Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

 :: Côté Hors-Jeu :: RP d'Antan :: Est Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Comme un gros carnage en prévision. [ PV Tinieblas Silcen ]
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
avatar
Invité
Invité



27.01.12 18:16
Je m’insultais mentalement. J’insultais le monde entier à vrai dire… Maintenant que j’étais complètement réveiller et en possession de tous mes moyens je me rendais compte à quel point j’étais idiote et pathétique. Et surtout que cette foutue blessure me faisait un mal de chien ! Alors il ne fallait pas s’étonner que je sois de très mauvaise humeur.

"-Vous êtes drôlement amochée jeune fille." Me dit une femme pendant qu’elle changeait mes bandages
"-Non sans blague ? Je n’avais pas remarqué !" dis-je, sardonique
"-…
-…
-Vous vous êtes fait ça comment ?"
demanda l’autre
"-Je suis suicidaire et j’ai décidé de me tuer malheureusement Garrus est arrivé et il a décidé de me retenir en ce bas monde. Quel crétin ! Toutes ma famille s’est fait tuer devant mes yeux et mon petit copain vient de me quitter. Ma mère c’était un exemple de gentillesse et patience et ma sœur un petit ange… Mon père je l’adorais… Et ils sont morts, partis définitivement. J’aurais aimé les rejoindre mais bien entendu ce chevalier minable ne voulait pas me laisser partir. S’il vous plaît tuer moi !" dis-je d’une voix misérable et désespérée

L’homme se retourna vers moi puis vers ses collègues et ils échangèrent un regard qui en disait long sur leurs pensées. J’eu un petit sourire intérieure en me disant à la fois que j’étais une excellente menteuse et que j’allais pouvoir être tranquille maintenant. En attendant qu’ils partent je me remémorais un souvenir d’enfance assez… Hum… Glauque.

***
"Viens ici petite punaise." Me dit le premier homme en m’attrapant par le poigner

Je lui mordis la main et lui envoyait un grand coup de pied dans les genoux et il me lâcha en poussant un cri. Le deuxième essaya de me rattraper mais je me penchais et décidais de rejoindre la hauteur réconfortante que m’offrait le toit de la petit maison d’en face. De là-haut je tirais la langue aux deux hommes en noir puis me remis à courir.

"Ah ! Tu n’es même pas capable d’attraper une fillette de neuf ans espèce d’idiot." Entendis-je derrière moi

Puis vient le bruit de course derrière moi. Les deux imbéciles avaient décidé de me suivre ! Ils voulaient jouer. Eh ben ils allaient jouer ! J’accélérais l’allure et pendant plusieurs minutes je les fis passer par des passages étroits et dangereux. Puis, au bout d’un moment je décidais de descendre des toits pour retrouver la terre ferme. Le problème c’est qu’il y avait une impasse et que les deux hommes venaient juste d’arriver, me bloquant ainsi toutes possibilités de fuir. Ils voulaient sûrement me capturer pour que je leur serve d’appât et qu’ils puissent faire venir ma mère et la capturer. Ce n’était pas les premiers, nombreux étaient les personnes qui voulaient voir Pitsha en prison ou morte.
Mais, ce serait les premiers à réussir ! Je me recroquevillais dans un coin avec un air de petit chien apeuré. Les deux hommes s’avancèrent mais tout à coup l’un des deux tomba à mes pieds et je vis du sang se mettre à couler sur sa tunique. Arthur surgit de l’ombre, brandit sa massue au-dessus de la tête de l’homme encore en vie et lui fracassa la tête. Je me précipitais dans les bras de mon sauveur. Il n’avait que dix-sept ans mais il était quand même l’un des meilleurs pirates du Blue Terror !

"-Merci !" murmurais-je
"-De rien. Maintenant on rentre."

Il me prit la main et se retourna mais moi je restais immobile, les yeux fixaient sur l’homme à la tête explosait.

"-Tu viens ?" me demanda Arthur
"-Regarde on dirait une fleur"

En effet, le sang avait formé une fleur sur le pavé de la rue. Une fleur sanguinolente mais magnifique quand même. Enfin, pour mes yeux d’enfant… C’était une des choses les plus belles que je n’avais jamais vue. Mon sauveur me regarda avec un air interloqué.

"-Tu t’es cognais la tête Tini’ ?" me demanda-t-il, "J’aurais peut-être le tuer avec un peu plus de finesse, de montrer un spectacle pareil à ton âge ça va te traumatiser."
"-Pourquoi ? C’est tellement beau ! "


***
Je fus sortit de mes pensées par Garrus. Je lui souris distraitement.

"Alors mon chevalier, on fait comment ? Ils savent qui je suis tes collègues ? J’espère qu’ils ne connaissent pas mon nom, je suis quand même assez réputé." lui demandais-je

Il fallait quand même que je montre un minimum de bonne humeur envers lui. C’est quand même lui qui m’a sauvé et contrairement à ce que j’ai fait croire aux trois imbéciles qui ont enfin décidés de partir après m’avoir soigné, je lui en suis reconnaissante.
Revenir en haut Aller en bas
Garrus Auraya
Masculin
Âge : 26
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 603
Date d'inscription : 25/07/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Homme - La trentaine
Aptitudes: Maître de la lame, maître du combat à mains nues, compétent au lancer de couteaux, compétent à l'arc, compétent au combat à deux lames, compétent en toutes disciplines d'agilité et de discrétion, peu efficace au combat à l'arme lourde.
Garrus Auraya
Chevalier__Membre



29.01.12 14:53
Pendant qu'elle subissait des soins plus poussés que ceux reçus jusque là, la pirate rembarrait proprement les médecins. Elle leur apprit avec tact et délicatesse qu'ils ne devaient pas se mêler de ce qui ne les regardait pas. Cela fit sourire Garrus.
Le chevalier s'adossa au mur et attendit que la pirate en eut terminé avec ses bandages et vêtements. Comme lui, elle se perdit dans ses pensées. Lui ressassa ses souvenirs de combats méritant d'être chantés. Elle sembla se remémorer un souvenir peut-être douloureux.
Le changement de vêtements et de bandages fut rythmé par les gémissements étouffés qu'émettait la jeune femme. La blessure devait être traitée efficacement. Elle était trop dangereuse pour être ignorée. Un peu comme la pirate elle même. De ce fait, le guerrier sourit. Il s'avança doucement vers la pirate qui commençait à se relever, décidée, bien qu'assez douloureusement. Il lui en fallait visiblement plus pour l'arrêter, et pourtant ce n'était pas elle la plus imposante dans sa troupe. La plus redoutable, probablement, mais pas la plus résistante, loin de là. Il l'aida à se relever, puis l'écouta. Elle avait en effet quelque chose à dire.


- Alors mon chevalier, on fait comment ? Ils savent qui je suis tes collègues ? J’espère qu’ils ne connaissent pas mon nom, je suis quand même assez réputé.
- Hm, non, je pense que mes frères ne savent pas qui tu es. Tu n'as jamais été réellement recherchée par ici, je suppose, sans quoi je l'aurais su. En revanche, tes amis ont dû aller vers la taverne, et sont très sûrement en train de faire connaissance avec mes chevaliers. Au fait, tu penses repartir bientôt ?

Il écouta la réponse de la demoiselle et hocha la tête en souriant.

- Suis moi, déclara t-il, on va essayer d'empêcher le carnage.

