasant leurs lèvres et jouant de sa langue dans un ballet charnel. Les mains de Cali s’animèrent, plaquant le corps svelte de la jeune femme contre le sien, lui tirant un gémissement tandis que sa poitrine venait s’échouer sur son torse puissant. Glissant sur sa silhouette aux courbes enivrantes, les mains musclées glissèrent sous la surface de l’eau, appréciant la fermeté des fesses de la jeune femme autant que leur courbe rebondie. Ses gestes dégageaient une force animale et il lui écarta les jambes, la juchant sur ses hanches, au-dessus de son bas-ventre en feu. Les jambes agiles et douces de la jeune femme vinrent naturellement lui enserrer la taille tandis que le souffle court, ses lèvres relâchèrent la pression sur la bouche de la jeune femme avec regret.
Cali ouvrit les yeux, incapable de cacher plus longtemps le désir qui l’habitait, la faim qui le tenaillait et comme une promesse, ses yeux brillaient dans l’obscurité. Portant la jeune femme, Cali fit quelque pas en direction d’une autre petite plage de galets et l’eau ne tarda pas à passer leur ceinture et à chatouiller leurs côtes tandis que les doigts du mercenaire remontaient sur cette peau d’albâtre, soulevant la chemise qui n’était désormais qu’un voile sur ce corps envoûtant. Ils se débattirent sur ces boutons, mais engourdis par le froid, le peu de patience du mentaï vola aux éclats et, le souffle court, il les fit sauter, déchirant avec force et adresse, mettant à nu cette poitrine qu’il désirait embrasser. Le soutien-gorge aguichant de la jeune femme put apprécier les caresses du mercenaire, qui y délaissait une de ses mains tandis que l’autre rejoignait le dos cambré d’Aelya avant de redescendre tandis que les lèvres de Cali s’emparèrent de nouveau de celles de la jeune femme après avoir goûté à la saveur de sa peau, sa langue s’attardant un instant dans le creux de son cou.

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17.07.17 15:07


Lorsque rien ne reste
"You’re not easily impressed, baby
I got more under my dress"

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Aelya n’eut jamais cru que l’eau gelée put la brûler. Ce fut pourtant une étreinte enflammée qui l’accueillit au creux de la rivière. Sa chute, le contact glacé et marmoréen de la surface de l’eau l’avaient sonné. Ses yeux s’étaient fermés et elle s’était laissé couler pendant quelques secondes. Près de la rive, la profondeur était moindre et elle aurait certainement attendu que ses pieds touchent le fond pour retourner à l’air. C’était sans compter sur les bras puissant qui la cueillir presque immédiatement pour la mener en-dehors de la prison aqueuse où elle avait chuté. Dans son esprit, l’herbe rouge, la flamme, la roche défilaient, les milliers de possibilités qu’elle avait aperçues dansaient devant ses yeux, offrant un trop plein de réponses au trop plein de questions qui les avaient précédés. Elle saisissait la réalité du Don, était déterminée à le contrôler, mais la nature d’un tel pouvoir ne pouvait laisser son esprit indifférent. La sensation de brouillard qui l’avait envahi pendant son voyage mental l’empêchait de se remémorer clairement la fonctionnalité et les étapes qu’elle avait franchie. Cali avait nommé l’endroit l’Imagination. Il s’agissait d’un nouvel univers, tout entier, qu’elle se devait de découvrir, d’apprivoiser, de comprendre. C’est dans une osmose entre appréhension et excitation que son souffle repris. Elle accueillit avec soulagement la douceur de l’air nocturne, reconnaissante de ne pas avoir bu la tasse et gouta une profonde inspiration avant de passer ses mains sur son visage pour le nettoyer de l’eau qui le recouvrait. Ses cheveux bleus trempés reposaient négligemment sur ses épaules, débarrassés de tout le volume qui les décrivait précédemment. La bise légère traversât sa peau, dès lors humide, et la fit frissonner. Finalement, ses yeux turquoise s’ouvrirent et, quoique sa conscience soit encore recouverte de ouate, elle réalisa sa position. Le frisson qui suivit n’avait rien à faire avec la fraîcheur ambiante. La poigne qui l’avait récupéré au cœur de l’eau était, bien entendu, celle de Cali et c’était un miracle qu’elle ne s’en soit rendu compte qu’à l’instant. Elle se tendit imperceptiblement en sentant la peau entièrement exposée du mercenaire contre son vêtement. Son regard se repaissait encore des courbes d’Aelya, que la chemise gorgée d’eau ne parvenait plus qu’à cacher et, pire, accentuait. Le tissu épousait chaque forme et révélait une peau blanche et tremblante. Seules ses sous-vêtements sombres demeuraient opaques. Une lueur féroce, sauvage éclairait les yeux de l’homme qui n’avait pas lâché sa taille. Il approcha dangereusement de son cou, son souffle bouillant allant réchauffer la peau humide de la jeune femme. Il s’arrêta près de son oreille, si proche qu’une de ses mèches vint caresser la joue rosée de la danseuse, et son murmure vint troubler le bruit régulier de l’eau que le couple perturbait.

