Mon personnage Sexe et âge: Homme de 32 ans Aptitudes: Maîtrise du don du dessin et très doué avec les armes. Séducteur
Caym Cali
Envoutant_Mentaï _Caym_Membre
13.07.17 19:35
En musique
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17.07.17 15:07
Lorsque rien ne reste
"You’re not easily impressed, baby I got more under my dress" Music
Aelya n’eut jamais cru que l’eau gelée put la brûler. Ce fut pourtant une étreinte enflammée qui l’accueillit au creux de la rivière. Sa chute, le contact glacé et marmoréen de la surface de l’eau l’avaient sonné. Ses yeux s’étaient fermés et elle s’était laissé couler pendant quelques secondes. Près de la rive, la profondeur était moindre et elle aurait certainement attendu que ses pieds touchent le fond pour retourner à l’air. C’était sans compter sur les bras puissant qui la cueillir presque immédiatement pour la mener en-dehors de la prison aqueuse où elle avait chuté. Dans son esprit, l’herbe rouge, la flamme, la roche défilaient, les milliers de possibilités qu’elle avait aperçues dansaient devant ses yeux, offrant un trop plein de réponses au trop plein de questions qui les avaient précédés. Elle saisissait la réalité du Don, était déterminée à le contrôler, mais la nature d’un tel pouvoir ne pouvait laisser son esprit indifférent. La sensation de brouillard qui l’avait envahi pendant son voyage mental l’empêchait de se remémorer clairement la fonctionnalité et les étapes qu’elle avait franchie. Cali avait nommé l’endroit l’Imagination. Il s’agissait d’un nouvel univers, tout entier, qu’elle se devait de découvrir, d’apprivoiser, de comprendre. C’est dans une osmose entre appréhension et excitation que son souffle repris. Elle accueillit avec soulagement la douceur de l’air nocturne, reconnaissante de ne pas avoir bu la tasse et gouta une profonde inspiration avant de passer ses mains sur son visage pour le nettoyer de l’eau qui le recouvrait. Ses cheveux bleus trempés reposaient négligemment sur ses épaules, débarrassés de tout le volume qui les décrivait précédemment. La bise légère traversât sa peau, dès lors humide, et la fit frissonner. Finalement, ses yeux turquoise s’ouvrirent et, quoique sa conscience soit encore recouverte de ouate, elle réalisa sa position. Le frisson qui suivit n’avait rien à faire avec la fraîcheur ambiante. La poigne qui l’avait récupéré au cœur de l’eau était, bien entendu, celle de Cali et c’était un miracle qu’elle ne s’en soit rendu compte qu’à l’instant. Elle se tendit imperceptiblement en sentant la peau entièrement exposée du mercenaire contre son vêtement. Son regard se repaissait encore des courbes d’Aelya, que la chemise gorgée d’eau ne parvenait plus qu’à cacher et, pire, accentuait. Le tissu épousait chaque forme et révélait une peau blanche et tremblante. Seules ses sous-vêtements sombres demeuraient opaques. Une lueur féroce, sauvage éclairait les yeux de l’homme qui n’avait pas lâché sa taille. Il approcha dangereusement de son cou, son souffle bouillant allant réchauffer la peau humide de la jeune femme. Il s’arrêta près de son oreille, si proche qu’une de ses mèches vint caresser la joue rosée de la danseuse, et son murmure vint troubler le bruit régulier de l’eau que le couple perturbait.
- Je n’imaginais pas que tu me désirais au point de sauter me rejoindre dans l’eau glacée…
Dans d’autres circonstances, Aelya aurait certainement relevé la prétention et l’inexactitude de ses paroles. Elle lui aurait jeté un regard au sous ton méprisant et aurait joué d’ironie. Mais sa chute, non-contente de l’avoir mis à moitié nue dans les bras forts du mercenaire, l’avait privée de toute verve et la laissait incapable de réagir devant la scène qui se déroulait. Et particulièrement, devant l’homme qui en tenait le rôle principal.