Ils sortirent de la chambre, puis de l'hospice. Ils leur fallurent de traverser la place de terre battue, de contourner la fontaine et d'ouvrir une porte pour accéder à ladite taverne. A partir de cet endroit précis, ils ne virent plus rien. Pour la plupart, c'étaient des colosses, aussi bien pirates que chevaliers. Ils formaient visiblement une foule autour de quelque chose. Quelque chose que l'on pouvait aisément deviner. Un cercle, où deux opposants se battaient. Un plus grand nombre de guerriers que de pirates siégaient en cette pièce, pourtant ils avaient décidé de régler leur différends en combat équitable. Un guerrier s'apperçut qu'il gênait son supérieur. Puis un second. Et un troisième. Ils s'écartèrent et hurlèrent.

- Faites place !

Une haie d'honneur se creusa dans les rangs, avançant en compagnie d'un silence de mort. Le combat même s'était arrêté. Garrus fit deux pas, puis déclara pour la cheftaine.

- Madame...

Ils se dirigèrent vers le cercle de combat, où Garrus tira deux fauteuils de cuir sombre. Il invita la jeune femme à s'asseoir, puis fit de même. Ils étaient situés au bord du ring improvisé.

- Reprennez. Et je veux un vrai combat, ordonna t-il en insistant sur le " vrai ".

Pour marquer l'effet " je suis le patron " il sortir d'une poche une longue pipe de rougeoyeur, et l'alluma rapidement à l'aide d'un dessin basique. De la fumée mauve s'en échappa. Au même instant un des deux combattants encaissa un violent coup et les hurlements reprirent.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



29.01.12 17:47
Je souris en voyant l’homme se faire tabasser par son adversaire. Puis je jetais un regard à Garrus, comme ça il fumait ? Il avait souri quand j’avais répondu à sa question en disant ceci :

"Ah ! Mes matelots ! Si ils n’y sont pas c’est qu’ils sont morts et comme ça risque pas d’arriver on les trouvera sûrement là-haut. Pour ce qui est de repartir je ne crois pas que j’arriverais à sortir de la ville vu mon état alors je vais éviter mon honneur est déjà au plus bas !" puis je grommelais :" Heureusement qu’ils savent pas qui je suis ou alors j’aurais encore vu des fleurs rouges…"

Bon au moins j’arrivais à faire sourire quelqu’un, alléluia ! Peut-être que demain j’aurais retrouvé mon humour, un peu sarcastique, en entier demain.
Le combattant tomba à terre et on le porta hors du ring. Le vainqueur resta et il se mit à hurler de rire d’un coup en voyant son prochain adversaire. Moi, de mon côté je ricanais et je le plaignais. C’était tout simplement Eagle qui venait d’apparaître et le fait qu’il soit vieux faisait de lui un perdant. Du moins pour l’autre combattant. Mais une minute plus tard il fut évacuer en urgence à cause d’une côte et d’une jambe cassées, un nez en sang, plusieurs dents manquantes et quelques fractures réparties sur tout son corps. Il allait devoir rester couché pendant quelques temps celui-là !
Le prochain adversaire de mon grand-père fut Arthur, ce n’était pas la première fois. Ils avaient fait le coup plusieurs fois sur me Blue Terror et le combat risquait de prendre du temps. Force brute contre finesse. On ne pouvait jamais prévoir qui allait gagner avec ces deux-là ! Will et Tom apparurent à leur tour derrière moi.

"-Alors Chez ça roule ?" demanda Tom
"-Je me suis fait trouer le ventre comme un gruyère par cet imbécile alors je vais te dire mon état. Un mal de ventre atroce, le mal à la tête qui pointe et je fais dans la mauvaise humeur.
-Tss ! Je crois que finalement je vais retourner me cacher moi !"


Will resta silencieux derrière moi.

"Tu avais raison, ils sont là mes matelots."Dis-je à Garrus, "Mais dis-moi vas-tu nous gratifier du combat dans le ring ou vas-tu rester assis tranquillement. En tout cas dès que je suis rétablie je te prend comme adversaire mon chevalier."

Il ne dit rien. Il devait sûrement être plongé dans ses pensées mais moi j’aurais aimé qu’il me réponde alors comme une enfant très curieuse et impatiente j’émis un « Tu penses à quoi mon chevalier ? ».
Revenir en haut Aller en bas
Garrus Auraya
Masculin
Âge : 26
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 603
Date d'inscription : 25/07/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Homme - La trentaine
Aptitudes: Maître de la lame, maître du combat à mains nues, compétent au lancer de couteaux, compétent à l'arc, compétent au combat à deux lames, compétent en toutes disciplines d'agilité et de discrétion, peu efficace au combat à l'arme lourde.
Garrus Auraya
Chevalier__Membre



30.01.12 21:40
- Mais dis-moi vas-tu nous gratifier du combat dans le ring ou vas-tu rester assis tranquillement ? En tout cas dès que je suis rétablie je te prend comme adversaire mon chevalier.

La question que la jeune femme venait de poser resta en suspension dans l'air imbibé de l'odeur de la sueur, de l'alcool et du sang. Pourtant la bulle formée par le chevalier et la pirate semblait intouchée, et intouchable, comme si la bestialité et la grossièreté de la scène ne pouvaient les atteindre. D'un oeil inquisiteur, il examina chacun des combattants passés, ou les autres qui se préparaient mentalement et physiquement. Un pirate battait un guerrier, puis un guerrier battait un pirate. Ils se valaient tous, bien que parfois certains duraient plus que d'autres. Celui qui se démarquait depuis un moment déjà était pirate. Il enchaînait les duels avec une facilité déconcertante, et créeait une opposition plus forte que jamais entre les deux factions. Toutefois le chef de meute attendait le bon moment. Lentement, de la fumée opaque s'échappait de ses lèvres entrouvertes. Une victime de plus. Il insipira dans le creux du bois sombre. Une autre victime. Il laissa la fumée envahir ses poumons. Encore une. Il exspira puis, au même moment, se leva. En un geste il retira sa tunique ample et sombre. Il se retrouva en chemise blanche, en pantalon noir et bottes de cuir. La pipe qui se tenait un instant auparavant au creux de sa bouche avait disparu, aussi brusquement qu'elle était apparue. Le silence s'était fait au moment même où il avait avancé ses pieds sur la ligne imaginaire du cercle de combat. Tous les regards étaient rivés sur lui. Simplement, il dit, un sourire aux lèvres.

- A mon tour.

Il venait d'ignorer proprement la meneuse des brigands, mais son sourire expliquait d'une façon aussi simple que précise toutes ses intentions et pensées précédentes. Il songeait depuis le début à rentrer dans l'arène. Seulement, tous étaient trop... Faibles. Pour se mesurer à lui. Non pas qu'il se jugeât supérieur aux autres. L'un d'eux aurait bien fini par l'avoir, par chance ou par talent. Mais non. Il avait attendu que l'un d'eux brille parmi les autres pour intervenir. D'une part pour montrer à ces pirates que les chevaliers méritaient leur réputation, et d'autre part pour leur donner un spectacle digne de ce nom.

Ainsi, il pénétra au coeur de la place. Les deux hommes se jaugèrent du regard. Chacun possédait une extrême volonté et une expérience innée du combat, au corps à corps, à mains nues, comme à l'arme longue, courte ou de jet. La lutte allait être terrible.