- Je n’imaginais pas que tu me désirais au point de sauter me rejoindre dans l’eau glacée…

Dans d’autres circonstances, Aelya aurait certainement relevé la prétention et l’inexactitude de ses paroles. Elle lui aurait jeté un regard au sous ton méprisant et aurait joué d’ironie.  Mais sa chute, non-contente de l’avoir mis à moitié nue dans les bras forts du mercenaire, l’avait privée de toute verve et la laissait incapable de réagir devant la scène qui se déroulait. Et particulièrement, devant l’homme qui en tenait le rôle principal.

- J’ose difficilement imaginer tes récompenses pour les prochaines réponses que j’aurais à te donner à propos du Dessin…

Les yeux de Cali brûlaient de désir, ses intentions ne laissait plus place à l’erreur. Ses doigts s’amusaient sur sa peau de sa hanche que la chemise ne recouvrait plus, frôlait occasionnellement le tissu noir de son bas. Bien qu’elle soit encore immergé dans l’eau froide, la bleuté sentait l’afflux de sang colorer ses joues alors que Cali s’approchait, ses yeux argentés figés dans les siens. Il n’y avait plus rien qui les séparait et lorsque les lèvres du mercenaire vinrent caresser les siennes dans un ultime murmure, elle ne put que clore ses paupières et goûter le contact tremblant. La baiser ne tarda pas à perdre toute innocence, les deux se lançant dans un ballet enflammé où lèvres et langues se mêlaient sauvagement. Les mains d’Aelya prirent place derrière le cou du mercenaire, s’attardèrent sur sa peau, se délectèrent de sa douceur arctique. Cali n’était pas en reste et la serra avec force contre lui. La danseuse ne put retenir un gémissement lorsque son vêtement trempé vint s’accoler au torse puissant du mercenaire. Ses mains avides laissaient un sentier bouillant sur le corps humide de la jeune femme qui ne se lassait ni de la poigne imposante de l’homme ni de  ses lèvres. Ses doigts s’infiltrèrent sous la chemise pour mieux apprécier le corps de la jeune fille et elle se tendait sous la pression dévorante qui n’épargnait aucune parcelle de sa personne, se mouvait pour appuyer le toucher impatient de l’homme. Brûlant et insatiable qu’il était, il la souleva et la logea sur ses hanches, bassin contre bassin, lui arrachant un nouveau cri. Ses jambes se refermèrent, emprisonnant le corps du mercenaire contre le sien et comblant finalement le peu d’air qui les séparait. Aelya ne pensait plus à rien, si ce n’était à la caresse du mercenaire contre sa peau, que la chemise venait gênait. Ce dernier détacha ses lèvres de celles de la jeune femme, l’abandonnant haletante et avide de plus. Les yeux de la belle s’ouvrirent pour rencontrer ceux du mercenaire, où le désir tenait dorénavant la place du gris. Elle rapprocha ses mains, les passa délicatement sur le torse suturé de l’homme, goûtant les formes qui avaient su précédemment attraper son regard. Cali commença quelques pas en direction d’une plage proche et elle eut pendant quelques secondes le loisir de contempler son visage, plus proche encore qu’il ne l’avait jamais été. Il s’arrêta, ses doigts se plaisant toujours à brûler la peau fraiche et trempée de la jeune femme. Il avait dû se faire la même réflexion sur le bout de  tissu qui ne recouvrait plus qu’en songe le corps que les mains du mercenaire avaient déjà explorer en détails, puisque sa poigne se décala pour tâcher de dénouer les boutons qui maintenaient la chemise. Elle