- J’ose difficilement imaginer tes récompenses pour les prochaines réponses que j’aurais à te donner à propos du Dessin…
Les yeux de Cali brûlaient de désir, ses intentions ne laissait plus place à l’erreur. Ses doigts s’amusaient sur sa peau de sa hanche que la chemise ne recouvrait plus, frôlait occasionnellement le tissu noir de son bas. Bien qu’elle soit encore immergé dans l’eau froide, la bleuté sentait l’afflux de sang colorer ses joues alors que Cali s’approchait, ses yeux argentés figés dans les siens. Il n’y avait plus rien qui les séparait et lorsque les lèvres du mercenaire vinrent caresser les siennes dans un ultime murmure, elle ne put que clore ses paupières et goûter le contact tremblant. La baiser ne tarda pas à perdre toute innocence, les deux se lançant dans un ballet enflammé où lèvres et langues se mêlaient sauvagement. Les mains d’Aelya prirent place derrière le cou du mercenaire, s’attardèrent sur sa peau, se délectèrent de sa douceur arctique. Cali n’était pas en reste et la serra avec force contre lui. La danseuse ne put retenir un gémissement lorsque son vêtement trempé vint s’accoler au torse puissant du mercenaire. Ses mains avides laissaient un sentier bouillant sur le corps humide de la jeune femme qui ne se lassait ni de la poigne imposante de l’homme ni de ses lèvres. Ses doigts s’infiltrèrent sous la chemise pour mieux apprécier le corps de la jeune fille et elle se tendait sous la pression dévorante qui n’épargnait aucune parcelle de sa personne, se mouvait pour appuyer le toucher impatient de l’homme. Brûlant et insatiable qu’il était, il la souleva et la logea sur ses hanches, bassin contre bassin, lui arrachant un nouveau cri. Ses jambes se refermèrent, emprisonnant le corps du mercenaire contre le sien et comblant finalement le peu d’air qui les séparait. Aelya ne pensait plus à rien, si ce n’était à la caresse du mercenaire contre sa peau, que la chemise venait gênait. Ce dernier détacha ses lèvres de celles de la jeune femme, l’abandonnant haletante et avide de plus. Les yeux de la belle s’ouvrirent pour rencontrer ceux du mercenaire, où le désir tenait dorénavant la place du gris. Elle rapprocha ses mains, les passa délicatement sur le torse suturé de l’homme, goûtant les formes qui avaient su précédemment attraper son regard. Cali commença quelques pas en direction d’une plage proche et elle eut pendant quelques secondes le loisir de contempler son visage, plus proche encore qu’il ne l’avait jamais été. Il s’arrêta, ses doigts se plaisant toujours à brûler la peau fraiche et trempée de la jeune femme. Il avait dû se faire la même réflexion sur le bout de tissu qui ne recouvrait plus qu’en songe le corps que les mains du mercenaire avaient déjà explorer en détails, puisque sa poigne se décala pour tâcher de dénouer les boutons qui maintenaient la chemise. Elle n’eut pourtant pas la chance d’être retiré avec douceur et le mercenaire finit par l’arracher purement et simplement, réduisant l’ultime barrière d’Aelya à un morceau de textile sacrifié dans l’eau froide. Mains contre peau suivirent, mains gourmandes du mercenaire contre la peau de la poitrine exposée de la jeune femme. Seules les dentelles sombres empêchaient le contact direct qu’il cherchait et ses doigts impatients glissèrent dans son dos alors que ses lèvres faisaient de nouveau flancher la bleuté. Elle s’accrocha à l’homme, se cambra et dégagea son cou, laissa ses cheveux bleus pendre derrière elle, savourant chaque caresse et chaque signe d’impatience que le mercenaire lui montrait. Ses lèvres rosées se firent plus entreprenantes, elle se releva pour les glisser sur la peau brûlante de Cali et finit par se nicher dans son cou tandis que ses ongles s’enfonçaient sur le torse musculeux. Son ventre, débarrassé de sa couche de tissu, ne se faisait pas prier pour se serrer contre le brun. Elle sentit les mains de Cali dans son dos, stressant l’accroche de son soutien-gorge sans parvenir à le dégrafer. Elle sourit en pensait qu’il ne tarderait sûrement pas à l’arracher si elle ne réagissait. Et il y avait là la possibilité d’un jeu dont la nécessité s’imposait, comme la suite et fin de leurs enlacements humides. Elle passa sa bouche tout le long du cou de l’homme jusqu’à atteindre ses lèvres, qu’elle emprisonna de nouveau entre les siennes et caressa un instant ses cheveux trempés avant de recouvrir les mains impatiente du mercenaire des siennes. Sans arrêter le baiser, elle descendit ses jambes, frissonna lorsque l’eau gelée recouvrit son nombril et se pressa contre le corps à moitié immergé de Cali. Cali. Elle ne connaissait que la moitié du patronyme et avait deux gages à proposer. Un sourire narquois se traça sur ses lèvres qui s’écartèrent de celles du mercenaire pour aller se placer près de son oreille. Elle laissa un petit rire s’y échapper et s’éloigna légèrement, se défaisant de la poigne de fer qu’elle désirait pourtant si hardiment. Elle passa sa main sur les bretelles sombre de son vêtements, le descendit jusqu’à la moitié de son bras, une lueur joueuse dans le regard. Elle n’avait plus rien à cacher, la réciprocité de la flamme se lisait sans peine et surtout sans gêne. C’était un jeu à deux, et elle refusait d’avoir trop à perdre. Le souffle de Cali, haletant et impatient, était toujours aussi proche, et la voix mélodieuse d’Aelya n’eut pas à se forcer pour se faire entendre.