Ils s'avancèrent l'un vers l'autre. Ils échangèrent les coups rituels, sans se causer la moindre blessure. Le chevalier sentait que bientôt, la violence et la douleur serait au rendez-vous. Une feinte de jambe créa une faille exploitable dans la garde du pirate. Le coup était risqué, mais l'enjeu était de taille. Le pirate n'eut cependant qu'à déplacer son buste pour éviter de se faire briser la mâchoire. A l'instant où Garrus fut repoussé à l'aide d'un coup de pied dans les cotes, les cris reprirent. Des encouragements de chaque côté. Le guerrier avait vu le coup venir, et l'avait simplement encaissé. Son adversaire possédait hélas une puissance unique en son genre, ce qui avait valu la fracture d'une ou deux cotes. Garrus ne s'était pas attardé sur le physique de son opposant, car avec ce type d'adversaire, la taille, la musculature et le visage ne valaient rien, ne signifiaient rien. Sans plus tarder, le chef balança ses jambes vers le visage du pirate en un magnifique coup de pied retourné. La rapidité et l'improbabilité du coup avait suffisamment surpris le champion marin pour qu'il n'ait pas le temps d'esquiver. Il avait donc dévié son visage, et le jeune homme lui avait sauté dessus.
Il l'enchaîna à une vitesse et une puissance surprenante. Direct gauche, direct droit, crochet droit, uppercut gauche. Un coup était bloqué, l'autre évité de justesse. Aucun ne porta. Décidant de ne pas laisser de temps mort, il l'attrapa au coup. Il se colla à lui et l'envoya dans un pilier de la pièce, pour finalement l'attraper une nouvelle fois, puis enchaîner une courte série de coups de genoux dans le ventre de sa victime. Ceux-ci n'envoyèrent pas pour autant le pirate au tapis. Le pirate tenta de faucher Garrus. Il y parvint, mais ce dernier se rattrapa au sol de justesse. Il se redressa pour voir le coude gauche de son adversaire arriver droit vers son nez. Il se baissa de quelques pouces, et envoya à son tour un coup de coude, retourné et exécuté avec une parfaite science du combat. Entre son attaque et celle du chevalier, le pirate s'était retourné. Et à présent il était au sol. Le nez en sang et la mâchoire très sûrement fracturée, le pirate se releva. Il tenait là où les autres succombaient. Impressionnant. Il essaya maladroitement d'assener un coup de poing au chevalier. Celui-ci lui attrapa le poignet et le faucha d'un mouvement latéral des jambes et des hanches. Il attendit qu'il se soit relevé pour reprendre. C'est-à-dire une poignée de minutes plus tard, quand le pirate fut de nouveau apte à combattre. Le chevalier dut encaisser une légion de coups qui lui ouvrirent différents endroits du visage, dont les tempes et les pommettes, avant de porter un coup efficace. Un violent uppercut qui altéra les sens du bandit. Ensuite, il eut à encaisser un coup de tibias dans la cuisse gauche, un autre dans les cotes - et certaines se brisèrent - puis enfin celui qui l'acheva, un dernier coup retourné porté au visage.

Le combat avait été violent, mais précis, tactique et... exquis. Garrus était loin d'en être sorti indemne, et se souviendrait de cette lutte acharnée comme d'un bon souvenir, et son visage allait par ailleurs en garder les traces.




[edit : clique sur " lutte ", avant le combat. --> " la lutte allait être terrible ". Enjoy ;-) ]
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



31.01.12 19:44
Je me redressais dans mon siège à chaque coup qu’Arthur recevait et je devais me retenir de pousser des gémissements causés par la douleur. Je savais très bien que ce n’était qu’un petit combat et que Garrus avait le droit de le blesser comme le colosse avait le droit de blesser mon chevalier mais quand même. Je ne pouvais pas rester de glasses alors que mon créateur de fleurs rouges était en train de se faire tabasser. Je voyais que derrière mes trois autres matelots se tendaient aussi. Arthur était leur collègue mais aussi leur ami. Alors quand le combat fut terminé ils se jetèrent sur lui comme des loups affamés l’en soulevèrent du sol. J’aurais voulu les aider mais j’eu déjà assez de mal à les suivre. Je ne pus m’empêcher de jeter un regard assassin à Garrus, ce n’était pas sa faute, enfin pas vraiment… C’était l’instinct qui me poussait à me montrer un minimum agressive avec tous ceux qui touchaient à mon équipage. Les chevaliers et les pirates s’écartèrent sur notre passage. Un homme se retrouva à être mon souffre-douleur parce qu’il nous avec regarder un peu notre. Je lui écraser le pied avec mon talon et lui foutu une baffe.

"-Y a un rien à voir. Retourne faire joujou avec tes amis avant que tu ne perdes définitivement la vue." Sifflais-je
"-Calme-toi Tini’. Il n’a rien fait le pauvre." Me dit Eagle me pausant une main sur l’épaule

Je détournais la tête et sortis de la taverne le menton haut. Puis je montrais le chemin de l’infirmerie aux autres. J’ouvris la porte et la tiens le temps que Will, Tom et mon grand-père fassent entré le blessé. Puis j’entrais à mon tour et je vis les deux femmes qui m’avaient soigné me dévisager.

"Celui-là il n’est pas suicidaire ! Ce n’est pas qui me suis passé les nerfs dessus !" dis-je avec un sourire intérieur

Will se tourna vers moi avec un visage interrogateur et je lui fis un geste vague de la main pour lui dire de laisser tomber. Il alla s’assoir sur une chaise dans le coin de la pièce et je l’y rejoins. Puis je me mis à patienter. Eagle sortit quelques minutes et revint avec un plateau de dames sortit d’on ne savait où. Il vint à son tour s’installer près de nous et je me tournais vers lui, tournant le dos à Will. Le vieux pirate posa le plateau sur ses genoux. Il bougea un pion et le jeune homme passa un bras par-dessus mon épaule pour bouger un des miens.

"-Depuis quand on peut jouer à trois ?" demanda Eagle
"-Bah moi ça ne me dérange pas." Dis-je alors que Will haussait les épaules
"-Bon… Comment elle va cette guérison.
-Elle avance, elle avance.
-Tu en veux à Garrus.
-Pas vraiment.
-Pauvre Arthur.
-Il aurait dû faire plus attention."
Dit Will
"-Quand je disais qui ressemble à Arnatis !
-Mouais, peut-être un peu moins idiot."
Théo avança son pion en parlant
"-Pas sûr !
-Attention Tom doit entendre et il va tout lui répéter."
Will avança de nouveau mon pion
"-Tu me laisses jouer oui ? Moi, personnellement je m’en fous, il ne me touchera pas parce que tu me protègeras mon Willounet !
-Ah bon ? Je n’étais pas au courant. Et puis c’est le rôle de ton chevalier pas le miens
-Quand on parle du loup…"
murmura Eagle alors que la porte s’ouvrait pour laisser apparaître Garrus

Revenir en haut Aller en bas
Garrus Auraya
Masculin
Âge : 26
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 603
Date d'inscription : 25/07/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Homme - La trentaine
Aptitudes: Maître de la lame, maître du combat à mains nues, compétent au lancer de couteaux, compétent à l'arc, compétent au combat à deux lames, compétent en toutes disciplines d'agilité et de discrétion, peu efficace au combat à l'arme lourde.
Garrus Auraya
Chevalier__Membre



01.02.12 19:28
Autour du vainqueur, l'humeur était au beau fixe. De la bière coulait à flots, des guerriers chantaient et dansaient, tandis que d'autres, inspirés par le précédent combat, tentaient d'égaler la prouesse des duellistes. A l'écart de la cohue générale, le chevalier était assis sur un simple tabouret de bois, et un autre guerrier, qui ne s'était pas encore battu, demeurait penché vers son visage avec en main une fine aiguille de fer, du fil, ainsi que des bandages. Il recousait visiblement les blessures les plus importantes du gagnant.