n’eut pourtant pas la chance d’être retiré avec douceur et le mercenaire finit par l’arracher purement et simplement, réduisant l’ultime barrière d’Aelya à un morceau de textile sacrifié dans l’eau froide. Mains contre peau suivirent, mains gourmandes du mercenaire contre la peau de la poitrine exposée de la jeune femme. Seules les dentelles sombres empêchaient le contact direct qu’il cherchait et ses doigts impatients glissèrent dans son dos alors que ses lèvres faisaient de nouveau flancher la bleuté. Elle s’accrocha à l’homme, se cambra et dégagea son cou, laissa ses cheveux bleus pendre derrière elle, savourant chaque caresse et chaque signe d’impatience que le mercenaire lui montrait. Ses lèvres rosées se firent plus entreprenantes, elle se releva pour les glisser sur la peau brûlante de Cali et finit par se nicher dans son cou tandis que ses ongles s’enfonçaient sur le torse musculeux. Son ventre, débarrassé de sa couche de tissu, ne se faisait pas prier pour se serrer contre le brun. Elle sentit les mains de Cali dans son dos, stressant l’accroche de son soutien-gorge sans parvenir à le dégrafer. Elle sourit en pensait qu’il ne tarderait sûrement pas à l’arracher si elle ne réagissait. Et il y avait là la possibilité d’un jeu dont la nécessité s’imposait, comme la suite et fin de leurs enlacements humides. Elle passa sa bouche tout le long du cou de l’homme jusqu’à atteindre ses lèvres, qu’elle emprisonna de nouveau entre les siennes et caressa un instant ses cheveux trempés avant de recouvrir les mains impatiente du mercenaire des siennes. Sans arrêter le baiser, elle descendit ses jambes, frissonna lorsque l’eau gelée recouvrit son nombril et se pressa contre le corps à moitié immergé de Cali. Cali. Elle ne connaissait que la moitié du patronyme et avait deux gages à proposer. Un sourire narquois se traça sur ses lèvres qui s’écartèrent de celles du mercenaire pour aller se placer près de son oreille. Elle laissa un petit rire s’y échapper et s’éloigna légèrement, se défaisant de la poigne de fer qu’elle désirait pourtant si hardiment. Elle passa sa main sur les bretelles sombre de son vêtements, le descendit jusqu’à la moitié de son bras, une lueur joueuse dans le regard. Elle n’avait plus rien à cacher, la réciprocité de la flamme se lisait sans peine et surtout sans gêne. C’était un jeu à deux, et elle refusait d’avoir trop à perdre. Le souffle de Cali, haletant et impatient, était toujours aussi proche, et la voix mélodieuse d’Aelya n’eut pas à se forcer pour se faire entendre.


- Ces deux-là ont un prix…


Sa main désignait les deux bouts de tissu restants, que le regard du mercenaire suivait avec une lueur brûlante et sauvage.

- La première, commença-t-elle d’une voix aguicheuse, ne demande que ton nom entier.

Elle s’appuya sur une berge proche et se leva légèrement. Juste assez pour que le second tissu noir, dont l’opacité avait été mise à mal par l’humidité, se montre.

- Le deuxième, lui, est un peu plus…exigeant.

Sa voix s’était faite miel et ses hanches se mouvaient au rythme sensuel de l’eau qui la caressait. Aucune trace de froid ne se lisait sur l’albâtre qui recouvrait son corps. Elle brûlait. Elle savait qu’elle lui céderait, que le mercenaire accepte sa demande ou non.

- Il souhaite la garantie que lorsque le soleil se lèvera, je ne me retrouverais pas seule et abandonnée à mon sort dans l’inconnu.