- Ces deux-là ont un prix…
Sa main désignait les deux bouts de tissu restants, que le regard du mercenaire suivait avec une lueur brûlante et sauvage.
- La première, commença-t-elle d’une voix aguicheuse, ne demande que ton nom entier.
Elle s’appuya sur une berge proche et se leva légèrement. Juste assez pour que le second tissu noir, dont l’opacité avait été mise à mal par l’humidité, se montre.
- Le deuxième, lui, est un peu plus…exigeant.
Sa voix s’était faite miel et ses hanches se mouvaient au rythme sensuel de l’eau qui la caressait. Aucune trace de froid ne se lisait sur l’albâtre qui recouvrait son corps. Elle brûlait. Elle savait qu’elle lui céderait, que le mercenaire accepte sa demande ou non.
- Il souhaite la garantie que lorsque le soleil se lèvera, je ne me retrouverais pas seule et abandonnée à mon sort dans l’inconnu.
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Caym Cali
Envoutant_Mentaï _Caym_Membre
21.07.17 3:08
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01.08.17 21:27
Lorsque rien ne reste
"Take me away, into the night Far and out of the lights" Music
L’eau, ses remous, son calme légendaire. La danseuse goûtait chaque vaguelette qui, successivement, cachait et révélait son nombril, venait perler sur sa peau, s’en allait, revenait. Son corps exaltait en silence mais ses yeux demeuraient fixes, brillaient dans le noir, turquoises chatoyantes, insolentes, fixes dans le regard de l’homme qui lui faisait face, fixes face à ce visage que la lune ne révélait qu’à moitié. Petits rayons joueurs qui défiaient le regard bleu de bouger, de leur tenir compagnie dans l’exploration des traits et formes que l’exquis être offrait. Rien ne l’empêchait de céder, de rejoindre cette partie de voyeurisme ardue mais d’autant plus appréciable. Rien, si ce n’était ce marché qu’elle venait de proposer, pour que son autre…divertissement soit plus intéressant. Elle ne doutait pas de la saveur du jeu, mais il eût été absurde de se brûler les lèvres lorsqu’une d’une nuit si jeune, si fraîche, si belle lui offrait patiemment ses grâces.
Il n’y eut pas d’attente dans la voix de l’homme, pas la moindre hésitation. Juste deux mots, tout droit sortis du four, qu’elle avait réclamé sans trop y penser. Elle ne prit pas le temps de se surprendre devant la découverte d’un prénom différent de celui qui hantait ses pensées. Ces dernières, tout comme ses yeux, devaient demeurer fixe dans ceux qui approchaient et son sourire rose et délicat n’aurait su perdre le moindre centimètre de leur sourire narquois. Elle l’étendit même, lorsque ses doigts allèrent se poser sur l’agrafe de son vêtement, habilement, geste rodé par l’habitude. Mais l’habitude n’y était pas, et se fut lentement et avec assurance qu’elle pinça le tissu. L’élastique se détendit, glissa d’abord rapidement puis lentement sur sa peau trempée et libéra la taille qu’il enserrait jusqu’à présent, tâcha de tenir un instant de plus, en vain. Ses yeux n’avaient pas quitté le gris bleuté qui se trouvait à présent à portée de souffle. Elle ne comptait pas baisser les yeux. Lui ne tarderait pas. Son sourire gagna encore du terrain lorsque le soutien-gorge alla flotter dolemment devant elle, s’éloignant au grès de la rivière, comme s’il savait que son rôle dans l’affrontement était fini. Et Aelya jugea fièrement de sa victoire dans la bataille de regard qu’elle s’était amusée à lancer.