- Tu l'as démolli !
- Il ne m'a pas loupé non plus.
- Ouais, enfin c'est quand même toi qui l'as mis à terre.
- Peut-être, mais tu l'as vu ? Il avait au moins quinze ans de plus que moi.
- Et alors ? Tu n'y es même pas allé à fond je suis sûr.

L'homme chargé d'aider Garrus à se remettre des coups reçus enfonça un peu trop pronfondément l'aiguille dans la chair, ce qui tira au jeune homme une exclamation.

- Fais ça plus doucement, on a tout notre temps.

L'homme grommela un " désolé " dans sa barbe touffue et se remit à l'oeuvre plus doucement. Garrus ajouta.

- Et pour ta gouverne, non, je n'y suis pas allé " à fond " comme tu dis. Je ne pouvais pas. Il m'en empêchait clairement. Si je le chargeais, il m'enchaînait proprement, et le combat aurait été fini.

- Je suis certain que c'est faux ! Tu as vu la tête de leur chef quand tu l'as mis au sol ? Elle était furieuse. Elle sait très bien que tu es le meilleur. D'ailleurs, tu devrais aller lui parler, je crois qu'elle est plus vexée que furieuse en réalité.

Intérieurement, le combattant approuva. Il déclara néanmoins.

- Si tu le dis. Tu as terminé ?

Le destinataire de cette réponse roula des yeux, exaspéré. Garrus ne l'écoutait jamais, et ce n'était pas faute d'avoir essayé de le raisonner.

- Ouais, ouais... J'ai terminé.

En guise de réponse, le blessé se leva. Les coups qu'il avait reçus se faisaient réellement ressentir désormais. Il boîtait légèrement, et sentit que ses cotes étaient finalement touchées. Il tenta une dernière fois de convaincre son frère d'arme.

- Regarde moi. J'ai l'air de l'avoir écrasé ?
- Humph. Peut-être pas, mais lui a bien l'air d'avoir mordu la poussière.
- Ne le sous-estime pas. Si j'en avais eu la force, je t'aurais déjà mis une taloche.

Garrus conclut la conversation en se dirigeant vers la porte, puis alla en claudiquant vers l'infirmerie. L'expression que l'on avait pu descerner sur le visage de la pirate était assez trouble. D'abord de la rage, puis de l'indignation, et enfin... Du mépris. Peut-être. En tout cas, elle était sûrement vexée. Elle ne s'attendait probablement pas à être rabaissée de la sorte devant ses hommes, et Garrus le comprenait. Il aurait sûrement réagi de la sorte si la situation avait été inversée. Il ne savait pas pourquoi il allait voir la demoiselle. Pour s'excuser, sans doute. Il espérait que cela n'allait pas entraîner de réel conflit entre les deux factions.

Il poussa la porte et pénétra dans le bâtiment. Il parcourut quelques couloirs pour arriver à la pièce d'où s'échappaient des discussions. En s'appuyant au mur, il fit irruption dans la chambre. Ils étaient regroupés, et jouaient. Tous tournèrent la tête vers lui, et les conversations cessèrent aussitôt. C'est à cet instant que le chevalier se demanda de quoi il avait l'air. Les plaies au visage avaient été nétoyées, recousues puis bandées, mais les lèvres des blessures le tiraient douloureusement. Sa démarche mal assurée lui donnait un air faible. Pour mettre fin au silence ambiant gênant, il déclara.

- La demoiselle voulait un combat, elle l'a eu ? Satisfaite ?


Il forca la pirate à le regarder en maintenant ses yeux rivés dans les siens.

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



01.02.12 20:44
Je fixais Garrus sans aucun problème et un sourire ravi apparu sur mon visage d’ange.


"-Plus que satisfaite mais…"
començais-je

"-Magnifique combat !"
m’interrompit Eagle

"-F-A-N-T-A-S-T-I-Q-U-E !"
continua Will

"-J’ai rarement vu d’aussi beau combat. Le dernier ça doit être celui de Tinieblas et de sa mère. Alors ça ! C’était vraiment du grand art !"
rajouta Tom

"-Le problème c’est que maintenant on a le capitaine qui ne peut rien faire à part gueuler et le musclor de l’équipage en fauteuil roulant.
-Tss…
-Mais je ne gueule pas puis…"
essayais-je de nouveau

"-Ca va pas arranger nos affaires tout ça !
- Dans le genre équipage pourri, y a pas mieux."
Dit Tom alors que j’avançais un pion

"-NON!"
hurla Will alors qu’Eagle ricanait

"-Tellement beau ce combat que dès que je peux me lever je te fous une de ces torgnole Garrus!"
murmura Arthur en décalé

"-Oh non ! Ca y est ! Regarde ce que tu viens de faire Tinieblas ! Ce vieux renard va nous faire le coup du « j’encercle les pions ennemis pour les coincer complètement » ! C’est mort ! On a perdu !"
continua Will sans prêter attention au blessé

"-Oh merde alors !"
dis-je

Alors je me levais alors de mon siège et m’avançais vers Garrus je lui pris le menton entre deux doigts et lui fis pivoter la tête. Je murmurais un «T’es bien arrangé toi ! » puis je lui mis une claque digne des plus grandes.


"-Ça c’est pour avoir blessé Arthur ! Non mais franchement il ne faut pas faire aussi mal à ses collègues chevaliers Garrus ! Ce n’est pas bien ! Surtout quand on est jaloux !"
dis-je en faisant la moue

"-Parce qu’il est jaloux."
Demanda Eagle

"-Je sais pas.
-Ah…"


Puis je déposais un petit baiser sur la joue de mon chevalier.


"Et ça c’est pour que tu pardonnes à Arthur de t’avoir blessé et aussi pour te remercier de m’avoir soigné."
Puis je désignais Garrus aux infirmières," Celui-là je l’ai blessé sans faire exprès. Je le jure ! Je suis somnambule ! "


Puis, Tom se mit à raconter mon combat avec ma mère. C’était bien sûr juste pour rigoler et en plus aucune de nous deux n’avaient gagné. On avait fini par tomber dans l’eau ensemble parce que j’avais trébuché et que j’étais tombé sur ma mère. Bien entendu on est tout en haut du mât et nous avions fait toute les deux des magnifiques plongeons. Et après on avait un peu bu. Enfin plutôt beaucoup…


"Tinieblas au bout d’une demi-heure elle était en train de chanter une chanson complètement débile debout sur la table avec sa mère. Pas une pour rattraper l’autre !"
ajouta Will
Revenir en haut Aller en bas
Garrus Auraya
Masculin
Âge : 26
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 603
Date d'inscription : 25/07/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Homme - La trentaine
Aptitudes: Maître de la lame, maître du combat à mains nues, compétent au lancer de couteaux, compétent à l'arc, compétent au combat à deux lames, compétent en toutes disciplines d'agilité et de discrétion, peu efficace au combat à l'arme lourde.
Garrus Auraya
Chevalier__Membre



04.02.12 21:22
Le chevalier sentit passer la claque qu'il reçut pour toute réponse. Quelques bandages sur sa joue gauche partirent droit vers le sol après un court vol plané, et certaines sutures se rouvrirent. Son comportement était vraiment étrange. Elle enchaîna avec un baiser. Oui, très étrange.