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Caym Cali
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21.07.17 3:08
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S'enivrer de plaisir
Caym sentit la jeune femme frissonner contre lui et son corps se crispa. Leurs peaux se réchauffaient dans quelques étincelles invisibles et charnelles tandis que leurs bouches affamées se dévoraient, augmentant leur faim de l’autre. Le mentaï inspira et s’enivra du parfum de la terrienne, de son odeur si étrangère tandis que sous sa langue sa peau exotique le faisait s’envoler vers une terre promise lui assurant la jouissance.
Mais aussi vive que l’eau elle se libéra de son étreinte, leurs corps humides jouant au milieu des flots. Une fois encore, sa vivacité et sa souplesse surprirent le mercenaire du Chaos, qui jouait sur sa force brutale dans cette étreinte sensorielle. Le froid l’attaqua immédiatement, chaque parcelle de sa peau hâlée fut dévorée par le froid de l’absence d’Aelya. Son regard devenu gris par l’envie témoignait du tourbillon d’émotions qui l’habitait tandis qu’il observait la bleutée.

La colère qui grondait dans la poitrine du mercenaire s’apaisa avec les mots de la jeune femme. Elle ne s’était pas échappée de son étreinte parce qu’elle ne voulait pas lui céder, mais parce qu’elle avait des requêtes. Elle voulait jouer et dominer la situation.
Le sourire de Caym s’élargissait au fur et à mesure qu’elle lui proposait de quitter les maigres vêtements qu’il lui restait.
Son regard s’attarda sur la silhouette de la jeune femme, l’imaginant déjà privée de ces atours, sa poitrine s’offrant à lui… Et que dire du bas. Inspirant afin de reprendre ses esprits, l’homme répondit à Aelya, sans prendre le temps d’hésiter.

-Caym Cali.


Il s’approcha de la terrienne, fendant les flots dans quelques éclaboussures qui tentaient de calmer le feu qui brûlait en lui, mais ce fut peine perdue. Les mouvements lascifs de la jeune femme brisaient tout éventuel contrôle. Ses côtes se soulevaient à un rythme aussi rapide que le sien, qui témoignait de la frénésie qui les habitait. Les yeux devenus sombres s’agrippèrent au regard brillant de la jeune femme, se glissant avec délice dans l’eau glacée de son regard tandis que son corps se retrouvait désormais à portée de main. L’air semblait devenir soudainement plus chaud tandis que Cali lui fit signe d’ôter le premier vêtement.
Il s’arrêta tout de même à une certaine distance afin d’observer la poitrine qui se dévoilait désormais devant lui. Sous les braises de son regard, il put apercevoir ces seins fièrement dressés, sa peau aussi lumineuse que la lune elle-même et ces auréoles sombres et pointues qui témoignait du désir qui habitait Aelya. Le souffle court le mentaï approcha ses mains de ce trésor miroitant et le caressa, d’un frôlement d’abord, puis avec plus de force jusqu’à ce que sa bouche vienne rejoindre ce ballet qui exaltait leurs sens et attisait leur désir.
Ce ne fut qu’après de langoureuses caresses et des baisers fiévreux que Cali se détourna de cette poitrine avenante. Ses lèvres glissèrent sur la peau humide d’Aelya, y déposant d'ardents baisers jusqu’à atteindre son oreille alors que leurs corps se touchaient dans une étreinte électrique. Les mains du mercenaire reprirent leur ballet tandis qu’un gémissement s’échappait de ses lèvres. Son corps plaqué contre celui d’Aelya, écrasant ses formes contre son torse, s’appropriant avec force son fessier et jouant avec ce petit morceau de dentelle qui ne l’empêchait pas de toucher cette chaire onctueuse.

-Au lever du soleil, je serais encore à tes côtés. Je te le promets.


Il aurait pu lui dire beaucoup plus, si son cerveau n’avait pas saturé sous cette avalanche de testostérone. Il lui aurait dit qu’elle était bien trop précieuse pour être abandonnée. Il lui aurait dit qu’elle serait avec un inconnu dans l’inconnu. Il lui aurait dit que son sort n’était pas forcément favorable en sa compagnie. Mais il ne dit rien. Il en était incapable, car désormais, l’ultime rempart allait chuter. Glisser le long de ces cuisses galbées et si douces. L’homme s’éloigna très légèrement, mais suffisamment pour qu’il puisse observer le visage hautain et émoustillé d’Aelya. Leurs souffles se mêlèrent tandis que leurs lèvres se dévisageaient avec expectation, la tension atteignant des sommets tandis que le cœur de Cali tambourinait dans sa poitrine.