Mais toute porte de l’esprit qu’ils fussent, les yeux ne suffisaient jamais. L’esprit, dans un tel théâtre, était un invité que nul ne voulait accueillir et à qui on montrait négligemment la porte pour se replonger dans le régal de la chair. Le regard n’était jamais que l’avant-goût, le héraut. La danseuse retrouva alors et avec délice la proximité du corps du mercenaire, ses doigts qui tanguaient entre le doux et le fort, ses lèvres aventureuses et ensorcelantes. Les yeux turquoise, malgré leur audace et leur outrecuidance tant désirée, ne tardèrent pas à se fermer. Il était vain de voir, comme il serait bientôt vain de penser. Elle n’était plus que fleur indolente qui pliait au grès de la force qui la possédait sans peine et gardait ses mains posée sur son corps de porcelaine, comme si elle risquait de s’envoler. Mais elle était ben là, décidée à rester et arracher sa part de contrôle de de toucher dans le duel effrontés qu’ils menaient, abrité par de sombres reflets et par la discrétion subtile de la forêt. Ses cordes vocales se laissaient emporter et ne s’évadaient que çà et là soupirs, murmures et gémissements, plus de paroles, juste le chant incessant d’une passion que rythmait les glissements avides de la main de l’homme sur son corps, de ses mains sur le corps de l’homme. Comme pour se venger de la distance que l’affèterie bleutée avait précédemment mise entre eux, Caym brisait toute marge, ses mains agrippant son dos et plus bas pour la serrer contre lui. Il ne serait nullement venu à l’esprit de la jeune femme de s’en plaindre. Elle se délectait du corps contre lequel elle était serrée, s’appuyaient d’elle-même et s’agrippait contre la peau rendue fuyante par l’eau. Elle se fondait et se coulait entre ses bras sans quitter ses lèvres et sans méconnaitre le sillon brûlant que traçaient ses doigts de plus en plus bas. Dans un murmure, il lui souffla la réponse à la deuxième requête qu’elle avait déjà oubliée. Le lendemain lui paraissait déjà loin, porteur d’une accalmie ensoleillée dans e tumulte passionné qu’elle ne voulait pas quitter. Elle demeurait rassurante, il lui accordait, sans le moindre doute, ce qu’elle demandait. Aelya n’avait plus la moindre crédibilité à accorder à sa méfiance ou à ses inquiétudes. Elle rejeta ses cheveux en arrière dans un léger éclat de rire et revint, les yeux ouverts cette fois, pour mieux juger de la flamme qui consumait le regard de Caym. Caym. Le nom nouveau glissa sur sa langues et fit vibrer un instant ses cordes vocales, unique mot complet qu’elle prononçait depuis que le brouillard étourdissant avait corrompu sa raison. Elle se doutait qu’elle n’en était pas à sa dernière fois avec cette syllabe captivante.
Elle posa ses doigts sur la main du mercenaire, toujours dans cette douce lenteur, inquiète d’entretenir le brasier hurlant qui régnait entre eux. Elle la conduit sur l’ultime tissu, la dernière dentelle qui chuta avec fluidité, en un geste presque. Le rempart final à sa passion rejoins la première dans l’eau fraiche dont le niveau dissimulait encore ses jambes. Eve n’avait plus rien à lui envier. Son expression de prédateur lui allant toujours aussi bien, Caym ne tarda pas à la soulever pour arracher la jeune fille le peu de décence que la rivière lui accordait. Ses yeux se fermèrent à nouveau et elle sentit la caresse de l’herbe sur son dos et se redressa sur la berge où Caym l’avait posé pour s’offrir plus de confort et surtout, d’audace.
Le brasier affamé qui était né de la rencontre des deux corps trouvait enfin satisfaction, sans frontière, sans vulgaire tissu ni opposition. Un unique nom franchissait le bord de ses lèvres, dès lors qu’elles n’étaient pas occupées à titiller l’inlassable mercenaire et à retrouver le délice de leur pas de deux. Dans la nuit silencieuse, des battements désordonnés et vifs faisaient se lever la poitrine de l’homme, échos au tambour du cœur de la jeune femme. Elle réclamait, ondulait et se mouvait comme si ses os avait fondus sous la chaleur de l’air électrique qui les entourait. Elle avait toujours jouie d’une grande souplesse. Elle se donnait pour mieux arracher, à coup de griffes et de baiser, son plaisir dans cette danse enflammé où le mercenaire se révélait brillantissime partenaire. Puis leurs souffles se calèrent l’un sur l’autre, uniquement interrompus par les gémissements que ni l’un ni l’autre ne voulaient plus cacher. La décence, l’esprit, la raison. Tout cela s’en été allé, porté par l’eau ou le vent peut-être, avait coulé, s’était noyé dans les baisers et les regards qui s’affrontaient. Tout cela avait été remplacé par deux peaux brûlantes qui fondaient l’une sur l’autre, l’une dans l’autre. Le bleu se mêlait au brun sous le regard discret des astres. La nuit, témoin invisible, ne semblait pas vouloir laisser place au petit matin, pour le plus grand plaisir des amants qui s’y donnaient à cœur joies, porté par les remous qu’eux-mêmes causaient, sans question, ni pensées. Seul résonnait le chant d’une passion partagée.
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