- Et ça c’est pour que tu pardonnes à Arthur de t’avoir blessé et aussi pour te remercier de m’avoir soignée.

En se massant la joue, Garrus répondit, avec un sourire marqué.

- Tentative de corruption, madame la pirate ? Je pourrais vous faire enfermer pour ça, vous savez.


Il attendit une poignée de secondes sous le regard faussement triste de la pirate avant de poursuivre, plus sérieux.

- Soit, je le pardonne. Jusqu'à ce qu'il prenne sa revanche.


Tinieblas allait répliquer, cependant un pirate lui coupa la parole - une fois de plus - pour raconter une histoire qui n'avait absolument aucun rapport avec les évènement récents. Il était question d'une dispute entre la capitaine et sa mère. La dispute avait mal tourné et s'était terminée aux ongles et aux crocs. Pour se conclure dans l'alcool. Des détails manquaient à l'histoire, tant le matelot qui la racontait semblait pressé d'y ajouter de nouveaux éléments. Tous s'étaient beaucoup amusés ce jour là. Certains riaient en se remémorant ces souvenirs probablement assez lointains, d'autres pensaient plutôt au réveil auquel ils avaient eu droit le lendemain, et en compagnie, bien sûr, de la migraine allant avec. Des rires, des grimaces, des cris et des contestations, voilà de quoi se constituait la scène qui s'offrait aux yeux du chef des chevaliers. Ce dernier s'était adossé à un mur et écoutait, et souriait. Le spectacle devant lui était plutôt cocasse. Ils parlaient de leur cheftaine comme d'un camarade alors que celle-ci n'arrivait même pas à s'imposer et à placer un traître mot.

La seule fenêtre de la pièce indiquait par la faible lumière qui filtrait dans les rideaux de tissu blanc que la soirée commençait. Il ne savait hélas pas où la demoiselle allait dormir. Les lits de l'hôpital n'offrait en effet que peu de confort, et Garrus se sentait comme obligé d'offrir à son invitée un minimum d'aisance. Il pouvait toujours changer ses draps ensanglantés et offrir sa chambre à la pirate. L'auberge était bondée à cause de la présence des pirates, il ne pouvait donc pas aller y dormir. Il lui restait toujours la belle étoile. Il ne faisait pas spécialement chaud, mais pas froid non plus.
Il fit un pas vers le groupe qui causait le vacarme omniprésent dans l'infirmerie. Il allait aviser pour sa chambre.


- Tinieblas ? Où souhaites-tu passer la nuit ? Dans ton état, le repos est le meilleur remède. Ma chambre est à ta disposition, si tu veux. Sauf si bien sûr tu préfères passer la nuit à côté de tes hommes, dans la sueur et l'alcool.


Il ponctua sa phrase par un demi-sourire. Et c'est ainsi que les pirates échangèrent des regards qui voulaient absolument tout dire. Garrus offrait sa chambre à leur chef ? Ils n'y interprétaient là qu'un seul et unique message.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



08.02.12 19:03
"Garrus…" commençais-je," Je vis dans l’alcool et la sueur tout le temps et rajoute l’humidité du bateau.
-Oui mais tu es blessée ma belle."
Me dit Eagle
"-Ça serait mieux que tu dormes dans un endroit un peu plus propre et moins bruyant que cette auberge. "rajouta Will
"-Ouais surtout qu’il ne doit plus avoir de place." poursuivit Tom
"-Mais aux dernières nouvelles messieurs c’est moi le chef ici.
-Oui c’est ça. De toute façon on ne te laissera pas entrer dans cette auberge alors tu dormiras dehors.
-Je suis d’accord…"
murmura Arthur
"-Oh toi ! Le grand blessé ferme là !"

J’étais déjà de mauvaise humeur avant mais là j’étais en surchauffe, sur le point d’exploser. L’apothéose de ma colère. Alors au lieu de la lancer sortir calmement comme un pirate de base je partis en claquant la porte comme une jeune fille en pleine crise d’adolescence. Sans même réfléchir je fonçais dans la chambre de mon chevalier et claquait sa porte aussi. Je ne la fermais pas à clé, de toute façon le premier qui entrerait risquerait de se prendre un couteau. Mais au lieu de me mettre à hurler ou un pleurer, je pris tout simplement plusieurs poignards et respirait un grand coup. Il était temps que je me remette au travail, blessé ou non. Je me mis donc en action, je me mis à lançais les poignards et les rattraper de plus en plus vite jusqu’à ce que ça devienne une danse. C’était ma mère qui m’avait appris ça. Elle se mettait à tout instant avec n’importe qu’elle arme. Sautant, se baissant, tournant... Et moi je restais là, bouche bée en me demandant comment elle faisait. Avec le temps j’avais réussis l’égaler.
A bout d’un long moment, je tombais sur le lit, essoufflée alors que mon ventre me faisait extrêmement mal. Je me fermais les yeux et m’endormis presque aussitôt. Mais quelques heures plus tard je me réveillais en sueur à cause d’un cauchemar concernant un mort vivant. Mais le genre petit truc gris, non, avec toute la chair en décomposition, les membres arrachés et tout ce qui allait avec. Je faillis vomir en y repenssant. Je regardais par une petite fenêtre, il faisait nuit et il n’y avait aucun feu dans la cheminée pour éclairer la pièce. Alors quand une main se posa sur mon épaule je ne pus m’empêcher de hurler et de repenser à mon cauchemar. Je faillis réussir à me retenir de vomir. Faillis…


[Je suis sûr qu'on te là encore jamais faîte celle-là!]
Revenir en haut Aller en bas
Garrus Auraya
Masculin
Âge : 26
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 603
Date d'inscription : 25/07/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Homme - La trentaine
Aptitudes: Maître de la lame, maître du combat à mains nues, compétent au lancer de couteaux, compétent à l'arc, compétent au combat à deux lames, compétent en toutes disciplines d'agilité et de discrétion, peu efficace au combat à l'arme lourde.
Garrus Auraya
Chevalier__Membre



29.02.12 13:42
Maintenant que la princesse dormait, Garrus pouvait aller contrôler la soirée qui promettait d'être animée entre pirates et chevaliers, et tenter de se faire un nom auprès des anciens ennemis. Même s'il s'en était déjà probablement fait un. Ou du moins, il aurait pu y prétendre, si en arrivant en haut de la volée d'escalier qu'il avait escaladée lentement, il n'avait pas entendu une série de cris rauques venant de sa chambre. Le jeune homme décida de patienter un instant pour voir si les plaintes s'atténuaient avec le temps, et aussi pour profiter de l'air frais de la nuit. En quelques minutes, la pirate s'était finalement endormie, cependant le meneur préféra rester non loin de la chambre, au cas où elle aurait besoin de nouveaux bandages, ou de divers soins urgents. Ainsi, il entra dans un pseudo-sommeil où il restait toujours en alerte tout en évitant de se fatiguer, sans toutefois se reposer. Pendant cette stase, il repassa en revue la façon dont il avait " pactisé avec l'ennemi ". Et l'ennemi avait un beau visage. Sans s'en aperçevoir, un demi-sourire vint se placer au coin de ses lèvres, vite remplacé par une grimace. Dans sa tête revint une image de voile opaque colorée portant une douce odeur fruitée et épicée à la fois. Garrus, même s'il se refusait à en prendre conscience, était dépendant de cette substance qu'il faisait importer de contrées lointaines, et qui se trouvaient être extrêmement coûteuses. Il commença à énumérer les différentes variétés d'herbes et de subsances consommables via le feu et la fumée, mais fut rapidement tiré de ses rêves par un bruit sourd. Sans se presser, le jeune homme alla vérifier qu'il n'y avait pas de grave problème nécessitant son aide. Il arriva à sa porte puis la poussa. La demoiselle était accoudée à la fenêtre, respirant de grandes goulées d'air. Rien d'anormal jusque là. Il s'approcha de la jeune femme, pensant avoir été entendu depuis un certain temps, puis posa sa main sur son épaule en sueur.