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01.08.17 21:27


Lorsque rien ne reste
"Take me away, into the night
Far and out of the lights"

Music




L’eau, ses remous, son calme légendaire. La danseuse goûtait chaque vaguelette qui, successivement, cachait et révélait son nombril, venait perler sur sa peau, s’en allait, revenait. Son corps exaltait en silence mais ses yeux demeuraient fixes, brillaient dans le noir, turquoises chatoyantes, insolentes, fixes dans le regard de l’homme qui lui faisait face, fixes face à ce visage que la lune ne révélait qu’à moitié. Petits rayons joueurs qui défiaient le regard bleu de bouger, de leur tenir compagnie dans l’exploration des traits et formes que l’exquis être offrait. Rien ne l’empêchait de céder, de rejoindre cette partie de voyeurisme ardue mais d’autant plus appréciable. Rien, si ce n’était ce marché qu’elle venait de proposer, pour que son autre…divertissement soit plus intéressant. Elle ne doutait pas de la saveur du jeu, mais il eût été absurde de se brûler les lèvres lorsqu’une d’une nuit si jeune, si fraîche, si belle lui offrait patiemment ses grâces.

Il n’y eut pas d’attente dans la voix de l’homme, pas la moindre hésitation. Juste deux mots, tout droit sortis du four, qu’elle avait réclamé sans trop y penser. Elle ne prit pas le temps de se surprendre devant la découverte d’un prénom différent de celui qui hantait ses pensées. Ces dernières, tout comme ses yeux, devaient demeurer fixe dans ceux qui approchaient et son sourire rose et délicat n’aurait su perdre le moindre centimètre de leur sourire narquois. Elle l’étendit même, lorsque ses doigts allèrent se poser sur l’agrafe de son vêtement, habilement, geste rodé par l’habitude. Mais l’habitude n’y était pas, et se fut lentement et avec assurance qu’elle pinça le tissu. L’élastique se détendit, glissa d’abord rapidement puis lentement sur sa peau trempée et libéra la taille qu’il enserrait jusqu’à présent, tâcha de tenir un instant de plus, en vain. Ses yeux n’avaient pas quitté le gris bleuté qui se trouvait à présent à portée de souffle. Elle ne comptait pas baisser les yeux. Lui ne tarderait pas. Son sourire gagna encore du terrain lorsque le soutien-gorge alla flotter dolemment devant elle, s’éloignant au grès de la rivière, comme s’il savait que son rôle dans l’affrontement était fini. Et Aelya jugea fièrement de sa victoire dans la bataille de regard qu’elle s’était amusée à lancer.

Mais toute porte de l’esprit qu’ils fussent, les yeux ne suffisaient jamais. L’esprit, dans un tel théâtre, était un invité que nul ne voulait accueillir et à qui on montrait négligemment la porte pour se replonger dans le régal de la chair. Le regard n’était jamais que l’avant-goût, le héraut. La danseuse retrouva alors et avec délice la proximité du corps du mercenaire, ses doigts qui tanguaient entre le doux et le fort, ses lèvres aventureuses et ensorcelantes. Les yeux turquoise, malgré leur audace et leur outrecuidance tant désirée, ne tardèrent pas à se fermer. Il était vain de voir, comme il serait bientôt vain de penser. Elle n’était plus que fleur indolente qui pliait au grès de la force qui la possédait sans peine et gardait ses mains posée sur son corps de porcelaine, comme si elle risquait de s’envoler. Mais elle était ben là, décidée à rester et arracher sa part de contrôle de de toucher dans le duel effrontés qu’ils menaient, abrité par de sombres reflets et par la discrétion subtile de la forêt. Ses cordes vocales se laissaient emporter et ne s’évadaient que çà et là soupirs, murmures et gémissements, plus de paroles, juste le chant incessant d’une passion que rythmait les glissements avides de la main de l’homme sur son corps, de ses mains sur le corps de l’homme. Comme pour se venger de la distance que l’affèterie bleutée avait précédemment mise entre eux, Caym brisait toute marge, ses mains agrippant son dos et plus bas pour la serrer contre lui. Il ne serait nullement venu à l’esprit de la jeune femme de s’en plaindre. Elle se délectait du corps contre lequel elle était serrée, s’appuyaient d’elle-même et s’agrippait contre la peau rendue fuyante par l’eau. Elle se fondait et se coulait entre ses bras sans quitter ses lèvres et sans méconnaitre le sillon brûlant que traçaient ses doigts de plus en plus bas.
Dans un murmure, il lui souffla la réponse à la deuxième requête qu’elle avait déjà oubliée. Le lendemain lui paraissait déjà loin, porteur d’une accalmie ensoleillée dans e tumulte passionné qu’elle ne voulait pas quitter. Elle demeurait rassurante, il lui accordait, sans le moindre doute, ce qu’elle demandait. Aelya n’avait plus la moindre crédibilité à accorder à sa méfiance ou à ses inquiétudes. Elle rejeta ses cheveux en arrière dans un léger éclat de rire et revint, les yeux ouverts cette fois, pour mieux juger de la flamme qui consumait le regard de Caym. Caym. Le nom nouveau glissa sur sa langues et fit vibrer un instant ses cordes vocales, unique mot complet qu’elle prononçait depuis que le brouillard étourdissant avait corrompu sa raison. Elle se doutait qu’elle n’en était pas à sa dernière fois avec cette syllabe captivante.