Et une tenue à mettre au feu. Garrus se retrouva torse nu dans sa chambre, en regardant les flammes mordre le tissu souillé. Une bassine d'eau fraîche, des vêtements, ainsi que des nouveaux soins furent apportés à la pirate. Les draps ensanglantés du lit furent également changés. Le chevalier tourna le dos à la pirate le temps qu'elle se change et qu'elle se passe rapidement une pointe d'eau sur son corps chaud. Trop chaud d'ailleurs. Garrus s'en inquiéta après des médecins, qui lui affirmèrent que tout était normal. Rassuré, le jeune chef, à demi dénudé, s'avança vers la pirate.


- Souhaites-tu rester ici ? Questionna t-il. Nous pouvons sortir, si tu veux prendre l'air. Je pense d'ailleurs que tu en as besoin, sauf si bien sûr, tu préfères agoniser seule dans une pièce sombre, auquel cas je te laisse tranquille.


Il conclut sa phrase avec un sourire moqueur, qui allait très probablement piquer la pirate au vif.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



04.03.12 19:54
Je levai les yeux au ciel et empochai quelques armes par reflexe puis je me retournai vers Garrus.

"Mais je n’agonise pas putain ! C’est ta vue qui m’a fait vomir !" dis-je à la limite du cri

La phrase était bien entendu complètement fausse, c’était à cause de ce foutu rêve et puis il fallait avouer que Garrus était assez beau et je n’aurais jamais vomi en le regardant. Mais bon, je tenais à garder le minuscule morceau de fierté qui me restait puisqu’elle semblait bien décidée à m’abandonner. Lâcheuse va ! Je sortis avec mon chevalier sur les talons qui avait l’air de bien se marrer. Mais c’est qu’il allait se recevoir une baffe celui-là ! Non mais, un peu de respect envers les blessés s’il vous plaît ! C’est quoi ça ? Du grand n’importe quoi ! Il va bientôt me dire que le jour de mon enterrement il viendrait se plier en deux de rire sur ma tombe peut être ! Je relevai le menton et tentai d’accélérer le pas ce que je dus abandonner bien vite en me tenant le ventre.

"Pas un mot sinon je fais en sorte que tu te retrouves dans le même état que moi !" grommelais-je avant que Garrus ait pu ouvrir la bouche pour parler

Ma mère elle se serait mise à rire jusqu’à se retrouver couchais par terre si elle m’avait vu dans cette état à l’instant. Plus aucun honneur, plier en deux à cause de la souffrance et essayant désespérément de me faire un minimum respecter par un chevalier qui aurait censé dû être mon ennemi. « Houlà ! Y a du relâchement ma fille ! La prochaine fois je ne partirais pas aussi longtemps je crois. ». Oui, parce que ma mère c’était bien le genre à débarquer maintenant, dont ne sait où et de rajouter en s’appuyant contre le mur, avec un sourire jusqu’aux oreilles « Salut Tini ! Alors ça boum ? Tu me racontes ce qui c’est passait c’est dernières années ? ». Comme si elle était partie un week-end. Et ça, ça me tue ! Le fait de savoir qu’un jour elle va revenir et faire comme si de rien de c’était passé. Et puis, tel que je la connaissais elle serait partie d’elle-même, ce n’était pas comme si elle avait été enlevé. Si les marchombres volaient comme des oiseaux, étaient aussi libres qu’eux, ma mère l’était encore plus. Elle était le vent, la brise légère qui venait soulevait vos cheveux et qui disparaissait aussi vite qu’elle était apparue. On ne pouvait jamais savoir où elle était et quand. Je ne dirais pas immatériel parce que ce n’est pas le cas, elle est bien trop réelle pour moi mais plutôt…. Hum… En fait il n’y pas d’autres adjectifs que « tuante » pour la décrire. Oui, elle est tuante.
Je soupirai et jetai un coup d’œil à Garrus derrière moi. Lui aussi il l’était un peu mais beaucoup moins que ma mère.

"Je déteste être sur la terre ferme. Tout est trop stable, le sol est trop immobile." murmurai-je

Il fallait avouer que ce n’était pas tellement commun comme déclaration mais je préférais le doux roulis de mon bateau à stabilité comme si le sol n’était pas vivant. La mer, elle au moins prouvait tout le temps qu’elle était bien réveillée et qu’elle ne risquait pas de mourir. Et elle piquait souvent des crises cette immensité bleue ! Comme si elle se prenait pour une princesse déchue et oubliée qui voulait rappeler à tous qu’elle existait et qu’il fallait faire attention à elle. Mais moi, je ne risquais pas de l’oublier ! Elle était tellement belle quand elle était calme…

"Pourquoi tu as des oreilles pointues Garrus ?" demandai-je en me tournant vers mon chevalier

Je pensais l’avoir deviné depuis un bon moment je voulais vérifier. Alors je restais là, à le regarder de mes yeux verts presque transparents.

"Et pourquoi tu me soignes ? Les pirates ne sont-ils pas vos ennemis ? Un de tes collègues à ta place de m’aurait-il pas envoyé en prison avec pour seul médecin le gardien ? Pas que je me plaigne. Simple curiosité de ma part."

Deuxième question qui n’avait aucun rapport avec l’autre mais bon…


[Mieux?]
Revenir en haut Aller en bas
Garrus Auraya
Masculin
Âge : 26
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 603
Date d'inscription : 25/07/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Homme - La trentaine
Aptitudes: Maître de la lame, maître du combat à mains nues, compétent au lancer de couteaux, compétent à l'arc, compétent au combat à deux lames, compétent en toutes disciplines d'agilité et de discrétion, peu efficace au combat à l'arme lourde.
Garrus Auraya
Chevalier__Membre



17.03.12 23:14
Après de piètres excuses quant à son mal de ventre et son mauvais état, elle commençait à divaguer sur des soi-disantes oreilles... pointues. La fièvre, probablement. Cependant, une de ses questions attira son attention. Il put alors rencontrer le regard coloré empli d'émotions de la pirate. Par une nuit étoilée, un regard comme cela vaut tous les discours.

- Et pourquoi tu me soignes ? Les pirates ne sont-ils pas vos ennemis ? Un de tes collègues à ta place de m’aurait-il pas envoyé en prison avec pour seul médecin le gardien ? Pas que je me plaigne. Simple curiosité de ma part.