Elle posa ses doigts sur la main du mercenaire, toujours dans cette douce lenteur, inquiète d’entretenir le brasier hurlant qui régnait entre eux. Elle la conduit sur l’ultime tissu, la dernière dentelle qui chuta avec fluidité, en un geste presque.  Le rempart final à sa passion rejoins la première dans l’eau fraiche dont le niveau dissimulait encore ses jambes. Eve n’avait plus rien à lui envier. Son expression de prédateur lui allant toujours aussi bien, Caym ne tarda pas à la soulever pour arracher la jeune fille le peu de décence que la rivière lui accordait. Ses yeux se fermèrent à nouveau et elle sentit la caresse de l’herbe sur son dos et se redressa sur la berge où Caym l’avait posé pour s’offrir plus de confort et surtout, d’audace.

Le brasier affamé qui était né de la rencontre des deux corps trouvait enfin satisfaction, sans frontière, sans vulgaire tissu ni opposition. Un unique nom franchissait le bord de ses lèvres, dès lors qu’elles n’étaient pas occupées à titiller l’inlassable mercenaire et à retrouver le délice de leur pas de deux. Dans la nuit silencieuse, des battements désordonnés et vifs faisaient se lever la poitrine de l’homme, échos au tambour du cœur de la jeune femme. Elle réclamait, ondulait et se mouvait comme si ses os avait fondus sous la chaleur de l’air électrique qui les entourait. Elle avait toujours jouie d’une grande souplesse. Elle se donnait pour mieux arracher, à coup de griffes et de baiser, son plaisir dans cette danse enflammé où le mercenaire se révélait brillantissime partenaire. Puis leurs souffles se calèrent l’un sur l’autre, uniquement interrompus par les gémissements que ni l’un ni l’autre ne voulaient plus cacher. La décence, l’esprit, la raison. Tout cela s’en été allé, porté par l’eau ou le vent peut-être, avait coulé, s’était noyé dans les baisers et les regards qui s’affrontaient. Tout cela avait été remplacé par deux peaux brûlantes qui fondaient l’une sur l’autre, l’une dans l’autre. Le bleu se mêlait au brun sous le regard discret des astres. La nuit, témoin invisible, ne semblait pas vouloir laisser place au petit matin, pour le plus grand plaisir des amants qui s’y donnaient à cœur joies, porté par les remous qu’eux-mêmes causaient, sans question, ni pensées. Seul résonnait le chant d’une passion partagée.

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Caym Cali
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Mon personnage
Sexe et âge: Homme de 32 ans
Aptitudes: Maîtrise du don du dessin et très doué avec les armes. Séducteur
Caym Cali
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09.08.17 5:06
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Les braises de la passion au petit matin
Laissant tomber ses feuilles jusqu’à être totalement nue, Aelya resplendissait. Son corps était noueux, fort et doux. Si ses muscles auraient pu desservir sa féminité, ce n’était pas le cas car son corps affamé vint électriser celui du mentaï, répondant à l’appel de ses courbes écrasées contre son corps. Sa peau était fondante et sucrée, ses lèvres épicées et brûlantes, ses yeux étaient clos mais ses sourcils témoignaient de la tension qui l’habitait.
Un arbre tourmenté par un vent puissant. Subissant les foudres d’un ciel capricieux.

Cali l’emporta vers la berge, jouant avec ce corps nu et dévorant Aelya avec passion. Chaque instant était une multitude d’explosion et quand leurs corps nus s’échouèrent sur l’herbe humide par la fraîcheur de la nuit, ils atteignirent des sommets, s’envolant sans cesse plus loin dans les cieux de la jouissance.
La rosée recouvrit leurs corps en ébullition tandis que leurs lèvres se cherchaient sans cesse, susurrant d’une voix rauque le nom de leur amant, les autres mots se perdant dans un flot de soupirs et de gémissements incontrôlés, étouffés par des baisers dévorants.

Finalement, dans une ultime crispation, un dernier cri et un plaisir mutuel, la tourmente prit fin, les laissant palettant et épuisés. Leurs corps rassasiés restaient immobiles blottis l’un contre l’autre tandis qu’ils reprenaient leur souffle, savourant la sensation de plénitude qui les habitait désormais.

Les minutes s’effilochèrent, les paupières demeuraient closes et les souffles réguliers. Le sommeil emportant Caym sans qu’il cherche à lutter, trop fatigué pour établir son habituel champ de protection. Il parcourut le pays des rêves sans s’y arrêter, reprenant des forces tandis que la lune disparaissait à l’horizon.
Les premiers rayons du soleil ne tardèrent pas à venir chatouiller la peau des amants endormis, mais Cali demeura immobile, trop fatigué pour daigner rejoindre le campement ou faire toute autre chose.


Quelques heures plus tard, le soleil avait atteint une hauteur de croisière et caressait ces corps nus, réchauffant leurs peaux agressées par la fraîcheur nocturne. Cali soupira tandis que le sommeil le quittait aussi rapidement qu’il l’avait envahi, et se détacha d’Aelya. Son regard, rendu bleu par le ciel limpide et le soleil qui les inondait, parcourut la frêle silhouette d’Aelya, notant ses contusions et son imposante cicatrice. Il sourit en apercevant quelques traces de leurs ébats nocturnes sur la peau diaphane de la terrienne. Le contraste avec sa chevelure bleue était impressionnant et particulier, mais le mercenaire n’était pas contre l’excentricité.
Il réveilla rapidement Aelya, sans faire preuve de tendresse malvenue –de son point de vue- ni de violence démesurée –ça serait tout aussi malvenu compte tenu de la nuit qu’ils venaient de passer- et se redressa. Des brins d’herbe étaient incrustés sur sa peau et glissés dans ses cheveux, si bien qu’il opta pour une nouvelle douche, surtout que leur campement se trouvait de l’autre côté de la rivière. Comme par hasard.
Une fois dans l’eau froide, ses pensées s’organisèrent et il se souvint du blessé dans la clairière non loin et des règles premières de la politesse.
Il salua donc Aelya, les yeux malicieux en lui demandant si elle avait bien dormi. Lorsqu’il eut ôté les saletés de la nuit en plein air de son corps, il ressortit de l’autre côté et délaissa les vêtements déchirés et ensanglantés qui traînaient par terre. Il se glissa dans les spires afin de se dessiner des vêtements simples le temps qu’il en trouve de véritables. Ils ne dureraient pas une journée, mais ce dessin lui permit de s’assurer qu’il avait récupéré suffisamment d’énergie pour redevenir le grand mentaï qu’il était. Il proposa ensuite de prêter quelques vêtements à Aelya, le temps de rejoindre le campement, il pourrait lui enseigner plus tard à effectuer ce tour de passe-passe.
Son ventre se rappela à lui dans un grognement qui n’avait rien de furtif et il proposa à Aelya de déjeuner. Il devait vérifier l’état de leurs infortunés compagnons avant de s’occuper de chasser, pêcher ou cueillir quoi que ce soit, mais si elle voulait, elle pouvait déjà commencer à préparer leur repas, il la rejoindrait aussi rapidement.
C’est donc vêtu d’une tunique brune lui tombant mi-cuisse et d’un pantalon en cuir le laissant libre de ses mouvements qu’il pénétra dans la clairière où il avait délaissé au cours de la nuit, le corps inanimé de la fillette et de son -faux- père.

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