Avant de répondre, Garrus alla s'asseoir près de la petite fontaine d'où s'éccoulait paisiblement un mince filet d'eau, qui remplissait la coupe de pierre à faible rythme. Doucement, mais sûrement. Il passa dans l'eau fraîche une main détendue, le visage songeur. Il garda le silence encore quelques instants, conservant l'impression qu'avaient ses interlocuteurs de le voir comme quelqu'un de posé, respecté et réfléchi. Ce qu'il était, assurément. C'est pourquoi avant d'ouvrir sa bouche, il chercha les mots justes. Une poignées de longues secondes appuyées par un regard interrogatif de la part de la jeune femme plus tard, le chevalier déclara.

- Je n'ai aucune raison de vous en vouloir. Vous n'êtes actuellement pas recherchés, et au final vous n'êtes pas mauvais bougres. Et puis, vous n'êtes pas les plus forts au corps à corps...

Cette dernière provocation fut renforcée par un sourire, puis un regard venant du guerrier, qui s'amusait verbalement avec la pirate. Il fallait également avouer qu'en peu de temps, ils avaient vécu leur lot d'émotions fortes et un peu de calme leur faisait le plus grand bien. Et un peu d'intimité aussi.


[ je ne te juge pas. Mais de toute façon, tu écrivais déjà très bien :) Désolé pour l'attente, et pour la nulité de ma réponse, j'ai honte. ]
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



18.03.12 16:42
J’aurais mieux fait d’aller me coucher vu mon état mais bon… Un bon bol d’air frais de pouvait pas me faire beaucoup de mal en principe. Je donnai une petite tape à Garrus en levant les yeux au ciel, je n’étais pas vraiment d’humeur à jouer au joutes verbales.

« Dès que je suis guérit je vais te foutre un de c’est bordel, tel que aura de quoi me faire rechercher. Tu risquerais de te réveiller un beau matin en découvrant que toutes tes jolies tapisseries se seront envolées. Elles iraient très bien dans ma chambre je trouve… Crois-moi, avec un équipage comme le mien, on n’a pas besoin de tuer des gens pour être poursuivis par les chevaliers. » déclarai-je

Tout à coup un truc qui m’était complètement sortit de la tête revint de sa petite promenade et alors que je venais juste de de m’asseoir, je faillis me relever. Mais mon mal de ventre m’en empêcha et attendant je me mis à tourner la tête de tous les côtés en grimaçant.

« C’est la cata ! Oh putain de dieu de merde ! J’avais complètement zappé ! m’écriai-je puis je me tournai vers Garrus avec un regard apeuré, Ah Mon chevalier ! Si Gervaise apprend qu’on est là elle va débarquer et là vous allez vraiment souffrir ! Et moi, encore plus ! Faut pas qu’elle découvre qu’on est ici sinon on est mort ! Tous ! »

Gervaise était en fait la cousine d’Eagle et elle très crainte sur mon navire. En fait elle n’avait pas tellement de don pour la piraterie mais c’était de loin la plus diabolique de toutes les grosses mémés qui puisse exister. Donc, elle était grosse, puante, trop maquillés et s’était sans compté ses horribles boutons qu’on aurait près à vous éclater à la tête à tout instant. Mais surtout, SURTOUT, elle avait une de ses voix suraiguës et fortes qui vous flanque un mal de tête en deux minutes chrono ! Voilà, en gros tante Gervaise mais le détail à ne pas oublier c’était qu’elle avait horreur de la saleté alors, des animaux et de tous les trucs dans le genre. Alors quand elle venait il fallait que tout soit à peu près rangé et là elle ne nous faisait la leçon que pendant une heure. Après il y avait toute la journée avec le nettoyage en prime et bien entendue c’était à nous de le faire. Bref, chaque fois qu’on la voyait arrivé c’était le branle-bas et l’humeur de tout le monde s’assombrissait.
Alors, la forteresse avait peut-être l’air assez bien ordonnée et propre comme ça mais ça n’allait pas tromper Gervaise et si elle débarquait sans que personne ne comprenne on se retrouvera tous à quatre pattes par terre à récurer le sol pendant qu’elle nous fait la morale avec sa voix infernale.

« Je te jure Garrus, si la Gervaise elle se ramène ça vous faire l’effet d’une catastrophe naturelle qui ne toucherai que vous. Elle va arriver et ça juste parce que Eagle est là. Bah en fait, il ne reste plus qu’à le foutre dehors et normalement on est tranquille. Oui, bon, on en était où là ? Tu vois ! Même quand elle n’est pas là cette grosse vache elle arrive à tout chambouler. Décidément celle-là ! Et non ce n’est pas un délire à cause de la fièvre, c’est la réalité pure et vraie ! » dis-je en me calmant un peu

Demain je demanderai à Will d’amener Eagle voir sa sœur cataclysmique qui habitait malheureusement ici avant qu’elle décide de venir elle-même. A son âge, le surmenage c’est pas conseiller.
Bref, la crise passait, j’arrêtai de remuer à côté de Garrus, surtout que ça me faisait vraiment très mal. Tout à coup je remarquai les cheveux en bataille du chevalier. Même les miens étaient bien coiffés alors que j’étais malade.

« Tu pourrais pas faire un truc avec… commençai-je avant de m’approcher et d’essayer de d’arranger un peu sa chevelure, C’est pas possible, comment tu fais ? »

Personnellement je détestais avoir les cheveux ébouriffés et mal coiffés. J’avais toujours fais attention à mon apparence mais ça c’était un point sur lequel j’étais intransigeante.

« Au fait, pourquoi tu es devenue chevalier ? » demandai-je


[C'est pas super pour moi aussi...]
Revenir en haut Aller en bas
Garrus Auraya
Masculin
Âge : 26
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 603
Date d'inscription : 25/07/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Homme - La trentaine
Aptitudes: Maître de la lame, maître du combat à mains nues, compétent au lancer de couteaux, compétent à l'arc, compétent au combat à deux lames, compétent en toutes disciplines d'agilité et de discrétion, peu efficace au combat à l'arme lourde.
Garrus Auraya
Chevalier__Membre



18.03.12 19:19
- Dès que je suis guérie je vais te foutre un de ces bordel, tel que tu auras de quoi me faire rechercher. Tu risquerais de te réveiller un beau matin en découvrant que toutes tes jolies tapisseries se seront envolées. Elles iraient très bien dans ma chambre je trouve… Crois-moi, avec un équipage comme le mien, on n’a pas besoin de tuer des gens pour être poursuivis par les chevaliers.

D'un sourire amusé, Garrus lui répondit implicitement. Sous-entendu qu'il la mettait au défi d'essayer. En une fraction de seconde, elle cessa de gigoter et de lâcher un flot de paroles assez hallucinant qui exaspérait le jeune homme. Cela fit tilter le chevalier, qui lui lança un regard interrogateur. Elle lui répondit par des yeux verts plus insistants, puis se mit à parler, affolée.

- C’est la cata ! Oh putain de dieu de merde ! J’avais complètement zappé ! Ah Mon chevalier ! Si Gervaise apprend qu’on est là elle va débarquer et là vous allez vraiment souffrir ! Et moi, encore plus ! Faut pas qu’elle découvre qu’on est ici sinon on est mort ! Tous ! Je te jure Garrus, si la Gervaise elle se ramène ça vous faire l’effet d’une catastrophe naturelle qui ne toucherait que vous. Elle va arriver et ça juste parce que Eagle est là. Bah en fait, il ne reste plus qu’à le foutre dehors et normalement on est tranquille. Oui, bon, on en était où là ? Tu vois ! Même quand elle n’est pas là cette grosse vache elle arrive à tout chambouler. Décidément celle-là ! Et non ce n’est pas un délire à cause de la fièvre, c’est la réalité pure et vraie !

D'après le ton employé, la pirate ne mentait pas. Cependant Garrus se questionna. " Comment pouvait-elle savoir que l'équipage de Tinieblas était là, dans cette forteresse ? ". Le jeune homme abandonna bien vite, se disant que cela devait être un secret pirate. Mais au tac-au-tac, il rétorqua.

- Tu sais que nous ne sommes pas des enfants de coeur, lorsque nous le voulons. Que je sois clément avec une pirate en détresse ne veut pas dire que je suis incapable de trancher la tête d'une pauvre vieille arriérée. Rappelle toi, j'ai brisé ton ami en combat singulier, mais il faut savoir que j'ai pris mon temps. Rien ne m'empêchait d'aller plus vite et de donner moins de spectacle. Cette Gervaise n'a aucune chance par ici. Et s'il ne s'agit d'éjecter ton Eagle adoré, ce n'est pas un problème.


Par un nouveau sourire ravageur et certain, il termina de convaincre la jeune femme. Un équipage pouvait débarquer sur Al-Chen, ils n'iraient pas loin. Les chevaliers étaient peut-être des brutes, mais ils avaient de l'expérience et une certaine organisation. Peu importait le nombre, tant que la défense était soudée et inflexible. Défense que le meneur était sur le point d'instaurer. Ils allaient bientôt pouvoir combler leurs lacunes en combat, pour certains. Il s'attendait bien sûr à ce que la pirate le contredit, pourtant elle passa du coq à l'âne. Elle s'était rapprochée de Garrus, qui venait de tirer sa main de la fontaine, pour lui passer une main dans les cheveux, après avoir dit.

- Tu pourrais pas faire un truc avec…

Pour lui faciliter la tâche, le chevalier inclina doucement la tête, profitant de cet acte de tendresse inespéré.

- C’est pas possible, comment tu fais ?

Pour toute réponse, il haussa les épaules. Il aimait l'air dégagé, qui contrastait étrangement avec sa posture certaine et sérieuse de maître de la confrérie, que le procurait cette non-coupe de cheveux. Et puis, il n'avait pas vraiment le temps de se les coiffer le matin. Il marmonna un " pas le temps de m'en occuper " désabusé, pour satisfaire la curiosité de la donzelle.

- Au fait, pourquoi tu es devenu chevalier ? Déclara t-elle, suite à un semblant de silence.

Le jeune homme ne prit pas garde à l'empressement de la pirate quant à l'accumulation d'informations à son sujet.

- Eh bien, j'ai en réalité pris exemple sur mes parents. Commença t-il. Ils étaient eux aussi gérants d'une guilde de guerriers. La leur était sujet à des conflits entre " clans " au coeur de la ville. Je les ai aidés à les régler, puis j'ai pris le relais. Ils tenaient fermement à me la léguer, et c'est d'ailleurs pourquoi je suis bien plus jeune que la majorité des guerriers ici présent, déclara t-il en décrivant la forteresse d'un mouvement circulaire du doigt. Mais tous savent de quoi je suis capable. Et aujourd'hui plus que jamais... Peut-être étais-je destiné à le devenir. Quoi qu'il en soit, j'aime ma vie, et je suis fier de ce que j'ai bâti. Du chemin que j'ai tracé. Des rencontres que j'ai faites.


Il sourit de nouveau, et croisa le regard de la jeune femme, qui avait parfaitement compris qu'il faisait allusion à elle lorsqu'il avait fait allusion aux " rencontres ".





Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



19.03.12 18:13
Je n’avais rien répliqué au sujet de Gervaise à Garrus parce que en fait ce n’était pas du tout une pirate mais juste une vieille maniaque. Ma mère et moi on avait aussi fait les fier avant qu’Eagle nous la présente mais une fois devant elle c’était autre chose. Elle, elle n’était pas tuante mais torturante, impossible… Une fois devant elle, on fermait vite son clapé et on souffrait en silence. Quand elle arriverait avec son petit sac et son gros ventre et qu’elle collerait deux gros bisous baveux sur les joues des guerriers avant de leur collait deux claques et de leur reprochait leurs tenues décontractées ils ne comprendront rien à ce qui leur arrive et pof ! La Gervaise dans la forteresse, un Eagle ne cavale et un branle-bas des plus majestueux. C’était ça Gervaise, un coup de vent qui passait quelques secondes mais ces secondes étaient les pires dans une vie. Elle serait capable de faire nettoyer à l’empereur son château lui-même.
Bref, passons… Je laissai retomber ma main qui essayer toujours de mettre de l’ordre dans les cheveux de Garrus.

« Heureusement que tu es content de m’avoir rencontré ! » m’exclamai-je en haussant les sourcils

J’arrangeais encore une mèche et je lâchais un « Voilà, c’est mieux ! » avec un sourire satisfait. Je laissais ma main s’attardait sur le visage de mon chevalier. C’était qu’il était quand même vachement beau mon chevalier ! Si je ne savais pas mieux me contrôler j’aurais rougis mais ce n’était pas vraiment un problème pour moi de cacher mes émotions. Le truc s’était que je n’aimais pas trop le faire, c’était humain après tout. J’avais pas vraiment envie de passer pour la grande pirate sans cœur mais plutôt pour la normale. Légèrement folle et excessive sur les bords mais ça c’était de famille. Mais très inventive, un jour pour détourner l’attention de gardes je mettais carrément fait une déclaration à moi-même… Oui, très jolie la déclaration et ça les avait tous scotchait à leur place.
Je reposai ma main sur mes genoux en regardant ailleurs légèrement gênée. D’habitude c’était moi qui fixais les gens, pas le contraire. C’était moi qui emballais les cœurs aussi. Je faillis me baffer. C’était du grand n’importe quoi !
« Ma fille, tu embrasses la première parce que sinon tu en as pour des heures. Tu largues la première pour éviter de trop souffrir. »
Merci pour les conseils pourris maman.

«- Et toi mum ? C’est toi qui l’as largué en première papa ?
-Non, lui il n’a même pas eu le courage de le faire. Il s’est tiré tout simplement. Et après on dit que les hommes sont super courageux.
-Donc j’embrasse et je largue la première ?
-Oui et tu fais attention à pas trop t’investir au début ma fille.
-Maman, c’est du grand n’importe quoi !
-Oui, j’avoue, je raconte n’importe quoi. Mais en fait c’est juste pour que tu retournes dans ta chambre et que tu me laisses dormir. Tain’ il est trois heures du mat’ Tini’ ! Tu iras poser des questions à Eagle demain, c’est lui le grand sage à la con. »


A trois heures du matin ma mère ne donnait jamais de bon conseil mais là j’avais plutôt envie dans suivre un. Juste un seul. Je me retournai vers Garrus et penchais la tête vers lui.

« Tu risques pas de m’oublier non plus. » soufflais-je avant de l’embrasser

C’est drôle j’aurais pourtant parié que ma fuyarde de mère allait se pointer et lançais un « Oh que c’est mignon ! ». Mais non, elle n’apparait que quand on s’y attend le moins…
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Revenir en haut Aller en bas
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Sauter vers: